« L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience ».
Quand on constate le délabrement et la déliquescence de l’idéologie au pouvoir dans notre pays, on ne peut qu’être atterré par l’ampleur des dégâts. Comment en est-on arrivé là ?
L’amateurisme désormais légendaire du gouvernement en est pour quelque chose, notamment en reprenant jusqu’à l’intempérance les théories fumeuses et foireuses de l’idéologie des babas cool qui sont à l’œuvre dans tous les rouages importants de notre société depuis mai 68. Ceci, il faut le dire, a rendu ce gouvernement définitivement inapte à prendre en charge les aspirations des Français, car si cette idéologie est peut-être adaptée à la petite minorité des bobos des grandes villes – ils avaient déjà des prédispositions à cette façon libertaire de vivre leur vie – elle ne peut être prescrite à la majorité du peuple qui, plein de bon sens et de mesure, a d’autres soucis autrement vitaux et d’autres préoccupations plus terre-à-terre. L’hédonisme pour chacun, pourquoi pas ? Mais l’imposer de force, par des lois et des décrets et en faire une référence inéluctable, c’est faire preuve d’irresponsabilité et d’infantilisme.
L’Europe, ou plutôt pour être précis l’Union européenne, n’est pas en reste dans la dévastation de notre civilisation. Elle en rajoute une couche, non seulement en reprenant cette idéologie perverse, mais en voulant également imposer aux peuples un ultralibéralisme débridé. La connivence devient de plus en plus évidente entre la gauche libertaire et le système économique que celle-ci prétend combattre. Quelle fumisterie ! Ces gauchos libertaires, consciemment ou inconsciemment, ne sont que les idiots utiles du libéralisme, et même son avant-garde pour détruire les dernières résistances. Les instances européennes au service de la finance internationale l’ont compris depuis longtemps et s’en servent pour rendre les peuples européens décérébrés, sans identités et complètement perméables à une doctrine qui n’a besoin que de consommateurs bien cramponnés à leurs désirs insatiables de biens de plus en plus superflus ou inutiles. Ces instances ne veulent surtout pas de ces petites horreurs absolues que sont les citoyens patriotes, désignés au mieux comme des antirépublicains, au pire comme de dangereux fascistes. Des mots magiques, simples à retenir, qui déconsidèrent irrémédiablement tous les opposants à un système mondialiste qui veut se mettre en place définitivement.
Européistes ultralibéraux et gauchos libertaires
Cette alliance objective des européistes ultralibéraux et des gauchos libertaires est mortifère pour nos peuples. D’un côté, il y a la perte totale de notre souveraineté et de l’autre une volonté d’édifier une civilisation de l’indéfini où chacun pourra avoir l’impression de se réaliser individuellement, mais qui n’est qu’une pure fiction. Ceci ne compensera jamais cela. Un peuple qui perd sa souveraineté n’a plus le choix de son destin et individuellement ne peut plus être indépendant et libre de penser par soi-même. La soviétisation de plus en plus flagrante de la zone euro s’acte tous les jours et pèse lourdement dans notre vie quotidienne. Pour faire passer la pilule, nos gauchos européistes libertaires ont inventé une nouvelle façon de pratiquer la politique : l’émotion, érigée en doctrine indispensable. Une émotion de petits enfants incapables d’avoir le recul suffisant dans un quelconque jugement de valeur à cause de leurs inexpériences. L’infantilisation de la politique est en marche. Et nous allons la subir encore tant que nous n’aurons pas mis fin à cette absurdité de l’émotion.
Ce sentiment – l’émotion – est normal chez chaque être humain, et même chez les politiques, mais ne peut pas être construit en système de gouvernance. Cette émotion ne doit pas régir nos lois, nos mœurs, nos coutumes. La bonne gouvernance d’un pays se fait sur une réflexion hautement maîtrisée, pensée et concertée par de vrais spécialistes et non par des esprits pervertis de théoriciens minoritaires ; que ceux-ci discutent entre eux, mais tant qu’ils n’apportent pas une preuve scientifique ou une preuve d’utilité publique à leurs théories foireuses, qu’ils nous laissent en paix. Qu’ils veuillent, par exemple, que papa porte une robe, c’est leur affaire, mais qu’ils n’enseignent pas cela comme une normalité possible à des gosses de six ans. Les théories expérimentales se discutent ou s’essayent entre adultes éclairés, mais pas sur des enfants et on ne cherche pas à les imposer à toute une société.
L’idéologie de l’émotion est une forme d’infantilisme aigu au service d’un ultralibéralisme mondialiste qui se frotte les mains devant autant d’inconscience. Si ce n’est pas de l’inconscience, c’est une forfaiture – de la part de la gauche cela ne serait pas impossible…
Que les élites bien-pensantes qui nous gouvernent cessent d’agir en irresponsables et qu’elles pensent enfin la politique comme des adultes. Qu’elles cessent de nous prendre pour des cobayes. Qu’elles se servent l’une de l’autre, entre elles, de cobayes si ça leur chante. Peut-être que cela leur remettra la tête à l’endroit, mais qu’elles laissent le peuple décider de ce qui est bon pour lui. C’est les Français qui doivent prendre en main le destin de la France, pas une minorité de fanatiques immatures et pervers.
Claude Picard, 13/03/2014
L’intertitre est de la rédaction.
http://www.polemia.com/linfantilisme-en-politique/
élections - Page 677
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L'infantilisme en politique
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Municipales : le sujet éludé
Après une campagne éludée, logique les socialos n’avaient pas intérêt à ce que soit un vote sur leur brillante politique. C’est de bonne guerre.
Sauf qu’il y a largement matière à sanctionner les gestions calamiteuses locales.
Les divers candidats y sont allés de leurs promesses mirifiques !
Des logements sociaux
Des palais des congrès ou des sports
Des zones commerciales
Des lignes de tramway
Des rocades
Des ronds- points
Des crèches
Des services pour les vieux, les handicapés...
Des dépenses à tout- va...
Or, à l’occasion de ces élections le vrai sujet n’a été abordé par personne, surtout pas par les bouffons qui font office de journalistes. Nous sommes parmi les seuls à avoir évoqué cette question dans un récent article. A savoir l’endettement colossal des principales villes de France et leur situation de faillite ( elles en sont à emprunter pour payer les salaires de leurs ribambelles d’employés). Même la vertueuse Nantes de Zéro 1er est parmi les plus endettées... Logiquement la plupart d’entre elles devraient être sous tutelle.
C’est comme pour les banques, c’est silence général sur cette bombe atomique à retardement.
Pendant ce temps les potentats locaux responsable de ce désastre financier plastronnent. Ils prétendent souvent avoir réduit la dette de leur commune, sauf que c’est un camouflage de la réalité, certains diront de la cavalerie, puisque l’essentiel a été transféré aux Agglos... Et demain aux 15 métropoles ( en résumé les 15 plus grosses villes de France), là où se trouve le vrai pouvoir !
La solution ? Ils l’ont déjà, c’est la forte hausse des impôts locaux.
Maintenant ils ont raison, ils seront majoritairement réélus.
Nota : ce Dimanche électoral il y aura peut être un fil continu en brèves, ça dépend de l’humeur...
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Pourquoi les Français rechignent à aller aux urnes
Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci.
Dimanche prochain, nous voterons pour les élections municipales. Le premier enseignement qu’il faudra en tirer – et peut-être le plus symptomatique – sera le taux d’abstention. Un sondage BVA nous annonce que seuls 57 % des Français sont prêts à mettre un bulletin dans l’urne. Si l’on ajoute les partis limitrophes du système que sont le FN et l’extrême gauche, nous arrivons à moins de 40 % d’électeurs pour les deux grands partis installés depuis 50 ans sur la scène publique. Ainsi, cet UMPS uni dans la majorité de leurs votes est minoritaire.
Actuellement, 80 % des Français se méfient des politiques et 46 % (presque la moitié) se disent dégoûtés par ceux-ci. Et ils ont bien raison, car tous les jours de nouvelles affaires éclatent.
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Bête comme Ayrault, la preuve par Jean-Marc sur Radio J !
Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
Jean-Marc Ayrault prie ! Pas dans une église ; sur une radio – Radio J, en l’occurrence –, il en appelle, de sa voix à nul autre ennui, à l’épouvantail du pacte républicain contre le FN un peu comme on lance un SOS : « Les républicains devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front national dans une commune de France. »
« Tout faire » : vaste programme, lourd de menaces peu démocratiques, mais il est peut-être un peu tard pour cela et l’actuel chef du gouvernement a grandement sa part dans l’éventualité, dimanche prochain, d’un succès de suffrages du parti à la flamme tricolore… confirmé par de nombreux élus et quelques premiers édiles la semaine suivante !
Car, comme il le dit lui-même, si « le Front national se développe sur le désarroi et les peurs », c’est tout de même un peu – voire beaucoup – le résultat de sa politique, comme de celle de ces prédécesseurs UMP et centristes… Quant au fait que le FN « n’apporterait aucune solution », faudrait-il encore que les Français aient la possibilité de le constater par eux-mêmes car la seule certitude qu’ils ont, c’est que l’UMPS aux affaires ne leur en a pas apporté, pour sa part, de bien concluantes…
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Voter FN, c’est la mort du front ripoublicain!
A quelques heures de la fin de la campagne officielle, pour les équipes de Bruno Gollnisch à Hyères comme pour les autres militants frontistes engagés dans la bataille des municipales, c’est le moment des tous derniers efforts pour convaincre nos compatriotes de glisser le bon bulletin dans l’urne. C’est pourquoi Bruno Gollnisch réitère ici son appel solennel à voter pour les candidats FN-RBM dès le premier tour. Si les électeurs de droite notamment votent pour un candidat UMP, c’est une voix de moins pour le FN , donc c’est un coup de main à la gauche socialo-communiste dont l’opposition nationale est le seul adversaire résolu. «Voter FN», pour plagier encore une formule de Jean-François Copé, signifie aussi «mécaniquement» défendre la France et les Français d’abord, dire son refus du social-libéralisme ou du libéralisme-social de l’UMPS qui ruine notre pays. C’est un vote d’espoir, d’espérance et de résistance.
Marine Le Pen s’est logiquement réjouie de ce que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui atteint des sommets d’impopularité, ait hier désigné le FN comme le principal adversaire de ce Système corrompu et décadent, en appelant à la constitution d’un front ripoublicain contre les listes patriotes -voir notre article publié hier. Outre une volonté de mobiliser le peuple de gauche contre une mythique extrême-droite, «il (M. Ayrault, NDLR) veut déminer la critique selon laquelle le FN aiderait le PS à garder des mairies», a analysé le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, Thierry Mandon. C’est surtout une énième preuve de la collusion tacite entre les dirigeants des deux principaux partis euromondialistes qui peuvent se déchirer sur la tactique à utiliser face au FN mais qui se rejoignent sur le fond…
Cette fébrilité maladroite de M. Ayrault a suscité la colère de ses amis socialistes. Selon Le Figaro il «n’a pas choisi le bon timing» .«En choisissant de griller les étapes, le Premier ministre a mis en difficulté les candidats socialistes qui pourraient être contraints de se désister avant le second tour pour faire barrage au Front National. J’ai reçu des textos énervés de certains d’entre eux, soupire un responsable du PS. Ils n’ont plus que deux jours pour faire campagne et ils vont être harcelés par les journalistes locaux qui vont leur demander s’ils vont se désister.»
«Évoquant une erreur tactique, ce responsable ajoute: Quand on lance un thème médiatique qui risque de saturer le débat, il faut que ce thème soit vraiment positif pour son camp.» Une règle de base en effet de la communication politique qu’il est surprenant qu’un éléphant comme M. Ayrault ait oublié; faut-il que la panique soit grande…
Et Marine analyse de notre point de vue assez justement le dilemme qui se pose à l’UMP et au PS quand elle confie que ces deux partis «se sont tellement insultés ces derniers mois (qu’elle ne voit pas) comment ils vont dire à leurs électeurs, sous prétexte de nous battre, de voter pour le camp d’en face. Et, s’ils le font, ils tomberont dans le piège. Le front républicain sera le révélateur de leur grande faiblesse.»«Vouloir faire le front républicain, c’est très exactement tomber dans le piège du Front National, qui fait l’amalgame UMPS», a avoué Alain Juppé jeudi sur Europe 1.
C’est la raison pour laquelle cet outil de l’arsenal anti-FN est largement obsolète. Front ripoublicain dont de toute façon, hormis les caricaturaux bobos que sont les Baroin, Pécresse, NKM et autres Lemaire, les dirigeants de l’UMP ne veulent plus entendre parler. Ils se contentent de prôner surtout le ni-ni (ni FN ni PS) et de promettre de ne pas faire battre la gauche et l’extrême gauche en appelant à voter FN.
Ce type d’alliance UMP-PS est trop visible, trop caricaturale, et partant contre-productive dans une France qui s’est fortement droitisée ces dernières années. Elle est devenue totalement incompréhensible pour la très grande fraction des sympathisants de l’UMP très perméable aux idées du FN, largement favorables à des alliances avec l’opposition nationale comme l’ont relevé de nombreux sondages.
Selon une enquête Ipsos/Steria pour France 3 et Le Monde publié hier, ils se trouveraient encore 62% de Français pour juger que «ce serait risqué», de confier les clés des mairies au FN parce que «ce parti ne dispose ni de l’expérience, ni des équipes pour bien l’administrer». Pour autant, l’opposition nationale, qui a certes encore un travail de fond à livrer pour gagner en crédibilité et convaincre nos compatriotes, séduit un nombre croissant d’électeurs. Ainsi, au terme de ce même sondage, près d’un Français sur trois (30%) estimerait comme «une très bonne chose» ou «plutôt une bonne chose» de voir un maire FN à la tête de leur commune et quatre sondés sur dix (41%) ne voient pas d’inconvénient à avoir un ou des conseillers municipaux frontistes.
Sur le site France TV Info, Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, a jugé «Ces chiffres » «frappants». «Certes, il y a encore une majorité de Français qui exprime son scepticisme à l’égard de ce parti. Mais ces chiffres sont la traduction d’un succès, au moins relatif, de la stratégie du FN». A charge pour les hommes et les femmes du FN de transformer l’essai et de poursuivre sur cette bonne voie…Premiers éléments de réponse dimanche prochain!
http://gollnisch.com/2014/03/21/voter-fn-cest-mort-du-front-ripoublicain/
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Dimanche, c’est pas Sébastopol mais Clochemerle…
Dimanche, ce n’est pas Poutine qui est en ligne de mire mais Dupont, Durand, Martin, Grosbernard et Petitjean qui sont sur la sellette.
À deux jours des municipales, il est plus que temps de redescendre de la station spatiale internationale médiatique et cesser d’embrasser le monde en se laissant complaisamment aveugler par des artifices étrangers.
Dimanche, c’est à Clochemerle qu’il faut redescendre, à ras de terre. Chacun dans le sien parmi les 36.680 qui forment un immense puzzle, pour ne pas dire un pêle-mêle plutôt complexe et turbulent. Mais cette année s’y ajoutent des milliers de « Super Clochemerle » que sont les communautés de communes et agglomérations qui vont aussi, et enfin, entendre les voix citoyennes.
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Serge Laroze (FN) sur les 120 millions attribués par la mairie de Toulouse aux associations
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Municipales : que reste-t-il de la souveraineté du peuple ?
Michel Pinton revient, pour Liberté politique, sur l'évolution récente des élections municipales :
"En glissant un bulletin dans l’enveloppe officielle, nous acceptons de nous soumettre à une contrainte qui est si bien entrée dans les mœurs qu’elle nous paraît naturelle. Mais elle ne va pas de soi dans son principe : nous limitons notre liberté de citoyens au choix d’une liste de noms dont nous ne pouvons changer ni la composition ni l’ordre de présentation. (...)
Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’il y a trente ans, les [électeurs] pouvaient rayer les noms des candidats qui leur paraissaient indignes de la charge, composer l’assemblée communale selon leur propre idée par la méthode du « panachage » des listes rivales et même ajouter les noms de personnes qui n’avaient pas fait acte de candidature. (...)
Ce n’est pas tout. Les listes qui nous sont proposées sont toutes construites selon le principe dit du millefeuille : après un homme vient une femme et réciproquement. (...) On aurait pu penser que les électeurs — et plus encore les électrices — de chaque collectivité locale étaient plus qualifiés que quiconque pour décider de la place à confier aux candidates dans les affaires municipales. (...) À nouveau notre liberté de citoyen est sévèrement bornée.
Enfin, les lecteurs de Liberté politique qui s’intéresseront aux conséquences de leurs votes, constateront, dans les semaines qui viennent, que le verdict des électeurs n’aura pas changé grand-chose au cours de la vie dans leurs communes. S’ils cherchent à comprendre pourquoi, ils apprendront que les décisions importantes et les options essentielles se prennent aujourd’hui dans d’autres instances qui portent les noms anodins de « communautés de communes » ou « communautés urbaines » ou autres. La distribution des responsabilités y est obscure, le contrôle des électeurs inexistant et le lien avec les administrés si mou qu’il répond rarement aux sollicitations. (...)
Qui recueille la puissance politique qui nous est retirée ? Je le résumerai en un mot : des initiés. Parfois ceux-ci sont des politiciens malins qui ont compris que ce système leur permettait de mieux asseoir leur pouvoir et leur influence ; parfois, des technocrates irresponsables mais persuadés de mieux savoir que quiconque où est le bien commun ; parfois encore des groupes de pression très minoritaires mais astucieusement placés ; le plus souvent, une coalition de ces trois familles. Elles ont le trait commun de se méfier de la liberté citoyenne ; elles la repoussent à leur profit dans des canaux le plus étroit possible. (...)"
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Les valeurs "républicaines" : qu'est-ce donc ?
Journaliste, écrivain et conférencier, Franck Ferrands'interroge sur Figarovox sur le sens du terme "républicain" :
C'est le mot à la mode: dans les médias, ces temps-ci, les bonnes choses sont qualifiées de «républicaines», les mauvaises, d'«antirépublicaines». [...]
Aux Etats-Unis, être Républicain traduit une appartenance politique. En Espagne, dans les années 1930, cela relevait d'un engagement fort. Mais en France, de nos jours, que signifie ce terme, si crânement revendiqué par le premier venu? Rien, ou pas grand-chose - n'en déplaise aux tribuns, aux éditorialistes, aux analystes qui, à tous vents, en usent et en abusent.
Qu'on permette à l'historien de souligner, pour commencer, que la forme républicaine d'un gouvernement n'a jamais garanti son caractère démocratique. [...] A l'inverse, une démocratie n'est pas obligatoirement une république: le Royaume-Uni sans doute est la plus emblématique des vieilles démocraties ; or son régime est bel et bien monarchique, même si la reine n'y détient de pouvoir qu'honorifique, et si son premier ministre est issu d'un parlement élu au suffrage universel direct.
J'irais jusqu'à rappeler que, selon un classement international établi en décembre 2013 par l'association autrichienne The Democracy Ranking en fonction du plus ou moins grand respect des droits humains au sein de 115 Etats souverains, les deux premiers (la Norvège et la Suède) sont des monarchies, et les deux derniers (le Yémen et la Syrie), des républiques! Que, dans les vingt «meilleurs élèves», onze relèvent d'un roi, d'une reine ou d'un empereur, alors que dix-huit des vingt plus mauvais affichent hautement leur dénomination républicaine - la France elle-même ne venant du reste qu'à la seizième place… [...]"
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Si le PS perd le vote des électeurs d’origine étrangère, il est fichu
La revue trimestrielle Commentaire (printemps 2014) publie un article consacré au « vote populaire » et tente de décrypter l’évolution de la sociologie politique.
Le PS « poursuit sa progression entamée dans les années 90 au sein des grandes agglomérations urbaines grâce à la concentration de deux groupes qui lui sont très favorables : les classes moyennes et supérieures intellectuelles et de service, d’une part, les milieux populaires à forte proportion de Français d’origine étrangère, d’autre part », affirment les chargés de l’étude.
Le mythe d’un PS destiné aux ouvriers est définitivement bon pour les orties. Le PS ne repose plus que sur les bobos, les fonctionnaires et les électeurs d’origine étrangère. D’où, comme nous l’avions déjà souligné, la grande crainte du gouvernement qui observe que les électeurs d’origine étrangère pourraient bien leur échapper si des gens comme Alain Soral ou Farida Belghoul maintiennent, voire développent leur influence.
Quant à l’UMP, elle « appuie sur la coalition électorale traditionnelle de la droite modérée (…), mais elle bénéficie également du soutien d’une fraction significative des milieux populaires qui ont basculé à droite, notamment des ouvriers des zones périurbaines et rurales, particulièrement sensibles aux thèmes de l’immigration et de l’insécurité ».
Mais c’est au final le FN qui vient perturber le plus les lignes sociologiques et qui confirme depuis longtemps sa place de premier parti ouvrier de France. Le FN continue de mordre sur les électorats de gauche comme de droite.
http://medias-presse.info/si-le-ps-perd-le-vote-des-electeurs-dorigine-etrangere-il-est-fichu/7720
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