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élections - Page 536

  • "Sarko ne respecte que les rapports de force"

    Extraits du dernier ouvrage de Philippe de Villiers (pour commander) :

    9782226319067-j"Le sarkozysme a changé la politique. Il a installé un nouveau modèle d'homme public. (…) Ce qui compte c'est la force de l'instant. Le mot qui fait mouche. Et qu'on oubliera l'instant d'après. (…) Pendant les campagnes présidentielles (…) il cherche les courants d'air chaud. Quand il se sent perdu, il hèle celui qu'il appelle 'l'alchimiste', le docteur Buisson. Alors il s'installe en face de lui, le boîtier à la main. Il s'absente de lui-même. Il est tout en frémissement, tout en candidature, prêt à tout entendre, prêt à tout répéter".

    "Il ne croit pas à l’oeuvre du temps. Il croit que la politique, c’est le mouvement perpétuel. Il pense vraiment, comme un ludion électronique qui toupille et pirouette, qu’il faut tout changer, renverser la table [...]".

    "Je me souviens d’un déjeuner, le 9 octobre 2008, à Matignon. Ce jour-là j’ai découvert que, derrière l’homme placide et impeccablement peigné, avec sa raie de premier communiant, il y avait une nature fragile, éruptive, explosive. Nous déjeunions sur la pelouse, tout près du pavillon de musique. Dès l’apéritif, son portable s’est mis à vibrer. Le visage crispé, il s’abandonne un instant : 

    – C’est Sarko. Il attendra. 
    – Tu fais attendre le président ? 
    François, visiblement excédé, me répond : 
    – Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.
    Le portable sonne de nouveau. Je suis stupéfait. Quelle ambiance ! Voyant ma surprise, il m’explique, fourchette en l’air, que Sarko ne respecte que les rapports de force. En souriant, je lui glisse : 
    – Tu es devenu méchant ?... 
    – Non, au contraire, je suis trop gentil. Si je lui faisais du mal, alors il me respecterait !
    Je suis effaré par tant d’animosité entre les deux hommes. En partant, il me glisse à voix basse un précepte de son mentor Le Theule : 
    – Tu sais Philippe, en politique, pour nuire, il faut être proche…
    Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2009, il m’invite à déjeuner de nouveau sans autre raison apparente qu’amicale. Il s’en prend à ma naïveté en s’agaçant : 
    – Depuis que tu es dans le Comité de liaison de la majorité, je t’observe, tu as l’air tout coiffé de Sarko. Tu devrais faire attention. C’est un monteur de coups redoutable. Il va t’utiliser.
    Alors il penche la tête, l’air désolé, avec son visage de jeune homme candide et offusqué. Il hésite un instant et, en frappant sur la table avec le manche de son couteau, il finit par me livrer cette confidence : 
    – Tu verras, Philippe, ça finira mal. C’est Sarko qui fera tomber Sarko. Il fait n’importe quoi et multiplie les imprudences. Je le lui dis pourtant, mais il ne m’écoute pas. 
    – Il y a des affaires embêtantes ? 
    – Sarko répète toujours à propos de Villepin : il finira pendu par moi à un croc de boucher. Eh bien, moi, je te dis, Philippe : si ça continue, c’est Sarko qui finira à un croc de boucher. Et c’est la Justice qui l’accrochera. Elle sait tout."

    Michel Janva

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  • Frontistes ? Crypto-frontistes ? Anti-frontistes ?

    Malgré ses reniements, ses démissions, sa trahison du résultat du référendum grec, son refus de se libérer de l’euro qui asphyxie inexorablement son pays, Alexis Tsipras a réussi son pari et son parti Syriza a  remporté hier assez largement les élections législatives  avec 35,47% des voix devant le parti de droite Nouvelle Démocratie (ND) crédité de 28,09% . La formation d’extrême droite Aube Dorée recueille environ 7% des suffrages. Philippe Gélie, souligne dans Le Figaro que la «capitulation estivale (de Tsipras) devant les prêteurs ne l’a pas empêché de s’imposer comme un dirigeant charismatique, capable de susciter une quasi-unité nationale autour d’un plan de sauvetage négocié sans marge de manœuvre ». Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, a dit l’évidence en relevant que «les élections grecques ne règlent rien. Plus que jamais, il faut un plan B ». Pareillement, le maire de Béziers, Robert Ménard, a estimé de son côté que ce résultat prouve que « les grecs ont préféré l’euro à l’indépendance »…monnaie unique que la gauche mélenchoniste ne remet d’ailleurs pas en cause. Comme l’a commenté  également le vice-président du FN Florian Philippot, «piégé par des partis clones tous pro-euro – ND campe sur une ligne de plus grande acceptation encore des diktats européistes que Syriza, NDLR-, le peuple grec ne pouvait que perdre. Il a perdu ».

    Si la victoire de Syriza n’enrayera en effet en rien la mise sous tutelle de la Grèce par la nouvelle « troïka des purs », BCE, FMI et Commission européenne, des espoirs autrement plus sérieux de recouvrement de notre indépendance, de nos libertés et souveraineté  nationales reposent sur la montée en puissance en France du FN.

    Les élections régionales de décembre seront un tremplin pour les échéances électorales à venir, une  étape importante sur la route de la présidentielle. Dans cette perspective, un nouveau sondage, Odoxa/Le Parisien-Aujourd’hui en France/BFMTV, publié à l’occasion du lancement officiel ce dimanche de la campagne Marine Le Pen,  est très encourageant. Elle virerait nettement en tête du premier tour des élections le 6 décembre, avec un minimum de 10 points d’avance sur ses rivaux, et l’emporterait largement au second.

    A cette adhésion croissante du peuple français au « plan B » que constitue le programme du FN, répond aussi le bruit de fond d’un certain nombre d’intellectuels, d’économistes. Des (anciens ?) membres du sérail,  qui ne naviguent pas dans la mouvance de l’opposition nationale mais qui, sans soutenir formellement le FN, voire en contestant quelques unes de ses analyses et de ses vœux, légitiment certains de ceux-ci.

    C’est le cas de l’économiste Jacques Sapir plutôt catalogué jusqu’alors comme un compagnon de route du Front de Gauche. Il s’en est d’ailleurs éloigné, lui reprochant sur son blogue  (juillet 2014)   de « (minauder) sur (les) questions (monétaires) qui impliquent pourtant des solutions claires et précises, comme sur celle d’une sortie de l’euro ». Ce qui expliquerait  que l’extrême gauche  «accumule  du retard face au Front National».

    Dans un entretien au Figaro le 21 août,  l’économiste en appelait à un « front de libération national » contre l’euro, incluant le FN. «Voilà maintenant quelques années qu’aucune déclaration à caractère raciste ou xénophobe n’est venue de la direction du FN. On ne peut plus nier (…) que ce parti est en train de changer. D’ailleurs, je ne dis pas qu’il faut faire alliance avec lui tout de suite, je dis qu’il faut y penser à terme, si cette mue se poursuit. Oui, je préfère que les électeurs du FN lisent (Emmanuel) Todd et Sapir plutôt que les classiques antisémites du XIXe siècle (…). «S’il y a une chose que j’ai apprise, c’est à ne pas insulter l’avenir.»

    M. Sapir, par commodité certainement, feint d’ignorer que « racisme » et  « xénophobie » n’ont jamais eu cours dans le programme du FN, qu’il ne s’est jamais attaqué aux immigrés,  pas plus hier qu’aujourd’hui , mais à la politique d’immigration massive.

    Les nationaux défendent plus prosaïquement la préférence nationale et une identité française menacée par une idéologie sans-frontiériste, ultra libre échangiste, dont M. Sapir combat pourtant les effets sur le plan économique. La cohérence inviterait à articuler une réponse globale à l’agression mondialiste. Et beaucoup plus que ses atermoiements sur l’euro, c ’est  le refus de la gauche de la gauche de prendre en compte l’identité physique, culturelle, spirituelle de la France qui explique surtout son « retard face au FN » et son absence de soutien dans les catégories populaires…

    Autre intellectuel attaqué ces dernières semaines par la caste politico-médiatique, Michel Onfray est accusé, notamment  par Laurent Joffrin dans un récent éditorial  Libération,  de faire le jeu du FN du fait de sa dénonciation des trahisons de la gauche.

    Une offensive déclenchée à la suite de son entretien dans Le Figaro le 10 septembre dans lequel il disait «  en (vouloir) moins à (Marine) qu’à ceux qui la rendent possible ». «(Le peuple français) se voit marginalisé alors que les marges deviennent le souci français prioritaire, avec grandes messes cathodiques de fraternités avec les populations étrangères accueillies devant les caméras du 20 heures. Si ce peuple pense mal, c’est parce que nombreux sont ceux qui l’aident à mal penser. Qu’un paysan en faillite, un chômeur de longue durée, un jeune surdiplômé sans emploi, une mère seule au foyer, une caissière smicarde, un ancien avec une retraite de misère, un artisan au bord du dépôt de bilan disent : Et qu’est-ce qu’on fait pour moi pendant ce temps-là ? Je n’y vois rien d’obscène. Ni de xénophobe. Juste une souffrance. La République n’a pas à faire la sourde oreille à la souffrance des siens.»

    M. Onfray  a cependant rappelé de nouveau samedi soir dans l’émission de Laurent Ruquier sur France 2, face à Yann Moix et Léa Salamé, son opposition au FN. Pour autant il avait été moins affirmatif ( ?) sur France culture  en  évoquant les propos de  Jacques Sapir cités plus haut : « l’idée est bonne de fédérer les souverainistes des deux bords. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon partagent nombre de positions. Mais il faut s’adresser à un individu au-dessus des partis qui serait capable de fédérer. »

    Pour réaffirmer son ancrage au sein de la gauche antilibérale, Michel Onfray a annoncé que « le 20 octobre, (le magazine) Marianne loue(ra) la Mutualité pour (le) soutenir », en présence de Régis Debray, Alain Finkielkraut, Pascal Bruckner, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Le Goff, Jean-Pierre Chevènement … « Nous allons dire que nous ne sommes pas avec Marine Le Pen et que nous existons à gauche, que nous ne sommes pas instrumentalisables, prévient le philosophe. Nous sommes de gauche. Ceux qui nous traitent de fascistes ne veulent pas penser » a-t-il expliqué.

    Certes, il n’est pas nécessaire de soutenir le FN pour énoncer, comme le font parfois M. Onfray, ses amis  et ses soutiens, un certain nombre de vérités et remettre en cause le politiquement correct, la pensée unique euro-libérale. Mais il n’est pas non plus nécessaire de se dédouaner de ses audaces ou de justifier son positionnement à gauche en parlant comme un vieux tract communiste des années 60…ou comme un BHL.

    Nous n’oublions pas ainsi  la tribune délirante publiée par M. Onfray dans Le Monde le 10 décembre 2013 dans laquelle il affirmait que si « un électeur du Rassemblement Bleu Marine se réjouira d’imaginer le retour du général De Gaulle, fût-ce en jupe et talons aiguilles », les électeurs du FN serait « dans le camp des petits-fils de Drumont, des amis du Maréchal, des défenseurs du régime de Vichy, des nostalgiques des fascismes européens, des poseurs de bombes de l’OAS ; un électeur du FN historique trouve son compte au discours raciste et racial des tenants de l’apartheid.»

    « Que pense vraiment Marine Le Pen ? » s’interrogeait-il, «  tient-elle le discours rusé et séducteur du serpent qui joue la carte gaulliste pour arriver au pouvoir, avant de tomber le masque une fois parvenue au sommet de l’Etat pour nommer Gollnisch Premier ministre et confier les ministères aux amoureux transis des dictateurs ? ». « Si Marine Le Pen ne se désolidarise pas clairement des propos (…) de Bruno Gollnisch (M. Onfray faisait allusion à la tribune, pourtant très mesurée, publiée sur ce blogue à l’occasion de la mort de Nelson Mandela, qu’à l’évidence il n’avait  pas lu NDLR), on pourra croire légitimement qu’elle taille la route pour eux et qu’elle avance masquée pour installer la vermine au pouvoir. »

    Nous pourrions rappeler à M. Onfray que l’utilisation de ce type de qualificatif animalisant l’adversaire (« vermine ») , visant à lui ôter toute humanité, pour désigner ici implicitement Bruno Gollnisch, est le propre des régimes totalitaires. Elisabeth Lévy le rappelait très justement dan son livre « Les maitres censeurs » (2002) décrivant le processus de démonisation du FN et de Jean-Marie Le Pen notamment lors du second tour de la présidentielle de 2002. Jamais Bruno Gollnisch n’a utilisé,  lui,  ce vocabulaire « fascisant ».

    Le plus important restant certes, que M. Onfray et d’autres adversaires affichés du FN,   plus ou moins virulents,  contribuent par leurs critiques de la politique actuelle à ébranler les bases de ce Système inique.

    http://gollnisch.com/2015/09/21/frontistes-crypto-frontistes-anti-frontistes/

  • « Front de libération national », oui et dans tous les domaines

    Le psittacisme haineux de certains adversaires de l’opposition patriotique ne  se dément pas quand on voit Le Monde ouvrir  hier ses colonnes à la prose délirante de  Serge Klarsfeld, élevé au grade de  Grand-officier de La légion d’honneur par François Hollande l’année dernière. «Battre le FN aux régionales est une priorité absolue » assène-t-il de nouveau, convoquant à l’appui de ses obsessions la seconde guerre mondiale et le régime nazi,  répétant toujours la même rengaine: «Un parti antisémite ne change pas de nature, même s’il camoufle opportunément son programme de haine, comme l’a fait Hitler lors des Jeux olympiques de 1936 et comme le fait le FN», «un danger pour la démocratie», «en tentant de faire oublier la présidence de Jean-Marie Le Pen pendant plus de quarante ans ». Infantiliser les Français, leur mentir,  tenter de leur  faire peur en  leur racontant des histoires de grand méchant loup ? La technique  Klarsfeld  ne fonctionne plus trop. Le député-maire de Bègles  et homme de gauche Noël Mamère était,  lui ,plus lucide, invité  hier de l’émission Questions d’info sur LCP. Il a notamment dit tout le mal qu’il pensait de la proposition de consultation citoyenne avant les élections régionales de décembre,  évoquée par le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis,  pour tenter de rassembler  la gauche face à l’opposition nationale, éviter la déroute électorale prédite par beaucoup.

    «C’est du bidon, ça ne changera rien du tout a affirmé  Noël Mamère. Cambadélis me fait penser au mécano de la Générale. Il invente une petite combine politicienne pour montrer du doigt les écologistes et dire : Les vilains, c’est à cause d’eux que Mme Le Pen risque de devenir présidente de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Mais vous avez vu ce qu’ont donné cinquante ans de socialisme de notables, de petits barons, et de grands barons ? »

    Et d’ajouter que « le clivage politique aujourd’hui »  porte  « sur l’euro, sur l’Europe », s’inquiétant du  « comportement de gens qui, comme Jacques Sapir, osent proposer un front de libération (national) qui irait de l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite. »

    Bref, affirme encore M. Mamère, «tout est à reconstruire pour retrouver l’adhésion des citoyens et ça ne se fera pas par le haut, par les appareils mais par le bas», alors que «petit à petit, la droite extrême a contaminé la droite républicaine (sic) et aujourd’hui, il y a une sorte d’hégémonie culturelle que symbolise Mme Le Pen.»

    Cette hégémonie culturelle,  du moins si le mot parait un peu fort, cette permanence des  thématiques  frontistes  au  centre du débat  politique, qui oblige  les  partis du  Système à réagir  par rapport à elles, s’explique aussi par le ras-le-bol devant le  double langage des donneurs de leçons de  l’Etablissement.

    Exemple récent, nous avons entendu hier à Bruxelles la déclaration  François Hollande  demandant  que l’Arabie saoudite renonce à la décapitation puis à la crucifixion du  saoudien chiite Ali al-Nimr, 21 ans,  condamné à mort le 27 mai 2014 pour avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012. La justice saoudienne accuse le jeune homme, mineur au moment de faits,  d’avoir « porté des armes » et « lancé des cocktails Molotov » sur les forces de l’ordre et d’appartenir à une « organisation criminelle »

    Ce qui est en tout cas certain c’est que Ali al-Nimr est le  neveu d’un autre condamné qui attend son exécution, Nimr al-Nimr. Ce religieux chiite de  premier plan  fut une des figures du mouvement qui avait éclaté  en 2011, dans  la province orientale du Royaume,  pour contester les discriminations  dont les  chiites se disent victimes.  

    « Je demande à l’Arabie Saoudite de renoncer à cette exécution (au nombre  de 134 depuis le début de l’année, NDLR)  au nom de ce principe essentiel que la peine de mort doit être abolie et les exécutions empêchées » a affirmé M. Hollande

    Mais là où le bât blesse  c’est le silence du président de la République et de ce gouvernement, un mutisme similaire a été constaté en Europe et aux  Etats-Unis,   qui ne se sont pas opposés à la nomination de l’Arabie saoudite  à la tête d’une des commissions consultatives du «  Conseil des droits de l’homme  de l’ONU ! Celle-ci  sera   présidée  par  l’ambassadeur de Riyad auprès des Nations unies, Faisal Trad.

    Une monarchie saoudienne, un des régimes les plus répressifs et les plus obscurantistes du monde,   qui est aussi un des soutiens financiers des milices djihadistes qui déstabilisent le Proche-Orient et l’Afrique. Elle porte ainsi  une responsabilité directe, certes  elle n’est pas la seule, dans l’invasion migratoire  que  connaît aujourd’hui l’UE.

    Vladimir Poutine, qui vient de déployer des avions de chasses en Syrie pour combattre l’Etat islamique  – des frappes aériennes unilatérales sont prévues en  en cas de refus  par les Etats-Unis de sa proposition d’allier leurs forces, selon l’agence Bloomberg-  l’a évoqué   clairement ces derniers jours.

    « Les gens fuient avant tout les affrontements militaires, qui sont dans une large mesure provoqués depuis l’extérieur  (…). Si la Russie n’avait pas soutenu la Syrie, la situation y serait aujourd’hui encore plus catastrophique qu’en Libye, et l’afflux de réfugiés, encore plus important. »

     « Ce n’est pas nous qui y avons détruit et continuons d’y détruire les institutions étatiques du pouvoir, en créant un vide que remplissent immédiatement les terroristes », « donc personne ne réussira à nous faire porter le chapeau dans cette affaire »

    « Il faut mettre de côté ses ambitions géopolitiques et renoncer aux doubles standards et à la politique d’utilisation directe ou indirecte de certains groupuscules terroristes pour atteindre ses objectifs propres, notamment le remplacement de gouvernements qui ne conviennent pas à tel ou tel », a affirmé  le président russe. « Le bon sens élémentaire et la responsabilité en matière de sécurité régionale et globale exigent que la communauté internationale unisse ses forces contre la menace terroriste. »

    Ce qui nécessite aussi que la France retrouve une diplomatie réellement  indépendante, dégagée d’une tutelle atlantiste qui est contraire aux intérêts bien compris de notre pays, comme le souligne Bruno Gollnisch. Le Front de libération national que de nombreux Français  appellent  de leurs  vœux  doit exercer ses effets  dans tous les domaines.

    http://gollnisch.com/2015/09/24/front-de-liberation-national-oui-et-dans-tous-domaines/

  • La droite hors les murs

    Extrait d'un article de Valeurs Actuelles sur les membres de Sens Commun :

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    Michel Janva

     

  • Primaire : le ton monte entre les candidats

    L'offensive médiatique des trois principaux prétendants à l'investiture pour 2017 s'intensifie à quatorze mois du scrutin.

    Simple coïncidence? «Qui le croira?, ironise un cacique du parti les Républicains. Quoi qu'ils en disent, ils ne pensent qu'à ça, ne travaillent qu'à ça, ne se préparent qu'à ça. Alors forcément les frictions vont être de plus en plus nombreuses.» Mettant un terme à une rentrée laborieuse de l'opposition, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon ont, en quelques jours, basculé dans une nouvelle phase de la primaire qui les oppose. Aux «petites phrases», dont chacun jure se prémunir, répondent des «manœuvres byzantines». Sans que rien ne soit pleinement assumé, régionales obligent.

    L'initiative revient à Nicolas Sarkozy, qui, mercredi, a lancé une consultation interne au parti sur les propositions de nouvelle politique de l'immigration qu'il défend. «Tout cela est cousu de fil blanc, estime un proche de François Fillon. Il a présenté des options - bonnes ou mauvaises, peu importe - avec lesquelles il est certain d'obtenir l'assentiment des militants. Et mardi, au bureau politique, il se trouvera en position de force face à Juppé tout en ayant siphonné les idées de Fillon.» Les juppéistes, de leur côté, estiment qu'il n'y a pas malice «à consulter les militants comme Sarkozy s'y était engagé». Mais ils regrettent, tout de même, le manque de concertation et la précipitation de la procédure. «Les Républicains tiendront le premier bureau politique de la rentrée le 22 septembre, c'est un peu tard, surtout avec l'actualité du moment», regrette un parlementaire. «Il aurait été appréciable qu'on en parle au bureau politique avant que les militants soient amenés à se prononcer de manière à ce que le questionnaire soit conçu en commun et préserve l'unité du mouvement, comme Nicolas Sarkozy s'y est engagé», déplore pour sa part un conseiller d'Alain Juppé.

    «Un suspense intolérable»

    La copie sur l'immigration - comme celle sur les 35 heures annoncée pour dans quelques semaines - alimentera le projet d'alternance que le président des Républicains veut établir d'ici à l'été prochain et qui engagera, a-t-il rappelé samedi au Touquet, tous les candidats à la primaire. À voir. «Il n'y a pas de raison de voir les candidats contraints par un projet défini par Les Républicains, évacue un juppéiste. Imagine-t-on Nicolas Sarkozy être contraint de se soumettre au programme défini par l'UDI?»

    La candidature de Nicolas Sarkozy, il n'en est pourtant pas officiellement question. «Rendez-vous en septembre 2016», explique-t-il au Parisien. «Je suis bouleversé. C'est un suspense intolérable», a ironisé Alain Juppé, quelques heures plus tard sur France Info.

    Dans ce contexte, la parution du nouveau livre de François Fillon, Faire ,est peu susceptible de détendre l'atmosphère. L'ancien premier ministre y présente les grandes lignes de son projet pour la France, mais règle aussi quelques comptes avec le passé. «La liberté est une rupture», a-t-il d'ailleurs choisi pour exergue. La citation - non signée - est de François Mitterrand. Elle semble pensée pour cet ancien premier ministre qui entend aujourd'hui faire mieux que l'ancien chef de l'État et aller plus loin dans les réformes. Un droit d'inventaire qui, à l'évidence, ne plaira pas au principal intéressé.

    Jean-Baptiste Garat

    notes

    Immigration: les militants adoptent le projet

    Une approbation massive. Les 53.000 militants du parti les Républicains qui ont participé à la consultation lancée par Nicolas Sarkozy ont approuvé chacune des douze propositions soumises à plus de 90 % des voix. La proposition concernant la création de «centres de rétention, à l'extérieur de l'Europe, pour empêcher les drames en Méditerranée » a obtenu 91,4 % des suffrages. Record pour la douzième question portant sur l'obligation pour un étranger de faire la preuve, non seulement de son intégration, mais aussi de son assimilation pour obtenir la nationalité française: la mesure est approuvée à 97,4 % des voix. C'est notamment l'un des points sur lequel le désaccord était le plus patent entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukyElullTeEoZnXc.shtml

  • Immigration : Nicolas Sarkozy s'assiéra-t-il sur le vote de ses militants ?

    53 000 personnes ont participé à une consultation du parti Les Républicains, qui portait sur la politique d’immigration. Nicolas Sarkozy fera-t-il comme pour le Traité de Lisbonne : exactement l'inverse du vote, dont voici les résultats ?

    1) Etes-vous d’accord pour la suspension immédiate de Schengen, ce qui signifie le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières nationales pour les étrangers non européens ?

    • Oui : 95,39%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 1,09%

    2) Approuvez-vous la suppression de Schengen I et la refondation d’un Schengen II, ne faisant adhérer que les pays européens adoptant une politique migratoire commune ?

    • Oui : 95,49%
    • Non : 2,81%
    • Ne se prononce pas : 1,70%

    3) Estimez-vous nécessaire de créer des centres de rétention, à l’extérieur de l’Europe, pour empêcher les drames en Méditerranée et n’examiner que les demandes d’accueil provisoire des réfugiés de guerre ?

    • Oui : 91,41%
    • Non : 4.67%
    • Ne se prononce pas : 3,92%

    4) Pensez-vous que, dans le cadre de Schengen II, les Etats européens devront mieux lutter contre la fraude à l’asile, en définissant une liste commune de pays d’origine sûrs ?

    • Oui : 93,58%
    • Non : 3,07%
    • Ne se prononce pas : 3,35%

    5) Faut-il diminuer l’attractivité sociale de l’Europe, en harmonisant les prestations sociales versées aux étrangers dans les pays membres de Schengen II ?

    • Oui : 95,25%
    • Non : 2,77%
    • Ne se prononce pas : 1,98%

    6) Etes-vous favorable à ce que le Parlement vote, chaque année, des plafonds limitatifs permettant de maîtriser l’immigration vers la France et de diminuer le regroupement familial ?

    • Oui : 94,46%
    • Non : 3,21%
    • Ne se prononce pas : 2,32%

    7) Faut-il supprimer, pour les étrangers en situation illégale, l’aide médicale d’Etat (AME) et la remplacer par le traitement de la seule urgence médicale ?

    • Oui : 95,09%
    • Non : 3,05%
    • Ne se prononce pas : 1,87%

    8) Etes-vous d’accord pour que les allocations familiales et les aides au logement ne soient plus ouvertes aux étrangers dès leur arrivée, mais seulement après au moins cinq ans de séjour légal ?

    • Oui : 92,81%
    • Non : 3,52%
    • Ne se prononce pas : 3,67%

    9) Faut-il faciliter les expulsions des clandestins dans leurs pays d’origine, en ne versant plus d’aide publique au développement aux pays qui refusent de coopérer ?

    • Oui : 92,49%
    • Non : 3,37%
    • Ne se prononce pas : 4,14%

    10) Faut-il renforcer les critères de naturalisation, pour mieux respecter le principe d’assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 95,57%
    • Non : 2,42%
    • Ne se prononce pas : 2,01%

    11) Faut-il adapter le droit du sol, en prévoyant que les étrangers nés en France pourront devenir Français à 18 ans, sauf si l’Etat s’y oppose en cas de condamnation pour des actes de terrorisme ou de délinquance ou lorsque les parents étaient en situation irrégulière ?

    • Oui : 94,51%
    • Non : 3,13%
    • Ne se prononce pas : 2,36%

    12) Pensez-vous que l’étranger qui demande à devenir Français doit faire la preuve de son intégration mais aussi de son assimilation à la communauté nationale ?

    • Oui : 97,43%
    • Non : 1,20%
    • Ne se prononce pas : 1,37%

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Maréchal-Le Pen molestée, local parisien ciblé... Campagne sous tension au FN

    Les candidats têtes de liste du Front national en Paca et en Île-de-France ont tous deux été visés, plus ou moins directement, dans la journée de jeudi. Des plaintes ont d'ores et déjà été déposées.

    La campagne vient de franchir un nouveau palier. Tandis que les régionales approchent à grand pas et que le ton se muscle entre les différents candidats, les têtes de liste du Front national en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ont tous deux été visés dans la journée de jeudi. Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a vu sa permanence parisienne prise pour cible en plein après-midi, tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a été molestée dans la soirée à Guillestre (Hautes-Alpes).

    À Paris, dans le XIIIe arrondissement, le local du candidat francilien été pris pour cible: de l'essence et des menaces ont été déposées dans une boîte aux lettres. «Insécurité à son comble», a immédiatement dénoncé Wallerand de Saint-Just sur Twitter. «Je pense que cet acte est révélateur d'une extrême-gauche qui instrumentalise les clandestins et qui veut réagir par la violence à des prises de position politiques. Évidemment, je le regrette», déplore-t-il auprès du Scan. «On a déposé plainte, mais on les attend de pied ferme», lance-t-il.

    Le service d'ordre «frappé, griffé, mordu et poussé à terre», selon Maréchal-Le Pen

    Un peu plus tard, c'est dans le sud de la France qu'une autre tête d'affiche du FN a été la cible de violences. Marion Maréchal-Le Pen a été prise à partie à la sortie d'une réunion. «Crachats, insultes, jets d'eau et de projectiles»... La parlementaire, qui s'est fendue d'une lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, a dû essuyer l'assaut d'une quinzaine d'opposants tandis qu'elle regagnait son véhicule. La séquence d'un peu plus d'une minute, captée par les caméras de D!CI TV, est à retrouver en vidéo.

    Dans son courrier au ministre de l'Intérieur, la benjamine de l'Assemblée rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été «frappés, griffés, mordus et poussés à terre. (...) Nos voitures ont également été dégradées», ajoute-t-elle. Avant de pointer la responsabilité de la municipalité écologiste locale, à l'origine selon elle du contre-rassemblement. «Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?»

    «J'ai déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité à l'encontre du maire», a annoncé à l'AFP Amaury Navarranne, tête de liste FN aux élections régionales dans les Hautes-Alpes. L'édile, elle, évoque une «bousculade» dans Libération .«Mais aucun crachat, pas de coups ni de blessures, encore moins de barre de fer», se défend-t-elle encore.

    Arthur Berdah

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukVAuyVEJSkonJpA.shtml

  • Les tollés de la gauche face au FN

    Les socialistes sont aux abois. Leur hantise est de voir une ou plusieurs régions tomber aux mains du Front national en décembre, ce qui serait pour eux, si l’on peut dire, la consécration suprême de leur échec.

    On l’avait compris depuis les charges de policiers sur les poussettes de la Manif pour tous en 2013 : l’État, lorsqu’il est aux mains des socialistes, atteint un degré de partialité et de déchaînement de haine qui nous ramène vite – pour reprendre justement les phrases toutes faites de la gauche – aux heures les plus sombres de notre histoire. Je veux parler de celles de la Terreur. Cette partialité, ce déchaînement de haine s’accentuent, se développent de façon débridée, au fur et à mesure que la gauche perd pied, perd la main sur la réalité – du reste, l’a-t-elle jamais eue ? -, et que son échec est désormais flagrant, définitif, à 18 mois de l’échéance.

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  • La droite et les migrants : la recomposition est en marche

    Et nous, électeurs et militants de droite, combien de temps encore allons-nous accepter d'être les complices de ceux qui nous trahissent ?

    Le politologue Jérôme Sainte-Marie a parfaitement éclairé l’impact de la crise des migrants sur la situation politique française.

    Incontestablement, l’opinion, malgré la vague émotionnelle orchestrée par les médias et les élites, reste sur ses positions : plus de 55 % des Français sont opposés à l’accueil obligatoire des migrants.

    Mais cette opinion divisée en deux blocs nettement identifiés va devoir choisir, aux prochaines élections de décembre, puis à la présidentielle, entre trois options, car notre système est devenu, depuis deux ans, un tripartisme. Or, face à la crise migratoire, deux partis seulement ont une position claire : la gauche se retrouve quasi unanimement dans l’idéologie de l’accueil à tout va, retrouvant une unité de façade permettant de masquer ses échecs économiques et sociaux ; et le Front national et ses alliés y sont opposés, continuant à agréger les électeurs hostiles à cette immigration incontrôlée et encouragée par Bruxelles, M. Hollande et Mme Merkel.

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