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élections - Page 538

  • La popularité de Nadine Morano en hausse

    ...et celle de Nicolas Sarkozy en baisse selon le tableau de bord Ifop-Paris Match :

    "Nadine Morano n’a pas tout perdu. En moins d’un mois, l’eurodéputée gagne 5 points dans notre enquête et monte à 32% (son plus haut score). Si elle recule à gauche (-6), l’eurodéputée gagne 8 points chez les sympathisants Républicains et 30 auprès de ceux de Marine Le Pen. Une vraie percée pour l’ex-sarkozyste qui est donc passée avec sa sortie sur «la France de race blanche» du statut d’élue peu visible à celui d’une personnalité politique soutenue majoritairement par le Front national (...)

    Quant à Nicolas Sarkozy, il laisse des plumes dans ce psychodrame. Après l’avoir sanctionnée, le leader des Républicains recule globalement de 2 points dont 6 points dans sa famille politique passant derrière Alain Juppé et François Fillon."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La bataille des urnes entre le PS et Les Républicains

    Les patrons des deux principaux partis ont des préoccupations inverses : l'un cherche à ouvrir des bureaux de vote, l'autre veut en limiter le nombre.

    Tous les parents redoutent ces robots téléphoniques qui veulent piéger leurs enfants à l'approche de Noël avec des numéros d'appel surtaxés : « Bonjour, si tu veux parler au père Noël, appuie sur la touche étoile de ton téléphone. » Là, il n'y a rien à payer, mais le messager tutoie aussi son interlocuteur : « Bonjour, c'est Jean-Christophe Cambadélis, je viens te parler de notre référendum. [...] L'enjeu, tu le connais : l'extrême droite veut remettre en cause la République. » Non, ce n'est pas un gag, mais la stratégie de saturation téléphonique mise en place par le premier secrétaire du PS à destination des adhérents de son parti.

    Le référendum pour l'unité de la gauche qu'il a inventé il y a quelques semaines, et auquel Manuel Valls a apporté publiquement un soutien appuyé, se tient du vendredi 16 octobre au dimanche 18. Mais la mobilisation est faible, très faible. D'où les appels désespérés du premier secrétaire, qui disait viser les 300 000 participants, et se contenterait désormais de 200 000, voire moins.

    Une pénurie de militants pour assurer les permanences ?

    L'appareil socialiste a pourtant fait les choses en grand : kit de campagne à télécharger contenant un tract à imprimer, un visuel pour les réseaux sociaux, une « cover » Facebook, une autre Twitter ; tutoriel pour parer sa photo sur les réseaux sociaux aux couleurs du « oui à l'unité »… Et bien entendu, une liste des points de vote par département.

    Et là, c'est la panique à bord. Pas un seul lieu, pas un seul créneau horaire dans la Nièvre, ancien département d'élection de François Mitterrand, pas plus que dans la Somme, la Creuse ou les Côtes-d'Armor. Chez François Hollande, en Corrèze, les électeurs de gauche vont devoir viser juste : les trois bureaux ne sont ouverts que le samedi jusqu'à midi. C'est bien entendu le manque de militants pour assurer les permanences qui explique cette pénurie.

    Un message d ' espoir pour Sarkozy ?

    À Neuilly-sur-Seine, où les sympathisants de gauche, il est vrai, ne pullulent pas, les électeurs disposeront de deux heures, le vendredi de 17 heures à 19 heures, pour voter. C'est peu ! Et cela pourrait donner des idées à l'ancien maire de cette ville Nicolas Sarkozy. Celui-ci, qui a dû se résoudre de mauvaise grâce à l'organisation d'une primaire à droite, a déclaré lundi 12 octobre, lors d'une réunion à huis clos au siège des Républicains, qu'il faudrait réduire le nombre de bureaux de vote de 10 000 à 8 000, au prétexte qu'il n'y aurait pas assez de militants pour les tenir. Le PS, pour la présidentielle de 2012, y était pourtant parvenu. Mais là où le patron du PS est prêt à tout pour multiplier les points de vote à son référendum, celui des Républicains préférerait en revanche les limiter au maximum pour la primaire : plus le scrutin sera ouvert, plus ses deux compétiteurs Alain Juppé et François Fillon auront leur chance !

    Sophie Coignard

    source : Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuZAAyuVqQkMTfLO.shtml

  • Cette France qui fait sécession

    La Turquie a été frappée samedi à Ankara par un des attentats les plus meurtriers de son histoire récente (près de cent morts, principalement des militants du parti pro-kurde HDP se rendant à une  marche pour la paix entre l’armée turque et les rebelles du PKK ; le Proche le Moyen-Orient sont ravagés et/ou menacés par le chaos islamiste, mais Manuel Valls en déplacement au Caire (Egypte) parle encore et toujours du Front National. Une obsession rapportée aujourd’hui par les journalistes qui l’ont rencontré samedi soir dans  la capitale égyptienne. Le Figaro s’en étonne, «  Ça n’est pas le vocabulaire qu’on lui connaît le mieux, et pourtant Manuel Valls se dit inquiet. Inquiet face au désastre annoncé. Les mots sont forts. Inquiet au point d’envisager la victoire du Front National dans trois régions, quand deux semblent prenables. Inquiet des divisions de la gauche, qu’aucun référendum ne pourra empêcher… » Une crainte partagée par Nicolas Sarkozy samedi lors d’une réunion dans les locaux de son parti en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Pierre-Yves Bournazel, tête de liste à Paris pour les régionales. « La seule alternative au Front National, c’est nous » a-t-il lancé, « Il faut éviter (lors des régionales de décembre) le drame de l’élection d’un représentant du FN avec lequel nous n’avons rien à voir. » Propos qui font eux aussi écho à ceux du député socialiste Benoît Hamon : « On voit arriver la catastrophe Le Pen en la subissant (sic). Dans le passé et dans l’histoire, on ne trouve pas de situation où l’extrême droite arrive au pouvoir démocratiquement et le quitte démocratiquement. »

    Claude Bartolone invité samedi de l’émission de France 2, On n’est pas couché,  a dressé lui aussi le constat de l’échec de la gauche. Selon le dernier sondage Ifop-JDD, trois Français sur dix (31 %) se disent prêts à voter pour la présidente du FN en 2017 (ils étaient 27 % en 2011). Le président PS de l’Assemblée nationale en a donc tiré le constat que Marine « sera au deuxième tour de l’élection présidentielle » de 2017. Il a également plaidé pour l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives. « La meilleure manière de les combattre (les frontistes, NDLR), c’est de les avoir dans l’hémicycle.» Chiche !

    Un vote FN sur lequel s’est penché le militant antinational et démographe chouchous des médias, le très immigrationniste Hervé Le Bras dans son dernier livre, Le pari du FN,  basé sur l’analyse de « 21 cartes montrent la permanence du vote FN de 1984 à 2015 à l’échelle départementale, quel que soit le type d’élection ». La cause du vote FN, résume les Inrocks qui a interrogé M Le Bras cette fin de semaine, serait « un mélange de cinq phénomènes (manque de diplôme et chômage chez les jeunes, taux de familles monoparentales, pauvreté et inégalités de revenus) ; « l’ascenseur social en panne », « le turn-over local de la population, l’hostilité d’une vague migratoire envers la suivante » précise encore ce démographe.

    A défaut d’avoir lu cette étude, ce qui frappe d’ores et déjà particulièrement à la lecture de l’entretien de M. Le Bras c’est bien l’indigence, les affirmations gratuites et le parti-pris de ses « analyses ». « Le vote FN est une fabrication, écrit Hervé Le Bras. Il ne propose aucun programme cohérent ni réaliste. Il donne seulement une forme simple, voire simpliste de la situation actuelle ».

    « Dès lors poursuit-il (les électeurs frontistes), prenant leur reflet pour la réalité font un pari sur l’arrivée du pouvoir au FN. Un pari comme ceux que l’on prend aux courses ou à la loterie : on sait qu’en moyenne on y perdra, mais qu’on a une petite chance de tirer le gros lot, ce que n’offrent plus les partis traditionnels qui limitent dans des marges étroites, c’est-à-dire raisonnables, les espoirs des grands parieurs. Voici pourquoi et comment le populisme ne peut coexister avec la République ». Nous sommes priés d’admirer l’intelligence de cette chute…

    M. Le Bras enfonce des portes ouvertes. Une élection est toujours un pari, par définition incertain, à moins que notre fin analyste ne souhaite les remplacer par de simples sondages. Et il est tout de même possible d’envisager que les électeurs du FN soient animés par des convictions, qu’ils entendent   affirmer, envers et contre tous, partant du principe qu’il peut certes exister entre la gauche et la droite du Système une différence de degrés, mais non de nature…

    « Insécurité et immigration sont des rationalisations d’un malaise plus profond. Elles sont caractéristiques des zones dans lesquelles le FN fait ses meilleurs scores dès 1984. Mais insécurité et immigration existaient dans ces mêmes zones depuis plus d’un siècle, aussi loin que remontent les statistiques. Au cours de ce long laps de temps aucune forme de vote FN ou d’extrême-droite ne s’y était manifestée. En 1978, le FN a présenté des candidats aux élections législatives qui ont ramassé 0,2 % des voix et à des endroits très différents de ceux où il cartonnera en 1984 avec une moyenne de 12,4 % » affirme encore Hervé le Bras. Là aussi on se pince pour le croire ! M. Le Bras nous ressert le même bobard en feignant de ne pas s’apercevoir qu’en quelques décennies insécurité et immigration ont explosé, changé de nature, de physionomie et que le processus de défrancisation, de paupérisation n’a cessé de croître depuis les années 80…et non pas depuis un siècle.

    Est-il nécessaire de se présenter comme « démographe, mathématicien et historien, directeur de recherche émérite à l’Ined et directeur d’études à l’EHESS » pour se livrer à une exposé aussi partial ? De quoi priver le lecteur un peu curieux de toute envie d’ouvrir son livre.

    Pour anecdotique qu’ils puissent paraître les propos de M. Le Bras illustrent la déroute intellectuelle de cette gauche militante, son déni du réel, son incapacité à comprendre, sentir un peuple Français qu’elle appréhende par le prisme de ses équations faussées, de sa grille de lecture tronquée. Ce qui rehausse d’autant juge Bruno Gollnisch, la qualité et le sérieux des travaux d’un autre homme de gauche, mais autrement plus indépendant, Christophe Guilluy et ses  remarquables  analyses parues dans son ouvrage  « La France périphérique ». Cette France qui fait sécession, objet de tous les cauchemars d’un Valls, d’un Sarkozy, d’un Le Bras…

    http://gollnisch.com/2015/10/12/cette-france-qui-fait-secession/

  • Une chemise déchirée annonciatrice de la déculottée des partis aux affaires depuis 40 ans ?

    La France était un modèle, la République prête à rire parce qu’elle n’est que le moyen de gestion d’un pays appelé France.

    Une chemise déchirée par les employés d’une entreprise dont l’actionnaire principal est l’État (17 %) ; un DRH bousculé après avoir annoncé qu’il n’y aurait pas de licenciements quelques semaines avant la réunion ; une société qui remercie par écrit ses employés des efforts entrepris, qui affirme le retour dans le vert pour cette année mais qui veut faire un plan de restructuration avant de diffuser ses chiffres positifs réservés aux actionnaires ; telle est l’image de notre pays qui a perdu ses repères. Alors soit on se ressaisit vite, soit les sans-dents vont s’en prendre aux sans-culottes. Cet épisode très médiatisé de la bousculade affiche la peur d’un gouvernement démasqué. Air France est-il un baromètre annonciateur de la déculottée des partis aux affaires depuis 40 ans ?

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  • Le FN lancera «Banlieues Patriotes», un nouveau collectif après les régionales

    Le Front national inaugurera en décembre un septième collectif présidé par Jordan Bardella, le jeune secrétaire départemental de Seine-Saint-Denis dont l'un des slogan est «Musulmans peut-être mais Français d'abord».

    Le Front national lancera un nouveau collectif dédié aux banlieues, au lendemain des élections régionales. Jordan Bardella, secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis et tête de liste départementale de Wallerand de Saint-Just aux élections régionales, est à l'origine de l'idée.

    Après les Comef (mer et francophonie), Clic (culture), Audace (jeunes actifs), Nouvelle écologie (transition énergétique), Racine (enseignants) et Marianne (étudiants), le nouveau collectif «Banlieues Patriotes» sera inauguré dans la foulée du scrutin de décembre.

    Jordan Bardella, 20 ans, s'affiche comme le «plus jeune secrétaire départemental» du FN installé dans le «plus jeune département» d'Ile-de-France, en terme de population. Chargé de mission au sein de la cellule «veille et prospective» de la vice-présidence de Florian Philippot, il va mettre en place la nouvelle structure. «Nous voulons montrer que le Front national peut aussi se positionner sur les oubliés des banlieues», explique le jeune homme en se disant convaincu de pouvoir être entendu sur ces terrains électoraux.

    Premier parti du département aux Européennes avec près de 20% des voix, 30% et 42% dans le canton de Montfermeil aux premier et second tour des départementales (48 % dans la commune), plus de 50% sur les communes de Vaujours et Coubron… Pour Jordan Bardella, qui prévoit de tracter dans les 203 ZUS (zones urbaines sensibles) durant la campagne, les scores enregistrés en Seine-Saint-Denis révèlent une attente dans la population.

    «Déconstruire un mythe»

    «Nous voulons déconstruire le mythe de l'opposition FN/Banlieues, et notre discours est attrayant dans ces quartiers», assure-t-il au lendemain d'une distribution de tracts à Montfermeil dans lesquels on pouvait lire notamment «Musulmans peut-être mais Français d'abord». «Nous avons été pris à parti par des fondamentalistes», raconte le frontiste. L'un des objectifs de ces déplacements est aussi de dénoncer «l'émergence d'un islam politique». Jordan Bardella pense que nombre de Français issus de l'immigration sont sensibles aux idées frontistes parce que, selon lui, ils sont «contre l'islamisme et l'intégrisme». «Ce n'est pas un hasard si nous arrivons en tête dans ces communes», considère-t-il.

    Le titre «Banlieues Patriotes» avait déjà été exploité en mai, durant les départementales. Né à Drancy, Jordan Bardella a grandi à Saint-Denis et se dit «fier» de son département. Il affirme que les rencontres avec la population sur le terrain «se passent toujours bien» sauf avec les «militants d'extrême gauche». Mais il veut défendre le programme de son parti en évoquant tous les sujets, de la sécurité à la formation professionnelle en passant par l'écologie des quartiers, l'école, l'urbanisme et l'assimilation. Il prévoit de rassembler des élus et des membres de la société civile pour alimenter ce collectif destiné à alimenter le programme du Front national pour la présidentielle en 2017. «La politique de la ville ne fonctionne plus. Nous considérons que les volets culturels et cultuels ont été abandonnés dans ces banlieues où nous ne voulons pas associer pauvreté et délinquance», poursuit le futur président du collectif en expliquant que l'ambition du Front est de mettre un terme à «toutes les fractures territoriales» du pays.

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuZplyEyJyaNAZQo.shtml

  • Municipales à Vienne (Autriche) : perçée du FPÖ

    Les Viennois étaient appelés aux urnes hier pour élire leur exécutif au terme d’une campagne centrée sur les immigrés clandestins qui affluent en Europe.

    Qu’est il sorti des urnes ? 
    Le SPÖ, le parti socialiste autrichien qui dirige la ville de Vienne, traditionnellement ancrée à gauche puisqu’elle n’a jamais basculé depuis 1945 est arrivé en tête avec 40 % des voix. LE FPÖ, de droite nationale et allié du FN au Parlement européen réalise un résultat encourageant avec 31 % des voix.
    En 10 ans, le FPÖ a doublé son résultat et s’affirme ainsi comme la deuxième force politique régionale. Les conservateurs du ÖVP sont relégués dans le rôle du troisième homme. Cette victoire du SPÖ qui montre toute la mainmise des socialistes sur Vienne ne fait pas oublier la lente érosion qu’ils subissent. Ils avaient été obligés en 2010 de former une coalition avec les verts.

    Que faut il en retirer ? 
    Si le thème des immigrés clandestins était au cœur de la campagne puisque le maire SPÖ avait annoncé que Vienne POUVAIT les accueillir, le FPÖ progresse et avance vers son véritable objectif. Heinz Christian Strache, chef du FPÖ, a réussi à mettre en sourdine l’outrance de son parti et a engrangé le soutien d’un maire d’arrondissement conservateur. Strache compte devenir chancelier dès les élections législatives de 2018.

    http://fr.novopress.info/

  • Souvenez-vous : UMP : vous avez aimé les divisions sur le mariage homo ? Vous adorerez celles sur l'Europe

    Les élections européennes ont lieu dans un an et suscitent déjà convoitises et divisions souterraines à l'UMP. l’UMP, la guerre interne autour du "mariage entre deux personnes de même sexe" n’en finit pas de connaitre ses derniers soubresauts ( le dernier en date étant le souhait de Guillaume Peltier, tenant de la Droite Forte, de ne pas voir Nathalie Koziusko-Morizet désignée comme candidate à la primaire pour les Municipales), que déjà une nouvelle ligne de fracture est en train de resurgir, autour de l’Europe cette fois. La question européenne est récurrente à Droite et comme les élections européennes ont lieu dans un an, après les municipales, les appétits s’aiguisent. Les amateurs de pugilat peuvent se frotter les mains : ils ne seront pas déçus. Car l’éternel débat philosophique entre souverainistes et fédéralistes dissimule une lutte acharnée pour l’obtention d’un siège au Parlement Européen, autrement dit pour figurer sur une liste composée par l’état-major du Parti. Mais chut, pas question d’évoquer ces querelles au grand jour pour l’instant. Des tenants de la ligne fédéraliste en ont fait les frais hier. 
    Les dirigeants du courant France Moderne et Humaniste, emmenés par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel avaient organisé une conférence de presse sur un thème alléchant : "Y a-t-il encore une place pour les Européens à l’UMP ?". Voilà qui promettait, mais les amateurs de joutes oratoires en ont été pour leurs frais. La provoc est restée sur le papier. En fait de débat interne, les intervenants se sont relayés pour exprimer leur inquiétude à cause de "la façon dont François Hollande dégrade la construction européenne et la relation franco-allemande", et, de façon générale, mettre en pièces la politique européenne du Président de la République , "qui a perdu une année", et dont les "propositions nouvelles ; elles avaient était faites par Nicolas Sarkozy en son temps", pour déplorer aussi que "le PS a fait reculer la construction européenne depuis 2005 ", que "la France soit devenue le mauvais élève de l’Europe", et pour réaffirmer leur foi en "deux grandes idées, le fédéralisme budgétaire et la création d’une fédération franco allemande". Enfin les Humanistes proposent de présenter des listes communes avec les centristes de l’UDI. Fermez le ban. 
    C’est qu’à l’UMP, il est devenu urgent d’attendre. Les "Humanistes" l’auront sans doute compris en entendant le coup de gueule d’une députée de Moselle , Marie-Jo Zimmermann, élue depuis 1998, qui a, dans le huis clos de la réunion de Bureau du Groupe, exprimé son ras le bol de n’entendre que les "battus". Dans son viseur, Nadine Morano, qui veut figurer sur la liste du grand Est au détriment d’une députée sortante. Ils ont sans doute également écoutés Valérie Pécresse, active au sein de la commission d’investiture, qui explique plus chastement qu’il ne faut pas "démobiliser" les sortants, et qu’il convient de s’occuper en priorité des municipales, qui ont lieu en mars. Ils ont sans doute aussi mesuré les rivalités internes à leur courant, car derrière celui qui fait figure de sage stratosphérique, et se désole "qu’au moment où la croissance se fait à l’échelon continental ( Asie, Afrique, Chine ), l’Europe se fragilise", les uns et les autres se marquent à la culotte, surveillant de près un Luc Chatel, dont la tête pourrait dépasser. Et il ne s’agit là que d’un courant de l’UMP, de loin pas le plus important, surtout en ce qui concerne la question de l’Europe. Les souverainistes, nombreux au sein de la Droite Populaire, n’ont pas l’intention de se ranger derrière les fédéralistes."L’Europe, vous voulez parlez de ce corbillard ?" lance Jacques Myard, qui affirme que "toute la construction européenne est en train de se casser la gueule ; la machine est en train de se gripper", car on "a construit l’Europe sur une utopie" ! A l’opposé des fédéralistes, ce souverainiste revendiqué pense que "l’Allemagne a la tentation de sortir" et préconise de la coopération plutôt que de l’intégration ! 
    Le débat va forcément revenir au grand jour à l’occasion de la Convention sur l’Europe que l’UMP organise très prochainement, afin de se doter d’un corpus idéologique. Jusqu’à présent l’UMP, qui espérait regrouper toute la droite, n’a, pas plus que le RPR autrefois, tranché sur "le degré d’abandon de souveraineté auquel on peut consentir". Comme le souligne le député des Français de l’étranger Thierry Mariani, "deux positions contradictoires cohabitent : celle, plutôt souverainiste du RPR et la position fédéraliste de l’ancienne UDF. C’est cette dernière qui est la position officielle mais elle ne plait pas à notre électorat , et c’est pourquoi on ne fera pas beaucoup de voix , c’est un boulevard pour d’autres listes ….". Un scénario qui s’est déjà produit lors de précédents scrutins. Quant à l’UDI, elle attend tranquillement les propositions officielles ; Jean-Louis Borloo a déjà prévenu : "les Européens, ce sont les Centristes !"

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Régionales : le Front national plus confiant que jamais

    Le parti d'extrême-droite pourrait décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur à l'issue du scrutin régional.

    Le FN se croit en capacité d'emporter deux régions au scrutin de décembre, sans exclure d'autres victoires. Pour le parti de Marine Le Pen, la perspective de son accession inédite à des exécutifs de cette ampleur s'accompagne d'une hypothèse: apparaître une nouvelle fois, à l'image des européennes, comme le premier parti de France.

    Pour le FN, les régionales de décembre seront l'occasion d'une revanche après les départementales de mars où, malgré des performances notables, il n'avait décroché aucune assemblée. Les frontistes avaient alors dénoncé la mécanique d'un scrutin permettant à leurs rivaux de constituer des alliances au second tour. «Inique!» avait clamé Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse.

    Cette fois, au-delà d'un rendez-vous électoral qui leur est traditionnellement favorable, ils sont convaincus que ce scrutin proportionnel démontrera l'ampleur de l'ancrage du vote FN partout en France. Sur la base des scores enregistrés au premier tour des dernières départementales, le FN se croit en capacité de décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. À la lumière de ces mêmes résultats et compte tenu de l'ampleur des variations possibles des nouveaux scores, Marine Le Pen n'hésite pas elle-même à élargir le potentiel FN à cinq régions gagnables. Le dernier sondage Ifop-JDD, publié dimanche, estime à 31 % le potentiel électoral en sa faveur pour la présidentielle et souligne une progression de quatre points en quatre ans.

    Tout est possible

    La faible notoriété de certains adversaires, la médiocrité de certaines campagnes, les polémiques internes comme la «pagaille Morano» en Meurthe-et-Moselle chez les Républicains, les dynamiques locales liées à certaines problématiques brûlantes de l'actualité tels les migrants à Calais… Vu du FN, à deux mois de l'échéance, tout est possible car ils observent plusieurs éléments, aux conséquences imprévisibles, susceptibles de jouer en leur faveur.

    En cas d'échec, les frontistes sont mêmes certains de pouvoir profiter de la situation. Si, par exemple, la présidente du FN ne parvenait pas à gagner la région NPDCP, ils estiment que cela ne serait envisageable qu'en cas de retrait des socialistes au profit des Républicains. Et dans ce cas, le scrutin démontrera de manière «flagrante», selon eux, la collusion qu'ils dénoncent sous le néologisme «UMPS».

    Nicolas Bay, le secrétaire général du Front, n'hésite pas à dire que 25 % aux départementales pourraient se transformer en 27 % au scrutin régional, une élection historiquement porteuse pour le FN même lorsqu'elle était couplée aux cantonales. «Par quoi notre dynamique pourrait-elle être freinée?» interroge-t-il. Le vote de décembre, dernier scrutin avant la présidentielle, sera aussi la première occasion d'évaluer l'impact éventuel de la rupture du parti avec Jean-Marie Le Pen depuis son exclusion en août.

    Si le Front national atteignait un score moyen de 25 % en décembre, il récolterait entre 240 et 250 élus régionaux. En gagnant deux régions, il atteindrait le seuil des 400 élus. «Je les sens fébriles. Ils se rendent compte sur le terrain que le Front national va probablement faire un carton aux régionales», confie Marine Le Pen. Et à ceux qui ne l'auraient pas encore compris, elle martèle: «Je veux que nous soyons aux commandes, je veux gagner, je veux être au pouvoir.»

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuyypkAlReFUJKod.shtml

  • Le candidat Sarkozy et ses nombreuses promesses

    Les élections approchent, 2017 n’est plus très loin et, soudain, Nicolas Sarkozy se souvient des « banlieues » !

    Le 19 juin 2005, alors ministre de l’Intérieur, il s’écriait à La Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ce sera nettoyé. » Il ajoutait : « Ceux qui ne respecteront pas la loi, on les tapera dur. Ceux qui veulent s’en sortir, on les aidera fort. »

    Nicolas, ministre de l’Intérieur, avait le sens des formules, mais Sarkozy, président de la République, avait moins de mémoire car il n’a rien nettoyé du tout…

    Et voilà qu’il remet ça. Il vient de s’exprimer devant le think tank libéral « Choiseul 100 », qui regroupait une centaine de leaders économiques de moins de 40 ans. Selon le compte rendu qu’en a fait lepoint.fr, Nicolas Sarkozy s’en est, une nouvelle fois, pris aux banlieues « peuplées en majorité de Maghrébins, dont de très nombreux Algériens ».

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  • Sarkozy et Juppé d'accord : la France n'est pas un pays d'immigration, vers un quota zéro d'immigration.

    EG

    Mais ça c'était avant....

    Car la droite a été et reste toujours aussi clientéliste considérant la politique comme un simple marché aux voix et les idées comme des pièges gluants à mouches où les citoyens se laisseraient prendre.

     

    Juppé piégé en direct en 2014 ici, Sarkozy avec, même s'il était absent à cette émission... Et pourtant ça continue (Info à confirmer) : 

    Aj

    L'époque des has-been, où les politiques calquaient leurs actions sur la musique en vogue, en bons opportunistes, est finie malgré leurs multiples tentativescomme celle-ci datée d'hier!

    Aux électeurs de le leur faire comprendre.

    Lahire