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élections - Page 681

  • Mélenchon – Besancenot : l’union fait la farce

    Terrible époque pour la gauche, qui doit donc maintenant essayer de se prouver qu'elle existe encore sur le terrain.

     
     

    Les observateurs du monde politique peuvent le constater depuis l’an dernier. La gauche a visiblement perdu la rue. Un vrai basculement culturel. Alors les derniers groupuscules s’unissent et vont tenter un baroud d’honneur. À haut risque !

    Ils auraient pu choisir le 1er avril, mais ça aurait été « punk ». Alors la grande manif de la gauche voulue par Mélenchon et Besancenot est fixée le week-end des 12 et 13 avril prochains.

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  • Ces temps-ci, on sent le pouvoir remplaciste nerveux…

    Entretien avec Renaud Camus

    Selon un baromètre TNS-SOFRES publié il y a quelques jours, 34 % des Français approuvent les idées du FN. Le temps de la diabolisation est terminé ?

    Non. Dans l’électorat populaire, peut-être. Ailleurs, on rencontre encore beaucoup de gens qui, sur l’essentiel, pensent exactement comme le FN nouvelle manière, mais en parlent comme si c’était la Milice ou la LVF, ce qui bien sûr est absurde. On a l’impression qu’ils s’accrochent à cette dernière prise au-dessus de l’abîme, l’horreur emphatique du FN, avant de s’abandonner tout à fait à la sincérité de leurs opinions.

    Bien entendu, il entre beaucoup d’hystérie dans ce rejet devenu mécanique, un peu surjoué, monté en épingle comme une ultime précaution contre soi-même, et que presque plus rien ne justifie. La diabolisation n’a plus de raison d’être, à mon avis, surtout face à l’urgence de la situation, le changement de peuple et de civilisation.

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  • Hollande à la Grande Mosquée de Paris : opération reconquête !

    Mais qu’allait faire le président de la République française ce mardi matin à la Grande Mosquée de Paris ? Ses dévotions ?

    Mais qu’allait faire le président de la République française ce mardi matin à la Grande Mosquée de Paris ? Ses dévotions ? On ne sache pas que François Hollande se soit récemment converti à l’islam. Eût-ce été le cas, le vendredi était un jour plus indiqué, et plus encore s’il avait coïncidé avec l’une des grandes fêtes du calendrier musulman.

    Passant dans le quartier, et disposant par chance d’un moment libre entre deux rendez-vous, le chef de l’État avait-il seulement saisi cette occasion de marquer que son cœur – de pierre pour les diverses Églises chrétiennes, plein de sympathie pour nos concitoyens de confession israélite – débordait de tendresse pour les quelques millions de fidèles qui, français ou demeurant en France, sont adeptes de la religion professée par Mahomet ?

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  • Électorat musulman : encore captif du PS ?

    Le Système basé sur la domination du duopole UMP-PS a atteint depuis longtemps son seuil d’incompétence, livrant nos compatriotes aux ravages d’insécurités multiples : sociale, économique, identitaire, culturelle. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que  les lignes bougent, que  les positionnements électoraux, les attentes, les certitudes aussi,  des Français, évoluent. Une grande remise en question attestée par toute une série d’enquêtes d’opinion dont nous nous sommes fait régulièrement  l’écho  ces derniers mois.  Sur le site du Figaro,  Guillaume Bernard,  maître de conférences à l’ICES (Institut Catholique d’Etudes Supérieures), était interrogé sur la « ligne politique du FN » que certains pseudo spécialistes s’échinent à déchiffrer avec  une grille de lecture singulièrement dépassée et ne correspondant plus aux bouleversements actuels. « La difficulté d’analyse de la vie politique française explique-t-il, vient de que l’on continue à utiliser des critères de classification dont certains sont, sans doute, obsolètes. Jusqu’à l’effondrement du mur de Berlin, toutes les tendances de la droite s’étaient, peu ou prou, ralliées au libéralisme économique par opposition au collectivisme soviétique. « Mais le libéralisme est une idéologie qui vient de la gauche et qui, après avoir été incarnée par le centre, a basculé à droite avec le développement des forces socialistes. Il n’est donc pas intrinsèque à la droite: il suffit de se rappeler, par exemple, l’incompréhension entre légitimistes (catholiques sociaux) et orléanistes (libéraux) au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et leur incapacité à restaurer ensemble, alors qu’ils étaient majoritaires, la monarchie au début de la décennie 1870. Par conséquent, il ne suffit pas de dire qu’une partie de la droite (le FN en premier lieu, mais pas seulement) n’est pas libérale pour la qualifier de gauche et, en particulier, d’extrême gauche (sous prétexte que les extrêmes se rejoindraient). Il est d’ailleurs possible d’être extrême sur l’échiquier politique sans être extrémiste: la IVe République a été bâtie par la SFIO et le MRP sur le rejet des extrêmes, les communistes d’un côté, les gaullistes de l’autre ». On ne saurait mieux dire.

     Guillaume Bernard  n’a pas tort d’évoquer  les racines philosophiques  « de gauche » du libéralisme  –la conversion du PS à cette doctrine  n’est jamais qu’un retour aux sources- ,  doctrine libérale qui suivant sa pente naturelle s’est transformée toujours plus avant  en machine de guerre internationaliste, mondialiste,   anti-protectionniste par essence. Libéralisme, règne du laisser faire-laisser passer, qu’il ne faut pas confondre   avec la défense  résolue par le FN  de l’économie de marché et de nos  libertés  entrepreneuriales menacées par ceux là même qui en font officiellement la promotion à Bruxelles !

     Quant à la référence aux catholiques sociaux, à   la  doctrine sociale de l’Eglise, avec ses  impératifs de justice sociale, de solidarité,  les grands penseurs de ce courant,  comme  La Tour du Pin ou  Albert de Mun ont largement inspiré notre projet politique national, sans qu’il soit nécessaire de coller au FN une étiquette gauchisante pour l’expliquer !

     Nous citions dernièrement le pape François qui précisait que sa condamnation des inégalités engendrées par le système économique global  s’inscrivait dans ladite doctrine sociale de l’Église catholique. « Cette condamnation ne fait pas de moi un marxiste »,  déclarait-il;  cela vaut aussi pour le FN.

     Ce que n’a pas compris (?)  Nigel Farage, chef du parti eurosceptique britannique UKIP, cité par l’article du Figaro évoqué plus haut, quand il évoque comme prétexte pour ne pas s’allier avec   les nationaux français au parlement européen, le fait que  le FN serait un mouvement de  gauche dure ( «hard left»)…M. Farage reviendra-t-il à de meilleurs  sentiments lorsqu’il s’agira  de composer un groupe une fois les élections passées ? Wait and see…

     François Hollande, lui aussi, n’a pas compris (ou trop tard ?) que les Français issus du monde maghrébin, arabo et/ou afro-musulman, ou du moins une minorité conséquente de ceux-ci,  ne sont plus  une clientèle électorale toute acquise à la gauche.

     Après le délirant rapport  sur l’intégration pondu  dans l’arrière cuisine   du PS et et un petit tour de piste   à Trappes (Yvelines) en compagnie de Jamel Debbouze la semaine dernière,  M.  Hollande s’est donc déplacé  hier   à la grande mosquée de Paris. Il y a  inauguré un monument à la mémoire des soldats musulmans  morts pour la France lors des deux grands conflits du siècle passé.

    Flanqué de Manuel Valls et accueilli par le recteur  Dalil Boubakeur, M. Hollande a aussi insisté, ça ne mange pas   de pain,  sur la nécessité  de lutter contre «les discriminations, les inégalités et le racisme», et d’être «intraitables à l’égard des paroles et des actes antimusulmans. »

     Cela suffira-t-il ? Les notes  qui remontent  vers l’Elysée  font état du trouble suscité dans les quartiers par les avancées sociétales défendues par la gauche. Elles sont   vécues comme des attaques contre  les valeurs religieuses,  traditionnelles, familiales, patriarcales très  vivaces et importantes dans ce segment de la population qui rejette massivement  le mariage homosexuel, la  théorie du genre, l’idéologie éducative d’inspiration socialo-maçonnique.

     Certes, l’électeur musulman (quand il se déplace pour voter),  accorde   très massivement son  suffrage  à la  gauche.  Jérôme Fourquet, de l’IFop,  analysant la dernière présidentielle,  indiquait   un score de 86 % au second tour  pour François Hollande chez les électeurs musulmans,  lesquels avaient aussi voté au premier à 20% pour Jean-Luc Mélenchon.

     Il y a à cette domination de la gauche sur les « esprits » des Français issus de l’immigration non européenne de « nobles »  raisons souvent citées (affichage de la lutte contre le racisme, soutien historique de la gauche à la lutte en faveur de la  décolonisation, défense plus large du multiculturalisme).  Mais aussi (surtout ?) la mise en pratique d’une politique clientéliste d’arrosage financier  d’associations diverses et variées, d’octroi de subventions, notamment par  la gauche au pouvoir dans les assemblées et à la tête des municipalités, qui permet, pour l’instant,  d’acheter les cœurs et les consciences

     Le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, explique au Figaro que la démarche entreprise hier par M.  Hollande   vise aussi à « gérer a posteriori l’abandon du droit de vote des étrangers aux élections locales. Il a contracté une forme de dette à l’endroit de ces populations et de leurs enfants» (sic).  Un discours bien convenu qui intervient alors qu’un  certain nombre  de voix se sont inquiétées aussi des ravages de l’affaire Dieudonné  et de la campagne plus ou moins souterraine  contre « les sionistes » et autres « dépravés» du PS qui rencontrent un écho grandissant  dans les quartiers  pluriels.   

     Pourtant  « un conseiller » explique qu’ « À l’Élysée,   on juge que les musulmans qui se sont arc-boutés contre ces questions sociétales sont très minoritaires.Les questions sociétales ne peuvent pas couper de la gauche les musulmans, qui restent très sensibles au combat pour l’égalité». »Méthode Coué ?  «  Le ministère de l’Éducation nationale avait recensé une centaine d’écoles publiques perturbées par des absences d’élèves, essentiellement musulmans, après des appels à boycotter une école qui ferait la promotion de l‘ABCD de l’égalité. Chez les musulmans, la frange la plus religieuse et pratiquante est à l’unisson du monde catholique sur ces sujets-là, analyse le député PS Malek Boutih. La gauche est clairement en perte de vitesse chez cet électorat, qui a été perturbé.»

     « Pour un autre député PS, si les musulmans ont tendance à se détourner de la gauche, c’est plutôt par déception sur le plan économique et social que par inquiétude sur le plan sociétal » est-il encore expliqué.

     Ajoutons pour notre part que bien  sûr l’un n’empêche pas l’autre  et que les raisons évoquées du divorce ( ?) entre l’électorat musulman et le PS  sont cumulatives. Comme signe  de l’intégration (assimilation ?) inéluctable  des populations immigrées, Malek Boutih évoquait il y quelques années dans un débat face à Jean-Marie Le Pen, que la preuve  en était apportée par l’émergence  de « beaufs maghrébins » peu dissemblables de leurs voisins « de souche » . « Beauf » qui dans la définition qu’en donne classiquement   un apparatchik  socialiste se caractérise par son vote en faveur du FN. Au vu des enquêtes électorales, nous en sommes encore très loin constate Bruno Gollnisch, mais après tout acceptons-en l’augure M. Boutih !

    http://gollnisch.com/2014/02/19/electorat-musulman-encore-captif-du-ps/

  • Christophe Tardieu, un cathophobe en campagne à Versailles

    Après avoir démarré sa campagne sous le vocable « 90000 voisins », Benoît de Saint-Sernin a pris pour sa liste le nom de « Versailles nous rassemble » après avoir fusionné avec le mouvement des jeunes versaillais citoyens. Puis il vient de reprendre le nom "90000 voisins" après le départ de 7 colistiers. Il a débauché quelques anciens soutiens d’Etienne Pinte, le précédent maire UMP, des élus de François de Mazières et assure compter sur quelques « noms » comme celui de Christophe Tardieu, un ancien du château aujourd’hui à la tête de l’Opéra de Paris.

    Les premiers lecteurs du Salon Beige se souviennent sans doute de l’édition 2006 des Nuits blanches à Versailles, comprenant une exposition blasphématoire dans la chapelle du château. Après avoir annoncé ce scandale sur votre blog préféré, l'agitation, aidant, la chapelle avait été fermée au public.

    TL’un des maîtres de cérémonie de cette exposition n'était autre que Christophe Tardieu, en troisième position sur la liste St Sernin.

    Il a publié ses aventures dans un ouvrage sobrement intitulé Le surintendant de Versailles. Il y règle ses comptes avec ses adversaires, à commencer par l'Eglise. Lorsqu'il était arrivé au Château, il a voulu faire signer une convention au curé de la paroisse Notre Dame. Celui-ci n’obtempérant pas immédiatement, Tardieu lui a envoyé

    « un courrier sec : si la convention n’était pas signée avant l’été, la messe au château serait suspendue. »

    Il n'aime pas non plus les Versaillais, dont il sollicite pourtant les suffrages, les conservateurs de musées et bien sûr ceux qui ont osé contester sa politique à la tête de l’Etablissement public :

    "les Versaillais sont des gens monstrueux. Beaucoup d’ailleurs seraient proches de l’extrême droite, voire crypto-pétainistes (p. 125)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Quinze ministres se présentent aux municipales sans aucune intention d’y siéger

    La tromperie n’est pas neuve. Quinze ministres seront candidats aux élections municipales de mars prochain. Alors que les fonctions de ministre et de maire ne sont pas cumulables et qu’ils n’ont pas l’intention de troquer leur costume ministériel pour l’écharpe de mairie.

    Pour réduire la critique, quatorze ministres figurent sur les listes municipales sans en occuper la première place. Seul Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, se permet d’être tête de liste (à Boulogne-sur-Mer) tout en avouant discrètement qu’il n’envisage pas de renoncer à son mandat ministériel.

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  • Et si certains États membres de l’UE imitaient la Suisse ?

    La Suisse est non seulement renommée pour ses banques mais également pour ses manufactures de haute précision, alors gageons qu’elle sera très précise également sur les quotas qu’elle attribuera à « la nouvelle immigration ».

    Les cantons qui ont voté majoritairement pour cette limitation de l’immigration ne sont pas ceux qui bénéficient de l’apport économique des frontaliers mais surtout ceux qui sont loin d’en bénéficier directement et qui craignent l’invasion. Ces cantons ont voté contre l’immigration qui s’installe sur leur terre, celle qui accélère les constructions urbaines, qui envahit ses écoles et qui risque à moyen terme de modifier ses mœurs, donc, en deux mots, contre ceux qui risquent de transformer insidieusement leur identité, car les 25 % d’immigrants représentent un quart des huit millions de Suisses de souche.

    Actuellement, les trois plus importantes communautés résidant en permanence en suisse représentent 292.000 Italiens, 285.000 Allemands et 104.000 Français. Ils ne seront en aucun cas inquiétés mais les nouveaux arrivants seront limités par des quotas déterminés différemment par chacun des cantons en fonction du nombre d’étrangers qu’il souhaite accueillir. [ez...]

    Manuel Gomez - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-si-certains-Etats-membres-de-l

  • Montée en critique de la gauche de la gauche

    Entre les paillettes de Sotchi, ex paradis stalinien (1)⇓, et les pépites de Californie, notre attention collective s'est trouvée, quelques jours, détournée de l'horizon hexagonal. On en viendrait de la sorte à perdre de vue la situation pathétique, oui pathétique, de ce pauvre pays.

    N'insistons pas au-delà du nécessaire, aujourd'hui, sur cette "déconstruction" que l'on dit "sociétale" de nos pseudo-élites. On pourrait tout simplement aussi l'appeler décomposition morale, liquéfaction cérébrale ou destruction nationale. Un Peillon, une Belkacem, une Filippetti, reflets eux-mêmes de leur maître, semblent avoir perdu désormais les repères les plus élémentaires du bon sens. Tenter de les inventorier plus précisément exposerait d'ailleurs à appauvrir le tableau, tant le désordre mental se généralise dans cette frange de l'intelligentsia qu'on appelait naguère "gauche caviar." Il en va de même, en effet, non seulement du gouvernement mais d'un très large spectre de nos couches dirigeantes.

    Voici donc que ces gens, souvent indignes et irresponsables, tiennent dans la pratique le pouvoir central parisien légalement pour 3 ans encore. Et dans cet espace de temps, l'opinion que je qualifie de conservatrice – ce doit être le vrai mot, puisque la gauche la plus intelligente du monde a déjà collé à cet excellent adjectif, peu revendiqué à ce jour, le préfixe "ultra" qui tend toujours à disqualifier – ne saurait se satisfaire de catastrophes prévisibles.

    On ne facilite jamais la tâche future des héritiers légitimes quand on laisse bousiller l'héritage, par ceux qui momentanément l'usurpent. Un certain raisonnement maximaliste se plaît à désirer qu'on balaye les décombres, à souhaiter ouvertement qu'on aille jusqu'au bout de la politique du pire. N'y adhérons pas (2)⇓.

    La tâche des opposants sensés, au contraire, s'ils entendent se consacrer demain à redresser le pays, consistera d'abord à se reconstruire eux-mêmes, en se détournant des conseils des cyniques et des impies, et à retrouver les vrais modèles de pouvoirs réparateurs.

    Faut-il dès lors, dans l'intermède, se satisfaire des courbettes hypocrites et virtuelles esquissées en direction du patronat institutionnel ? Faut-il croire à ces propositions de "pacte" à peine esquissées ? Difficile à admettre. Illusoire de s'y rallier. Périlleux d'entrer dans ce piège, tant que rien n'est assuré quant à l'essentiel.

    Écoutons-les seulement, pour nous faire une opinion, ces princes qui nous gouvernent. Mesurons surtout leur cacophonie. Elle paralysera tout. Le 8 février "L'Humanité" faisait ainsi des gorges chaudes de ce que "Lienemann et Dray dénoncent le "show" de Désir" en vue de faire accepter l'idée du Pacte de responsabilité. (3)⇓ Le conseil national du parti socialiste se réunissait le 10 février. Le huis clos semble bien justifié par le simple fait que 27 conseillers sur 72 se désolidarisent de la ligne présidentielle, la critique atteignant même les amis d'un ministre comme Benoît Hamon. Le 14 février, dans l'Humanité, l'éditorial de Patrick Le Hyaric dénonce ce qu'il appelle "La braderie américaine de M. Hollande", tout en développant :

    "On est stupéfait de la manière 
dont le voyage de François Hollande aux États-Unis consacre 
une entente libérale, occidentaliste 
et militariste avec les dirigeants 
et le capital nord-américains." (4)⇓

    Soulignons à ce propos que le quotidien communiste ne se définit plus comme "l'organe central" du PCF, mais qu'il se positionne comme le journal de cette gauche de la gauche dont les camarades de Pierre Laurent prennent de plus en plus le contrôle. De la sorte on trouve des commentaires plus "ouverts" qu'autrefois. À la belle époque du stalinisme et du brejnevisme on ne trouvait jamais de références, même pas des "critiques" simplement des injures à l'endroit des gauchistes et autres "hitléro-trotskistes". Depuis la chute du mur de Berlin tout ce beau monde se trouve réconcilié. Et donc, parmi les commentaires publiés sur le site, on pouvait lire celui-ci, soumis le 14 février 2014 par le camarade "Bellemain" :

    "C'est vrai que par pudeur (?) mon journal préféré n'a jamais interrogé, ni ne s'est interrogé, sur l'appartenance de nombre de nos "élites" à la French American Foundation... un peu 5e colonne, non ?"

    Voilà le climat qui se développe à gauche. Les élections municipales et surtout le scrutin des européennes, qui se déroule à la proportionnelle, permettront de mesurer l'impact réel dans l'opinion populaire de tous ces vieux dinosaures en train de redevenir carnassiers. Car montée en critique ne signifie pas nécessairement montée en puissance, même pour la gauche de la gauche.

    Dans l'hypothèse d'une vraie rupture on assistera peut-être à des ralliements de centristes et d'opportunistes, tentés par l'argument, éculé et artificiel, mais qu'on nous resservira sans honte, de l'union nationale. La coupure culturelle apparue autour de la série de lois, commencée par la Loi Taubira de 2013, continuée par tous les projets en cours, rendrait cependant une telle formule hybride, stérile et illégitime.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/02/montee-en-critique-de-la-gauche-de-la-gauche.html

    Apostilles
    1 cf. à ce sujet sur le chronique des événements courants de l'IHS "Vacances staliniennes à Sotchi"
    2 L'expérience historique a largement démontré le caractère illusoire de cette rêverie des contre-révolutionnaires de toujours. En France, les royalistes de 1789, la "défection" de 1830, les légitimistes des années 1870, etc. en ont fait les frais. Leur continuateur critique essaiera de leur faire comprendre que la "politique du pire" a toujours été la pire des politiques.
    3 cf article de L'Huma du 8 février.

    4 cf. Éditorial de L'Huma du 14 février

  • Départements : ces gâteaux des élus…

    La France est le pays qui comprend le plus grand nombre d’élus par rapport à sa population : 600.000, soit un pour 108 habitants.

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Le département est une création de la Révolution. L’objectif était de mettre de l’égalité entre des provinces trop disparates et de la proximité entre les administrations et les citoyens. La distance entre le chef-lieu et les limites du département ne devait pas excéder une journée de cheval.

    L’évolution démographique et économique a, cependant, réintroduit de grandes disparités entre les départements : par exemple, entre le Nord et la Lozère (respectivement 2,5 millions d’habitants contre 77.000 et 2,7 milliards d’euros de budget contre 144 millions).

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  • Angers : Quelle politique familiale pour le futur Maire ?

    A l’occasion des élections municipales, l’Association Familiale Catholique d’Angers souhaite faire entrer la politique familiale locale dans la campagne. Les différents candidats à la mairie d’Angers ont été conviés à une table ronde, ayant pour thème la place de la famille dans leur programme. Il sera question de la vie quotidienne des familles (petite enfance, rythmes scolaires, travail du dimanche…), de la politique familiale (logements, maire-adjoint chargé de la famille, développement d’espaces de télétravail…) ou encore de questions de société (préparation au mariage, “écoles des parents”, liberté de conscience des officiers d’état-civil …).

    Ce débat a pour objectif de permettre à chacun de mieux connaître les positions des candidats sur quelques questions fondamentales, relatives à une vraie politique qui respecte l’homme et lui permet de s’épanouir. Il sera suivi d’un temps de questions-réponses avec le public. Quatre têtes de liste ont répondu favorablement :

    • Christophe Béchu (UMP),
    • Gaetan Dirand (Front National),
    • Laurent Gérault (UDI)
    • Jean-Luc Rotureau (Divers gauche).
    • Laure Reveau représentera Frédéric Béatse (PS).
    Jeudi 20 Février 2014 – 20h – Amphithéâtre Terra Botannica

    Michel Janva