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élections - Page 537

  • Les pires stéréotypes sur les femmes

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Rodrigues (14/09/15))

    L’émancipation des jeunes filles dans l’Union européenne

    Pas une session sans son rapport « gender ». Le pire, cette fois-ci, est le rapport Rodrigues. J’ai eu l’occasion de le dire des centaines de fois ici : ni la famille ni les programmes éducatifs ne sont du ressort de l’Union européenne. Encore moins quand il s’agit d’organiser propagande et bourrage de crâne de nos enfants dès le plus jeune âge, au nom de théories fumeuses et sous la pression de lobbies ultra-minoritaires.

    Comme ses prédécesseurs, le rapport Rodrigues véhicule lui-même les pires stéréotypes sur les femmes, éternelles victimes, éternelles dominées, éternelles discriminées d’une société machiste perpétuant des schémas surannées. Parle-t-on du sort des femmes dans les zones dominées par Daech ? En Arabie Saoudite ? Non, on parle de l’Union européenne dans sa globalité, en 2015.

    Je conseille à Mme Rodrigues, pour avoir une vue claire des véritables causes des situations éducatives les plus problématiques en Europe, d’aller elle-même tenter un cours sur la dimension de genre et la tolérance dans un collège d’un quartier sensible de France. A défaut de la laisser intacte psychiquement et physiquement, peut-être cela la remettrait-elle en contact avec la réalité que vivent hélas, au quotidien, des milliers de professeurs et de leurs élèves féminins.

    http://gollnisch.com/2015/09/18/les-pires-stereotypes-sur-les-femmes/

  • 3 ex-Républicains : "Nous aurions préféré des alliances avec le FN qu'avec les socialistes"

    Le député Gilbert Collard a annoncé mardi que 3 élus du parti « Les Républicains » rejoignent le « Rassemblement Bleu Marine » : Laurent Milesi, vice-président de la communauté de commune de Vers-Pont-du-Gard, Mélanie Dufour, conseillère municipale d’opposition à Redessan et Joffrey Léon, élu d’opposition à Uchaud. Ils expliquent :

    R"Joffrey Léon : Quand je me suis engagé en politique, il y avait le RPR de Pasqua notamment. Les programmes de l’époque sont dans la même ligne que ceux du Rassemblement Bleu Marine d’aujourd’hui. Le problème, c’est qu’on ne s’y retrouvait plus chez Les Républicains.

    Laurent Milesi : Oh que oui ! On n’est plus sur la même ligne idéologique.

    Joffrey Léon : Allez, je vous donne un exemple. Pendant les élections départementales en mars dernier, sur ma zone de Vauvert, on me demande de dire que Jean Denat est l’homme à abattre, l’ennemi public numéro un. Et au deuxième tour, on me dit d’appeler à voter pour lui. Faut savoir ! Moi, j’ai maintenu ma ligne de conduite."

    Votre principale raison de quitter Les Républicains était le "Front Républicain" de Jean-Paul Fournier aux Départementales, contre l'avis de Nicolas Sarkozy. Pourtant, n'est-ce pas là que l'on reconnaît un leader ? Un homme capable de s'opposer à la ligne du parti pour respecter ses convictions ?

    Mélanie Dufour : Nous aurions préféré des alliances avec le Front National qu'avec les socialistes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections régionales 2015 : le parti des Républicains divisé sur la stratégie à adopter face au FN

    La politique du "ni PS ni FN" prônée par Nicolas Sarkozy pendant les dernières élections départementales ne fédère pas les candidats Les Républicains dans les régions où le Front national a des chances de s'imposer.

    "Ni-ni" ou front républicain ? Après de premières crispations au sein de l'ex-UMP dans l'entre-deux tours des élections départementales en mars dernier, la question revient déjà sur le tapis chez Les Républicains à quelques mois des élections de régionales des 6 et 13 décembre prochains. Entre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA, où le Front national a de réelles chances de l'emporter, Les Républicains (LR) ont du mal à accorder leurs violons.

    Dans la nouvelle région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la liste du FN emmenée par sa présidente Marine Le Pen risque de faire un score bien supérieur au 18,3% remportés en 2010. Jean-René Lecerf, le président LR du Conseil départemental du Nord, a déjà suggéré une fusion des listes LR et PS si le FN réalise un score important au premier tour. Alors que la liste socialiste emmenée par Pierre de Saintignon est à la peine et que les sondages ne donnent qu'une maigre avance à Xavier Bertrand (LR) sur la présidente du FN, la victoire de Marine Le Pen est un scénario "non seulement envisageable mais probable", selon Jean-René Lecerf, contacté par RTL.fr.

    Xavier Bertrand tente de rattraper son retard sur Marine Le Pen

    Si la droite est sortie victorieuse des élections départementales dans le Nord, l'affaire s'annonce beaucoup plus compliquée en décembre prochain face à un poids lourd comme la présidente du FN. "Au deuxième tour, il est plus que possible que Xavier Bertrand ait besoin des voix de la gauche ou que Pierre de Saintignon ait besoin des voix de la droite. Ensemble, nous pourrons ramener les électeurs dans le giron républicain", espère l'élu LR. De son côté, Xavier Bertrand reconnait que celle qu'il se plait à appeler "la fille de Jean Marie Le Pen" fait la course en tête. Mais il refuse toute main tendue vers les représentants d'un pouvoir "qui fait grossir le Front national". Face aux positions du candidat LR, Jean-René Lecerf philosophe : "C'est ce qu'on dit à quelques mois des échéances, ce qu'on fait sur le moment est souvent différent".

    A gauche, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti socialiste, accuse Xavier Bertrand et Christian Estrosi (candidat LR en PACA) d'avoir franchi un point de non-retour en "droitisant" leur discours pour faire jeu égal avec le FN. Dans un entretien à Libération, il dénonce des "déclarations extrémistes sur les réfugiés qui empêchent désormais le front républicain". La liste Front national menée par Marion Maréchal-Le Pen est pourtant au coude-à-coude avec Les Républicains dans le Sud-Est. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pourrait même arriver en tête au premier tour avec 32% des votes. Les Républicains ne possèdent qu'une infime avance au second tour avec 35% des voix contre 33% pour le FN, selon un sondage Ifop du mois d'août.

    "Christian Estrosi a été très clair, il n'y aura pas d'alliance avec la gauche ou le FN", prévient Renaud Muselier, tête de listes des Républicains dans les Bouches-du-Rhône. L'ancien secrétaire d'état aux Affaires étrangères est persuadé que le soutien du MoDem et de l'UDI permettra à la liste de Christian Estrosi de l'emporter en décembre. Mais si le candidat assure que la droite est unie dans la perspective des élections régionales, les ralliements de certains membres des Républicains vers l'extrême droite pourraient rebattre les cartes.

    Dans les Bouches-du-Rhône, l'influent maire des Saintes-Marie-de-la Mer, Roland Chassain, n'a pas été retenu sur la liste LR en raison de ses vues trop conciliantes avec le Front national. En 2012, il s'était d'ailleurs désisté au second tour des élections législatives pour provoquer la défaite du PS dans sa circonscription au profit du FN. Malgré l'annonce de sa suspension après le scrutin, le maire des Saintes-Marie est toujours présent dans l’organigramme des Républicains et soutient, pour l'instant, Renaud Muselier dans son département. "Je ne vais pas empêcher des personnes qui ont fait des bêtises de me soutenir", tempère le candidat LR lorsque l'on évoque l'homme qui avait appelé à créer "des passerelles avec le FN" dans un entretien à Minute en 2012.

    Renaud Muselier se félicite même d'avoir rallié certains élus du FN sous sa bannière depuis le lancement de sa campagne pour les régionales. Les véritables adversaires de la droite en PACA, selon lui ? Le "système Guérini" et l'équipe sortante du président du Conseil régional, Michel Vauzelle (PS). "Ici le ni-ni, c'est ni ostracisme, ni angélisme.", conclut Renaud Muselier.

    source : rtl.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukullVkupclkEjpN.shtml

  • Immigration: Sarkozy veut créer l'unité mais derrière lui

    Ce mercredi matin, le parti Les Républicains organise une demi-journée de travail sur l'immigration. Nicolas Sarkozy en profitera pour répéter ses propositions sur le sujet et en faire celles de toute sa famille politique.

    L'unité. Nicolas Sarkozy n'a que ce mot à la bouche. Pour l'emporter aux régionales, il faudra l'unité. En tant que président du parti Les Républicains, il est garant de l'unité. Enfin, pour que les Français retrouvent confiance dans le premier parti d'opposition, il faut donner une image d'unité. Mais dans son esprit, ce devoir de rassemblement s'accompagne d'une note de bas de page: sur la photo de famille, c'est lui devant, les autres derrière. 

    La matinée de travail sur l'immigration organisée ce mercredi est là pour le rappeler. A l'issue des quatre heures de travaux, Nicolas Sarkozy consultera les adhérents sur quelques propositions phares, ensuite soumises au bureau politique du parti, qui aura la charge de les graver dans le marbre. Elles s'imposeront alors aux candidats à la primaire de 2016. C'est le fameux socle commun d'idées, censé constituer la base du programme du représentant de la droite à l'élection présidentielle. Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire n'en ont que faire. Ils suivent leur propre agenda. Aucun des trois ne sera d'ailleurs présent ce mercredi matin. 

    Un tronc commun d'idées sur l'immigration

    Tout l'enjeu est donc pour Nicolas Sarkozy de les vêtir de l'habit des diviseurs. Plus ses propositions sont formulées dans un cadre d'unité et plus celles de ses adversaires apparaîtront comme des démarches individuelles. Ce mercredi, il a donc convié l'ensemble des élus à participer à cette séance de travail avant d'associer les adhérents du parti 

    Les Républicains à l'élaboration du programme. 

    Le contexte lui facilite les choses. L'urgence de la situation avec l'arrivée de dizaines de milliers de réfugiés place la question de l'immigration sur le devant de la scène et balaie les réserves des modérés de la droite quant au poids de ce sujet dans le débat public. La décision d'Angela Merkel -référence pour de nombreux cadres des Républicains- de rétablir des contrôles aux frontières avec l'Autriche favorise également la défense d'un discours ferme au sein de la droite française. 

    Les prétendants à la présidentielle partagent ainsi un tronc commun. Tous pointent les failles du système Schengen et la nécessité de limiter l'immigration économique par opposition à l'accueil de réfugiés.

    La partition solo du candidat Sarkozy

    Quelques mesures made in Sarkozy échappent au consensus. Aucun ténor n'a repris son idée d'un statut de réfugié de guerre, qui offrirait un asile temporaire en France. Celle-ci a surgi dans le débat jeudi 10 septembre à la faveur d'un entretien accordé au Figaro. Nicolas Sarkozy s'était ainsi octroyé le droit de présenter ses propres mesures quand il l'interdit aux autres. Comme il l'avait déjà fait sur l'interdiction des menus de substitution dans les cantines scolaires et du voile islamique dans les universités. 

    Le président du parti gèle la campagne pour la primaire jusqu'aux régionales pendant que le candidat Sarkozy formule ses propositions chocs. C'est le privilège du roi des Républicains.

    Matthieu Deprieck

    source : L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukupkkVyArxVSOyk.shtml

  • Leur obsession quotidienne : faire ou non le jeu du Front national

    Après l'affaire Mgr Rey, c'est l'affaire Onfray. Vincent Trémolet de Villers décrypte dans Le Figaro :

    Images-8"Michel Onfray a répondu aux questions d'Alexandre Devecchio le 11 septembre dernier dans les pages Débats du Figaro. Quatre jours plus tard, le quotidien Libération reprenait la quasi-totalité de ce texte pour en faire l'exégèse. C'est le directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, qui a planché, avec comme sujet de dissertation: Comment un philosophe, à force de dire ce qu'il pense, fait le jeu du Front national. L'aspect anecdotique de cette histoire (une sorte de mise en abyme d'une interview du Figaro ou les pages Débats comme matière première du débat) ne doit pas cacher une interrogation plus large et de plus en plus obsédante: comment peut-il y avoir une vie intellectuelle si la seule question qui la structure se résume ainsi: faire ou non le jeu du Front national?«Il serait tout à fait faux d'attendre que la réforme générale vienne seulement de la politique», déclarait Vaclav Havel lors de son premier discours présidentiel. On pourrait ajouter qu'il est stérilisant de réduire la vie de l'esprit au manichéisme à front de taureau de la compétition électorale.

    Le Front national et son antonyme, l'antiracisme mécanique, sont depuis des années le point d'appui providentiel de la gauche morale et le paravent d'une très grande paresse intellectuelle. L'indignation fait office de réflexion, la disqualification d'argument, la dénonciation de conversation. À l'opposé résonnent les slogans tonitruants contre«le système», «l'entre-soi», «les élites mondialisées». En surplomb de ce dialogue de sourds un certain nombre d'intellectuels, d'historiens, d'essayistes travaillent à saisir la réalité. Ce qu'ils craignent plusque tout autre chose, c'est la disparition de l'intelligence au profit d'une culture de confection que l'on donnerait aux populations comme on jette des épluchures aux cochons. Ils sont volontairement sortis de la dialectique infernale et ont fait le pari de la supériorité de l'esprit sur la matière, de la raison sur l'émotion, de la sagesse sur la démesure. [...]"

    Michel Janva

  • Élections régionales : le Front Républicain existera-t-il cet hiver ?

    Alors que de nombreuses crises, économiques, sociales, identitaires, traversent notre pays, un sujet semble être prioritaire dans l’esprit de nos dirigeants politiques. Il s’agit de l’attitude à adopter face aux résultats électoraux du Front National. Parce qu’il n’y a, bien évidemment aucun sujet plus important.

    Dans ce cadre la question d’un Front Républicain se pose une nouvelle fois 
    Et de plus en plus de voix s’opposent à ce vieux concept. On rappelle à nos lecteurs : le Front Républicain, c’est le désistement de la liste du Parti Socialiste ou de Les Républicains qui est la moins bien placée pour empêcher le Front National d’accéder à des responsabilités. Cela fait maintenant quelques années que les ex UMP sont mal à l’aise vis à vis de cette posture. Les socialistes sont de moins en moins enclins à l’appliquer, comme l’ont montré les dernières départementales. Au vu de leur popularité actuelle, cela ferait qu’il n’aurait quasiment plus de responsabilités locales.

    Un ministre anonyme aurait proposé encore plus radical selon France Info. L’idée serait de fusionner les listes du Parti Socialiste et Les Républicains au soir du premier tour

    Cette proposition anonyme a été immédiatement critiquée de part et d’autre. Mais le fait même que cette idée soit proposée valide la fin du clivage droite-gauche. Sur ce plan, l’UMPS devenu (He) RPS est une réalité.

    http://fr.novopress.info/

  • UMP/LR : cherchez la différence !

    Les malveillants et les méchants – ils sont partout – vont clabaudant et répétant qu’ils ne voient pas très bien ce qui distingue Les Républicains (LR) des Zuempés (UMP). Les différences, nombreuses et fondamentales, sautent pourtant aux yeux des observateurs de bonne foi.

    Feu l’UMP était un panier de crabes, comme avant elle le défunt RPR avait été un nœud de vipères. LR est (ou sont ?) un marigot peuplé de crocodiles.

    Les rivalités et les querelles de personnes avaient jalonné et marqué l’histoire de l’UMP. L’entente la plus parfaite règne entre les principaux dirigeants de LR, comme en attestent les photos de groupe qu’ont réussi à prendre des photographes spécialistes de l’instantané.

    L’UMP n’était qu’une machine électorale au service des ambitions de ses divers leaders, chacun à la tête de son écurie. On y cherchait vainement une pensée, des idées, un programme, une philosophie, une cohérence. Rien à voir avec l’état d’esprit qui règne à LR où, dès que la primaire aura départagé les sept ou huit candidats à la présidentielle, on se mettra (c’est promis) au travail.

    L’UMP était restée inébranlablement fidèle à la très ancienne tradition des votes truqués, qu’elle avait trouvée dans son berceau. Le lamentable épisode de l’élection à sa présidence, volée à l’arraché par Jean-François Copé à François Fillon, est encore dans toutes les mémoires. La mainmise de Nicolas Sarkozy sur l’appareil de LR est la garantie absolue de l’honnêteté de la consultation à venir.

    La seule raison d’être de l’UMP, sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, avait été de prendre le pouvoir puis de le conserver, quitte à n’en rien faire. LR, « premier parti d’opposition » (sic), appliquera son programme, c’est promis, sans qu’on sache encore très bien si ce programme sera une copie un peu pâle de celui du Front national, ou un démarquage de celui du Parti socialiste.

    Après sa défaite de 2012, l’UMP n’en comptait pas moins trois présidentiables : dans l’ordre, Sarkozy, Juppé et Fillon. LR s’enorgueillit d’aligner trois présidentiables : dans l’ordre, Juppé, Sarkozy et Fillon. Le changement, c’est pas encore pour maintenant.

    Au fait, j’allais oublier : LR, il y a un an, s’appelait l’UMP. L’UMP, aujourd’hui, a nom « Les Républicains ».

    Matthieu, dans son Évangile, condamne la pratique qui consiste à mettre le vin nouveau dans les vieilles outres dont il prend le goût. À LR, on met la vieille vinasse dans des outres neuves où elle se conserve telle quelle. C’est toute la différence.

    Dominique Jamet

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuukFZZkuAhtIBTXMC.shtml

  • Régionales : des questions pour tous

    Lu dans L'Express :

    L"Les responsables locaux de la Manif pour tous vont organiser des soirées débats en vue des prochaines élections régionales, où seront conviées les têtes de listes des principaux partis. Les candidats seront auditionnés chacun son tour sur une série de questions, transmises à l'avance, ayant trait majoritairement à la politique familiale. Les opposants au mariage gay sont persuadés que même les socialistes pourraient répondre favorablement à l'invitation, dans la mesure où l'électorat musulman partage certaines préoccupations avec les manifestants anti-loi Taubira."

    Michel Janva

  • "Marion Maréchal Le Pen est la seule qui a tout compris à la Manif pour tous"

    Libé note que la tête de liste FN en PACA arrive à attirer dans son équipe un large spectre de personnalités classées à droite :

    "Marion Maréchal-Le Pen, carrefour des «vraies» droites ? A l’évidence, l’idée a désormais intégré le storytelling construit par son équipe de campagne. Elle est d’autant plus facile à vendre que, par sa «virginité politique» (le mot est d’un proche), la jeune femme se prête à toutes les projections. «Marion incarne ce pour quoi je me suis engagé au RPR il y a ving-cinq ans, explique ainsi Olivier Bettati. Sa vision libérale plaît aux chefs d’entreprise. Et, sans le savoir, elle n’est pas loin du gaullisme.» Philippe Vardon se retrouve quant à lui dans les accents identitaires de la députée qui, contrairement à sa tante, utilise sans rechigner l’expression «grand remplacement» et se définit comme«française de souche». Amaury Navarranne, enfin, voit chez elle «le symbole du combat économique et sociétal d’une droite de conviction». Autour de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, personne ne perd son temps à se prétendre «ni de droite ni de gauche».

    Discours convenu ? Pas seulement. Pour le chercheur Nicolas Lebourg, Marion Maréchal-Le Pen est «la seule qui a tout compris à la Manif pour tous. Cet événement, auquel elle a participé, a mis en branle un arc des droites allant des démocrates-chrétiens à l’Œuvre française. Cet ensemble est soudé par un catholicisme identitaire et sa critique du libéralisme culturel». En pratique, «Marion Maréchal-Le Pen a joué le rassemblement depuis son arrivée dans le Vaucluseen 2012, souligne le politologue Joël Gombin. Elle a commencé par s’y rapprocher de la Ligue du Sud de l’ex-frontiste Jacques Bompard», prenant pour suppléant aux législatives un proche de celui-ci. «Elle a aussi grignoté l’électorat et de petits élus de la droite locale, dont l’identité politique est assez faible», poursuit Gombin."

    Louise Tudy 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Effet Reynié ? 2 ex-élues UMP rejoignent le FN

    Aliot-FN-Dounot-630x0Chantal Dounot (ex-UMP) et Maïté Carsalade (ex-UDF et NC), anciennes élues à la mairie de Toulouse, figureront sur la liste Front Nationalde Louis Aliot.

    Chantal Dounot-Sobraquès, professeur des universités à la fac de droit de Toulouse, fut élue à la mairie de Toulouse avec Dominique Baudis en 1983 sur le contingent RPR. Elle a participé activement aux trois mandats de Dominique Baudis, a été confirmée par Philippe Douste-Blazy en 2001 puis Jean-Luc Moudenc. Elle a siégé dans l’opposition municipale de 2007 à 2014.

    "Au cours de ce dernier mandat, Chantal Dounot-Sobraquès s’est signalé dans le débat sur la mariage pour tous en déclarant, en plein conseil municipal que « le vagin est fait pour les rapports sexuels, pas l’anus » et en refusant de célébrer des mariages homosexuels promulguées par la loi sur le mariage pour tous."

    Maïté Carsalade a été l’adjointe au maire en charges des affaires scolaires de Jean-Luc Moudenc et maire du quartier de la Côte Pavée, de 2004 à 2008. Elle militait au Nouveau centre d’Hervé Morin avant la formation de l’UDI, s’était tenu plutôt proche de Christine de Veyrac au moment des élections municipales de Toulouse en 2014 avant… de sauter le pas vers le FN.

    Louis Aliot est convaincu que le profil de Dominique Reynié (candidat des Républicains) poussera la base électorale traditionnelle de la droite à s’interroger fortement en décembre  :

    « Il défend l’immigration, la GPA, l’entrée de la Turquie dans l’Europe. Qui est-il sinon un homme de gauche avec une étiquette des Républicains et de l’UDI sur le dos ? Je le crois même capable de proposer de voter socialiste au second tour en cas d’une triangulaire… »

    Michel Janva