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élections - Page 693

  • Ce que les communistes apportent à Hidalgo

     

    131224Dans les urnes, seuls, ils ne comptent presque plus. Et pourtant la combinaison marche encore, plus de 30 ans après l'élection de Mitterrand. On croit à la rupture entre la gauche et l'extrême gauche. On annonce chaque jour une bonne grosse vanne du clown Mélenchon contre le capitaine de pédalo. Mais le fait est là. Immuable. Sans l'appoint des voix et sans le renfort des idées communistes, la campagne parisienne de Mme Hidalgo ne pourrait ramener une municipalité de gauche à l'Hôtel de Ville.

    Cette réalité d'un autre âge semble échapper aux états-majors de ce qui nous tient lieu de "droite". Il nous semble donc nécessaire de la rappeler.

    Soulignons aussi par qui elle est portée et vers quoi elle tend. Il ne s'agit plus des vieux crocodiles édentés trop visiblement hérités du stalinisme, d'anciens correspondants de la Stasi trop repérables, ni même pour certains d'entre eux d'apparatchiks héréditaires.

    À Paris désormais, le principal représentant de cette alliance socialo-communiste, véritable numéro 2 du futur exécutif, si la gauche l'emporte aux municipales des 23 et 30 mars 2014, s'appelle Ian Brossat. En octobre ce jeune cadre du parti communiste annonçait qu'il demanderait au Conseil de Paris la création d'un village d'insertion rom dans le 16e arrondissement. Et pour montrer qu'il ne s'agissait pas d'un canular il n'hésitait pas à théoriser sa position : "L'effort de solidarité doit être mieux partagé. Il n'y a pas de raison que les seules communes de Seine-Saint-Denis soient concernées alors que 10 000 des 17 000 Roms présents en France vivent en Ile-de-France"(1)⇓

    On doit bien comprendre qu'en réalité l'opération "dialectique" tend à détourner la crainte sécuritaire et l'exaspération des Parisiens en ressentiment contre "les riches" d'un arrondissement unique qui, de toutes manières, "vote mal" et risque d'ailleurs de voter encore plus mal.

    Comme on le voit un vent de fraîcheur s'annonce sur les réalisations à venir d'une municipalité parisienne en plein renouvellement.

    Hidalgo a prospéré pendant 12 longues années dans le sillage, confortable pour elle, de Delanoë. La voilà qui représente le changement.

    Le peuple de Paris n'existe plus au sens du XIXe siècle : dès lors on en inventera un autre, on imposera des contingents artificiels, mobilisables, subventionnés, disponibles, malléables, etc. Gare à ceux qui s'y opposeraient, gare aux défenseurs de la famille gare aux fidèles de la Madeleine. Que tous se sachent tenus en laisse, pris en étau, entre une répression idéologique et médiatique pour tétaniser les uns et la frappe de quelques groupes chargés d'écraser les autres, plus récalcitrants.

    Mais dira-t-on, en gros si 22 % des Français seulement, semblent se dire satisfaits de Hollande, et c'est déjà beaucoup, moins nombreux encore sont ceux qui attendent des solutions de l'extrême gauche. De la CGT, ou de la FSU dans le secteur éducatif, ne viennent en apparence que des blocages, des chantages à la grève thrombose. Et d'ailleurs ces "mouvements sociaux", comme les appellent pudiquement les annonces de la RATP, déclinent d'année en année.

    Eh bien justement, sur votre feuille d'impôts apparaissent les résultats des manipulations électorales destinées à camoufler ces reculs.

    Ainsi les appareils syndicaux ne représentent plus rien; ils ne vivent plus que des retombées de budgets administratifs. On les subventionnera donc encore plus.

    À la droite on va jusqu'à imposer des candidats de complaisance, sans conviction. On a même inventé une fausse alternative à Hidalgo qui, grosso modo, s'emploierait, comme d'habitude, en cas de victoire improbable, à ne rien changer, à maintenir les lieux en état jusqu'au retour de la gauche.

    C'est ainsi que le système fonctionne. Il durera aussi longtemps que l'on n'aura pas mis un terme à la connivence et à l'imposture conjointe remontant au soi-disant "programme du CNR" de 1944, resucée du manifeste de la Montagne de 1849 et autres vieilleries, origines oubliées du prétendu "modèle français".

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) cf. Le Point du 13 octobre 2013 : "Paris : Ian Brossat veut un village de Roms dans le 16e."
    http://www.insolent.fr/2013/12/ce-que-les-communistes-apportent-a-hidalgo.html
  • Anne Hidalgo est tout aussi méchante et hargneuse que NKM

    Entretien avec Serge Federbusch

    Aux prochaines élections municipales de Paris, vous présentez des listes dissidentes de droite contre l’UMP…

    Ce ne sont pas des listes dissidentes, mais des listes libres et indépendantes !

     

    Ce système de primaires n’est-il pas dangereux, sachant que candidats et candidates d’un même parti en sont réduits à se faire la guerre entre eux, au risque d’arriver forts fatigués lors de la véritable bataille, l’élection ?

     

    Non, je ne suis pas d’accord. Le problème, c’est que ces primaires ont été organisées par l’UMP au profit de Nathalie Kosciusko-Morizet. Nous voulions un vote traditionnel, avec des bulletins de papier glissés dans des urnes surveillées par tous pour mieux éviter les fraudes. Mais un tel vote aurait mobilisé les plus militants et NKM a préféré miser sur un scrutin électronique avec un électorat plus sensible à l’image de marque et la com’. Puis, les délais de vote ont été repoussés au dernier moment par l’UMP car les choses ne se présentaient pas bien pour elle, tout cela a coûté fort cher. D’où la suspicion qui plane sur les résultats… Au moins, au Parti socialiste, c’est plus simple. Il n’y a pas de démocratie interne. C’était Anne Hidalgo, un point c’est tout !

     

    Depuis 1995 et l’arrivée de Jacques Chirac à l’Élysée, la droite aurait-elle un problème à Paris ? Comme une sorte de micro-climat…

    Ce micro-climat, ce serait plutôt celui instauré par le PS dans la capitale. Avec un extravagant verrouillage clientéliste et près de 100.000 voix achetées à coups de subventions et d’attributions de logements en HLM.

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  • Élections parlementaires de l'Union européenne: démocratie ou hypocrisie ?

    Comparé aux élections législatives européennes, le scrutin présidentiel iranien avec son énorme taux de participation et la volonté des électeurs d'exprimer leur vote, a été édifiant. Les candidats sont intervenus avec passion, et leurs partisans se sont mobilisés en masse. Le contraste avec la campagne électorale dans l'Union européenne (UE), terne et peu disputée, ne pouvait pas être plus frappant. En Iran, la répression de la violence post-électorale est la preuve, si nécessaire, que la démocratie n’est pas toujours synonyme de plus de liberté. En Europe, le processus a été libre et juste, pacifique, mais la question demeure, à savoir si l'Union, fortement centralisée, est réellement le modèle démocratique qu'elle prétend être ? 

     

    En effet, depuis les premières élections directes (1979), moins de citoyens européens ont pris la peine d'exercer leur droit de vote. En 2009, le niveau de participation global a atteint un taux bas record : 43% en 2009 contre 62% en 1979. La Slovaquie avec un taux de 19,64% se situe au bas du tableau. En France, l'un des Etats fondateurs, 60% de l'électorat s'est abstenu. Pourtant, ce résultat abyssal n'a pas compromis l’esprit festif des partis politiques qui ont obtenu de meilleurs résultats (UMP 27,8%, Europe Ecologie 16,28%). Les bouchons de Champagne ont sauté en dépit du fait que les députés nouvellement élus (72 sur un total de 736) représentent le peuple avec une légitimité démocratique des plus faibles. Mais à vrai dire, les institutions de l'UE et les gouvernements nationaux ont déjà été validés avec un soupir de soulagement. Retour à la politique comme d'habitude. 

     

     

    En général, les hommes politiques ont éludé la question de ce déficit démocratique grandissant. La raison en est simple. « The UE-Show must go on ». De nombreux dirigeants ont régulièrement et ouvertement déclaré que « la démocratie et la politique complexe de l'UE sont pas vraiment compatibles ». La ratification du traité de Lisbonne a révélé une mentalité, profondément ancrée, de méfiance à l'égard des électeurs parmi l’élite. D'où un sentiment croissant que les consultations démocratiques ne sont qu’une formalité bureaucratique, un coup de tampon de plus, alors que les affaires sérieuses de l'UE continuent à être traitées dans le secret des conclaves dissimulés de la politique consensuelle supranationale. Désenchantés, les électeurs se sont retrouvés avec seulement deux options pour exprimer leur frustration et leur désaccord : l'abstention ou le vote pour les partis d’extrême (droite ou gauche). Pourtant, définir cette marée montante de sentiment négatif comme « anti-européen » est simpliste, bien que pratique pour une classe politique ayant l'intention de préserver le statu quo. Les résultats peuvent aussi être interprétés comme étant contre l’Europe telle qu’elle est menée actuellement et pro-liberté. 

     

     

    Les institutions de l'UE ont saisi ces élections afin de promouvoir l'idée que le traité de Lisbonne va inaugurer une nouvelle ère : « une Europe plus démocratique et plus transparente ». Mais, comme l’universitaire d’Oxford Christopher Bickerton l’a fait remarquer, les tentatives pour remédier au manque de transparence ont déjà échoué parce que l'UE n'est pas une question de transparence. Sa fonction est de fournir l'espace pour l'élaboration des politiques qui substitue aux conflits politiques de principe une culture de compromis bureaucratiques (cf. The Manifesto Club study, “No” to the Politics of fait accompli”). La politique de l'UE est devenue une « zone interdite au public », à savoir la préservation de bureaucrates, politiciens et diplomates qui ne doivent rendre de compte à personne, comme le correspondant du Daily Telegraph, Bruno Waterfield, l’a souligné. Même avec des pouvoirs accrus octroyés au Parlement, renverser des décennies d’une culture de prise de décision et de législation coupées du monde et non démocratiques pourrait se révéler être une mission impossible. 

     

     

    Le projet européen est censé renforcer notre liberté. L'essence de la liberté est le choix. Pourtant, si les choix des citoyens - le « non » au traité de Lisbonne, l'abstention pour exprimer le mécontentement – sont rejetés, si l’ « euroligarchie » ne peut penser à rien de mieux pour résoudre la crise de légitimité que d'épouvanter l’électorat pour faire avancer leur ordre du jour « éclairé » (« voter Oui ou subir les conséquences de l'extrémisme ou de la récession »), alors sans doute reste-t-il peu de démocratie digne de ce nom. Au contraire, ce qui émerge est une nouvelle forme d’autoritarisme supra-national imposé par une nomemklatura, qui, d’une manière pas sensiblement différente de l'URSS, « sait mieux » que le peuple. 

     

     

    L'Union européenne est en zone de crise de légitimité. Le faible taux de participation (et les voix du « non » aux référendums) doivent être interprétés comme l'équivalent électoral de la « crise de la chaise vide » de 1965 (« le compromis de Luxembourg ») lorsque les fonctionnaires français furent retirés par Charles de Gaulle en raison de graves désaccords avec la Commission. La responsabilité en incombe directement aux hommes politiques (des grands partis ou pas) qui n'ont pas réussi à articuler une vision pour l'avenir à laquelle une majorité des citoyens peut croire et soutenir.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • NKM : la machine à perdre

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "« NKM » ne peut pas gagner, me semble-t-il, sauf à supposer un courant très fort de rejet du PS et d’adhésion à l’UMP à l’occasion des municipales. Or, si le rejet est effectivement très fort, l’adhésion, elle, est beaucoup plus timide. Ce sont les politiciens en général, et pas seulement les politiciens socialistes, qui sont vomis par le peuple français. Je ne crois donc pas qu’il y aura un fort courant en faveur de NKM, incarnation quasi parfaite de l’oligarchie politiquement correcte. Faute de ce courant, elle ne peut gagner. Une élection se gagne d’abord en unissant son camp. Elle s’est acharnée à le diviser. Elle a commencé en disant tout le mal qu’elle pensait du FN et de ses électeurs. Elle a continué en tenant des discours « bobos » lors de la campagne de Nicolas Sarkozy, qu’elle a contribué à faire perdre. Elle a également perturbé une partie de l’électorat de droite en refusant de s’opposer à la loi Taubira. Et, aujourd’hui, en faisant la chasse à tous les « vieux » élus de Paris et en proposant un programme très proche de celui d’Anne Hidalgo, elle aggrave encore ces divisions. On peut certes regretter que la droite ne reprenne pas la mairie à la gauche. Mais, à tout prendre, si c’est pour mener une politique de gauche, les élus « de droite » ne peuvent pas s’étonner que leurs électeurs leur manquent! Et, si cette défaite pouvait servir de leçon à d’autres, elle ne serait pas tout à fait inutile… L’union sur des valeurs de droite est la seule façon pour gagner à droite!"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Opération : Le Père Noël vide l'ordure !

  • On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés

     

    Dix-neuf mois après sa déroute électorale, la fausse-droite a présenté son programme de reconquête du pouvoir que d’aucuns attendaient impatiemment. Examinons sans détour ses propositions.
    La fin des trente-cinq heures est proclamée, mais sa portée est aussitôt minorée par la non-défiscalisation des heures supplémentaires en raison de la « contrainte budgétaire », nous assure-t-on avec le plus grand sérieux. Le logiciel de l’UMP est affligé d’un bug rédhibitoire : la progressivité de l’impôt sur le revenu des ménages. Pour le corriger, il existe une solution simple, peut-être simpliste pour les tenants des usines à gaz, qui consiste à le remplacer par l’impôt proportionnel sur le revenu des personnes physiques, plus vulgairement dénommé flat tax pour les initiés. Ainsi sera rétablie l’ardeur au travail pour ceux qui envisageraient de travailler cinquante ou soixante heures par semaine. Cela peut se résumer par le slogan : « Travailler plus pour gagner plus » au lieu de « travailler plus pour gagner moins. »
    Quant à la durée du travail proprement dite, il faut abroger la loi des 35 heures, mais ne pas la remplacer par une autre qui serait inévitablement tatillonne et complexe à mettre en œuvre avec de multiples accords de branches. Laissez aux entreprises le soin de fixer la durée du travail en fonction de leurs commandes ! Notre mot d’ordre : « Faites davantage confiance aux entrepreneurs qu’aux syndicats marxistes pour retrouver le chemin de la croissance en France. »
    La mesure qui nous paraît la plus intéressante dans ce programme d’eau tiède est la dégressivité de l’allocation de chômage afin de revigorer le marché de l’emploi. Elle n’est malheureusement pas chiffrée. Nous pallions volontiers cette lacune. Une allocation de chômage de 100% du salaire serait versée pendant une durée de trois mois en raison de la difficulté de trouver un emploi correspondant à ses propres qualifications, puis une dégressivité de 10% par mois qui aboutirait à une allocation nulle au bout de treize mois d’inactivité. Il y a des milliers d’emplois qualifiés ou non-qualifiés qui ne sont pas pourvus à cause de l’assistanat généralisé. Nous convenons que notre slogan est abrupt : « Travaillez ou crevez de faim si vous n’avez pas envie de prendre n’importe quel boulot qui se présente à vous après un an d’inactivité. »
    Pour parvenir à un contrat de travail unique envisagé par l’UMP, il faut supprimer le droit du travail qui ne cesse de s’alourdir. Mais sur ce point comme sur d’autres, l’UMP reste dans un flou artistique. Plus le CDI est bétonné, plus le CDD se répand dans le marché du travail. La mesure-phare est de redonner la liberté de licenciement aux entrepreneurs afin de rompre ce cercle vicieux.
    Concernant l’idée de passer d’un SMIC national à un SMIC par branches pour redonner de la flexibilité au marché de l’emploi, là encore le logiciel de l’UMP est périmé. La solution est de supprimer tout salaire minimum qui empêche la création d’emplois non-qualifiés et comprime aussi l’échelle des salaires.
    L’introduction d’une TVA sociale est un autre avatar du socialisme de la fausse droite. La meilleure TVA est uniforme pour ne pas fausser la concurrence entre les diverses activités professionnelles, et basse pour engranger un maximum de recettes fiscales. Nul doute que la part estimée de l’économie souterraine serait révisée à la baisse avec un taux uniforme à 10% de la TVA.
    Concernant la réduction des dépenses publiques, l’UMP ne fait pas preuve d’originalité en réitérant son credo de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux. Cette règle est absurde dans certains cas, car il faudrait par exemple multiplier par dix le nombre de places dans les prisons pour pouvoir condamner les délinquants qui actuellement échappent pour cette raison à la sanction, pour faire exécuter les peines que le juge d’application des peines se résout à réduire, et pour éviter la surpopulation carcérale.
    Si l’UMP se garde de chiffrer les autres mesures, elle n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de faire baisser les prélèvements obligatoires : diminution de 7% ou 130 milliards d’économies ainsi réalisées. Plutôt que de brandir des estimations subjectives, elle ferait mieux de restaurer le périmètre régalien de l’Etat, qui est en déliquescence à cause de l’Etat-providence. Les autres services publics seraient privatisés et les recettes engrangées permettraient la mise en place d’un système de retraite par capitalisation qui a été trop longtemps différé.
    Pour récupérer les voix promises au Front national, l’UMP envisagerait de supprimer l’aide médicale d’Etat, qui est une pompe aspirante de l’immigration clandestine. Pourquoi n’y a-t-elle pas songé lorsqu’elle était au pouvoir, vont se demander inévitablement les électeurs bernés et inquiets de l’augmentation incontrôlée de l’immigration. L’aide médicale d’Etat est le premier bug de la France du vingt-et-unième siècle. Elle a été créée par Martine Aubry et Bernard Kouchner le 1er janvier 2000.
    En conclusion, l’adage d’Albert Einstein est indépassable : « On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. »

     

    Bernard Martoïa

    http://francelibre.tumblr.com/post/70670089011/on-ne-resout-pas-les-problemes-avec-ceux-qui-les-ont#.Uritz_aXVXY

  • Jean-Marc Ayrault passera- t-il l’hiver ? Hollande n’en veut plus… mais !

    On ne change pas un premier ministre qui perd à deux mois des élections. Malgré la boulette de trop sur le rapport des « fous » de la France migratoire, il pourrait passer les fêtes. Au retour, il devra assumer la campagne des municipales, voire des européennes et ensuite gicler. Mais le président trouve le temps long et ne le supporte plus. Il est à la recherche d’un plan B et d’une fenêtre de tir, juste avant le 1er de l’an.

    On dit que Delanoë serait très intéressé malgré ses démentis. Mais l’entrée en fanfare du « mariage pour tous » à Matignon en fait encore hésiter certains.

    Aubry parait également une possibilité. Cependant elle reste lépreuse des 35 heures. Valls déclencherait une rupture de la fragile majorité et même au sein du PS. Les plus judicieux auraient avancé le nom d’Hubert Védrine, une lucide intelligence incontestable. Mais Védrine n’est certes pas un socialiste convaincu et son tempérament devrait le dissuader de quitter le monde de la réflexion planétaire pour la cuisine politicienne.

    Les plus retords restent favorable à une dissolution, avec une déroute parlementaire et la nomination à Matignon de Juppé… machiavélique. Certains affirment : « Juppé a mis 10 ans pour être à nouveau apprécié, il mettra un mois pour être à nouveau détesté ». L’homme qui a amené la gauche par la dissolution, revenir par la dissolution ce serait tout de même amusant.

    Alors sont-ils condamnés à tenir en attendant une divine surprise économique et sociale ? Peut-être. Affaibli par 18 mois de crises multiples sur fond d’impopularité record en 2013, le tandem formé par François Hollande et Jean-Marc Ayrault est condamné au rebond en 2014, année électorale dont l’exécutif espère qu’elle sera celle de l’embellie. « 2014, ce sera une année de transition“, veut croire son entourage. « Le président a dit qu’il y aurait deux phases dans le quinquennat. Ce sera la dernière année de la phase du redressement ». « La transition c’est maintenant », franchement comme on dit en langage « djeune » ça ne va pas le faire.

    Hollande-Ayrault vus par Sapin c’est savoureux. François Hollande serait-il sadique et Jean-Marc Ayrault masochiste? C’est ce qu’insinue Michel Sapin dans une formule savoureuse publiée dans Libération . Du moins voit-il ainsi les relations entre un président et son premier ministre. «Pour protéger la fonction présidentielle, François a besoin d’une vraie distanciation avec son premier ministre», explique le ministre de l’Économie, qui s’estime «trop proche» du chef de l’État pour viser Matignon. «Il y a une forme de relation sado-maso entre un président et son premier ministre. On se fait forcément mal. Moi, je n’ai pas trop envie de lui en faire, ni qu’il m’en fasse», confie cet ami de longue date de François Hollande.

    Les Français non plus n’ont pas tellement envie que le président leur fasse mal… mais en attendent-ils encore du bien ?

    Raoul Fougax

    http://fr.novopress.info/150293/jean-marc-ayrault-passera-t-il-lhiver-hollande-nen-veut/#more-150293

    Source : http://metamag.fr/metamag-1750-Jean-Marc-Ayrault-passera-t-il-l%E2%80%99hiver-.html

  • EELV pour la dissolution de la France et des nations d'Europe

    La bobo écolo gaucho Emmanuelle Cosse d’EELV souhaite la dissolution de la France et des nations européennes. Les euro-mondialistes immigrationistes ne se cachent plus. Nous voyons le vrai visage au grand jour, ils veulent faire disparaitre les peuples européens et leurs cultures enracinées dans un grand Maelstrom décadent.
    http://www.youtube.com/watch?v=4_NdzyBw_RQ

  • Par leur discours antipopuliste, les évêques semblent parler contre le peuple

    Une chronique de Guillaume de Prémare sur Radio Espérance :

    "Il y a une phrase choc dans la déclaration de la commission permanente de l’épiscopat sur les élections municipales : « Nous condamnons les discours populistes répandant la suspicion contre toute représentation politique. »

    POUR Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, c’est le Front national qui est visé entre les lignes : « Les évêques de France s’engagent contre l’extrême droite », titre-t-il. Il a peut-être raison. Si le Front national n’est pas cité, c’est probablement sa progression constante qui inquiète les évêques et motive cette condamnation explicite du populisme.

    Pourquoi ce succès du Front national ? Je dirais que la stratégie de lissage de son image n’explique pas tout. C’est le seul parti qui ait fait l’effort de renouveler en profondeur sa pensée politique, pour l’ajuster à ce que j’appellerais la « sociologie des profondeurs ».

    Chacun sait que l’homme a des besoins primaires et des besoins secondaires. Quand tout va bien — comme dans les Trente glorieuses —, on exprime volontiers des besoins secondaires. Mais quand ça va mal, quand tout devient précaire, on se recentre sur les besoins primaires. Et l’aspiration la plus forte devient la sécurité : sécurité de ce qu’il y a dans l’assiette — donc de l’emploi — sécurité du logement, sécurité physique, sécurité des frontières, etc.

    Bref, les braves gens demandent d’abord à être protégés. C’est à mon avis le fait marquant de la sociologie des profondeurs de ce temps de crise. En renversant totalement son discours économique libéral pour prôner l’autorité et l’intervention de l’État-nation qui protège de la mondialisation, le Front national a rejoint massivement les classes populaires laborieuses et les classes moyennes en voie de déclassement. Dans cette sociologie majoritaire de la France profonde, les idées protectionnistes du nouveau Front national sont majoritaires. Pas encore le vote, mais au moins les idées… Peut-être demain le vote…

    Face à cela, les classes urbaines aisées dénoncent le besoin primaire de protection comme… primitif — comme si un besoin primaire était par principe infamant —, elles méprisent une peur supposée irrationnelle, un repli frileux, l’égoïsme d’une France rancie, ou que sais-je encore. Elles développent une dialectique de classe, sous le couvert hypocrite de discours fraternels et généreux. Les élites se serrent les coudes, se protègent elles-mêmes, mais refusent de protéger le peuple.

    Ce faisant, les élites sont responsables de la rupture avec le peuple. C’est sur cette réalité que le « populisme » fait recette. Car, au fond, le populisme ne consiste pas à créer artificiellement une rupture qui n’existe pas, mais à exploiter et exacerber une rupture qui existe bel et bien.

    Pour résister à la tendance dite « populiste » et prôner la confiance dans la représentation politique, les évêques prononcent l’éloge des élus municipaux. Éloge ô combien justifié. La faiblesse de la démonstration, c’est que les petits élus municipaux sont majoritairement du peuple et que, bien souvent, ils pensent comme le peuple, contre les élites politiques, économiques et médiatiques.

    Je crois qu’il y a un danger dans le discours antipopuliste : celui de servir une entreprise de protection des puissants par la culpabilisation du peuple, sur fond d’incantation morale inopérante. L’Église cherche toujours à prévenir les fractures dans la société — ce qui est éminemment louable. Mais en développant un discours antipopuliste qui conforte la dialectique des élites, l’Église semble parler contre le peuple là où elle devrait peut-être davantage le comprendre. Et surtout, elle omet de rappeler les élites — qui ont failli, tout de même ! — à leur premier devoir, celui de protéger le peuple.

    Le père Delorme — ancien curé des Minguettes — a dit une chose très juste récemment au magazine La Vie : « Quand on tient des discours fraternels, on a du mal à toucher les milieux populaires. » C’est dommage, parce que ces messages fraternels, l’apostolat de la charité, revêtent une particulière urgence en cette période de crise."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/par-leur-discours-antipopuliste-les-%C3%A9v%C3%AAques-semblent-parler-contre-le-peuple.html

  • L’interview hallucinante de Jean-Vincent Placé : “75.000€ c’est peut-être important pour vous” (vidéo)

    PARIS (NOVOpress) – Le Cedis est l’organisme de formation des élus du parti politique EELV, cette formation professionnelle est financée par les impôts des Français.  Dans cette interview Élise Lucet, journaliste de l’émission “Cash investigation”, a en mains des documents qui montrent qu’EELV a bénéficié d’un apport de l’organisme de formation d’un montant de 75.000 euros pour acheter son siège parisien, ce qui est bien entendu illégal.

    Dans une conversation surréaliste elle s’adresse au sénateur EELV Jean-Vincent Placé qui dirigeait le Cedis à l’époque de ce financement. Celui-ci a un “trou de mémoire” providentiel et quand elle lui fait remarquer que 75.000€ est une somme difficile à oublier, l’arrogant sénateur lui répond : “C’est peut-être des sommes importantes pour vous.”

    75.000€ de financement illégal, une broutille pour ce sénateur EELV !

    http://fr.novopress.info/