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élections - Page 511

  • Le vrai visage du front ripoublicain

    Les bobards les plus éculés, la propagande la plus grossière sont   encore et toujours de mise, au service de la préservation des prébendes des partis  du Système.  Et plus largement encore au  service d’une idéologieprogressiste, mondialiste dont les ravages, dans tous les domaines, sont pourtant patents.  Dans le quotidien  Direct matinaujourd’hui, il est rapporté que JK. Rowling, auteur de Harry Potter, juge le candidat républicain (américain)  Donald Trump «pire que Voldemort», ce qui  nous change certes   de l’habituelle comparaison  avec des personnages de la seconde guerre mondiale que l’on affectionne sous nos latitudes. Dans ce même journal,  Jean-Marc Colombani, co-fondateur avec Jacques Attali du magazine en ligne slate.fr, attire notre attention  sur le fait que la baisse du tourisme dans la célèbre  ville de Dresde en Allemagne  en cette période  de Noël serait de la faute  de… Pegida.  Ce mouvement, qui organise des manifs régulières dans cette commune contre l’islamisme et la déferlante des migrants,  ferait donc fuir «chrétiens»  autochtones  et autres  «roumis» étrangers qui viennent y dépenser leur argent habituellement…M. Colombani nous confirme aussi une bonne action  dans le cadre de la lutte contre l’obscurantisme : «tous les lycéens suédois vont recevoir  un exemplaire de Nous sommes tous des féministes  de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Aichie qui traite de la façon dont filles et garçons sont conditionnés par les stéréotypes de genre». Il s’agit de  « lancer une discussion sur l’égalité de genre et le féminisme (…) plus de 100 000 exemplaires du livre traduit en suédois ont déjà été distribués».  

    Voilà qui devrait mettre du baume au cœur du président socialiste du parlement européen, Martin Schulz qui hier, dans le journal Die Welt essayait de faire trembler  dans les chaumières en expliquant que « l’Union européenne est en danger. Des forces sont à l’œuvre » (suivez son regard…) « qui cherchent à  nous éloigner les uns des autres (et) les conséquences serait dramatiques »…  « Dramatiques » pour les amis  de M.  Schulz,  comprenons-nous bien…

    Ce qui est proprement dramatique, c’est surtout la pauvreté des arguments avancés pour tenter de démolir le projet frontiste. Ces dernières heures,  les commentaires,  les articles, les analyses outrancières de pseudo spécialistes, volontairement mensongères,  ont déferlé,  duFigaro à France Culture,   pour expliquer que le programme économique du  FN –alors même d’ailleurs  que les habitants des villes frontistes plébiscitent  la gestion de leur commune- correspond  peu ou prou à celui de la Corée du nord !

    Ce qui est tout aussi affligeant c’est l’infantilisation des électeurs  par les dirigeants de  LRPS, à laquelle, et c’est tout à son honneur, a voulu résister  Jean-Pierre Masseret qui lui  considère les Français comme majeurs, responsables, libres de leur choix. Malgré les pressions de l’ensemble du microcosme  politico-médiatique, et notamment de ses « amis » de la rue de Solferino qui l’ont privé de l’investiture socialiste, M. Masseret a finalement  déposé hier sa liste au second tour en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

    Un député PS comme Malek Boutih, le  premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui  n’ont pas  de mots assez durs pour conspuer  M. Masseret,  appellent dans le même élan  à voter   pour un Bertrand, pour un  Estrosi dont Cambadélis  dénonçait il y a  quelques semaines surtweeter  « le  discours «  qui «reprend  mot à mot (celui)  du FN.»

    Ce qui est également  certainement  écœurant pour Jean-Pierre  Masseret, comme pour  les hommes et les femmes de gauche sincères, c’est le spectacle pathétique auquel se livre sous nos yeux les gamellards du Parti communiste et les écolos à la sauce Cécile  Duflot etEmmanuelle Cosse. Ces derniers qui  n’avaient pas de mots assez durs pour conspuer la politique du PS  se sont ralliés dans les régions concernées au PS,  dans un même élan grégaire et boutiquier,sous le prétexte commode et putassier  de la lutte  contre la Bête immonde.

    Notons le  aussi, Jean-Luc Mélenchon a refusé de se livrer à cette mascarade en refusant de donner une  consigne de vote en  Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca où la gauche  s’est retirée et  a dit comprendre « la réaction d’honneur blessé » de Jean-Pierre Masseret.  Une attitude plus digne,  plus  morale aussi que celle  du député  communiste André Chassaigne  qui a  déclaré qu’il voterait Bertrand ou Estrosi face au FN s’il était électeur dans une de ces deux régions.

    Chacun a bien compris que  les appels  au barrage républicain émanent sans grande surprise des adversaires les plus sectaires du Mouvement national, à commencer par la secte du Grand orient –à laquelle sont affiliés  un  Xavier Bertrand, un Manuel Valls, mais aussi un Mélenchon  ici en rupture de consigne…- dirigé par le très extrémiste Daniel Keller. « Si ce scrutin ne provoque pas un profond réveil des partis républicains, alors nous aurons assisté dimanche à la répétition de ce qui se passera en 2017», a pronistiqué le grand sachem  Keller dans le JDD.

    Plus largement rapportait  Le Figaro, « Dès dimanche soir, c’est la Fraternelle parlementaire, composée des élus francs-maçons des deux assemblées et dirigée par le député PS du NordChristian Bataille, qui se prononçait pour le Front républicain.  Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire (…).  Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles (…) , pouvait-on lire dans le communiqué des parlementaires francs-maçons. »

    Dans Le Point,  le politologue  Nicolas Lebourg  rappelle pour sa part  plus prosaïquement  que c’est «manifestement», au sein de l’électorat de droite que le FN engrange  le plus de voix : «Il existe même des zones aujourd’hui où le FN est devenu LA droite. C’est le cas par exemple enLanguedoc-Roussillon comme l’a expliqué Emmanuel Négrier, chercheur du Centre d’études politiques de l’Europe latine (Cepel) de Montpellier. Ces électeurs de droite sont partis au FN, car la ligne idéologique des Républicains est floue ».

    «Chez les Républicains», constate  M. Lebourg comme Bruno Gollnisch avant lui, «il n’y a ni ligne idéologique ni ligne stratégique. Nicolas Sarkozy vibrionne en fonction des sondages. Le résultat est illisible pour les électeurs (…). Christian Estrosi, symbole de cette droite qui court derrière le FN, s’est fait écraser par Marion Maréchal-Le Pen au premier tour. Et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié – à mon sens sur une ligne proche de celle du ministreEmmanuel Macron, plutôt centriste – se fait écraser par le frontiste Louis Aliot. Bref, si la droite ressemble au PS, l’électeur glisse un bulletin FN dans l’urne pour voter à droite et si la droite ressemble trop au FN, l’électeur va préférer l’original à la copie. Les Républicains ne tiennent pas une vraie ligne de droite, simplement mais pleinement de droite. »

    Autant dire qu’il n’est guère étonnant que  dans un pays comme la France où,  comme dans le reste de l’Europe,  les  demandes de protections, les valeurs de libertés, d’identité, d’enracinement, de traditions ont le vent en poupe, le FN fasse de moins en moins peur.Malgré la haine tremblotante de la Caste,  la dernière enquête réalisée par l’institut BVA pourl,’Obs, enregistre que 44% de sondés  souhaiteraient  que le FN dirige au moins une région à l’issue du second tour. Bref ce qui exaspère, ce qui inquiète  aussi  les Français les plus lucides, c’est bien surtout  le visage hideux, haineux, de ce front ripoublicain. 

    http://gollnisch.com/2015/12/09/le-vrai-visage-du-front-ripoublicain/

  • Messieurs les démocrates, et si vous laissiez le FN gouverner pour voir !

    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Qu’il soit désormais le premier parti de France, cela ne fait aujourd’hui aucun doute. Mêmes associés à l’UDI et au MODEM, mêmes associés au PC, aux Verts, au Front de Gauche, etc. ni « Les Républicains », ni les « Socialistes » ne lui ravissent cette première place.
    Ces deux partis qui se partageaient la France voient avec un effroi grandissant leur électorat s’enfuir définitivement, et les socialistes devenir les « dindons » de cette farce devant l’obligation qui leur est faite de se retirer et de n’avoir plus aucun représentant dans la région.
    Pourtant, ces deux partis ne manquent pas d’avertir la France de la catastrophe, du cataclysme national qui la frapperait si le FN prenait le pouvoir : une France désertée par les investisseurs, la disparition de la culture, des musulmans et même des touristes ! Le FN n’est-il pas aussi dangereux que les terroristes de Daech ? Combien de Français tombés sous les tirs de kalachnikov de Marine ? Pouvez-vous nous en informer M. Valls ?

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  • Un parti de trop…

    Selon les enquêteurs du FBI,  les deux «radicalisés» Tashfeen Malik (qui avait fait allégeance à l’Etat islamique)  et  son mari Syed Farook , avaient planifié le massacre auquel ils se sont livrés la semaine dernière à San Bernardino (Californie). Lesradicalisés du combat anti FN ont renouvelé  eux aussi ces dernières heures  leur allégeance à un  Système qui sait se montrer si généreux avec eux. Sans rire, Le Point expliquait à ses lecteurs peu avant le premier tour  qu’«Après les (quelques, NDLR) chefs d’entreprise, c’est au tour de l’élite (sic)  culturelle de se mobiliser contre le Front National en Paca»,   en  « fustigeant  (la)  haine (de Marion Maréchal Le Pen)  de la création contemporaine » et en appelant  à voter pour  le notoirement  très fin et très  cultivé Christian Estrosi… En fait, l’«élite culturelle» en question était représentée notamment par les habituels consommateurs de subventions  publiques : la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson, Michel Boujenah,  Charles Berling,  l’amateur de boxe thaï Frédéric Mitterrand, un écrivain sans grand génie comme Didier van Cauwelaert,  des militants  antinationaux  de longue date comme les ex ministres Jean-Jacques Aillagon et Max Gallo…  Depuis dimanche,  les pipoles (même les habitués du genre)  se sont peu manifestés par leur « bravitude » anti FN, à l’exception d’une présentatrice de seconde partie de soirée (Valérie Damidot), d’ une incarnation du conformisme et de  la beaufitude de gauche comme l’animateur de  canal + Yann Barthès,  ou encore de l’ami d’Arthur, lecitoyen du monde  Dany Boon qui se souvient qu’il a grandi dans le Nord…    

    Autre comédien d’élite,  l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, autoproclamé philosophe,  connu pour ses reportages et ses analyses aussi bidons que ses romans,  dont les songes creux, l’arrogance, sont des  objets de moquerie  partout où il passe,  est lui aussi monté au créneau. Sans grande imagination, débitant toujours les mêmes mantras,  BHL a étalé  grassement  hier   dans Le Parisien   sa haine de la France Française, du courant patriotique. Son ami  Manuel Valls a entonné la même partition hier soir.  Invité du 20 heures de TF1,  le Premier ministre  a «appelé à voter pour Christian Estrosi face à l’extrême droite en Paca» et demandé plus largement aux  électeurs de gauche de  donner  leur voix dimanche prochain à  la droite dans les trois régions où le Front National arrive le plus largement  en tête.  Y compris dans la région Alsace-Champagne-Ardennes  où le socialiste Jean-Pierre Masseret, arrivé en  troisième position,  refuse de se retirer au second tour pour rester en lice face à Florian Philipot  et  Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).

    Manuel Valls volant comme les BHL et consorts au secours du parti Les républicains, cela n’étonnera que les plus naïfs. Or,  Le Parisien le soulignait, outre le Premier ministre,  «le vrai perdant de la soirée (de ce premier tour) , c’est (Nicolas Sarkozy) , et il le sait , flinguait dès dimanche soir un de ses anciens ministres après le score décevant de la droite et du centre. C’est Marine Le Pen qui a été le réceptacle de la colère des électeurs, pas les Républicains. Plus grave pour Nicolas Sarkozy, qui se prévaut d’être le meilleur rempart contre l’extrême droite, une partie de ses électeurs de 2012 — un sur cinq selon les chiffres qui circulent au parti — ont voté FN.»

    «Ce n’est pas un problème de ligne, mais de crédibilité. Il n’imprime plus ! Le retour de Sarkozy, c’est le retour du passé , canarde le lieutenant d’un candidat à la primaire de 2016.  Il fait campagne sur l’identité, la sécurité, l’immigration, et au même moment, il vire Morano. Où est la clarté ?  s’étrangle un copéiste.  Ce scrutin, c’est une claque pour lui. Plus personne ne l’entend, achève un élu déçu. Hervé Mariton, candidat déclaré à la primaire, y va franco aussi: Les Français disent très clairement qu’ils ne veulent plus de la gauche, mais plus non plus de celui qui a été battu en 2012.  Même les soutiens de l’ancien président s’inquiètent, à moins d’un an de la primaire.  Il ne fait plus briller les yeux , se désole un ancien de l’Elysée (…).  Selon nos informations, le  patron  des Républicains envisage aussi un remaniement de la direction du parti, qui pourrait faire la part belle à la droite dure (…). Un sarkozyste doute que cela suffise :  Le problème, c’est que les gens ne le croient plus… ».

    Sur le site de Francetv  Info,  le politologue Vincent Pons, professeur à la Business School de Harvard,  s’arrête sur ces élections régionales, cette poussée de l’opposition nationale et son  éventuelle limite:  «le FN reste plus important chez les ouvriers. Mais, depuis 2012, sa progression est forte dans toutes les catégories socio-professionnelles, dans toutes les tranches d’âge, chez les hommes comme chez les femmes. Désormais, le FN fait de bons scores chez les étudiants, les cadres, les professions intermédiaires. Il progresse chez les diplômés, y compris de l’enseignement supérieur. »

    Il note, et ce constat confirme les enseignements des précédents  scrutins, que « le FN fait de meilleurs scores dans les communes rurales, les petites villes et les zones périurbaines. Il se heurte en revanche à des poches de résistance dans les grandes agglomérations. Cela tient surtout à la composition sociologique de ces centres urbains. »

    Vincent Pons  relève  aussi,  assez justement à notre avis, que  «c’est l’abstention qui est l’enjeu majeur»  pour les partis de  du Système  s’ils entendent  entraver la poussée frontiste. «Il ne s’agit pas d’inciter les électeurs à ne pas voter FN, mais de convaincre les électeurs de gauche et de droite à se déplacer aux urnes. Le résultat du premier tour peut provoquer un sursaut.Ce parti (le FN, NDLR) se retrouve confronté à une sorte de plafond de verre, comme s’il faisait le plein de ses voix au premier tour. La question est donc de savoir si la gauche et la droite réussiront à mobiliser leurs électeurs. »

    Dans sa brève mais exhaustive analyse du résultat de ce premier tour , Jean-Yves le Gallou souligne cependant  sur le site Polemia que «Le deuxième tour s’annonce difficile pour le parti de Sarkozy : d’un côté l’ancien président invite à mettre la barre à droite…de l’autre ses meilleures chances de succès reposent sur les reports de gauche dans le grand est, la Provence et le Nord ! Bref la quadrature du cercle. »  D’ailleurs « les électeurs (de LR)  les plus sécuritaires et les plus identitaires ont filé au FN ; pendant que les électeurs légitimistes et conformistes se sont mobilisés, à gauche, contre le FN. L’espace centriste se réduit. D’autant que les candidats ayant adopté la ligne la plus centriste – Reynié dans le sud-ouest par exemple – subissent une véritable débâcle (18%) ».

    Pour le reste , il note que « la progression du FN»  (il  double son score de 2010, gagne trois points  par  rapport aux élections départementales de mars 2015) « est liée à la prise de conscience de l’invasion migratoire : selon un sondage Opinion way sur les motivations de vote, 76% des électeurs FN votent en raison de l’immigration, 74% de la sécurité, 59% de l’arrivée des migrants en Europe, 56% de la lutte contre le terrorisme.» M. Le Gallou constate aussi que «Malgré la tonalité très anti Union européenne et très anti euro de son discours, le FN n’a pas capté l’électorat souverainiste qui se maintient à un niveau élevé pour une élection régionale (et non européenne), 5% : 4%  pour Nicolas Dupont-Aignan (6% en Ile-de-France) et 1% pourAsselineau. »

    «Le barrage républicain»  conclut-il,  «c’est la privatisation du pouvoir au service de  petits groupes. C’est l’alignement de la classe politique sur le point des vue des lobbys communautaires et des médias. A l’inverse de la logique d’un scrutin proportionnel (à prime majoritaire) et de la proximité idéologique des électorats (LR/FN). Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippotparviendront-ils à briser l’étau ? Ce qui est sûr c’est que la partialité médiatique risque de fausser le résultat final.»

    Ce qui est d’ores et déjà   certain, constate Bruno Gollnisch,   c’est que ce premier tour a confirmé  la  fin de l’hégémonie  droite-gauche, au démantèlement  de laquelle  travaille depuis son émergence électorale, il y  plus de trente ans,  un FN porteur  d’une politique de troisième  voie,  à la fois nationale, populaire et sociale.  

    Cette avènement  d’un tripartisme  rend très difficile le fonctionnement  de la Vème Républiqueont noté certains observateurs, celle-ci reposant dans l’esprit de De Gaulle sur la toute puissance électorale de deux principales formations politiques.  Il y aurait donc un parti de trop… Constat dont peuvent être convaincus tous ceux qui  fustigent la dérive euromondialiste, cosmopolite d’une certaine droite qui elle aussi a  rejoint le Parti de l’étranger. Et c’est le caractère criant de cette trahison là, que les Français peuvent constater quotidiennement,  qui explique aussi le vent de fronde et de colère qui gonfle les voiles du navire frontiste.

    http://gollnisch.com/2015/12/08/un-parti-de-trop/

  • Régionales : la preuve par Calais

    Source : Boulevard Voltaire
    Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche.

    « Arrêtez d’emmerder les Français ! » tonnait Pompidou contre le jeune énarque Chirac qui voulait lui faire signer tout un tas de décrets à l’utilité douteuse. « Arrêtez d’emmerder les Calaisiens ! » lance au visage du gouvernement une population à bout. Calais… 70.000 habitants, ville d’ordinaire calme, tournée, par vocation, vers l’étranger, ville gérée depuis la guerre, et sauf rares parenthèses, par la gauche, et pendant 37 ans par les communistes jusqu’à ce qu’arrive Natacha Bouchart, UMP, en 2008. Eh bien ! Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche : elle a donné la moitié de ses voix à Marine Le Pen. Les gens de pouvoir, gauche et ex-UMP totalisent 37 %. Quelle claque !

    Pourtant ! Face au présentateur de TF1 qui énumère devant lui les échecs de son gouvernement depuis trois ans, Valls, œil noir, menton en avant, cingle : « Je ne suis pas venu ici pour m’excuser. » Dommage ! Et le voici, raide comme un cadavre, qui lance des phrases absurdes : « La gauche a créé une dynamique en passant les accords nécessaires », et « Quand il en va de la république, il faut être désintéressé et ne pas s’accrocher à son poste » – les ombres de Cahuzac et de Hollande ont plané un moment sur le plateau –, et encore « Je suis pour la république exigeante, qui affirme l’autorité, qui veut protéger les Français et aussi les rassembler », et enfin « L’extrême droite divise les Français, et veut les jeter les uns contre les autres. » En voyant les résultats de Calais, j’ai plutôt l’impression que Marine Le Pen rassemble davantage que le socialiste local qui ne fait pas 14 % !

    Et puis vient le temps des petits arrangements, des compromissions, des combinazione, des reniements. Tenez ! Cambadélis. Vous vous souvenez de ce qu’il disait en septembre ? Sur France Info, le 17 septembre : « Aujourd’hui quand vous entendez quelqu’un comme Estrosi, vous vous demandez s’il n’est pas au Front national… Les positions qu’il développe sont pires que celles de Marion Maréchal-Le Pen. » Dans Libé du 14 septembre : « Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain. » Aujourd’hui, sans vergogne, il fait exactement l’inverse, retire ses candidats dans ces deux régions et appelle à voter pour les « extrémistes » Estrosi et Bertrand. Ah ! elle est belle, la « république exigeante » !

    Ils n’ont rien compris, ces tocards. La leçon de Calais ne les atteint pas. Ils parlent entre eux, pour eux, un langage codé, boursouflé, impigeable, satisfait, fat. Les Français leur hurlent des choses et eux, de tous bords, se bouchent les oreilles. Un jour, c’est pieds nus et la corde au cou, comme les bourgeois de Calais, qu’ils devraient venir rendre des comptes au peuple de France.

    Yannik Chauvin
    Docteur en droit, écrivain, compositeur

    http://fr.novopress.info/

  • JT du Mardi 8/12/2015 - Des victoires régionales se profilent pour le FN

  • Retrait des listes de gauche : coup d’État à l’envers !

    À force de clamer qu'un parti n'est pas « républicain » les briscards de la politique sont devenus des ringards.
    Elle est belle la démocratie vue par la gauche, et ses électeurs – ceux qui persistent – doivent se sentir bien cocus !
    L’exécutif, par la voix de Cambadélis commis à l’exécution capitale, ordonne le retrait de listes dans trois régions où le FN est classé premier. Que l’on nomme cela suicide collectif ou nervosité congénitale, il s’agit bien d’un grave déni de démocratie. Il ne faut donc pas s’étonner du rejet massif de cette classe – caste – politique qui se prétend républicaine et n’a de cesse d’exalter les « Valeurs de la République », son credo extatique jusqu’à hier, et qu’il vient de renier dans la déroute annoncée qui le frappe.
    Dans deux régions, les « vrais démocrates » acceptent le couperet avec des arguments sensiblement différents bien que sortis aux forceps. En face, pour ne pas dire en parallèle, les discours des bénéficiaires par défaut sont également nuancés. En PACA, bousculé par une jeune donzelle, le candidat d’une droite qui se veut forte rameute les citoyens en ouvrant la porte et en fermant les yeux. Au nord, le ton est un peu différent mais l’appel aux électeurs exclus n’en est pas moins audible.

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  • Zemmour : « C’est le retour des deux France »

    Eric Zemmour analyse le résultat du premier tour des élections régionales.


    Élections régionales : « La carte de France fait… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/zemmour-cest-le-retour-des-deux-france/45255

  • L'influence de La Manif Pour Tous dans le scrutin

    Dans les 5 enseignements du premier tour tirés par Jean-Pierre Denis dans La Vie, il y a le 4e :

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    "4. LMPT en embuscade

    La Manif pour tous compte encore, même si cela se manifeste de façon différente selon les régions. En PACA, Marion-Maréchal Le Pen a créé la polémique et probablement capté le vote des catholiques identitaires en annonçant son intention de supprimer les subventions au Planning Familial. En Île-de-France, Nicolas Dupont-Aignan réalise un bon score après avoir tendu la main au courant familialiste. En Pays-de-Loire, Bruno Retailleau est assuré de l'emporter, ainsi que Laurent Wauquiez en Rhône-Alpes-Auvergne. Deux régions qui avaient fourni au mouvement quelques-uns de ses principaux bataillons au moment des manifestations contre le mariage pour tous. Deux candidats qui ont cultivé la proximité avec ce mouvement."

    A l'inverse, Dominique Reynié, dans le Sud, qui avait défendu la loi Taubira, réalise une contre-performance.

    Dans un autre style, sur France Inter (radio financée par l'argent public), Sophia Aram a réalisé un sketch de mauvais goût sur Ludovine de la Malbaise.

    Pour le second tour, vous pouvez retrouver les interventions des candidats sur le site des régionales de LMPT.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jacques Sapir / Régionales: deux leçons

    Les ondes de choc des résultats du 1er tour des élections régionales, et des scores réalisés par le Front National, ne finissent pas d’agiter le microcosme politique. La décision du Bureau Politique du P« S » de retirer ses listes là où le Front National est en position remporter le 2ème tour apparaît comme une décision de l’exécutif qui a été imposée au parti[1]. Cette décision n’est pas sans soulever des oppositions et des rancoeures dans les rangs même des « socialistes ». Ainsi, Jean-Pierre Masseret, le responsable « socialiste » dans la région du Grand-Est se fait-il tirer l’oreille[2]. Car, s’il y a un vainqueur à ce premier tour, il y a aussi très clairement un perdant : le P« S ». Cette défaite est historique, si on la remet en perspective. Elle signe l’accélération de la transformation de ce parti en un instrument politique de la bourgeoisie mondialisée et de la petite-bourgeoisie associée. Telle est la première leçon qu’il convient de retenir. Mais, la victoire du Front National, que traduit son extension à des zones géographiquement nouvelles pour lui, le confronte à un nouveau problème : passer du statut de « parti de 1er tour » à celui de « parti de 2ème tour ». Il n’est pas dit qu’il le puisse, et pour des raisons de fond et non de simple tactique. Telle est la seconde leçon de ce premier tour.
    Défaite du Parti dit « socialiste » et conséquences

    Il est ici important de constater que la défaite du P « S » ne vient pas que de son score. Celui-ci est faible, et le met dans nombre de régions en troisième place derrière le Front National et les « Républicains ». En fait, c’est la transformation géographiques et sociologique de ce parti qui est encore plus intéressante. De ce point de vue, il faut regarder avec attention les cartes des votes du 1er tour.

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    Une première estimation montre que le vote pour le Front National est concentré à l’est de la fameuse ligne Le Havre – Marseille qui fut utilisée pendant des générations par les géographes pour distinguer une France de la Grande Industrie (et urbaine) d’une France agricole et rurale. Dans cette France de l’Est, le Front National arrive en tête dans 4 régions et les « Républicains » dans 2 seulement. Le P « S » n’est nulle part en tête. Cette typologie est confirmée par l’ordre donné aux préoccupations des français lors de ce vote[3] :
    1 Le Chômage
    2 La Sécurité
    3 La Délinquance
    4 L’Immigration
    Or ces régions sont, à l’exception de la région parisienne, des régions à fort taux de chômage. Mais, cette typologie est incomplète. On discerne des différences, qu’il faudra affiner, entre le vote en région PACA, où la candidate du Front National a mené une campagne sur les thèmes traditionnels de l’extrême-droite, et celui qui s’est manifesté dans le Nord et dans l’Est.
    Extension du domaine de la lutte

    Encore plus intéressant est le fait que le vote Front National dépasse cette ligne. Il ne correspond plus aux terres traditionnelles de la grande industrie, mais il touche aussi celles de la petite et moyenne industrie, composée d’entreprises soient liées aux activités agricoles soient liées aux activités de sous-traitance ou à des productions spécifiques. La carte du vote pour le Front National correspond largement à celle de la France de l’industrie dans toutes ses dimensions, une industrie qui a payé un prix disproportionné à la mondialisation et à l’Euro. De ce point de vue, il est clair que le vote Front National dans la région PACA à un caractère anecdotique du point de vue de la sociologie de ce parti.

    A-Acarte2.jpg

    De ce point de vue, il est intéressant de comparer ce vote à celui pour les listes « socialistes ».
    Ces dernières, qui disparaissent des anciennes zones ouvrières (et la déroute dans le Nord comme dans le Grand-Est est symptomatique) ne connaissent des succès que dans des régions où se développent une industrie liée aux loisirs (sur la côte atlantique) et des activités de service. Ceci est parfaitement cohérent avec les choix de politique économique qui ont été fait ces dernières années et qui ont visé à « adapter » le tissu industriel et social aux conséquences de la mondialisation et de l’Euro. Les résultats que le P « S » enregistre dans Paris (à la différence de l’Île de France) confirment que ce parti a bien changé de nature et qu’il est devenu le parti des élites mondialisées et des couches sociales qui sont tributaires de ces dites élites. La répartition des votes lors du 1er tour des élection régionales ne fait que rendre visible cette transformation, que l’on peut considérer comme achevée. Cette transformation est le véritable sujet de ce 1er tour des élections régionales. C’est ce qui explique la décision imposée par le gouvernement au parti de procéder à un retrait des listes car ce gouvernement est clairement entièrement composé de partisans de la mondialisation et de l’Euro.
    Le dilemme du Front National
    Si ce parti est indiscutablement le vainqueur du 1er tour, il n’est cependant pas dit qu’il puisse confirmer au second. Le problème est moins le « TSF » (ou « Tout Sauf le Front ») qui est mis en place par François Hollande et Manuel Valls, que dans la capacité de la direction du Front National à choisir entre deux lignes, celle qui le porte dans les régions de l’industrie en péril et celle qui le porte en PACA. Car, et il ne faut pas se le cacher, on a vu dans la campagne qu’a mené le Front National en PACA ressurgir des thèmes qui sont ceux classiques de l’extrême-droite. L’alliance de l’ultra-catholicisme qui conteste la laïcité et des thématiques des « identitaires », si elle est localement porteuse et pourrait même être localement victorieuse, condamne à terme le Front National à se marginaliser à l’échelle nationale, ou plus précisément à s’enkyster dans le tissu social français sans pouvoir se poser la question du pouvoir.
    Cette dernière impose tout d’abord à tout parti de réunir au-delà des questions religieuses et non de diviser. De ce point de vue, on ne peut se référer au principe de laïcité à Hénin-Beaumont pour l’oublier au Pontet. L’absence, remarquée, de Marine le Pen dans les manifestations de 2013 était le signe que la direction du Front National avait compris cela. Mais, cette direction a voulu cultiver l’ambiguïté sur sa ligne politique pour en tirer le maximum de bénéfices politiques. Elle risque de se rendre compte que c’est un calcul à très court terme. Il faudra aussi qu’elle se pose la question fondamentale de la division des travailleurs sur leur lieu de travail au travers de la nationalité. Cette question non seulement compromet à terme le niveau de salaire des travailleurs français, mais elle rompt les solidarités naturelles qui existent, en particulier dans le mouvement syndical, entre français et étrangers. Or, cette rupture des solidarités, face à un patronat qui est aujourd’hui à l’offensive du fait de l’ampleur du chômage, aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs français.
    On pourrait continuer la liste. Elle montre qu’après avoir retardé le temps des clarifications, le Front National y est aujourd’hui confronté sans détour possible. Et ceci constitue aussi l’une des leçons de ce 1et tour.

    Jacques Sapir

    Notes :

    [1] http://www.francetvinfo.fr/elections/regionales/regionales-comment-manuel-valls-et-francois-hollande-ont-decide-le-retrait-des-listes-socialistes_1210545.html
    [2] http://www.leparisien.fr/elections-regionales/regions-france/region/Masseret(PS)/refuse-la-consigne-de-retrait-de-cambadelis-07-12-2015-5347747.php
    [3] Sondage IPSOS de sortie des urnes

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAVyAZkymAOgAlKY.shtml

  • Régionales 2015, un score historique !

    Sans aucun doute, ces élections régionales 2015 sont historiques. Face à un système sclérosé et verrouillé de l’intérieur, le Front National de Marine Le Pen a réussi pour la première fois à bousculer l’oligarchie qui nous gouverne avec mépris depuis plus de 40 ans.

    Le Front National arrive en tête dans six régions sur treize et se retrouve en ce lundi 7 septembre 2015 à la place enviée du premier parti politique de France. Cela peut être surprenant pour certains « bobos », plus habitués jusqu’à présent à voir le peuple français à voter docilement selon les slogans formatés par les nouveaux censeurs, mais c’est le principal constat que nous pouvons faire après ce premier tour des élections régionales. Dans le Nord, en PACA et dans le Grand Est, le Front National s’offre même des scores dépassant tous les sondages en atteignant des résultats jusqu’ici jamais égalés dans son histoire (41 %, 41 % et 36,5 %).

    Pour le système en place, c’est une lourde défaite. Malgré l’appui inconditionnel des médias, des syndicats et du monde du spectacle, les partis dits « républicains » ne réussissent plus à effrayer les Français comme avant. Une partie importante des électeurs résiste désormais à l’esprit de culpabilisation qui règne en France.
    Un grand nombre de citoyens ne se laisse plus prendre au piège des pseudo-moralisateurs avec des références historiques prédisant le retour du mal qui nous renverrait immanquablement aux années sombres de notre histoire. Ils arrivent à comprendre que la force obscure c’est au cinéma qu’on la trouve avec la sortie du nouveau Stars War et que le PADAMALGAM commence sérieusement à sentir la naphtaline. Avec ces résultats, nous avons à présent 30 % de Français qui osent enfin s’élever contre une élite déconnectée de la réalité, s’intéressant au mot France qu’en période électorale.

    Pour cette raison, assister en direct à la panique d’un Cambadédis, fidèle apparatchik d’un Parti socialiste à bout de souffle, à la gravité calculée d’un Sarkozy, conscient d’échoué son grand retour politique, et à l’agitation des médias, trahissant une panique mal dissimulée, tout ceci fait vraiment plaisir à voir.
    C’est un moment inoubliable tellement qu’il nous permet enfin d’espérer une alternative politique salvatrice pour notre nation.
    Aujourd’hui, nous sentons que quelque chose de positif est enfin possible pour la France. Nous voyons en direct la fin d’un système apatride, souvent corrompu, élevant, au mépris de tous les électeurs et en dernier recours possible, le fameux et fumeux « barrage républicain » comme une dernière arme dérisoire, mais aussi comme un ultime rempart protecteur d’intérêts de partis.

    Mais ce jour radieux ne nous fait pas non plus tomber dans une euphorie déplacée en oubliant la triste réalité du paysage politique français, car, à ce jour, le Front national, avec ses 30 % d’électeurs, ne compte que deux députés, une petite dizaine de mairies et zéro département ! Pour nos « démocrates », ceci légitime plus que tout le « barrage républicain ». En bons « politicards » véreux des temps modernes, nos élus se moquent éperdument des résultats des urnes.
    Lorsqu’ils ne correspondent plus à leurs attentes, à leurs idées, mais aussi à leurs besoins, ils n’hésitent pas à créer des modes de scrutin écartant d’office les concurrents désignés préalablement comme illégitimes ou bien à passer des alliances improbables autour d’un hypothétique pacte républicain. Et contre ceci, il va être très difficile au Front national de changer la donne tellement les règles du jeu démocratique sont faussées dès le départ… mais là où il y a une volonté, il y a aussi un chemin.

    Vincent Revel

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