Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 693

  • De la manif de masse au harcèlement du régime socialiste

    Dans Nouvelles de France, Guillaume de Thieulloy annonce qu'il manifestera le 26 janvier :

    "Cette stratégie de harcèlement doit nécessairement être aussi subsidiaire que possible. On n’agit pas de la même façon en milieu rural ou à Paris, selon que l’on proteste contre la spoliation fiscale ou que l’on défend le droit des enfants, ou selon que l’on manifeste à Nantes ou à Lyon. Contrairement à ce que j’entends souvent, je crois qu’il est extrêmement sain et souhaitable que les mouvements soient nombreux et variés. Je ne crois pas aux vertus du « centralisme bureaucratique ». Mais il faut aussi, de temps en temps, montrer que nous sommes capables d’avoir une vision globale de la société et que, pour notre survie, nous sommes capables, par-delà nos différences, de nous réunir pour une gigantesque clameur de protestation. C’est la raison pour laquelle je serai le 26 janvier à Paris pour participer au Jour de Colère qui s’y organise."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/de-la-manif-de-masse-au-harc%C3%A8lement-du-r%C3%A9gime-socialiste.html

  • Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain !

    Oui, j'irai à Paris, le 26 janvier prochain et, avec moi, tous ceux qui, pour paraphraser de Gaulle, ont encore une certaine idée de la France !
    Déjà, j'entends, ici ou là, s'élever des voix qui parlent d'union de la carpe et du lapin, qui placent en tête de gondoles nos brouilles anciennes ou qui doutent de la pertinence de ce qu'ils considèrent comme une énième démonstration sans lendemain ...
    Oui, et j'en conviens, il y a des divergences mais ne sont-elles pas aussi notre richesse ! Oui, et je le reconnais, il y a, parfois, quelques accrochages mais ils restent de pure forme, bien plus souvent dictés par les ego que les idées ! Oui, et j'en suis sûr, ce peut être une manifestation comme une autre ou bien autre chose mais c'est en agissant que l'on peut connaître le résultat de l'action !
    Et derrière ces différences, il y a désormais cet esprit qui nous anime et nous rassemble, celui de la colère face à des dirigeants devenus autistes; et je dis bien dirigeants quand, de droite comme de gauche, ils ne sont plus que les produits et les marionnettes d'un même système; seul l'emballage change !
    Et derrière ces tiraillements internes, il y a désormais cet espoir que nous portons, celui de redonner enfin la parole au Peuple et, avec lui, a ce qui l'a toujours fortifié, l'esprit de grandeur et de liberté de la France !
    Et dans cet élan qui envahira Paris le 26 janvier prochain, il y aura désormais tous ceux qui, comme moi, ont fait leur cette maxime " L'avenir est dans nos burnes, plus dans leurs urnes !"

    "Libre, Social & National "

    FRANCE, RÉVEILLE TOI !!

    Klaus http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFlluEFEFpSJGsiaKc.shtml


  • Pour en finir avec la collaboration…

    … Et ceux qui par pacifisme refusent la résistance réelle et corporelle et finissent par collaborer, sans parfois s’en rendre compte (1).

    Réponse à Maxime de La Devèze.

    Il semblerait que La Manif pour Tous, ou du moins l’un de ses fidèles soutiens, se décide enfin à se poser des questions quant à la raison de la concurrence dont elle fait l’objet.

    Monsieur de La Devèze reproche à l’agitation des blogs réactionnaires de ne rien produire du tout en termes de mobilisation insurrectionnelle concrète. C’est vrai, mais ne voit-il pas que toute cette nébuleuse est en train de former ses lecteurs ? Ne voit-il pas que cette nébuleuse révèle la véritable nature du régime républicain, qui saigne la France depuis 1791 (2) ? Pour l’instant, les Français sont domptés par l’intérêt personnel, la menace fiscale, la menace policière, mais combien de temps cela tiendra-t-il ? L’explosion est inéluctable, et le régime le sait très bien, aussi abat-il son dernier jeu. À voir Manuel Valls hausser son menton comme un guignol mussoliniesque, on ne doute plus de son fascisme (= fascination du pouvoir) et on ne serait pas étonné qu’il fasse tirer dans la foule, afin de sauver sa Putain-République avec qui il continue d’entretenir ce qui s’apparente à une véritable passion. Telle Salomé demandant à Hérode, contre une belle danse, la tête de saint Jean-Baptiste, la République continuera d’exiger le sang français (le carnage républicain est surtout spirituel, mais l’histoire a montré qu’il est aussi corporel) pour maintenir son idéologie, en échange du désir du pouvoir et du fric tous les deux rassasiés. [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-en-finir-avec-la

  • Au Front de gauche, nouvelle fissure entre communistes et mélenchonistes

    A la veille d'une riche année électorale, l'unité du Front de gauche semble plus entamée que jamais. Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent, a utilisé mardi 24 décembre les colonnes de son blog pour dénoncer l'attitude « incompréhensible » du Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon sur la scène européenne.

    Lire la suite ....

  • A Evry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls

    Folles dépenses, dette record, pratiques clientélistes… Mais qu’a donc fait Valls dans sa ville ?

    Dès qu’il s’agit de faire le beau sur ses terres d’Evry, Manuel Valls ne ménage pas les balais-brosses. En mai 2012, il a fait repeindre à la va-vite des murs du quartier de Bois sauvage. « La veille au soir, des équipes étaient encore en train d’effacer des tags », se souvient une habitante. Il ne s’agissait pas de laisser les caméras donner une mauvaise image de la commune d’un futur président de la République…

    Sacré Manuel Valls ! Depuis qu’il a été parachuté dans cette ville nouvelle de l’Essonne il y a douze ans, celui qui était alors simple chargé de presse au cabinet de Lionel Jospin à Matignon est devenu un vrai professionnel de la politique. Non seulement il a appris à policer son langage et à choisir ses cravates pendant ses dix années de mandat, mais il a réussi à faire d’Evry une ville tremplin pour servir ses desseins. « Quand il est arrivé ici, il ne cachait pas son ambition de s’asseoir un jour dans le fauteuil de l’Elysée », confie un ancien de la mairie. Et il voulait faire de sa cité un laboratoire vivant, témoignant de sa gestion dynamique, moderne et rigoureuse.

    Une décennie plus tard, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de son bilan : les caisses d’Evry sont vides. « J’ai rarement vu ça, ils n’ont même pas de quoi payer leur dette », s’étonne Claude Jaillet, expert en finances locales. « Du coup, ils sont obligés d’emprunter pour rembourser les échéances ».

    Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts. Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45,7%. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 .100 euros annuels, est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras. Depuis 2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat. Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012, lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance. Dans une ville de 50.000 habitants comme Evry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de service»

    Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6% entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir diminué depuis. Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800.000 euros pour ce poste (dont 110.000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400.000 euros). « Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions  », assure Claude Jaillet. D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.

    C’est comme ça dans beaucoup d’autres services, et cela n’a rien d’étonnant. Bien qu’une partie des compétences de la municipalité ait été progressivement transférée à la communauté d’agglomération – que Manuel Valls a lui-même dirigée entre 2008 et 2012 – les effectifs n’y ont en effet pas baissé. Certes, Evry n’est pas la seule commune dans ce cas. Mais elle a la particularité d’avoir recruté des chargés de mission à la pelle au profit du cabinet du maire. « Il y en a eu 49 », confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite astuce : « Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de mission pour des standardistes ».

    Pas étonnant que les dépenses en personnel du chef-lieu de l’Essonne crèvent le plafond ! L’an dernier, elles ont représenté 791 euros par habitant, 50 de plus que la moyenne pour ce type de ville. Et ce, bien que les «achats et charges externes», autrement dit le recours à des prestataires extérieurs, soient demeurés exorbitants (416 euros par habitant, soit 55% de plus que la moyenne). Plutôt que de donner des leçons de gestion, comme il l’a fait pendant les primaires socialistes, le ministre de l’Intérieur ferait peut-être bien d’en prendre…

    D’autant que les gaspillages touchent aussi les investissements de sa cité. Manuel Valls, qui préconise aujourd’hui une mutualisation des services de l’administration, s’est en effet montré incapable de s’entendre avec son homologue de Corbeil-Essonnes – le député avionneur Serge Dassault – pour rationaliser et gérer en commun l’épuration de l’eau. Il a donc dû engager seul de lourds investissements pour sa centrale de traitement des eaux usées. Selon la Cour des comptes, ce chacun pour soi aurait coûté 10 millions d’euros aux contribuables, sans compter le 1,1 million de frais de fonctionnement supplémentaire chaque année. « Aucun intervenant n’a été en mesure de faire prévaloir l’intérêt général », ­dénoncent les magistrats.

    Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement désastreuse, elle est aussi clientéliste. « Il récompense beaucoup les gens en leur offrant des postes », reconnaît l’un de ses proches. Et le recrutement des «fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la directrice de dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle discrètement recruté son rejeton en ­début d’année parce que, dit-elle, « on avait besoin de quelqu’un comme lui ». L’affaire ayant été ébruitée, Francis Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé de le faire ­partir. Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il préside depuis le 1er février 2012.

    Si encore ce socialiste moderne, qui assure «  parler autrement aux chefs d’entreprise», avait réussi à développer le tissu économique de sa ville. Mais ses résultats sont plutôt maigres. « Il nous avait promis un plan de développement stratégique avec des moyens pour booster la ville, mais on l’attend toujours », regrette Joseph Nouvellon, un élu UMP d’Evry. De fait, le ministre n’a réussi à attirer dans sa ville aucune nouvelle société d’importance. La crise ne l’a pas aidé, bien sûr. Mais les cités voisines de Corbeil-­Essonnes et de Mennecy ont, elles, réussi à développer des zones d’activité. Pire : plusieurs gros employeurs ont récemment fait leurs valises, comme le Centre national d’études spatiales (Cnes) en 2012, et surtout le siège de Carrefour et ses 2.300 employés. Manuel Valls a eu beau marchander en proposant des bureaux plus étendus avec un loyer 30% moins cher, le géant de la distribution a regroupé tous ses sites à Massy, mieux desservi par les transports. « Finalement, Valls a surtout fonctionnarisé sa ville », sourit le maire d’une commune voisine. Un «réformateur moderne», le chouchou de l’opinion ?

    Des voyages à Dakar aux frais du contribuable

    Officiellement, l’association CDANE, qui finance des projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre ­Essonne avec le Mali et le Sénégal, n’a envoyé personne à ­Dakar cette année. « Il y a bien eu un voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une session de formation des fonctionnaires locaux », assure Jean Hartz, l’élu chargé du dossier. Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin 2014 par la CDANE, qui dispose d’un budget annuel de 500.000 euros d’argent public.

    Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a aussi été organisé en avril dernier. « Il y avait neuf personnes de la ville », confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller «intégration» de Manuel Valls. Détail troublant : bien que son nom figure sur la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE. « Comme j’y suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour la facture », se justifie-t‑il. Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et la formation des agents publics maliens.

    Capital

    http://fortune.fdesouche.com/324110-a-evry-les-habitants-paient-encore-la-gestion-bien-peu-rigoureuse-de-manuel-valls#more-324110

  • Riposte sioniste

    Riposte sioniste La notion de « Système » - j’ai déjà évoqué le fait – reste méconnue. Ce n’est en aucun cas le gouvernement en place voire même les institutions. Si ces dernières ont été modifiées depuis 1958, la Politique menée pourrait très bien être la même dans un cadre juridique différent. C’est ainsi que fustiger la droite au simple motif que l’on est de gauche ou la gauche parce que l’on est de droite, représente deux erreurs majeures.
    1/ Si de par le passé, le référentiel droite/gauche était pertinent, force est de constater que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les Français, pourtant dans leur majorité peu férus de politique, probablement parce que écoeurés par la politique toujours menée, constatent bien que si les alternances droite/gauche se succèdent, en aucun cas la politique menée par les uns et par les autres ne diffère. Naguère, comme par exemple en 1981, les quatre principaux candidats (Pc, Ps, Udf, Rpr) proposaient au corps électoral quatre modèles différents de société. Aujourd’hui, choisir entre Ump, Ps, ou centre – le parti communiste n’existe plus qu’à l’état résiduel – c’est simplement accepter la structure générale – justement ce que l’on appelle « Système » - tout en émettant en son sein une nuance spécifique. Il n’y a donc plus de raisons aujourd’hui, de s’exprimer de façon véhémente dans le cadre d’un débat entre un Ump et un Ps et à fortiori d’en venir aux mains. Force est pourtant de constater que certains ne l’ont pas compris, continuant de vouer aux gémonies ou la droite, ou la gauche, comme si ces deux notions étaient comme de par le passé toujours opérantes, alors même qu’elles ne sont plus valides.
    2/ Maintenir une distinction majeure entre droite et gauche, c’est aussi favoriser la structure en place qui justement cherche à maintenir aux yeux des Français, l’idée que le Système est démocratique alors qu’il ne l’est plus. Si en effet, les politiques menées par la droite, le centre et la gauche sont les mêmes, c’est qu’alors le choix effectué entre les trois tendances est factice, d’où l’absence de démocratie, cette dernière supposant pluralité. Autre angle d’analyse, la télévision est elle aussi sujette au même mode de fonctionnement : s’il y a pluralité des chaines - toute comme il y a droite, centre et gauche – il nous faut bien constater que l’information délivrée est la même. Le fait est flagrant lorsque de façon comparative, on s’informe sur certains sites du web où le son de cloche est radicalement différent. Quant aux structures politiques alternatives, et je songe ici tout particulièrement au Front National, il suffit de constater le traitement qui lui est réservé, notamment par les journalistes, on ne peut que constater qu’elles font l’objet d’un traitement discriminatoires. Autrement exprimé, le corps électoral a le choix entre droite, centre et gauche – rien d’autre sous peine d’être fustigé – ce qui ne signifie absolument pas pluralité puisque ces trois composantes sont interchangeables. Dans les faits, il existe plus de différences et d’ailleurs d’opposition entre deux groupements d’extrême droite ou d’extrême gauche, pourtant réunis sous la même dénomination, qu’entre l’aile droite de l’ump et l’aile gauche du ps. L’erreur est de prendre au sérieux l’opposition – quelle qu’elle soit – qui ne s’oppose que pour la forme. A titre d’exemple, le mariage homosexuel dénoncé par les dirigeants de la droite, était accepté par ces mêmes dirigeants, quelques années plus tôt. Ce n’est pas qu’ils aient changé d’avis entre temps, mais qu’ils se prononcent en fonction de leur intérêt partisan et politicien du moment : à long terme, si la gauche n’avait pas voté la loi, la droite l’eut fait par la suite…
    On ne peut dans le cadre d’un simple article, définir le « Système ». Celui-ci pourrait faire l’objet de très nombreux ouvrages selon l’angle choisi par l’essayiste. Pour autant, il possède plusieurs caractéristiques, peu difficiles à percevoir.
    1/ Si les plus jeunes n’ont pas connu la France d’il y a plusieurs décennies, les plus anciens savent, parce qu’ils ont perçu l’involution, l’omniprésence du fait économique. Cela à un point tel que les impératifs économiques sont au préalable posés, postulés à tort comme incontournables, la Politique ne venant qu’après, et toujours conformes au diktat économique.
    2/ Lorsque les « Système » fait preuve de tolérance, c’est toujours lorsque la voix discordante est futile aux yeux de la Structure. C’est ainsi qu’en matière de liberté individuelle, beaucoup a été fait en l’espace d’une quarantaine d’années. Ce surcroît de liberté vise d’une part à donner l’impression d’une certaine bienveillance, d’autre part à dynamiter la cohérence du groupe en favorisant l’autonomie des parties. Réciproquement, mais aussi à contrario, le Système se fait autrement plus répressif que de par le passé, y compris récent. La dissolution de groupes politiques en est un exemple. Tout comme l’est l’abusive répression exercée dans le cadre de manifestations pourtant pacifiques. Très récemment, la volonté d’interdire les spectacles de Dieudonné en est aussi la marque. Tout comme la volonté de faire disparaitre l’anonymat de la sphère internétique.
    3/ Le système n’est nullement national ou continental. Il a des ramifications presque partout. C’est ainsi que ses dirigeants ne sont nullement des nationaux quand bien même ont-ils été élus localement. Qu’on le nomme Occident est là encore une arnaque, un abus de langage. Le terme nous fait songer au passé que l’on connait alors même que le présent et radicalement différent : l’occident aujourd’hui n’est que la caricature de celui d’hier.
    Fatalement donc, l’opposant au Système se doit d’agir selon ces trois axes qui se doivent d’être contrecarrés. Ils sont nombreux ceux qui se veulent des opposants, mais qui dans le même temps, quoique sincères, se prennent les pieds dans le tapis.
    1/ Ainsi par exemple, ceux qui prônent une plus grande libéralisation de l’économie alors que justement l’un des objectifs majeurs du Système dont Bruxelles est le chef d’orchestre. Progressivement l’Etat central se désinvestit comme il l’a fait pour les industries – que de dénationalisations/privatisations depuis le début des années 80 – comme pour les services publics (poste, telecom, électricité, gaz, …). L’opposant réel au Système est donc celui qui tente de freiner cette dynamique et non de la favoriser, comme le font tant qui, de bonne fois, croient bien faire.
    2/ L’opposant réel au Système est très circonspect quant à la notion de liberté. Il cherche à remonter aux origines quant à l’octroi d’une nouvelle liberté ou à son recul. A qui profite réellement cette nouvelle liberté ou son interdiction ? Ainsi, l’antifa qui se veut opposant réel et qui se réjouit de la dissolution d’un mouvement nationaliste, se trompe : il sera tôt ou tard victime d’une nouvelle purge. Très fréquemment les nouvelles libertés ne sont accordées qu’à un groupe voire à titre individuel. On doit alors agir avec circonspection et bien prendre en compte que ces apports aux groupes minoritaires favorisent l’affaiblissement de l’ensemble.
    3/ La France, compte tenu de ses dirigeants successifs, ne doit en aucun cas entrainer chez l’opposant réel, un réflexe d’ordre affectif. Elle n’est – au même titre que pour l’occident – que l’ombre d’elle-même. En ce sens, elle se doit d’être combattue puisque membre de la grande internationale systémique. Je sais les difficultés pour les patriotes qui ont la patrie charnelle chevillée au corps : il n’empêche…

    Le cas particulier mais aussi emblématique de Riposte laïque

    La laïcité, on sait l’analyse de René Rémond, est une des caractéristiques originelles de la gauche. A moins d’être contre-révolutionnaire, nul vice rédhibitoire. Encore faut-il avoir bien conscience des grands enjeux de la problématique. Alors que de par le passé, les politiques s’adressaient à la totalité du corps électoral, ils font aujourd’hui leur marché sociologique, additionnant les différents segments de façon à franchir le seuil fatidique de 50% des suffrages. C’est d’ailleurs une des techniques de prédilection du Système que de faire s’opposer différents groupes qui ainsi se neutralisent, permettant donc au pouvoir en place de ne pas être inquiété.
    L’ennemi politique est donc le Système et pas autre chose. Beaucoup focalisent sur le fait arabo-musulman en France. On peut comprendre. Pour autant, le Système n’est nullement de manière essentielle arabo-musulman. Plus grave, en focalisant sur le sujet, on rentre justement dans le piège tendu par le Système qui se réjouit que deux communautés s’affrontant, se neutralisent. Autre angle, ce fait arabo-musulman est une des plaies contemporaines hors instrumentalisation. S’agit-il de s’opposer au Système de façon frontale ou de remédier à l’un de ses maux ?
    Dès lors où Riposte laïque se réjouit par l’intermédiaire d’un article de Pierre Cassen (1) d’avoir été invité au dernier salon du B’nai B’rith, il y a motif aux plus vives inquiétudes. Faut-il rappeler l’opposition radicale, pas récente, de cette structure à Jean-Marie le Pen ? Faut-il rappeler les liens privilégiés de cette même structure à des associations ou des événements connus qui furent toujours nos adversaires :
    (Printemps des Droits de l’Homme et de la Fraternité, Fête des Lumières contre l’Obscurantisme, Collectif Agir Ensemble (avec Ni putes ni soumises, SOS Racisme, Berbères de France, UEJF, Conseil représentatif des associations noires de France, Amitiés judéo-noires, Amitités Judéo-musulmanes, Amitiés Judéo-chrétiennes…), Universités d’été, Salon des écrivains , Journée Européenne de la Culture Juive (Portes ouvertes sur le Patrimoine juif), Remise du Prix des Droits de l’Homme. Promotion et production de films et d'émissions de télévision favorables de façon avérée ou non aux intérêts d'Israël.
    Faut-il aussi rappeler qu’Israël est le bras armé du Système au proche et moyen-orient ?
    Que le fait arabo-musulman constitue un problème indépendamment du Système, je le reconnais et plus grave, je pense qu’il va aller en amplifiant. Mais pour autant, s’en aller se prosterner – prendre connaissance du ton de l’article (1) – cela devient de l’hystérie obscurantiste. C’est aussi choisir d’écoper plutôt que de réparer l’avarie. Ce fait arabo-musulman n’existe en France que parce qu’il a été voulu et planifié par le Système, structure démo-libérale.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFllFpEkpySjjxPkNL.shtml

    Notes :

    (1) http://ripostelaique.com/retour-au-salon-du-bnai-brith-apres-trois-ans-dabsence.html

  • Hollande : une présidence post-démocratique

    Flamby ou flambeur ?
    L’habitude a été prise, à droite, de se moquer de notre Flamby national, c’est-à-dire de François Hollande : Flamby l’indécis ; Flamby le looser ; Flamby la risée de l’étranger, etc. Juste retour des choses puisque certains humoristes avaient déjà appliqué ce surnom à un Valery Giscard d’Estaing vieillissant. Il est vrai que notre président de la République n’en impose pas : un petit gros au sourire figé et au regard absent, qui ne semble nulle part à sa place ; et qui dégringole dans les sondages. Néanmoins ce serait se méprendre gravement sur le personnage que de croire que ce surnom le caractérise réellement.
    Le méchant look
    D’abord, ce look médiocre explique en partie sa victoire à la présidentielle de 2012, face à l’hyper-président sortant Sarkozy, dont l’omniprésence brouillonne lassait la majorité des électeurs. François Hollande a transformé son handicap en avantage quand il a revendiqué la stature de président « normal », a contrario de son prédécesseur. Ce qui prouve, mine de rien, son habilité politique.
    Prendre ses désirs pour des réalités
    Mais la droite a le travers habituel de prendre ses désirs pour des réalités : par exemple de croire, quand elle a perdu le pouvoir, que celui-ci lui reviendra rapidement. Dans les années 1980 elle croyait ainsi dur comme fer que Mitterrand, malade (c’est un secret, bien sûr), n’irait pas au bout de son mandat. Aujourd’hui elle croit que Hollande est un Flamby qui va s’en aller au premier coup de tabac venu.
    Pourtant Flamby fait preuve d’une détermination qui devrait déconcerter les rieurs de droite.
    Mitterrand, tout père de l’union de la gauche qu’il était, a cédé sur l’école libre devant l’ampleur de la mobilisation populaire. Flamby, lui, n’a cédé ni sur le mariage homosexuel, ni sur le féminisme, ni sur la théorie du genre. Au contraire, on a vu, lors des manifestations contre « le mariage pour tous », une mobilisation des forces de l’ordre et de l’appareil d’État d’une partialité sans précédent. Il faut remonter à la Guerre d’Algérie pour trouver pareille attitude, illustrant la coupure violente entre l’État et le peuple français. Premier avertissement.
    Flamby plie mais ne rompt pas
    Les humoristes de droite se trompent de qualificatif car rien n’a prise sur Flamby : ni la rue, ni les sondages, ni les sifflets, ni la grogne de la majorité socialiste. Ni ce qui reste de la droite, bien entendu.
    Le prétendu Flamby applique donc son programme avec une fermeté qui n’exclut pas le pragmatisme. Il sait infléchir sa trajectoire quand il rencontre des oppositions - comme en Bretagne ou vis-à-vis du patronat, par exemple - mais garde le cap. Il sait être dur avec les faibles et doux avec les forts.
    Flamby reste un apparatchik de gauche, ce que semblent ignorer les fins humoristes de droite.
    Il augmente donc les impôts et les transferts sociaux. Il réduit les dépenses militaires et augmente celles de l’Éducation nationale. Il favorise l’immigration car là réside son réservoir électoral. Comme atlantiste et soutien sans faille de la politique israélienne, il reste aussi fidèle à la ligne ancestrale du parti socialiste. Dans tous ces domaines il ne faiblit pas.
    Flamby s’entoure de ministres médiocres ? Certes, mais cela le renforce encore car il n’y a pas de guerre des chefs à gauche, à la différence de la droite toujours aussi calamiteuse dans l’opposition comme dans la majorité.
    Le pouvoir sans le peuple
    Une certaine droite redécouvre les délices de la rue et reprend à son compte le mythe du grand soir tricolore. Mais Flamby n’en a cure. Car Hollande n’est ni De Gaulle ni Mitterrand : il ne se fait ni une certaine idée de la France ni une certaine idée de l’homme d’État. Et il peut d’autant plus gouverner contre la majorité du peuple français qu’il a déjà été élu en 2012 sans l’obtenir !
    Flamby incarne ainsi à merveille la présidence post-démocratique dont rêve l’oligarchie. Il n’hésitera pas à s’appuyer, pour durer, sur la police, la justice, les médias et sur toutes les puissances qui ont intérêt au statu quo actuel. Au besoin il donnera le droit de vote aux étrangers pour mieux museler ces factieux et ces racistes de Français.
    À la différence de la droite, la gauche n’a jamais eu de complexe à se passer du peuple lorsque celui-ci votait mal, en effet.
    Flamby ou flambeur ?
    Quand ils se moquent de Flamby, les humoristes de droite n’analysent donc pas lucidement les forces en présence.
    Ils feraient bien mieux de méditer ce qu’il est advenu de la Grèce, patrie de la démocratie en Europe. La troïka a mobilisé la police anti-émeute pour museler les manifestants ; Aube dorée a été décrété « organisation criminelle » et ses députés ont été arrêtés pour briser son élan électoral. L’ordre règne désormais à Athènes, afin que les banques puissent continuer de flamber à l’ombre de l’euro.
    Flamby, le président  « normal », a encore beaucoup de ressource.
    Michel Geoffroy, 26/12/2013
    http://www.polemia.com/hollande-une-presidence-post-democratique/

  • Communisme municipal, communautarisme et terrorisme

    En 2008 l'actuel maire communiste de Bagnolet Marc Everbecq avait été élu au second tour avec 53 % des suffrages exprimés et 50 % d'abstention. Dans cette ville de 32 000 habitants, à l'époque, sa liste avait recueilli 4 160 voix. Présentée par le PCF elle se vit attribuer 30 sièges contre 6 à la liste des socialistes conduite par Tony di Martino et 3 à l'UMP.

    Depuis 5 ans cette équipe dirige donc la ville, avec sa langue de bois et ses magouilles d'urbanisme collectiviste gris, que dénoncent vainement ses adversaires et quelques architectes courageux. Ceux-ci ont pu mettre en évidence une réduction des espaces verts pour satisfaire les intérêts des promoteurs. (1)⇓

    Ses budgets bâclés sont votés dans un climat autoritaire de désinformation que met en cause une opposition malheureusement impuissante. (2)⇓

    C'est dans ce contexte que le communisme municipal a pris une décision à première vue stupéfiante. Le 11 décembre en effet le conseil municipal votait la qualité de citoyen d’honneur de Georges Ibrahim Abdallah.

    Après 30 ans de détention il est fortement question d’expulser de France ce personnage. Né en 1951, ce militant communiste est considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise. Il avait été condamné par la justice française en 1986 à la réclusion à la perpétuité pour des actes indiscutablement terroristes.

    Rappelons brièvement ses exploits et ceux de son équipe. Il a été jugé responsable d'attentats meurtriers sur notre sol contre des diplomates américains et israéliens. Ceci enchante à l'évidence les partisans de la guerre à outrance au Proche-Orient. Or deux artificiers français l'ont payé de leur vie en août 1982, etc. (3)⇓

    Jusqu’ici deux modestes bourgades avaient impunément précédé Bagnolet dans ce qu'on peut tenir pour une provocation. Ainsi, le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, Pas-de-Calais 5 800 habitants, l’avait nommé, déjà, "citoyen d’honneur". Un mois plus tard, dans le même département, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, 6 700 habitants dans la banlieue de Lens et les membres du conseil municipal le nommaient à leur tour "citoyen d’honneur" de leur commune.

    Marc Everbecq, en Seine-Saint-Denis, vient donc de faire franchir à cette campagne un cran supplémentaire. Il l'a fait délibérément dans le but de recueillir pour son parti les votes communautaires, à défaut des suffrages populaires.

    Cette décision a été soutenue, en effet, de bout en bout par une structure parfaitement révélatrice des forces communautaristes sur lesquelles s'appuient désormais les tenants du communisme municipal : le "Groupe des associations de Bagnolet".

    Une visite de la page facebook de ce collectif permet de mieux comprendre comment tout cela fonctionne dans les municipalités de gauche où sévissent encore les communistes, aux marges de la démocratie. (4)⇓

    "Les associations" sont, comme il se doit subventionnées. Cela se revendique désormais, et cela se pratique, comme une sorte de droit. Elles font la claque en séances publiques lors des conseils municipaux, comme dans les assemblées révolutionnaires, etc.

    Les sympathisants du terroriste le présentent comme un héros et comme un ardent défenseur de la "cause palestinienne".

    Si ces gens réfléchissaient sincèrement, nous leur poserions une "simple question". Citons celle que l'excellent blogue de l'Institut d'Histoire sociale pose à ce sujet à tous ces activistes et soutiens du marxiste-léniniste Georges Ibrahim Abdallah : pensent-ils sérieusement que leurs méthodes terroristes ont vraiment fait progresser ladite "cause palestinienne" ? (5)⇓

    Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit pour leurs inspirateurs et commanditaires de rassembler coûte que coûte tout ce qui peut sauver l'implantation du stalinisme en France.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/12/communisme-municipal-communautarisme-et-terrorisme.html

    Apostilles

    1. cf. sur Bagnolet-webtv
    2. cf. l'intervention de Tony di Martino qui décrypte le budget 2013 de Bagnolet lors de la séance du conseil municipal le 15 avril 2013
    3. cf. Hervé Roubaix sur Dreuz.fr
    4. sur Facebook.
    5. cf. Blog-Actu du site de l'Institut d'Histoire sociale le 26 décembre.
  • Le PS n’aime pas toujours les promesses électorales

    Quand il s’agit du « mariage » gay, le PS et le gouvernement le clament haut et fort : c’est une promesse électorale et il faut bien la tenir, coûte que coûte. Mais entendez bien, le Parti Populaire espagnol, lui, n’en a pas le droit.

    On ne s’étonnera pas de lire un communiqué du PS appelant à soutenir un rassemblement de féministes françaises devant l’ambassade espagnole ce vendredi pour protester contre le projet de la nouvelle loi, voulant réduire l’accès à l’avortement.  Le plus cocasse dans ce communiqué, c’est qu’on y lit la chose suivante : « Il est clair que si la droite espagnole s’obstine, les droits des femmes deviendront un sujet majeur des futures élections européennes. » Dommage que le PS de François Hollande n’ait pas eu la même clairvoyance car le mariage gay et la PMA vont faire partie des sujets des élections européennes en France !

    http://medias-presse.info/le-ps-naime-pas-toujours-les-promesses-electorales/4353