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élections - Page 676

  • Nice : la ville aux mosquées et aux djihadistes

    Philippe Vardon, diplômé en droit et sciences politiques, publie ce mercredi L’Imam Estrosi, un livre-enquête sur l’islamisation de Nice et les rapports que le député-maire (UMP) de Nice entretient avec l’UOIF. Il répond à Minute :

    E"[I]l y a bien aujourd’hui à Nice dix-huit lieux de culte musulmans. J’en donne la liste précise en annexe de mon livre. Il ne s’agit pas forcément de petites mosquées (en opposition à la fameuse Grande Mosquée que les musulmans de Nice réclament depuis des années), puisque certaines peuvent accueillir plusieurs centaines de personnes! En ajoutant à ces dix-huit mosquées, celles, actuellement en travaux, dont l’ouverture est prévue à l’est et l’ouest de la ville, nous arrivons donc à vingt. Tout cela s’inscrit dans une certaine logique, car, après avoir affiché pendant quelque temps son soutien au projet de mosquée centrale et « clairement identifiée », la municipalité estrosiste est désormais favorable à « davantage de lieux de taille raisonnable ».

    En qualifiant Estrosi d’imam, n’allez-vous pas un peu trop loin ?

    L’imam est littéralement « celui qui conduit », et avec Christian Estrosi, on se trouve dans ce schéma. C’est notamment par son entremise que la majorité des mosquées niçoises sont aujourd’hui gérées par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (Umam), association faisant partie de la fameuse Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont la proximité avec les Frères musulmans est de notoriété publique. C’est sur cette association qu’Estrosi s’appuie pour contrôler l’islam à Nice. [...]

    [N]otre ville est tout particulièrement touchée par les départs de jeunes musulmans vers la Syrie. Des réseaux envoyant des apprentis djihadistes s’entraîner en Afghanistan et en Indonésie y ont été démantelés, une enquête a été menée sur une base de soutien logistique aux islamistes tchétchènes. Je rappelle aussi qu’en 2009, à l’issue d’une manifestation protestant contre les bombardements israéliens sur Gaza, plusieurs centaines d’émeutiers avaient affronté les forces de l’ordre dans le centre ville, certains criant « Allah Akbar »! [...]

    Michel Janva

  • Les députés de Crimée votent l'indépendance

    Les députés du Parlement de Crimée ont déclaré hier par 78 des 81 députés présents la péninsule indépendante de l'Ukraine, étape préalable avant le référendum de dimanche.

    Aperçu de la Crimée par Pierre-Alexandre Bouclay :

    "Depuis l’indépendance de l’Ukraine (1991), cette péninsule de 2 millions d’habitants est une république autonome, dotée d’une constitution et d’un parlement régional, qui gère son budget sans pouvoir légiférer. La Crimée est majoritairement russe (58,5 % des habitants), avec 24,4 % d’Ukrainiens et 12,1 % de Tatars — des autochtones turcophones, déportés en masse par Staline, de fait hostiles aux Russes et attachés à l’Ukraine. La région dépend entièrement du tourisme saisonnier et des subventions de Kiev (65 % de ses ressources). “Ville autonome” d’une région autonome, Sébastopol est centrée sur sa base navale, quartier général de la flotte russe de la mer Noire (25 bâtiments, 15 000 hommes). La Russie loue ce port militaire pour 100 millions de dollars (au lieu de 2 milliards), en échange de tarifs gaziers “amicaux”. Signé en 1997, ce bail, arrivé à échéance en 2017, a été prolongé jusqu’en 2042 sous la présidence Ianoukovitch. Alertée par le durcissement de Kiev, dès 2004, la Russie aménage deux bases navales alternatives : Tartous (Syrie) et Novorossiisk (sud de la Russie). L’importance militaire de Sébastopol devrait se réduire mais la Crimée restera, pour le Kremlin, un intéressant levier d’action régionale."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/les-d%C3%A9put%C3%A9s-de-crim%C3%A9e-votent-lind%C3%A9pendance.html

  • NKM a déjà perdu Paris et Nicolas Miguet ne pourra rien y changer…

    Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, les carottes sont déjà cuites et son équipe se prépare psychologiquement à connaître un fiasco retentissant au soir du premier tour des élections municipales. La question à l’ordre du jour, c’est plutôt de savoir comment limiter la casse. Mais ici encore, l’inconstance de NKM assure le désastre. Mais qu’est-ce qui a pris à l’UMP de confier Paris à la plus gauchiste de ses représentants ?

    Hélène Delsol (nièce de la philosophe Chantal Delsol et de Charles Million) devait attirer les voix des défenseurs de la famille dans le IIe arrondissement. Elle est virée suite au lobbying de Catherine Michaud, présidente de Gay Lib (ex-lobby LGBT au sein de l’UMP passé à l’UDI où il garde au final sa même capacité de nuisance).

    Dans le IIIe arrondissement, Marie-Laure Harel sera tête de liste avec le soutien d’une fine équipe composée de Gay Lib, de Roselyne Bachelot, de NKM et des filles de Cécilia Attias, ex-épouse d’un certain Nicolas Sarkozy.

    Tous ces copinages entre NKM et Gay Lib ne lui garantiront même pas l’électorat du quartier du Marais car, de ce côté-là, Anne Hidalgo est bien mieux introduite et peut compter sur plus de relais communautaires.

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  • Municipales : ces candidats de "droite" qui ne se sont pas opposés à la dénaturation du mariage

    Guillaume Bernard écrivait dans une chronique récente :

     

    "Que peuvent donc espérer faire les cathos dans le cadre des élections ? Ne pouvant emporter à eux seuls un scrutin, ils sont en mesure de le faire basculer. Ils ne peuvent espérer peser sur la politique qu’à la condition de devenir un électorat flottant, c’est-à-dire susceptible de changer sa participation (vote ou abstention) ainsi que son bulletin (blanc ou exprimé) en fonction des enjeux (circonstances) et de l’offre (candidats, programmes). Leur poids ne sera pris en considération que le jour où de possibles faux « amis » ne seront plus certains d’obtenir leurs suffrages sous prétexte d’un « ennemi » commun."

     

    Parmi ces faux amis, nous pouvons lister les personnalités politiques de "droite" qui ne se sont pas opposées à la loi Taubira. Et pour cela, il n'y a rien de plus simple que de se reporter à leur vote.

     

    Lors du vote sur la loi Taubira, outre la quasi-totalité de la gauche, les députés de droite qui ont voté pour sont :

     

    • MBenoist Apparu : candidat à la mairie de Châlons-en-Champagne (51). Le maire sortant Bruno Bourg-Broc, dont Benoist Apparu est l'adjoint, ne se représente pas.
    • Franck Riester : candidat sortant à la mairie de Coulommiers (77)
    • Jean-Louis Borloo : n'est pas candidat
    • Philippe Gomès : n'est pas candidat
    • Yves Jégo : candidat sortant à la mairie de Montereau-fault-Yonne (77)
    • Sonia Lagarde : candidate à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) contre la gauche sortante
    • Jean-Christophe Lagarde : candidat sortant à Drancy (93)

     

    Auxquels il faut ajouter ceux qui se sont abstenus :

     

    • Nicole Ameline : n'est pas candidate
    • Nathalie Kosciusko-Morizet : tête de liste à Paris et candidate dans le XIVe
    • Pierre Lellouche : n°2 sur la liste UMP du 8e arrondissement de Paris
    • Bruno Le Maire : dernier sur la liste UMP de Guy Lefrand à Evreux
    • Édouard Philippe : candidat sortant au Havre

    Au Sénat, ceux qui ont voté pour sont :

    • Christian Cointat : n'est pas candidat
    • Jacqueline Farreyrol : n'est pas candidate
    • Fabienne Keller : candidate à Strasbourg contre la gauche (elle l'avait été en 2008)
    • Chantal Jouanno : n'est pas candidate (elle le sera aux européennes)
    Et ceux qui se sont abstenus sont :
    • Alain Fouché : n'est pas candidat
    • Yann Gaillard : n'est pas candidat
    • Roger Karoutchi : n'est pas candidat
    • Alain Milon : 3e sur la liste UMP à Sorgues (84)
    • Vincent Capo-Canellas : candidat sortant au Bourget (93)

    Michel Janva

  • Si la droite remporte Paris, les subventions aux LGBT ne diminueront pas

    GayLib a organisé vendredi 7 mars un «apéro politique» en présence de Roselyne Bachelot, de Nathalie Kosciusko-Morizet et de la candidate à la mairie du IIIe Marie-Laure Harel.

    Marie-Laure Harel a dénoncé «le manque cruel de courage de la gauche» qui n’a pas ouvert la PMA aux couples de femmes. Sic. La candidate UMP s’est également prononcée en faveur de la GPA.

    «On n’a pas été très progressistes à droite sur le mariage. Je suis déçue par la position de l’UMP, mais le mariage n’est pas la seule raison pour laquelle on choisit un parti. Nous sommes en train de faire chez nous le travail que d’autres ont fait à gauche il y a 10 ans

    Elle a précisé que si la droite remporte la municipalité, les subventions aux associations LGBT ne diminueront pas, mais seront réparties autrement. 

    Michel Janva

  • Impensable...mais...vrai...! Les basketteuses voilées au pays des rillettes de porc.

    Non, vous n'êtes pas au Qatar, en Arabie Saoudite mais bien en France et plus précisément au pays des rillettes. Au Mans plus exactement. Les basketteuses voilées du Mans. Une première sportive française. Et dire que certains pensent que l'islamisation est un mythe.
    Là, je pense qu'il y aura une manifestation monstre qui risque de dégénérer
    Liste des maires qui ont signé un appel pour faire voter TOUS les immigrés !!!
    Réfléchissez aux conséquences majeures d'une telle acceptation ....et S.V.P. faites suivre.
    ON VA TROP LOIN !
    S.V.P. FAITES SUIVRE MASSIVEMENT

    Liste des maires qui ont signé un appel pour faire voter TOUS les immigrés, il est important de rappeler que les socialistes font tout pour être réélus, au mépris des valeurs de leur pays; c'est tout simplement scandaleux.

    La France est en vente...

    Quand ils auront le droit de vote, ils feront des listes pro-charia comme il en existe déjà et ils auront entre les mains l'avenir de VOS enfants

    L'appel est signé par les maires :
    d'Angers,
    Aubervilliers
    Bègles,
    Besançon,
    Caen,          
    Chelles,
    Clichy-la-Garenne,
    Creil,
    Erstein,
    Grenoble,(Destot)
    Illkirch-Graffenstaden,
    Les Ulis,
    Lille,
    Metz,
    Montbéliard,
    Nantes,
    Paris,
    Pau,
    Périgueux,
    Quimper,
    Reims
    Rennes,
    Rouen,
    Saint-Denis,
    Strasbourg et Toulouse
    Confirmation de cette information (voir les liens ci-dessous) ..
    A noter que toutes ces villes sont dirigées par des Socialistes

    Compte tenu des 6 millions d'immigrés déjà enFrance et à raison de 200 000 immigrés entrant légalement chaque année (chiffre du Ministère de l'Intérieur ),de TOUS ceux qui rentrent illégalement et du taux de natalité ( entre 3 et 6 minimum par famille) ,il est évident que dans 20 ans, la majorité de nos élus seront d'origine africaine...

    Alors transmettons ce message pour alerter ceux qui, parmi nos connaissances, pensent voter pour un candidat socialiste.

    Comme il n'y a aucune chance que cela soit diffusé dans un journal, sur une radio ou à la télévision, je vous fais part de l'information.
    Ensuite, vous faites comme vous le sentez..
    LA LISTE DES MAIRES PS BRADEURS DE LA CITOYENNETE
    26 villes signent un appel pour le droit de vote des étrangers (AFP)

    Vingt-six villes ont relancé mardi le débat sur le droit de vote des étrangers aux élections locales, en signant un appel destiné à sensibiliser les pouvoirs publics et l' opinion sur ce sujet.

    "Nous lançons un appel solennel et prenons l'engagement de tout mettre en oeuvre pour que le droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers aux élections locales soit reconnu", écrivent ces maires réunis au Sénat à l'initiative du premier magistrat de Strasbourg, Roland Ries (PS).

    "Aujourd'hui, les résidents étrangers doivent être considérés comme des citoyens à part entière", ajoutent-ils !

    L'opinion publique est favorable à l'évolution d'une citoyenneté attachée à la résidence et non pas seulement à la nationalité", estiment-ils.
    Rappelant que "le concept de citoyenneté contient le droit pour toute personne de participer aux prises de décision qui la concernent", ils soulignent que "son extension a déjà eu lieu pour une partie des étrangers résidents, ressortissants de l'UE, qui peuvent voter aux élections municipales et européennes".
    "Il s'agit maintenant de donner les mêmes droits à tous les étrangers résidents", soulignent-ils.
    Plusieurs municipalités s'étaient associées pour initier cet appel à l'occasion du premier Congrès des Conseils de résidents étrangers le 16 octobre dernier à Strasbourg.
    Et après, à gauche, ça  joue les vierges effarouchées devant le score du FN aux dernières élections !
    Et ils se demandent pourquoi ?
    Les pays arabes acceptent-ils de mettre au pouvoir ou de faire voter des étrangers ? J'en doute fortement.
  • "Le problème est qu'il n'y a pas de spécialiste de l'ultra gauche en France"

    Il y a pléthore de journalistes spécialistes de l'ultra-extrême droite, à tel point qu'ils viennent de créer un "observatoire des radicalités politiques". Son président Jean-Yves Camus, avoue :

    «Le problème est qu'il n'y a pas de spécialiste de l'ultra gauche en France. C'est un point aveugle de la recherche

    Il y aurait pourtant tant à dire. A défaut, les journalistes osnt donc obligés de ne parler que de la droite radicale-ultra.

    Michel Janva

  • Ne leur faisons pas de cadeaux

    Rassembler les patriotes venus de tous les horizons, et même les adversaires d’hier, telle est depuis l’origine la raison d’être du Front National. Une nécessaire réconciliation de  toutes celles et ceux qui sont justement convaincus que  le  clivage actuel réside bien entre, d’un côté,  les défenseurs des souverainetés et des identités nationales, et de l’autre,  les partisans du mondialisme, de l’effacement des frontières, des repères culturels, civilisationnels, des peuples qui veulent garder la maîtrise de leur destin. Le FN incarne plus que jamais une défense résolue de l’enracinement  au sens ou l’entendait aussi bien l’écrivain et penseur nationaliste  Maurice Barrés que  la grande philosophe Simone Weil. Ce devoir de réconciliation nationale sans laquelle  nous ne pouvons espérer porter nos idées au pouvoir, n’empêche pas d’exercer notre devoir de mémoire.  Bruno Gollnisch a écrit ces derniers jours  -la lettre a été notamment mise en ligne sur son  site pour les élections municipales-  à nos compatriotes Pieds-noirs de la commune d’Hyères. Il entend  rappeler l’engagement constant du FN,  le sien et celui de sa famille,  en faveur des victimes  de la monstrueuse politique gaulliste d’abandon de l’Algérie française, dans les conditions infâmes et sanglantes que l’on sait. Au FN, rappelle Bruno  «Nous avons fermement défendu la vérité de l’Histoire parce qu’elle est la condition de l’avenir…».

     En ce 11 mars, nous avons bien évidemment une pensée pour l’ingénieur militaire français Jean-Marie Bastien-Thiry,  partisan de l’Algérie française,  un des organisateurs de l’attentat du Petit-Clamart, fusillé il y  tout juste cinquante et un ans par la justice gaulliste.   Sa déclaration lors du procès qui le condamna à mort n’a rien  perdu  de son émouvante justesse:« Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »« Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

    Passions mauvaises, pulsions totalitaires toujours à l’oeuvre contre le Front National. Nous le constatons  au travers de  la volonté  de postiers  syndicalistes d’extrême gauche (SUD et CGT ) dans le VIIe arrondissement de Paris, de saboter la  distribution de  la propagande électorale du FN. Les militants extrémistes nichés à la Poste évoquent l’objection de conscience (sic) pour se justifier. Leur hiérarchie a rappelé qu’une formation politique légale doit être traitée «avec équité», dés lors que le courrier distribué n’est pas « contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs». Quoi qu’il en soit,  notre expérience des campagnes antérieures nous permet de douter  fortement, à Paris comme ailleurs, que l’acheminement de la propagande du FN se fasse avec la même équité que la matériel électoral du PS,  d’EELV, du FG  ou de l’UMP…

    Passions mauvaises qui s’expriment aussi  avec les manœuvres peu ragoutantes des partis du Système qui ont fait pression sur des personnes présentes sur les listes du FN pour les dissuader de se présenter.  Des  colistiers rebaptisés candidats «malgré eux» par les médias, alors même qu’il est impossible  de signer son engagement sur une liste sans en connaître la  couleur politique. 

    Une demi-douzaine de villes sont concernés, notamment , « Au Grand-Quevilly, la ville de Laurent  Fabius où (la liste FN-RBM)  a été invalidée,  un véritable scandale», a relevé   Marine Le Pen lundi. «Nous allons porter plainte, condamner ces maires et faire annuler ces élections», a déclaré la présidente du FN sur  iTélé. L’avocat du  FN  Wallerand de Saint-Just, a précisé que le Front National demanderait «l’annulation des élections municipales dans les communes où sont établies  des  fraudes électorales» autour de l’inscription de colistiers.

     On jugera du caractère spontané de ces  traquenards tendus contre le FN   à l’aune de la déclaration de l’inénarrable porte-parole du PS,  David Assouline  qui lors de   son point presse hebdomadaire lundi,  avait préparé son laïus en affirmant que le fait d’embringuer des candidats sans leurs consentements   «est une pratique courante du Front National»! Mais quelle crédibilité peut encore avoir le jugement grossier émanant d’un  parti champion de la corruption, de l’affairisme et des mensonges à répétition?  

    A quinze jours des municipales, il n’y a bien  sûr pas de hasard, le PS tente de limiter la déculotté électorale, de faire diversion sur ses propres turpitudes, en braquant les projecteurs sur celles de  l’UMP. Après l’affaire de surfacturation reprochée à Jean-François Copé, la divulgation de  propos de Nicolas Sarkozy et de ses  proches  via des enregistrements volés à Patrick Buisson, l’ex chef de l’Etat se voit de nouveau rattrapé par son passé  sur fond notamment de financement libyen présumé  période Kadhafi.  Les Français ont ainsi appris   que  l’ex chef d’Etat, son avocat et  deux de ses anciens ministres, ont été placés sur écoute  depuis un an…au terme d’une procédure parfaitement  légale initiée à l’origine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme…

    Une divine surprise pour un PS qui est plus que jamais plombé par la la cote de popularité catastrophique  de François Hollande, tombée sous la barre des 17%. Nous l’évoquions, ce dernier n’est  même plus crédité du soutien de la  majorité des électeurs  de gauche  (46% seulement  d’avis favorables chez les sympathisants socialistes), tandis que  le taux des électeurs de gauche  annonçant qu’ils se rendront aux urnes est de 30% inférieur à celui des sympathisants de droite.

    Un PS enfin au sein duquel les  observateurs les plus lucides, et les manœuvres que nous évoquions plus haut en sont la confirmation,  craignent  les effets dévastateurs pour leurs intérêts  du  vote FN.  Il est maintenant clairement établi constate Bruno Gollnisch, à la lumière des résultats des dernières élections partielles ,  que l‘opposition nationale est en capacité de  devancer et d’éliminer directement  les candidats du PS.  Seule une  abstention massive des opposants à la gauche   pourrait permettre au PS de limiter la casse.

    Quant aux électeurs de droite écœurés légitimement par les affaires qui frappent l‘UMP en décomposition  des Fillon, Copé et Sarkozy, s’ils n’entendent pas faire de cadeaux aux socialistes et à leurs alliés municipaux et européens  écolo-communistes,   ils savent pertinemment, du moins nous leur rappellerons avec force dans les semaines à venir jusqu’aux élections européennes, la couleur du bulletin qu’il s’agira de glisser dans l’urne !

    http://gollnisch.com/2014/03/11/ne-leur-faisons-pas-de-cadeaux/

  • UMP-FN : en refusant la recomposition naturelle, le système est en tension

    Lu sur Polémia :

    "[...] La sociologie politique française inexorablement se « droitise ». Cette droitisation se traduit, notamment, par un rapprochement des positions des électorats UMP et FN et par un rejet global de la classe politique. Ce que le Système dominant dénonce comme une dérive « populiste ». Mais la bipolarisation de la vie politique autour du duo UMPS et l’exclusion du Front national de la vie politique institutionnelle empêchent une recomposition « naturelle » du paysage politique par les droites. Ce blocage, du coup, place le système actuel en tension perpétuelle.

    Les évolutions sociologiques profondes, cependant, amplifiées par la crise économique qui déstabilise la société, laissent voir que ce système n’a plus vraiment de marge de manœuvre devant lui et que, faute d’accepter les évolutions que l’histoire réclame, il est condamné à un état de crise permanent qui doit le conduire plus ou moins rapidement à son éclatement.

    [...] La défiance massive à l’égard du pouvoir politique, que nous avions déjà identifiée en 2012, tourne désormais au sentiment de révolte. Pascal Perrineau, directeur général du Cevipof, parle, lui, de « dégoût, de ressentiment et de colère ». 61% des Français se disent prêts à descendre dans la rue, contre 30% en 2010.

    On assiste là à un rejet qui touche désormais les fondamentaux de notre système politique et frappe directement la construction européenne. Les Français ne sont plus que 32% à faire confiance à l’UE, soit plus de 20 points de chute en deux ans, si l’on considère qu’en mars 2012 un sondage TNS/P&S soulignait que 54% de nos compatriotes jugeaient positivement le rôle de la construction européenne, avec toutefois, déjà, un avis largement négatif sur l’euro à 59%. [...]

    Les élections de 2014 se présentent donc comme un test déterminant pour évaluer la résilience du Système en fonction de l’état des forces politiques en présence. L’UMP et le PS sont pris conjointement dans un mouvement d’affaissement incontrôlé où chacun espère sa survie de l’effondrement prioritaire de l’autre, tout en sachant que cet effondrement de l’autre doit logiquement provoquer le sien car il libère mécaniquement les forces centrifuges qui ouvriront de nouveaux espaces politiques. Chacun doit favoriser la chute du concurrent tout en évitant l’effondrement fatal qui écroulerait le Système en même temps et dont ils sont tous les deux solidaires. Le coup est loin d’être évident à jouer. [...]

    La gauche socialiste – et ses alliés écolos, Front de gauche et PC (l’extrême gauche de la gamelle, en quelque sorte) – ne dispose plus d’aucune force de rappel à gauche. Elle tente, au mieux, de maintenir ses positions. Sa seule chance de sauver les meubles est d’espérer un bon score du FN aux municipales qui lui permettent de défaire la droite dans un jeu de triangulaires. Selon certaines évaluations, le FN pourrait être en position d’arbitre dans plus de 90 des 240 villes de plus de 30.000 habitants.

    Cette configuration sera la clé de notre avenir politique proche à l’issue des élections municipales. Le jeu des partielles en 2013 a montré qu’il était désormais possible de voir le PS perdre, voire être absent, au 2ndtour d’une élection locale qui se polarise autour d’un duel UMP/FN. La rente de situation du PS dans les élections locales n’est désormais plus garantie.

    Il est logique, dans le cadre des municipales, de tabler sur une défaite sévère du Parti socialiste qui ne se traduira pas pour autant en un triomphe de la droite de gouvernement, durement concurrencée par un Front national renforcé dont le potentiel électoral, au niveau national, évolue désormais dans la zone des 25%.

    En effet, minée par ses divisions, son absence de leadership et de vision stratégique, la droite institutionnelle arrive aux élections de mars en état de vulnérabilité. Elle va subir le test redoutable de la mise à l’épreuve de sa mal nommée « discipline républicaine ». Combien de candidats, confrontés à un second tour difficile, accepteront de sacrifier leur sinécure politique au dogme du « cordon sanitaire » ? Combien, en revanche, prendront le risque de la transgression ?

    L’UMP, en tout état de cause, se retrouve placée dans une situation intenable. Elle ne peut plus ignorer encore longtemps l’opinion dominante de ses électeurs. Ces derniers n’accepteront plus les défaites programmées, alors que la droite est majoritaire dans le pays. A ce titre, les élections de mars 2014 vont boucler un cycle.

    Les sondages sont formels : selon une enquête BVA de septembre 2013, 70% des sympathisants UMP sont favorables à la « normalisation du FN ». [...] Ceux qui à l’UMP, tels NKM, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Valérie Pécresse, Bruno Lemaire et tant d’autres, misent sur une reconquête du pouvoir par les centres, évoluent clairement à l’encontre des attentes majoritaires de leurs électeurs. Et absolument rien ne laisse présager que les déçus du « Hollandisme » reporteront leurs voix vers une droite recentrée. Le principal danger qui menace le PS aujourd’hui est l’abstention massive de ses électeurs.

    La stratégie de Jean-François Copé qui vise à conquérir le pouvoir en jouant sur une droitisation de l’UMP tout en combattant idéologiquement le Front national est également illusoire. On peut aussi formuler la même remarque sceptique sur la démarche de la Droite forte qui table sur une reconquête par la droite en s’appuyant sur un très problématique retour de Sarkozy. [...]"

    Michel Janva

  • Des postiers refusent de distribuer des tracts. Du FN, pas de l’extrême gauche…

    Ce sont les syndicats SUD et CGT qui annoncent la nouvelle. Des postiers du 7e arrondissement de Paris ont refusé lundi de distribuer un tract du Front national figurant dans un lot de publicités non mis sous pli. Le tract est celui de la candidate du Front national et du Rassemblement bleu Marine aux élections municipales dans l’arrondissement. Sur la quarantaine de facteurs qui travaillaient lundi sur l’arrondissement, « au moins une douzaine ont retiré le tract avant de partir faire leur tournée », a déclaré sans gêne Olivier Rosay (SUD).
    Seul le 7e arrondissement est concerné par cet activisme politique anti-FN de certains postiers. Interrogée, La Poste met en avant le « principe de neutralité ». « La Poste et Médiapost (filiale du groupe) distribuent la propagande électorale des partis politiques lors de chaque élection. Dès l’instant où le parti qui s’exprime n’est pas interdit, La Poste doit les traiter avec équité », affirme le groupe.
    Lors d’assemblées générales, SUD a lancé un appel « à l’objection de conscience et à la désobéissance » et la CGT a demandé aux postiers « de ne pas toucher aux plis en attendant d’avoir des réponses de la direction ». Selon les deux syndicats, la direction a envoyé à l’aube un huissier au centre de distribution, délocalisé dans le 15e arrondissement, pour contrôler la préparation des documents.

    http://medias-presse.info/des-postiers-refusent-de-distribuer-des-tracts-du-fn-pas-de-lextreme-gauche/7375