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élections - Page 700

  • Le quart d’heure warholien des félons

    Ces ex-néo-marinistes effarouchés ont cru trouver dans le RBM un tremplin pour occuper des places...

    Ce dimanche, Jean-François Copé confirma une rumeur qui bruissait : l’énième défection d’un candidat Bleu Marine ayant rallié l’UMP… d’où il avait été exclu, en mai dernier, pour avoir fait alliance avec le Front national, en couchant sur sa liste des membres de ce parti.

    L’intéressé, Arnaud Cléré, éleveur de chèvres, tête de liste aux municipales dans la Somme, dont le parcours politique « témoigne d’un comportement erratique » (successivement membre du RPR puis du MPF qu’il quitta pour l’UMP, avant d’en être exclu pour rejoindre le SIEL en mai 2013, puis du FN auquel il a adhéré il y a trois semaines), selon Paul-Marie Coûteaux qui vient de le suspendre du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés, membre avec le FN du Rassemblement Bleu Marine), se justifie de façon assez grotesque, ayant découvert, horresco referens, que le FN était, tout uniment, « non républicain, sectaire, dictateur, homophobe », choqué d’avoir prétendument vu deux personnes « avec des croix nazies sur le bras ». [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-quart-d-heure-warholien-des

  • Gollnisch dit tout haut ce que les Français pensent tout bas

    Bruno Gollnisch a accordé un  bref entretien accordé à La Télé Libre,  en marge de la  récente convention du FN  à Marseille consacrée aux élections municipales. Le député européen et candidat à la mairie de Hyères  énonce quelques fortes vérités qui ont fait  ces dernières heures le tour d’internet.  Chastes oreilles  adeptes de la pensée unique s’abstenir…


    Paris (France) 17/11/2013 Bruno Gollnisch... par ltlnews

  • [Nouvel Arbitre Vendée] (1793-2013) Les Vendéens victimes de répression policière !

    arton6737.jpgCe lundi 24 Novembre, le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, dormait à la préfecture de La Roche-sur-Yon suite à un meeting politique pour soutenir les candidatures du Maire de Fontenay, Hugues Fourage, et le Maire de la Roche-sur-Yon, Pierre Regnault.

    Suite aux récents événements, ils sont tous deux sur la sellette. Bien naïf qui croit au grand rêve socialiste… S’en est suivi la visite de la maison natale de Clémenceau à la Tranche sur Mer. « Le Tigre », comme on l’appelait, fut ministre de l’Intérieur et connu pour sa répression vis-à-vis des grèves. Valls souhaiterait donc s’identifier au « Premier flic de France » ? Quelle ironie, pour être « Père de la Victoire » comme Clémenceau, il faut en avoir remportée une, et non pas avoir semé le trouble et la division au sein du peuple français. [...]

    La suite sur Nouvel Arbitre

  • Et si le FN détenait les clés de Marseille ?

    Jean-Claude Gaudin tentera-t-il, d’ici le premier tour, un rapprochement avec un FN qui, piloté par Marine Le Pen, a le vent en poupe ?

     

     

     

     

    Les sondages se suivent et se ressemblent. Alors que les prochaines élections municipales s’annoncent difficiles pour un président et une majorité désormais minoritaires, et que se profilent déjà dans la foulée des élections européennes désastreuses pour le PS, deux enquêtes d’opinion successives indiquent que les socialistes sont en mesure de l’emporter en mars 2014 dans la deuxième ville de France. Un rayon de soleil méditerranéen dans un ciel désespérément plombé. La reconquête de la cité phocéenne si longtemps gérée par feu Gaston Defferre contrebalancerait d’un point de vue psychologique, à supposer que Lyon et Paris restent aux mains de la gauche, des résultats globalement négatifs. Ce n’est pas sans raison que Jean-Marc Ayrault, grattant des fonds de tiroirs qui, paraît-il, étaient vides, a réussi à dégager trois milliards d’euros, ou de promesse d’euros, pour Marseille.

    Sur les huit secteurs de la ville, quatre sont actuellement détenus par la gauche (qui devrait les garder), quatre par la droite. Que l’un de ces derniers bascule du côté de Patrick Mennucci, et Jean-Claude Gaudin perd la majorité au conseil municipal. Or, non seulement Stéphane Ravier, tête de liste du Front national pour la ville, semble assuré de mettre le sénateur-maire sortant en minorité dans l’un des quatre secteurs qu’il contrôle actuellement, mais le score annoncé du Front national sur l’ensemble de la ville – autour de 20 % – ......

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  • Le franc-maçon Jérôme Peyrat ne pourra pas faire gagner NKM

    Nathalie Kosciusko-Morizet se fait du souci pour l’élection à la Mairie de Paris. Alors qu’il ne fait aucun doute qu’Anne Hidalgo rassemblera toutes les voix de gauche et d’extrême gauche au second tour, il est certain que celle que l’on nomme NKM ne réunira pas la droite autour d’elle, loin de là.

    Et ce n’est pas son équipe de campagne qui pourra inverser la tendance. Son mentor, le franc-maçon Jérôme Peyrat (51 ans), est chargé des relations avec les partis potentiellement alliés ainsi que les organisations communautaires, qu’elles soient juives ou homosexuelles.

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  • L’UOIF appelle les musulmans à s’inscrire sur les listes électorales “avant qu’il ne soit trop tard” [vidéo]

    PARIS (NOVOpress) – Le communautarisme musulman n’est plus un fantasme mais bel et bien une réalité. Pour preuve, cette vidéo où Hassan Iquioussen, membre de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), et imam de la mosquée d’Escaudain dans le Nord, appelle les jeunes musulmans à s’inscrire sur les listes électorales.

    Et ce au nom d’une conception particulière de la laïcité : « L’avenir n’est pas toujours glorieux pour les citoyens de confession musulmane aujourd’hui qui sont stigmatisés en permanence par certains politiques qui sont sans foi ni loi, qui trahissent les principes de notre République ».

    http://fr.novopress.info/

  • Une nouvelle droite contestataire qui échappe aux états-majors

    « Contestataire » rime indubitablement avec « identitaire » : de quoi inquiéter le cadre partisan.
    « Bonnets rouges », anti-mariage pour tous, « pigeons »… Les multiples mouvements de protestation rassemblent des forces de droite, qui s’expriment en dehors du cadre partisan. « Face à une gauche clouée au sol, qui n’arrive plus à avoir prise sur la société, la contestation est passée à droite », analyse le politologue Gaël Brustier. Selon lui, le moteur de ce « populisme identitaire » serait notamment alimenté par les « paniques morales » d’une partie de la population confrontée à « un ordre social et symbolique bouleversé ». « La droite sociétale a pris goût à la contestation avec la Manif pour tous. Des mouvements catégoriels ont embrayé après », remarque le politologue Roland Cayrol.
    Il y a un an, Jean-François Copé rêvait que l’UMP devienne « le seul lieu de résistance » à la politique de François Hollande. Le patron du parti évoquait la possibilité d’organiser des manifestations de droite contre la politique gouvernementale. Il se disait prêt à « appeler le peuple de France à défiler » pour exprimer son opposition. Pari raté : l’UMP ne parvient pas à canaliser la « résistance » citoyenne.
    Des Français sortent d’eux-mêmes dans la rue pour crier leur colère contre l’action de l’exécutif, sans se soucier des responsables de l’UMP. Pour ces opposants de tout poil, le principal parti d’opposition n’apparaît pas en mesure d’offrir un débouché politique à leur lutte. « Les manifestants ne sont plus inféodés à notre parti, car ils ont le sentiment que l’on ne porte pas assez leurs revendications », observe le maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire), Laurent Wauquiez, qui a défilé contre le mariage pour tous.
    Voir des militants UMP investir la rue reste une petite nouveauté. Pour autant, ce n’est pas la première fois que certaines « clientèles » traditionnelles de la droite se font entendre autrement que dans les urnes. De la manifestation géante en faveur de l’école libre, le 24 juin 1984 à Paris, aux défilés de gendarmes en tenue – une première – fin 2001, en passant par le saccage du bureau de Dominique Voynet par des agriculteurs, le 8 février 1999, et différents cortèges de médecins, artisans ou commerçants, la gauche au pouvoir a déjà connu son lot de mouvements hostiles, et parfois violents.
    Revendications diverses
    La nouveauté depuis dix-huit mois, de La Manif pour tous aux « bonnets rouges », c’est que ces corporations et groupes sociaux sont descendus dans la rue de manière accélérée, au point d’être quasiment juxtaposés.
    Chacun porte une revendication différente. Le mouvement de La Manif pour tous, qui rassemble des milieux conservateurs et catholiques, repose sur la défense des valeurs familiales. Celui des « bonnets rouges », lancé par une trentaine d’entrepreneurs bretons, vise à dénoncer la mise en place de l’écotaxe et la pression fiscale. Ceux qui manifestent contre la hausse de la TVA prévue au 1er janvier 2014 défendent leurs secteurs respectifs, comme les professionnels de la filière équestre. M. Cayrol ne perçoit pas de mouvement homogène, mais seulement « des poches de contestation qui s’additionnent ».
    Ferment d’union
    Certains opposants rêvent, eux, d’une « union des luttes » et se mêlent à plusieurs combats. Le 9 novembre, trois membres du Printemps français – la frange la plus radicale de La Manif pour tous – ont ainsi été interpellés à Paris après avoir mené une action contre un portique écotaxe. Sur Internet, l’opposition au mariage gay a servi de ferment d’union entre les divers « indignés » de droite (libéraux économiques, catholiques, soutiens de l’UMP, de l’extrême droite…).
    Il n’est pas rare de retrouver des jeunes militants du courant UMP de la droite populaire dans des actions du Printemps français, ou affichant leur soutien aux « bonnets rouges » bretons. L’opposition à François Hollande reste le principal moteur de ces opposants, qui rêvent de chasser du pouvoir un président considéré comme illégitime. Pour les plus radicaux, c’est même un but en soi.
    Si les avis divergent sur le degré d’homogénéité des mouvements récents, chacun s’accorde sur le fait que les partis de droite ne sont pas vraiment en phase. « Comme pour le mariage pour tous, la droite autant que le FN semblent être largement dépassés par les nouvelles actions militantes », note Raphaël Stainville, journaliste au Figaro Magazine et coauteur, avec Vincent Trémolet de Villers, d’Et la France se réveilla (Editions du Toucan, 288 p., 18 euros). « Le quinquennat Sarkozy a provoqué des frustrations, souligne Jérôme Fourquet, de l’IFOP. La droite sous-estime la radicalisation et l’exaspération de son électorat. »
     Samuel Laurent, Alexandre Lemarié et Jean-Baptiste de Montvalon
    Le Monde, 22/01/2013
    http://www.polemia.com/une-nouvelle-droite-contestataire-qui-echappe-aux-etats-majors/

  • Mais où sont donc passé les républicains de gauche ?

     

    Mais où sont donc passé les républicains de gauche ?
    Mais où sont donc passé les républicains de gauche ?
    Par Bertrand Dutheil de La Rochère
    Président de Patrie et Citoyenneté
    Voilà deux ans que quelques républicains de gauche ont fait le choix d’apporter leur modeste soutien à Marine Le Pen en vue de l’élection présidentielle de 2012. Souvent, ils venaient de la galaxie chevènementiste. Certains appartenaient encore au MRC (Mouvement républicain et citoyen). En annonçant publiquement leur choix, ils en ont été immédiatement exclus au mépris des statuts. A l’heure des négociations avec le Parti socialiste pour obtenir quelques miettes, il n’était pas question d’ouvrir un débat politique interne sur le fond. Le conformisme bêlant dans le sillage de la bienpensance ne pouvait être que la seule réponse, avec le bannissement de ceux qui tiraient les conséquences de la fusion entre droite archaïque et gauche obsolète dans le mondialisme et l’européisme.
    Il y a deux ans précisément, son candidat naturel ayant sombré dans un hôtel new-yorkais, la gauche établie s’interrogeait gravement pour départager, lors de primaires ouvertes, les deux « bébés Delors », selon la formule de Jean-Pierre Chevènement, la fille par le sang ou le fils par l’esprit. Il y avait aussi quelques comparses, qui ne voyaient dans cette procédure qu’une étape utile pour leur avenir carriériste. Depuis, entrés au gouvernement, ces auxiliaires se disputent le ministère du verbe creux et impuissant pour se hisser au premier rang. En communication, l’important n’est pas d’agir, mais d’être vu.
    Au terme de ces primaires, le « peuple de gauche » a donc choisi François Hollande. Celui-ci a ensuite bénéficié du fort rejet du président sortant. Puis, les Français lui donnèrent une confortable majorité à l’Assemblée nationale. Toutefois, Martine Aubry avait profité de sa fonction de première secrétaire du Parti socialiste pour signer un accord avec les Verts, qui leur donne une capacité de nuisance bien au-delà de leur audience dans l’électorat.
    Cette majorité de gauche comprend aussi trois députés membres du MRC, le sortant réélu et deux nouveaux. Avec son président d’honneur, Jean-Pierre Chevènement, toujours sénateur, ce courant républicain de gauche est donc représenté par quatre parlementaires. Mais, en dehors des intéressés, de leurs amis et des spécialistes de la vie politique, qui le sait ?
    Pourtant, ils disposent d’une véritable autonomie. Apparentés au groupe socialiste, les trois députés MRC ont la liberté de vote, et ils s’en servent. Certes, ils ont adopté le budget, mais le contraire les aurait exclus de la majorité. Et puis, aujourd’hui, le vote du budget a-t-il encore vraiment de l’importance ? Le Parlement a été dépouillé de ce fondement historique du parlementarisme au profit d’une instance non élue : la Commission de Bruxelles.
    En revanche, sur les trois dossiers les plus emblématiques des dix-huit premiers mois de la présidence de François Hollande, ils se sont exprimés selon leurs convictions. Ils se sont prononcés contre le projet de loi qui autorise la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au sein de l’Union économique et monétaire. Sur le mariage pour tous, deux se sont abstenus, seul le troisième a émis un vote positif. Enfin, sur une éventuelle intervention militaire en Syrie, ils ont publiquement regretté que le Parlement ne puisse donner son avis, et le leur aurait été négatif. Au Sénat, Jean-Pierre Chevènement a confirmé ces orientations. Mais qui s’en est aperçu ?
    Certes, le TSCG, qui avait été préparé par Nicolas Sarkozy, a été voté massivement par l’UMP. N’ayant pas compté, les trois voix du MRC ont disparu. Certes, l’abstention sur le mariage pour tous n’est pas une position compréhensible. Certes, n’ayant pas de groupe à l’Assemblée, le MRC n’y a pas disposé de temps de parole pour s’exprimer sur le dossier syrien. Mais, au Sénat, Jean-Pierre Chevènement a dénoncé en termes clairs l’aventurisme et le bellicisme du Président de la République. Sont-ce donc les circonstances qui ont rendu le MRC invisible ou l’écartèlement entre ses positions républicaines et son appartenance à cette majorité écolo-socialiste ?
    Pour apparaître, il ne suffit pas de rappeler à l’ordre, en vain d’ailleurs, Cécile Duflot qui, paraphrasant le célèbre aphorisme de Jean-Pierre Chevènement en le détournant, a déclaré : « Une ministre, ça agit, ça ouvre sa gueule et ça ne démissionne pas ». Mais ce gouvernement n’est qu’une foire aux vanités et aux ambitions personnelles.
    Pour apparaître, il faut éviter des signes politiques qui brouillent l’image et le message. En août 2013, à La Rochelle, à l’université d’été du Parti socialiste, Marie-Françoise Bechtel, député de l’Aisne et première vice-présidente du MRC, a déclaré : « Nous considérons que l’axe du redressement économique de la France est le bon ». En septembre 2013, pour son université d’été, le MRC a eu comme invité principal Manuel Valls, ministre qui, au-delà de ses vaines rodomontades sur la sécurité, s’est toujours prononcé pour l’ultralibéralisme et pour l’européisme.
    A l’inverse, la Fondation Res publica, présidée par Jean-Pierre Chevènement, a publié, début septembre, une très intéressante et très pertinente étude de Jacques Sapir et de Philippe Murer intitulée : Les scenarii de dissolution de l’euro. Elle détaille l’impact sur l’économie de la France, et celle des principaux pays de la zone Euro, de différents scénarii de dissolution de la monnaie unique, procédant de différentes hypothèses de coopération monétaires et de différentes options de politique économique pour la France.
    Un tel positionnement erratique est évidemment incompréhensible. Alors, les postures parlementaires du MRC sont prises pour des manifestations sporadiques de mauvaise humeur, sans conséquence.
    Néanmoins, ces marques, quasi clandestines, d’indépendance déplaisent au sommet de l’État. Ainsi, Le Monde du dimanche 8 septembre 2013 a publié la liste des bénéficiaires de réserves parlementaires transitant par le ministère des Affaires étrangères. Dans cette liste, figurent les fondations présidées par Valéry Giscard d’Estaing, Robert Hue et Jean-Pierre Chevènement. Ce dernier a immédiatement démenti, en faisant remarquer que les trois ont « en commun une attitude de grande prudence quant aux frappes militaires envers la Syrie. » Et il termine son communiqué par cette phrase : « Il me parait peu croyable que le Ministère des Affaires étrangères ait pu communiquer de son propre chef un quelconque fichier au Monde. »
    Il s’agit donc d’une liberté surveillée. Dans ces conditions, se pose la question : à quoi sert le MRC ? Au mieux, à rien ; au pire, il n’est que l’alibi souverainiste d’une gauche mondialiste ! Et, au-delà, surgit l’interrogation encore plus fondamentale : peut-on réformer le système de l’intérieur ?
    Depuis un demi-siècle, Jean-Pierre Chevènement s’y emploie, d’abord au sein du Parti socialiste avec le CERES puis Socialisme et République, ensuite à côté des autres formations de gauche, avec le MDC puis le MRC. Sa stratégie d’influence pour « peser » est un échec répété. Aujourd’hui, l’ancien président du très européiste club Témoin est président de la République. Il n’a pas abandonné ses rêveries idéologiques d’il y a trente ans et plus.
    Au sein de la droite établie, il y eut aussi des tentatives de réformer le système de l’intérieur. Philippe Seguin en eut le projet. Il s’y essaya. Puis, devant l’impossibilité de la tâche, il abandonna et se réfugia dans la présidence de la cour des Comptes. Charles Pasqua ou Philippe de Villiers ont créé ensemble ou séparément de petites formations politiques qui restaient dans le système. Ils ont été rapidement marginalisés.
    Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée. On ne peut pas être à la fois dedans et dehors. Le système est certes vermoulu dans son principe, mais il est encore suffisamment puissant pour absorber individuellement les forces de contestation. Il a encore des hochets à distribuer. Ainsi, si le MRC, dont l’immense majorité des Français ignore l’existence, a trois députés et un sénateur, le Rassemblement Bleu Marine, dont la candidate a obtenu un peu moins du cinquième des suffrages, n’a que deux députés et aucun sénateur. C’est le prix à payer, aujourd’hui, pour être hors du système. C’est le prix à payer, temporairement, pour pouvoir contester le système. C’est le prix à payer pour changer le système le moment venu
    Changer le système ! Changer de système ! Mais l’ère historique des révolutions est terminée ! Les illusions perdues gisent sous les décombres du mur de Berlin. Alors, foin de révolution ! Et vive la restauration ! Aujourd’hui, la rupture est dans la restauration républicaine. Une restauration n’est pas un retour à l’identique. D’ailleurs, à l’identique de quoi ? Le choix d’une période de référence serait toujours arbitraire. La restauration républicaine, c’est la mise en œuvre, dans les conditions du monde actuel, des fondements de la nation française et des principes de la République, cette République dont le socle repose sur la citoyenneté.
    Un citoyen doit pouvoir subvenir à ses propres besoins et à ceux des siens par son travail. C’est-à-dire qu’il doit avoir un emploi correspondant à ses talents et à l’utilité commune, donc un emploi digne et durable, digne pour sa personne et durable pour la société. Les emplois subventionnés, qui ont pour objectif de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage, sont des escroqueries politiques qui ont un coût économique exorbitant. La République a besoin d’emplois productifs dans les conditions de l’économie du XXIe siècle par l’intrication de l’innovation et de la réindustrialisation. Alors, pourront être développés, dans des conditions correctes, des emplois utiles dans les services.
    La République suppose une séparation entre espace public et sphères privées. Le souverain par la loi délimite la première en tant que de besoin, y assurant l’égalité entre les citoyens. Son étendue varie selon le temps et le pays. Tout le reste appartient aux secondes pour permettre la liberté des personnes. Aujourd’hui, en France, la religion, les origines ethniques ou les orientations sexuelles ont été transférées de l’espace public vers la sphère privée de chacun. N’existe ainsi qu’une seule communauté : la communauté nationale, dans laquelle doivent être assimilés tous les Français dans une même République, régie par la loi. Ensuite, chacun dans son particulier cultive comme il l’entend ses centres d’intérêt, en respectant la liberté d’autrui.
    La formation du citoyen dans sa double composante implique une Ecole qui transmet aux élèves les connaissances nécessaires, une Ecole qui place en son centre cette transmission. Plus qu’un service public, l’Ecole est un service organique de la République. Elle institue le citoyen. Elle lui donne les moyens de gagner sa vie et d’appréhender le monde. Elle n’est pas un lieu de vie où l’enfant, placé au centre, construit par lui-même son savoir. Il faut donc redresser l’Ecole de la République.
    Parmi les candidats à la dernière élection présidentielle, seule Marine Le Pen a repris et reprend toujours ces trois points fondamentaux. Ils constituent la base de tout programme républicain dans la France actuelle. Elle propose de donner à la République les moyens de son ambition en rétablissant la souveraineté de la nation française, en la délivrant des différentes bureaucraties et judicatures européistes, en lui redonnant la maîtrise de ses prérogatives régaliennes, à commencer par la monnaie.
    Il a donc fallu choisir entre la gauche établie contre la France ou la France contre la gauche établie. Les républicains de gauche qui ont choisi le deuxième terme de l’alternative, avec Marine Le Pen, se retrouvent, au sein du Rassemblement Bleu Marine, dans Patrie et Citoyenneté. Deux ans après s’être déclarés, déplorant le bilan désastreux de François Hollande en moins d’un an et demi de mandat, ils invitent à les rejoindre tous ceux qui voulaient encore donner une dernière chance aux socialistes et à leurs différents supplétifs. Qu’ils ne tardent pas, car la situation de la France, notre patrie et notre avenir, devient dramatique !
  • Le surprenant succès des Jeunes UDC

    L'acceptation de l'initiative des Jeunes UDC bernois en faveur d'un durcissement des conditions de naturalisation a surpris la droite et crée la consternation de la gauche.

    Personne ne s'attendait à un tel résultat. Sa mise en oeuvre pourrait être problématique. Cette initiative, qui prive les délinquants et les bénéficiaires de l'aide sociale du droit de cité, a été acceptée dimanche par 55,8% des votants. Même l'arrondissement bilingue de Bienne, qui vote traditionnellement à gauche, a soutenu cette modification de la constitution cantonale.

    Appel au rejet

    A l'exception de l'UDC, tous les partis politiques ont appelé au rejet de cette initiative, mais sans pour autant se mobiliser. Le comité interpartis en faveur du non est resté discret durant la campagne.

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  • La droite saura-t-elle profiter des mouvements contestataires ?

    De Guillaume Bernard sur Atlantico :

    "L’orientation globale des campagnes de Nicolas Sarkozy a été la conséquence de la « droitisation » du pays et non l’inverse. Les récents mouvements de « la manif pour tous » ou des « bonnets rouges » ne sont que des manifestations d’une évolution plus ancienne et plus profonde, ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre » qui s’enracine dans trois causes : l’effondrement du régime soviétique, la multiplication des attentats islamistes et l’emballement incontrôlé de la mondialisation. Les partis politiques sont touchés par le dextrogisme mais ils n’en sont pas la cause même s’ils peuvent, naturellement, l’accompagner voire l’accélérer. [...]

    La « droite forte » est une des illustrations de la radicalisation des esprits ; le fait que cette motion soit arrivée en tête lors des élections internes à l’UMP est l’une des illustrations du mouvement dextrogyre. Cependant, la force de ce que l’on peut appeler, pour l’instant, la « droite contestataire » vient de ce qu’elle réunit des personnes qui considèrent que, désormais, leurs différences ne doivent plus les empêcher de s’allier. Cela dépasse donc les partis politiques. Les « bonnets rouges » réunissent des catégories sociales considérées jusqu’à présent comme antagonistes (patrons et salariés, ouvriers et agriculteurs) ; « la manif pour tous » rassemble des personnes aux options partisanes différentes (des électeurs allant de la démocratie chrétienne au Front national). L’écœurement et la colère les conduisent à se rapprocher.  [...]

    Il est assez logique que les mouvements de contestation favorisent l’opposition au détriment de la majorité gouvernementale et qu’ils poussent à l’alternance. Cela dit, étant donné qu’aucun parti ni groupe d’influence ne canalise l’actuel mouvement d’indignation, il est assez probable que la droite ne pourra en profiter électoralement qu’à la condition que ses candidats (à la présidentielle, aux législatives, etc.) fasse l’effort d’incarner ces idées et ces aspirations avec une certaine netteté et fidélité. Nombre d’électeurs de droite ont été enthousiasmés par la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et ont, ensuite, été frustrés par le décalage entre le discours et les actes.

    Avec la crispation des enjeux politiques, un grand nombre d’électeurs se sont rendus compte d’une distorsion (parfois très profonde) entre leurs convictions et celles de leurs élus (y compris pour ceux pour lesquels ils s’étaient prononcés, faisant confiance à une « étiquette »). Beaucoup ne le tolèrent plus. Il est assez probable que pour éviter une progression de la défiance des citoyens envers les partis politiques, ceux-ci devront renouveler une partie non négligeable de leurs cadres et des personnes qu’ils investissent."

    La droite ne tire pas profit des mauvais sondages de l’exécutif parce qu’elle fait une mauvaise analyse de la situation en se complaisant dans la segmentation du discours et la quête d’une addition d’électorats distincts au détriment d’un discours global sur l’intérêt national. Il est en effet tentant de mettre en exergue que chacun des actuels mouvements de contestation axe son discours sur des thèmes différents (fiscalité, mœurs) et que leurs revendications sont disparates. Il n’y aurait donc aucune homogénéité mais seulement une juxtaposition de contestations. Il est vrai qu’il n’existe pas (encore ?) d’unité organisationnelle à ces différents combats. Mais il existe cependant un fond « doctrinal » commun (même s’il n’est pas explicitement formulé) : que cela se traduise par une dénonciation de la mondialisation ou du progressisme social, il y a une même demande de repères identitaires stables pour redevenir maître de son destin. Il s’agit, là, d’une droite qui est bien plus que « contestataire » et nullement réductible au « conservatisme » : la droite qui est en train de (re)naître et de se (re)constituer peu à peu, c’est une droite réactionnaire qui n’est, aujourd’hui, incarnée par aucun parti politique à lui seul puisqu’elle est présente, à divers degrés, dans plusieurs d’entre eux."

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