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élections - Page 507

  • L'entretien de trop : Manuel Valls bousculé dans ses derniers retranchements par Léa Salamé

    Le dernier regard de Manuel Valls en dit long sur le mauvais quart d'heure qu'il a passé : ses fadaises, ses attaques d'un autre temps, son décalage avec le pays réel, tout est là en moins de 10 minutes.  


    Manuel Valls répond aux questions de Léa Salamé par franceinter 

    Lahire

  • Nicolas Sarkozy juge qu’il n’est pas « immoral » de voter pour le Front national

    Nicolas Sarkozy a déclenché un nouveau hourvari, en déclarant mardi à Rochefort, en Charente-Maritime, lors d’une réunion de soutien aux candidats Républicains, qu’il n’était pas « immoral » de voter pour le Front national.

    « Le vote FN n’est pas immoral. » « Le vote FN n’est pas un vote contre la République. » Ces propos de l’ancien président de la République, qui paraissent pourtant relever du bon sens, n’ont paru plaire à personne.

    Ni à la gauche, qui y voit une compromission.

    Ni aux candidats de droite, qui craignent une assimilation.

    Ni à Marine Le Pen, qui l’a accusé de dire tout et l’inverse de tout.

    IL N’EST PAS « IMMORAL » DE VOTER POUR LE FRONT NATIONAL

    En fait, ces propos d’un homme qui ne croit en rien sinon en lui-même n’ont plu à aucune de ces catégories de gens qui croient, eux, aux idées de gauche.

    De fait, entre déclarations et précisions, Nicolas Sarkozy a retrouvé les accents droitiers qui lui avaient donné, contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là, ses plus beaux résultats. Ceux qui prétendent aujourd’hui l’inverse feraient mieux d’aller vendre des cacahuètes, car ils ne comprennent même pas ce qui est en train de se passer ; ils ne savent même pas lire les résultats électoraux.

    Relevons, un peu au hasard, parmi ses divers propos :

    « Un pays qui se tait est un pays qui meurt. (…) La France n’en peut plus de colère, d’exaspération, d’angoisse. (…) Le peuple de France se demande si la France de toujours restera la France. »

    « J’ai été le premier à parler des racines chrétiennes de la France. »

    « Voulez-vous me dire le nombre de fois où Monsieur Hollande, président de la République socialiste, a reçu Madame Le Pen ? Si c’était immoral, pourquoi l’aurait-il reçue ? »

    « Dire que le vote pour le FN est anti-républicain, cela n’a aucun sens. »

    « Je fais une différence entre le vote et la personne, la nièce, la tante, le grand-père. Mais quand dans le Var, le FN fait 44 %, pensez-vous que la moitié de la population est immorale ? »

    Etc. On pourrait en reprendre plusieurs autres qui, depuis vingt-quatre, fleurissent dans la bouche de Nicolas Sarkozy, et ne sont pas sans rappeler le candidat de 2006-2007.

    NICOLAS SARKOZY À L’HORIZON 2017

    Et tout le monde réagi en s’offusquant de sa dérive droitière. Parce que, en réalité, ce n’est pas le Front national qui est le mal, c’est la (vraie) droite. On n’accepte aujourd’hui les candidats et les élus qui se disent de droite qu’à la condition qu’ils reprennent, comme ils le font quasiment tous chaque jours, les idées de gauche. Reprenez la plupart de leurs discours, c’est tout simplement hallucinant !

    Le problème, le seul en définitive, c’est que le peuple, lui, n’a jamais été à gauche. D’où les déclarations ces derniers jours de Manuel Valls ou de Jacques Attali. Car, quand le peuple vote à gauche, c’est par réaction ou parce qu’il se laisse embobiner par de grandes idées – qui sont rarement de bonnes idées.

    On a sans doute, pour l’avoir essayé, beaucoup de mal à croire en Nicolas Sarkozy, qui est effectivement capable de dire une chose et son contraire. Mais, contrairement à ceux qui crient « Au loup ! », c’est un habile homme, et un connaisseur de la chose politique. Et il est évident que, ayant entendu les Français, il réagit en se positionnant pour 2017…

    FRANÇOIS LE LUC POUR RITV

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/nicolas-sarkozy-juge-quil-nest-pas-immoral-de-voter-pour-le-front-national_148564.html#more-148564

  • Où sont passées les convictions de Bruno Retailleau ?

    Interrogé hier sur Radio Fidélité, Bruno Retailleau, candidat LR dans les Pays de la Loire, s'est exprimé sur le soutien de la région au Hellfest, au Planning Familial et au Pass Contraception.

    Bruno Retailleau ne supprimera pas le Pacte prévention Contraception pour les mineurs, tout en y incluant les parents d'élèves. Pascal Gannat (FN) le supprimera car cela relève de la responsabilité des parents.

    Hellfest : Pascal Gannat maintiendra les subventions si les groupes satanistes n'y viennent plus. Bruno Retailleau maintiendra les subventions à condition qu'il n'y ait pas de débordement.

    Attaqué par le candidat socialiste à propos du Planning familial, Bruno Retailleau tient à préciser qu'il n'a jamais dit qu'il arrêtera le soutien au Planning familial !

    L'extrait est à retrouver en fin d'émission (vers la 57e mn) lors des questions auxquelles les candidats doivent normalement répondre par oui ou par non.

    Cela n'empêche pas Sens Commun à appeler à voter pour lui en écrivant notamment :

    "Je peux vous assurer que Bruno Retailleau n’a jamais rien lâchésur sa vision de la France ainsi que sur celle de la famille et qu’il sera intraitable sur ce point."

    Au vu de l'entretien à Radio Fidélité, il est permis d'en douter.

    L'autre argument de Sens Commun est plus politicien :

    "soit vous ne votez pas Bruno Retailleau et, comme le FN ne pourra pas gagner, vous prenez le risque de conserver cette gauche sectaire au pouvoir avec laquelle nous ne partageons rien."

    Dans la même logique, si Sens Commun n'est pas sectaire et souhaite virer la gauche, il lui serait naturel d'appeler à voter pour Louis Aliot dans le Sud, où le candidat LR Dominique Reynié (qui n'est certainement pas pro-famille) n'est pas en mesure de l'emporter.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Reportage dans un meeting FN : Une jeunesse éclatante

    8502P1.jpg(Présent 8502)

    Dès 17 h 30, une file importante a déjà pris forme dans un froid mordant devant la salle Wagram. Pour le seul meeting FN de l’entre-deux tours, Marine Le Pen a réuni à Paris l’ensemble des têtes de liste régionales dans une ambiance enflammée. Et familiale quand apparaît Marion sous un long tonnerre d’applaudissements et que la salle entonne un « Joyeux anniversaire » à 1 500 voix pour ses 26 ans le 10 décembre. C’est la jeunesse éclatante de ces têtes de liste arrivées en tête dans six régions qui saute d’abord aux yeux sur ces écrans géants. Le renouveau qu’ils incarnent même physiquement, face au vieux système moisi.
    Dès la porte d’entrée, l’accueil est chaleureux pour Présent : « Je vous lis tous les jours », nous déclare la jeune femme qui nous remet nos badges de presse. « Présent d’abord », nous sourit Nicolas Bay en répondant à nos questions sous le nez d’Europe 1, tandis que Louis Aliot nous salue avec amitié.

    À 20 heures, aux accents d’une musique triomphale et de « Marine présidente » longuement scandés, Marine Le Pen arrive par la salle dans un océan de drapeaux tricolores au milieu de militants qui l’acclament avec ferveur :
    « Dimanche, notre peuple, celui que les élites méprisent, le peuple de France a ébranlé l’oligarchie », lance-t-elle, comparant les performances du premier tour à « l’effondrement du bloc soviétique ». Avant de prononcer le nom de Valls sous les huées. « Il le mérite bien », sourit-elle :
    « Nous avons assisté au suicide collectif de la secte de Solferino, M. Valls s’est autopromu au rang de directeur de campagne de l’UMP. Nous avons les deux clans d’une même mafia politique. Ils se sont réparti les territoires, se partagent les prébendes. Les attentats ont été vite oubliés, remisés pour s’attaquer à des choses plus sérieuses : sauver leurs postes. »

    La présidente du Front national a consacré l’essentiel de son discours aux nombreuses nuisances et pesanteurs d’un système exclusivement résolu à empêcher toute victoire frontiste. Et de dénoncer le « pilonnage médiatique insensé qui est une campagne d’État contre les opposants, orchestrée depuis les palais de la République ». Au passage elle a pourfendu « cet auguste représentant du grand patronat [Pierre Gattaz], un cégétiste aux allures de Peppone [Philippe Martinez, CGT], un millionnaire en K-way expatrié [Dany Boon], un ancien vendeur de petits pois pas très bien conservé [Bruno Bonduelle], quelques artistes inconnus trop heureux qu’on cite enfin leur nom ».
    « Je vous appelle à une espérance active »

    « Ce que craignent nos adversaires si nous arrivons à la tête des collectivités », a ironisé la candidate à la tête de la région Nord-Pas-de-Calais, « ce n’est pas notre échec, c’est notre réussite. »
    Marine Le Pen a appelé les patriotes à être vigilants dimanche dans les bureaux de vote : « Le Premier ministre l’a dit, il faut “tout faire” pour empêcher la victoire du Front national »…

    « Face à ce déferlement classique dans les régimes totalitaires, n’ayez pas peur », a-t-elle affirmé. « Ne vous laissez pas infantiliser ! Ne doutez pas et ne vous démobilisez pas ! Le soleil du renouveau se lève. Je vous appelle à l’espérance, à une espérance active. »

    S’il n’y avait aucune présidence de région emportée dimanche soir par le Front national (seul contre tous les magouilleurs UMPS à la manœuvre), il y aurait quoi qu’ils fassent, des centaines de conseillers – et il est très important qu’il y en ait le plus possible – qui vont entrer dans les assemblées régionales grâce au scrutin proportionnel et peser par leur implantation et leur force d’opposition sur l’avenir et sur le prochain scrutin présidentiel.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • François-Xavier Bellamy : Claude Bartolone, le racisme autorisé

    Claude Bartolone a accusé Valérie Pécresse de défendre « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Le pholosophe et maire adjoint de Versailles François-Xavier Bellamy lui répond.

    Quand je pense qu’il faut encore vous appeler « Monsieur le Président de l’Assemblée nationale »… Vous vous êtes lancé dans cette campagne régionale en conservant l’une des plus hautes fonctions de l’Etat, ce qui a choqué jusque dans votre camp. Ce cumul aurait dû exiger de vous, à tout le moins, un peu de hauteur ; mais il faut croire que vous n’en étiez pas capable.

    Monsieur Bartolone, la France va mal, elle est traversée par des fractures de plus en plus profondes, divisée par une défiance inouïe. Vous le savez, vous le dites. Et c’est donc consciemment que vous avez choisi de creuser ces fractures, d’alimenter cette défiance. En disant de Valérie Pécresse qu’elle défend « Versailles, Neuilly et la race blanche », vous avez choisi de remplacer un débat politique par un conflit de communautés.

    A vrai dire, j’ai hésité à vous écrire ; après tout, ce conflit que vous décrivez, à grand renfort de caricatures périmées, paraît totalement dérisoire. Monsieur Bartolone, entre nous : quand vous mettez en scène l’effroyable danger que « les serre-têtes » représenteraient contre « les bras tatoués », j’espère que secrètement vous avez un peu pitié de vous-même. Ne voyez-vous pas des problèmes plus sérieux ? Des ennemis plus crédibles pour la République ? Venez à Versailles, Monsieur Bartolone ; venez rencontrer 14000 lycéens, 10000 étudiants, l’une des villes les plus jeunes et créatives d’Île de France. Celle qui incarne la French Touch dans le monde de la musique, celle où se forme une nouvelle génération d’architectes, de chercheurs, de parfumeurs, de paysagistes, d’entrepreneurs… Quel cliché délirant a pu vous faire opposer notre ville à « l’Île de France qui fait des start-ups et du hip-hop » ? [.....

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Francois-Xavier-Bellamy-Claude

  • Preuve par onze mairies frontistes

    Le coup d’œil de Philippe Randa

    Durant la campagne des élections régionales et au soir du Ier Tour, les auto-proclamés républicains ont rabaché que l’arrivée du Front national à la direction d’une Région française, voire de plusieurs, serait dramatique et que les plus démunis de nos concitoyens seraient les premières victimes d’une gestion forcément désastreuse.

    Oui mais ! il y a désormais une réalité municipale qui dément les sinistres augures de ceux qui sonnent ainsi le tocsin : voici un an et demi, onze villes françaises ont porté à leur tête un édile FN ou soutenu par celui-ci. Et dimanche, ces onze villes ont toutes hissées les listes de ce mouvement à la première place. Et ce, avec des scores sans appel : 59,68 % à Beaucaire, 59,36 % à Hénin-Beaumont, 54,26 % à Cogolin, 53,73 % au Pontet… et si le plus « petit » score, celui de Mantes-la-Ville, n’est « que » de 34,41 %, il est à mettre en rapport avec le score régional des listes menées par Wallerand de Saint-Just sur l’ensemble de l’Île-de-France : 18,41 %. Quasiment le double !

    Le quotidien Libération, pourtant peu suspect de sympathie pour les frontistes, a reconnu dans un tweet : « Onze communes FN, onze fois le FN en tête, onze fois le FN plus fort que dans la région. »

    Ce qui est donc le pire pour les états-majors socialistes, républicains, écologistes et Front de gauche, n’est pas seulement de perdre au soir du deuxième tour leur juteux fromage d’élus régionaux, mais surtout de ne pas le récupérer dans six ans…

    (paru dans le quotidien Présent)

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAApuuZVIJqtKuVX.shtml

  • VOTER UTILE, C’EST VOTER PASCAL GANNAT

    Communiqué :

    Le premier tour des élections régionales, dimanche dernier, constitue une étape remarquable pour le Front national : ayant multiplié ses voix par trois depuis 2010 avec 21,4 %, le FN sera représenté à l’assemblée régionale grâce au mode de scrutin proportionnel. Plus le nombre d’élus FN sera important, mieux vous serez défendus.

    Le vote du second tour doit être un choix contre les listes qui défendent des programmes et des idées contraires aux valeurs de patriotisme et de bon sens qui vous tiennent le plus à cœur.

    Notre programme s’articule autour de quelques thèmes majeurs : rééquilibrage des crédits d’aménagement au profit des territoires éloignés de la métropole nantaise, soutien massif aux petites entreprises, et aux artisans et commerçants de proximité, et aux agriculteurs par la création d’un label « Produit en Pays de la Loire », refus de la main-d’œuvre étrangère et des travailleurs détachés et de l’accès des migrants aux avantages nombreux que nos impôts financent, relance de l’apprentissage et de la formation professionnelle en alternance, commandes publiques réservées aux entreprises locales et régionales, lutte contre le gaspillage budgétaire et le clientélisme, et refus de subventionner les associations communautaristes et islamistes extrémistes.

    Les mairies FN ont appliqué ce programme et leurs habitants en ont vu les effets bénéfiques rapidement : à Fréjus par exemple, la dette a été diminuée de 13 millions d’euros en 18 mois.

    Seul le vote pour Pascal Gannat et la liste Front national permettra que ces idées soit défendues au Conseil régional : la droite de monsieur Retailleau a voté avec la gauche 90 % des décisions de la majorité socialiste sortante. Il n’y a qu’un vote utile, c’est le vote Front national.

    vote fn

     

    http://fn-49.fr/

  • Regard sur « le monde en état de panique » ou le rêve universaliste fracassé

    Nous n'ajouterons pas un commentaire superflu à ce qu'on peut, à la fois, lire ou écouter ici de la part d'un clerc de la doxa européo-mondialiste. L'essentiel est dit dans notre titre.

    Nous avons entendu, lundi, Jean-Pierre Raffarin pleurer sur la République à la dérive. Hier matin, sur France Inter, Bernard Guetta a fait le constat exact d'un état du monde qui brise le rêve mondialiste, pacifiste, démocratique, multi-culturaliste, multiethnique, etc. Les idéologues et les marchands n'y triomphent pas. L'Histoire ne finit pas ...

    Plaignons nos élites : elles ont, en ces temps difficiles, intra et extra muros, de redoutables remises en cause à opérer. La faillite de leurs idées - mais il ne fallait pas se faire tant d'illusions ! - leur est sans-doute douloureuse. Pas à nous.  LFAR 

    Laissons la France. Laissons le reste de l’Europe où les nouvelles extrêmes-droites connaissent le même essor que le Front national et regardons ailleurs. Candidat aux primaires républicaines, candidat à la présidence des Etats-Unis, M.Trump vient de faire un nouveau coup d’éclat en proposant d’interdire aux musulmans, à tous les musulmans, l’accès du territoire américain.

    S’il l’a fait, c’est qu’il pense pouvoir ainsi plaire à suffisamment d’électeurs républicains pour remporter les primaires et il n’a pas tort car la peur, celle d’un monde devenu aussi incertain qu’incompréhensible, est aussi forte aux Etats-Unis qu’en Europe… et ailleurs.

    Repassons l’Atlantique, allons jusqu’à Moscou. Sur quoi s’appuie M.Poutine pour faire durer sa popularité ? Sur la reconquête de la Crimée, sur l’Eglise orthodoxe russe, sur la Russie de toujours et les forces de sécurité dont il s’est fait l’incarnation depuis qu’il a accédé au Kremlin. Poussons au sud, jusqu’en Turquie, et le tableau est le même. M.Erdogan y a reconquis sa majorité en rallumant les tensions avec la minorité kurde, exaltant la nation et flattant les plus conservateurs des électeurs par ses constantes références aux traditions religieuses et patriarcales.

    Le Proche-Orient, n’en parlons pas. Il éclate et se déchire entre communautés ethniques ou religieuses, chiites contre sunnites, Arabes contre Perses, Kurdes contre tout le monde ou l’inverse. Chacun veut son Etat, ses frontières, sa zone d’influence. L’Inde se cimente dans l’hindouisme et, si l’on revient en Europe, il n’y a pas que la montée des extrêmes-droites. Il y a aussi les Catalans qui voudraient sortir d’Espagne et les Ecossais de Grande-Bretagne, la renaissance des régionalismes et ce divorce, surtout, toujours plus grand, entre les Européens et l’Europe, entre l’ambition d’unité et le repli national.  

    La peur, une peur qui se répand, fracture le monde. Chacun veut se replier sur le monde qui est le sien car il y a soudain, c’est un fait, trop de changements et, donc, d’inconnues dans le grand monde. Depuis la chute du mur de Berlin, nous ne sommes pas seulement sortis de la stabilité de la Guerre froide. En vingt-cinq ans, nous avons vu de nouvelles puissances apparaître, le monde arabo-musulman se réveiller dans un indescriptible chaos, les emplois occidentaux détruits par l’automatisation et les délocalisations vers les pays émergents, les Etats-Unis se tourner vers le Pacifique, se désintéresser de l’Europe et la laisser sans Défense, le terrorisme djihadiste frapper les cinq continents et les grandes forces politiques occidentales s’essouffler, et échouer, à préparer leurs militants, leurs électeurs, leurs pays à des changements d’une telle ampleur.

    Alors, oui  tout le monde craint tout et tout le monde et l’urgence, en Europe, est au remodelage de nos échiquiers politiques, à la formation de grands partis du mouvement, de partis assez solidement majoritaires pour rejeter la folle tentation de la fuite en arrière et construire l’avenir, loin de cette suicidaire panique. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/12/09/regard-sur-le-monde-en-etat-de-panique-ou-le-reve-universali-5728750.html

  • FN en tête aux élections : quand la presse régionale se lâche

    Source : OJIM
    Marion_LePen_Marseillaise.jpgSi la plupart des titres de la presse quotidienne régionale (pqr) se sont contentés d’évoquer de manière plus ou moins neutre les résultats du premier tour des régionales, certains sont néanmoins montés sur leurs grands chevaux et semblent avoir perdu leurs nerfs.


    Au lendemain du vote, le mot « choc » était ainsi sans conteste le plus utilisé, qu’il s’agisse de la couverture du Bien Public comme de Libération Champagne, par exemple. On notera par ailleurs, sur le plan des titres nationaux, que le titre « Le choc » aura été employé à la fois par Le Figaro et… L’Humanité. Et on notera enfin que c’est ce mot qui revient régulièrement depuis les élections européennes de 1984 et les 10,95 % de Jean-Marie Le Pen…

    Marion_LePen_LaProvence.jpgAussi, un vocabulaire chargé négativement évoquant parfois un « tremblement » ou une « ombre » planant sur la politique était de mise. Autres exemples : Nord Littoral titre « Marine est là », comme un avertissement ; Le Havre Libre explique que « Rien n’est perdu pour la gauche ! » Ouest-France titre que, face à la montée du FN, « l’Ouest résiste » ; enfin, La Provence va jusqu’à décréter « l’État d’urgence » suite à la première place de Marion Maréchal-Le Pen en PACA.

    Si le journal La Marseillaise appelle carrément ses lecteurs à « Résister ! », la palme de la couverture engagée revient sans conteste à Nice-Matin, qui titre « Tous contre elle » au-dessus d’une photo de Marion Maréchal-Le Pen saluant la foule, vieil artifice utilisé contre le FN pour suggérer finement le salut nazi. De la panzer-propagande…
    Marine_LePen_NordLittoral.jpgLe lendemain, mardi 8 décembre, d’autres titres de la PQR se sont illustrés. La Charente Libre montre en Une des électeurs lambda dans un bar, lesquels n’ont sans doute rien demandé, avec le titre : « Désemparés face à la vague FN » ; pour La Provence, « la résistance s’organise » pour contrer le FN ; de son côté, Vaucluse-Matin enjoint Estrosi à « relever le défi Le Pen ».

    En état de récidive, La Marseillaise appelle ses lecteurs à « éviter le pire » en choisissant la même photo de Marion Maréchal-Le Pen façon IIIe Reich, pendant que Le Parisien se veut rassurant en rappelant que « rien n’est joué ! » Ouf.

    FN_PQR_LechoHteVienne.jpgPour conclure sur une note de poésie, citons la couverture de L’Écho de Haute-Vienne, « La tyrannie des scores FN », avec en illustration une carte de France recouverte de crottes, plus ou moins grosses selon les scores du parti frontiste… Il fallait oser.
    Une fois de plus, une partie de la PQR s’est donc illustrée par une neutralité à toute épreuve et par un sens de la déontologie poussé à l’extrême… Plus sérieusement, en cas de victoire du FN dimanche prochain dans les régions concernées, il ne fait aucun doute que la question des subventions publiques à certains titres sera remise sur la table assez rapidement…

  • Les magouilles du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais

    Cette vidéo date de 2011 mais ce sont toujours les mêmes élus qui siègent actuellement. Une fois élu avec les voix de gauche, Xavier Bertrand saura comment renvoyer l'ascenseur à ses nouveaux alliés politiques. La méthode est expliquée dans le vidéo :

    Philippe Carhon