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élections - Page 680

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)

    Chronique de Michel Geoffroy
    A la différence du Système, Polémia donne une nouvelle fois la parole au peuple français.
    Hollande et la gauche
    -71% des personnes interrogées jugent que François Hollande n’a pas été convaincant à l’occasion de ses vœux télévisés (sondage BVA/Le Parisien Aujourd’hui en France des 2 et 3 janvier 2014) ;
    -La cote de confiance de François Hollande s’établit à 19% selon le baromètre TNS Sofres/Sopra Groupe/Le Figaro Magazine (enquête du 30 janvier au 3 février 2014). François Hollande n’est même plus nettement majoritaire parmi les sympathisants socialistes (49% lui font confiance, 48% non) ; François Hollande a battu le record d’impopularité de Jacques Chirac dans le baromètre CSA/Les Echos de novembre 2013 avec 25% d’opinions favorables contre 26% à Jacques Chirac en mai 2006 ;
    -75% des personnes interrogées n’approuvent pas l’action de François Hollande (sondage IFOP/Paris Match du 31 octobre au 2 novembre) ;
    -84% des personnes interrogées ne croient pas à l’objectif annoncé par François Hollande d’inverser la courbe du chômage en 2013 (sondage IFOP du 29 au 31 juillet 2013) ;
    -74% des personnes interrogées ne font pas confiance à François Hollande pour diminuer les dépenses publiques et 73% ne font pas confiance aux entreprises pour créer des emplois en échange d’une baisse des cotisations patronales (sondage IFOP/Ouest France du 15 au 17 janvier 2014) ;
    -69% des personnes interrogées pensent que François Hollande ne parviendra pas à stabiliser les prélèvements obligatoires dès 2014 (sondage CSA/Les Echos/Institut Montaigne des 3 et 4 septembre 2013) ; 7 personnes interrogées sur 10 ne croient pas à la « pause fiscale » promise par François Hollande (sondage BVA/Le Parisien/iTélé  septembre 2013) ; 73% des personnes interrogées estiment que l’effort fiscal est surtout demandé aux classes moyennes (enquête IPSOS/CGI/Le Monde du 7 au 10 octobre 2013) ;
    -72% des personnes interrogées estiment que François Hollande est « trop optimiste lorsqu’il évoque la situation économique et sociale de la France » (sondage institut LH2/Le Nouvel Observateur des 18 au 20 juillet 2013).
    La classe politique et le système politique
    -56% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de François Bayrou (sondage BVA /Le Parisien-Aujourd’hui en France des 30 et 31 octobre 2013) ;
    -63% des personnes interrogées estiment que « la démocratie fonctionne de moins en moins bien » (enquête IPSOS/Steria/Lire La société/Le Monde du 22 au 28 janvier 2014 ;
    -73% des personnes interrogées estiment qu’aujourd’hui « les notions de droite et de gauche ne veulent plus rien dire » (sondage Opinion Way du 25 novembre au 12 décembre 2013) ;
    -78% des personnes interrogées estiment que les impôts augmentent régulièrement, que la gauche ou la droite soit au pouvoir (enquête IPSOS/CGI/Le Monde du 7 au 10 octobre 2013).
    Le moral des Français
    -74% des personnes interrogées estiment que la France est en déclin (sondage IPSOS/Lire L’économie/Le Monde du 19 au 25 novembre 2013) ;
    -70% des personnes interrogées estiment que la situation économique s’aggrave (observatoire CSA /Les Echos/Institut Montaigne des 30 et 31 juillet 2013) ;
    -seulement 30% des personnes interrogées se disent « optimistes » pour l’avenir, soit en recul de 14 points par rapport à 2013 (sondage IFOP /Dimanche Ouest France des 20 et 21 décembre 2013).
    L’immigration et l’islam
    -84% des personnes interrogées se disent favorables à une loi interdisant les signes religieux et politiques dans les entreprises privées (sondage BVA/iTélé-CQFD des 17 et 18 octobre 2013) ;
    -78% des personnes interrogées sont opposées au port du voile et du foulard islamique dans les salles de cours des universités (sondage IFOP/Le Figaro des 6 et 7 août 2013) ;
    -86% des personnes interrogées estiment qu’il faut passer d’une immigration subie à une immigration choisie ; 67% estiment « qu’on en fait plus pour les immigrés que pour les Français » (étude IFOP/Valeurs actuelles du 23 au 25 octobre 2013) ;
    -66% des personnes interrogées estiment qu’il y a trop d’étrangers en France (enquête IPSOS/Stéria/Le Monde/France Inter/Fondation Jean Jaurès/Cevipof du 8 au 14 janvier 2014).
    L’école
    -Vincent Peillon est un « mauvais ministre de l’Education nationale » pour 62% des personnes interrogées (sondage BVA/Le Parisien-Aujourd’hui en France des 30 et 31 janvier 2014) ;
    -58% des personnes interrogées estiment que la qualité de l’enseignement en France n’est pas satisfaisante (sondage CSA/RTL du 27 au 29 août 2013) ;
    -49% des personnes interrogées estiment que l’école n’assure pas l’égalité des chances (sondage CSA/Les Echos/Institut Montaigne du 3 décembre 2013).
     Le Front national
    -Un tiers des personnes interrogées déclarent adhérer « aux idées du Front national » ; ils étaient 22% en 2011 (sondage TNS Sofres/Le Monde/France Info Canal + du 30 janvier au 3 février) ; 40% des sympathisants UMP se déclarent favorables à des alliances ponctuelles avec le Front national ;
    -55% des 18-24 ans se disent « certainement » prêts à voter pour le Front national aux élections municipales (sondage Polling Voice 25 novembre 2013) ;
    -Marine Le Pen bat son record de popularité à 42% selon le tableau de bord IFOP/Paris Match des 11 et 12 octobre 2013 : il s’agit de son plus haut niveau de popularité jamais observé dans ce sondage ;
    -Le Front national arriverait en tête avec 24% aux élections européennes (enquête IFOP/Le Nouvel Observateur du 1er au 4 octobre 2013).
     Michel Geoffroy, 23/02/2014

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-ix/

    Voir ou revoir :

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)
    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)

  • De Bari à Béziers, un bon coup de balai !

    Cela ne s’invente pas!  Mercredi dernier, la femme de ménage envoyée par une société de nettoyage dans la galerie d’art contemporain  Sala Murat, à Bari (Italie), découvre à son arrivée un gros foutoir.  «J’ai ouvert la salle a-t-elle  expliqué au quotidien  La Repubblica , et j’ai vu tout ce désordre par terre, (…) un vrai b…..l. Alors j’ai pris les cartons, les bouteilles, les papiers,   les miettes de biscuit,  j’ai tout jeté ». «Comment aurais-je pu le savoir ? (…). J’ai tout simplement fait mon travail ». En fait  de détritus il s’agissait en effet  d’une « œuvre » -estimée à 10 000 euros selon la BBC!-  du new-yorkais Paul Branca (né en 1974). L’assurance de la société de nettoyage s’acquittera de la facture et si les responsables de la galerie ont fait part de leur « mécontentement », le site Slate.fr cite un critique d’art italien qui estime que l’iconoclaste femme de ménage a révélé une de ses « situations d’ambiguïté saine » (sic), qui peuvent surgir lorsqu’une œuvre échappe à un cadre bien délimité. Gageons que cet incident ne manquera pas d’alimenter le snobisme creux  et ridicule entourant les créations de Paul Branca. Un de ces artistes conceptuels   que les spéculateurs œuvrant  sur ce « segment »   poussent en avant,  main dans la main avec les idéologues de la contre-culture.  Bref, tous les prosélytes intéressés d’un certain art dit  contemporain,  art officiel, bobo-élitiste,  qui radote et  ânonne depuis Marcel Duchamp et son « urinoir » (1917).

     Jean-Claude Hulot sur Le site Polemia fait lui  la promotion du dernier ouvrage d’Aude de Kerros (écrit avec Marie Sallantin et feu le  peintre Pierre-Marie Ziegler)  1983-2013 années noires de la peinture , qui poursuit  son œuvre de démystification de l’art contemporain ».  « Elle revient sur la mainmise des services du ministère de la Culture devenu, du temps de Jack Lang, un  ministère de la Création  dont les séides ont tout fait pour faire disparaître la peinture en tant qu’art au bénéfice des  installations  et autres  happenings. Un  art  officiel fortement teinté d’idéologie, ayant la vocation de dynamiter l’art jusque-là considéré comme académique tout en monopolisant l’argent public (…) ».

     « Preuves à l’appui, l’ouvrage démontre la façon dont ces inspecteurs de la Création ont prétendu imposer leur vision du monde de l’art non pour des motifs désintéressés mais avec l’espoir de faire monter les prix des  artistes  sélectionnés ».  Un ouvrage est-il précisé dans lequel  Aude de Kerros a également rassemblé les «  citations plus ou moins délirantes tirées malheureusement de très sérieux et officiels colloques ».

      Toutes choses qui ne sont  pas sans nous rappeler le film des Inconnus « Les trois frères », et sa scène drolatique sur le publicitaire très fier de posséder chez lui un  « monochrome de Whitman » -clin d’œil malin au  « Carré blanc sur fond blanc » (1918) de Malevitch-,  et un  « mobile de  Koendelietzsche »…une  antenne râteau ornant son salon,  confondue avec un porte-manteau par ses invités…

     Les Inconnus avaient utilisé la même vis comica dans leur sketch « Juan Romano Chucalescu », «  peintre roumano-argentin »    bénéficiant en France  du « double statut de réfugié » grâce  « à  la gentillesse de Mitterrand ». Le portait d’un  barbouilleur escroc, se définissant comme un «animateur d’espace »,  « un modeleur de vide », « un destructeur d’intemporalité »,  exposé dans la galerie «  Abstraction jubilatoire » (sic)…

     Si Les Inconnus sont éreintés par la critique parisienne à l’occasion de la sortie de leur dernier film, ce qui ne l’empêche pas d’être d’ores et déjà un succès populaire, Brigitte Neveux , candidate du FN/RBM à La Roche-sur-Yon et responsable  du FN en Vendée, est elle accusée de vouloir s’en prendre à « l’art », aux « artistes », à la « culture »…Son crime ? Brigitte a tenu à protester jeudi dernier à la tête d’une  petite délégation  devant Le théâtre du Grand R à La Roche qui programmait le spectacle « Tragédie » d’Olivier Dubois, présenté pour la première fois lors du  Festival d’Avignon en 2012… au Cloître des Carmes.

     Après   «Révolution » (2009) et « Rouge » (2011), « Tragédie »  est la dernière pièce  d’une trilogie  mettant en scène 18 danseurs (9 femmes, 9 hommes) entièrement nus. « Une pièce manifeste nous explique-t-on, obsessionnelle, voire hypnotique. Dans un mouvement de sac et de ressac, ces femmes et ces hommes se fondent, disparaissent ; le frottement de leurs engagements crée le fracas. Une faille s’ouvre et laisse entrevoir dans ce tumulte tellurique, la précieuse transcendance d’une communauté humaine » (sic).

     Télérama s’extasie : « Le corps est, ici, l’expression de la condition humaine conjuguant force et fragilité. Il est magnifié, tout au long de ce rituel pouvant aller jusqu’à la transe, par une furieuse envie de trouver en l’autre un appui physique et métaphysique. On ressort de Tragédie l’esprit lavé et galvanisé

     Brigitte Neveux a tenu tout simplement à rappeler que si elle était choquée par ce spectacle,  il s’agissait aussi de souligner que celui ci «est financé par la ville de La Roche au travers de l’association du Grand R, donc par les impôts des Yonnais. Toute personne peut avoir ainsi l’opportunité de venir contester les choix dits  cul-turels  de la mairie et revendiquer la mise en place d’un répertoire non limité aux choix de créateurs décadents se revendiquant hypocritement de la culture. »

     Car c’est bien  cela le fond du problème, le FN n’entend pas interdire ou censurer. La démarche d’aller voir ou non une pièce, un spectacle, une  exposition, relève de la liberté de chacun. Mais nous contestons le financement systématique de ce type d’œuvres avec notre argent. Et ce au nom de la weltanschauung, de la  « vision du monde »  d’une petite coterie agissant à la manière d’une oppressante   police de la pensée  qui, dans le domaine culturel également, impose ses réseaux, ses dogmes, ses pions et étouffe très souvent toute  création alternative au décadentisme ambiant.

     Ce besoin d’un retour, d’un recours aux valeurs, aux valeurs traditionnelles au sens large,  dans cette période trouble, nous l’avons souvent dit  ici, est aussi  une des raisons de  l’écho grandissant rencontré par le Front National.

     Analysant le vote du monde paysan à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’Agriculture (Marine Le Pen s’y rendait ce matin),  le politologue Joël Gombin, sur le site d’Europe 1, estime  que dans cette catégorie de la population  « ce n’est pas tant la peur des ravages du mondialisme ultralibéral  qu’un recentrage des électeurs paysans sur des valeurs morales qui ont entraîné (une augmentation très sensible du vote FN). »

      « Des valeurs comme le travail et la lutte contre l’assistanat ont pu rapprocher les agriculteurs du FN ».  « Contrairement aux autres catégories d’électeurs du Front National, chez les agriculteurs, ce sont les plus riches et les plus éduqués qui se tournent vers la droite radicale», assure encore  M. Gombin.

     Au-delà des agriculteurs, les derniers sondages portant sur les élections municipales à Fréjus, Béziers, Forbach ou Hénin-Beaumont indiquent en tout cas que nos compatriotes sont nombreux à vouloir changer d’air (ère). Comme dans la galerie de Bari citée plus haut,  un bon coup de balai  s’impose affirme Bruno Gollnisch,  mais  les Français  entendent le  donner en toute conscience. Un cycle se ferme, un autre s’ouvre ?

    http://gollnisch.com/2014/02/25/de-bari-beziers-bon-coup-de-balai/

  • Daniel Cohn-Bendit contre la démocratie

    Daniel Cohn-Bendit, à propos du référendum helvète :

    Si on avait organisé en France un référendum comme celui qui s’est déroulé en Suisse, ça aurait été pire, 60% pour le oui.

    501938-daniel-cohn-bendit

    Ce n’est pas la première fois que cet homme se commet sur ce thème

    (2012) Le référendum suisse sur les minarets est un scandale ! (…) La démocratie c’est la défense des minorités contre les majorités !

    (2009) La limite démocratique est à mes yeux franchie. La priorité de l’élite politique suisse hostile à ce vote doit être de remobiliser la population en vue d’un nouveau référendum. La Suisse ne doit pas se laisser ligoter par cette décision populaire jusqu’à la fin des temps.

    Les "Valeurs de la République" n’incluent donc pas la démocratie. Il devient légitime pour le peuple de déraciner les arbres de la "liberté".

    Pour commencer.

    http://droitedavant.wordpress.com/2014/02/19/daniel-cohn-bendit-contre-la-democratie/

  • Idéologie ou concorde nationale, il faut choisir…

    « Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays » notait Jacques Bainville. Une  remarque qui s’applique  aussi bien au  terrible conflit qui ravage la Syrie  qu’aux  soubresauts violents qui ont agité ces dernières semaines une Ukraine rongée par la corruption, nouveaux lieux d’affrontements géopolitiques entre les Etats-Unis et une Russie en pleine renaissance… Esprit de guerre civile qui appartient à la mythologie d’une gauche française d’essence totalitaire et qu’elle ne parvient pas toujours à dissimuler.  « En deux ans, 84 nouvelles taxes ont été créées. Les Français ont été jetés dans la détresse. Et je conseille aux Français de mettre leur cirée car après les Européennes cela va tomber comme à Gravelotte. Le gouvernement cache de futures hausses d’impôts. »  Cet avertissement de Marine Le Pen, formulé  hier soir  lors du débat RTL-LCI l’opposant  à Arnaud Montebourg, attire l’attention sur une duplicité qui irrigue de nombreux aspects de la tortueuse politique gouvernementale. Notamment dans sa gestion/instrumentalisation de l’extrême gauche (baptisée ultra-gauche dans les médias…), dont les milices sont  utilisées (protégées par Manuel Valls avancent certains)  contre le FN pour l’entourer d’un climat de violence  anxiogène. Militants antifas qui se sont encore  livrés à de nombreux saccages  à Nantes samedi. Cette fois  lors de la  manifestation soutenue avec enthousiasme par le ministre EELV Cécile Duflot contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes… soutenu à bout de bras par le Premier ministre  Jean-Marc  Ayrault.

     Duplicité qui émaille aussi l’annonce par  François Hollande,  vendredi  au  Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), et en présence de ministres, de  Lionel Jospin, Robert Badinter, Harlem Désir,  du  transfert  au Panthéon des cendres de quatre « grandes figures » incarnant  «l’esprit de Résistance». Comme nous le pronostiquions  en février 2013, Stéphane Hessel est écarté du Panthéon mais deux femmes et deux hommes, selon « l’esprit de parité »,  devraient  y faire leur entrée  le 27 mai 2015, lors de la Journée nationale de la Résistance.

     En l’espèce deux humanistes Germaine Tillion et  Geneviève de Gaulle-Anthonioz  toutes deux résistantes authentiques, toutes deux  déportées à Ravensbrück,  Pierre Brossolette au courage indéniable,  homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil  National de la Résistance, proche de Jean Moulin,  qui se défenestra  le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades ,   et Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, abattu  en juin 1944 par des miliciens.

     «Deux femmes et deux hommes qui ont incarné les valeurs de la France quand elle était à terre» et «autant d’exemples pour la nation», a dit François Hollande ce 21 février, date qui ne fut pas choisi au hasard mais aussi pour des raisons idéologiques. C’est en effet celle  du soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres   du  controversé  groupe communiste FTP-Moi dit  Manouchian, qui regroupait  « immigrés » et « apatrides ».

     Ces derniers auraient été  dénoncés   par un agent de Moscou, Jean Jérôme,  qui  aurait volontairement livré aux Allemands le groupe suspect de déviationnisme  trotskiste, selon la thèse émise par Philippe Robrieux dans son Histoire intérieure du parti communiste. Un ouvrage qui rejoint les interrogations douloureuses de  Mélinée Manoukian dans son livre « Manoukian »  mais ceci est une autre histoire….

     Bref , contrairement à ce qu’ont annoncé un certain nombre de chroniqueurs, M. Hollande est  ici une nouvelle fois non pas dans le  dépassement des clivages, pour célébrer en cette période de  crise aiguë,  la «Résistance » et le «l’esprit de  sacrifice »,   mais bien dans l’idéologie. Celle là même  qui conduit ce gouvernement à célébrer encore et toujours  les heures les plus sombres qui ont suivi la défaite de 40. Et ce constate Bruno Gollnisch ,   alors que la France  commémore officiellement  cette année le centenaire de la cataclysmique  première  guerre  mondiale, jusqu’alors bien  absente du devoir de mémoire!

     Idéologie qui conduit aussi à taire le fait que la Résistance  fut très largement menée  sur le terrain  par des hommes et des femmes appartenant  à la droite nationaliste (lire à ce sujet notamment la remarquable « Histoire critique de la Résistance » de  Dominique Venner), à cette « extrême droite » honnie par  le Système. Idéologie qui  fait   entrer a contrario  au Panthéon, et comme le réclame officiellement le Grand Orient depuis  2007,  le ministre de  Léon Blum,  Jean Zay, auquel M.  Hollande avait rendu hommage le  jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de  « la République », de « l’école de la République»,de la  «la laïcité»…

     Or, estime Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil,  ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », «  tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.

     Agnès de La Barre de Nanteuil ,  médaillée  de la Résistance et de la  Légion d’honneur à titre posthume,  « marraine de la XXVIe promotion de l’École militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (2002) «  est, avec Jeanne d’Arc, la seule femme à avoir donné son nom à une promotion de cette prestigieuse école d’officiers ». A  l’âge ou elle  s’engageait dans la résistance, Jean Zay lui, crachait sur le drapeau français. Mais contrairement à ce dernier «  aucune école publique  (ne porte le  nom d’Agnès de La Barre de Nanteuil) puisqu’elle n’était pas une résistante communiste ou athée ». A contrario, 150 établissements scolaires  ( !) porte le nom de M. Zay, tout comme  la promotion 2012-2013 de l’ ENA tandis qu’ il y a  cinq ans, la fondation maçonnique du Grand Orient de France a  crée à Sciences Po Bordeaux, une  chaire Jean Zay. 

     Dans son très médiocre  poème  Le Drapeau   écrit en 1924 à l’âge de vingt ans,  Jean Zay fustigeait  en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement »,  « je te hais dans l’âme »,  « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment .

     Si le traumatisme suscité par  la  boucherie de 14-18 a suscité une forte  réaction antimilitariste,  et beaucoup  plus largement   un fort  attachement vaille que vaille au maintien de la paix -les pacifistes issus de la gauche furent d’ailleurs nombreux en 40  à soutenir le Maréchal Pétain  et Vichy…- Jean Zay fut surtout   un  militant radical-socialiste,   franc-maçon comme il se doit  (loge Etienne Dolet du Grand Orient).

     Benjamin de l’Assemblée  nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des  Beaux-Arts), Jean Zay fut beaucoup de choses mais certainement  pas un modèle de  résistant, malgré sa fin tragique.

     En juin 1940  il quitta  l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », comme cela  a été pourtant  asséné dans   la légende dorée que constitue  sa biographie officielle,  pour gagner le Maroc sur le Massilia  en compagnie  de Mendès-France, Daladier, Mandel  et une vingtaine d’ autres  parlementaires –le  récit qu’en fait l’historien Jacques  Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident »  est très éclairant…. Il est arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors  de leur  influence car  sa peine sera finalement  commuée en  peine de prison à Clermont-Ferrand,  jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944.

     Rallié lui aussi à Vichy, décoré de la francisque avant de rejoindre opportunément la Résistance en 43,  François Mitterrand fut le premier chef d’Etat à rendre officiellement  hommage à Jean Zay à Orléans en 1994. Mais sans aller jusqu’à le « panthéoniser ». Un sens de la mesure, et il suffisait encore hier soir d’entendre les âneries professées par M Montebourg face à Marine hier soir pour s’en convaincre, qui  décidément,  a définitivement  abandonné les  socialistes depuis la disparition du très madré Mitterrand. Lui  au moins savait souvent  se tenir et  à quoi s’en tenir…

    http://gollnisch.com/2014/02/24/ideologie-ou-concorde-nationale-il-faut-choisir/

  • Affaire Dieudonné et théorie du genre, etc. : le harcèlement moral s’institutionnalise

    Que peut bien avoir en commun Dieudonné avec la théorie du genre et certaines affaires récentes passées sous silence après avoir été portées au pinacle de la propagande par la médiocratie en place ?

    Ces cas d’école suivent tous un seul et même schéma d’exposition médiatique : ils sont diffusés dans la presse et proposés au public selon un modèle communicationnel particulièrement pernicieux aux conséquences délétères insoupçonnées dont le but vise clairement le contrôle des foules par la manipulation et la mise en place intentionnelle d’un climat de tension et de confusion extrême où au moins deux parties clivées de la société vont devoir s’affronter.

    Dès lors, rien de plus logique que ceux qui s’opposent au pouvoir en place soient vilipendés, ostracisés et traités tels des parias, car telle est la technique de dissuasion que tout tyran digne de ce nom organise pour réduire au silence les opposants à ses funestes projets.

    Avant les VALLS et PEILLON, les GUEANT et CHÂTEL avaient déjà franchi un seuil dans l’art de cette dialectique éristique si particulière que nous allons rapidement étudier au travers des récents exemples des affaires Dieudonné et de la théorie du genre.

    Il convient tout d’abord d’effectuer un petit rappel de ce qu’impliquent les discours organisés selon ce mode de communication qui fait appel à la technique schizophrénique de la double contrainte. Aussi, comme je l’exprimais déjà dans un précédent article destiné à informer le lecteur sur la dangerosité de tels procédés[1] : « Que le message apparaisse comme dénué de sens n'est pas ce qui importe le plus. Il possède, en revanche, une réalité pragmatique beaucoup plus redoutable : on ne peut pas ne pas y réagir, mais on ne peut pas non plus y réagir de manière adéquate (i.e. non paradoxale) puisque le message est lui-même paradoxal. Dès lors, un individu pris dans une double contrainte est dans une situation très inconfortable et ne peut que : soit se sentir « puni » (ou au moins coupable) s'il décèle la double contrainte, soit passé pour ‘fou’ s'il insinue qu'il y a discordance entre ce qu'il voit et ce qu'il ‘ devrait’ voir. Grégory BATESON résume cette situation ainsi : “Vous êtes damné si vous le faites, vous êtes damné si vous ne le faites pas… »

    Et tout le monde peut aujourd’hui constater par lui-même que c’est effectivement le sort qui est réservé à tous ceux qui s’opposent au système désormais bien en place.

    Au-delà de l’effet proprement sidérant qui résulte de l’usage de telles méthodes dans une ‘démocratie’, ce qu’il convient avant tout de comprendre concernant cette structure de dialogue sous forme d’injonctions paradoxales, c’est qu’elle est avant tout destinée à manipuler l’opinion publique. Sauf qu’avec ce type de communication, la manipulation atteint un paroxysme jamais égalé auparavant par l’usage de techniques rhétoriques plus classiques.

    Malgré tous les apparats qu’un discours paradoxal peut revêtir, par exemple le combat contre le racisme et l’antisémitisme dans l’affaire Dieudonné ou bien la lutte pour l’égalité homme/femme dans l’ABCD de l’égalité, il n’a – je le répète encore une fois – aucune autre finalité que celle d’asservir le peuple considéré par les élus comme « un taureau à dompter »[2].

    Toute autre considération de ‘surface’ n’est destinée qu’à noyer le poisson pour mieux perdre les âmes pleines de bonne volonté. Par exemple, derrière le fallacieux prétexte de se battre contre le racisme et l’antisémitisme se cache l’intention de brimer la liberté d’expression afin de faire taire tous les opposants au système totalitaire qui se met insidieusement en place, et derrière la raison alléguée de l’ABCD de l’égalité se dissimule une abjection destinée à corrompre la jeunesse dès le plus jeune âge (démontrer ce dernier fait justifierait à lui seul un long article faisant appel à des notions complexes que je prendrais peut-être le temps de développer par ailleurs).

    Ainsi, au travers de ces deux récentes affaires, voici comment se présente une communication paradoxale dont nous peinons tous à mesurer l’impact qu’elle peut avoir sur la psyché humaine.

    La théorie du genre :

    Après le premier succès des JRE lancées par Farida BELGHOUL, nos gouvernants ont lancé une grande contre-offensive axée sur plusieurs points jusqu’à envisager de limiter sérieusement Internet.

    Le seul aspect qui nous intéresse ici est strictement limité à celui dont l’information nous est facilement accessible afin de ne pas partir dans des hypothèses qu’il serait difficile de démontrer.

    Puisque les JRE ont pour but de protester contre l’instauration de la théorie du genre à l’école, nos ‘représentants’ ont décrété que la théorie du genre n’existait pas. Argument à leurs yeux infaillible, car seuls des ‘déséquilibrés’ peuvent protester contre quelque chose qui n’existe pas.

    Pour savoir qui a tort ou qui a raison dans cette histoire, une question se pose ou plutôt s’impose : demandons-nous simplement ce qu’est une théorie. Cette interrogation est si élémentaire qu’il pourrait paraître surprenant que personne n’y ait pensé, et pourtant…

    Définition de ‘théorie’ (selon le CNRTL) :

    I. − [Le plus souvent par opposition à pratique] :

    A. − Ensemble de notions, d'idées, de concepts abstraits appliqués à un domaine particulier…

    Péjoratif : Ensemble de spéculations, d'idées gratuites ou irréalistes exprimées de façon sentencieuse ou pédante et présentées de manière plus ou moins scientifique

    En particulier : Ensemble de notions, de connaissances abstraites organisées en système (avec une finalité didactique).

    B. − Connaissance(s) abstraite(s) et spéculative(s) indépendante(s) des applications.

    II. [Dans le domaine scientifique] :

    A. − Construction intellectuelle, hypothétique et synthétique, organisée en système et vérifiée par un protocole expérimental ; ensemble de lois formant un système cohérent et servant de base à une science, ou rendant compte de certains faits.

    B. − Par extension : ensemble d'opinions systématisées.

    Étymologiquement, le mot ‘théorie’ est issu du bas latin theorica (et theorice) désignant « la spéculation, la recherche spéculative », emprunté au grec theorein signifiant « contempler, observer, examiner ».

    Nonobstant que cette définition puisse avoir un usage contradictoire selon que nous l’utilisons d’un point de vue pratique ou bien scientifique, il en ressort qu’en vertu de la polysémie de ce terme les détracteurs de l’ABCD de l’égalité, en se plaçant du côté pratique et pragmatique, voir même péjoratif pour certains (cf. définition supra), dénoncent de bon droit la volonté politique de développer une théorie du genre « dès le plus jeune âge » (comme nous le verrons ci-dessous), car les études de genre ont « une finalité didactique » mise en pratique par plusieurs ministères.

    Donc, du fait que les études du genre sont prévues dans les programmes de l’Éducation nationale, et ce « dès le plus jeune âge », il existe bel et bien une « théorie du genre ».

    Mais, et ceci un mais d’importance, les partisans de l’ABCD de l’égalité peuvent aussi affirmer que la « théorie du genre » n’existe pas puisque les « gender studies » (ou études de genres), dont personne ne nie l’existence pas même nos gouvernants, n’ont jamais fait l’objet de « vérification par protocole expérimental et que l’on ne peut donc pas en inférer un ensemble de lois formant un système cohérent servant de base à une science ou rendant compte de certains faits ».

    Cette négation de l’existence d’une « théorie du genre » à l’école est particulièrement riche en informations et témoigne incontestablement de la manipulation de nos gouvernants, car elle met à jour l’usage rhétorique d’injonctions paradoxales.

    En effet, nier l’enseignement d’une « théorie du genre » dans les établissements scolaires tout en admettant que nos enfants soient formés aux études sur le genre « dès le plus jeune âge » revient implicitement à admettre que la théorie-du-genre-qui-n’existe-pas fera bel et bien partie du programme de formation des élèves.

    Vous ne saisissez pas le paradoxe et la subtilité sémantique qui permettent à nos élites de tromper votre vigilance sans éveiller votre méfiance ?

    Qu’à cela ne tienne, c’est à ça que servent les injonctions paradoxales.

    Nos dirigeants ne peuvent pas dire qu’il existe une théorie du genre parce qu’ils savent très bien que les études de genre n’ont jamais fait l’objet de vérification par protocole expérimental donnant lieu au statut de science ; or on ne peut pas enseigner à l’école autre chose que des disciplines scientifiques. Toute « autre chose » relèverait d’un endoctrinement purement spéculatif émanent du cerveau dégénéré de quelques ‘illuminés’ souhaitant voir se réaliser un projet assurément pas très catholique.

    Que tentons-nous donc d’inculquer à nos enfants sous le fallacieux prétexte de réduire les inégalités entre les hommes et les femmes ?

    A partir du moment où nous comprenons qu’en dehors des sciences enseignées à l’école, il ne peut y avoir que de l’endoctrinement ou du conditionnement idéologique, qui est l’apanage des dictatures, nous pouvons prendre conscience du fait que l’introduction des études de genre « dès le plus jeune âge » n’a qu’un seul et unique but : celui de la soumission docile des futures populations au « gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays » [3].

    Soyons bien clairs : je ne nie absolument pas l’intérêt et la nécessité de réduire les inégalités – toutes les inégalités – que notre société produit, mais en dénonçant le paradoxe de la « théorie du genre », j’effectue une distinction entre la fin et les moyens employés pour l’atteindre.

    Distinction que ne font pas les défenseurs de l’ABCD de l’égalité en témoignant par là d’un abrutissement particulièrement servile aux thèses propagandistes (telle est la finalité des injonctions paradoxales : l’absence de possibilité d’y opposer une quelconque critique). Or, les moyens tels que définis dans le seul document officiel qui est à retenir concernant l’enseignement de la « théorie du genre dès le plus jeune âge », atteste de façon incontestable que le but poursuivi par cette pédagogie n’est pas l’égalité des sexes, comme elle nous est vendue, mais bel et bien le contrôle des foules par la manipulation et l’instauration d’un système d’emprise[4] chez les tout-petits.

    Pourquoi ?

    Parce qu’au-delà du contenu qu’apporte la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif pour la période 2013-2018, et du principal moyen préconisé pour « renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes » qui consiste à une éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » (cette idée est répétée 6 fois dans cette convention de 12 pages au format PDF), ce document mentionne en outre que : « … Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons, femmes et hommes » (p. 2 du PDF).

    Ainsi donc, cette assertion démontre clairement que nos ministres mentent ouvertement aux Français lorsqu’ils déclarent qu’il n’y a pas de théorie du genre, car si tel était effectivement le cas, six d’entre eux n’auraient jamais pu signer un texte qui précise que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre… doivent nourrir les politiques publiques, etc. »

    Mentir en de telles circonstances ne peut qu’engendrer une vague de suspicion légitime à l’encontre des véritables intentions de cette éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge ».

     

    Qui plus est, si le véritable but de cette démarche éducative était de réduire les inégalités entre les sexes, d’autres moyens bien plus efficaces que l’éducation à la sexualité « dès le plus jeune âge » ont déjà été développés pour parvenir à l’objectif d’une meilleure reconnaissance de l’altérité, seule à même de réduire les inégalités. Comprenez donc que l’on ne peut atteindre un tel but en employant des moyens qui annihilent cette différence au lieu de la reconnaître. C’est le comble de l’absurdité véritable perversion de but :

    Plutôt que de soigner la maladie, on supprime le symptôme.

    L’histoire a maintes fois prouvé que ce genre de méthode n’a jamais fonctionné. Pire encore, une telle solution a toujours aggravé le problème.

    A moins de poursuivre un dessein qui soit autre que celui de l’intérêt général et de notre société tout entière, sans distinction de classes sociales, seuls les fous, les irresponsables et les pervers peuvent se permettre d’agir ainsi à une aussi grande échelle (celle d’une éducation nationale).

    L’affaire Dieudonné :

    Je serais plus bref, bien que ce cas soit infiniment plus complexe que le précédent, il rejoint la conclusion d’un article précédent portant sur un autre type de harcèlement, Harcèlement sexuel : un Syndrome d’Aliénation Pénale, dont la démonstration est également valable pour le cas présent.

    Le harcèlement médiatique de Dieudonné a été de même nature, mais beaucoup plus intense, que celui qui a été organisé autour de la théorie du genre et de nombreuses autres affaires dont nous n’entendons plus parler.

    C’est-à-dire que nous avons été informés de cette affaire en étant littéralement bombardés d’injonctions paradoxales. Il y en a eu tant et plus qu’un livre entier ne serait pas suffisant pour toutes les dénoncer. Aussi, je ne prendrais qu’un seul exemple pour démontrer le caractère manipulatoire des informations que l’on diffuse sur cette intrigue à rebondissement.

    Dénoncer une injonction paradoxale est nécessaire pour atténuer son pouvoir de nuisance. Que l’on se souvienne : « Une injonction paradoxale démasquée est une contrainte paradoxale manquée »[5]. L’intérêt de ce décryptage réside dans le fait qu’il permet de retrouver son libre arbitre qu’inhibe l’interdit de penser inconsciemment posé par les injonctions paradoxales.

    Les médias nous ont bassiné les oreilles en répétant sans cesse que Dieudonné est un criminel délinquant raciste antisémite multirécidiviste condamné à de plusieurs reprises par la justice (je sais, la formule est pléonastique). Mais condamné pour quoi, au titre de quelle loi ou de quel texte ?

    Prenez le code pénal, vous ne trouverez aucune mention relative aux mots ‘racisme’, ‘antisémitisme’ et ‘xénophobie’. Absolument rien. Aucun article du Code pénal ne déclare qu’il existe des crimes ou des délits de racisme, d’antisémitisme ou de xénophobie.

    Par contre, il existe de nombreux articles dans divers codes qui sanctionnent les 19 discriminations prévues à l’article 225-1 du Code pénal : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur (1) origine, de leur (2) sexe, de leur (3) situation de famille, de leur (4) grossesse, de leur (5) apparence physique, de leur (6) patronyme, de leur (7) état de santé, de leur (8) handicap, de leurs (9) caractéristiques génétiques, de leurs (10) mœurs, de leur (11) orientation ou identité sexuelle, de leur (12) âge, de leurs (13) opinions politiques, de leurs (14) activités syndicales, de leur (15) appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une (16) ethnie, une (17) nation, une (18) race ou une (19) religion déterminée. »

    En résumé, rien ne réprime le racisme, l’antisémitisme ou la xénophobie. Seules les discriminations sont considérées comme légalement répréhensibles par le Code pénal.

    Alors, au nom de quelle loi Dieudonné a-t-il pu être condamné et taxé de criminel délinquant raciste antisémite multirécidiviste sans être diffamé par tous ceux qui le traîne dans la boue ?

    Cet exploit a été rendu possible par la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, autrement dénommée « loi GAYSSOT », qui est un texte hérétique en diable n’ayant jamais été codifié et qui a échappé à l’arbitrage du Conseil Constitutionnel (pour des raisons techniques qu’il serait trop long de développer ici).

     

    Or, le Conseil Constitutionnel ne peut pas s’autosaisir pour délibérer sur la question de l’irrégularité de cette loi et il n’attend que ça depuis des années comme en atteste ses nombreux rapports, car cette loi est inconstitutionnelle et il faut être de particulière mauvaise foi pour prétendre le contraire (lire à ce sujet l’excellent article paru sur ce site : Les dangereuses métastases de la loi GAYSSOT et les commentaires).

    En conséquence de quoi, les condamnations de Dieudonné pour ‘racisme’, ‘antisémitisme’ et ‘xénophobie’ sont nulles et non avenue. Le problème, c’est que seuls le Conseil d’État et la Cour de cassation sont autorisés à saisir le Conseil Constitutionnel d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité qui serait susceptible de faire abroger cette loi inique qui entre en contradiction avec l’article 34 de la Constitution (m…. tout de même !)

     Je vous ferais grâce des subtilités jurisprudentielles qui m’autorise à dénoncer les injustices que cette loi a introduites dans l’appareil judiciaire, mais sachez simplement que le seul délit pour lequel aurait pu être condamné Dieudonné est celui de discrimination sanctionnée par l’article 225-1 du Code pénal cité précédemment, mais jamais personne n’a accusé Dieudonné de discriminer les juifs ou une quelconque autre personne appartenant à une (16) ethnie, une (17) nation, une (18) race ou une (19) religion déterminée. Et cela ne se pourrait pour une raison simple : une telle accusation serait contraire à la discrimination portant sur (13) l’opinion politique prévue à ce même article.

     Subséquemment, s’il existe un principe de discrimination positive, il ne saurait en aucun cas pouvoir s’appliquer aux discriminations raciales, car cela revient à discriminer l’interdiction de discriminer (d’où l’injonction paradoxale). C’est pourtant ce que fait cette loi : en hiérarchisant la souffrance, elle viole plusieurs principes du droit constitutionnel tels que ceux définis aux articles 2, 5, 6, 10 et 11 de la DDCH (à minima). C’est dire l’hérésie de ce texte qui permet pourtant de porter les accusations de raciste antisémite, etc. que l’on adresse à Dieudonné.

     Toute la communication organisée sur cette affaire provient de ce paradoxe qui à introduit une discrimination à l’interdiction de discriminer. De fait, « on ne peut pas ne pas y réagir (Nda : à cette loi paradoxale inconstitutionnelle), mais on ne peut pas non plus y réagir de manière adéquate (i.e. non paradoxale) », ce qui au final génère une multiplication d’injonctions paradoxales et un immense bordel où la confusion règne en maître.

     Et comme me le faisait judicieusement remarquer un intervenant après l’article intitulé Comprendre l’emprise : la relation en-pire, la confusion… c’est une fusion à la con.

    Conclusion :

    En guise de conclusion, je rappellerais ici quelques points déjà soulevés dans plusieurs de mes billets, à savoir que la communication paradoxale est l’apanage des manipulateurs les plus dangereux, ceux que l’on a coutume d’appeler les pervers narcissiques et que cette manipulation par injonction paradoxale est l’indice majeur caractérisant la présence d’un harcèlement moral.

    Pire encore, comme je le précisais par ailleurs[6], « ce type de communication, qui tend à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité du manipulé, génère des conflits de loyauté et est ‘schizophrénogène’. Pour le dire plus simplement, ce genre de communication rend ‘fou’. » Cette folie s’explique par le fait que le conflit de loyauté intrapsychique généré par les contraintes paradoxales est le mode opératoire le plus fondamental de la torture.

    Lorsqu’en démocratie, les représentants du peuple utilisent de telles méthodes de propagande, cela signifie qu’une dictature est prête à s’emparer du pouvoir et pour s’en assurer, il faut lire l’ouvrage majeur de Victor KEMPLERER : LTI – Langue du IIIe Reich, paru en 1947 et rédigé d’après les notes qu’il prit dès le début des années 1930 sur le système de propagande nazi.

    Tels des pions sur l’échiquier, il semble que tout soit désormais en place pour un tel avènement.

    Philippe VERGNES http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/affaire-dieudonne-et-theorie-du-148296

     


    [2] Cf. Etienne de La BOETIE, Discours de la servitude volontaire, édition Mille et une nuit, p. 20.

    [3] Je rappelle à toutes les personnes décervelées qui ont perdu toute capacité critique et qui ne savent pas argumenter autrement qu’en traitant les personnes avec qui elles sont en désaccord de ‘complotiste’, que la notion de « gouvernement invisible » a été inventée par un certain Edward BERNAYS, considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l'industrie des relations publiques : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays » (Edward BERNAYS, Propaganda, p. 31). Dont acte !

  • La mairie de Colombes (92) soudoie les électeurs musulmans

    À Colombes le projet de deuxième grande mosquée mécontente les riverains, les Coptes qui voulaient agrandir leur église sur le terrain choisi jouxtant leur lieu de culte, et les commerçants car une galerie commerciale sera incluse dans le projet pour le financer (5,6 millions de travaux !). 300m2 seront dédiés aux commerces halal. 

    Le terrain municipal, d'une valeur de marché estimée à 4 millions d'euros, pourrait se louer 20 000 euros/an.  Il sera mis à disposition pour 1 euro symbolique par an suite à une délibération du conseil municipal dirigé par le maire socialiste Philippe Sarre. 

    Michel Janva

  • Municipales – Nathalie Kosciusko-Morizet fait le tour des obédiences maçonniques

    A l’approche des élections municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP à Paris, semble déjà perdante. Mais elle cherche à séduire les réseaux francs-maçons pour compenser ses désavantages.

    Le 11 juin 2013, NKM était l’invitée des frères du GODF, obédience classée à gauche.

    Le 22 janvier 2014, NKM s’était exprimée devant les « Enfants de Cambacérès », fraternelle maçonnique pour homosexuels.

    Et le 12 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet était l’invitée d’honneur d’un dîner « de sœurs et de frères » de toutes obédiences maçonniques et de tous grades au restaurant « Chez Françoise » situé à quelques pas de l’Assemblée nationale, lieu bien connu pour les « déjeuners offerts par des groupes de pression aux élus » (dixit le journal Le Monde).

    Ce dîner était organisé par la « sœur » trois points Farida Schera Bakhouche (Droit Humain – DH), « militante gaulliste » et élue de Saint-Maurice, dans le Val-d’Oise, mais aussi par le « frère » Patrice Hernu (Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité – GLCS) et le frère Michel Maffeosi (GODF).

    Environ 150 convives ont déboursé les 40 euros pour entourer la candidate UMP.

    http://medias-presse.info/municipales-nathalie-kosciusko-morizet-fait-le-tour-des-obediences-maconniques/6710

  • A tous les François Baroin de l’UMP…

    Dans le cadre de sa tournée de soutien aux candidats engagés dans les élections municipales, menée parallèlement à sa campagne  à Hyères,   Bruno Gollnisch était  mardi soir  sur les terres de Bruno Subtil à Troyes (Aube). Précédé d’un point presse,  ce  dîner débat   a rassemblé   près de 200 militants frontistes, beaucoup d’entre eux assistaient  la veille au meeting de Marine Le Pen à Reims.  Une réunion qui a confirmé le vent porteur qui gonfle les voiles du FN, mêlant nouveaux adhérents et militants historiques de la dynamique fédération de l’Aube, à l’image des   cinq têtes de liste FN/RBM  du département. Succédant à Bruno Subtil à la tribune,  Bruno Gollnisch, très applaudi à l’issu de son intervention consacrée à  l’actualité politique nationale, a répondu ensuite aux nombreuses questions de l’auditoire. L’occasion pour les nouveaux adhérents de découvrir  le député européen frontiste.  Tout le monde s’accordant à juger proprement ahurissant le quasi boycott dont il est l’objet dans les « grands médias » où il n’est pratiquement jamais invité. Bruno Gollnisch sera cependant visible ce soir sur la chaîne LCP à 21H30 dans le cadre d’un débat l’opposant à la socialiste  Catherine Trautmann.

      A Troyes , Bruno Subtil, qui y  portera de nouveau  les couleurs de l’opposition nationale et  présentera très prochainement son programme, a bon espoir d’améliorer sensiblement son  score des dernières municipales (9,5%).  Une  ville solidement contrôlée  par  le maire sortant, le  très antifrontiste François Baroin (élu précédemment dés le premier tour).

     « Lorsque François (Baroin)  parle à l’Assemblée nationale, tout le monde se tait », affirmait   « fièrement son camarade Christian Jacob » dans L’Express en juillet 2010. Vraiment ? Cela nous avait échappé. A dire vrai, il apparait beaucoup moins sur de lui et dominateur qu’il  y a encore quelques années. Pour preuve   à l’instar de son (désastreux) modèle  Jacques Chirac , qui avait refusé  de débattre avec Jean-Marie Le Pen entre les  deux tours  de la présidentielle de 2002,  de crainte d’être étrillé et de « valoriser » son adversaire,  M. Baroin   a refusé de participer au débat télévisé prévu avec Bruno Subtil et le candidat socialiste …Courageux mais pas téméraire.

     Un François Baroin « paresseux comme une couleuvre » selon la description qu’en fait « un proche « de Jean-François Copé rapportait  Le  Figaro le 31 janvier,    mais qui incarne surtout l’écart sans cesse grandissant entre la très grande majorité  des  dirigeants de l’UMP et le peuple de  droite. C’est peu dire que M Baroin, qui vient d’apporter son soutien  au pitoyable  pacte de responsabilité  initiée par le duo Hollande-Ayrault, partage peu ou prou la même vision du mode que ses amis  faisant carrière au PS

     En juillet 2012, il faisait la une  du magazine bobo  les Inrockuptibles a consacré aux   « rénovateurs de la droite contre le FN », en compagnie de  Nathalie Kosciuszko-Morizet et  Bruno Le Maire. Soit les  « trois mousquetaires » « (tirant)  à vue sur leur cible favorite : la  droitisation ». Le maire de Troyes expliquant alors  « (ne pas connaître)  un dirigeant à droite digne de ce nom (sic) qui ait la légitimité nécessaire pour s’exprimer au nom de l’UMP et qui soit favorable à une alliance avec le FN ».

     Le magazine Causeur n’avait pas manqué de se moquer de cet improbable trio qui s’était consolé de la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 « en lisant les si bienveillantes pages des Inrocks qui témoignent de leur cote de popularité… parmi la gauche branchouille. Si Libé décidait à son tour de les porter aux nues, espérons pour chacun de ces ambitieux que les primaires de la droite en 2016 soient ouvertes, très ouvertes… ».

     Le député UMP Henri Guaino  a  bien perçu le danger. Invité hier  de l’émission « Questions d’info » sur LCP, il a expliqué sentir monter dans le pays « une immense colère » et  «  vis-à-vis de l’Europe beaucoup de déception, d’amertume et de colère », à l’approche des élections municipales et européennes. Le Front National est en capacité de devenir « un instrument de la colère populaire », a-t-il noté,  estimant que l’UMP « préparait mal les élections européennes. »

     M.  Guaino, qui n’est pas sans bon sens quand il ne s’escrime pas à défendre et à justifier  les intérêts boutiquiers et les aberrations  du sarkozysme, a également  rejeté catégoriquement  la dernière éructation   de l’escroc intellectuel Bernard-Henri Lévy. Le philosophe pipo(le)   vient en effet  d’appeler les sportifs français à  boycotter les Jeux olympiques de Sotchi pour punir la Russie de Poutine du rôle qu’il lui prête dans les tragiques évènements qui embrasent l’Ukraine. « La politique de la bonne conscience est la pire des politiques» a déclaré le député UMP, phrase que ne renierait pas Bruno Gollnisch. Il serait  bon que M. Guaino  fasse passer le message à tous les François Baroin qui peuplent les couloirs de l’UMP, voire même qu’il en prenne lui aussi  pleinement conscience. 

    http://gollnisch.com/2014/02/20/les-francois-baroin-de-lump/

  • Où est la droite ?

     

    D'Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles :

    V"[...] Ce qu’a montré la manifestation du 2 février, c’est qu’il existait dans le pays une gigantesque “droite hors les murs” qui ne se reconnaît ni dans l’UMP, ni dans le Front national, ni dans d’autres partis plus ou moins significatifs. Cette droite, profondément républicaine, comme en témoigne le calme avec lequel elle a manifesté, respectueuse des institutions, n’est animée que par une seule préoccupation : la défense de valeurs sociétales qui transcendent les clivages partisans. Parmi ces valeurs, il y a bien sûr la famille ; il y a aussi la vie, menacée notamment par les projets en matière d’euthanasie ; il y a la liberté et la responsabilité individuelles ; il y a la défense des plus faibles, qu’ils soient handicapés ou accidentés ; il y a aussi l’opposition claire et nette à un État qui veut gérer nos existences du berceau jusqu’à la tombe en passant par la consommation de sodas, celle de matières grasses, la vitesse des véhicules, désormais inférieure à celle des vélos dans Paris, et surtout l’éducation morale de nos chères têtes blondes.

    Le problème, c’est que pour ces 80 % de Français de toutes sortes qui ne se retrouvent plus dans les agissements de François Hollande et de son État PS, il n’y a toujours pas d’opposition en phase avec ce nouveau type de préoccupations. Bien sûr, il y a nombre de ténors à droite qui s’opposent avec talent à la politique de déconstruction menée par les socialistes. Il y a des quantités de parlementaires qui tentent de réfléchir à ce que pourrait être l’après-Hollande. Mais aucun ne semble avoir compris que ce peuple de France qui défile dans tout le pays attend de ses élus, de ses édiles et de ses chefs de parti autre chose que des mesures ponctuelles. La question n’est plus de savoir si la droite doit être mondialiste ou antimondialiste, si elle doit être libérale ou étatiste, forte ou humaniste, populaire ou sociale. La question est de savoir comment elle colle enfin aux préoccupations de ces millions de Français qui veulent voir défendus des valeurs éternelles, des repères transcendantaux et une vision de l’homme, de la femme et des enfants qui ne soient pas que des pions sur un échiquier, mais bien « une histoire sacrée » pour reprendre la si belle expression du poète Patrice de La Tour du Pin.

    Comme l’avait très bien dit Tony Blair, premier ministre social-démocrate, en économie « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ». C’est la raison pour laquelle, bien qu’il se soit opposé à Margaret Thatcher, il n’a jamais remis en cause tout ce qu’elle a mis en place afin de libéraliser la Grande-Bretagne. Or même en matière économique, la droite de gouvernement est déjà incapable de s’entendre sur une plateforme, entre ceux qui veulent revenir sur les 35 heures, démanteler l’ISF et repousser la retraite à 65 ans, et ceux qui ne veulent pas ébranler le modèle social si cher à nos compatriotes mais impossible à financer. Quant au Front national, ce n’est pas peu dire que sa défense de la retraite à 60 ans, sa volonté d’augmenter immédiatement de 200 euros les bas salaires et sa revalorisation d’une fonction publique pourtant privilégiée laissent beaucoup de Français plus que sceptiques. Quand ces mêmes partis ne sont pas crédibles sur le plan économique, qu’ils font l’objet d’une défiance croissante de la part de l’opinion et sont absents des grandes batailles sociétales qui — seules — mobilisent les Français, c’est qu’il y a un problème. « Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis », faisait dire Corneille à Sertorius. La droite n’est plus nulle part, hormis dans la rue pour défendre les valeurs qu’une droite aujourd’hui révolue a été la première à oublier. Voilà pourquoi les Français jusqu’ici invisibles qui commencent à sortir de leur tanière après deux ans de socialisme sectaire, brutal et voué à l’échec, pourraient chanter : “Outai, la droite, outai ? ”

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