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élections - Page 654

  • Européennes : le Parti de la France soutient 2 listes de Christine Boutin

    Communiqué de Carl lang, président du PdF :

    "Des candidats représentant Le Parti de la France figurent es qualité sur les listes FORCE VIE menées par Jean-Claude Martinez dans la circonscription électorale du Sud-Ouest et Cyril Brun dans la circonscription électorale du Nord-Ouest.

    Carl Lang et Le Parti de la France appellent leurs militants et sympathisants à s’associer à la campagne électorale de ces deux listes afin de faire entendre aux électeurs d’autres messages que ceux des partis du système politico-médiatique qui confisquent la démocratie à leur profit et se partagent non seulement les dizaines de millions d’euros du financement public mais aussi la quasi intégralité des temps d’antenne sur les radios et télévisions nationales.

    La participation du Parti de la France à ces deux listes s’inscrit dans notre volonté commune de défendre nos valeurs européennes de civilisation, le modèle familial basé sur l’union d’un homme et d’une femme,  la vie selon l’ordre naturel et notre conception de la grande Europe des Patries."

    Michel Janva

  • Tribune. Hollande, deux ans pour quoi faire ?

    06/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Franck Guiot est un militant très actif, ayant participé à de nombreuses manifestations, que ce soit dans le cadre des « Manifs pour tous », avec le collectif « Pas mon président » ou bien encore aux côtés du Printemps français. Nous publions ci-dessous la tribune qu’il nous a adressée ce jour, consacrée aux deux années de François Hollande passées à la tête de l’État. Si l’on a coutume de dire que “l’on ne tire pas sur une ambulance”, nous ferons exception pour celle-ci…

    Voici deux ans, François Hollande était élu sur un grand mensonge « Président de la République Française », élection très controversée et acclamée Place de la Bastille par une horde de drapeaux étrangers.

    Passons sur le charisme proche de zéro et les caricatures justifiées du personnage (cravate de travers, manche de chemise qui dépasse de 20 centimètres …), et sur les couacs de ces deux années pour nous intéresser à l’inaction de François Hollande.

    Qu’a-t-il réussi ? : rien !

    François Hollande a réussi à créer une division dans le peuple français en réalisant un passage en force de la loi sur le « mariage pour tous », avec des méthodes de répression policière dignes des pires régimes autoritaires contre les opposants à cette loi (gazages, garde à vue et prison pour tous…).

     

    François Hollande est le président de l’échec : échec en matière de Justice Sociale en massacrant fiscalement les familles et en particulier les classes moyennes ; échec en matière de sécurité avec une explosion de la délinquance ; échec en matière d’exemplarité du pouvoir politique (affaire Cahuzac, affaire des écoutes…) ; échec en matière d’immigration

    Ces échecs à tous les niveaux sont renforcés par une police et une justice partisanes, qui préfèrent protéger les délinquants plutôt que les victimes, avec d’un côté un laxisme effrayant envers les racailles et les groupes de casseurs et une répression policière accrue envers les opposants au régime (manif pour tous, veilleurs…).

    Toute la communication du Parti Socialiste se résume à « faire barrage à l’extrême-droite » comme l’a encore martelé Manuel Valls lors du « grand » rassemblement des bobos bisounours du MJS le 3 mai 2014 , rassemblement où la nouvelle présidente du MJS s’est ridiculisée par une citation « La différence entre la droite et la gauche, c’est que la gauche elle veut que tous les pays aillent mieux »…

    D’ailleurs les seuls arguments des socialistes pour refuser la réalité sont de traiter systématiquement de fasciste, de réactionnaire ou de raciste toute personne qui n’entre pas dans le moule de la pensée unique, mais heureusement les Français ne sont plus dupes de cette arnaque de langage.

    Hollande n’a donc réussi durant ses 2 ans qu’à décrédibiliser totalement le Parti socialiste auprès des électeurs, à se créer une opposition parmi ses alliés traditionnels que sont les écologistes et les communistes, à constituer face à lui une opposition déterminée à droite avec un Front National très fort et une très grande partie des militants et sympathisants de l’UMP fortement convaincue qu’il est venu le temps de casser ce système qui ne marche plus en renversant les lignes, alors que les élites parisiennes sont encore nombreuses à rester dans le déni de réalité, bien accrochées au politiquement correct.

    Le premier avertissement pour Hollande et son pouvoir à bout de souffle a eu lieu lors des Municipales où la gauche a perdu plus de 160 mairies et où le Front National s’est implanté de façon durable au sein des exécutifs locaux.

    La seconde et dernière sanction pour Hollande lui sera fatale lors des élections européennes du 25 mai 2014 qui sera un test national contre le pouvoir de gauche, mais aussi contre toute cette technocratie européenne qui ne marche plus.

    L’immigration demeure le thème prioritaire de ce scrutin : il nous faut sortir rapidement de Schengen pour nous permettre d’enrayer l’invasion migratoire devenue incontrôlée aux frontières de l’Europe.

    Les Français ont ainsi compris qu’il fallait rapidement tourner la page de cette Union européenne aux antipodes mêmes de l’idée d’Europe, car elle ne protège plus les nations qui la composent.

    Le 25 mai, François Hollande devra tirer définitivement les enseignements de son échec et proposer une dissolution rapide de l’Assemblée Nationale pour permettre aux Français de choisir une autre politique.

    Franck Guiot

    http://fr.novopress.info/165443/tribune-hollande-ans-faire/#more-165443

  • Elections européennes – Le UKIP premier parti britannique

    Le parti UKIP, hostile à l’Union Européenne, devrait être le grand vainqueur du scrutin du 22 mai, devenant le premier parti britannique.

    Tous les sondages donnent le UKIP en tête et le créditent de 38% d’intentions de vote. Un succès qui repose en partie sur le talent de Nigel Farage, le leader du parti, à trouver les formules assassines et à clouer au pilori l’establishment.

    Voici une succession d’affiches qui font mouche auprès des électeurs.

    Lire la suite 

  • Elections européennes: le jeu des six familles... politiques

     

    On peut rassembler les groupes qui composent le Parlement européen en six grandes familles politiques. Au volapuk linguistique le dispute celui des idées. Pas facile d'en tirer un programme politique cohérent.

     

    La continuité

     

    Le premier (en nombre de députés) des partis européens est le seul à défendre sans réserve le bilan de ces dernières années. Il faut dire que les deux postes clés de l'exécutif ont été occupés par des hommes issus de ses rangs : le Portugais José Manuel Barroso à la tête de la Commission de Bruxelles et le Belge Herman Van Rompuy au Conseil européen.

     

    Sans parler de la place prédominante dans le cénacle des chefs d'État et de gouvernement avec Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (jusqu'en 2012). Pas de projet de rupture en vue, donc, sinon un contrôle plus strict de l'immigration et une main tendue à ceux qui considèrent qu'il est temps de redéfinir les compétences de l'Europe, en « laissant les pays seuls responsables du règlement des problèmes de moindre importance », promet son manifeste.

     

    Candidat malheureux pour emmener les troupes au combat, le commissaire français Michel Barnier a admis lui-même que Bruxelles s'occupait de trop de choses. Le coeur du projet du PPE reste l'« économie sociale de marché », un concept des années 1950 dont les politiques de libéralisation et la crise ont usé les contours au point de les rendre indiscernables. Le scandale de la NSA étant passé par là, le centre droit veut faire de la protection des données « un droit humain ». Mais il part au combat lesté d'une ambiguïté sur les intentions de son candidat, l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a admis qu'il visait plutôt la présidence du Conseil européen... avant de se rétracter.

     

    Un fédéralisme assumé

     

    L'ALDE, qui regroupe libéraux et démocrates, est le seul mouvement à porter un projet ouvertement fédéraliste et s'est choisi comme tête de liste deux vétérans de la politique européenne : le Finlandais Olli Rehn, qui termine un troisième mandat à la commission aux Affaires économiques et monétaires, et le Belge Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre.

     

    « J'avoue que je suis obsédé. Pas par le fédéralisme. Je suis obsédé par la perte de richesse en Europe aujourd'hui », explique le Belge.

     

    Candidat malheureux à la présidence de la Commission européenne en 2009, il rêve secrètement d'y revenir si les deux partis du centre n'arrivaient pas à s'entendre. Mais son fédéralisme militant, qui l'a rapproché d'un autre cheval fou de la scène bruxelloise, Daniel Cohn-Bendit, effraie les chefs d'État.

     

    Passablement affaiblis partout en Europe, particulièrement en Allemagne où le FDP, désormais marginalisé, fournissait le gros de ses troupes au Parlement de Strasbourg, les membres de l'ALDE entonnent un credo libéral classique : défense des libertés individuelles, de la libre circulation des personnes et des capitaux, critique virulente de la politique de surveillance électronique de la NSA. Un cadre idéologique où l'Alternative de François Bayrou, pourtant membre de l'Alliance, aura peut-être du mal à s'inscrire.

     

    PSE le changement ... sans rupture

     

    Donnés gagnants dans les sondages, les socialistes européens ont joué la carte de la personnalisation du combat électoral en poussant sous les feux de la rampe l'actuel président du Parlement, Martin Schulz. Au risque de se désunir. Cet ancien libraire de 58 ans, dont vingt avec un mandat de député, n'aura pas le soutien du Labour britannique, qui juge que sa venue sur l'île d'Albion pendant la campagne pourrait s'avérer « contre-productive », vu l'euroscepticisme ambiant au Royaume-Uni.

     

    Le programme du PSE, intitulé « 100 jours pour changer l'Europe », plaide pour un retour à une politique keynésienne de soutien à la demande, financée par une lutte plus active contre l'évasion fiscale et la taxe sur les transactions financières. Il réclame l'« abolition de la troïka », l'attelage formé par la Commission, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui a imposé la rigueur aux pays sous programme d'aide. Il propose de porter la « garantie européenne pour la jeunesse » - créée en 2013 pour financer la formation des jeunes chômeurs - de 6 milliards à 22 milliards d'euros et de compléter le pacte de stabilité par un « Pacte de progrès social », autrement dit de mesurer les restrictions budgétaires à l'aune de leurs conséquences sur l'emploi et les filets de sécurité sociaux. Sur le terrain financier, ses propositions sont dans la continuité de ce qui a été entrepris par la Commission Barroso II.

     

    Comme les Verts, il plaide pour une réindustrialisation de l'Europe sur fond de « décarbonisation » de l'économie. Mais on cherche en vain une proposition d'harmonisation fiscale ou sociale ou une proposition de réforme institutionnelle ambitieuse de la zone euro. Signe que les sociaux-démocrates sont divisés sur ces sujets.

     

    Les Verts, le "new green deal"

     

    Les écologistes européens ne se sont pas compliqué la vie pour « marketer » leur programme. Ils l'ont appelé comme en 2009 le « New Green Deal ». Comme on pouvait s'y attendre, ils proposent de revoir à la hausse les objectifs climatiques de la Commission européenne... en dépit du fait que l'industrie les juge destructeurs et que les négociations multilatérales sur le climat, qui reprendront à Paris en 2015, n'avancent pas.

     

    Mais ils se cherchent également désormais un positionnement beaucoup plus offensif sur les terrains sociaux et financiers. Leur nouveau paradigme : la « réduction des dettes », financière mais aussi sociale (les inégalités) et environnementale (la captation des ressources naturelles aux dépens des générations futures), un credo plus éloigné que jamais du discours keynésien de la social-démocratie.

     

    Outre la création d'une taxe sur les transactions financières, ils plaident pour une restructuration des dettes publiques et privées en Europe, autrement dit une redistribution radicale de patrimoine entre Européens. Fidèles à leur credo paritaire et à leur phobie du culte du chef, ils présentent deux têtes de liste : le vétéran José Bové et une Allemande de 32 ans diplômée en turcologie, Ska Keller.

     

    La gauche européenne contre le mur de l'argent

     

    La gauche de la gauche a choisi de se ranger derrière Alexis Tsipras, le leader de la coalition grecque Syriza, qui avait créé la surprise en 2012 en devenant le premier parti de gauche grec, loin devant le tout-puissant Pasok.

     

    Son fonds de commerce : la montée des inégalités non seulement au sein des sociétés européennes, mais entre pays du Nord, créanciers, et pays du Sud, débiteurs. Un constat difficilement réfutable. Sa cible : les politiques d'austérité et le « bloc multicolore néolibéral » qui unit, selon son leader, sociaux-démocrates et conservateurs. Se référant au leader du cartel des gauches français des années 1920, Édouard Herriot, Tsipras entend « détruire le mur de l'argent » et demande la levée des mémorandums européens, ces programmes d'ajustement inspirés de ceux du FMI qui guident désormais les choix économiques du sud de l'Europe, et une restructuration des dettes sur le modèle de celle pratiquée au bénéfice de l'Allemagne dans les années 1950.

     

    Eurosceptiques de droite très divisés

     

    Selon les sondages, les partis eurosceptiques qui n'appartiennent pas à la gauche devraient être les principaux gagnants de l'élection. Le Front national en France, le PVV aux Pays-Bas, le FPÖ en Autriche et l'Ukip au Royaume-Uni pourraient tous arriver en tête. En Italie, le Mouvement 5 étoiles (M5S) de Beppe Grillo pourrait dépasser 20% des voix. En Allemagne, le parti antieuro AfD devrait entrer au Parlement, de même que les néonazis du NPD.

     

    Tous ces groupes ont certes en commun un rejet de l'Union européenne et de la zone euro dans sa configuration actuelle, mais, souvent, le rapprochement s'arrête là. Quoique favorable, comme le FN, à une sortie de l'UE, l'Ukip rejette, au nom de la tradition libérale britannique, toute alliance avec l'extrême droite française. Même situation de la part d'AfD, qui rejette l'euro au nom des principes de l'ordo-libéralisme allemand et qui ne peut souffrir les intentions du FN en matière d'utilisation de la planche à billets.

     

    Officiellement, le parti de Marine Le Pen a forgé une alliance regroupant le PVV néerlandais et le FPÖ autrichien. Mais, outre que cette alliance a refusé de présenter un candidat commun à la Commission, elle affiche des programmes assez divergents. Le FPÖ ne cherche pas à sortir de l'UE, mais à la changer en une vaste confédération. Quant au PVV, il défend une certaine tradition libérale néerlandaise assez éloignée du programme du FN. Enfin, l'inclassable Mouvement 5 étoiles se rapproche plus de la gauche : il veut revenir à une « communauté européenne » plus solidaire avec l'émission d'« eurobonds ». Et, seulement en cas d'échec, sortir de la zone euro. Il refuse toute alliance.

     

    Florence Autret et Romaric Godin

     

    source : La Tribune

     

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAAkklEZEEjGiiQZz.shtml

     

  • Pour le PS, il y a en effet un 'retournement économique'

    L'envolée du chômage frappe aussi le PS. Alors que François Hollande annonce un "retournement économique", certains socialistes se voient contraints de pointer à Pôle emploi, suite à l'échec des élections municipales. La rue de Solférino a déjà commencé à faire les comptes : 1000 personnes au moins sont sur le carreau. Il s'agit des secrétaires particulières, des chefs de cabinet, des assistants ou encore des attachés de presse qui se retrouvent au chômage.

    Au coup par coup, certains sont recasés dans une région, mais les régions socialistes ont déjà pléthore de collaborateurs. Quant aux cabinets ministériels, c’est inenvisageable, le nombre de collaborateurs étant plutôt revu à la baisse.

    Il faut savoir qu’au PS, un élu verse environ 10% de son salaire en cotisation au parti. Alors depuis la gifle aux municipales, les cotisations ont fondu.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/05/pour-le-ps-il-y-a-en-effet-un-retournement-%C3%A9conomique.html

  • Aymeric Chauprade a signé les principes pour la famille de la LMPT

    Le candidat FN/RBM en Ile-de-France explique pourquoi il a signé ces principes :

    "Appel à tous ceux qui ont à cœur la défense de notre civilisation

    En signant la charte de LMPT pour les élections européennes, je veux signifier mon attachement au principe de respect de la vie, de la dignité de la personne humaine et de la famille tel que notre civilisation nous l'a enseigné. Ces biens fondamentaux font, depuis plusieurs décennies, l'objet d'attaques systématiques dont la dernière, la loi Taubira, a suscité la résistance de millions de Français. Nous avons certes perdu une bataille mais celle-ci a été l'occasion d'une formidable prise de conscience historique dont la fécondité, j'en suis certain, ne fait qu'éclore. Ne nous y trompons pas, ces enjeux dépassent le seul cadre politique ; ils sont ultimement de nature spirituelle. En choisissant de se couper de ses racines chrétiennes, l'Union Européenne a en effet tourné volontairement le dos à cette sagesse multiséculaire qui a irrigué nos nations européennes, leurs modes de vie, leurs références culturelles et juridiques. La défense des principes de notre civilisation n'est donc pas seulement politique mais elle est aussi spirituelle. Ce sera ma responsabilité de député européen que de poursuivre la résistance dans cette enceinte du Parlement, là où s'affrontent à travers des projets de loi les différentes conceptions de la vie et de la société.

    Contrairement à ce que certains cherchent aujourd'hui à insinuer, le Front national a été en première ligne face à la loi Taubira. Des représentants éminents du Front national, alors même qu'ils n'étaient pas invités sur les tribunes par les organisateurs, ont toujours été présents dans les cortèges. Enfin, faut-il rappeler qu'à ce jour le Front national reste le seul parti à s'être engagé, s'il accède au pouvoir, à abroger la loi Taubira ?

    Nous savons qu'au contraire, au Parlement européen, l’UMP est responsable de nombre de votes liberticides et mortifères, au niveau anthropologique, économique ou sociétal. Quant à d'autres petites listes périphériques, elles ne sont que des attrape-voix pilotés en sous-main par l'UMP dans le seul but d'empêcher des voix catholiques et souverainistes de rallier le Front national !

    Mes chers compatriotes, je vous appelle à faire un choix responsable et utile le 25 mai. Assumons ensemble cette lourde responsabilité de transmettre à nos enfants la civilisation dont nous sommes nous-mêmes les dépositaires.

    Aymeric Chauprade, géopolitologue, tête de liste FN/RBM Ile-de-France et Français de l'étranger, élections européennes du 25 mai 2014."

    Michel Janva

  • Les européistes bien dégonflés

    Les Français, dans leur écrasante majorité,  ne croient plus aux  promesses de François Hollande et de son gouvernement. Dans le  Journal du dimanche, le chef de l’Etat a  encore tenté  une prophétie  en prédisant l’imminence d’«un bouleversement » bénéfique,  assuré que «le retournement économique (tant attendu)  arrive». Divine surprise d’une reprise économique qui aborderait enfin nos rivages dont les  pontes socialistes eux-mêmes ne sont guère persuadés. Quant aux électeurs,   selon l’enquête  réalisée  par l’institut CSA, réalisée du 22 au 24 avril pour le groupe Nice-Matin, il s’en  trouverait même un  sur trois (35%)  ayant  voté pour François Hollande  à la présidentielle de 2012  pour affirmer  qu’il ne referait plus le même choix.  Il est aussi dans l’ordre des choses  qu’un autre candidat du parti bruxellois  comme Nicolas Sarkozy ne profite pas de cet affaiblissement du chef  de l’Etat, puisque 58% des personnes interrogées  estiment qu’il  n’aurait pas fait mieuxs’il avait été réélu en 2012.

     Les raisons de ce fossé qui ne cesse de se creuser entre les élites  euromondialistes autistes et le peuple,  ne sont d’ailleurs pas uniquement  d’ordre économique. Elles sont aussi à chercher  sur le terrain de  notre identité nationale, de  nos  valeurs helléno-chrétiennes bafouées par les « progressistes »,  de l’antinomie existant entre la véritable civilisation européenne  et sa contrefaçon  bruxelloise qui en est souvent la radicale  antithèse.

     Manuel Valls qui  intervenait  samedi soir lors d’un meeting des jeunes socialistes à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), a pris la mesure du danger,  de la vague nationale et populiste qui peut  prendre l’allure d’une déferlante. Il a solennellement appelé à ne pas « laisser le terrain à ceux qui en veulent à l’Europe et qui l’accusent de tout pour (…) ébranler ses fondements ». « C’est à nous de porter le rêve européen »,  « l’Europe est notre destin commun ».  « Il faut battre les extrêmes dans les urnes en envoyant dans trois semaines une majorité progressiste » a-t-il encore affirmé, fustigeant les  patriotes, les souverainistes du FN, «qui n’aiment ni leur patrie ni l’Europe, car ils n’aiment pas l’avenir». « Argument dérisoire » a relevé Bruno Gollnisch.

     Alors oui, en effet, les nationaux espèrent un  autre avenir que le projet porté à bout de bras par l’UMPS.  Depuis vingt-cinq ans, élections après élections,   européistes  socialo-libéraux  ou libéraux-progressistes  promettent du  rêve , « une autre Europe »,   qui celle-là  fonctionnerait  enfin !  

     Oui, répétons-le, le  cauchemar européiste,  cette France rabougrie, ravalée au rang de petite colonie de l’Empire, encore visitée par les touristes mais dépouillée de sa grandeur,  que veulent nous imposer Valls et les cénacles planétariens n’est  pas une fatalité. Une autre voie est possible  que l’inféodation à  cette Europe mondialiste,  envahie, sous domination atlantiste,  mue par les idéologues d’un  constructivisme bruxellois désincarné, sans âme, contraire aux intérêts de la France.

     Selon le sondage Viavoice  paru aujourd’hui  dans Libération, il est clair  que cette Europedéfendue par l’UMP et le PS n’est plus considérée,  comme un modèle viable et performant  par un nombre croissant de  nos compatriotes. Si 59% des sondés estiment encore qu’il ne faut pas  sortir de l’euro 60%  que la France doit rester dans  l’Union européenne,  64%souhaitent que l’UE  se recentre sur certains pays   (les pays fondateurs).

     Signe de  la confusion existant encore dans l’esprit de nos compatriotes, résultat dedécennies de propagande intensive  sur le thème « Hors Bruxelles point de salut », les réponses aux autres questions posées par cet  institut peuvent   apparaître contradictoires avec les  précédentes.  Ainsi, pour  49% des personnes interrogées, l’Union européenne évoque « quelque chose de négatif »  (45% qui jugent le contraire). De même  52% considèrent  que  l’Europe de Bruxelles  est « une contrainte politique, pénalisante pour la France »,   moins  d’un Français sur trois  (32%)  y voit un « atout ».

     Dans ce contexte délicat,  pontes de l’UMP  et du PS se relaient pour tirer à boulets rouges sur l’opposition nationale, n’hésitant pas,  à défaut de bilan présentable,  à mentir effrontément.  A ce petit jeu là, le  fédéraliste européen  Alain Lamassoure, tête de liste de l’UMP  en Ile-de-France,   se montre très zélé. Il a ainsi accusé la semaine dernière les députés européens FN de faire n’importe quoi, en voulant pour preuve le fait que  les députés FN  Jean-Marie Le Pen,  Marine Le Pen et Bruno Gollnisch se soient abstenus de voter  sur la révision de la directive sur les travailleurs détachés.

     France info en a rajouté une louche en écrivant sur sont site au sujet de cette abstention que  « Pour le coup, la présidente du Front National se comporte finalement comme beaucoup d’hommes politiques. Leurs votes ne sont pas toujours le reflet exact de leurs prises de positions ». En réalité,  comme l’a expliqué Bruno Gollnisch sur France Inter le 2 mai, les élus FN se sont «  abstenus sur ce texte parce qu’il avait le mérite d’organiser un minimum de contrôles. Donc nous ne voulions pas voter contre. En revanche, nous ne voulions pas voter pour parce que nous sommes contre le fait que l’on incite un certain nombre de travailleurs des pays de l’Est à venir travailler sur notre territoire à des conditions qui sont celles du droit social de leurs pays, c’est-à-dire à 50, 60 % de charges en moins que celles qui sont imposées aux ouvriers, aux artisans, aux commerçants français, que l’on ruine méthodiquement. »

     Bruno a proposé à M. Lamassoure un débat pour faire justice des mensonges de cet acabit,  colportés par lui ou d’autres…lequel a pris grand soin de ne pas relever le gant…

    http://gollnisch.com/2014/05/05/les-europeistes-bien-degonfles/

  • Un syndicat ne peut pas exclure ses membres pour ses idées politiques

    Le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand vient d’annuler la décision de la Confédération nationale des salariés de France-Fédération nationale des chauffeurs routiers (CNSF-FNCR) d’exclure l’un de ses membres, Dominique Morel, cadre du Front national.

    En janvier 2013, Dominique Morel, alors chauffeur routier, se voit retirer sa carte et son mandat de délégué syndical au sein de la FNCR. L’organisation, qui se veut apolitique, reproche à son adhérent de confondre militantisme FN et engagement syndical.

    Or, pour la justice, saisie par Dominique Morel, la CNSF-FNCR ne peut prononcer une quelconque sanction disciplinaire et encore moins de procédure d’exclusion, dans la mesure où ni l’une ni l’autre ne sont prévues dans ses statuts. Le tribunal constate par ailleurs que le délégué syndical a été exclu le jour où la décision lui était notifiée. De fait, il n’avait pas la possibilité de se défendre.

    Michel Janva

  • Valls : un gouvernement qui n’a plus de majorité, le forcing du premier ministre en échec

    Manuel Valls a tout fait pour passer en force son pacte de stabilité. Il a tout fait pour que la grogne de la gauche de la gauche de son propre parti ne se transforme en vote négatif ou en abstention. C’est un revers. Son premier revers politique.

    41députés socialistes se sont abstenus. Il en espérait moins de 30. Les écologistes, majoritairement, ont voté contre comme l’opposition, à deux exceptions près les centristes se retrouvant dans l’abstention. Le texte présenté imprudemment, par Manuel Valls, comme fondamental du redressement et du quinquennat n’a été adopté que par une majorité relative. Valls, à peine désigné, en ressort déjà affaibli.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale a donc adopté le plan d’économies de 50 Mds d’euros, par 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions. Le nombre relativement important d’abstentionnistes au sein du Parti socialiste laisse prévoir de futurs débats difficiles. « Il y a une fissure dans la majorité », a constaté le chef de file de l’UMP Christian Jacob. « Trop d’abstentions mais clairement une majorité de gauche », a relativisé de son côté le patron du groupe PS, Bruno Le Roux. La majorité absolue à l’Assemblée se situe à 289. Avec 265 votes favorables, on en est loin et il y a 291 députés socialistes.

     

    Valls : un gouvernement qui n’a plus de majorité, le forcing du premier ministre en échecValls a donc un gouvernement qui sera toujours sur le fil et devra faire des concessions un coup aux centristes, un coup aux écologistes, un coup à la gauche du parti socialiste. Il a obtenu la majorité relative, ce qui est pour lui le pire vote possible car il n’est plus vraiment maitre du jeu. Notre république redevient une république parlementaire, c’est tout l’exécutif qui est affaibli et cela touche le président.

    Valls, ça ne marche pas…. Pas comme on l’espérait en tout cas. Le premier ministre a tout fait pour éviter ce vote de défiance. Il a fait des concessions, il a plaidé, il a tempêté… en vain. Valls a, semble-t-il, sous-estimé la haine que sa personne suscite à gauche. Le gouvernement sera encore plus fragile après les européennes. Le seul atout de Valls, c’est que les députés socialistes ou écologistes n’aient aucune envie de se retrouver devant leurs électeurs et donc ils éviteront sans doute de pousser le président à la dissolution. Mais rien n’est sûr.

    Le PS « social-démocrate » vers une nouvelle majorité

    Ce qui est évident maintenant c’est qu’il y a aujourd’hui deux PS. Un social démocrate ou social libéral et un, socialiste maintenu, comme le fut un temps le Psu de Michel Rocard (un premier ministre qui connut aussi une majorité relative et en souffrit beaucoup). Le PS qui suit Valls est en passe de constituer une nouvelle majorité avec comme force d’appoint les centristes et des écologistes. Mais les centristes dépendent, pour leurs sièges de députés, du vote de la droite (ce n’est pas Bayrou qui dira le contraire) et les écolos souvent de celui de la gauche du Ps et de la gauche de la gauche.

    On avait prévu un éclatement de l’UMP entre modérés et droitiers, ce qui est toujours d’actualité, mais il y eut de fait un éclatement, lors du vote de mardi, au sein de la gauche et au sein du PS. C’est pourquoi Hollande ne voulait pas de Manuel Valls et qu’il a tenté de trouver une autre solution jusqu’au dernier moment. On lui a imposé, faute d’alternative, un homme qui a du caractère mais qui n’est pas un homme de consensus. Il vient de connaitre sa première fracture.

    Aujourd’hui, le premier ministre n’a plus de majorité stable…. Ce n’est pas de bon augure pour l’avenir d’un gouvernement qui se voulait avant tout fort et dominant. Il a péché par orgueil en transformant un simple vote de confirmation d’un plan déjà présenté lors de l’investiture, en vote de confiance renouvelée. Il a mis la barre trop haute, forte de sa certitude de convaincre. Il devra la jouer plus modeste… mais le peut-il ? Et puis il n’a pas été mis à Matignon pour ça. Ou ça passe ou ça casse…. Ça n’a pas cassé mais ça n’a pas vraiment passé.

    Raoul Fougax

    Source : Metamag.