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élections - Page 538

  • Pourquoi quitter la droite molle pour aller au FN? Ce transfuge l'explique

    On est loin de tout combat des idées, mais bien dans le concret, dans les remontées du terrain : 

    "Il n'est plus possible d'expliquer que l'on soit si fort en gueule lorsqu'on se trouve dans l'opposition et si faible en actes quand on est au pouvoir".

    Lahire

  • Le responsable des Jeunes actifs des Républicains rejoint le FN

    Marion Maréchal-Le Pen devrait officialiser le ralliement de Franck Allisio dans les jours qui viennent selon Valeurs Actuelles. Il s'en explique au Figaro :

    "Je prends cette décision aujourd'hui car j'ai compris que l'on ne pourra pas changer mon parti de l'intérieur. La déconnexion, le fossé, entre ce que pensent les électeurs et nos dirigeants ne cesse de s'agrandir (...) Il suffit de regarder comment Les Républicains fonctionnent pour comprendre qu'un tel retour se ferait avec les mêmes hommes, les mêmes ministres et donc les mêmes idées. Tout cela donnera les mêmes hésitations au pouvoir et, en fin de compte, les mêmes renoncements et les mêmes déceptions. Je ne veux pas être une nouvelle fois complice de la trahison de nos électeurs et de nos militants. Force est de constater qu'il n'y a plus de ferveur militante chez les Républicains (...)

    La France est dans une situation particulièrement grave. Nous ne sommes plus dans l'urgence des réformes mais dans celles de la rupture avec quarante ans de socialisme larvé et de laxisme généralisé. La seule ligne claire se trouve au FN (...)

    Je ne suis pas de ceux qui diabolisent Jean-Marie Le Pen mais je me sens particulièrement à l'aise dans une liste de renouveau dirigée par Marion Maréchal-Le Pen. Elle incarne une droite patriote fidèle à mes convictions. La dynamique politique est du côté du FN, ce qui signifie aussi que l'espérance a changé de camp (...)

    L'UMP avait promis, pendant les municipales, de baisser les impôts, de mettre le paquet sur la sécurité et de faire une chasse claire et déterminée aux gaspillages. Plus d'un an après, qui a appliqué ce programme ? Les mairies détenues par le Front national ! Elles ont eu le courage de prendre des décisions que nous n'avons jamais osé prendre. Le parti qui baisse les impôts locaux, c'est le FN !

    Récemment durant l'université catholique à laquelle j'ai d'ailleurs participé à la Sainte-Baume, j'ai été témoin d'une droite hors sol incarnée par le représentant des Républicains et d'une autre droite sûre de ses valeurs incarnée par Marion."

    Voici ce qu'il écrivait en 2013 à propos des manifestations de la Manif pour Tous et de l'esprit de mai 68 : 

    "Depuis quelques semaines, la gauche a peur. Elle panique depuis que le droit de manifester ne semble plus son monopole (...) Car elle est aujourd'hui bousculée par l'irruption sur la scène politique d'une nouvelle génération en rupture totale avec ce qu'elle représente et ce qu'elle a fait de la France. Car enfin elle comprend que la "manif pour tous" n'est que la petite partie émergée d'une révolution culturelle qui va chercher ses racines dans le quotidien de cette "France d'en bas"qu'elle ne comprend plus depuis longtemps (...) 

    Cette génération qui descend dans la rue fait partie de la fameuse "majorité silencieuse", elle même constituée de la non moins fameuse"classe moyenne", et exprime un ras le bol qui dépasse de loin la question du mariage et de l'adoption par les couples gays (...)

    Il suffirait pourtant de presque rien pour que ces jeunes actifs, parfois jeunes parents, recouvrent la maîtrise de leur destin : pouvoir entreprendre, travailler et faire vivre leur famille du fruit de son travail et pourquoi pas, soyons fou, devenir un jour propriétaire de son logement." 

    Son profil a déjà été désactivé sur le site des Républicains...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sarkozy et son boulet

    Dans sa présomption et son incurable narcissisme, Nicolas Sarkozy pensait que, pour son opération « revanche 2017 », le fait qu’il ait été président était un atout ; or, c’est un boulet qu’il traîne et qui s’alourdit à mesure qu’approche l’échéance des primaires. Il croyait que, auréolé de son statut d’ancien chef de l’État, il allait naturellement s’imposer à ses rivaux, lesquels s’inclineraient devant lui tandis que le peuple rassemblé, las de Hollande et repentant pour l’avoir congédié, allait saluer le retour du sauveur. Or, lui qui croyait être à l’honneur est à la peine !

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    Son boulet, c’est son bilan, ce qu’il a fait comme ce qu’il n’a pas fait. Jamais, pour ce nouveau départ qu’il veut couronner d’une belle arrivée, il n’a formulé quelque autocritique. Il vient juste de concéder du bout des lèvres devant des agriculteurs en colère que, peut-être, on a un peu trop chargé la barque du Grenelle de l’environnement. C’est peu pour cinq ans de règne.

    Dès lors, chaque fois qu’il présente une proposition, formule une promesse, esquisse un projet pour demain, on lui demande : pourquoi ne l’avez-vous pas fait hier ? Ce sont surtout les électeurs qui, avec bon sens, posent la question, car la presse, qui aurait là un vaste champ d’interrogations, le ménage. On ne sait jamais, l’homme est vindicatif et on ne peut totalement exclure qu’il éructe de nouveau un jour à l’Élysée.

    Ainsi, dans son interview-fleuve au Figaro sur la crise des « migrants », n’a-t-il été interpellé dans ce sens qu’avec parcimonie. Quand l’ex-chef d’État explique que ceux qui sont accueillis aujourd’hui, chez elle, par son amie Merkel, seront demain chez nous, parce que « La France garde des allocations sociales supérieures à celles de ses partenaires de Schengen », il a raison, mais que ne les a-t-il diminuées quand il était au pouvoir !

    Il veut supprimer l’Aide médicale d’État qui permet aux clandestins de se faire soigner gratis. Bravo ! Non seulement il n’en a rien fait lorsqu’il le pouvait, mais il a combattu ceux qui le lui demandaient, telle Marine Le Pen, pour « ne pas remettre en cause cette générosité française ». Tout le monde sait que, depuis la calamiteuse décision de Giscard, le regroupement familial est la principale source de l’immigration légale. Sarkozy veut maintenant le limiter – sans revenir sur le principe ; qu’est-ce qui l’a empêché de le faire dès 2007 ? Le souci de ne pas contrarier son ouverture à gauche, la crainte d’être stigmatisé par les intellos branchés amis de son épouse. Il se dit aujourd’hui favorable à une « adaptation du droit du sol » après avoir prôné son maintien et dénoncé violemment le Front national prônant son abolition.

    Déchoir les djihadistes binationaux de la nationalité française est désormais à son programme. Bonne idée, mais qu’il a déjà eue, en 2010, lors de son célèbre discours de Grenoble et qui n’eut aucune suite : il a reculé devant le tollé suscité à gauche. Nous pourrions continuer longtemps ainsi. Les Français se souviennent de tout cela en le regardant repasser les plats réchauffés de ses promesses non tenues.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Leur vision du monde n’est pas la notre

    Invité de BFMTV le 3 septembre,  le philosophe Michel Onfray citait Audiard (« Les cons ça ose tout c’est à ça qu’on les reconnait ») pour fustiger l’escroc intellectuel et boutefeu  Bernard-Henry Lévy, en tournée dans les médias  pour délivrer, toute honte bue et de manière bien écœurante,  tirades humanistes et invitation à l’accueil des migrants.  Force est de  constater que le Système  lui aussi  ose tout contre le FN.  Non  pas tant par bêtise  que  par souci  de sauver son hégémonie menacée par une  colère populaire dont  le Front National est l’«outil » le plus puissant et le plus cohérent.  Abstraction faite de cet  autre réceptacle du ras-le-bol de nos compatriotes, à savoir le  premier parti de France,  celui des abstentionnistes,  qui lui, certes, gêne assez peu la Caste au pouvoir puisque cette grève du vote  exprime un dégoût de la classe politicienne sans effet pratique, une  révolte stérile…

    A trois mois des élections régionales, nous avons ainsi  assisté dans le cadre de  l’abracadabrantesque et surréaliste enquête sur le financement du FN  à sa mise en examen. Même si le dossier est vide il s’agit de  déconsidérer et de salir l’image de l’opposition nationale, de coller au Front  l’étiquette d’un parti aussi « pourri » que les autres, autre moyen  pour tenter de faire monter l’abstention…

    Dans un autre registre, de Nicolas Sarkozy à Bruno Lemaire, les positions  antinationales, progressistes, immigrationnistes  ont  été largement  abandonnées (en surface) par de nombreux pontes Républicains,  au profit d’un discours plus musclé visant à  retenir  par la manche l’électorat de droite très inquiet de la déferlante migratoire.

    Electorat  qui se souvient aussi  de l’inefficacité  du sarkozysme pouvoir, des promesses trahies dans ce domaine. Et   qui est aussi  déboussolé par les sons de cloche discordants  qui se font entendre  chez les Républicains dont l’aile gauche,  incarnée notamment  par sa vice-présidente, Nathalie Kosciusko- Morizet, campe sur les mêmes  positions que le PS.

    Le vrai fond de cette droite là, atlanto-européiste, du moins  chez ses principaux dirigeants,  reste bien  la détestation de la droite nationale, de ses valeurs, de ses idées. Alain Juppé le rappelle opportunément dans la préface qu’il a signée  du  livre de Catherine Clément sur le calamiteux  Jacques Chirac, qui vient de sortir en librairie.

    « Certes, les Français aiment les héros couturés de cicatrices et Chirac en porte de nombreuses » affirme sans rire le maire de Bordeaux, qui ajoute que « tout engagement politique commence par un refus. Celui de Chirac est inébranlable : c’est sa détestation de l’idéologie de l’extrême droite française, de sa vision d’une France égocentrique, raciste et xénophobe dont le Front National et son président d’honneur restent les propagandistes ». « Chirac a toujours résisté aux pressions que certains, dans son camp même, ont pu exercer sur lui pour le convaincre de parler avec Le Pen. Les tentatives de dialogue ont toujours tourné court. »

    Une droite dont les présidentiables se reconnaissent, sans oser toujours l’avouer de manière  aussi franche, dans les propos d’un Bruno Roger-Petit, qui officie notamment dans l’Obs, même si ce dernier fustige les clins d’œil opportunistes  d’un Nicolas Sarkozy aux Français séduits par le FN et Marine Le Pen.

    Hier  matin, lors  du débat animé par Guillaume Durand sur Radio Classique, M. Roger-Petit s’est livré à ses attaques habituelles contre les défenseurs de l’identité  française, en appelant à la poursuite de l’immigration massive, à l’accueil sans retenue des flux migratoires au nom d’une  fidélité idéologique  à  la « révolution de 1789 ». En l’occurrence sa vision  d’une  citoyenneté hors-sol,  abstraite et désincarnée au nom de laquelle chaque citoyen du monde est interchangeable,  ici et maintenant.

    D’un même élan,  mêlant l’inculture la plus crasse  à la propagande la plus primaire, Bruno Roger-Petit a dénoncé pareillement les tenants des « racines chrétiennes  de l’Europe », toujours  au nom  du message  révolutionnaire puisque le  catholicisme « aurait massacré tout le monde»   en France  «pendant sept siècles » ! Là aussi il fallait oser le dire…

    C’est au nom de cet « idéal » mondialiste,  repeint au couleurs des valeurs éternelles de la République (sans frontières)  et des droits  de l’homme,   que se répandent  dans les médias les propositions visant à repeupler nos villages désertés par des « migrants » venus du  Proche-Orient, du continent africain ou asiatique.

    Notons l’espèce de miracle, pointé déjà par Bruno Gollnisch,  qui fait que si  les familles françaises les plus  modestes  attendent parfois depuis des années  un logement, il semble n’y ait aucun problème dans les communes concernées,  pour accueillir et abriter  d’ ores et déjà des centaines de familles immigrées. Cherchez l’erreur? 

    Cette politique  d’ouverture, de colonisation et de grand remplacement   serait la seule susceptible de redynamiser notre « Etat en faillite » et de régénérer cette France moisie, frileuse,  « égocentrique, raciste et xénophobe » selon les mots de M. Juppé cité plus haut diffamant  la frange la plus lucide de nos compatriotes.

    La finalité étant de conduire notre pays vers cet avenir radieux défini par Nicolas Sarkozy, en 2007 dans son livre Témoignage, présentant  alors son projet : « Je pense que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression Français de souche aura disparu. »

    Dans cette entreprise de sidération, les gros médias encensent désormais Angela Merkel, qui,  affirmait Eric Zemmour hier dans sa chronique sur RTL , est « l’incarnation d’un continent de mamans qui ne supportent pas la photo d’un enfant mort.»  Une émotion certes bien compréhensible, nous l’avons dit sur ce blogue, sur laquelle capitalise odieusement  le lobby immigrationniste. Une opération de com   qui a permis à BFMTV, une semaine après la diffusion de la photo d’Aylan Kurdi,  de sortir de son chapeau un  sondage au terme duquel 53% des personnes interrogées seraient  favorables à l’accueil de migrants et de réfugiés en France contre 44% au début du mois ( respectivement 60%  et 84%  des sympathisants de LR et du FN y resteraient  formellement opposés).

    Dans sa chronique, M. Zemmour soulignait que si la chancelière allemande a émis le vœu d’accueillir 800 000 immigrés dans les prochains mois, elle bénéficie du soutien  d’un certain patronat germanique « qui voit l’arrivée d’un  main d’œuvre pas cher, massive, malléable  remplaçant dans leurs usines les petits blonds que les femmes autochtones n’ont pas fait (…). Certains  allemands esseulés rappellent  que ce ne sera pas  la première fois dans l’histoire  que leur pays provoquera la catastrophe en Europe. »

    Une Allemagne soulignait le Suisse  Oskar Freysinger, conseiller d’Etat, membre de l’Union démocratique du centre (UDC), dans un entretien  récent accordé au site LaPravda.ch,  qui joue systématiquement  contre les intérêts de l’Europe. En atteste  son alignement sur les volontés états-uniennes : «par quel biais les Américains tiennent Merkel, tiennent l’Allemagne ?  Il doit  y avoir des accords  secrets,  quelque  chose qui fait que les  Allemands  sont   totalement à la botte des anglo-saxons au contraire de leurs intérêts  qui est de s’allier avec les Russes. »

    Il souligne également qu’il n’est pas nécessaire d’être un illuminé  complotiste pour voir  la main de Washington, tout  à sa politique  constante  d’affaiblissement des pays européens, dans la déstabilisation migratoire  qui menace aujourd’hui notre continent comme jamais dans son histoire… Avec l’aide des idiots utiles ou des complices assumés de ce Système auquel les Français seront en droit de demander des comptes…et ce,  d’ores et déjà dans les urnes en décembre prochain !

    http://gollnisch.com/2015/09/11/leur-vision-du-monde-nest-pas-la-notre/

  • Sondage : Hollande éliminé dès le premier tour, Marine Le Pen à 29 %

    Notre Président décroche, vraiment.

    Une conférence de presse dans laquelle le Président a encore raté son rendez-vous et celui de la France avec l’Histoire n’aura pas réussi à faire oublier l’actualité politique de cette rentrée : notre Président décroche, vraiment : 19 %, selon le dernier sondage IFOP pour Le Figaro. Marine Le Pen est en tête, à 27-29 %, et Juppé et Sarkozy à 25 %.

    Trois enseignements : Hollande est nettement et irrémédiablement éliminé, 10 points derrière Marine Le Pen, et 6 points derrière le leader de droite ; MM. Juppé et Sarkozy, qu’ils tirent vers le centre ou vers leur droite, se neutralisent à 25 % ; et si M. Juppé est le candidat choisi, Marine Le Pen s’envole, frôlant les 30 %. De quoi faire réfléchir…

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  • Entre le PS et le FN, la voie étroite de la droite

     

    Et dire qu'avant l'été certaines personnalités de droite s'opposaient à ce que les premières conventions thématiques des Républicains soient consacrées à l'immigration, à l'islam ou à l'identité nationale! Trop clivant, trop brutal, trop droitier, trop fantasmé par rapport aux préoccupations quotidiennes des Français… L'irruption de la crise migratoire montre que ces questions n'étaient peut-être pas si marginales que ça. Et qu'elles sont intimement liées.

    L'absence de réflexion commune préalable participe à ce sentiment d'une expression en ordre dispersé. Renforcé par la perspective des primaires, qui pousse davantage à l'expression individuelle qu'à la réflexion collective.

    L'image d'une droite plurielle, sinon embarrassée, s'explique aussi par la manière dont la gauche a su s'approprier le terrain de la générosité. Au départ partagée entre deux cultures (l'accueil généralisé d'un côté, la fermeté face aux clandestins défendue par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve de l'autre), la gauche - bien silencieuse dans les premières semaines de la crise -- a enfourché l'étendard de la morale à partir de la publication de la photo du jeune enfant mort. C'est à partir de ce moment, par exemple, que s'est imposé le terme de «réfugiés» plutôt que celui de «migrants». Et bien que le ralliement de François Hollande à l'idée de «quotas» d'étrangers accueillis soit tardif, le gouvernement s'est appuyé sur la ligne d'ouverture d'Angela Merkel. La droite allemande conservatrice qui ouvre les bras, le Pape qui exhorte à la générosité: quelles meilleures cautions pour la ligne «morale»?

    Ce retournement sémantique et médiatique est un danger pour la droite car il tend à réduire le débat à une alternative entre deux options tranchées: celle de la gauche d'un côté, garante autoproclamée des «valeurs de la République», et celle du Front national de l'autre, persistant dans la mise en garde contre les risques d'une immigration massive, incontrôlée et à dominante musulmane.

    Et c'est là que l'absence de ligne commune, ou du moins concertée, met les Républicains en situation de faiblesse. Car toute déclaration de maire affichant sa volonté ou sa capacité d'accueil sera utilisée par la gauche comme une validation de sa ligne de générosité. Tandis que toute précaution, toute mise en garde d'un autre maire sera brandie comme une preuve d'inhumanité. À trois mois des élections régionales, l'intérêt bien compris du PS et du FN est d'ailleurs d'imposer cette opposition primaire entre humanité et fermeté, accueil et fermeture. Dans une campagne, les positions les plus tranchées sont forcément les plus audibles, à défaut d'être les plus crédibles. La gauche, victime de son échec économique et coupable, pour certains, d'avoir cédé trop de terrain au réalisme, au compromis, trouve le moyen de revendiquer à nouveau une forme de fierté idéologique. Tandis que le parti lepéniste espère être le seul à tirer profit de l'inquiétude des Français qui ne croient pas à l'étanchéité entre le sort des seuls réfugiés authentiques et l'arrivée continue de clandestins.

    Tout le défi pour les Républicains est donc d'échapper à la prise en étau entre le PS et le FN. Par son entretien au Figaro, Nicolas Sarkozy espère que le débat pourra désormais tourner autour de ses propositions - notamment sur la «refondation» de Schengen. C'est en tout cas en étant à l'initiative et non plus seulement en réaction que la droite réussira à se faire entendre.

    Guillaume Tabard

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuElVVkkyoRjimdwt.shtml

  • La gauche de la gauche renvoie Hollande à sa politique

    Les Verts comme le Parti communiste sont restés sourds à l'appel à l'union lancé lundi par le chef de l'État lors de sa conférence de presse.

    La mise en garde a été entendue, pas forcément écoutée. Face à l'éclatement de la gauche à l'orée des élections régionales de décembre, François Hollande avait prévenu ses alliés lundi à l'occasion de sa conférence de presse: «La dispersion, c'est la disparition». Un appel à l'unité en forme de vœu pieux alors que sa majorité n'est jamais apparue aussi désagrégée. Un appel dans le vide aussi tant François Hollande s'emploie lui-même à décourager les alliés traditionnels du PS. «Il peut y avoir de la diversité, du pluralisme, avait-il concédé. Mais il y a des rassemblements qui doivent se faire sur l'essentiel, bien au-delà des partis.» Le président de la République pensait aux «réfugiés», au «climat» ou encore à «la lutte contre le terrorisme» mais aussi à «l'économie». Et c'est bien sur ce dernier point que la gauche se fracture.

    Principal reproche adressé au chef de l'État: sa ligne politique. Ce que Jean-Luc Mélenchon a résumé à sa manière en la qualifiant de «politique de droite, et même de la droite libérale assez dure». Pour le patron du Front de gauche, «dans un certain nombre de domaines, il est pire que Nicolas Sarkozy». Les Verts ne sont pas loin de penser la même chose, qui se rapprochent de plus en plus de Jean-Luc Mélenchon dans la perspective des élections régionales.

    L'intervention du président de la République ne les aura pas rassurés, notamment lorsqu'il a évacué l'idée d'instaurer la proportionnelle en expliquant que «la crise démocratique ne répond pas simplement à une obligation de changer un scrutin». Exit cette vieille revendication des écolos. Pas de quoi les faire revenir au gouvernement, même avec la perspective du sommet sur le climat à Paris à la fin de l'année. Comme pour marquer la rupture définitive avec eux, Ségolène Royal a acté le report à 2018 de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

    Bref, avec les Verts, tous les voyants sont au rouge. Comme avec les communistes d'ailleurs qui se sont inquiétés du chantier à venir sur le Code du travail. «Il avance peut-être à pas feutrés mais dans une direction qui est très claire, qui est une nouvelle vague de déréglementation sociale, s'est agacé Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. On va entamer, si on laisse faire le gouvernement, le détricotage des garanties sociales du Code du travail.»

    Même au sein du propre parti de François Hollande, on partage les critiques sur sa ligne politique et le désarroi qu'elle provoque dans l'électorat de gauche. Chef de file de l'aile gauche du PS, Christian Paul revisite la maxime énoncée lundi par le chef de l'État. «La déception, c'est la disparition», pointe-t-il pour demander à François Hollande de tenir compte de ses revendications lors de l'examen du budget 2016. Plus que jamais, cette «déception» des électeurs de gauche menace le PS. Si le parti semble avoir fait son deuil de réussir à présenter des listes d'union pour le premier tour des régionales, il concentre désormais toute son attention sur deux régions: Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est là que le Front national menace de l'emporter. «Au Nord, il y a Calais ; au Sud, la Méditerranée, relève Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections. Vous imaginez ce qui se passera sur la question des migrants si le FN gagne? On pourra toujours ergoter après le scrutin sur les causes de la division mais après, si on perd, il faudra vivre avec les conséquences.»

    Rue de Solferino, on a en tout cas apprécié la mise en garde de François Hollande sur le risque de «disparition». On se montre en revanche moins disert sur sa ligne politique. Et l'on préfère penser qu'aux régionales, les électeurs se rappelleront que dans bien des endroits, socialistes, écologistes et communistes ont dirigé ensemble les régions pendant six ans. Bref, que le débat local l'emportera sur l'enjeu national. Pourtant, ce n'est quasiment jamais le cas.

    François-Xavier Bourmaud

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuElkEFppXleneVmg.shtml

  • La Ligue du Sud n'est pas satisfaite par les Le Pen

    La Ligue du Sud a participé au déjeuner organisé par Jean-Marie Le Pen, samedi dernier. Mais les annonces du président d’honneur du Front National n'ont pas été satisfaisantes :

    L"Nous ne nous attarderons pas sur la proposition de création d’un rassemblement des comètes naviguant autour du Front National sans l’atteindre parce qu’elles en ont été exclues. C’est, à notre sens, une vision passéiste de la politique française qui revient à émettre de telles propositions. En effet, les agissements des proches de Florian Philippot et les erreurs commises par Jean-Marie Le Pen lui-même (influence de Samuel Maréchal, promotion indue de Marine Le Pen lors du Congrès de Nice, fluctuations du discours sur l’identité et l’immigration) ont accéléré un processus nécessaire de recherche de l’union des droites et de refondation de la droite nationale.

    Le Front National ne représente à l’évidence plus la somme des influences, des organisations, des aspirations qui animent la droite nationale. Chacun pourra remarquer que des thématiques comme la légitimité du pouvoir, le respect de l’ordre naturel, la défense de la vie, le lien complexe entre la vigueur des identités locales et le maintien de l’énergie nationale, l’inscription dans la culture européenne, la mise en place de l’Ordre en haut du pouvoir politique et l’absolue liberté dans les périphéries de l’organisation sociale, ne sont plus représentés correctement dans le discours de Marine Le Pen et de ses lieutenants. Une partie non négligeable des dirigeants et des collaborateurs du Front National est même clairement de Gauche dans ses idées et son comportement.

    La logique politique voudra donc fatalement qu’un vaste espace se crée après la fuite en avant d’un parti transformé en pot-pourri de velléités mal contrôlées. L’électoralisme dominant à Nanterre permet de conserver les dehors d’une dynamique qui n’est plus soutenue que par les circonvolutions médiatiques et les humeurs de quelques conseillers. [...]

    La Ligue du Sud se laisse donc toutes les possibilités pour les élections régionales à venir, ou pour les primaires de la droite, afin d’œuvrer sur un programme clair à l’union des droites, à la réduction du jacobinisme et à la défense de notre Civilisation. Des enjeux assez graves pour que la droite française accepte enfin de se refonder."

    Michel Janva

  • Election municipale à Venelles le 20 septembre

    Organisée dans la discrétion et sans battage médiatique, cette élection municipale n'en est pas moins symbolique surtout en ces temps troublés dû au contexte migratoire. Il s'agit de renouveler le conseil municipal qui avait démissionné suite aux propos de son maire, Robert Charonexclu de l'UMP depuis les propos qu'il avait tenus sur twitter à propos de l'islam. On se souvient qu'il avait ensuite disparu de la circulation sans qu'aucune information ne filtre laissant supposer qu'il avait été interné de force :

     Sans-titre
    Parmi les 5 listes qui se présentent, deux sont conduites par des anciens colistiers de Robert Chardon qui souhaitent saisir leur chance et deux sont issues de l'opposition de gauche. Quant à Robert Chardon, visiblement "rétabli", il conduira une liste pour se succéder à lui-même. Il avait expliqué se spropos dans une lettre adressée à ses administrés.

    Philippe Carhon

  • Marine Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.


    Marine Le Pen - 8 septembre 2015 par hurraken75