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élections - Page 483

  • Allemagne : Angela Merkel ressuscite le nationalisme identitaire

    Le refus des migrants déstabilise et réveille une Allemagne silencieuse.
    La générosité idéologique de madame Merkel a été sanctionnée. Sa volonté d’être la chancelière du mondialisme au sein d’une Allemagne qui n’aurait plus le droit de rester elle-même est rejetée par une partie importante de la population.
    J.B.
    En complément de la Lettre d’Allemagne que Polémia publie maintenant depuis neuf semaines, nous présentons aujourd’hui, au lendemain des élections allemandes, un texte de Jean Bonnevey, prélevé sur le site Metamag.fr.

    Cet article est intéressant à plus d’un titre et prometteur, en ce sens que nos voisins d’outre-Rhin, grâce, si l’on peut dire, au phénomène migratoire, manifestent une volonté de se dégager de la gangue politique qui les immobilise, comme les Français d’ailleurs, et surtout de s’extraire de la culpabilisation qu’on leur rabâche depuis soixante-dix ans et qui les fige depuis 1945. Emettons le souhait que nos concitoyens aient un jour ce même réflexe !
    Polémia

    Les Allemands décident d’assumer leur rejet d’une soumission totale à l’idéologie dominante qui leur serait imposée par le passé nazi. On est en train de changer de cycle. Les résultats sont clairs.

    Impulsée par Angéla Merkel l’été dernier, la trop généreuse et donc dangereuse politique d’accueil des demandeurs d’asile –1,1 million en 2015– a été au cœur des débats et les scores exceptionnels de l’AfD ( Alternative pour l’Allemagne) dans les trois régions (entre 12 et 24%) montrent l’étendue de la fronde.

    Le secrétaire général de la CDU, Peter Tauber, a reconnu « des temps difficiles » mais a dit « ne pas attendre » de volte-face de la chancelière. «Qui à la CDU voudrait et pourrait l’y contraindre ?», s’interroge leFrankfurter Allgemeine Zeitung. Mais pour le patron de la CSU Horst Seehofer, l’allié bavarois de la CDU qui s’oppose à la politique migratoire de Mme Merkel, « la réponse » à un tel résultat « ne peut pas être: on continue comme avant ».

    Le résultat est d’autant moins réjouissant pour le gouvernement en place que le SPD, l’allié de la grosse coalition, perd aussi des plumes. S’il gagne en Rhénanie-Palatinat, il est à moins de 15% dans les deux autres régions et se fait doubler par les populistes de l’AfD. Pour le Tagesspiegel, le principe même des grands partis « est sur la sellette », le SPD subissant « une catastrophe structurelle » et la CDU traversant une crise « aiguë ». L’Allemagne n’est donc plus sanctuarisée face à la montée des partis européens identitaires et, pour les populistes, c’est une formidable nouvelle.

    En faisant une entrée tonitruante dans les parlements des trois Länder (Saxe-Anhalt à l’Est, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat à l’Ouest) où se déroulaient dimanche les élections régionales, l’AfD – Alternative für Deutschland –, nouveau parti classé à l’extrême droite, fait une percée dans le paysage politique allemand.

    Avec autour de 12 % des voix dans les deux Länder de l’Ouest et 23 % en Saxe-Anhalt, les succès des nouveaux populistes allemands sont incontestables. Jamais une formation politique nouvellement portée sur les fonts baptismaux ne s’était imposée aussi rapidement en Allemagne. C’est sur la question des réfugiés et sur celle de la sécurité que s’est jouée l’adhésion aux thèses de l’AfD. La présence de l’AfD va compliquer le jeu des alliances en vue de la formation de gouvernements de coalition. Dans le Bade-Wurtemberg, le décompte des voix ne suffit plus pour une alliance Verts-SPD. Winfried Kretschmann va devoir chercher du côté de la CDU ou du petit parti libéral FDP l’apport des voix nécessaires pour constituer une majorité. En Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer va pouvoir reconstituer un gouvernement en élargissant l’alliance actuelle. Si les deux ministres présidents ont exclu d’emblée toute alliance avec l’AfD, les députés du parti populiste fort de cette nette victoire vont avoir leur mot à dire sur toutes les grandes lignes politiques débattues au sein de l’hémicycle.

    En Saxe-Anhalt, la victoire de l’AfD est plus criante encore. Le nouveau parti devient la seconde force politique après la CDU. Avec André Poggenburg, 41 ans, c’est un activiste de l’aile radicale de l’AfD qui, radieux, promet une opposition musclée au sein du parlement régional.

    Le plus important est peut-être que cette poussée est accompagnée d’un fort retour aux urnes. Merkel a réveillé l’Allemagne qui ne croyait plus en la politique. Une Allemagne silencieuse reprend la parole. La participation a été, partout, supérieure d’environ 10 points à ce qu’elle était précédemment. Les abstentionnistes d’hier sont donc les électeurs de l’AfD d’aujourd’hui. Mais il n’y a pas qu’eux. Les sondages sortis des urnes montrent que l’AfD, en multipliant les discours antimigrants, a séduit tous les électorats, sauf les Verts. Pourtant, lorsqu’en juillet 2015, Frauke Petry a pris les rênes du parti, poussant vers la sortie le fondateur, Bernd Lücke, qui avait le tort, à ses yeux, de n’être qu’eurosceptique et pas assez à droite, bien peu imaginaient que l’AfD survivrait à ce putsch mené par une coalition hétéroclite de retraités, d’entrepreneurs en difficulté et d’anciens militants d’extrême-droite.

    Ce dimanche soir, on assiste à la tombée d’un tabou. L’extrême droite, qui était jusqu’ici minoritaire, voire même marginale NPD–Républikaners etc.., est désormais représentée et en force dans trois Parlements régionaux.

    C’est une première.

    Jean Bonnevey, 14/03/2016

    Source : Metamag.fr

    Voir : La Lettre d’Allemagne – N°9

  • Les électorats des partis de droite partagent un même désir de retour de l’autorité

    Le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences-Po) s’est penché sur le besoin d’autorité des Français, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017. Les résultats sont pour le moins surprenants.

    Qu’entendre exactement par ce besoin d’autorité ?
    Celui-ci peut recouvrir plusieurs formes. Du renforcement du pouvoir exécutif à l’augmentation des moyens de la police et de la sévérité des juges, il semble investir tous les domaines de la vie des Français.
    Il faut dire que les circonstances s’y prêtent, entre la faillite d’une Union européenne et d’un l’État français dans la lutte contre le terrorisme, contre l’immigration incontrôlée et contre le chômage. C’est ainsi que le CEVIPOF a pu constater une triple augmentation de la demande d’autorité régalienne, sécuritaire et identitaire.

    Sur le plan politique, cela traduit-il la nostalgie de la monarchie gaullienne ?
    On peut d’ores et déjà présumer que la campagne électorale sera centrée sur l’autorité. C’est par conséquent la droite, qui l’incarne traditionnellement, qui va devoir relever le défi et trancher la question libérale. D’autant qu’une campagne axée sur ces thèmes peut se révéler stratégiquement payante. En effet, le besoin d’autorité transcende les classes sociales. L’écart entre les catégories professionnelles supérieures et défavorisées est minime selon l’étude. Ainsi, « la demande d’autorité moyenne n’oppose pas les professions en fonction de leur rang social », même si la demande identitaire est plus forte pour les classes sociales les plus pauvres.

    L’étude semble contredire l’effacement apparent du clivage droite-gauche
    l’Étude montre un continuum entre les différents électorats de droite sur la question de l’autorité. Si le Front National est le parti avec les sympathisants qui réclament le plus d’autorité, l’électorat LR/UDI ou DLF en est très proche. La distinction est nette avec les électorats des divers partis de gauche. L’existence d’une différence de degré et non de nature entre les électeurs du Modem et du FN laisse la porte ouverte à de nombreuses reconfigurations électorales.

    http://fr.novopress.info/

  • La vague populiste est populaire !

    Invité mardi du grand journal de canal plus, même le libéral-libertaire européiste Daniel Cohn-Bendit semble parfois s’agacer d’un certain antifrontisme primaire…qu’il juge peut être contre-productif. Interrogé  Maïtena Biraben juste près d’un sketch des guignols caricaturant Marine et Jean-Marie Le Pen comme deux affreux racistes bas de plafond, l’ancien candidat des Verts balance: «Ça ne me fait pas rire». «Parce que c’était trop violent?» demande la présentatrice. «Non, parce que c’était con». Ce qui l’est tout autant disait-il en substance le même jour surFrance inter, à l’occasion de la sortie de son livre coécrit avec Hervé Algalarrondo, Et si on arrêtait les conneries, c’est le refus d’instaurer la proportionnelle. Encore une des promesses non tenues du candidat Hollande en 2012. Militant pour une alliance de raison entre  sociaux-démocrates bruxellois pour faire barrage au camp patriotique et souverainiste, il explique: «Aujourd’hui, on est dans un système politique qui marche sur la tête. Et il n’y a plus de majorité présidentielle. Si demain vous avez Marine Le Pen au deuxième tour, ce qui est possible, vous aurez un candidat, que ce soit Sarko, Hollande, Valls, Macron…Ces candidats qui gagneront n’auront pas une majorité présidentielle. Ils auront une majorité contre Marine Le Pen. A partir de là, il faudra faire un gouvernement – et Chirac ne l’a pas fait en 2002 – à l’image de cette majorité.» Bref,  un «compromis» antinational entre  «gens sensés d’un côté comme de l’autre» «pour mettre la France sur les rails» (sic) a-t-il ajouté.

    Dans un article publié lundi sur boulevard voltaire, Gabriel Robin, relevait «le profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple» pointé par une enquête menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, sur le rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne, et une autre de l’IFOP, sur «l’opinion des Français par rapport à l’immigration».

    « Ils ont été (…) 77 % à se déclarer  d’accord  à une question leur demandant s’ils estimaient que parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe se trouvaient également des terroristes potentiels, dont 42 % tout à fait d’accord. Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan (…). Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient pas d’accord avec le fait que l’accueil de migrants soit une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie. À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants.»

    «Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes (…). 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante. »

    Il est tout aussi intéressant de constater que les Français, soumis à un matraquage anti Trump,approuvent cependant beaucoup de ses prises de position. C’est en tout cas le résultat d’ une enquête du CEVIPOF réalisée en janvier 2016. Ainsi 58% de nos compatriotes interrogés sont d’accord avec la déclaration du candidat américain son laquelle  L’islam est une menace. 59%adhérent également à la phrase de Trump affirmant Pour faire mon Gouvernement, je choisirai des experts et pas des politiques;  60%  à la déclaration affirmant que Les entreprises qui créent l’emploi doivent être libérées;  la réflexion de Donald Trump Il y a trop d’immigrés est plébiscitée  à 66%;  Les politiciens sont des corrompus   à 76% ; la phrase Il faut sanctionner le système politique sortant qui ne mérite plus le respect est approuvée à  82%.

    Encore un sujet de désespoir au sein du microcosme médiatique, du petit journal  de canal plus auMonde, de Mélenchon à Juppé. Synthétisant toutes les phobies des «gens bien nés» du Système à l’encontre de l’atypique candidat populiste, Bernard-Henry Lévy,  comme à son habitude, n’a pas fait dans la finesse pour attaquer le probable  rival (la messe n’est pas dite tant l’appareil républicain et neocon est vent debout contre Trump) de la catastrophique et dangereuse Hillary Clinton. Trump écrit-il est un «milliardaire plusieurs fois failli, peut-être lié à la mafia, arnaqueur», «aux contorsions d’Oncles Picsou grotesquement physiques, verbalement déficients et haineux»,  symbole de  la   «junk food mentale». «Face à ce bond en avant dans la grossièreté et la laideur, on pense à Berlusconi, à Poutine et aux Le Pen. On pense à une internationale de la vulgarité et du clinquant où la scène politique se réduirait à un immense plateau de télévision ; l’art du débat à des jingles ; les rêves des hommes à des illusions boursouflées et éclairées au strass (…)  Je dis bien une internationale.» M.  Lévy parle en connaisseur.

    La prose boursouflée d’un BHL,  synthétise la peur des élites occidentales devant  l’engouement populaire pour  une candidature en porte-à-faux avec leur  vision d’une Amérique progressiste, interventionniste, porte-drapeau du mondialisme, imposant par le fer et le feu les droits de l’homme, les sociétés ouvertes,  le règne de la marchandise et de l’ultra libre échangisme dans tous les domaines.

    On juge un arbre à ses fruits. Il ne s’agit pas de faire de Donald  Trump un chevalier blanc, un sauveur providentiel, de préjuger de sa capacité, s’il est élu, à tenir ses engagements, à respecter ses orientations et ses déclarations. Particulièrement en ce qui nous concerne directement, nous Français et Européens, en matière de politique étrangère, notamment son souhait d’un rééquilibrage, que nous estimons bénéfiques, des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Nous savons aussi que les intérêts géopolitiques, économiques de l’Amérique,  souvent divergents de ceux de la France, a fortiori d’une France souveraine, ne disparaîtront pas d’un coup de baguette magique en cas d’accession de M. Trump à la Maison Blanche.

    Loin, très loin des arrière-pensées et des non-dits entourant la détestation de  M. Trump, les raisons du décollage de sa candidature ont été analysée dés juin dernier  dans un article publié sur  le site   Cyceon. «La plupart des américains ont beaucoup de respect pour sa carrière réussie qui a créé beaucoup d’emplois (…), Trump attirera sûrement beaucoup d’entrepreneurs qui se sentent de plus en plus incompris par  l’establishment déconnecté de Washington.  Aussi, la fortune de Trump évaluée à €8 milliards semble être là-bas plus un atout qu’un obstacle. Beaucoup de commentateurs ont écrit que Trump pourrait être un dirigeant politique plus honnête et plus sincère puisqu’il n’a pas besoin de la politique pour s’enrichir.» Honnêteté, rappelons-le au passage, dont n’est pas créditée une Hillary Clinton aux Etats-Unis.

    «Les Américains veulent mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme le déclin de l’Amérique dans le monde. Après avoir élu deux fois le président Barack Obama et avoir été quelque peu déçus, ils semblent chercher un dirigeant plus conservateur qui rendra sa grandeur à l’Amérique.  L’élection de 2016 sera bien sûr déterminée par l’économie, mais la force de l’Amérique sur la scène internationale sera aussi un facteur plus important que d’habitude. Le sentiment des américains selon lequel la Chine court alors que l’Amérique marche à peine devrait bénéficier à Trump. Le sentiment des américains selon lequel l’Amérique est devenue si impuissante qu’elle ne peut pas défaire un petit groupe extrémiste de 50000 hommes comme l’EI ou faire entendre raison à la Russie de Vladimir Poutine devrait bénéficier à (Jeb)Bush» -candidat soutenu contrairement à Trump par les cénacles neocons mais désormais hors-jeu, NDLR. «Les deux candidats républicains incarnent ce que les américains respectent le plus : le succès et la force».

    Ce qui est d’ores et déjà certain note  Bruno Gollnisch,  c’est que  le succès rencontré par Donald  Trump lors de ses primaires, participe  de cette vague populiste qui entend secouer le joug de la pensée unique, des candidats imposés par le Système; il incarne, comme le FN en France,  cette prise de conscience des électeurs  selon laquelle il existe bel et bien une alternative patriotique au déclin, que le chaos programmé  par les politiques menées par nos gouvernants  post nationaux  n’est pas une fatalité.

    http://gollnisch.com/2016/03/18/vague-populiste-populaire/

  • Trump l’emporte en Floride et s’impose dans la campagne pour les primaires présidentielles américaines

    Les violences et scènes d’émeutes, qui se sont déroulées dans les derniers rassemblements de Donald Trump et dont l’establishment a interprété qu’elles étaient raciales, ne semblent pas être parvenues à enrayer sa déferlante électorale. 3 des quatre États en lice ont été remportés par le magnat de l’immobilier.

    Alors que Marco Rubio, grand favori pour l’élection de Floride, et élu de la ville de Miami West, n’a remporté que 27 % des suffrages, « the Donald », comme on l’appelle outre-Atlantique, en a remporté 45 % !
    Les sondages montrent une forte augmentation de sa popularité dans cet État, depuis que des militants du candidat démocrate Sanders envahissent ses rassemblements. La chaîne CNN, qui est entrée de façon quasi-officielle en campagne anti-Trump, a couvert avec abnégation les « dérapages » du candidat invitant ses militants à frapper les perturbateurs et leur promettant de rembourser ensuite leurs frais d’avocats. Il a aussi invectivé les militants perturbateurs — de la cause des Noirs — par un sonore « allez plutôt chercher un travail ».

    Le bilan de cette soirée électorale côté Républicain est éloquent : désormais seul le candidat conservateur Ted Cruz semble constituer un concurrent crédible à Trump.
    Côté démocrate, Hillary Clinton, qui a remporté l’ensemble des quatre États en lice, a insisté sur le nécessaire combat contre les discriminations sexuelles et raciales et a fustigé son possible rival républicain « d’attiser les haines et les peurs ».

    Le phénomène Trump continue donc de préoccuper l’oligarchie politico-médiatique.
    Durant cette semaine mouvementée, jamais un candidat n’avait reçu autant de publicités négatives : plus de 18 millions de dollars dépensés. Nombre d’entre elles sont financées par le milliardaire mondialiste George Soros.

    Ce symbole de la superclasse mondiale a mobilisé 15 millions de dollars pour inciter 400 000 Latinos à se faire naturaliser pour voter contre Trump.

    L’objectif de Soros est de contrer Donald Trump dont les propos anti-islam menacent « la démocratie et l’intérêt national »
    Par le biais de son Open Society Foundation, le milliardaire est un zélé défenseur des causes chères à la superclasse mondiale : soutien aux événements de Maïdan en Ukraine, réseau No border visant à libéraliser l’immigration partout dans le monde, lutte contre l’islamophobie en France, festival homosexuel en Roumanie, etc. En revanche, les chrétiens d’Orient peuvent attendre.

    Toutefois, rappelons qu’en 2004, les millions de Soros avaient échoué à faire battre George W Bush.

    http://fr.novopress.info/199526/trump-lemporte-en-floride-simpose-campagne-les-primaires-presidentielles-americaines/#more-199526

  • Christian Vanneste : "2017 va se jouer sur ces thèmes de droite parce qu’ils sont vitaux"

    Christain Vanneste travaille aux côté de Charles Millon et de Charles Beigbederau réveil de la droite. Puisse leur travail intellectuel influencer la classe politique :

    "Je préside (...) le RPF (...) et La Droite Libre (...). Je participe également à un réseau appelé « l’Avant-Garde » aux côtés de Charles Millon et de Charles Beigbeder, et dont l’imprégnation chrétienne est forte. L’objectif est le même dans les trois cas : tenter de provoquer à l’occasion des élections présidentielle et législatives un double choc de rupture, avec le déclin moral, politique, économique et culturel de notre pays d’une part, et avec la caste, le microcosme, qui se vautre dans le pouvoir avec de plus en plus d’irresponsabilité et d’incompétence, d’autre part. Nous sommes en désaccord profond avec l’ensemble d’une politique qui conduit la France à l’abîme depuis de nombreuses années, aussi bien avec l’alignement atlantiste qui dévaste le monde arabe qu’avec une construction européenne qui n’est plus qu’une technocratie sans âme, aussi bien avec la décadence promue en progrès sociétal destiné à masquer le recul social et économique de notre pays qu’avec l’aveuglement sur les conséquences suicidaires d’une immigration incontrôlée.

    2017 va se jouer sur ces thèmes qui sont de droite parce qu’ils sont vitaux. La vie de la France, la vie des générations futures, leur capacité à affronter un monde de plus en plus difficile dépendra d’une réaction vive par rapport aux lois mortifères des années passées. Les communautés naturelles, la famille, la nation doivent être pleinement restaurées, avec les moyens nécessaires pour leur conservation et leur épanouissement. Cela exige des lois mettant fin à la dénaturation de la famille et à la dilution de la nationalité. Cela demande aussi une fiscalité qui redonne à la famille son autonomie et sa liberté, par exemple dans le choix de l’école, et à la nation son indépendance et son dynamisme. Le recentrage de l’Etat sur ses missions régaliennes, la diminution du millefeuille administratif et des charges sont les meilleurs leviers de la lutte contre le chômage. Le travail est le vecteur de la dignité des personnes et de l’autonomie des familles.

    Le principal danger qui menace le pays et l’a déjà profondément ravagé est la déconstruction. Petit-à-petit, on dessine la France, son histoire, ses institutions avec une gomme pour la diluer avec ses habitants qui ne seront plus nécessairement ses citoyens dans un monde apparemment nivelé et sans frontières, mais qui sera en fait dominé par le matérialisme, l’individualisme, le relativisme des valeurs. Cette évolution, comme l’avait bien vu Tocqueville, est un leurre, car elle aboutira au contraire à l’écrasante domination des détenteurs du pouvoir sur la foule des individus réduits à leur hédonisme. La France ne serait plus qu’un territoire, un hexagone où l’on parlerait de plus en plus souvent anglais. Elle obéirait à une technocratie européenne elle-même soumise aux orientations et aux modes de puissants groupes de pression économiques. La relativité des valeurs conduirait à une insécurité favorisée par le laxisme d’une justice trop pauvre en moyens. Il serait demandé de s’y accoutumer comme au revers de ce que serait devenue la liberté. Renverser un tel processus s’appelle une révolution, et disons-le, non sans humour une révolution culturelle. Je crois qu’un nombre croissant de Français en ressentent l’impérieuse nécessité. Il faudrait donc créer un choc dans l’opinion par l’instauration du Référendum d’Initiative Populaire, à la suisse, et proposer immédiatement après la victoire électorale de la droite une série de réformes de salut public. Cela éviterait l’enlisement dans le jeu parlementaire et les manœuvres délétères comme la stupide « ouverture à gauche » de Sarkozy en 2007.

    Le réveil de l’identité est une nécessité structurelle (...) Les Français appartiennent à une vieille nation helléno-chrétienne. Ils doivent en tirer une légitime fierté qui leur permet de dialoguer avec les autres sans dominer ni être dominés. C’est le principe de l’échange, qui est au cœur de la nature humaine."

    Philippe Carhon

  • Éditorial de L’AF 2928 - PRÉSIDENTIELLE : LA QUESTION D’UNE CANDIDATURE PATRIOTE

    A droite, c’est déjà l’embouteillage sur la route pour 2017. Il ne se passe pas de jour sans qu’un cacique des Républicains se déclare prêt à se lancer dans la course. Le règne apparemment finissant de Sarkozy inspire les ambitieux, même les plus médiocres, comme dans Le Lion devenu vieux de La Fontaine. 

    À DROITE, CHACUN PENSE AVOIR SA CHANCE

    C’est que le retour de l’ancien chef d’Etat s’apparente désormais plus à celui, pathétique, d’un prestidigitateur démodé dont les tours n’arrivent plus à faire illusion, qu’à celui du sauveur de la patrie — ou plus modestement de la droite libérale. Comment le vide créé par la perte du chef, dont l’existence est consubstantielle à la culture néogaulliste, ne créerait-il pas un appel de candidats à la succession toujours plus nombreux ? D’autant que chacun pense probable la défaite de Hollande ou de tout autre candidat socialiste, peut-être dès le premier tour, ce qui rendrait encore plus aisée la victoire dans l’éventualité d’un duel au second face à Marine Le Pen. Dès lors chacun — même l’âne de la fable — pense avoir sa chance, s’il passe l’épreuve des primaires. Les Français ne donneront-ils pas en 2017 la victoire à n’importe quel impétrant issu des Républicains plutôt que de rempiler avec Hollande ou un autre socialiste ou de prendre le risque de confier les rênes de l’Etat à l’ « extrême droite » ?

    Certes, les primaires sont à l’heure actuelle préemptées par Juppé, qui joue la carte centriste : si les media souhaitent à ce point sa victoire qu’ils la font croire inéluctable, c’est qu’ils voient, non sans raison, en lui le meilleur des hommes de paille de l’oligarchie, sa personnalité, totalement lisse sur le plan idéologique, ne laissant rien soupçonner d’imprévisible. Mais tout autre ferait finalement l’affaire, puisque aucun candidat des Républicains ne souhaite remettre la France sur la voie de l’indépendance. Tous veulent au contraire la soumettre toujours davantage au Moloch bruxellois, qui n’est lui-même que le courtier de l’impérialisme américain, comme le montrent les négociations du traité transatlantique, dont le seul but est la dissolution des nations européennes dans un grand tout commercial sous hégémonie américaine.

    LA GAUCHE DANS UNE IMPASSE

    Quant à la gauche, elle n’en finit pas de se dissoudre dans son impasse idéologique. Son abandon de la cause du peuple, défini au plan sociologique comme la communauté des travailleurs, pour celle, complémentaire, des marchés et des « migrants », sa conversion de l’internationalisme au mondialisme libéral-libertaire rendent désormais son existence sans objet — d’où la difficulté que rencontre l’exécutif à faire passer la loi El-Khomri. Autour de Martine Aubry ou de Mélenchon, une gauche qui se déclare plus authentique cherche, assurément, à subsister. Mais comment n’aurait-elle pas perdu les travailleurs et de façon générale les Français par son immigrationnisme forcené, qui fait d’elle l’idiote utile des marchés, et son soutien aux transformations sociétales, qui rebutent foncièrement une culture populaire, bien plus conservatrice que la bourgeoisie branchée ?

    Quant à son invocation à la laïcité, qu’est-elle d’autre qu’une tentative désespérée de colorer des sacro-saintes valeurs républicaines un communautarisme militant ? Il en est ainsi du « Manifeste pour une printemps républicain » — « républicain », non pas français — qui, publié dans Marianne du 11 mars, regroupe notamment des anciens combattants de Mai-68, une ministre récemment licenciée, des sociologues de gauche et des chiens de garde, bien connus, de l’oligarchie. Sous une logorrhée laïciste et universaliste, les auteurs du manifeste laissent surtout percer un communautarisme aussi imprécis que large — personne ne doit se croire oublié. Comment en serait-il autrement quand l’impasse politique et culturelle à laquelle bute la modernité exige de trouver un nouveau contenu militant à la laïcité, dans l’espoir de canaliser les revendications islamistes ? Et ce nouveau contenu militant, c’est ce « vivre-ensemble » qui repose sur une conception schizophrène du citoyen, « laïque universaliste » dans l’espace public et identitaire chez lui, conception qui n’est, somme toute, que le renoncement à une citoyenneté fondée sur un être commun, car partageant une civilisation commune, et donc à la France comme nation historique et pays réel, au profit de cette « République de la diversité » que veut instaurer le pays légal.

    LA QUESTION D’UNE CANDIDATURE PATRIOTE

    C’est donc aux conditions du redressement national qu’il convient de s’attaquer d’urgence. Dans la perspective de l’échéance de 2017 ? Oui. Non qu’à l’Action française nous tenions subitement une échéance électorale, fût-elle la présidentielle, pour l’alpha et l’oméga du salut de la France et que nous nous mettions à rechercher les conditions d’une « bonne république » : nous la savons impossible. Mais parce que nous obéissons, depuis notre création, à un double devoir : tout faire pour ramener l’héritier et, en attendant, sauver l’héritage. Or l’élection présidentielle, sous la Ve République, est devenu le rendez-vous politique majeur. L’ignorer, c’est tout simplement renoncer à peser sur les événements et, par cette abstention, faire la politique du pire, qui est, comme Maurras nous l’a toujours enseigné, la pire des politiques. Autant dire que la question d’une candidature patriote se pose. D’aucuns jugent le candidat, ou plutôt la candidate, déjà toute trouvée. Or nul(le), quels que soient son exposition médiatique ou ses résultats électoraux, ne saurait monopoliser le combat patriote, surtout lorsqu’on laisse de côté toute une frange des Français qui n’attend qu’un signe pour se détourner d’une droite parlementaire inféodée à la logique libérale-libertaire. Ni un discours anxiogène sur l’Europe, qui, si fondé soit-il, fait fi de la logique de l’opinion publique, qui n’aime rien tant qu’être rassurée, ni un discours ringard au plan économique, qui laisse de marbre les patrons du CAC40 mais indispose ceux qui font l’emploi en France, à savoir les dirigeants des TPE et PME, ni un discours à géométrie variable au plan sociétal — jeu auquel, d’ailleurs, Sarkozy a laissé plus de plumes qu’il n’a gagné d’électeurs — ne sauraient rassembler une majorité de Français.

    L’économiste Jacques Sapir, depuis plusieurs semaines, presse Marine Le Pen de renoncer à ce qui faisait, du moins aux yeux de l’opinion publique, la spécificité du FN, à savoir la préférence nationale — rebaptisée priorité nationale —, tout en l’appelant à une « clarification » sur la laïcité — on devine dans quel sens : bref, enfoncer le coin entre Philippot et Marion Maréchal-Le Pen et choisir le premier contre la seconde. C’est à cette seule condition, d’ailleurs fort humiliante pour elle, que la représentante du premier parti de France aurait la permission de rejoindre un « Front de libération nationale » d’inspiration post-marxiste, c’est-à-dire de sauver, par l’appoint de ses forces militantes, une extrême gauche institutionnelle en voie de dissolution. Ce piège, qui aurait pour effet de neutraliser le Front national au plus grand profit de l’oligarchie, il n’est pas impossible qu’il se referme sur celui-ci, entraînant de nombreux patriotes dans l’impasse. C’est dire combien c’est le régime des partis lui-même qui est funeste.

    En lançant, dès ce numéro, auprès d’hommes politiques, d’intellectuels ou de religieux, une grande enquête sur les conditions du redressement national, l’Action française entend peser sur le débat politique dans les prochains mois. Sinon pour faire gagner la France — c’est impossible en république —, du moins pour éviter le pire.

    François Marcilhac - L’AF 2928

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2928

  • Deux afro-américaines volent au secours de Donald Trump et critiquent les médias et l’immigration illégale

    Courtesy Diamond and Silk

    Ces deux sœurs encore inconnues chez nous sont déjà des vedettes aux États-Unis. Diamond et Silk, de leurs vrais prénoms Lynette et Rochelle,  originaires de Fayetteville en Caroline du Nord, sont des afro-américaines au franc-parler et font sensation sur Internet.

    Et elles ont pris fait et cause pour… Donald Trump.

     « Pourquoi Trump ? Car ses discours résonnent auprès de tout le monde. Il veut sécuriser nos frontières pour garantir notre sécurité. Il veut ramener les emplois. » Les deux sœurs ne manquent pas une occasion de rappeler que ce n’est pas du racisme mais du bon sens d’être contre l’immigration illégale.

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  • La Lettre d’Allemagne – N°9

    ♦ L’arrogance du Bien

    « Que l’on ferme quoi que ce soit, cela ne peut être » a déclaré Frau Merkel lundi dernier, lors du sommet européen sur la crise des migrants. « Sans mon accord », aurait-on envie d’ajouter. Les lèvres pincées, l’œil dur, elle peinait à masquer sa colère. Comment, on osait s’opposer à son magistère et à son impérium ? « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche », a-t-elle ajouté à l’adresse de son voisin du sud, qui mène la fronde des Etats du glacis balkanique. Quel contraste avec la déférence montrée à l’égard de la Sublime Porte ! Monsieur Davutoglu peut bien arriver avec ses « nouvelles propositions » exorbitantes, réclamer 3,5 milliards d’euros supplémentaires – quand on en accorde 700 millions à la Grèce, et aucun à la Macédoine – alors que la répression des opposants et des journaux d’oppositions s’intensifie en Turquie, peu importe à la chancelière : elle a besoin de lui pour faire en sorte qu’elle ait pu avoir raison. Ses ministres lui emboîtent le pas, affirmant qu’une entrée de la Turquie dans l’UE « est possible » (Maas et von der Leyen, voir revue de presse).

    Au Parlement, une seule voix se fait entendre, dans le silence assourdissant des parlementaires des deux « Volksparteien », celle de Sahra Wagenknecht, porte-parole de « Die Linke ». Sebastian Kurz, jeune et brillant ministre des Affaires étrangères de l’Autriche, partage son opinion : se placer volontairement dans la dépendance d’Ankara ne peut être la solution.

    Trois élections

    Ce soir, on connaîtra les premiers résultats des élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. La CDU et le SPD sauront si les sombres perspectives annoncées par les sondages ont commencé à se réaliser. Autour de la chancelière, on s’emploie depuis déjà quelques jours à allumer des contre-feux. Si les résultats de Guido Wolf (à Stuttgart) et de Julia Klöckner (à Mayence) sont médiocres, c’est bien parce qu’ils se seront montrés moins assidus à défendre la ligne politique de Merkel dans la crise des migrants que leurs adversaires respectifs Kretschmann (Verts) et Dreyer (SPD). On rappellera aussi qu’il s’agit d’élections locales, sans portée nationale, etc.

    Une chose est aujourd’hui assez claire : il n’y aura pas de démission de la chancelière après ces élections, quelle qu’en soit l’issue. En réalité, nul, au sein de l’Union, ne peut prétendre incarner une alternative. Elle est seule, s’étant employée, avec méticulosité et persévérance, à étouffer, écarter, soumettre tous ceux qui pouvaient présenter une menace : Karl-Theodor zu Guttenberg, ancien ministre de la Défense – ce poste est particulièrement prisé de la chancelière – en sait quelque chose, et il n’est pas le seul.

    L’eau ou le feu

    Du côté de l’AfD, on espère évidemment beaucoup de ces élections, et de celles qui vont suivre. Une entrée simultanée dans trois Landtage serait de bon augure et laisserait présager une représentation future au Bundestag. La configuration des astres n’a jamais été aussi favorable à un parti de droite en Allemagne : Merkel a orchestré la dérive de la CDU vers le centre-gauche, laissant en déshérence la fraction la plus conservatrice de son électorat – qui n’est pas marginale – et la crise des migrants a produit et continue à produire ses effets dans le champ électoral, rendant la « Grande Coalition » à peu près incontournable – sauf en pays de Bade. Ceci va renforcer dans l’esprit des électeurs la conviction déjà bien établie que la CDU et le SPD ne peuvent constituer une alternative. Ce que Gerhard Schröder avait provoqué avec sa politique économique et sociale, c’est-à-dire le renforcement d’une gauche antilibérale et l’établissement durable de « Die Linke », Angela Merkel est en passe de le réussir avec l’AfD. S’agira-t-il d’un feu de paille, ou bien d’une lente infusion au sein de la population allemande ? La progression, très mesurée et continue, des intentions de vote en faveur de l’Alliance en donne déjà une indication.

    François Stecher
    13/03/2016

    Revue de presse

    • D’une élection à l‘autre

    Westdeutsche Zeitung – 06.03.16 – Election communale
    La tendance lors des élections dans la Hesse montre des gains substantiels pour l’AfD
    Élection communale dans la Hesse : la CDU et le SPD suivi de l’AfD

    http://www.derwesten.de/politik/trend-bei-wahl-in-hessen-zeigt-satte-gewinne-fuer-die-afd-id11628103.html

    FAZ – 07.03.16 – Elections communales dans la Hesse
    Comme étourdis par le bruit de la détonation
    Après le succès de l’AfD lors des élections communales, le choc est rude pour les grands partis dans la Hesse. Pourtant ni la CDU ni le SPD ne veulent considérer cette élection comme un vote de défiance.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kommunalwahl-in-hessen-taubheitsgefuehle-nach-dem-grossen-knall-14110608.html

    FAZ – 10.03.16 – Winfried Kretschmann
    « Père du Land » jusqu’au seuil de douleur
    Dimanche prochain, Kretschmann pourrait faire un score de « parti populaire » (Volkspartei, qualificatif réservé à la CDU et au SPD, compte tenu de leurs résultats habituels aux élections) avec ses Verts en Bade-Wurtemberg. Son pragmatisme explique en partie son succès. Et aussi son problème principal : Kretschmann n’a aucun projet pour le futur.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-baden-wuerttemberg/winfried-kretschmann-vor-landtagswahl-in-baden-wuerttemberg-14116441.html

    Die Welt – 10.03.16 – Sondage Emnid
    Plus du tiers des électeurs considèrent pouvoir voter pour l’AfD
    Un sondage réalisé sur l’ensemble de l’Allemagne montre que plus d’un tiers des Allemands n’a aucun problème avec le parti controversé. La plupart considèrent également comme inappropriée la façon dont les partis établis se comportent avec la nouvelle force politique.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153155645/Mehr-als-jeder-Dritte-haelt-die-AfD-fuer-waehlbar.html
    FAZ – 11.03.16 – Élections aux Landtage
    Pour Merkel et Gabriel, le « Super-Sonntag » de tous les dangers
    Les élections aux Landtage de Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Saxe-Anhalt menacent de tourner au désastre pour la CDU et le SPD. Pour Angela Merkel et Sigmar Gabriel, cela pourrait avoir des conséquences terribles – de manières différentes.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/wahl-in-rheinland-pfalz/landtagswahlen-so-gefaehrlich-ist-der-super-sonntag-fuer-merkel-und-gabriel-14114444.htm

    •  A droite

    FAZ – 02.03.16 – Au château des Hohenzollern
    Le prince et l’affiche électorale de l’AfD
    Pour l’AfD, le château des Hohenzollern symbolise les vertus allemandes. Le maître du château lui-même trouve l’idée du parti tout sauf vertueuse – et porte plainte devant le Tribunal régional de Stuttgart.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/menschen/burg-hohenzollern-der-prinz-und-das-afd-wahlplakat-14101965.html

    FAZ – 02.03.16 – Pegida et l’AfD
    Il n’y a de place que pour une alternative
    Pegida et l’AfD pourraient-ils travailler ensemble ? Les militants de Pegida ont rêvé récemment d’une liste commune. Malgré de nombreux éléments communs, l’AfD ne veut rien savoir des Dresdner. Pourquoi ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/afd-will-keine-zusammenarbeit-mit-pegida-partei-14099919.html

    Süddeutsche Zeitung – 10.03.16 – Une publication de droite (populiste) d’Iéna dans un véhicule de police lors d’une manifestation de l’AfD
    Lors d’une manifestation de l’AfD à Iéna, on a pu apercevoir un exemplaire du journal de droite populisteCompact dans un véhicule de la police. La police a concédé que dans ce cas particulier la neutralité politique des fonctionnaires n’avait pas été assurée.

    http://www.sueddeutsche.de/politik/jena-rechte-zeitschrift-liegt-bei-afd-kundgebung-in-polizeiauto-1.2900635

    •  La route des Balkans

    FAZ – 08.03.16 – La route fermée des Balkans
    Nouvelles routes pour les réfugiés
    Après la fermeture de la route des Balkans, les migrants devraient chercher des alternatives. Les passeurs en seront encore les profiteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/die-neuen-wege-der-fluechtlinge-nach-schliessung-der-balkanroute-14111314.html

    FAZ – 10.03.16 – Politique des réfugiés
    La fin du « Trek »
    La route des Balkans est fermée pour les réfugiés, les règles de Schengen sont de nouveau en vigueur. Dans la capitale slovène, on se sent en accord avec les dernières décisions de l’UE.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/slowenien-macht-grenzen-dicht-14115495.html

    FAZ – 10.03.16 – Crise des réfugiés
    Le ministre de l’Intérieur d’Autriche : « « La route des Balkans restera fermée »
    Vienne veut envoyer un signal : l’Europe est fermée aux réfugiés. Mais la chancelière fédérale la contredit, disant que ce n’est pas la solution. Est-ce qu’elle se trouve en Turquie. En tous cas, le chef de l’office de la chancellerie qualifie le pays de « plus européen » que de nombreux autres en Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/oesterreich-hart-nach-balkanrouten-schliessung-fuer-fluechtlinge-14116094.html

    Die Welt – 10.03.16 – Le ministre de l’Intérieur d’Autriche
    « La route des Balkans restera fermée, durablement »
    Des milliers de réfugiés attendent à la frontière gréco-macédonienne. Le ministre de l’Intérieur d’Autriche, madame Mikl-Leitner, veut leur retirer tout espoir d’Europe, « l’afflux de masse doit être désormais de l’histoire ».

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153131877/Balkanroute-bleibt-geschlossen-und-zwar-dauerhaft.html

    Spiegel Online – 10.03.16 – La route fermée des Balkans
    L’Autriche annonce qu’il n’y a aucun réfugié à un important poste-frontière
    La fermeture de la route des Balkans produit ses effets : au poste-frontière jusque-là très fréquenté de Spielfeld en Autriche, il n’y a plus aucun réfugié à signaler selon les autorités. En Allemagne, aussi leur nombre décroît rapidement.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/spielfeld-in-oesterreich-seit-wochenbeginn-kein-fluechtling-erfasst-a-1081637.html

    Die Welt – 07.03.16 – « Anne Will »
    « Les images, fussent-elles effroyables, sont nécessaires »
    Comment peut-on arrêter le flot des réfugiés ? Les invités étrangers ont démasqué chez Anne Will la politique allemande des réfugiés, et ont fait paraître ringards les politiciens allemands. L’un d’eux s’est même ridiculisé.

    http://www.welt.de/vermischtes/article152997216/Ohne-furchtbare-Bilder-geht-es-nicht.html

    Kronen Zeitung – 10.03.16 – L’échec de l’UE
    Hundstorfer, Khol, Hofer : l’armée doit être opérationnelle, immédiatement !
    L’état d’urgence en Hongrie, y compris le recrutement de plus de 1000 soldats pour assurer la protection des frontières, aussi bien que la sortie de route de l’UE et d’Angela Merkel dans la crise des réfugiés, le rendent nécessaire : notre armée fédérale, tombée en déshérence depuis de nombreuses années, doit être remise à niveau dans les plus brefs délais. C’est ce qu’exigent les candidats à la présidence du SPÖ, de l’ÖVP et du FPÖ.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Hundstorfer._Khol._Hofer_Heer_sofort_fit_machen!-Nach_EU-Versagen-Story-500125

    Kurier – 10.03.16 – Une catastrophe humanitaire menace sur la route des Balkans
    Après la fermeture des frontières, des milliers sont bloqués. Combien de temps ces gens pourront-ils tenir ?

    http://kurier.at/politik/ausland/auf-balkanroute-droht-humanitaere-katastrophe/186.077.999

    • Turquie

    Mitteldeutscher Rundfunk – 07.03.16 – Sahra Wagenknecht, présidente du groupe « Die Linke » au Bundestag
    « Merkel s’expose à un chantage »
    Sahra Wagenknecht, la présidente du groupe « Die Linke » a reproché à la chancelière fédérale Angela Merkel de s’être exposée au chantage de la Turquie. Une politique européenne serait évidemment une meilleure alternative, a déclaré Wagenknecht lundi à MDR INFO. « Mais madame Merkel a tout saccagé avec ses cavaliers-seuls. Je trouve cela minable de se mettre à la merci et de s’exposer au chantage de quelqu’un comme Erdogan, qui montre vraiment chaque jour en quelle estime il tient les droits de l’homme, la démocratie et la paix. En Syrie, il est de ceux qui allument des incendies, et même qui ont pris part à la guerre aux côtés des terroristes islamistes. Erdogan est une cause de l’exode et pas une solution au problème des réfugiés. »

    http://www.mdr.de/nachrichten/politik/inland/wagenknecht-merkel-macht-sich-erpressbar-100.html

    FAZ – 09.03.16 – Crise des réfugiés
    L’échec se niche dans les détails
    Ankara annonce être disposée à reprendre des migrants arrivés en Grèce. Mais Athènes est-elle capable de les renvoyer ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/tuerkei-bereit-fluechtlinge-aus-griechenland-zurueckzunehmen-14115501.html

    Die Welt – 10.03.16 – Peter Altmaier
    « La Turquie se comporte de manière plus européenne que de nombreux états de l’UE »
    Le coordinateur pour les réfugiés, Peter Altmaier (CDU), voit dans l’accord UE-Turquie un tournant dans la crise des réfugiés. Il tient le pays pour un partenaire important, malgré des manquements sur la question des droits de l’homme.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153131429/Tuerkei-verhaelt-sich-europaeischer-als-manches-EU-Land.html

    FAZ – 11.03.16 – Ministres fédéraux
    Les ministres fédéraux Maas et von der Leyen pensent qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible
    Le ministre de la Justice Heiko Maas et le ministre de la Défense Ursula von der Leyen considèrent, selon leurs propres dires, qu’une entrée de la Turquie dans l’UE est possible. Cependant, cette question ne devrait pas être mélangée avec la crise des réfugiés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/bundesminister-maas-und-von-der-leyen-halten-eu-beitritt-der-tuerkei-fuer-moeglich-14118776.html

    • Angela et les Sudistes

    FAZ – 07.03.16 – Critique Télévision : Anne Will
    Un seul fait la claque pour Heiko Maas
    Anne Will démasque au cours du débat sur les réfugiés une action ridicule de l’attaché de presse d’Heiko Maas. Le ministre de la Justice ressemble à un écolier à côté du ministre des Affaires étrangères autrichien.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-anne-will-nur-einer-klatscht-fuer-heiko-maas-14109856.html

    Die Welt – 07.03.16 – La route des Balkans
    « Il n’est pas possible que quoi que ce soit soit fermé »
    Lors du sommet de l’UE, la chancelière souhaite éviter que la route des Balkans soit déclarée fermée. Une majorité au sein de l’UE veut envoyer ce signal – mais cela aurait des conséquences dramatiques pour Athènes.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153015765/Es-kann-nicht-sein-dass-irgendetwas-geschlossen-wird.html

    Die Welt – 08.03.16 – Crise des réfugiés
    Merkel désapprouve le cavalier-seul autrichien
    « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche » : des mots sévères de. Merkel adressés à un pays qui appartenait encore il y a peu à la coalition des « bonnes volontés ». Le chancelier autrichien demande que l’Allemagne fixe à son tour une limite au nombre des réfugiés.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153053366/Merkel-missbilligt-Oesterreichs-Alleingang.html

    Kronen Zeitung – 08.03.16 – A cause d’un « cavalier-seul »
    Merkel nous morigène : Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche
    L’Europe se gargarise de belles paroles et parle d’une avancée décisive. En réalité, le sommet extraordinaire sur les réfugiés, qui a dégénéré en lutte de pouvoir, n’a conduit qu’à un report du problème après des heures de chicaillerie. D’unité, y compris avec la Turquie, il n’y a toujours aucune trace. La chancelière fédérale allemande Angela Merkel adresse maintenant son mécontentement aux politiques autrichiens: « Je ne suis pas reconnaissante envers l’Autriche. Je ne trouve pas très heureux que de telles décisions unilatérales soient prises. »

    http://www.krone.at/Oesterreich/Merkel_rueffelt_uns_Bin_Oesterreich_nicht_dankbar-Wegen_Alleingang-Story-499775

    Deutsche Welle – 11.03.16 – Europe
    La Macédoine se sent trahie par l’UE
    La Macédoine se sent abandonnée par l’Union européenne dans la crise des réfugiés. « J’ai bien compris que l’Europe nous était indifférente », a déclaré, mortifié, le président Ivanov.

    http://www.dw.com/de/mazedonien-f%C3%BChlt-sich-von-eu-verraten/a-19110070

    Die Welt – 11.03.16 – Premier ministre Slovène
    « L’Allemagne doit le déclarer officiellement : la voie est fermée pour les illégaux »
    Le premier ministre de Slovénie, Miro Cerar, reproche à l’Allemagne ses contradictions. La chancelière a déclaré publiquement que les frontières doivent rester ouvertes, mais en réalité les entrées ont déjà été réduites.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article153190257/Deutschland-muss-klarstellen-Der-Weg-fuer-Illegale-ist-zu.html

    FAZ – 11.03.16 – Président de la Macédoine
    « En matière de sécurité, l’Allemagne a complètement échoué »
    Le président de la Macédoine, Ivanov, reproche à l’Allemagne un échec sévère dans la crise des réfugiés. Le pays a complètement perdu de vue la sécurité. Il met en garde contre la présence de milliers de djihadistes munis de faux passeports.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/mazedoniens-praesident-deutschland-hat-bei-der-sicherheit-voellig-versagt-14118226.html

    Economie

    FAZ – 11.03.16 – Sinn à propos de la décision de la Banque centrale européenne
    « Une politique de redistribution pour sauver des banques zombies »
    « Money for nothing» ou encore « Il a sorti la massue » : les réactions des économistes au nouveau pas franchi par Mario Draghi sur les taux d’intérêt sont sans équivoque. Pourquoi les économistes considèrent la politique monétaire de la BCE comme très dangereuse.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/sinn-zu-ezb-entscheidung-umverteilungspolitik-zur-rettung-von-zombiebanken-14117585.html

    Die Welt – 11.03.16 – Contre le libre commerce
    Pourquoi les droites populistes d’Europe aiment les idées de gauche
    Les droites populistes en Europe ont le vent en poupe – et font campagne en matière de politique économique avec des idées classiquement de gauche. Si elles devaient un jour se concrétiser, un Etat en souffrirait particulièrement : l’Allemagne.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article153181020/Warum-Europas-Rechtspopulisten-linke-Ideen-lieben.html

    • Divers

    FAZ – 09.03.16 – Avortement en Allemagne
    De moins en moins de femmes interrompent leur grossesse
    Pour la première fois depuis que l’on enregistre ces données, le nombre des avortements en Allemagne est passé sous la barre des 100.000. Ainsi se poursuit une tendance amorcée au tournant du millénaire.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/gesundheit/zahl-der-abtreibungen-in-deutschland-sinkt-weiter-14115091.html

    Kronen Zeitung – 09.03.2016 – Statistique criminelle
    Un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte pour crime ou délit
    Comme le montre une statistique dévoilée par l’Office fédéral de la criminalité, en Autriche, dans la période de 2003 à 2014, un demandeur d’asile sur deux a fait l’objet d’une plainte. Ce qui frappe en particulier, c’est que l’essentiel des crimes et délits ont été le fait d’Algériens (155 pour 100 demandes d’asile), de Géorgiens (151) et de Nigérians (129). Chez les Syriens, selon un compte rendu de « la Presse », la proportion est de 8 – même si l’année 2015, qui a connu un afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie, n’est pas comptabilisée. 80% des délits ont été commis par des hommes.

    http://www.krone.at/Oesterreich/Jeder_zweite_Asylwerber_wegen_Straftaten_angezeigt-Kriminalstatistik-Story-499891

    Die Welt – 10.03.16 – Conseil de la Presse
    Les médias ne veulent pas dissimuler l’origine des auteurs de crimes et délits
    Après les incidents de Cologne, le point a été discuté : des journalistes peuvent-ils nommer l’origine des auteurs ? Le doivent-ils ? Le conseil de la presse ne voit pas les choses de la même manière que de nombreux rédacteurs en chef.

    http://www.welt.de/kultur/article153144864/Medien-wollen-Taeter-Herkunft-nicht-verheimlichen.html

    FAZ – 10.03.16 – Code de la presse
    Nommer l’origine des auteurs de crimes et délits ? En principe, oui, mais…
    Après la discussion sur la façon dont les médias doivent se comporter avec l’origine des auteurs, le conseil de la presse a pris sa décision : la règle antidiscrimination à la formulation vaseuse sera conservée.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/regelung-zur-taeterherkunft-bleibt-in-pressekodex-erhalten-14115285.html

    Die Welt – 11.03.16 – Fukushima
    La grande escroquerie de la politique énergétique allemande
    On prétend que l’accident de Fukushima a été le déclencheur du tournant énergétique allemand. Pourtant, l’un n’a rien à voir avec l’autre. La sortie du nucléaire avait pour but de freiner les Verts, et c’est ce qui s’est produit.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article153168034/Der-grosse-Schwindel-der-deutschen-Energiepolitik.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n9/

  • Les néoconservateurs contre Trump

    Patrick Joseph « Pat » Buchanan, journaliste et homme politique américain, commentateur politique sur la chaîne MSNBC.

    ♦ Les néoconservateurs se battent pour garder leur hégémonie dans le parti républicain. Les courtes victoires des primaires en Louisianne et au Kentucky, les plus gros Etats consultés ce samedi, ont rapproché Donald Trump de sa nomination.

    Les primaires du Michigan, Mississippi et de l’Idaho du 8 mars, et en Floride, Ohio, Illinois, Missouri et Caroline du Nord le 15 mars, seront décisives. Si Marco Rubio ne gagne pas dans l’Etat dont il est originaire, la Floride, il est cuit, de même que le gouverneur John Kasich s’il ne gagne pas l’Ohio.

    Ted Cruz semble déjà être le dernier restant entre Trump et la nomination républicaine, qui était allée, lors des sept dernières élections, à George H. W. Bush, Bob Dole, George W. Bush, John McCain et Mitt Romney.

    Tous les cinq, nommés depuis 1988, semblent consternés par les triomphes de Trump et juste un peu moins par son rival, Ted Cruz.

    On ne se souvient pas dans le passé d’un leadership autant déconnecté. Les républicains de base sont révoltés, non seulement contre les échecs des anciens mais aussi contre les politiques menées par leurs dirigeants actuels.

    Certains parmi l’élite du GOP (1), qui ont patiemment attendu durant l’ère Obama pour reprendre le contrôle de la politique étrangère des Etats-Unis, sont maintenant désespérés par le succès de Trump.

    Cent seize membres républicains issus du milieu de la sécurité nationale, plusieurs d’entre eux vétérans des administrations Bush, ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils menacent, au cas où Trump serait élu, de déserter les rangs, et certains – de soutenir Hillary Clinton !

    « Hillary est de loin le moindre mal », selon Eliot Cohen, du Département d’Etat de Bush II. D’après Michael Crowley, de Politico, c’est Cohen qui a permis de regrouper les néoconservateurs pour signer le manifeste « Dump – Trump » (2).

    Un autre signataire, Robert Kagan, se lamente dans le Washington Post « Le seul choix sera de voter pour Hillary Clinton ».

    Sont-ils sérieux ?

    La victoire pour Clinton signifierait la refonte de la Cour suprême, éliminant toute chance d’un changement de la jurisprudence Roe contre Wade, ou d’avoir un autre juge comme Antonin Scalia avant 2021.

    Que craignent donc ces renégats et ces girouettes ?

    Trump qualifie de gaffe historique la guerre en Irak qu’ils ont portée aux nues. Trump déclare que, tout en soutenant Israël, il serait dans les négociations de paix un honnête intermédiaire « neutre » entre Israël et les Palestiniens, comme Jimmy Carter à Camp David.

    Trump indique qu’il « s’entendrait très bien » avec Vladimir Poutine, comme Richard Nixon s’entendait avec Leonid Brejnev et Mao Tsé-Toung.

    Trump ne lancerait pas de nouvelles croisades pour la démocratie. Il ne s’opposerait pas à ce que la Russie bombarde ISIS. Il construirait ce mur sur la frontière. Il transférerait davantage des frais de défense payés par les contribuables américains aux alliés riches pour leur propre défense.

    La majorité des Américains ne sont-ils pas majoritairement d’accord là-dessus ?

    Pourtant l’ultimatum des néoconservateurs qui se retireraient en cas de nomination de Trump témoigne de manière éloquente de leur loyauté.

    Avec tous les anciens présidents et anciens nominés répudiant Trump, et les élites de la politique étrangère perdant la tête, la hiérarchie du GOP est en train de dire : nous allons nous débarrasser de Trump, tout comme la foule des Rockfeller–Romney s’est débarrassée de Barry Goldwater.

    Ceci est un pur chantage politique.

    Mais cela soulève à nouveau la question : est-ce que l’establishment peut arrêter Trump ?

    Réponse : C’est possible et nous le saurons à minuit, le 15 mars. Si Trump perd la Floride et l’Ohio, le principe des primaires veut qu’il ait vraisemblablement un peu moins des 1.237 délégués nécessaires pour une nomination au premier tour.

    Comment les forces anti-Trump pourraient-elles le battre dans l’Ohio, la Floride et l’Illinois ? Avec les mêmes tactiques utilisées pour réduire les marges de succès de Trump en Virginie, en Louisiane et dans le Kentucky, bien en dessous de ce que les sondages avaient prévu.

    Dans toutes les primaires à venir, Trump est sous le feu incessant d’attaques sous forme de publicité à la radio, télévision, sur le câble et dans les réseaux sociaux, payées par le super PAC (3), avec des tonnes d’argent alimentées par les oligarques.

    Mais Trump, qui finance lui-même sa campagne, n’a presque rien dépensé en publicité pour répondre à ces attaques, se promouvoir ou faire campagne. Il s’est presque exclusivement appuyé sur les médias indépendants.

    Cependant quel que soit le nombre de médias indépendants, ils ne peuvent être de taille contre les torrents d’attaques qui s’abattent sur lui chaque heure, chaque jour dans chaque Etat des primaires.

    Nos principaux « PAC » sont soutenus par la famille Rickett, des milliardaires du Nebraska qui ont dépensé des millions dans la charge contre Trump. Le American Future Fund jette 1,75 million de dollars en Floride cette semaine, le Club pour la Croissance, 1,5 million.

    Le milliardaire et gestionnaire de fonds Paul Singer soutient les solutions conservatrices du PAC et a dépensé des millions en publicités contre Trump et prévoit de dépenser plus de 7 millions de dollars entre le 1er et le 15 mars, avec 4 millions rien que pour la Floride. L’action du super PAC est sans précédent.

    Le résultat qu’atteindra Trump dans le Michigan et le Mississippi, mesuré à l’aune de ce qu’il était prévu dans les sondages de la semaine dernière, révélera le degré de succès de la sauvagerie du super PAC dans la modélisation des esprits et des cœurs.

    Est-ce que des millionnaires et des milliardaires, qui soutiennent l’ouverture des frontières, l’immigration de masse, la globalisation et la disparition des Etats-nations dans des entités collectives transnationales, avec leurs millions dépensés en publicité, peuvent écraser les mouvements patriotes qui se sont lancés cette année à l’étonnement de l’Amérique et du monde ?

    Est-ce que la fière expression américaine du XVIIIe siècle « Oui Monsieur, ici le peuple gouverne ! » peut laisser la place à la loi des oligarques ?

    Patrick J. Buchanan, 8/03/2016

    Source : « The Oligarchs’ Super-PAC Anti-Trump Savagery » : « La sauvagerie du Super-PAC anti-Trump des oligarques ».

    Patrick J. Buchanan – Official Website

    Traduction de l’américain : Vanessa de Seny

    Notes :

    1. GOP (Grand Old Party) : Parti Républicain.
    2. Jeu de mots sur Dump qui signifie « laisser tomber » ou « jeter ».
    3. PAC (Political Action Committee) : Comité d’action politique permettant de financer des campagnes d’action.

    http://www.polemia.com/les-neoconservateurs-contre-trump/

  • Nicolas Dupont Aignan annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017

    Comme en 2012, où il a réalisé 1,79%, Nicolas Dupont Aignan sera candidat à l'élection présidentielle de 2017.Enarque âgé de 55 ans, il est passé par les cabinets ministériels de l'Education, détenu alors par François Bayrou (1993-94) et de l'Environnement (1994-95) et est député depuis 1997 et maire de Yerres (Essonne) depuis 1995. Il a fait cette annonce sur TF1 et son livre sort aujourd'hui (avec un titre douteux) :

    "Je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s’en sortir s’il change de politique, si on change de personnel politique. Depuis des années, une minorité gouverne contre la majorité silencieuse des Français (...) On est le seul pays au monde qui recycle indéfiniment des Premiers ministres, des ministres, qui ont lamentablement échoué. Je dis aux Français : Il y a une autre politique possible, il faut se faire respecter, c'est pour ça que je me présente"

    Son parti dispose d'un lobby pro-famille, Debout les Familles, depuis octobre 2015 sans que l'on sache vraiment les actions menées concrètement (facebook,twitter) :

    "Debout les familles s'oppose à la gestation pour autrui, à la procréation médicalement assistée, l'adoption des couple de même sexe, à l'euthanasie. Dans le domaine scolaire l'association refuse l'enseignement de la théorie du genre et la mainmise de l’État sur l'éducation des enfants."

    Mais au-delà des effets d'annonce et de son opposition à l'adoption par les homosexuels, Nicolas Dupont Aignan peut être qualifié de candidat ni pro-vie ni pro famille comme ce post de 2006 le soulignait. En effet, la position de Debout la France sur les unions contre-nature reste très timide, cherchant à charmer les pro-famille sans s'attirer les foudres du lobby LGBT comme le montrent les extraits coi-dessous :

    "Le premier de ce principe est qu'il n'existe pas dans notre société française - je le crois profondément -  un droit "à" l'enfant. Et c'est la raison pour laquelle notre mouvement s’oppose à l'adoption par un couple homosexuel (...) Le second de ces principes est malgré tout, le droit pour chaque individu de vivre sa vie comme il l’entend. Il apparait donc légitime de vouloir solenniser les liens forts qui unissent deux personnes. A Debout la République nous sommes donc en faveur d'une  "alliance", conclue en Mairie et ouvrant à certains avantages supplémentaires par rapport au PACS (notamment fiscaux), comme la possibilité de toucher une réversion en cas de décès" [Extrait du projet DLF sur son site]

    7. Infléchissement de la politique de santé publique afin que l'offre de soins spécifiques aux femmes (gynécologie, maternités, accès à l'IVG, fréquence des tests de dépistage et de contrôle,...) soit correctement assurée. [Projet garantir l'égalité homme-femme sur le site de DLF]

    On pourra aussi relire cette interview de 2013 où Nicolas Dupont Aignan explique son absence à la manifestation du 13 janvier :

    Et vous n’avez pas défilé le 13 janvier. Il y avait une raison pour ça ?

    Oui, c’est que je ne voulais pas… comment vous dire, ma position est très simple. Je pense qu’il y a un immense gâchis. Je pense qu’avec un peu moins de démagogie des deux côtés, on pouvait trouver un projet qui permette à deux adultes de solenniser leur amour en mairie, c’est ce que j’appelle l’union civile; mais je suis hostile en revanche à l’adoption, à la PMA et à la GPA. Pourquoi ? Parce que je suis pour l’égalité des adultes mais je veux aussi l’égalité des enfants. Et j’estime que quand on n’a pas eu son père ou sa mère, on en a suffisamment souffert pour ne pas reproduire ça pour d’autres. Et qu’en tout cas, la loi ne le favorise pas.

    Pour être très clair, est-ce qu’un couple ça peut être un homme et un homme ?

    Mais bien sûr que ça peut être un homme et un homme ! Et d’ailleurs, ça l’est souvent ! Mais l’amour entre deux êtres adultes ne me gêne pas du tout. Et je comprends très bien qu’humainement il y ait la volonté d’égalité. Mais de là à transformer l’enfant en un objet – j’exagère un peu – qu’on commande, ça me révolte (…). Après, deux homosexuels peuvent l’élever, mais il est la filiation d’un père et d’une mère.

    Et vous n’avez pas manifesté le 13 janvier, peut-être parce que les slogans qui pouvaient être scandés…

    Parce que ça me gênait… Oui je ne voulais pas qu’on dérive du refus de la filiation au refus de l’homosexualité ; c’est clair.

    Nicolas Dupont Aignan a déclaré en janvier 2016 qu'il souhaitait abroger la loi Taubira mais il s'agit de la loi relative à la prévention de la récidive et à l'individualisation des peines de 2014... Pour la loi Taubira dénaturant le mariage, Nicolas Dupont Aignan est seulement pour une réécriture :

    "Pour ma part, mes convictions ne changent pas au gré des élections. J’ai toujours été favorable à une réécriture de la loi Taubira dans le sens d'une union civile en mairie pour les couples homosexuels avec droits égaux aux couples hétérosexuels sans adoption plénière, pour rétablir la seule filiation père- mère biologique et stopper la conception des enfants par GPA et PMA à l'étranger et demain en France."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/comme-en-2012-o%C3%B9-il-avait-r%C3%A9alis%C3%A9-179-nicolas-dupont-aignan-sera-candidat-%C3%A0-l%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-de-2017-ag%C3%A9-d.html