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élections - Page 696

  • Mélenchon et les coco-traîtres

    Pour les partis aussi, la vieillesse est un naufrage.

    Couteau entre les dents, faucille au poing et marteau en tête, il fut une époque, pas si lointaine, où le Parti communiste français, succursale parmi d’autres de la grande Union soviétique, ne vivait et n’agissait que dans la préparation et l’attente du « Grand Soir ». L’avenir était rouge et les militants du parti, moines-soldats de la Révolution, n’avaient pas de mots assez durs pour dénoncer le réformisme mou, les compromissions, les abandons de leurs plus proches adversaires, ces sociaux-démocrates qu’ils préféraient stigmatiser du doux nom de « social-traîtres ».

    Que les temps ont changé ! Il existe toujours, sous un nom immuable, un parti constitué d’une part de quelques milliers de militants qui, les yeux grand fermés sur la réalité, veulent encore y croire, et dont la foi inébranlable – aussi respectable qu’absurde – s’enracine dans la fidélité à une idéologie souillée par sa propre histoire, et d’autre part quelques milliers d’élus nationaux et locaux pour qui le plus important et le plus urgent est de conserver les quelques positions, les quelques mandats parlementaires et municipaux dont leur organisation et eux-mêmes tirent leurs moyens d’existence.

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  • l’enjeu du 26 janvier

    Depuis des années, le Conseil représentatif des Institutions juives en France (CRIF) défend l’immigration en Europe tandis que son bras armé, la LICRA, harcèle tous ceux qui s’opposent à l’invasion. De cette dernière surgissent des monstres comme Fofana ou Mohamed Merah. Aujourd’hui, c’est monsieur Mbala Mbala qui pousse le bouchon trop loin et un roquet en profite pour rétablir la censure en France.
    Les résistants n’ont pas à prendre parti entre deux cliques qui souhaitent le remplacement de notre population, de sa culture et de sa civilisation. Certes, on peut déplorer ce nouvel arbitraire mais, de toute manière, l’état de droit n’existait déjà plus dans notre république bananière. Laissons-les donc s’entredéchirer par le biais de leurs médias et Dieu reconnaîtra les siens.
    Exigeons plutôt la démission de ce président qui a la quenelle en folie. Au moment où tant de Français souffrent, il ne s’intéresse qu’à ses galipettes. Le 26 janvier prochain, avec jour de colère, donnons-lui l’occasion de s’y consacrer à plein temps, en abandonnant des fonctions qu’il a ridiculisées !
    Gerard Pince

  • Les peuples doivent impérativement se réveiller, au premier rang desquels le peuple français.

    Closer plutôt que l’Esprit des Lois
    Pendant que les médias distraient les Français avec les coucheries présidentielles, la séparation des pouvoirs passe à la trappe…

    En droit constitutionnel français, une ordonnance est une mesure prise par le gouvernement dans des matières relevant normalement du domaine de la loi. Cette pratique était appelée “décret-loi” sous les IIIe et IVe Républiques.

    Dans le cadre de la Cinquième République, le gouvernement ne peut prendre des ordonnances que s’il y a été habilité par le Parlement, conformément à l’article 38 de la Constitution (ou autorisé par la Constitution s’agissant de certaines dispositions relatives à l’outre-mer : article 74-1).

    Cet article 38 de la Constitution de 1958 est ainsi rédigé :

    « Le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Les ordonnances sont prises en conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d’habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse. À l’expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif. »

    Ce système des ordonnances est toujours très critiqué par les juristes et les démocrates car il contrevient à l’un des fondamentaux essentiels de la démocratie : le principe de la séparation des pouvoirs (entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire) tel qu’il fut théorisé par Montesquieu dans son célèbre ouvrage, paru en 1748, intitulé L’Esprit des Lois.

    Ce système contestable a été imaginé pour des raisons qui tiennent à l’encombrement de l’ordre du jour législatif, ou à une volonté affichée d’efficacité et de rapidité, mais, beaucoup plus souvent, pour contourner l’impopularité des décisions à prendre. Elles sont notamment utilisées pour transposer en bloc en droit interne les directives européennes et dans des domaines touchant à l’essence du domaine de la loi. Ainsi des ordonnances ont été prises pour rédiger la partie législative de plusieurs Codes (de justice administrative, d’éducation…) ou pour « simplifier » la législation.

    La loi d’habilitation doit fixer les domaines et la durée où le gouvernement pourra prendre des ordonnances, sous peine d’être sanctionnée par le Conseil constitutionnel français pour incompétence négative.

    La première utilisation d’une ordonnance sur le fondement de l’article 38 de la Constitution remonte à la loi du 4 février 1960, qui permettait au Gouvernement de prendre des mesures de maintien de l’ordre en Algérie. C’est toutefois resté longtemps une pratique assez rare. L’ordonnance permettait par exemple à un Gouvernement de faire passer des mesures d’urgence plus rapidement, avec l’accord du parlement.

    Ces périodes d’ordonnance, autorisées par le parlement, sont évidemment plus faciles à obtenir lorsque la majorité parlementaire est de la même couleur que celle de l’exécutif (gouvernement et président de la République). Le délai est fixé par le parlement et ce délai tend à devenir de plus en plus long. Fixés à quelques mois dans les débuts de la Ve République, ils sont désormais scandaleusement longs puisque le dernier délai, fixé en 2010, avait été… de 4 ans. Quatre ans de dessaisissement du Parlement sur des sujets de première importance, quelle dictature fait mieux ?

    La procédure anti-démocratique des ordonnances, qui s’est considérablement accélérée depuis 2000, vient de franchir un nouveau pas en janvier 2014

    Or, non seulement les délais accordés par le parlement à la demande du gouvernement sont devenus de plus en plus longs mais la pratique des ordonnances elle-même s’est considérablement accélérée depuis quelques années.

    De 2000 à 2005, les gouvernements successifs ont ainsi pris 184 ordonnances, dont 83 pour la seule année 2005, contre 102 dans les quarante années précédentes (1960-1999). La plupart des ordonnances prises depuis 2003 avaient pour objet, selon le gouvernement, de “simplifier” la législation dans de nombreux domaines du droit.

    En ce début 2014, un nouveau pas très important est franchi dans la marginalisation complète du Parlement, donc de la démocratie, avec le projet gouvernemental de réforme du Code Civil et du Code du Commerce par la voie d’ordonnances.

    Après que l’Assemblée, dite “nationale”, française a avalisé cette procédure (avalisant la compétence non plus du pouvoir législatif, devenu inutile, mais de l’exécutif), c’est désormais au tour du Sénat de se prononcer : http://www.senat.fr/leg/pjl13-175.html

    Certes, la procédure des ordonnances est ainsi encadrée par la Constitution, et limitée dans le temps. Mais elle  n’en reste pas moins un coup de force du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif. Ce coup de force est d’autant plus caractérisé que la procédure législative accélérée a été mise en œuvre pour faire passer ce texte [1].

    Où exactement se situe l’urgence politique à modifier les lois civiles concernant les contrats ou les voies d’exécution ?

    Une dérive de plus en plus dictatoriale, dans le droit fil des institutions européennes

    Cette manifestation d’autorité, tendant à confier à l’exécutif les pouvoirs du législatif, et à supprimer ainsi le principe même de la séparation des pouvoirs à l’origine de la démocratie, était somme toute prévisible : elle s’inscrit en droite ligne des institutions européennes où la Commission est à la fois détentrice du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif (puisqu’elle détient, seule, l’initiative des lois).

    Les détenteurs du pouvoir exécutif en France ont tous, depuis de nombreuses décennies, grâce aux traités européens successifs, opté pour le dessaisissement de leur propre pouvoir de gouverner qui leur avait été confié par leur peuple. Ils l’ont fait au profit d’instances supranationales non élues, indépendantes des peuples mais pas de l’oligarchie détentrice de l’argent, oligarchie représentée par les grandes entreprises industrielles et commerciales et les grands établissements financiers.

    C’est ainsi que le terme “gouverner” a  insensiblement glissé vers celui, lointain, flou et inconsistant, de “gouvernance”. Le grand Traité transatlantique matérialisera prochainement cette prise de pouvoir des puissances économiques sur les peuples.

    Cette fin annoncée de la séparation des pouvoirs et de la démocratie au profit de la toute puissance de l’oligarchie, se passe en catimini ces jours-ci en France.

    Les esprits sont trop accaparés, par la grâce des médias, à décortiquer les rebondissements nauséabonds des amours en goguette d’un président discrédité, pour avoir le temps de s’intéresser à la fin de la démocratie. Du grand art !

    Le pouvoir politique national se cache ainsi derrière les jeux du « cirque » pour nous faire officieusement, mais de plus en plus réellement, entrer en dictature.

    Les peuples doivent impérativement se réveiller, au premier rang desquels le peuple français.

    Jamais le slogan de l’UPR (“L’union du peuple pour rétablir la démocratie”) ne s’est révélé aussi prémonitoire et aussi urgent.

    Spartacus Gallicus 

    http://francelibre.tumblr.com/post/73670556577/les-peuples-doivent-imperativement-se-reveiller-au#.UtpAoPZKFMM

  • On ne nomme pas la CGT : nommons la

    Ce 15 janvier, au lendemain de l'annonce du "tournant hollandais" un dirigeant du Medef s'adressait à un public d'investisseurs français. Il faisait comprendre à ses auditeurs attentifs que, "sans naïveté", son organisation représentative des grosses entreprises, allait jouer le jeu et prendre au mot le p. de la r.

    Il souligna un certain nombre de revendications de bon sens que l'on ne peut que partager. Globalement la simplification de la réglementation, des 3 200 pages de droit du travail, et l'allégement d'ensemble des 147 taxations qui étouffent l'économie française relèvent des nécessités de salut public.

    On doit déplorer évidemment qu'une fois de plus, les travailleurs indépendants, artisans, commerçants, professionnels libéraux, exploitants agricoles et petites entreprises restent en marge des préoccupations du nouveau cours proposé par le pouvoir. S'il s'agit de relancer l'emploi ce ne sont pas les grands groupes industriels, même aidés par l'État qui résoudront le problème du chômage.

    Mais on doit se préparer aussi à une situation en voie d'évolution.

    Jusqu'aux municipales, où il a conclu des alliances de terrain avec les socialistes locaux, le parti communiste en tant que tel devrait laisser un demi-répit au gouvernement. En cela on doit prendre conscience du désaccord avec le matamore Mélenchon. Celui-ci ne dispose que d'une très faible implantation locale et les adhérents de petit son "parti de gauche" restent assez marginalisés dans les bastions industriels.

    Le 13 janvier le camarade Pierre Laurent secrétaire national du PCF l'annonçait sans feinte. Son mot d'ordre : "Construisons une autre voie, une autre politique alternative de gauche". Ceci veut dire : réfléchissons ensemble aux bases de la lutte politique et sociale qui suivra les "élections pièges à sots". Au "pacte de responsabilité" il oppose un concept de "pacte de solidarité" et il annonce des "États généraux de la justice fiscale" —‑ mais attention : "avant l'été". Cela laissera donc même le temps pour la campagne du parlement européen.

    Ce qui a toujours préoccupé les staliniens s'appelle une fois encore "plumer la volaille socialiste" ... celle de leurs voisins idéologiques, alliés circonstanciels mais aussi, depuis 1920, ennemis permanents. Le but de l'exercice consiste à attirer, piéger et avaler l'aile gauche du Parti socialiste.

    Comme d'habitude cela commence par des déclarations de Mme Marie-Noëlle Lienemann :

    "La sénatrice socialiste, écrit L'Humanité du 13 janvier, avec d'autres représentants de l'aile gauche du PS, a exprimé sa circonspection."

    La gauche de la gauche déplore "une petite musique, un vocabulaire" qui "nous a un peu inquiétés", a abondé Emmanuel Maurel au nom du courant "Maintenant la gauche" (...)

    "Nous allons être vigilants sur le Pacte de responsabilité", a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, en s'interrogeant notamment sur "quel échelon, les branches ou les entreprises" il sera discuté. "Qu'est-ce qu'on met dans la discussion sur les contreparties ?", notamment en termes d'emplois, salaires, précarité, innovation (...) Et enfin, quelles sont les sanctions qui pourraient être appliquées si les entreprises ne jouent pas le jeu ? "S'il y a des aides publiques, elles doivent être remboursées si les engagements ne sont pas tenus", etc.

    Mais toutes ces réserves politiques seront complétées par une contestation de la CGT et par un blocage généralisé des syndicats.

    Le camarade Lepaon secrétaire général de la CGT se tiendra en travers des tentatives de concertation.

    Déjà le 25 novembre 2013, les quatre centrales syndicales CGT, CFDT, FSU et UNSA avaient annoncé une riche doctrine revendicative. Elle s'exprime en termes clairement fiscalistes qui laissent peu de place aux espoirs d'une évolution sans heurts.

    Retenons la partie fiscale de ce beau programme :

    En matière de fiscalité : nos organisations syndicales considèrent indispensable de réhabiliter l’impôt, outil de la solidarité nationale, notamment pour répondre aux besoins de la population. Cela implique d’abord de privilégier l’impôt direct sur l’impôt indirect. Cela nécessite aussi de renforcer la progressivité de l’impôt direct. Cela passe par :
    - Un nouveau barème de l’impôt sur le revenu : augmenter le nombre de tranches, revoir les taux ;
    - Une évaluation des niches (dépenses fiscales) et la suppression de celles qui ne démontrent pas leur efficacité dans l’emploi, environnement…
    - Une réforme de la fiscalité locale pour mieux prendre en compte les revenus des occupants et la réalité de l’habitat.
    - La mise en place d’une véritable fiscalité écologique pour financer les investissements notamment en faveur des économies d’énergie et de ressources naturelles, en en atténuant le poids sur les ménages à bas et moyens revenus (tout particulièrement avec des mesures spécifiques en faveur des transports).
    - Un renforcement des moyens de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

    Dès l'annonce des velléités de réforme de Hollande, le 14 janvier ceci était rappelé, dans L'Huma, comme il se doit ...

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/on-ne-nomme-pas-la-cgt-nommons-la.html

  • Hollande ou la stagnation brejnevienne

    Depuis 2012 l'Hexagone s'est encore plus enlisé dans les fausses concertations n'aboutissant à aucune vraie solution. Les "pactes de responsabilités" que l'on nous annonce et qui supposeront de longues tractations aboutiront-ils à autre chose ?

    Le premier problème du successeur d'Armand Fallières ne tient pas à son donjuanisme mais bien à sa pratique éhontée, généralisée, et de plus en plus visible, du mensonge. Dans ce registre, il ne semble absolument pas séparer sa vie privée de son activité publique. Qu'il perde son temps à séduire certaines midinettes n'en fait pas la réincarnation de Félix Faure. Au moins ce dernier brillant cavalier croyait-il pouvoir réformer le pays et rehausser la fonction du chef de l'État, ce que les radicaux-socialistes de l'époque ne pouvaient, déjà, lui pardonner.

    Puisse son chauvinisme en pâtir, il faut plutôt chercher le modèle de Hollande du côté du pays du "socialisme réel". Sans que l'on s'en doute il ressemble particulièrement à Léonide Brejnev.

    Ayant destitué le grossier Khrouchtchev, bourreau de son Ukraine natale, agitateur de rue devenu provocateur sur la scène internationale, l'URSS aspirait à un secrétaire général "normal".

    On l'espérait, on l'affirmait, décidé à entreprendre les "réformes" dont le pays avait besoin. Dans la France d'aujourd'hui tous les commentateurs officiels et les opposants de façade feignent d'agir "pour sauver son système social". Dans l'Union Soviétique d'alors il ne fallait surtout pas toucher aux grandes "conquêtes de la révolution d'octobre". Cette expression parce fixait les limites que le "réformisme soviétique" allait s'assigner à lui-même.

    Les réformes promises n'advinrent jamais, n'aboutirent en aucune manière. L'économie de pillage, l'accumulation des privilégiés de la nomenklatura, la survie artificielle des gouvernants grâce à la rente des matières premières enfoncèrent dans la misère le plus grand territoire de la terre, jusqu'à l'écroulement final du communisme dans le sang, la crasse et la vodka.

    Faut-il vraiment prolonger le parallèle avec le royaume de Monsieur Normal en voie de rabougrissement ?

    Contentons-nous ici de mesurer, à l'aide de la partie vide du sablier, le temps de ce septennat quinquennat, écoulé jusqu'ici en loisirs pour quelques jouisseurs et de difficultés pour les familles françaises.

    Après des mois d'impuissance, de concertation qui n'aboutit pas, de projets Duflot en voie de dégonflement, de restructuration ferroviaire improbable, de rencontres stériles avec les partenaires sociaux, enfin, apprenait-on, le 31 décembre, que tout aller changer.

    Convenait-il en douter ?

    Dès le 7 janvier, en effet les annonces de bonnes nouvelles s'accumulaient. Ainsi, à en croire "20 minutes", le sénateur Jean-Vincent Placé aurait réglé "l’ensemble" de ses 18 000 euros de contraventions automobiles, et cette transaction ne devrait rien à l'argent des contribuables. Promis, juré. Et puis le très intègre Jean-Pierre Kucheida, ancien député-maire socialiste de Liévin, était placé en garde à vue le matin même dans le cadre d'une information judiciaire. Mais, qu'on se rassure, il n'a été entendu, d'après Libération, "que sur des faits de corruption "présumée". (1)⇓

    Il ne s'est donc rien passé du côté de ces tristes sires, les journaux ne racontant que des bobards inoculés par les télémagistrats.

    Or, le même jour, François Hollande déclare que "l'État doit changer". "Réformer l'État, c'est le rendre plus efficace", a-t-il dit encore ajouté ce jour-là. (2)⇓

    Et dans les jours qui ont suivi, la république est restée encore plus ferme, encore plus insoupçonnable sur ses valeurs de liberté d'expression. Celles-ci n'ont-elles pas été définies par la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 : Article X "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même humoristiques religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi." Article VII : "(…) Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis (…)" Etc. Un pitre est sanctionné, son spectacle amputé des passages les plus scabreux : le climat délétère d'empoisonnement communautariste a-t-il, par enchantement et par décret, reculé dans les banlieues ?

    Ce 14 janvier, une couche de parlottes officielles a donc été rajoutée.

    L'Union soviétique a pu survivre de 1964 à 1989, sous une logue stagnation. La France d'aujourd'hui n'en possède pas les moyens.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/01/hollande-ou-la-stagnation-brejnevienne.html

    Apostilles
    1 - cf. Libération du 7 janvier
    2 - cf. Reuters 7 janvier 2014.

  • "Il semble exister une loi étrange qui veut que chaque président de la république soit pire que le précédent"

    Communiqué de Jacques Bompard :

    3482957_act3"Le 16 février 1899, le président de la république Félix Faure meurt à l’Elysée dans les bras de sa maîtresse du moment. Le 10 janvier 2014, le président de la république François Hollande se retrouve photographié à la une d’un journal rejoignant puis quittant indemne une de ses maîtresses. Comment ne pas se réjouir de l’amélioration de la condition physique des présidents français en seulement un siècle ? Pour autant, cette affaire de Closer constitue un nouvel accroc à la présidence « normale » qu’avait promise François Hollande.

    Normal de casser la famille ?

    Normal d’augmenter les impôts comme aucun président auparavant ?

    Normal de battre tous les records de chômage ?

    Normal de réduire la taille de l’armée française ?

    Normal d’emprisonner des centaines de manifestants qui respectent la loi et de couvrir certains qui ne la respectent pas ?

    Normal d’être la risée de la presse mondiale ?

    Il semble exister une loi étrange, échappant à la science, qui veut que, depuis quelques décennies, chaque président de la république soit pire que le précédent. Pour échapper à cette fatalité, changer de république ne serait peut-être pas… anormal !" 

    Philippe Carhon

  • À force de nous prendre pour des imbéciles…

    De la piteuse conférence de presse tenue hier par François Hollande,  Marine Le Pen a dit  ce qu’il fallait en penser dans un communiqué consultable sur le site du FN.  La feuille de route de M.  Hollande, sa social-démocratie revendiquée n’est que le cache-sexe de la même politique,  sans âme ni souffle,  déjà menée par ses prédécesseurs, la poursuite de l’inféodation de notre pays à la ruineuse idéologie euromondialiste. Derrière les mots ronflants, une vision pantouflarde, étroite, frileuse, dépassée,  « moisie » dirait Sollers, du destin d’une France sur une pente déclinante. Entre mensonges par omissions ou délibérés, flous artistiques, diversions et énormités (son « Il n’y a pas de Système, le seul Système que je connaisse c’est celui du racisme et de l’antisémitisme » vaut son pesant de cacahuètes), cet exercice présidentiel a un gout amer pour les Français. Il  ne manquera pas comme l’a relevé Marine,  de nourrir les inquiétudes bien légitimes de nos compatriotes.

    Dans une tribune publiée il y a quelques jours  sur le site du  Nouvel Obs, des membres du  cercle de réflexion  du PS Terra Nova (Sophie Lemaire et Mehdi Thomas Allal, coresponsables du pôle anti-discriminations de cette structure, les députés Yann Galut, Alexis Bachelay,  Patricia Schillinger, Colette Capdevielle, Marie-Anne Chapdelaine) , invitaient la gaucheà  « réagir pour reconquérir l’électorat populaire. »

    Il s’agirait ainsi de  «prendre en compte (…) ce besoin de reconnaissance très fort, et de considération, ressenti par les électeurs frontistes. Il existe un sentiment récurrent : celui d’être anonyme, d’être relégué, d’être déclassé (…). Les ouvriers et les employés du secteur privé ne seraient plus représentés. Le PS se priverait ainsi de relais parmi les catégories populaires. Beaucoup de mouvements sociaux lui échappent de fait. »

    Ces socialistes s’inquiètent de ce que « le Front National gagne en respectabilité. Les trente ans du baromètre d’image du FN 2013, réalisé par TNS Sofres du 24 au 28 janvier pour France Info, ont ainsi été marqués par deux résultats : un tiers des Français adhérerait aux idées du Front National, tandis que 47 % des sondés considéreraient qu’il « ne représente pas un danger pour la démocratie » (contre 55 % en 2012).

     Autre crainte, l’adhésion grandissante des sympathisants/électeurs  de l’UMP aux idées défendues par l’opposition nationale qui conduit à la tentation d’une alliance à la base contre les  socialo-communistes.  « Selon un sondage Europe 1- Ifop-Fiducial réalisé en avril 2013, est-il rappelé,  53 % des sympathisants UMP se déclarent favorables au passage d’accords électoraux avec le (FN),  soit une augmentation de 9 % par rapport à une même étude réalisée par l’Ifop en 2012. »

    Aussi, le FN « semble remporter une bataille des idées, se présentant aujourd’hui comme un parti de gouvernement, dans un contexte où son discours est de plus en plus accepté, légitimé, colporté… ».« Il y a donc urgence pour la gauche à se réapproprier certains thèmes constitutifs de son identité, sous peine de perdre définitivement la bataille culturelle. La reconquête des catégories populaires passe par cet aggiornamento. » 

    Nous l’avons vu, n’en déplaisent aux membres de Terra Nova, fondation qui proposait il y a peu  aux dirigeants du  PS de jouer  la carte des   minorités pour contrer dans les urnes un peuple  Français qui ne veut pas abdiquer ses valeurs, son identité et sa souveraineté, le discours de M. Hollande ne porte aucune trace de cet  aggiornamento.

    La toute dernière  enquête du CEVIPOF, réalisée en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE), cerne d’ailleurs assez bien ce  discrédit qui touche les partis du Système.

     Dans celle-ci, 72% des sondés (+4 points en un an) estiment que « les jeunes ont aujourd’hui moins de chances de réussir dans la société que leurs parents » ;  60% affirment « n’avoir confiance ni dans la droite, ni dans la gauche pour gouverner le pays » (+8 points), 73% (63% fin 2011) affirment que « les notions de droite de gauche ne veulent plus rien dire». 87% des personnes interrogées estiment que le personnel politicien, «se préoccupent peu ou pas du tout de leur avis », (ils étaient  81% à le penser fin 2009). 69% (+ 15 points depuis 2012)  jugent que « la démocratie française ne fonctionne pas bien».

    Autres jugements qui recoupent pleinement  les critiques, avertissements  et analyses du FN, à peine plus d’un   Français sur  trois (35%)  pensent que l’appartenance de la France à l’Union européenne est « une bonne chose » tandis que  67% affirment  qu’ «il y a trop d’immigrés en France » (+ 18 points de plus par rapport à 2009).  par ailleurs,   50% (+18 points  là aussi) affirment qu’ « il faudrait rétablir la peine de mort ».

    Et si François Hollande ne recueille la confiance que d’une Français sur cinq (20% contre  27% il y a un an), la cote de confiance de Marine Le Pen gagne deux points dans la même période  pour s’établir à 34%. Quant au  Front National,  il  fait  désormais jeu égal avec l’UMP: 36% des sondés jugent que le FN   représente le mieux l’opposition de droite.

    Un mot encore pour évoquer la dernière saillie en date de Vincent Peillon, ministre de l’Education (de la rééducation),  agrégé de philosophie  et prosélyte extrémiste  d’une très radicale idéologie maçonnique,  comme nous le constations et comme  il l’avouait dans son livre  « Une religion pour la République… ». M. Peillon a ainsi affirmé ces derniers jours que le FN est un « parti fasciste , car il utilise « les mêmes ingrédients (que  dans les années 30). Quand elle (Marine Le Pen) fait sa mue sur les thématiques sociales, elle fait la même chose qu’à cette époque-là. »

    Propos   grotesques qui montrent au mieux l’inculture de ce ministre (mais croit-il vraiment  aux énormités qu’il professe ?),  au pire sa conception de la politique ramenée à une succession de mauvais slogans éculés. Ce qui est vrai pour le coup et ne souffre pas la contestation,  c’est le mépris des électeurs qui est celui de Vincent Peillon, tête de liste du PS pour les élections européennes dans le Sud-Est pour en découdre avec  Jean-Marie Le Pen et  Bruno Gollnisch.

    En effet,  seul ministre à avoir obtenu cette autorisation, il n’entend pas pour autant  respecter les sympathisants de gauche qui  voteraient  pour lui puisqu’il démissionnera, sitôt élu, pour garder son portefeuille (dans tous  les sens du terme)  ministériel.

     Et dire que ce sont ces mêmes socialistes  qui à l’instar d’un Juppé ou d’un Copé, s’étonnent douloureusement, se frappent la poitrine à la lecture  des sondages évoqués plus haut. A force de prendre les Français pour des veaux, des imbéciles manipulables et de s’essuyer les pieds sur la démocratie…

    http://gollnisch.com/2014/01/15/force-de-nous-prendre-pour-des-imbeciles/

  • Manuel Valls connaît-il son modèle, Clemenceau ?

    Minute lui rappelle quelques réalités historiques :

    "Dans un coin de son bureau ministériel, un portrait du Tigre a été accroché. L’a-t-il lu ? Non, sans doute, ou quelques pages sélectionnées par un secrétaire. Car sinon l’impeccable républicain de la place Beauvau aurait pris soin de préciser à quel Clemenceau il réserve son admiration. Il y en a tant, des Clemenceau, que M. le Ministre, s’il les connaissait, les aurait volontiers envoyés en garde à vue…

    Cherchons donc quel Clemenceau admire Valls. S’agit-il du Clemenceau qui a lancé la carrière politique du général Boulanger, ce « factieux populiste » honni par l’histoire? Non, sans doute. C’est un peu comme si Valls faisait nommer Marion Le Pen ministre. Impossible. S’agit-il du Clemenceau qui apostrophait en 1893 un ministre de l’Intérieur en raison de ses origines juives ? Nauséabond ! Non, ce ne peut pas être non plus ce Clemenceau-là. Alors, peut-être, le Clemenceau écrivain, voyageur ? Eh bien, pas davantage. Dans Au Pied du Sinaï, paru en 1898, Clemenceau s’écoeure du juif traditionnel « crasseux », palpitant de « fanatisme talmudique ». Exit ce Clemenceau-ci. Voyons, cherchons encore… Il doit bien y avoir un Clemenceau acceptable en l’an 2014 ? Ah oui! Le dreyfusard. Ce doit être lui. Splendide modèle à l’oeil fulminant. Hélas… Ce Clemenceau n’hésitait pas à attaquer un député juif, anti-dreyfusard, en ces termes: « Il serait bon que les juifs cessent d’insulter ceux qui les défendent! » Bon, alors, pas ce Clemenceau là non plus. Mais à qui se fier ? [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/manuel-valls-conna%C3%AEt-il-son-mod%C3%A8le-cl%C3%A9menceau-.html

  • Catholiques réveillez-vous ! Le Jour de Colère est arrivé…

    JDC-26janvier-MPILa Douma ou chambre des députés de la Russie vient de donner son accord à une loi qui pénalise jusqu’à trois ans de prison celui qui offense les croyants dans leurs convictions religieuses. Le manque de respect vis-à-vis de la religion est condamné à un an de prison, l’équivalent de 7.000 euros d’amende ou un travail obligatoire de 240 heures. Les trois ans de prison (en plus de l’équivalent de 10.000 euros d’amendes ou 480 heures de travaux obligatoires) sont réservés à ceux qui profanent des églises durant les services religieux.

    Pendant ce temps que se passe-t-il en France ? Le gouvernement et les médias font tout pour détruire le sentiment religieux se référant à 2000 ans de christianisme. Le festival Hellfest n’en est qu’un des aspects. Mais presque tous les jours un cimetière ou une église en France sont profanés. Que fait M. Valls ? Rien. Il y a une semaine, dans ma ville de Boulogne-sur-Mer, cinq plaintes ont été déposées le même jour parce que les troncs de cinq lieux de culte ont été vidés le dimanche. Les présomptions concernant les voleurs existent… La police a autre chose à faire que d’enquêter… alors qu’il ya a des présomptions sur les coupables.

    A-t-on déjà oublié le gazage d’enfants et de femmes qui manifestaient contre le mariage des homosexuels ? Plus de mille arrestations arbitraires y compris pour le simple port d’un teeshirt défendant la famille ou d’un drapeau français. Les femen dépoitraillées gazant les manifestants rassemblés par Civitas ont été présentées par les médias comme des victimes alors que des dizaines de photos montrent qu’elles étaient bien les agresseurs. Que fait madame Taubira, ministre de la justice ?

    Les Femen s’en sont pris à des églises, les profanant, y compris durant des offices. Laissées bien sûr en libertés voire encouragées par l’un ou l’autre des ministres. Condamnées du bout des lèvres par « des paroles verbales » par l’un ou l’autre des caciques socialistes.

    Les Français – ceux qui n’ont pas la mémoire courte – se souviendront certainement de la pièce de théâtre intitulée Golgota Picnic qui comportait une parodie blasphématoire du Calvaire du Christ en Croix. Un musicien complètement nu accompagnait cette scène. Les catholiques, tous les soirs, sont venus prier devant le théâtre des Champs Elysées. M. Valls se fit un plaisir de se rendre à une de ces représentations « pour défendre la culture, la liberté d’expression » a-t-il déclaré et répété devant les caméras. En réalité sa seule motivation est l’antichristianisme. En effet dans l’affaire Dieudonné, la liberté d’expression n’existe plus pour lui actuellement. Quand ce dernier s’en prenait aux catholiques, il n’a rien dit. Mais comme disait Coluche en son temps : « Les Juifs…euh…Non pas les Juifs. » Quant aux catholiques ?

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  • Aveux croisés de François Hollande et de l’UMP sur l’existence d’un parti unique

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Si François Hollande a clairement hier assumé une politique eurolibérale, sa conférence de presse a permis un autre aveu de taille, qui va bouleverser le débat politique français : l’existence dans notre pays d’un parti unique qui regroupe le PS et l’UMP.
    Cet aveu était d’une grande clarté dans la bouche même du chef de l’État, qui a assumé vouloir réussir ce que Nicolas Sarkozy aurait voulu continuer à faire, ajoutant que le débat politique français devait se faire entre « un centre-droit » et un « centre-gauche », tous deux européistes, ultralibéraux et antinationaux.

    Les réactions de l’UMP à cette conférence de presse ont confirmé sans ambiguïté l’aveu du parti unique. Jean-François Copé a revendiqué la paternité du projet de François Hollande. Des personnalités aussi éminentes de ce parti que Jean-Pierre Raffarin ou Bruno Lemaire ont fait publiquement savoir leur grande satisfaction.
    Côté PS, le sénateur André Vallini a eu hier soir cette formule très explicite : « L’UMP en rêvait, le PS va le faire »…

    Après de telles effusions, qui traduisent une identité totale d’analyses et de convictions entre PS et UMP, il ne sera plus possible à ces deux partis de jouer, de mettre en scène une opposition factice entre eux.

    Face au parti unique UMPS, enfin assumé et auquel Jean-Louis Borloo et son UDI demandent déjà à se greffer, les Français n’ont qu’une seule alternative : celle des patriotes du Front National et du Rassemblement Bleu Marine.
    Puisque la politique du parti unique est la parfaite continuité de la politique déjà menée depuis des années sous Sarkozy puis Hollande, son échec est certain.
    Le parti unique c’est la dictature de moins en moins douce dans laquelle la caste veut enfermer le pays. Les Français s’en libéreront en le dévoilant au grand jour et en lui tournant le dos

    Source: Nationspresse

    http://www.altermedia.info/france-belgique/nationspresse/aveux-croises-de-francois-hollande-et-de-lump-sur-lexistence-dun-parti-unique_96589.html