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élections - Page 506

  • Rassembler à gauche et grignoter à droite: Hollande met le cap sur 2017

    Rassembler à gauche et grignoter à droite et au centre: François Hollande met en place une stratégie et un calendrier de campagne pour s'assurer une place au second tour de la présidentielle, sans soulever l'enthousiasme.

    Le président a très vite tiré les leçons des régionales. Si le Front national n'a conquis aucune région, il continue sa progression élection après élection, pour atteindre son plus haut historique.

    Dans un pays qui s'ancre dans le tripartisme, la priorité absolue avant 2017 est donc de réunir la gauche autour de sa candidature et d'occuper, au centre et au delà, le terrain laissé vacant par Nicolas Sarkozy, toujours fidèle à sa ligne droitière.

    Un exemple parmi d'autres: Manuel Valls s'est empressé mercredi de saisir la main tendue par l'ancien Premier ministre (LR) Jean-Pierre Raffarin, partisan d'un "pacte républicain contre le chômage". Au soir du second tour, pendant que Nicolas Sarkozy était au Parc des Princes, il avait déjà téléphoné aux personnalités de droite élues aux régionales avec des voix de gauche.

    La nouvelle tentation du centre revient ainsi en force au PS, après Michel Rocard qui avait fait un gouvernement d'"ouverture" en 1988 ou Jacques Delors refusant de concourir à la présidentielle en 1995, faute d'une majorité suffisamment large pour le soutenir.
    Pour la majorité en effet, le combat en 2017 se jouera entre deux blocs, l'un "républicain" et l'autre "réactionnaire", expliquait jeudi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. D'où l'impératif de resserrer les liens du camp "républicain", au sein d'une "alliance populaire", tout en s'attelant au "dépassement" du PS.

    "On commence par le PS, on fait une alliance avec des citoyens et les partenaires les plus proches, on discute avec les écologistes voire les communistes, on s'ouvre aux centristes, aux républicains qui voudront venir. Nous voulons être le centre de gravité !", a-t-il dit.

    Une source proche du Premier ministre, qui plaide depuis longtemps pour une "maison commune", se réjouit d'une telle initiative. Elle rappelle que "le problème stratégique est celui du premier tour de la présidentielle" car l'une des composantes du tripartisme, la gauche ou la droite classique, prédisent les sondages, sera éliminée dès le premier tour. "Le seul rassemblement de la gauche ne suffit pas", estime cette source, "on voit bien qu'il faut élargir".

    Soucieux de conserver son image de chef de l'Etat, au-dessus des partis, François Hollande a plutôt plaidé, lors d'un déplacement hautement symbolique auquel assistait Xavier Bertrand (LR), pour la recherche de "concorde pour l'intérêt du pays".

    - "Où est le projet ?" -

    "Jean-Christophe Cambadélis au PS et François Hollande avec 2017 en tête, comptent visiblement sur l'épouvantail frontiste pour discipliner à la fois le PS et la gauche", commente Fabien Escalona (Science-Po Lyon) sur Slate.fr. Mais s'il assure ne rechercher "je ne sais quelles combinaisons" politiques, le chef de l'Etat ne convainc pas totalement à gauche.

    L'écologiste Cécile Duflot lui a certes "tendu la main". Mais chez les communistes, on le soupçonne plutôt de vouloir "enterrer la gauche dans son ensemble", ou de "liquider le mouvement socialiste", selon les termes de Jean-Luc Mélenchon.

    "C'est une imposture, ils font semblant de vouloir rassembler à gauche alors qu'ils font la politique de Jean-Pierre Raffarin !", s'agace David Cormand, numéro 2 d'Europe Ecologie-Les Verts.

    Même au sein du PS, le scepticisme est de mise sur cette stratégie d'alliance. "Où est le projet ? Quel est le projet politique ? C'est ça qui m'intéressera", prévient l'ancien ministre Jean Glavany, redoutant une "combinaison" électorale "très IVe république".
    A droite aussi, la défiance prévaut. "Certains à droite tombent dans le piège tendu par Hollande", regrette Eric Ciotti (Les Républicains), tandis que Guillaume Larrivé (LR) est "convaincu que l'avenir de la France ne passe pas par (...) une petite tentative tactique d'accord d'arrière-boutique entre un Parti socialiste à la dérive" et Les Républicains".
    Jean-Raffarin lui-même a tenu à rappeler l'essentiel à ses yeux, à savoir que les Républicains sont et restent "les rivaux du Parti socialiste". Ce dernier organisera d'ailleurs une convention à l'automne 2016, une grand'messe unitaire censée parasiter la primaire de la droite qui se déroulera au même moment.
    source : Le Parisien lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVpVkVAEAraCTJBkW.shtml

  • Le mépris à l'encontre des électeurs du Front national est inconcevable en Scandinavie

    Selon un blogueur sur place où l'union des droites contre la gauche est une réalité :

    "[...] Non seulement le vainqueur ne rafle pas toute la mise, mais on s’interdit les ententes de cartel qui feraient que les mal-nés devraient toujours perdre. Avec prudence, bon sens et pragmatisme, on n’y insulte ni son voisin, ni l’avenir. Aussi, à la différence de madame Michu, madame Jørgensen-qui-vote-mal ne trouve pas dressés devant elle, menaçants ou méprisants, la radio de service public, les journaux, la classe politique, les syndicats et le patronat. Il arrive même que les élus de madame Jørgensen puissent participer à la constitution d’une majorité parlementaire, voire à un gouvernement. Et on n’en fait pas tout un drame.

    Ainsi, depuis juin dernier au Danemark, et pour la deuxième fois dans l’histoire du royaume, s’est constituée une majorité de droite, incluant les populistes du Dansk Folkepartiet (DF, équivalent local du FN). Le gouvernement dirigé par les libéraux du Venstre négocie des accords majoritaires pour tous les grands sujets et reçoit le soutien des parlementaires du DF. Cette droite plurielle est combattue par la gauche, mais on n’a jamais vu là-bas des mobilisations générales contre le danger que le DF ferait courir à la démocratie. Le DF est au contraire l’une des expressions de celle-ci – contestable, contestée, mais respectée et partie intégrante de la nation.

    Quant à la Norvège, en dépit du très lourd discrédit que les attentats du 22 juillet 2011 ont porté aux idées d’extrême-droite,le Fremskrittspartiet (parti du Progrès, droite populiste anti-immigration) participe au gouvernement depuis 2013.Ses représentants occupent sept des dix-huit ministères du gouvernement d’Elna Solberg (Droite). Et non des moindres : Siv Jensen est numéro deux du gouvernement et ministre des Finances, Anders Anundsen, ministre de la Justice, Robert Eriksson, ministre du Travail… Là aussi, cette participation des populistes à la direction des affaires publiques n’a occasionné aucun drame collectif.

    D’où vient cette profonde différence dans la manière d’appréhender le phénomène populiste et son intégration au jeu démocratique ?

    D’abord, il faut noter la pratique de la négociation, du compromis et de l’accord qui régit l’ensemble de la vie publique. En Scandinavie, on n’a jamais les pleins pouvoirs, et il est d’autant plus facile d’entamer des discussions avec des concurrents politiques, qu’on ne risque pas de donner à eux seuls les clés de la maison – chacun dispose d’un double, si l’on peut dire. La pratique du scrutin proportionnel encourage évidemment de telles pratiques.

    [...] Une autre différence particulièrement saillante entre la France et la Scandinavie tient à l’obsession française de la seconde guerre mondiale dès qu’il est question du populisme. Il ne viendrait à l’idée de personne, en Norvège comme au Danemark, d’associer le Fremskritt ou le DF « aux heures les plus sombres de leur histoire ». Or, même si la vulgate privilégie la résistance scandinave à la collaboration, nul ne peut nier que ces heures sombres ont aussi existé. Ainsi, dans le numéro 1 de l’Esprit de Narvik, nous évoquions, avec Monique Zerbib, la rafle de l’automne 42 à Oslo où Ruth Meier fut arrêtée, puis déportée en Pologne et assassinée à Auschwitz, avec un millier d’autres réfugiés juifs. Alors d’où vient que, dès qu’il est question des droites populistes, les élites françaises brandissent le spectre du nazisme alors que Danois et Norvégiens ne le font presque jamais ? Il sera sans doute difficile de répondre avec certitude à cette question, mais je risquerais ceci : le fantôme historique qui nous poursuit, ce n’est peut-être pas l’occupation qu’on nous répète mais la guerre d’Algérie dont nous ne voulons entendre parler. Un mot pour un autre, comme dans un classique phénomène de déni individuel. Il va de soi, ici, que les Scandinaves n’ont pas notre histoire, et que, tranquillement, ils peuvent envisager de collaborer avec leurs propres partis populistes, quand le nôtre, honni et méprisé, vient raviver, jusqu’à l’hystérie collective, la vraie blessure française : 1962."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le nouveau bipartisme : FN contre RPS – par Guillaume Faye

    NOVOpress avec Guillaume Faye)

    Il était prévisible que le Front national n’emportât aucune présidence de région. Mais sa progression est considérable : plus de 6,8 millions de suffrages au soir du second tour. Seul contre tous, il s’est confirmé comme premier parti de France face aux deux coalitions objectivement alliées LR–Centristes et PS–extrême gauche. Le RPS. Ces élections régionales ont été en fait un référendum pour ou contre le FN. Son ascension vers le pouvoir a commencé mais elle sera incertaine, difficile et explosive.

    Le plafond de verre existe toujours mais il monte…

    Au second tour des élections régionales, le 13 décembre, plus de 6,8 millions d’électeurs ont donc voté FN, un record historique. Il a dépassé les 6,4 millions de la présidentielle de 2012 alors que la participation était plus forte de vingt points cette année-là. Le FN est le seul parti capable de rassembler un tiers de l’électorat. La coalition droite–centristes a accumulé (avec l’apport artificiel de voix de gauche anti-FN dans trois régions) 41% des suffrages, la coalition de gauche 30% et le FN seul 29%.

    Au plan national, comme le sanglier poursuivi par la meute, le FN seul affronte à droite LR, UDI, le Modem et à gauche PS, Radicaux de gauche, Front de gauche, EELV et PCF, soit huit formations politiques contre une. La grande ligue.

    Obtenir près de 30% des suffrages exprimés, c’est à la fois énorme pour un parti considéré comme d’ ” extrême droite” (dans les années 80, quand le FN dépassait la barre des 10% ont parlait de séisme…) mais insuffisant : bien que premier parti de France, dans ce nouveau système tripartite (en apparence seulement), le Front national doit affronter deux coalitions plus ou moins alliées, celle de la droite et des centres et celle de la gauche et de l’extrême gauche. Il joue à un contre deux. 30% des électeurs sont pour lui mais 70% contre, ne l’oublions pas. Les jeux ne sont pas faits. Le plafond de verre est à 50% des suffrages exprimés. Le FN, isolé et sans alliances, en est encore loin. Mais il ne faut jurer de rien. C’est la marée qui monte, poussée par le vent des événements…

    Le vote FN a progressé de 7 point sous Sarkozy et de 10 sous Hollande. 57 % des Français estiment que le FN est un ”parti comme les autres”. Il y a dix ans, ils étaient à peine 10% à le penser. Cela dit le vote massif pro-FN, d’un point de vue sociologique, n’est pas ”politique”, au sens classique, mais plutôt symbolique. C’est une sorte d’appel au secours, dont la submersion migratoire est la première motivation.
    La coalition anti –FN : les Nuls contre les Inconnus

    Nous ne sommes pas dans un nouveau système tripartite (droite, gauche, FN) mais dans un duel droite–gauche contre FN. Comme le reconnaît Guillaume Tabard (Le Figaro, 14/12/2015) : « de Manuel Valls à Alain Juppé […] en passant par Bertrand et Estrosi, la tentation ou le désir d’un nouveau paysage bipolaire affleure, autour de la seule question du Front national ». Le bloc, l’agrégat bicéphale Républicains et alliés avec PS et alliés, qu’il faut nommer RPS, s’oppose donc au FN dans une nouvelle configuration bipartisane de fait. Pour l’opinion publique, ceux qui ont gouverné (RPS) s’opposent à ceux qui n’ont pas encore gouverné (FN). Les nuls contre les inconnus.

    Christian Estrosi, symbole théâtral du politicien roué, félicité par Manuel Valls pour sa victoire, s’est posé en « résistant » face au FN (allusion ridicule et insultante à la vraie Résistance de 1940–1944) et a assuré qu’il créerait un « conseil territorial » pour gouverner la région PACA avec la gauche. Alain Juppé : « merci à ceux qui ne partagent pas nos idées et qui se sont mobilisés pour éviter le scénario du pire. Cela nous oblige ». Sous entendu : on est tous d’accord, droite et gauche contre le FN.

    Non seulement la gauche s’est désistée en faveur de la droite et du centre dans les régions Nord et Sud-Est, ce qui prouve que l’animadversion anti FN est plus forte que le sacrifice de tous les élus régionaux, mais les gagnants, MM. Bertrand et Estrosi, ont promis qu’ils ”tiendraient compte” des voix de gauche qui les ont fait élire. Autrement dit, ils mèneront la même politique que la gauche, avec d’infimes nuances, comme cela se passe au niveau national. Le RPS est donc bien un fait politique et la divergence gauche–droite n’est pas programmatique ni idéologique mais politicienne.

    Elle peut être idéologique, mais en paroles seulement, pas en actes. Mme Pécresse, nouvelle présidente de l’Ile–de–France par exemple – j’en fait le pari– n’abolira pas la remise de 75% sur le prix des transports pour les immigrés clandestins., par ailleurs constitutionnellement illégale. M. Raffarin : « nous devons travailler avec le gouvernement car le FN est un adversaire commun ». NKM, Estrosi et Bertrand parlent de « rassemblement républicain » contre le FN. M. Sarkozy, lui, avec son ”ni ni” ne sait plus où il habite. Un projet stratégique de recomposition politique est en cours pour former un barrage–bloc gauche–droite contre le Front national. LR, ex UMP, est en panne de programme ; le carriérisme politicien est le seul horizon de ses dirigeants. L’alliance droite modérée–centre mou– gauche contre le FN est la coalition qui se dessine après ces élections.

    Alain Juppé a d’ailleurs déclaré le 11 décembre qu’aux prochaines législatives, il appellerait au retrait du candidat de droite arrivé troisième en cas de triangulaire ou à voter pour le PS en cas de duel. Ce qui prouve bien qu’une bonne partie des caciques de la coalition molle LR–Centre voit cette dernière comme alliée de la gauche contre le FN. Il y a, dans le raisonnement de la classe politique, l’idée d’un bloc moralement légitime gauche–droite majoritaire contre un FN moralement illégitime, minoritaire mais en dangereuse progression. Le problème est que le ”peuple électoral ” pense de moins en moins ainsi.
    La bonne vieille tactique du ”front antifasciste”

    La tactique du PS (M. Valls) –comme de François Hollande en prévision du second tour de la présidentielle de 2017– consiste à dire : ”la question n’est pas de voter pour nous et notre programme mais de voter contre ce FN d’extrême droite, pour faire barrage à l’horreur”. La logique de légitimation positive (”notre programme est le meilleur, votez pour nous”) cède la place à celle de la légitimation négative : ” notre bilan est mauvais, mais l’essentiel n’est pas là ; votez pour nous pour vous éviter le pire, le Front national ”.

    Face à la montée du Front national, on s’emploie donc à ressusciter la tactique communiste du Komintern inventée par les services soviétiques dans les années trente, le « front antifasciste ». Le « front républicain » n’est que la réplique essoufflée de ce dernier. Sauf que le FN est sans doute plus ”républicain” et démocrate que les sectes partisanes et oligarchiques qui usurpent ces termes. Quand on patauge dans l’échec complet et qu’on n’a rien à offrir, on utilise cette ressource, en ignorant que le FN n’a rigoureusement rien à voir avec les mouvements fascistes, comme l’a démontré le politologue et historien des idées politiques Pierre–André Taguieff.

    L’argument selon lequel le FN serait l’héritier de Vichy (qui était un régime de gauche, ne l’oublions pas, soumis à l’occupant national–socialiste, ne l’oublions pas non plus), rabâché par l’intellocratie, n’a aucune prise sur l’électorat, notamment des nouvelles générations.

    Un conseiller de l’Élysée, cité par Le Figaro (08/12/2015) déclare : « Hollande veut apparaître comme le candidat de la République et du rassemblement, contre le terrorisme et l’extrême droite […] Il fait le pari qu’il sera face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 » Hallucinant mais vrai : le FN est mis sur le même curseur de dangerosité que le terrorisme islamique. Le FN est comparé à Dae’ch. Cette rhétorique est tellement dépourvue de bon sens qu’elle est évidemment contre productive.

    Le soir du premier tour des régionales, le 6 décembre, sur les plateaux télé, on a entendu des politiciens de gauche ou LR comparer le FN au « péril brun » (allusion à la ”peste brune” nazie) ou l’assimilant à un danger pour la ”république”, la démocratie, les libertés publiques. Au soir du second tour, on a rabâché sur les TV à la face des (rares) invités FN placides: ” vous n’êtes pas des républicains ni des démocrates ”. Sous entendu : vous êtes des nazis dissimulés.

    Et ces paroles ignobles provenaient de gens, associés électoralement au Parti communiste et aux trotskistes, abreuvés au lait d’un marxisme qui, comme l’islam(isme), a multiplié les crimes contre l’humanité. Inversion de la réalité, incongruité. Passons.

    L’oligarchie ”démocratique” contre le populisme

    Diaboliser le FN, le présenter comme un danger majeur pour la démocratie, la République, les ”valeurs” (lesquelles ?), comme un risque de dictature, fonctionne parfaitement bien pour un certain nombre d’électeurs (droite ou gauche). La question est de savoir combien tombent dans ce piège : de moins en moins, d‘après les sondages, mais toujours suffisamment pour créer un ”plafond de verre”, qui monte, certes, mais qui se situe toujours en dessous du seuil fatidique de 50%.

    En effet, un certain pourcentage d’électeurs préfère voter pour la coalition droite–gauche que pour le FN, représenté comme un parti spécial et dangereux. Mais exclure idéologiquement le FN de l’arc politique légitime gauche–droite est une tactique à double tranchant : ce peut être pertinent dans l’effroi (positif) mais aussi susciter l’exaspération par la grosseur du mensonge (négatif). L’ennemi principal et objectif de l’oligarchie (qui se réclame évidemment de la ”démocratie”, comme le faisaient les soviétiques) c’est le ”populisme”, le peuple autochtone, dont la représentation symbolique (plus que politique) est le Front national.

    Pour les idéologues de gauche, inspirés par le trotskisme bourgeois du think tank Terra Nova, les ”classes dangereuses”, ce sont les masses des électeurs FN et de la ”Manif pour Tous” qui a marqué les esprits et fut sévèrement réprimée par la police. Ce ne sont pas les banlieues islamisées et violentes qui effraient mais ces petits Blancs de la France périphérique qui osent faire de la résistance par leur vote silencieux. Le peuple de souche des classes populaires est placé sous la surveillance attentive de l’oligarchie et de ses alliés objectifs. Vous devinez lesquels.

    Un vote FN symbolique et insurrectionnel

    La carte des scores électoraux FN au premier tour des régionales regroupe à peu près exactement celle des zones à forte présence d’immigration afro-maghrébine et d’islamisation. Fait sociologique incontournable. La motivation du vote massif FN de la part de nouveaux électeurs n’est ni celle d’un vote protestataire ni celle d’un vote d’adhésion mais, entre les deux, celle d’un vote insurrectionnel.

    Le programme économique du FN que j’ai souvent critiqué (voir autres articles de ce blog) importe assez peu pour ses électeurs. Même ceux qui sont libéraux passent l’éponge et votent FN, un peu à l’aveugle, pour ”essayer autre chose”. Immigration et islamisation non maîtrisées, délinquance explosive, justice anti répressive, Éducation nationale déliquescente, sont les principales raisons du vote FN. La question de la résorption du chômage vient, contrairement aux discours des politologues télévisuels, en second lieu.

    Cela dit, la position brutale du FN pour l’abandon de l’Euro, très irréfléchie, lui a probablement fait perdre plusieurs points dans ses scores électoraux. La direction du FN a très médiocrement piloté son programme économique et social, ce qui lui a fait perdre – et empêché de capter – plus de voix qu’elle n’en a gagnées. C’est la faiblesse majeure du FN. Ses solutions en matière économique sont superficielles, amateuristes et déconnectées de la réalité. Elles constituent un verrou. Elles sont sans originalité, banalement alignées sur la politique pratiquée depuis des décennies par les gestionnaires d’un État Providence en faillite. Manque d’audace et de talent. Dommage : gros handicap pour le FN.

    Les propos racistes anti Blancs (et ethnomasochistes) de M. Claude Bartolone à l’encontre de Valérie Pécresse, accusée d’être la candidate de la « race blanche », ont probablement abouti non pas à faire voter pour lui des abstentionnistes ”Beurs–Blacks” du 93 comme il l’espérait, mais à accentuer un report de voix FN (vote utile) vers son adversaire féminine LR., et à le faire battre. M. Bartolone n’est pas réputé, même au PS, pour être un génie…

    La dynamique sociologique du FN

    Mais ce nouveau bipartisme est une autoroute pour le Front national. Il apparaît comme la seule force d’alternance à une classe politique droite/gauche qui a échoué dans tous les domaines, dont le bavardage idéologique fut inversement proportionnel aux actes, aux résultats. Il est probable que le FN va continuer de bénéficier de fuites d’eau d’électeurs(–trices), d’élu(e)s et de diverses forces (y compris LR et gauche) qui vont rejoindre ses rangs. Pour des raisons à la fois idéologiques et d’intérêt, sincères et insincères. C’est la nature humaine.

    Dans ce contexte, les petits partis souverainistes ou identitaires en orbite autour du FN, qu’ils s’y opposent ou lui fassent du genou, vont très probablement se vider de leur encadrement et le rejoindre.

    M. Malek Boutih, député PS de l’Essonne, probablement le plus lucide des élus de gauche sur la situation du pays, auteur d’un rapport percutant sur les banlieues défrancisées et islamisées qui va dans le sens des analyses politiquement incorrectes de l’historien Georges Bensoussan, disait récemment que contre la progression du FN, il fallait en finir avec les incantations sur les ”valeurs” et « passer aux actes ». Passer des mots à l’action. Il a raison. Mais son propos est ambigu. Passer aux actes pour faire régresser le chômage et la paupérisation ? Il faudrait des recettes libérales, à la manière suisse ou anglaise. Impensable pour le logiciel socialiste. Passer aux actes pour limiter l’immigration, la criminalité, l’islamisation, racines du vote FN ? Là, il faudrait se tourner vers une solution à la japonaise. Impensable pour le logiciel socialiste. Ou bien passer aux actes pour promouvoir une ”identité heureuse” à la Juppé, un ”vivre ensemble” des intellos germanopratins, un ”islam des Lumières” ? On nage dans le rêve et c’est l’impasse.

    Le premier parti de France ne dirige aucune région ou département, peu de communes et se trouve quasi absent de l’Assemblée et du Sénat. Néanmoins il a obtenu 358 conseillers régionaux. Cette frustration des électeurs FN et des abstentionnistes favorables au FN va probablement renforcer à l’avenir son implantation. Surtout si – ce qui est prévisible – de nouveaux attentats islamiques ont lieu, si les problèmes divers liés à l’immigration incontrôlée et à la criminalité s’accentuent, ce qui est inévitable.
    Le spectre de la guerre civile

    M. Valls, dans son syndrome colérique permanent, a déclaré que le FN était « raciste et antisémite ». Antisémite ? Qui est antisémite en France, qui menace et qui tue les Juifs ? Le FN ? Les cathos de la Manif pour Tous ? Non. Des gens issus de cette immigration musulmane que chérit le pouvoir socialiste et ses alliés trotskistes ”antisionistes” –concept euphémique. La pensée de gauche est à la fois obsolète et perverse.

    Manuel Valls, Premier ministre irresponsable qui aime à rabâcher en boucle qu’il ”prend ses responsabilités”, a affirmé aussi que le Front national portait en lui « les germes de la guerre civile ». Les massacres du 13 novembre ont-ils été commis par des adhérents du FN ? Guillaume Tabard écrit à ce propos : « parler de ”guerre civile” recèle un autre danger. Celui de ce qu’on appelle la prophétie autoréalisatrice. À savoir, provoquer dans les faits ce qu’on annonce dans les mots. […] Prédire la ”guerre civile” n’est-ce pas en partie la susciter ? » (Le Figaro, 12–13/12/ 2015). La guerre civile en France et en Europe aura lieu. D’ailleurs, elle a déjà commencé, en basse intensité, puisque l’ ”état d’urgence ” est décrété. Son spectre hante les discours. La responsabilité d’une éventuelle guerre civile revient entièrement aux gouvernants qui depuis les années 70 ont ouvert les frontières à une immigration massive inassimilable d’origine majoritairement musulmane.

    Les attentats de janvier et de novembre 2015 ont eu un effet de radicalisation et de mimétisme auprès des musulmans de France, essentiellement les jeunes et les mineurs. On note un accroissement majeur des apologies du terrorisme, des agressions physiques anti françaises, des dégradations de lieux de cultes chrétiens et juifs. Les origines des auteurs sont parfaitement connues et pudiquement tues. « Les attentats de janvier et novembre ont déclenché une vague de délinquance qui révèle les fractures de la société française », titrait Le Figaro (16/12/2015). Il s’agit plus que de ”fractures”, selon le jargon politico journalistique, mais d’une faille tellurique majeure entre deux ”nations” au sein même de la France.

    Une surenchère terroriste islamique est à prévoir sur le territoire français – comme en Belgique – mélangée à des émeutes ethniques bien plus graves que celles de 2005. Pour la première fois, comme je l’avais prévu, un parti ethnique musulman est apparu. L’Union des démocrates musulmans (UDM) en Seine–Saint–Denis et dans les Yvelines a constitué sa liste et a obtenu 5,90% des voix à Mantes–la–Jolie, en sachant que les immigrés boudent massivement les urnes. Pour combien de temps ? Il va y avoir du sport et le FN sera en première ligne. En sera–t–il capable ? Sinon d’autres solutions devront être froidement envisagées qui ne seront pas des plaisanteries.

    http://fr.novopress.info/196377/nouveau-bipartisme-fn-contre-rps-guillaume-faye/

  • Singularité du Danemark (article paru dans L’Action Française n°2922, 18 décembre 2015)

    L’issue du référendum qui vient de se tenir au Danemark fait échec à la tentative de normaliser ses relations avec l’Union européenne.

    La construction européenne s’accommode mal de la démocratie directe. La France l’a constaté en 2005, alors qu’était soumise à référendum la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe. Au Danemark, on est coutumier de telles expériences. Sa constitution n’y est pas étrangère : les compétences les plus fondamentales de l’État ne peuvent être confiées à des organisations internationales qu’avec l’approbation des cinq sixièmes des parlementaires siégeant au Folketing... à moins d’organiser une consultation populaire à cet effet.

    En route vers la défiance

    L’aventure a commencé en 1972, où l’adhésion à la Communauté européenne fut approuvée par 63 % des voix. À l’époque, comme le rappelle Christine Manigand, dans une contribution au Dictionnaire critique de l’Union européenne (Armand Colin, 2008), « les partisans firent porter leurs arguments sur les bénéfices économiques que l’agriculture danoise pouvait escompter de son entrée dans la CEE ainsi que sur les liens renforcés avec ses deux principaux partenaires commerciaux (Allemagne de l’Ouest et Grande-Bretagne) ». En 1986, l’Acte unique fut approuvé lui aussi, mais à une moindre majorité. En revanche, en juin 1992, le traité de Maastricht fut rejeté par 51 % des voix, avec 83 % de participation.

    La singularité danoise trouve son origine dans l’échec de ce référendum. Quelques mois plus tard, en effet, Copenhague renégocia les conditions de sa participation à l’Union européenne naissante : il resterait en marge de l’Union économique et monétaire, des initiatives sur la justice et les affaires intérieures et d’une politique de défense au demeurant embryonnaire. En mai 1993, l’affaire était entendue : 57 % de "oui". Laissant passer quelques années, le gouvernement tenta de faire machine arrière. En vain : en septembre 2000, l’entrée dans la zone euro fut refusée par 53 % des voix.

    Un "non", encore un !

    Au printemps dernier, Martin Lidegaard, ministre danois des Affaires étrangères, se lamentait encore de ce statut dérogatoire : « la seule chose que cela nous a apporté, ce sont des problèmes », a-t-il déclaré. Comme l’explique Euractiv, « en vertu du traité de Lisbonne, l’agence intergouvernementale chargée de la lutte contre le crime organisé, les trafics et le terrorisme deviendra en 2016 un organisme supranational subordonné au conseil des ministres européens chargé des affaires de police et de justice ». C’est la raison pour laquelle Copenhague espérait à nouveau normaliser sa participation à l’Union européenne. Un référendum – encore un – a donc été organisé à cet effet le 3 décembre 2015. Comme le rapportent nos confrères, « le "non" [qui] était défendu par l’extrême gauche et le Dansk Folkeparti (DF, Parti du peuple danois), qui soutiennent pourtant le gouvernement minoritaire au parlement, a obtenu 53,1 % des suffrages contre 46,9 % pour le "oui" » – la participation atteignant 72 %. « C’est un non catégorique », a reconnu Lars Lokke Rasmussen, Premier ministre. Finalement, son gouvernement devra négocier une accord spécifique pour pérenniser la coopération du Danemark avec Europol. Il y parviendra très vraisemblablement. Si on lui force la main, l’Europe peut donc faire preuve de quelque souplesse. [....]

    Grégoire Dubost

    Vous pouvez lire la suite en achetant le dernier numéro de l’Action Française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Singularite-du-Danemark-article

  • Les Républicains : deux Français sur trois voient le parti imploser

    La guéguerre qui se joue au sein des Républicains pourrait coûter cher au parti. Deux Français sur trois (67%) pensent même qu'il risque d'«imploser», après les tensions provoquées par les régionales au sein de la formation, selon un sondage Odoxa publié vendredi pour Itélé et Paris Match. Il est vrai que, fin novembre 2014 déjà, juste avant l'élection comme président du parti de Nicolas Sarkozy, 68% des Français pronostiquaient l'implosion de l'UMP (ndlr: ex-Les Républicains) dans un sondage Odoxa.

    Dans le détail, pour 54% des sondés la formation politique va «probablement» imploser alors que 13% sont plus catégorique estimant que cela sera «certainement» le cas. A l'inverse, seulement 4% des personnes interrogées sont persuadées que le parti tiendra bon. Ce risque d'implosion est partagé dans les différents camps politiques. Si 72% des sympathisants de gauche partagent cette opinion, c'est également le cas de 61% des sympathisants de droite, dont 46% de ceux des Républicains eux-mêmes.

    Les Français derrière NKM

    Par ailleurs, 63% des personnes interrogées pensent que la mise à l'écart de Nathalie Kosciusko-Morizet de la vice-présidence du parti, suite à ses critiques sur la ligne du «ni PS, ni FN», est «une mauvaise décision», contre 36% qui pensent le contraire.

    Enfin, les Français sont partagés sur la faculté de l'opposition et du gouvernement à travailler ensemble. Une courte majorité, 53%, pensent qu'ils en sont «capables», contre 46%, selon lesquels «ils n'arriveront pas à s'entendre».
    notes :
    Enquête réalisée les 17 et 18 décembre, auprès d'un échantillon de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Source :

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuVpVEkuAVPjQivAYq.shtml

  • Le PS élimine la concurrence à gauche

    Les écologistes passent de 261 élus au sortir des régionales de 2010, à 62 conseillers régionaux. Une chute de -76,2% qui renvoie le parti à ses niveaux de 1998. En Ile-de-France, le nombre d'élus est tombé de 50 à 11. En Auvergne-Rhône-Alpes, EELV disposait de 44 élus et n'en a désormais plus que 4. EELV est aujourd'hui totalement absent des conseils régionaux de Bourgogne-Franche Comté, d'Alsace-Lorraine-champagne-Ardennes, de Paca et du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    Du côté du Front de gauche, le Parti communiste est absent dans 7 des 13 exécutifs régionaux et ne dispose aujourd'hui que de 27 conseillers dans toute la France, un nombre quasiment divisé par 7 si l'on regarde son niveau le plus fort en 2004 où le parti disposait de 183 conseillers régionaux. Pour l'ensemble du Front de gauche, la perte s'élève -67,7% d'une élection à l'autre et atteint -71,9% si l'on s'en tient aux seuls communistes.

    Avec la réforme en cours de l'élection présidentielle, ces petits partis, en chute libre, pourraient ne pas pouvoir présenter un candidat en 2017. A se demander si la déroute toute relative du PS aux élections régionales ne résulte pas d'un savant calcul pour éliminer du paysage les petits partis qui pourraient empêcher le candidat PS de passer le second tour.

    Certes, le FN et les Républicains sont mieux placés pour accéder au second tour mais 2016 sera l'année de la primaire chez les Républicains. Or, les médias font tout pour pousser Alain Juppé, qui est pour la dénaturation du mariage. De là à ce que la primaire échoue (avec un remake du sketch Copé/Fillon) et voit 2 candidats LR à la présidentielle...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Orange contre le FN : Saint-Just voit rouge !

    Le patron d’Orange s’est publiquement prononcé contre le FN, appelant même les grandes fortunes à créer un fonds de 1 milliard contre le Front national. En réponse, Wallerand de Saint Just appelle à boycotter l’opérateur télécom.

    L’oligarchie commence décidément à trouver que cela sent le roussi. Après les déclarations tapageuses du patron du MEDEF et celles du fondateur de Bonduelle, c’est Stéphane Richard, PDG d’Orange (ex France Telecom) qui s’est prononcé entre les deux tours des régionales contre le Front National.
    « Je souhaite que les dix premières fortunes de France, les Arnault, Pinault, Bouygues, Drahi, Niel créent ensemble un fonds de 1 milliard d’euros pour financer les projets des jeunes, de la déradicalisation, des campagnes anti-FN »,
    expliquait Stéphane Richard, qui met donc aussi dans le même sac la radicalisation islamique et le fait de voter pour un parti démocratique…
    il appelle également à la refondation des autres partis politiques, incapables selon lui de répondre à la montée du FN. Nous le rejoindrons au moins sur ce point, les autres partis sont en effet incapables de répondre aux préoccupations des Français, ce qui explique la montée du Front.

    En réponse à cette nouvelle campagne antidémocratique, Wallerand de Saint Just a appelé mercredi les électeurs du Front national à boycotter Orange, un appel relayé par plusieurs cadres du parti frontiste.

    Je demande aux adhérents et sympathisants du Front national de boycotter cette entreprise après les propos abjects du PDG, Stéphane Richard.

    « Électeurs du FN, n’oubliez pas que nous sommes une force commerciale importante : pas obligés d’enrichir des gens qui nous insultent ! », a twitté de son côté le vice-président du FN, Louis Aliot.

    De fait, si 30 % des clients quittaient cet opérateur, cela apprendrait au PDG d’Orange à s’en tenir à la gestion de sa société, sujet sur lequel il y déjà beaucoup à dire. En effet, l’ex-opérateur public vient d’être condamné « à hauteur de 350 millions d’euros pour avoir freiné abusivement le développement de la concurrence sur le marché de la clientèle entreprise depuis les années 2000 ».

    http://fr.novopress.info/

  • Le projet de suppression des subventions au planning « familial » n’a pas nui à Marion Maréchal-Le Pen

    Le projet de suppression des subventions au planning « familial » n’a pas nui à Marion Maréchal-Le Pen.

    Pour vérifier cela, il suffit de comparer l’évolution des scores entre les 2 tours en PACA et en Nord-Pas-de-Calais – Picardie.
    Au premier tour, la situation est semblable dans les 2 régions. En PACA, 41,7% pour le total des listes Front national (FN, 40,6%) et Ligue du sud (1,1%), 29,0% pour l’Union de la droite (UD) et ses alliés et 29,3% pour l’Union de la gauche (UG) et ses alliés. En Nord-Pas-de-Calais – Picardie, 40,6% pour le FN, 29,4% pour l’UD et ses alliés et 30,0% pour l’UG et ses alliés. Marion-Maréchal Le Pen n’est que légèrement avantagée par un report de voix probable des électeurs de la ligue du sud, mais celle-ci n’a obtenu qu’ 1,1% des suffrages exprimés.
    Au 2e tour, l’écart s’est nettement accru, puisqu’il est de 3 points: Marion-Maréchal Le Pen a obtenu 45,2% contre 42,2% pour sa tante qui s’était prononcé, elle, contre la suppression des subventions au planning familial. Cette remarque est encore renforcée par le fait que la participation a davantage augmenté en PACA (suffrages expr.:+5,2 points) qu’en Nord-Pas-de-Calais – Picardie (suffrages expr.:+4,0 points).
    Par ailleurs, on peut remarquer qu’en France métropolitaine, selon le ministère de l’intérieur, le FN a obtenu plus de conseillers régionaux (358) que le PS (339), pour la première fois de son histoire. Il est le deuxième parti de France en nombre de conseillers régionaux bien qu’il n’ait jamais profité de la prime majoritaire attribuée au vainqueur (25% des sièges) puisqu’il n’a gagné aucune région. Les républicains en ont eu 478.

     

  • LES EXCOMMUNICATIONS IMBÉCILES ENTRE DROITES, ÇA SUFFIT ! (par l’Imprécateur)

    Depuis quatre ans Minurne le répète, l’avenir de la droite est dans une alliance des droites. Le dernier scrutin régional vient encore de renforcer nos convictions. 70 % de Français sont à droite, 30 à gauche. Seulement, actuellement, ce ne sont pas les 70 de droite qui imposent leurs idées aux 30 de gauche dans un combat démocratique, mais 37 et 33 face à 30, et le 30 de gauche qui sait sans complexe et sans scrupules moraux faire bloc au second tour emporte la mise d’autant mieux qu’il réussit à convaincre une partie des électeurs du 37 de droite qu’il serait honteux de faire alliance avec le bloc homogène des 30 % de la droite patriote, au nom des « valeurs républicaines ».
    Vous me suivez ?

    Franchement, si l’on veut porter le débat sur le terrain des valeurs, il faudrait tout de même que la gauche nous prouve que les valeurs républicaines qui ont produit l’URSS, la Chine maoïste, le bloc socialiste des pays de l’Est, le Cambodge… avec leurs Goulag, Laogaï, Stasi, génocides, prisons tortionnaires et autres asiles psychiatriques, et aujourd’hui encore la République de Corée du Nord, le Venezuela et Cuba en faillite économique et sociale, seraient moralement supérieures aux valeurs des républiques qui ont produit les 30 glorieuses économiques avec 70 ans de paix intérieure en Europe, jusqu’à l’arrivée de la vague migratoire voulue par la gauche, et trois siècles de paix et de prospérité en Amérique du Nord.

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