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élections - Page 681

  • Municipales pour la vie : la liste des signataires s'allonge

    Choisir la vie communique :

    CLV-CommuniquéPresse-2014_03

    Les engagements

    Les signataires

    Michel Janva

  • Une « Démocratie française »?

    Parler ou faire parler du FN par ses adversaires pour le salir, sans lui donner bien  évidemment de droit de réponse reste une sale habitude en cours dans de nombreux médias. Est-ce la conséquence de la présence pour la première fois sur l’île de La Réunion  de cinq listes FN aux municipales? Certains avancent cette hypothèse, toujours est-il que le journal Le quotidien de  la  Réunion a laissé publier sur son site le 5 mars un courrier du dénommé Francis Gimenez, d’une rare violence diffamatoire à l’encontre   du FN. Ce militant gauchiste, au terme d’une longue diarrhée épistolaire,  éructe que « …l’épisodique universitaire Bruno Gollnisch mais permanent navigateur au long cours en eaux pestilentielles, et le tout ce qu’on voudra Jean-Marie le Pen (…) consacrent le plus clair de leur temps à répandre des rumeurs à titre posthume. Elles concernent notre passé. Les chambres à gaz n’ont pas existé. Les Résistants ? Des gangsters ! Les nazis, des anges descendus du ciel pour ôter toutes les souillures du monde : les juifs, les noirs et tous les non blanc-Omo, les francs-maçons, les socialo-communistes, les homosexuels, bref, les kipensent différemment d’eux ».

    Une prose nauséabonde, s’adressant plus au cerveau reptilien de l’électeur qu’à son néocortex,   mais une haine qui s’exprime ici  dans un registre plutôt artisanal. Il en va différemment des officines anti-FN  grassement subventionnées avec nos impôts, qui  sont sur le pont pour aider les partis du Système à endiguer la vague nationale qui s’annonce.

    Un échange de bons procédés puisque au terme de la loi de finance de 2013 , et au nombre des 15 000 associations (!)  financées malgré eux par tous les Français,   la Licra a touché   plus de 289 000 euros, l’Unef  486 000 euros SOS racisme 350 000 euros ( somme complétée par la Ville de Paris  par 235 000 euros supplémentaires, plus 105 000 euros pour la Maison des potes),   la Fédération ligues des droits de l’homme engrange pour sa part  651 000 euros. A Hénin-Beaumont notamment , la Ligue des droits de l’homme vient ainsi de se lancer dans une opération de porte à porte pour intimer l’ordre aux électeurs de ne pas voter pour la liste conduite par Steeve Briois.

    Les médias,  quant à eux, se focalisent sur les quelques cas de défections et de candidatures  litigieuses, ou supposées telles, qui se poseraient sur quelques unes  des 596 listes présentées par le FN-RBM, Front National qui sera ainsi présent dans  45%  des villes de plus de 10 000 habitants. Chacun constatera que les listes montées par les adversaires du FN n’ont pas été scrutées avec la même attention scrupuleuse... Sans même parler des pressions exercées sur des colistiers  par des concurrents et adversaires  de l’opposition nationale, et comme le relevait déjà Bruno Gollnisch sur ce blog fin janvier, la poignée des cas médiatisés à l’envie (une quinzaine en tout est pour tout)  est plus qu’anecdotique  au regard  des 70 000 adhérents revendiqués par le FN et des 20 000 colistiers présents sur ses listes.

    Tout aussi abracadabrantesque, certains grand démocrates ce sont émus de l’avis rendu par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Ainsi,  dans le cadre du décomptage des temps de parole qui doit répondre, paraît-il,  en cette période de campagne municipale, à un devoir d’équité et d’équilibre,  le CSA indique que  le FN  aurait  bénéficié de 43% de celui-ci sur BFM- TV entre le  10 février et le 7 mars.

    Hervé Béroud, directeur de l’information de cette chaîne, a été obligé de s’en expliquer. Dans un entretien accordé au quotidien gratuit 20 Minutes, M. Béroud a eu beau jeu d’indiquer  que ce pourcentage très conséquent découle uniquement du fait que BFMTV a très longuement fait état des quelques cas évoqués plus haut de candidatures sur les listes FN ayant suscité l’attention médiatique. L’opposition nationale aurait obtenu dans le même temps 15,05 % du temps de parole sur I-Télé et 19,04 % sur LCI, principalement pour la même raison.

    « Le sujet traité relevait du national et on a fait réagir Marine Le Pen et Florian Philippot pour s’expliquer sur une affaire qui les mettait en difficulté »(sic) a indiqué Hervé Béroud, sachant que sur I-télé Le temps de parole de l’UMP s’est élevé  à 41,15 %, du fait  des affaires Copé et Sarkozy-Buisson.

    Un temps de parole que le FN aurait préféré mettre à profit pour parler des (vrais) sujets de fond qui intéressent les Français.  Pour le reste, il est absolument évident qu’eu égard à son poids électoral,  le FN reste victime d’une criante  sous-exposition médiatique. Et ça ce n’est pas une rumeur mais une triste et scandaleuse réalité.

    http://gollnisch.com/2014/03/19/democratie-francaise/

  • Changer c’est possible, changer c’est vital

     Il peut y avoir, parfois, des divines surprises en politique mais certainement pas de miracles. Autant dire que les victoires qui seront engrangées par le FN  au soir du second tour des élections municipales,  en terme du nombre  d’élus voire de villes conquises,  seront  avant tout le fruit des situations, des configurations locales et du travail militant fourni. Dans un contexte souvent difficile, face à des maires sortants bien implantés, bénéficiant de réseaux et de clientèles captives, il appartient au FN d’exposer son programme, de poursuivre inlassablement son  travail de pédagogie, d’explications. Travail parfois ingrat mais nécessaire  pour convaincre nos compatriotes de la justesse de nos positions…Baudelaire n’était à l’évidence pas fait pour la politique lui qui notait que « Rien n’est plus fatiguant que d’expliquer ce que tout le monde devrait savoir»!  Marine Le Pen le rappelait dernièrement à Sorgues (Vaucluse) lors d’une réunion publique, demandant aux   Français d’ «arrêter de croire toujours les mêmes qui vous font toujours les mêmes promesses pendant les élections. Vous avez pu les voir 5 fois, 6 fois, 30 fois, ils font mine d’être d’accord avec vous et au moment où ils arrivent aux responsabilités, ils font exactement l’inverse!».

    Ne nous payons pas de formules démagogiques, un maire n’a pas tous les pouvoirs et ne peut parfois agir qu’à la marge sur les maux qui compliquent ou  pourrissent la vie de ses administrés. Mais il peut œuvrer concrètement dans le bon sens,  avec les moyens en sa possession, notamment sur le terrain de la sécurité, de la fiscalité, de l’économie locale, des transports, de la circulation,  sur la transparence des marchés publics et de l’attribution  des logements sociaux, sur  l’environnement culturel… C’est ce que Bruno Gollnisch et ses colistier(è)s expliquaient encore  ce vendredi 14 mars, à   l’espace de la Villette  à Hyères,   devant une salle pleine pour la dernière réunion publique d’avant le premier tour.

    Bref l’élu local ne peut, ne doit invoquer la «fatalité» ( «l’excuse des faibles et des maladroits» disait Napoléon) pour accompagner les catastrophiques dérives actuelles. Gérard Gelé, sur le site des Quatre vérités,  dressait le  bref  et sombre panorama du déclin français, d’une  France qui  se trouve aujourd’hui en phase de décrochage: « fuite des  riches, des investisseurs étrangers, des entrepreneurs,  délocalisation des entreprises», « fuite des jeunes diplômés, appauvrissement de la population,  hausse des prélèvements,  impôts et taxes en folie (…). Une dette qui augmente malgré l’overdose fiscale  qui tue nos entreprises et démotivent les classes moyennes. La France surendettée et ruinée n’a plus de marche de manœuvre».

    La France est «enferrée dans un piège qui se referme doucement (…). Aucun texte sérieux sur la réforme des retraites. Rien sur l’assurance chômage, qui va afficher cette année un déficit cumulé de 20 milliards d’euros. Rien sur les déficits de la sécurité sociale ! Nous sommes au fond du trou mais ont creuse encore… Rien, sinon l’usine à gaz du crédit d’impôt compétitivité emploi, pour tenter de réindustrialiser le pays (…)»..

    Christian Lambert, membre du Conseil d’administration de Contribuables Associés,  livre sur le site de cette association des chiffres que tous les Français devraient connaître, a fortiori ceux qui envisagent d’aller encore  voter pour les candidats de l’UMPS: « La réalité, aujourd’hui, c’est une dette de 2000 milliards d’euros, en réalité 4 000 mil­liards en tenant compte de la provision constituée pour la retraite des fonctionnaires, soit plus de 60 000 euros par habitant. Ceci étant, l’État socialiste paraît s’en moquer. La dette coûte pourtant chaque année près de 50 milliards d’euros d’intérêt

    « En moyenne, le contribuable français travaille jusqu’au 29 juillet pour le secteur public qui ramasse 1 151 milliards d’euros par an (chiffres de 2012), dont 525 milliards pour la Sécurité sociale et la protection du même nom. Si, à sa mort, il reste quelque chose au malheureux contribuable, dont le nom commence si mal, l’État bienfaiteur  s’empare de l’essentiel. Une étude publiée par le Figaro magazine  du 7 février établit que, sur 1 000 euros, il reste en fin de course aux héritiers 140 euros !(…).»

    «Bref, le but est atteint qui est la confiscation des patrimoines, le nivellement par le bas, la suppression de la classe moyenne supérieure composée de Français honnêtes, travailleurs, épargnants et donc suspects aux yeux des socialistes, au profit d’un prolétariat  principalement arabo-africain qui remplace ce que les socialo-communistes appelaient naguère la classe ouvrière, une classe ouvrière estimable qui, elle, autrefois, travaillait sans être assistée.»

    Alors stop ou encore? Marine était hier   à  Saint-Gilles (Gard) , mairie  FN de 1989 à 1992, aujourd’hui ravagée par le chômage de masse, les tensions inter-ethniques, une délinquance endémique  et les trafics, pour y soutenir la  la candidature de Gilbert Collard. Et ce juste  avant son passage à Fréjus (Var) pour apporter également son soutien  à celle de David Rachline , dans une  ville UMP où la dette par habitant s’élève à  2 986 € ,  l’une des plus importantes de France.

    Occasion pour la présidente du FN de scander un message important: Oui, malgré la désinformation et les mensonges, les villes qui se sont données un maire FN en 1995 et 1997 (Orange, Toulon, Mariganne, Vitrolles)  ont été bien gérées financièrement . Oui,  le FN entend  de nouveau  «faire (ses) preuves», «gérer les communes en bon père de famille». «On nous dit : Vous, c’est facile au Front National-Rassemblement Bleu Marine (FN-RBM), vous n’avez jamais géré ! Et vous croyez que pour nous c’est un avantage ? C’est un immense inconvénient de ne pas avoir eu la possibilité de prouver aux Français ce que nous pouvons faire. Nous n’attendons qu’une chose, de gagner! Toutes les caméras seront braquées sur les villes FN-RBM? Tant mieux! Car comme ça, tout le monde verra que contrairement à ce qu’on leur dit, changer, c’est possible!».

    Changer c’est possible,  c’est même un impératif vital affirme Bruno Gollnisch et ces élections municipales seront une étape importante dans la stratégie d’implantation locale indispensable pour amener nos idées au pouvoir. Dans le Hagakure, compilation des enseignements du samouraï Yocho Yamamoto, il est écrit: « Il est un proverbe qui dit lorsque l’eau monte, le bateau en fait autant. En d’autres termes, face à l’épreuve, les capacités humaines s’élèvent. l’homme  vertueux  et capable, plus il a à surmonter de difficultés, plus il s’applique à cultiver ses qualités personnelles. C’est une grave erreur, en vérité,  que de s’affliger face à l’adversité.»

     Dans une France anémiée,  tombée aux mains des idéologues du repli mondialiste,  qui se vide chaque jour davantage de sa substance, mal défendue par ceux qui ont le devoir de la protéger,  la tâche  des hommes et les femmes du FN est immense. Face à l’adversité,  ils devront se surpasser, déployer beaucoup d’énergie, d’effort et de patience pour remettre notre pays sur les bons rails et rendre enfin le destin de la  France aux Français. Mais existe-t-il  combat plus exaltant ?

    http://gollnisch.com/2014/03/18/changer-cest-possible-changer-cest-vital/

  • Les vidéos info - Pollution : Hidalgo accuse les écologistes parisiens d’avoir voté l’achat de bus diesel

    La candidate PS à la mairie de Paris a accusé ce dimanche Pierre Serne, vice-président EELV du Syndicat des transports d'Ile-de-France, d’avoir voté une commande de bus diesel. Il a démenti ces accusations et m... Lire la suite »

  • Bordeaux : Alain Juppé à la remorque des lobbys

    Alain Juppé, maire sortant de Bordeaux, a placé sur sa liste, juste après l'un des fondateurs du centre LGBT de Bordeaux, l'un des ex membres de LMPT 33. Tout en affirmant que lui même rejette l'idéologie du genre, il fait la promotion dans son journal municipal de cette pseudo-égalité homme femme (N°412 - Mars 2014) dans lequel on apprend : 

    • 0Que le combat doit continuer pour "l'égalité homme/femme" 
    • Que des associations formidables ayant tout le soutien de la mairie "multiplient les ateliers ou les actions de sensibilisation pour l'égalité des genres" (Page 25)
    • Que les impôts vont servir à entretenir un programme de manifestations intitulées "Bordeaux pour l'égalité" avec les dites associations;
    • Que ces associations sont, entre autres, le planning familial et ni putes, ni soumises
    • Qu'il est question qu'elles interviennent dans les bibliothèques et les écoles
    • Que la ville de Bordeaux, à défaut d'avoir ratifiée la charte de la manif pour tous, à ratifié  "la charte européenne pour l'égalité homme/femme dans la vie locale". 

    Dans son éditorial, Alain Juppé considère l'avortement comme un jalon fondamental dans le combat pour "l'égalité" à mettre au même rang que le droit de vote !

    J

    Les lecteurs pourront ensuite participer à la visite du "Bordeaux Gay" comme les y incite, le même journal en page 53.

    Michel Janva

  • Sophia Antipolis : des cours d’arabe gratuits dispensés aux enfants d’une école primaire

    17/03/2014 – VALBONNE (NOVOpress) - À Sophia Antipolis (PACA), des parents d’élèves de l’école élémentaire Sartoux sont en colère. La raison ? Des cours d’arabe gratuits sont proposés à leurs enfants.

    Une circulaire sous en-tête de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire a ainsi été distribuée aux parents d’élève. L’on y apprend que l’enseignement de l’arabe dans les écoles françaises fait partie d’un programme national du ministère de l’éducation nationale. Ces cours, proposés gratuitement (contrairement aux langues vivantes traditionnelles), seraient dispensés par des enseignants soit Algériens, soit Tunisiens soit Marocains (les parents peuvent choisir selon leurs affinités, sans doute culturelles ?) sur la base d’un accord avec les pays du Maghreb. Nulle information n’est toutefois disponible sur le contenu de ces cours.

    À l’heure où la submersion migratoire et culturelle en provenance d’Afrique et du Maghreb dérange de plus en plus de Français, et à quelques semaines des échéances électorales pour les élections municipales et européennes, nul doute que les initiatives de l’éducation nationale risquent fort de faire pencher la balance en faveur du vote “identitaire” dans une région traditionnellement favorable au Front National.

    http://fr.novopress.info/

  • À quelques jours du scrutin municipal

    On pourrait presque admirer la manière dont Hollande, qui, n'en doutons pas, surveille tout, parvient encore à déjouer le mépris et le discrédit qu'il mérite. Les sondages d'opinion le soulignent : le rejet du personnage présidentiel dépasse aujourd'hui plus de 80 % des Français consultés.

    Et cependant, si j'observe la carte prévisionnelle des villes de France que publie à l'avance "Le Monde", les taches rouges l'emportent largement sur les points bleus. Heureuse la droite, si elle conserve Marseille, et si elle parvient à l'emporter dans quelques sous-préfectures.

    À Paris, au point de bassesse et de sectarisme où est tombée sa propre campagne, Mme Kosciusko-Morizet se verra bien en peine de gagner dans le 14e arrondissement sur lequel elle a jeté son dévolu. On éprouve d'ailleurs les plus grandes difficultés à comprendre ce qui la distingue de l'équipe sortante. Votre chroniqueur préféré ne cherchera certes pas à démêler leur querelle de chiffonnières : il votera, selon ce que lui dicte sa conscience : contre Hollande, sans phrases.

    Tout, dans ce pays, remonte en effet aux réseaux commandés depuis l'Élysée. On connaît la plus grande ruse du diable : elle consiste à nous convaincre qu'il n'existe pas. La tactique présidentielle repose sur cette logique. Ce ne sont même pas les ministres les plus hollandais qui montent le plus au créneau. Quand ils lâchent une bonne grosse bourde, comme le Sapin sur Europe n°1 le 14 mars qui déclare : "On va continuer à s'occuper des enquêtes de Nicolas Sarkozy."… le même personnage peut rectifier le tir en toute impunité : "Enfin, ... les juges vont continuer à s'occuper des enquêtes de Nicolas Sarkozy". N'entend-on pas ici la voix de son maître qui aurait déclaré "surveiller" l'ancien président, ce que dément "Le Monde", mais ce que confirment les faits. Avoir confiance dans l'indépendance de "la justice", – un nom bien pompeux et bien abstrait pour désigner la magistrature syndiquée – relève dans ce pauvre pays de la naïveté des républicains.

    Fidèle du chef de l'État depuis sa jeunesse le ministre du Travail partage avec lui la même fumisterie, sous son apparence de sérieux, quant aux tâches qui lui incombent en théorie : si le chômage progresse et si l'emploi recule on développe un rideau de fumée pour en dissimuler l'évidence, pourtant criarde. Or, en additionnant les différentes catégories de chômeurs recensés on découvre que les nombre de Français désireux de travailler et qui ne trouvent pas d'embauche atteint environ 5,6 millions. Chaque instant passé à surveiller l'opposition ne pollue pas seulement la vie civique, il insulte à ceux qui cherchent vainement un emploi.

    Beaucoup de choses devaient changer en 2012. Tombé entre les mains des sournois intrigants que nous voyons à la manœuvre, le nouveau pouvoir s'est contenté de détricoter les œuvres positives de ses prédécesseurs.

    On entend en effet beaucoup de sornettes à propos des "réformes". Certes la France officielle souffre dramatiquement de refuser de voir et d'oser les évolutions  nécessaires. La république s'est affublée d'une classe politique et technocratique incapable d'imaginer d'autre recours que celle d'impudents mensonges supposés dissimuler les problèmes que, pourtant, les citoyens n'ignorent pas. Nos maîtres craignent tant l'impopularité qu'ils en suscitent ainsi l'aggravation.

    Ceci vaut, certes, pour toutes les composantes de l'édifice.

    On doit cependant accorder la palme de la nullité à l'homme de l'Élysée. Tenant du titre, il exerce son seul vrai talent : celui de se dissimuler sous sa fausse insignifiance rigolarde. "Plus bas que l'herbe, plus silencieux que l'eau" dit le proverbe russe.

    En deux années de sa présidence, deux années du cabinet de son majordome, deux années de la majorité parlementaire de ses chevau-légers, appelez cela comme vous voulez, importez au besoin des contresens américains comme administration, des concepts mondialistes comme gouvernance ou d'autres hyperboles creuses, rien de sérieux n'a été accompli par les autorités de Paris.

    Les partenaires de la France s'en inquiètent, la Cour n'en a cure.

    Ne nous méprenons pas non plus sur le mot "réforme." Si l'on appelle "réforme" n'importe quelle loi nouvelle, on doit malheureusement convenir que, depuis 2012, beaucoup de novations catastrophiques ont été impulsées par le nouveau pouvoir.

    Par exemple le parlement a adopté des textes relatifs au logement, à l'urbanisme, etc. Le 20 février, en dernière lecture le Sénat a adopté un texte "Alur" se réclamant pompeusement de l’accès au logement et un urbanisme rénové. Les fiscalistes et les publicitaires l'appellent pompeusement déjà loi Duflot. À défaut de donner son nom patronymique à une rose sans épines,  la patronne des verts a fait voter ainsi un texte de plus de 300 pages. Mais de progrès réel dans le domaine qu'elle est supposée gérer, point : 332 000 logements neufs ont été mis en chantier en 2013, contre 346 000 en  2012 ce qui représente un recul de 4,2 %. Et les prévisions pour 2014 sont encore en recul : cette promesse-là sera tenue.

    Idem dans le ferroviaire. En même temps que le projet Duflot, prétendant mobiliser les terrains semi-publics pour relancer la construction, – ce qui l'a ralentie – on annonçait à l'automne 2012, une soi-disant "réunification de la famille ferroviaire" pensée par le camarade Cuvillier. Cette grosse baudruche est demeurée au point mort. En fait de réforme française dont la CGT ne voulait pas, les défenseurs du monopole sont juste parvenus à différer  au niveau européen l'ouverture du rail à la concurrence, le temps pour les autres de s'y préparer, le temps pour les Français de patauger un peu plus dans leurs archaïsmes.

    Certes donc il existe des similitudes entre le régime actuel et ceux qui l'ont précédé dans l'effondrement : les derniers gouvernements de la Troisième république, la Régence de 1715 ou le Second empire finissant.

    Mais c'est franchement faire trop de courbettes à M. Hollande que de le comparer à Louis XVI. L'imagine-t-on, un seul instant, sur l'échafaud, faisant preuve du courage, de la grandeur d'âme et de la dignité de ce malheureux roi ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/03/a-quelques-jours-du-scrutin-municipal.html

  • 1 350 candidats ont signé la charte de La Manif pour Tous

    C'est ce que révèle Albéric Dumont dans Présent.

    Les noms sont publiés ici. Albéric Dumont ajoute :

    "L’objectif, c’est que ces signatures les poursuivent jusqu’à la fin de leur mandat. Leur simple présence à ces manifestations ne les rendait comptables de rien. Avec cette charte, ils ont pris un engagement public. Nous ne manquerons pas de les surveiller et de les dénoncer le cas échéant."

    Localement, nos collectifs départementaux de la Manif pour tous se rendront dans les réunions des conseils municipaux et leur demanderont des comptes. Un peu comme on fait tous les jours en ce moment avec NKM à Paris. On ne la lâche pas. Elle a pratiqué une « abstention militante et engagée » à l’Assemblée nationale au moment du vote de la loi Taubira ? Nous plombons sa campagne. Et nous pratiquerons une abstention politique et engagée avec notre bulletin le 23 mars prochain."

    Michel Janva

  • Tenez bon on arrive !

    La  Crimée fut  rattachée à l’Ukraine en 1954 par  Nikita Khrouchtchev. Sans surprise, cette longue parenthèse a pris fin dimanche puisque les habitants de Crimée, très majoritairement russophones,  ont voté massivement (à plus de 96%)  dans le cadre du référendum organisé pour le retour de  leur  province  au sein de la fédération de Russie. Sans surprise aussi, les Etats-Unis ont dénoncé ce scrutin et son résultat. « Les actes de la Russie sont dangereux et déstabilisants », a affirmé Jay Carney le  porte-parole de l’exécutif américain. Une Maison Blanche qui oublie étrangement que le  droit des peuples à disposer d’eux mêmes  est un principe officiellement défendu par  l’Oncle Sam…pour peu que les peuples en question votent dans le bon sens américain bien sûr…Sans surprise toujours , l’Europe atlanto-bruxelloise a promis des  sanctions à venir contre la Russie, tandis que les idéologues de la Commission européenne ont décidé de mettre les contribuables de l’Union à contribution en annonçant une enveloppe d’aide d’un milliard d’euros au profit de  l’Ukraine…

    Sans surprise également, à une semaine du premier tour des élections municipales reportages et articles se multiplient sur le Front National.  Les médias n’ont pas manqué de braquer les projecteurs sur les  quelques couacs répertoriés ici ou là,  grossis délibérément, nos adversaires ont entonné leur refrain habituel sur le danger FN. Un bruit à la hauteur de la crainte des partis du Système puisque l’opposition nationale a réussi à constituer un nombre record de listes pour ce scrutin.

     Certes,  tout n’est pas parfait, et L’Humanité qui n’a jamais réussi à comptabiliser le nombre  de bourrages d’urnes en vogue dans les communes  rouges,  fait la fine bouche,  calculette à la main,  expliquant que le   FN avait présenté  «770 têtes de listes lors de sa convention municipale, en novembre dernier, mais  (que) la réalité l’a rattrapé» puisque au final ce sont seulement  596 listes FN-RBM qui ont été  validées. En fait de   «claque préventive», c’est déjà en soi un  succès puisque comme le rapporte Le Monde, le Front  «dépasse largement son record historique de 512 listes en 1995 et conforte ainsi son ancrage territorial.»

    Ce quotidien précise que les départements métropolitains où le FN ne présente pas de liste sont au nombre de neuf  (Gers, Lot, Corrèze, Cantal, Lozère, Hautes-Alpes, Haute-Corse, Haute-Saône et Jura), qu’il «n’a réussi à boucler que 5 listes à La Réunion et une en Nouvelle-Calédonie». Pour autant,  il sera présent dans 144 des 255 villes «de plus de 10 000 habitants où Marine Le Pen avait recueilli en 2012 plus de 20 % des suffrages», et dans 18 des 25 villes «où elle avait obtenu plus de 30 %», et plus généralement  dans 583 communes de plus de 10 000 habitants (plus de 15 000 habitants dans le Nord et en Ile-de-France).

    Le Monde pointe un certain nombre de progression importante du nombre des listes. C’est le cas dans l’Hérault (7 listes en 1995, à 25 en 2014),   le Gard (de 7 à 12 listes),  les Bouches-du-Rhône (de 23 à 30), le Var (de 13 à 34), les Alpes-Maritimes (de 13 à 20), le Nord (de 20 à 29),  le Pas-de-Calais ( de 7 à 26) la Seine-Maritime (de 7 à 20), la  Moselle ( de 8 à 12)…

    L’article pointe aussi une réalité à  savoir que «si on compare les zones d’implantation du FN entre 1995 et 2014, le plus spectaculaire est son affaissement dans la région parisienne, et plus particulièrement dans les départements de la petite couronne», « les anciennes banlieues rouges ».

    « En 1995, outre Paris, le FN présentait 23 listes dans les Hauts-de-Seine, 25 dans le Val-de-Marne et 30 en Seine-Saint-Denis (…)Aujourd’hui, dans ce département, le FN ne présente plus que 2 listes, à Noisy-le-Grand et à Rosny-sous-Bois (…). Le recul du FN dans la petite couronne, s’il est moins marqué, se confirme aussi dans les Hauts-de-Seine, où il ne présente que 8 listes, et dans le Val-de-Marne, avec 11 listes (…).Ce phénomène s’observe aussi, dans une moindre mesure, dans le Rhône, où le FN obtenait aussi des scores élevés (35,2 % à Villefranche-sur-Saône, 35,5 % à Saint-Priest, 31 % à Vaulx-en-Velin, 28 % à Saint-Fons, 27,5 % à Vénissieux…). Sa présence dans ce département est passée de 27 à 22 listes».

    « Un repli avance prudemment Le Monde, qui traduit probablement une profonde mutation sociologique en vingt ans».  «Ce décrochage reflète un déplacement de l’implantation du FN vers les secteurs périurbains et ruraux». En fait de profonde mutation sociologique et de déplacement, nous enregistrons là, tout simplement de manière aiguë, les effets de l’immigration de peuplement. Un tsunami migratoire  devant lequel nos compatriotes  qui en ont la possibilité ont  préféré déménager. Quant aux de souche (et assimilés) encore présents (d’ores et déjà minoritaires en Seine-Saint-Denis ) soient ils acceptent la situation, soit ils évitent, souvent pas peur des représailles,  de montrer leur désapprobation de cet état de fait, voire baissent les yeux et descendent des trottoirs...Et ici, pas besoin de référendum pour en avoir confirmation il suffit de se promener dans la rue.

    Autant  dire que le vote populaire fait défaut au FN uniquement quand le peuple français n’est plus là pour l’exprimer. Le JT de France 2 faisait mine de s’interroger cette fin de semaine sur le fait de savoir si des ouvriers  pouvaient voter FN (sic). Une éventualité clairement exprimée par des salariés trahis   de Mory Ducros à Saint-Etienne du Rouvray (Seine-Maritime)  questionnés  dans le reportage diffusé sur cette chaîne. Celui-ci montrait également la direction de la  CGT tentant d’allumer des contre-feux pour rabattre le vote des salariés  vers les partis socialo-communistes, en distribuant  des brochures de propagande anti-FN.

    Mais rien n’y fait: 44% des ouvriers ont lintention de voter FN aux élections européennes,  soulignait France 2 qui donnait  la parole à Nicolas Goury , ancien militant de la CGT qui travaillait à Elbeuf (Seine-Maritime) dans une usine de pièces automobiles qui a été délocalisée en Turquie.  «Quand je vois la politique actuelle du gouvernement, qui n’a de cesse d’augmenter les taxes et les impôts, de taper sur les travailleurs, et de ne rien proposer au niveau social, et quand je vois que les partis de gauche et d’extrême gauche sont alliés avec ces gens là, je me dis que c’est une trahison totale» explique-t-il.

     Comment s’impose-t-on à un peuple? Toujours de la même manière: par les services rendus notait Jacques Bainville.  On perd son soutien quand on le trompe  en menant une politique antinationale constate Bruno Gollnisch.  Alors oui, Nicolas Goury a raison et cette  trahison devra se payer dans les urnes.

    http://gollnisch.com/2014/03/17/tenez-bon-on-arrive/

  • Les sondeurs dans le brouillard à moins de dix jours des municipales

    Les sondeurs dans le brouillard à moins de dix jours des municipales
    Les sondages se suivent, ville après ville, à un rythme de plus en plus effréné à mesure que se rapprochent les élections municipales des 23 et 30 mars. Que faut-il retenir de tous ces instantanés ? Permettent-ils de dessiner une tendance générale ? Décryptage avec les sondeurs, qui se montrent très prudents.
    Une « vague bleue » ?
    « Il y a objectivement des indicateurs nationaux très mauvais pour la gauche. La popularité de l'exécutif est au plus bas. On observe, en réponse à nos questions, une forte volonté de sanctionner, à travers les municipales, sa politique », constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'IFOP.
    Pour autant, faut-il s'attendre à une « vague bleue » ? Rien n'est moins sûr. « C'est très difficile à évaluer », tempère M. Dabi. « Jamais les élections municipales n'ont semblé aussi locales », constate Jean-Marc Lech, coprésident d'Ipsos. « Il n'y a pas de tendance claire », juge Yves-Marie Cann, directeur chargé de l'opinion chez CSA. « Il n'y aura pas de raz-de-marée », estime aussi Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. Bref : à quelques jours du premier tour, le brouillard reste épais, même si la droite devrait regagner du terrain.
    La présence probable du Front national au second tour dans de nombreuses villes est pour beaucoup dans ce grand flou. « Le FN se présente dans près de 600 villes et la barre du maintien au second tour n'est plus qu'à 10 % des suffrages exprimés. Le FN peut jouer le rôle d'amortisseur pour la gauche », constate M. Dabi.
    « La tendance devrait être à une érosion de la gauche et à une stabilité pour l'UMP. La droite va pâtir du nombre nettement plus élevé qu'en 2008 de listes du FN, qui mordent surtout sur son électorat traditionnel », appuie M. Cann. Dans certaines villes phares, le rôle clé du FN semble ainsi évident. « A Strasbourg, s'il est au second tour, il mettra en grande difficulté l'UMP, dans l'une des élections les plus observées », illustre M. Cann.
    Où en est, justement, le parti de Marine Le Pen ? « En février, on a observé un tassement des intentions de vote en faveur du FN, qui semblait profiter à l'UMP. Mais dans nos derniers sondages, cela ne se confirme pas », prévient M. Dabi. « L'électorat FN est le plus sensible aux questions nationales. La succession des affaires, en ce moment, peut être de nature à consolider ce vote », estime M. Teinturier.
    L'abstention va-t-elle arbitrer le scrutin ?
    La question de « l'abstention différentielle », ou la capacité de chaque camp à mobiliser plus que l'autre son réservoir d'électeurs, s'annonce déterminante. « D'après ce que l'on observe aujourd'hui – cela peut bouger –, on pourrait dépasser le record absolu d'abstention pour des municipales. Dans plusieurs grandes villes, elle peut dépasser 50 % », juge M. Teinturier.
    Qui, de la droite ou de la gauche, saura le mieux persuader ses sympathisants de se rendre aux urnes, dans un climat global de rejet des politiques ? Cette question est d'autant plus sensible lorsque la participation est faible. « La mobilisation a été la clé de toutes les grandes “vagues”, comme celle pour la gauche en 2010 », rappelle M. Dabi. A priori, les sondeurs donnent pour l'instant un assez net avantage, en la matière, à la droite, souvent de l'ordre de 4 à 5 points. « Il y a, globalement, de bons chiffres de mobilisation de l'électorat UMP. Mais il y a de grandes variations locales », tempère M. Teinturier.
    Autre incertitude : la succession d'affaires (Copé, Buisson, Sarkozy) peut-elle peser sur les votes ? « C'est difficile à dire mais je ne le crois pas. C'est un vote avant tout local », estime M. Teinturier. « Les affaires ne modifient pas les rapports de force, mais elles peuvent jouer sur la mobilisation », pointe cependant M. Dabi. Le climat délétère des affaires, avec son lot de rebondissements quotidiens, ajoute aux incertitudes.
    Les sondages municipaux sont-ils fiables ?
    Les échantillons sur lesquels se fondent les sondages municipaux sont souvent plus réduits que ceux utilisés, par exemple, pendant la présidentielle : environ 600 personnes interrogées contre 1 000. La fameuse « marge d'erreur » s'en trouve mécaniquement – un peu – augmentée, même si cette jauge à 600 sondés demeure pertinente selon la Commission des sondages, l'instance de contrôle du secteur.
    Autre souci, l'évaluation de la mobilisation est, reconnaissent les sondeurs, moins fiable que celle des intentions de vote. « C'est le point que les sondages ont le plus de difficulté à mesurer, alors que cela peut impacter fortement le résultat final. L'abstention fragilise les outils de mesure », prévient M. Teinturier.
    La prévision des seconds tours, alors que les résultats des premiers ne sont pas connus, demeure elle aussi très fragile. « L'ordre d'arrivée au premier tour est fondamental, avec un avantage au candidat arrivé en tête. Il y a un effet “vote utile” au second tour », rappelle M. Dabi. « L'une des principales difficultés est d'évaluer la qualité des reports de voix, entre listes de gauche comme entre listes de droite », poursuit M. Cann. D'autant que ces reports peuvent dépendre de négociations locales compliquées, qui n'ont pas encore eu lieu…
    Enfin, dernier écueil, pour les municipales, le nombre de sondages réalisés par ville est sans commune mesure avec celui des études menées sur une élection présidentielle. « Il n'y a pas de séries », relève M. Dabi. Si, en 2008, les instituts de sondages avaient donné des estimations plutôt satisfaisantes, ce ne fut pas le cas en 2001, mauvais cru pour les sondeurs.
    Pierre Jaxel-Truer     http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAuAkVFlyRuyGYqlv.shtml
    Source : Le Monde : http://www.lemonde.fr/municipales/article/2014/03/14/les-sondeurs-dans-le-brouillard-a-moins-de-dix-jours-des-municipales_4383057_1828682.html