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élections - Page 675

  • Lyon : les candidats face au lobby LGBT

    En 2 questions :

    1 2

    Monsieur Havard, candidat UMP, a pourtant signé la charte LMPT pour les Municipales (après avoir tenté à plusieurs reprises de l'amender à sa sauce, avant d'y souscrire). 

    Michel Janva

  • Au PS, on se prépare à la déroute

    Bien sûr, le premier tour n’est pas le second. Mais au bureau du parti socialiste, c’est la gueule de bois depuis que les ténors du parti ont pris connaissance des projections réalisées par les experts du parti pour dimanche prochain.

    Si rien ne vient infléchir la tendance du premier tour le PS perdrait environ 150 villes de plus de 10.000 habitants tout en en reprenant une quarantaine à la droite, ce qui fait un total largement déficitaire.

    Selon les mêmes experts du PS, cela signifierait notamment que le Sénat pourrait basculer à droite dès septembre. On comprend mieux pourquoi Jean-Pierre Bel, l’actuel président socialiste du Sénat, a déjà annoncé qu’il n’envisageait pas de se représenter.

    Quant aux élections européennes du 25 mai, tout confirme que le PS arriverait en troisième position, tandis que le FN serait en tête. Seule l’ampleur de la déroute reste une inconnue.

    Enfin, toujours dans le cadre de ces projections présentées par les experts du PS, les élections régionales de 2015 se transformeraient en fiasco complet pour les socialistes, ne leur permettant de conserver que trois conseils régionaux alors qu’ils ont aujourd’hui la main sur 21 des 22 conseils régionaux de métropole.

    Autant dire que le climat à Matignon n’est pas à la joie !

    http://medias-presse.info/au-ps-on-se-prepare-a-la-deroute/8000

  • Français, vous devez savoir que BHL écrit n'importe quoi

    De Bernard Antony :

     

    "Dans le Point de cette semaine, l’ancien maoïste non repenti et ultra-belliciste irresponsable Bernard-Henri Lévy se livre à une série de considérations sur un certain nombre de personnalités du FN. Sur chacune il introduit son propos par la formule : « Français, vous devez savoir… » Sur moi-même et Thibaut de la Tocnaye, il écrit :

    « Français, vous devez savoir que Thibault de La Tocnaye, candidat à Cavaillon et proche de la mouvance ultra du parti, animée par Bernard Antony, se vante d’avoir combattu dans les rangs des milices libanaises coupables, entre autres, du massacre de Sabra et Chatila. »

    Si toutes les informations qu’il prétend révéler sont de même acabit, on doit une fois encore considérer avec commisération ce personnage dont le grand Raymond Aron disait après son livre « L’idéologie française » qu’il était un « philosophe auto-proclamé, un discoureur de café du commerce ». BHL est décidément un aussi piètre informateur que philosophe.

    Il devrait savoir que n’étant plus au Front National depuis dix ans, je n’en anime évidemment pas ce qu’il appelle « la mouvance ultra » ! N’étant par ailleurs aucunement ultra, sinon contre la connerie et la désinformation.

    Quant à Thibaut de La Tocnaye,  il a certes avec courage combattu auprès des héroïques compagnons de Béchir Gemayel. Il n’était ni à Sabra ni à Chatila, massacres effectués sous la responsabilité de l’agent triple libano-israélo-syrien Hélie Hobeika. Quoique, comme moi, nullement hostile à l‘État d’Israël, Thibaut de la Tocnaye n’était pas au moment de Sabra et Chatila auprès du général Sharon. Il était alors, comme aujourd’hui, l’ami de Samir Geagea que l’assassin Hélie Hobeika essayait d’éliminer.

    La vérité, c’est que BHL demeure ce qu’il fut : un roquet tchékiste !"

    Michel Janva

  • MUNICIPALES : COMMUNIQUÉ DE L’ACTION FRANÇAISE

    L’ACTION FRANÇAISE, sensible au caractère avant tout local des élections municipales, avait invité les Français à privilégier le candidat honnête et compétent, surtout, avait-elle ajouté, s’il s’était montré impeccable sur les questions sociétales ou s’il était un patriote avéré et engagé.

    C’est pourquoi, l’AF tient à féliciter le député de gauche martiniquais Bruno Nestor Azerot pour sa réélection triomphale au premier tour comme maire de Sainte-Marie avec plus de 73% des voix. Il avait, lors de l’examen de la loi Taubira, courageusement défendu la famille et le mariage contre son propre camp politique. L’Action française félicite également Robert Ménard pour les résultats prometteurs qu’il a obtenus à Béziers au premier tour et espère que les Biterrois éliront largement un enfant du pays dont le seul objectif est d’en finir avec un clientélisme ravageur pour sortir la ville de son marasme.

    De façon plus générale, l’Action française observe avec intérêt la déroute du camp socialiste que ces élections ont permis de confirmer. Les Français ont ainsi sanctionné l’incompétence, les mensonges et l’autisme de François Hollande et de sa majorité. Plus profondément, l’abstention du premier tour prouve que le pays réel est de plus en plus déconnecté d’un pays légal incapable de répondre à ses inquiétudes légitimes et d’assurer l’avenir du pays. L’Action française ne saurait donc fonder aucun espoir sur une quelconque vague « bleue », la droite parlementaire n’ayant malheureusement rien appris de son échec de 2012.

    C’est pourquoi, refusant d’appeler à voter pour les prétendus « candidats du moindre mal », ce réflexe pavlovien des conservateurs étant directement responsable du recul des valeurs traditionnelles et nationales depuis des décennies, l’AF appelle les Français à confirmer leur choix du premier tour en favorisant, chaque fois que c’est possible, les candidats qui affichent, tant pour leur ville que pour leur pays, une volonté de changement radical dans le sens de l’honnêteté, de la famille et de la préférence française.

    Le Centre Royaliste d’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?MUNICIPALES-COMMUNIQUE-DE-L-ACTION

  • De l’Etat Providence à la Commune Providence

    Michel Lhomme
    Ex: http://metamag.fr
    Administrer, gérer une collectivité territoriale, aujourd'hui, n’est pas simple. Les problèmes à résoudre sont multiples et souvent inopinés. Pour les maires des villes moyennes, il faut parfois réagir rapidement à un problème survenu dans la nuit, programmer les investissements, maîtriser les dépenses, assurer les services et ce quotidiennement. Chaque jour, toutes ces questions s’imposent à la responsabilité des élus municipaux. Il y a, de fait, de moins en moins de candidats au poste ingrat de maire car, dans les années à venir, la tâche des élus sera encore plus délicate. Les contraintes financières vont croissant, l’urbanisme devient, dans les grandes agglomérations, un vrai casse-tête entre l’obligation de densifier imposée par l’Etat et la nécessité de préserver le cadre de vie par la création de jardins et de parcs.
    2014 : un tournant dans la gestion municipale
    Trois domaines vont être directement bouleversés par les décisions du gouvernement et les lois adoptées. Premier domaine, l'intercommunalité. La loi Valls crée les intercommunalités qui doivent regrouper un minimum de 200 000 habitants. Ces intercommunalités seront obligatoirement compétentes pour les règles d’urbanisme, la politique du logement, le développement économique. Nombre de petites villes aujourd'hui autonomes vont devoir, lors de ce prochain mandat municipal, être souvent intégrées dans une intercommunalité et perdre ainsi notamment la maîtrise de la définition de leur urbanisme. C’est là un enjeu majeur pour bon nombre de maires.
    Le deuxième domaine affecté, c'est effectivement l'urbanisme par la loi Duflot de janvier 2013. Cette loi impose, pour nombre de villes, la construction d’au moins 25% de logements sociaux d’ici 2025. C'est une loi irréaliste et pernicieuse pour des municipalités tranquilles qui vont se retrouver avec de multiples cas sociaux à gérer. La loi ALUR (Accès au logement et à un urbanisme rénové), ce n'est pas la rumeur de Niort ou du 9-3, c'est pire ! Elle bouleversera réellement les règles de constructibilité de l'habitat municipal avec un objectif clairement affiché : densifier et socialiser. Cette loi est une menace directe pour le caractère résidentiel de bon nombre de villes françaises.
    Enfin, troisième domaine, les recettes et les finances municipales affectées par des prélèvements directs de l’Etat, équivalents souvent à 12 ou 15 points d’impôts supplémentaires (1 point représentant 200 000 €). Or, se rajoutera à cela la baisse programmée de la dotation globale de fonctionnement (DGF), l'augmentation du fonds de péréquation, la modification de la contribution foncière des entreprises, le financement des rythmes scolaires (réforme Peillon 2013), les pénalités pour le manque de logements sociaux. Bon nombre de villes ou de villages relativement bien gérés et encore à taille humaine vont ainsi vite se retrouver dans le rouge car comment assurer à l'avenir le service public quotidien tout en maîtrisant les dépenses ? Pour certains maires, après les élections, ce sera le vrai casse-tête !
    Les maires ne sont plus maîtres de leurs dépenses où de leurs recettes. Ces recettes seront en diminution en raison des prélèvements constants de l’Etat, de la baisse de la dotation globale de fonctionnement et de la forte augmentation du fonds de péréquation. Pour certaines municipalités qui ne disposent pas du foncier disponible ou des fonds nécessaires pour réaliser des logements sociaux, l'augmentation des pénalités pour le manque de logements impactera leurs ressources.
    La réalité est donc cruelle
    Les maires ne seront plus maîtres de leurs budgets. Que vont-ils chercher à faire ? Probablement le plus d'économies possibles, tout en tentant de maintenir les services indispensables. Ils vont différer des investissements ou réduire leur autofinancement. Ils vont hypothéquer l’avenir des villes et par là, l'avenir du pays.
    Maîtriser l'urbanisme, c'est une question centrale pour les maires. L’urbanisme fonde le caractère d’une ville et la protège. Grâce à la décentralisation voulue par Gaston Deferre en 1982, les villes françaises ont pu établir leurs propres plans d’occupation des sols (POS) qui leur ont souvent permis de préserver leur caractère propre, résidentiel ou non. La loi Duflot bouleverse ces règles et impose que le plan local d’urbanisme, successeur du POS, soit défini, élaboré au niveau intercommunal par les unités créées par la loi Valls. C'est bien toute la donne qui change. Les maires ne maîtriseront plus rien d'où la protestation d'ailleurs de nombreux élus, tous bords confondus. Devant cette fronde municipale, le gouvernement a d'ailleurs introduit une clause transitoire selon laquelle une ville qui lance son plan local d’urbanisme (PLU) conserve la compétence d’élaboration de ce plan pendant trois ans à compter du transfert des compétences à l’intercommunalité. Mais, trois ans cela passe vite, d'autant que, s'il est exact de dire que certaines villes pourront garder cette compétence transitoire, elles ne la garderont que sous la férule de l’Etat. Les futurs maires devront se battre pour protéger leur cadre de vie.
    Aussi, à tous les maires élus dimanche ou le 30 mars, en reprenant Voltaire nous souhaitons un Macte Animo Generose Puer !
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/03/24/de-l-etat-providence-a-la-commune-providence.html

  • A défaut de prendre Paris, l'UMP pourrait gagner le Grand Paris

    Lu dans Libération :

    "C’est le scénario qui affole la gauche et prend de court la droite: même si Paris reste à gauche après le deuxième tour des municipales, la métropole du Grand Paris, qui verra le jour au 1er janvier 2016, sera probablement à droite. La présidence de la structure deviendrait ainsi, selon le mot d’un spécialiste «le plus beau poste d’opposition en France». Ce que personne n’avait prévu.

    Les 337 membres du futur conseil métropolitain étant issus des conseils municipaux, le premier tour des élections dans les 124 communes de la métropole a d’ores et déjà dessiné l’esquisse générale, peinte en noir pour la gauche. Il faudrait qu’elle ne perde aucune des villes difficiles à garder, type Bobigny, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Villepinte, Saint-Ouen ou Livry-Gargan pour espérer un petit 51% des conseillers. Hypothèse peu vraisemblable. [...]

    Le système de désignation des conseillers offre, dans chaque ville, une forte prime majoritaire au camp qui emporte la municipalité. Paris, cas à part, enverra à la métropole 90 conseillers reflètant le rapport gauche-droite au sein du Conseil de Paris. Mais dans les autres communes, le nombre de conseillers, lié à la population, sera au maximum de cinq dont minimum quatre pour la majorité et un pour l’opposition. Avec quelques villes qui basculent, c’est vite plié. [...]"

    Michel Janva

  • "La théorie du genre, cauchemar de la gauche dans le 9-3"

    Et ce sont les musulmans de Seine-Saint-Denis qui l'affirment :

    "L’effondrement de la gauche dans le 9-3 a surpris tout le monde. La droite est arrivée première dans six villes de gauche, et elle va récupérer sans grande surprise, le dimanche 30 mars,  deux villes à la gauche : Aulnay-sous-Bois et Villepinte. Cet exploit a été possible aussi grâce à l’utilisation de la théorie du genre, comme arme redoutable pour neutraliser l’électorat musulman acquis à la gauche.

    Nous avons vu parlé dans notre site du cas de Bondy et Aulnay-Sous-Bois, là on découvre le cas de Blanc-Mesnil où la droite a réussi à déstabiliser la majorité sortante en mettant en avant ce poison de la gauche. [...]"

    Michel Janva

  • Comment le PS a perdu le vote des électeurs issus de l'immigration

    Laurent Chalard est Docteur en géographie de l'Université Paris IV-Sorbonne . Il est également membre du think tank European Centre for International Affairs (1).
    Contrairement aux élections présidentielles de 2012, où le parti socialiste avait été le grand bénéficiaire d'un vote massif en sa faveur des populations françaises issues de l'immigration extra-européenne, les mauvais résultats de cette formation politique au premier tour des élections municipales de 2014 laissent penser que cela n'a cette fois-ci pas été le cas, puisque la progression de leurs effectifs dans le corps électoral au fur-et-à-mesure du temps aurait dû lui être favorable. Est-ce cependant le produit de gains électoraux par la droite auprès de ces personnes ou la conséquence d'une abstention généralisée? Les statistiques concernant le vote selon l'origine de la population n'existant pas en France, le seul moyen d'appréhender la question est d'analyser les taux de participation et les résultats de la gauche dans les territoires où les français issus de l'immigration non européenne se concentrent.
    L'analyse de plusieurs territoires tests dans les trois plus grandes métropoles du pays va nous permettre de répondre à cette question. Commençons par le cas emblématique de Marseille, où le candidat du parti socialiste, Patrick Mennucci, a fait un résultat particulièrement médiocre, récoltant à peine plus de 20 % des voix, alors qu'il aurait pu bénéficier de la dynamique démographique locale (une forte immigration internationale et un départ des classes moyennes vers les communes de la périphérie). Dans les fameux «quartiers nord» à l'électorat d'origine maghrébine et comorienne conséquent, l'abstention a atteint des niveaux records, touchant plus d'un inscrit sur deux et progressant fortement en point comme en volume par rapport à 2008 (par exemple, il y a eu + 7000 abstentionnistes dans le 7° secteur de Marseille!).
    A Paris, le même phénomène se constate, puisque les trois arrondissements du nord-est (18°, 19° et 20°), qui concentrent l'électorat d'origine étrangère, plus diversifié qu'à Marseille, ont vu leur taux de participation se réduire entre 2008 et 2014 alors qu'il est stable à l'échelle de la municipalité, pouvant expliquer à eux seul la seconde place d'Anne Hidalgo derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Il en va de même en Seine-Saint-Denis dans des communes comme Bobigny ou Bondy, où les candidats de droite font des scores inespérés, respectivement de 44 et 37 %, arrivant même en tête dans la ville-préfecture, pourtant bastion des bastions du parti communiste.
    Enfin, dans l'agglomération lyonnaise, l'abstention augmente par rapport à 2008 dans les deux banlieues de l'est à forte population maghrébine, Vaulx-en-Velin et Vénissieux, pour atteindre le taux particulièrement impressionnant de 62 % dans la première. Ces différents exemples témoignent donc indirectement d'une abstention très importante des français issus de l'immigration extra-européenne, à l'origine en partie de la perte de vitesse du parti socialiste à l'échelle nationale.
    Cette faible mobilisation est la conséquence de la combinaison de plusieurs facteurs, structurel et conjoncturel.
    Le premier, d'ordre structurel, a trait aux caractéristiques des élections municipales, qui n'a jusqu'ici, en règle générale, jamais beaucoup intéressé les populations d'origine extra-européenne, les enjeux locaux concernant peu les personnes peu éduquées et les jeunes, catégories surreprésentées parmi ces populations, d'autant qu'elles ont parfois un rapport conflictuel avec les autorités locales. La mobilisation dans le cadre d'associations diverses et variées, que ce soit à buts sportif, social ou religieux, ne se traduit guère au moment des élections pour l'instant. L'identification au «quartier» plus qu'à la commune constatée dans ces territoires vient probablement renforcer le processus.
    Le deuxième facteur, conjoncturel, concerne la politique sociétale très à gauche du gouvernement, qui a aliéné une partie non négligeable des français issus de l'immigration extra-européenne et plus particulièrement de confession musulmane, qui, s'ils sont attachés aux valeurs de gauche sur le plan social, sont plutôt conservateurs sur le plan culturel, comme l'a montré le débat sur la théorie du genre qui les a fortement inquiétés. S'ils ne sont pas allés voter, sauf contexte local particulier, pour l'UMP, dont ils jugent la politique, à tort ou à raison, raciste, ils ont manifesté leur mécontentement en s'abstenant.
    Le dernier facteur, dont on ne peut dire encore s'il est conjoncturel ou structurel, tient à la disparition de «l'épouvantail Nicolas Sarkozy», personnage très clivant, qui s'est mis à dos les populations d'origine extra-européenne suite à ses propos tenus à Argenteuil peu avant les émeutes de 2005. L'UMP n'ayant plus de réel leader, étant donné la guerre des chefs qu'elle traverse, aucun ne cristallise complètement la rancœur de ses populations comme ce fut le cas pour l'ancien président.
    La grande énigme désormais concernera les prochaines élections présidentielles. Le parti socialiste récupèrera-t-il mécaniquement l'électorat issu de l'immigration extra-européenne ou le début de désamour s'avérera-t-il plus durable, à l'origine d'une recomposition de l'échiquier politique? A l'heure actuelle, ce dernier scénario paraît peu probable, dans le sens que le succès de l'extrême-droite risque de conduire les dirigeants de l'UMP à faire de la surenchère pour récupérer une partie des électeurs frontistes, alors que le parti socialiste va probablement tirer les conséquences de cette situation en abandonnant les parties les plus polémiques de sa politique sociétale.

    Laurent Chalard http://www.voxnr.com/cc/d_france/EFAVluuVAuxDepwTTC.shtml

    Source :

    Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/25/31001-20140325ARTFIG00389-comment-le-ps-a-perdu-le-vote-des-electeurs-issus-de-l-immigration.php

    (1)Le site de Laurent Chalard : http://laurentchalard.wordpress.com/about/

  • Eric Zemmour à propos du vote FN : « Il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante «

    Le premier tour des municipales a été marqué par un score historique du FN. Est-ce le signe d’une recomposition de la vie politique Française? L’analyse d’ Eric Zemmour pour Figarovox.

     

     

     (…) Oui, mais il semble qu’il y ait deux FN qui n’aient rien à voir sociologiquement, celui du Sud et celui du Nord…

     

    Je suis d’accord avec le fait qu’il y ait deux FN: une variante plus ouvriériste dans le Nord et dans le Sud, une classe moyenne pied noir, souvent composée de retraités.

     

    Mais il y a un thème unificateur, c’est l’hostilité à l’immigration galopante et la crainte de voir l’islam changer le mode de vie français. Si ce n’était pas le cas, l’électorat du Nord voterait Front de gauche!

     

    Mais dans le Nord, on ne peut pas dire que le problème principal soit l’immigration…
    Bien sûr qu’il y a des immigrés dans le Nord! Et puis il faut arrêter de croire que les gens votent Front National parce qu’ils ont forcément des immigrés dans leur environnement immédiat.

     

    Au contraire ils votent Front National parce qu’ils n’en veulent pas près de chez eux. C’est un vote préventif.

     

    En général, ces gens se retrouvent dans le périurbain parce qu’ils ont été contraints de quitter la banlieue où ils se sont retrouvés en minorité. Et ils votent FN pour qu’ils ne leur arrivent pas deux fois la même chose…

     

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/437849-eric-zemmour-a-propos-du-vote-fn-il-y-a-un-theme-unificateur-cest-lhostilite-a-limmigration-galopante

  • Le PS agonisant : « Hollande m’a tuer ! »

    L’UMP est de gauche mais elle ne le sait pas encore.
    Les résultats des élections municipales de mars 2014 indiquent une nette défaite du PS et de la gauche. Mais s’agit-il seulement d’une défaite ? N’est-ce pas le début de la fin ? On s’accorde à dire que Mitterrand a tué le PC. Faut-il commencer à dire que Hollande a tué le PS ?
    Ces derniers mois, à plusieurs reprises, des millions de Français, majoritairement de culture judéo-chrétienne, sont descendus dans la rue – ce qu’ils n’avaient jamais fait auparavant. À une échelle humaine, le soixante-huitardisme a subi un coup d’arrêt en 2013. À une échelle historique, le grand cycle de gauche commencé à la Renaissance s’est terminé en 2013. Le culte de l’individu, sans dieu, libre de tous ses caprices et irresponsable de tout, y compris de lui-même, a déraillé, de façon définitive. Pendant cinq siècles, le balancier idéologique s’est dirigé toujours plus vers la gauche. Ce mouvement est désormais inversé.
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