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élections - Page 482

  • Louis Aliot sera présent au Rendez-Vous de Béziers de Robert Ménard

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    Marion Maréchal-Le Pen l’a annoncé lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI : Louis Aliot, vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen, sera présent au Rendez-Vous de Béziers qui fera de la ville de Robert Ménard, du 27 au 29 mai prochain, la capitale de la droite française.

    Le plateau de ces journées se complète peu à peu de personnalités puisqueFrançois Guillaume, ministre de l’Agriculture du gouvernement Chirac sous la première cohabitation (1986-1988) et député de Meurthe-et-Moselle (RPR-UMP) de 1993 à 2007, membre de Debout la France, a rejoint la liste des participants : il interviendra à la table ronde sur l’Europe, « fin de la France ou instrument de puissance ? », en compagnie de François Billot de Lochner, président de la Fondation de service politique, et de l’essayiste et consultant international Hervé Juvin.

    http://fr.novopress.info/

  • Sondage : Hollande éliminé, les droites plus que jamais face à leurs responsabilités

    Les courbes d’intentions de vote ne s’inversent pas.

    Pendant que M. Hollande tentait, dans l’indifférence générale, un nouveau plan de communication destiné à l’extirper de ses 85 % d’impopularité, les sondeurs d’Odoxa, pour Le Parisien, prenaient le pouls de l’électorat pour la présidentielle. Ce sondage confirme que les courbes d’intentions de vote ne s’inversent pas.

    Pour le Président en titre, le verdict est sans appel : quel que soit le candidat de droite, il serait éliminé dès le premier tour, avec 14-15 %. Rien d’étonnant : dans des circonstances bien moins dramatiques, M. Jospin réalisa un petit 16 %, en 2002. Pire pour M. Hollande : si on le teste pour le second tour, auquel il ne pourrait accéder que par un accident électoral inattendu pour le candidat de droite, il serait aussi battu par Marine Le Pen : 47 % contre 53 % pour Mme Le Pen !

    Un tel résultat appelle quelques réflexions. D’abord pour M. Hollande et la gauche : exit la stratégie du Président sortant consistant à se présenter comme le seul rempart républicano-centriste contre Mme Le Pen et à exiger que la gauche fasse bloc derrière lui dès le premier tour. Cet argument et ce chantage ne tiennent plus. Les responsables de gauche peuvent-ils accepter que M. Hollande, déjà piètre apprenti sorcier dans bien des domaines, livre la présidence de la République à Mme Le Pen ? De quoi libérer la parole, les critiques et les ambitions à gauche : MM. Valls, Macron, Montebourg et quelques autres peuvent légitimement faire valoir leurs droits d’inventaire. Et de succession. À gauche, l’heure de vérité approche, et la nécessité d’une primaire devrait s’imposer.

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  • Il est possible de conjuguer la France des oubliés et la France de la Manif pour tous !

    Extraits d'une tribune intéressante de Frédéric Pichon qui présente la particularité d'être à la fois membre du SIEL et du FN :

    "À un an des présidentielles, Marine Le Pen est donnée en tête des sondages avec 29 %, devançant largement Alain Juppé, donné à 21 %, et Sarkozy, à 19 %. Si tout peut arriver d’ici là, il est vraisemblable qu’un deuxième tour oppose Marine Le Pen au candidat du mondialisme Alain Juppé.

    Immigrationniste, islamophile, atlantiste, libertaire sur le plan sociétal, préférant l’alliance avec la gauche qu’une alliance avec les patriotes, Alain Juppé incarne à lui seul le mondialisme nihiliste dans ses œuvres et ses pompes. Le choix pour un patriote lucide ne fait pas de doute (...)

    L’agitation que l’on perçoit sur les réseaux sociaux dans le camp de ce que l’on appelle désormais la « droite hors les murs », qui lit Zemmour et Valeurs actuelles, celle qui a défilé avec la Manif pour tous, qui achète le dernier ouvrage de Villiers et lit Boulevard Voltaire mais n’ose pas forcément franchir le cap d’un engagement explicite au FN pour de multiples raisons, certaines sociologiques d’autres reposant sur de réelles considérations de fond, cette agitation n’est pas sans fondement.

    Parmi ces griefs et pour faire court, ce logiciel chevènementiste aurait investi la rhétorique frontiste, reléguant les questions civilisationnelles à des questions « sociétales » secondaires au profit d’une rhétorique portant sur la sortie de l’euro au détriment d’un discours plus identitaire et enraciné (...)

    Quant à la forme, elle céderait aux sirènes du politiquement correct en ne nommant pas les choses, remplaçant l’islamisme par le terme plus policé de communautarisme. Enfin, le discours économique serait anxiogène car social-étatiste. Si ce discours est trop souvent caricaturé de mauvaise foi par une droite ultralibérale et orléaniste qui prétend défendre les valeurs mais s’accommode bien du travail le dimanche, du TAFTA, des délocalisations de centaines de milliers de compatriotes et ignore le tragique sort de la France des oubliés qui fait que, dans certaines agglomérations, plus de 60 % de nos compatriotes vivent avec moins de 1.160 euros par mois, il reste qu’une partie de l’électorat de droite hésite encore à franchir le cap. Le plafond de verre peine à exploser et ça n’est pas qu’une question de dédiabolisation.

    On se réclame volontiers du gaullisme, au Front national. Or, le gaullisme est une synthèse de bonapartisme et d’esprit maurrassien. Le gaullisme est une forme de populisme autoritaire et conservateur, enraciné et antilibéral. Non pas hostile à la liberté d’entreprise mais aux multinationales qui sont les féodalités modernes contre lesquelles l’État, serviteur du bien commun et héritier de la monarchie, doit lutter pour défendre les plus faibles. J’ajouterai que si de Gaulle a changé de position sur l’Algérie française – trahissant ceux qui l’avaient porté au pouvoir -, c’est pour des raisons identitaires pour que Colombey-les-Deux-Églises ne devienne pas Colombey-les-Deux-Mosquées (...)

    Il est donc parfaitement possible de conjuguer un discours social ralliant les classes populaires et des classes plus aisées issues de milieux conservateurs de droite. Un populisme enraciné et conservateur tel qu’il existe en Hongrie avec Orbán ou en Suisse avec l’UDC.

    En un mot, la France des oubliés et la France de la Manif pour tous et de la droite hors les murs. Un ticket Marine Le Pen – Florian Philipot et Marion Maréchal – Philippe de Villiers.

    À quelques semaines du Rendez-vous de Béziers, puisse Marine Le Pen entendre cet appel en le traitant avec tout le respect, l’humilité et l’attention d’un candidat qui aspire aux plus hautes tâches de l’État."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Musulmans en Grande-Bretagne : le sondage qui fait peur

    Un sondage ICM, réalisé pour un documentaire de la chaîne Channel 4 et publié par le Times au début de la semaine, apporte de nouveaux arguments à ceux qui mettent en garde contre l’immigration massive de musulmans dans les pays occidentaux. En effet, d’après ce sondage, qui va dans le même sens que d’autres réalisés en Europe et aux Etats-Unis, 20 % des musulmans vivant en Grande-Bretagne n’entrent jamais dans une maison non musulmane, 39 % des musulmans des deux sexes considèrent qu’une femme doit toujours obéir à son mari, 31 % soutiennent le droit à la polygamie, 52 % voudraient interdire l’homosexualité et 23 % souhaiteraient que la charia remplace les lois votées par le Parlement de Westminster. « Seulement » 4 % disent avoir de la sympathie pour les auteurs d’attentats-suicides.

    Autre sujet d’inquiétude, le nombre officiel de musulmans résidant au Royaume-Uni a doublé en dix ans et dépasse désormais les 3 millions, dont la moitié sont nés à l’étranger. Soit dit en passant, 4 % de 3 millions, cela représente 120 000 musulmans qui ressentent, ou ressentiront quand ils seront un peu plus grands, de la sympathie pour les terroristes !

    Trevor Phillips, qui commentait le sondage pour Channel 4, a fait partie, en tant que président de la commission britannique pour l’égalité et les droits de l’homme (EHRC) de 2003 à 2012, de ceux qui ont imposé le terme d’islamophobie dans le vocabulaire anglais. Il reconnaît aujourd’hui que ce concept a surtout servi à faire taire ceux qui s’inquiétaient de cette immigration et des attitudes de nombreux musulmans. Le vrai problème, explique désormais Trevor Phillips, ce n’est pas l’islamophobie mais le fait que les musulmans britanniques constituent « une nation dans la nation » et que beaucoup d’entre eux ne deviendront jamais des citoyens loyaux, même s’ils sont largement plus de 80 % à affirmer leur sentiment d’appartenance à la nation britannique.

    Trevor Phillips ne manque pas non plus de remarquer le profond mépris pour les filles et femmes blanches, caractéristique d’une partie des musulmans, comme l’ont montré les récents scandales à Rotherham, Oxford, Rochdale et ailleurs. Une prise de conscience un peu tardive pour cet ex-gardien en chef du politiquement correct qui a malgré tout le mérite, contrairement à beaucoup d’autres, de reconnaître publiquement ses graves erreurs de jugement.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8588 daté du 15 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200374/musulmans-en-grande-bretagne-sondage-fait-peur/

  • Les socialistes rappellent à Christian Estrosi à qui il doit son élection

    Philippe Carhon

     

  • Hémorragie militante au PS : Macron en embuscade ?

    Le Parti socialiste connaîtrait actuellement une sévère hémorragie de ses adhérents.

    C’est une nouvelle qui n’étonnera que nos lecteurs revenant d’une longue villégiature sous les tropiques, là ou le Wi-Fi ne passe pas, mais le Parti socialiste connaîtrait actuellement une sévère hémorragie de ses adhérents. Sandec ?

    Les chiffres du désastre varient : depuis quatre ans, le mouvement en question aurait donc perdu entre 10 et 20 % de ses forces militantes. Pour les amateurs de chiffres plus détaillés : – 400 unités en Isère et en Loire-Atlantique, et – 624 en Haute-Garonne ; ce, depuis que François Hollande a miraculeusement repris les rênes du char d’un État naviguant désormais, non point au-dessus d’un volcan, mais plutôt dans un bidet fuyant à grandes eaux.

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  • La bonne boussole

    Non, malgré ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux de la part de fans déçus, la non sélection de Karim Benzema en équipe de France de football pour l’euro 2016, ce n’est pas « a cose  des racistes »  ou « la fote  à marine et au fn »( ! ) mais relève  plus prosaïquement de  ses  démêlés judiciaires ou de son attitude. Interrogé sur RMC, en novembre 2013,  Karim Benzema, de nationalité française faut-il le rappeler, avait  expliqué qu’on ne le  » forcera pas à chanter La Marseillaise. » Peu après dans la presse espagnole il confiait : « J’aime bien l’équipe de France. L’Algérie c’est mon pays, la France c’est juste pour le côté sportif ».  Le « côté sportif » n’a donc pas été suffisant. Pourtant, pour « se vendre » quelques heures avant la réunion de  concertation mercredi  des instances du foot français statuant sur son cas,  l’attaquant (brillant) du Real Madrid  avait posté une vidéo compilant  ses derniers buts en équipe de France.  Avec le sens du détail qui le caractérise, il avait utilisé  comme fond musical à ses exploits  une chanson du chanteur britannique d’origine chyprio-suédoise, Steven Demetre Georgiou, alias Cat Stevens, converti à l’Islam en 1977 sous le nom de Yusuf Islam. Un bel exemple de « mondialisation »… Rassurons également les plus exaltés, le FN n’est pour rien non plus dans la défaite cette semaine en quart de finale de la ligue des champions du club financé par les  wahhabites, le Qatar-Paris-Saint-Germain,  contre les sunnites plus modérés des Emirats Arabes Unis, Abu-Dhabi-Manchester City.

    Certes, le FN a le dos large et sa vie  intime est auscultée avec toujours autant de passion, de fièvre et d’inquiétude par le microcosme journalistique. Médias  qui aiment  traquer, chercher la petite  bête, ou comme le dirait encore notre ami Jean-François Jalkh, avec le sens de la formule imagée qui le caractérise, tentent  de faire cinq kilos de mayonnaise avec un jaune d’oeuf.  Médias qui font leur choux gras des débats d’idées,  stratégiques, tactiques qui animent, et c’est le contraire qui serait inquiétant,  le Front National , y voyant avec malignité  des signes d’implosion ou de division, là ou s’exprime plus justement une réflexion ouverte sur les moyens d’être plus en adéquation avec les attentes des Français, de  hisser au pouvoir Marine Le Pen.

     Si ce qui nous rassemble est, doit être plus fort que ce qui nous  divise,  L’Opinion a redécouvert qu’il y avait au FN des militants, des dirigeants venus de  la famille gaulliste et d’autres issus plus classiquement d’une droite nationale qui s’est construite à un moment de son histoire en réaction au drame sanglant  de l’ abandon-trahison de l’Algérie française.

    Mais cela n’empêche en rien les Français patriotes de tous horizons de dépasser les vieux clivages, les histoires personnelles, au service de la plus noble   des causes: celle de la renaissance  nationale, de la défense de l’identité et  de la souveraineté françaises.  Certes,  le FN n’oublie rien,  entend tirer des enseignements du passé, assume l’Histoire de France en son entier, mais  il regarde droit devant et non les yeux rivés sur le rétroviseur,  ne passe pas son temps à mettre du sel sur les plaies.   Ce sont ces  convictions là,  cette attitude là,  qui permettent  à un élu et à un cadre frontiste de tout premier plan  comme Thibaut de La Tocnaye,   « fils d’ Alain de La Tocnaye, l’un des auteurs de l’attentat du Petit-Clamart contre le général De Gaulle, président de la République, en 1962″  relate  Béatrice Houchard dans L‘Opinion, d’affirmer que  » gaullistes et anti-gaullistes peuvent coopérer pour servir la France.« 

    C’est la prise de conscience que le FN est l’outil le plus performant pour défendre la France et les Français d’abord, pour rendre la France aux Français,  la maitrise de leur destin à nos compatriotes,   qui a été logiquement  déclencheur de nombreux ralliements  au FN  d’électeurs de droite, de gauche, d’ailleurs. Et ce,  depuis son émergence électorale dès les années 80  grâce à la persévérance, au courage  des nationaux historiques,  de  Jean-Marie le Pen, et  derrière Marine ces dernières années. C’est notamment  le  cas des   gaullistes Florian Philippot et  Bertrand Dutheil de La Rochère, anciens chevénementistes proche ou membre du MRC. L’Express s’est ainsi  arrêté cette semaine sur les  départs qui se poursuivent  du MRC  (M.  Chevènement en a abandonné la présidence récemment) vers le Front National.

    Un phénomène que ne s’explique  pas le député MRC  Jean-Luc Laurent, avouant  son impuissance en remâchant des bribes de vieux argumentaires. « Rien à voir entre les programmes (du FN et du MRC, NDLR) , dit-il, en étrillant le lepénisme qu’il juge en rupture avec la tradition républicaine. Le FN prône le nationalisme ethnique alors que nous prônons la nation citoyenne. Nous ne regardons pas d’où viennent les gens, quelle est leur couleur de peau ou leur religion, argue-t-il. »

    « Aux yeux du spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus, ces ralliements (de chevènementistes au FN, NDLR)  ne font pas sens. Au MRC, il y a des gens qui pensent que l’islamisme gangrènent la société, d’autres sont engagés dans un combat anticolonial, la défense de la Palestine. Mais je n’ai jamais rencontré de militants en faveur de la préférence nationale, explique le chercheur à Mediapart. « Dans l’idéologie du MRC, il y a deux piliers: la question sociale et la question nationale. Mais si on ne marche que sur une jambe, ça ne fonctionne pas « , poursuit-il. » C’est oublier (et cet oubli est curieux de la part de M. Camus, fin connaisseur du FN), que la question de la préférence nationale est intrinsèquement liée à la  question sociale et à  la question nationale, lesquelles  sont aussi deux piliers du programme  FN, depuis toujours.  Avec une cohérence d’ailleurs  bien  plus forte qu’au MRC, dont le projet  s’embarrasse aussi de toute une mauvaise quincaillerie socialo-citoyenne-archaïque.

    Dans sa très pitoyable campagne avortée de 2012, appelant au final à voter Hollande dès le premier tour, Chevènement avait joué le rôle, bien  décevant, de voiture-balai du Système  en prônant rappelle L’Express,   « l’ouverture aux « républicains des deux rives, sans le FN. Un appel du pied répété en 2015, lorsque le sénateur réclame un dialogue de Mélenchon à Dupont-Aignan, excluant Le Pen d’emblée. Les transfuges, apparemment, retoquent la consigne (…).  Dernier laboratoire qui laisse fermenter, à gauche, les idées de nation et de souveraineté, ce parti privé de son chef peine de plus en plus à incarner la boussole républicaine qu’il clame être. »

    La boussole patriotique, elle,  est tenue d’une main ferme par le Front National qui défend la pérennité  de la France, et sur le plan des institutions une république FRANÇAISE  bien éloignée de sa conception hors-sol  qui est celle de nos adversaires.  A nous de l’expliquer, de le faire comprendre à la majorité de nos compatriotes,et partant, de se doter du projet présidentiel susceptible de les convaincre. Bruno Gollnisch ne manquera pas de faire des propositions en ce sens.

    http://gollnisch.com/2016/04/15/la-bonne-boussole/

  • La France ne peut pas se permettre de « rater » 2017

    S’il y a une chose qu’on ne reprochera pas à Manuel Valls , c’est de manquer de cynisme. Il a ainsi osé déclarer au Journal du Dimanche du 3 avril : « Je ne pense pas que l’on gagne une présidentielle sur un bilan, ni qu’on la perde sur un bilan. On la perd si on ne se projette pas dans l’avenir, si on n’a pas de vision ». 

    Après cinq ans de mandat, un président souhaitant se faire réélire n’aurait donc pas à être jugé par les Français sur ses réussites et ses échecs, ou encore sur ses promesses trahies, mais uniquement sur sa « vision », sa capacité à se projeter « dans l’avenir ». Le mandat échu, cinq années à la tête du pays ? Pour du beurre ! comme disent les enfants. C’est tellement plus pratique comme ça ! Et le Premier ministre d’ajouter : « Je ne vois pas d’alternative à François Hollande à gauche. » C’est possible, même si nous, nous en connaissons plein, à gauche, qui se voient comme des alternatives au sultan actuel, à commencer par le vizir lui-même. Mais, même si c’était le cas, qu’importe ? L’élection présidentielle a pour fonction, du moins théorique, de nommer à la tête de l’Etat le meilleur pour la France, non pour la gauche, ou pour la droite. Mais à force de réduire la France à la République, régime des partis, on finit par réduire celle-ci au parti politique qui prétend l’incarner le mieux...

    Dans ce même entretien, pour mieux écarter l’hypothèque d’un bilan effectivement catastrophique, Valls en revient aux attentats. Le seul bilan qu’il accepte de présenter ? Celui des lois antiterroristes, dont l’usage à moyen terme dira si elles ne sont pas avant tout dirigées contre nos libertés fondamentales, le terrorisme se révélant alors un prétexte bien utile pour empêcher les patriotes de s’exprimer, ce que Cazeneuve a déjà commencé à faire en interdisant et faisant réprimer de manière violente des manifestations pacifiques mais politiquement incorrectes, le pouvoir socialiste récidivant, trois ans après les Manif pour tous... Le terrorisme, un prétexte bien utile, aussi, pour ne pas avoir à s’expliquer sur ses échecs en matière économique ou sociale. Ni, précisément, sur le manque de « vision » ou l’incapacité à « se projeter dans l’avenir » d’un président qui n’aura réussi à mener à son terme que la loi sur le prétendu mariage pour tous et, pour tout le reste, aura surtout prouvé son incompétence notoire. Quelle vision, par exemple, sur la réindustrialisation du pays ? Ou sur le tournant agricole qui se dessinait pourtant depuis plusieurs années aux plans européen et mondial, avec l’abandon de la politique agricole commune et l’aggravation de la concurrence déloyale, comme au plan phytosanitaire ? Pour ne pas parler de la politique étrangère ni de la submersion migratoire.

    Sa reculade piteuse sur la déchéance de nationalité, faute d’avoir obtenu d’un Sénat de droite qu’il vote le projet de loi constitutionnelle dans les mêmes termes qu’une Assemblée de gauche, est une illustration criante de l’incapacité du chef de l’Etat à se hisser à la hauteur de sa fonction. Alors que la grande majorité des Français y semble favorable, pourquoi ne pas avoir décidé de passer par la voie référendaire après avoir constaté les blocages politiciens contre un projet dont la dimension symbolique devait, théoriquement, réunir la nation ? Parce qu’en homme de la IVe République, François Hollande considère que donner directement la voix au peuple, c’est commettre un péché contre l’esprit de la république ; parce que, de plus, la pratique a totalement été discréditée en 2005 aux yeux du pays légal, le peuple ayant sur l’Europe osé ne pas suivre les consignes de l’oligarchie. Hollande craignait-il par ailleurs que les Français, même d’accord avec la déchéance de la nationalité — le premier article, sur la constitutionnalisation de l’état d’urgence étant plus technique —, n’en profitent pour le désavouer dans les urnes sans attendre 2017 ?

    2017... La France peut-elle se permettre de « rater » 2017 comme elle a déjà « raté » 2007 et 2012 ? La situation est chaque jour plus grave et le fait que de plus en plus d’intellectuels, même et surtout de gauche, s’interrogent sur les questions de civilisation est un signe qui ne trompe pas. Car il en est de la France et des vieilles nations d’Europe comme des corps affaiblis : ils sont plus exposés au développement des maladies que les autres. C’est lorsque les défenses naturelles sont déjà anémiées par un premier agresseur, que le second voit sa progression facilitée. Nous en sommes là, nos nations ne sont plus que de grands corps malades et les attaques du terrorisme islamiste qu’elles subissent ne sont pas la cause du mal, mais l’effet d’un mal premier, qui prospère tel un parasite sur une plante qui ne sait plus se défendre, je dirais un « épiphénomène », si le mot avait encore son sens véritable. En grec, que le pays légal ne veut plus qu’on sache, les « épiphénomènes », ce sont les symptômes qui apparaissent subitement. en pleine lumière. Le grec le dit également de l’ennemi, qui surgit, du fourré, par exemple. Pour être seconds, donc, rien de secondaire dans de tels « épiphénomènes ».

    Oui, ces attentas terroristes, ceux qui viennent d’ensanglanter Bruxelles après avoir ensanglanté Paris, ne sont que le surgissement de l’ennemi, tapi au cœur de nos cités, tapi après y avoir été enfanté et nourri, non-éduqué et non-enseigné, aussi, un surgissement lentement préparé, mûri, subventionné, même, par les milliards de la politique de la non-ville arrosant les « quartiers », à l’ombre d’une nation que ses élites ont reniée et qu’elles n’ont eu de cesse d’apprendre aux Français — comme aux Belges —, de souche ou néo, à renier eux aussi, les submergeant d’une idéologie mondialiste où les droits de l’homme, la honte de soi, la repentance généralisée étaient les instruments d’un affaiblissement généralisé de nos défenses naturelles. Car cette détestation, c’est le seul enseignement que ces élites ont méthodiquement transmis à tous ceux que cette idéologie mondialiste a depuis plus de quarante ans invités à venir et à ne surtout pas s’assimiler, parce que l’assimilation serait fâchiste, voire raciste. Elle est d’ailleurs contraire aux « valeurs » de l’Europe : « L’intégration est un processus dynamique, à double sens, de compromis réciproque entre tous les immigrants et résidents des pays de l’UE ». Tel est le principe de base, adopté le 19 novembre 2004 par le Conseil européen Justice et Affaires Intérieures... Vous n’avez pas la berlue : l’intégration, autrement dit le « vivre-ensemble », serait un « processus dynamique, à double sens » ! Inventé, surtout, en vue de détruire les peuples, en France au travers d’une République de la diversité en exemple du village planétaire, c’est-à-dire du marché globalisé. Par deux fois à Paris en 2015, en mars dernier à Bruxelles, le vivre-ensemble nous est revenu en pleine figure comme un boomerang. Et encore, ne retenons-nous que les principaux attentats.

    Le terrorisme islamiste n’est que l’épiphénomène sanglant de ce renoncement à soi, la face émergée de cet aveuglement devant ce raz-de-marée, prêt à nous submerger d’autant plus facilement que nous avons arasé toutes les digues. C’est pourquoi il ne suffit plus d’attendre ou d’observer des « signes » de renaissance, même et surtout lorsqu’ils touchent directement à notre mémoire nationale, comme le retour de l’anneau de Jeanne. Un signe, comme son nom l’indique, n’a de valeur qu’en dehors de lui-même. Il est inutile, trahi même, s’il n’invite pas à l’action et au rassemblement. « Besognons, et Dieu donnera la victoire ! » 

    François Marcilhac - L’Action Française 2000

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Vers un tremblement de terre politique en Autriche

    Alors que les partis sociaux-démocrates et sociaux-chrétiens se partagent le pouvoir en Autriche depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, le pouvoir d’attraction de ces deux organisations politiques du système s’effondre. Cette situation peut conduire à un tremblement de terre politique consistant à l’élimination à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 24 avril 2016 des candidats de ces deux partis.

    L’Autriche compte plus de huit millions d’habitants, parmi lesquels 1 800 000 à Vienne. Cette concentration de population dans la capitale du pays tire ses origines du fait que cette ville était autrefois le centre politique de l’empire des Habsbourg. Du démantèlement de celui-ci à l’issue de la Ire Guerre mondiale est née la petite République d’Autriche.

    Le pays doit faire face à un antagonisme politique : Vienne « la rouge » est un bastion des sociaux-démocrates alors que les campagnes sont dominées par les sociaux-chrétiens/conservateurs. Une troisième famille politique joue également un rôle : les libéraux et nationalistes grand-Allemands. Ils sont issus des idées de la révolution libérale de 1848 à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, conséquence de la révolution ayant eu lieu en France la même année. À cette époque, les libéraux allemands ont des revendications sociales, libérales (liberté de la presse, d’association, de réunion,…) et désirent réunir l’ensemble des germanophones au sein d’un État. Ils s’opposent à l’Allemagne morcelée des princes. Paradoxalement, l’unification allemande est réalisée par le très conservateur Chancelier Bismarck : l’État allemand réunissant les germanophones ne vivant pas au sein de l’empire des Habsbourg naît entre 1866 et 1871. Lorsque l’empire des Habsbourg est démantelé à l’issue de la Ire Guerre mondiale, la possibilité de réunir ses territoires germanophones avec l’Allemagne voit le jour, mais les Alliés la refusent.

    Durant l’Entre-deux-guerres, de fortes tensions politiques traversent l’Autriche. Le Chancelier social-chrétien conservateur Engelbert Dollfuss instaure une dictature corporatiste et catholique à laquelle est attribué le nom d’« Austro-fascisme ». Il dissout le Parti communiste ainsi que le Parti national-socialiste dont les membres actifs sont jetés dans des camps de concentration. Suite à la répression des sociaux-démocrates ayant déclenché une grève générale, les ouvriers se soulèvent et provoquent une guerre civile qui est contrée par le régime. En juillet 1934, Engelbert Dollfuss est grièvement blessé lors d’une tentative nationale-socialiste de putsch. Il décède. Kurt von Schuschnigg prend sa succession. Lâché par le dirigeant italien Benito Mussolini, celui-ci est contraint d’accepter en 1938 l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nationale-socialiste.

    Après la IIe Guerre mondiale, l’Autriche est ré-instituée et occupée jusqu’en 1955 par l’URSS, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Deux partis, les socialistes (devenus en 1991 sociaux-démocrates) du SPÖ et les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP, vont alors se partager le pouvoir à tous les niveaux durant des décennies : les postes du personnel des services publics et de l’administration depuis les plus hauts jusqu’à ceux du personnel d’entretien au sein des écoles de village sont distribués politiquement aux membres des partis rouge (SPÖ) et noir (ÖVP). Une troisième force politique, assez marginale, est aussi active : la VdU, puis le FPÖ représentent la famille politique nationale et libérale. En 1986, alors que le FPÖ dirigé par Norbert Steger de l’aile libérale est au bord de l’effondrement, Jörg Haider en prend le contrôle et le conduit de victoires en victoires, puis le fait entrer en février 2000 dans un gouvernement avec l’ÖVP.

    De nos jours, le SPÖ et l’ÖVP gouvernent à nouveau ensemble l’Autriche. Le FPÖ, principal parti d’opposition, est donné dans les sondages à 32-33 %, premier parti du pays. Les prochaines élections législatives doivent avoir lieu au plus tard à l’automne 2018. Mais un autre scrutin national doit prendre place auparavant : les élections présidentielles du 24 avril 2016 et (dans le cas où personne n’obtient 50 % au premier tour) du 22 mai 2016. Les candidats ayant obtenu les 6 000 signatures valables nécessaires sont au nombre de six : le SPÖ Rudolf Hundstorfer, l’ÖVP Andreas Khol, le FPÖ Norbert Hofer, le candidat indépendant membre du parti écologiste Alexander Van der Bellen, la candidate indépendante ancien haute-magistrat Irmgard Griss et le candidat indépendant et ancien entrepreneur Richard Lugner.

    Si ce scrutin se singularise par le nombre élevé de candidats, ce sont avant tout ses résultats qui devraient en faire une élection particulière. En effet, les sondages donnent premier le candidat indépendant membre du parti écologiste et soutenu par celui-ci Alexander Van der Bellen, deuxième le FPÖ Norbert Hofer et troisième la candidate indépendante Irmgard Griss. Les candidats du SPÖ et de l’ÖVP sont donnés respectivement quatrième et cinquième devant Richard Lugner qui arrive dernier.

    Si cette tendance se confirme dans les urnes, cette évolution accréditera le rejet de plus en plus important des candidats des partis du système, le candidat soutenu par les verts et le candidat nationaliste s’affrontant pour le deuxième tour. Ce scrutin concrétisera la perte massive d’influence des partis du système malgré le fait que ceux-ci verrouillent depuis des décennies le système politique à leur avantage.

    Le blog de Lionel Baland cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/04/11/vers-un-tremblement-de-terre-politique-en-autriche-5787155.html

  • Emmanuel Macron, « en marche » vers l’Elysée ?

    De Pompidou, il a le passé professionnel dans la banque ; de Lecanuet, le sourire enjôleur ; de Giscard, le profil du social démocrate venu de la gauche… même si ce dernier était issu de la droite. Pour l’heure, créature de Hollande, c’est le ministre de l’Économie qui semble tirer « les Macron du feu » pour le plus grand dépit de Manuel Valls.

    D’aucuns se délectent de la nouveauté de son initiative. Pourtant, rien n’est plus inexact comme nous allons le voir.

    Macron social libéral ?

    Quel est le sens de « social-libéral » ? On veut signifier, par-là, que l’homme veut abandonner les vieilles lunes du socialisme : appropriation collective des moyens de production, rôle massif de l’État et l’arsenal bien connu des socialistes de droite et de gauche. Ces oripeaux, la gauche française a toujours eu du mal à s’en défaire, car la France est le pays de l’idéologie des… idéologies et le dernier pays communiste d’Europe.

    Son dérivé, le terme longtemps employé de « social-démocratie », fut une insulte pendant des années. J’ai souvenir qu’à l’université, dans les années 70, se faire traiter de « social-démocrate » était infamant, attestant le caractère « communiste » de l’université. A dire vrai, et c’est là qu’il n’y a pas nouveauté, ce concept est le fait des Allemands à la fin du XIX siècle. S’étant aperçu que le capitalisme permettait la redistribution, les socialistes allemands ne voulurent pas tuer la poule aux œufs d’or, d’autant que, pendant ce temps-là, Bismarck, le dirigeant le plus conservateur de l’Europe de la fin du XIXe siècle, inventait « l’État providence » en se basant sur les théories de l’économiste Adolphe Wagner.

    Il fallait financer retraite, chômage et couverture maladie… financements qui vinrent beaucoup plus tard en France. C’est la troisième Internationale qui donna quelque poids au socialisme « réel » (entendez désormais communisme). Fondée à Moscou, en 1919, elle refusait tout compromis avec le capitalisme. En France, malgré le congrès de Tours, en 1920, (séparation entre socialistes et communiste), la gauche aura beaucoup de mal à ne pas être communiste…

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands, encore eux, poussent à fond la logique de la « Soziale Marktwirtschaft » (économie sociale de marché) tandis que la gauche française, jusqu’au programme commun, restera profondément anti social-démocrate et dotée d’un parti communiste puissant.

    Macron fait son congrès de Tours

    Au fond, Macron nous fait son congrès de Tours. Rien de neuf sous le soleil ! La bonne nouvelle et, à dire vrai, la seule nouveauté, tient dans la mort du socialisme rêvé par les socialistes français. Certes, il reste l’extrême gauche. Mais la perspective d’une « gauche unie », dont Mitterrand se servit comme d’un marchepied, paraît impossible. On voit mal Macron jouer les Florentins. Le ministre de l’Économie enterre donc le socialisme et l’union de la gauche, ce qui fait beaucoup pour un seul homme. Certains lui feront payer ses actes.

    Tous sociaux libéraux !

    En réalité, toute la classe politique est plus ou moins social-libérale. Depuis des décennies, Keynes aidant, les politiques ont su saigner la bête capitaliste suffisamment pour qu’elle continue de vivre et de prospérer. La symbiose est totale depuis longtemps et les capitalistes, de leur côté, ont su se servir au mieux du pouvoir politique pour leur intérêt. Le système redistributif qui en découle est, d’ailleurs, aujourd’hui le problème et non plus tout à fait la solution : même le fameux modèle allemand souffre. La réponse est désormais de faire maigrir non le capitalisme – encore que – mais bien l’État, compte tenu de son endettement et de son poids excessif dans l’économie.

    La vraie question : le modèle français face à la mondialisation

    Le problème, pour Macron, est d’affronter un pays profondément conservateur et pas dans le meilleur sens du terme. Le tout dans un contexte complexifié par la grande mondialisation – qu’illustre, par exemple, le Tafta – et par la petite mondialisation, en Europe, dont il est partisan. La tâche sera rude et la rhétorique du « ni droite, ni gauche », qu’on retrouve aussi au FN, s’explique ainsi. Face aux 35 heures, au statut de la fonction publique, au rôle de l’État dans l’économie, il aura contre lui une partie de la gauche mais aussi une partie de la droite et de l’extrême droite. La véritable question est donc la suivante : peut-on être mondialiste et toujours français ?

    Une tactique pas une stratégie

    Pour l’heure, la logique Macron permettra de maintenir une partie du PS dans les sphères du pouvoir sans le socialisme, mais avec les prébendes qui vont avec. Tactique, encore, lorsqu’il s’agit de doubler un Valls sur le même créneau modernisateur, mais en version autoritaire.

    En attendant le joker du président le plus démonétisé de la Ve république , s’il parvenait à lui succéder, sera-t-il condamné à nous refaire, sous couvert de social-libéralisme et de gouverner au centre, le coup de Giscard ? Celui-ci, au final, augmenta les prélèvements obligatoires et fit, en fait de « libéralisme avancé », avancer le socialisme. Tout changer pour que rien ne change ! 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/