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élections - Page 695

  • On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés

     

    Dix-neuf mois après sa déroute électorale, la fausse-droite a présenté son programme de reconquête du pouvoir que d’aucuns attendaient impatiemment. Examinons sans détour ses propositions.
    La fin des trente-cinq heures est proclamée, mais sa portée est aussitôt minorée par la non-défiscalisation des heures supplémentaires en raison de la « contrainte budgétaire », nous assure-t-on avec le plus grand sérieux. Le logiciel de l’UMP est affligé d’un bug rédhibitoire : la progressivité de l’impôt sur le revenu des ménages. Pour le corriger, il existe une solution simple, peut-être simpliste pour les tenants des usines à gaz, qui consiste à le remplacer par l’impôt proportionnel sur le revenu des personnes physiques, plus vulgairement dénommé flat tax pour les initiés. Ainsi sera rétablie l’ardeur au travail pour ceux qui envisageraient de travailler cinquante ou soixante heures par semaine. Cela peut se résumer par le slogan : « Travailler plus pour gagner plus » au lieu de « travailler plus pour gagner moins. »
    Quant à la durée du travail proprement dite, il faut abroger la loi des 35 heures, mais ne pas la remplacer par une autre qui serait inévitablement tatillonne et complexe à mettre en œuvre avec de multiples accords de branches. Laissez aux entreprises le soin de fixer la durée du travail en fonction de leurs commandes ! Notre mot d’ordre : « Faites davantage confiance aux entrepreneurs qu’aux syndicats marxistes pour retrouver le chemin de la croissance en France. »
    La mesure qui nous paraît la plus intéressante dans ce programme d’eau tiède est la dégressivité de l’allocation de chômage afin de revigorer le marché de l’emploi. Elle n’est malheureusement pas chiffrée. Nous pallions volontiers cette lacune. Une allocation de chômage de 100% du salaire serait versée pendant une durée de trois mois en raison de la difficulté de trouver un emploi correspondant à ses propres qualifications, puis une dégressivité de 10% par mois qui aboutirait à une allocation nulle au bout de treize mois d’inactivité. Il y a des milliers d’emplois qualifiés ou non-qualifiés qui ne sont pas pourvus à cause de l’assistanat généralisé. Nous convenons que notre slogan est abrupt : « Travaillez ou crevez de faim si vous n’avez pas envie de prendre n’importe quel boulot qui se présente à vous après un an d’inactivité. »
    Pour parvenir à un contrat de travail unique envisagé par l’UMP, il faut supprimer le droit du travail qui ne cesse de s’alourdir. Mais sur ce point comme sur d’autres, l’UMP reste dans un flou artistique. Plus le CDI est bétonné, plus le CDD se répand dans le marché du travail. La mesure-phare est de redonner la liberté de licenciement aux entrepreneurs afin de rompre ce cercle vicieux.
    Concernant l’idée de passer d’un SMIC national à un SMIC par branches pour redonner de la flexibilité au marché de l’emploi, là encore le logiciel de l’UMP est périmé. La solution est de supprimer tout salaire minimum qui empêche la création d’emplois non-qualifiés et comprime aussi l’échelle des salaires.
    L’introduction d’une TVA sociale est un autre avatar du socialisme de la fausse droite. La meilleure TVA est uniforme pour ne pas fausser la concurrence entre les diverses activités professionnelles, et basse pour engranger un maximum de recettes fiscales. Nul doute que la part estimée de l’économie souterraine serait révisée à la baisse avec un taux uniforme à 10% de la TVA.
    Concernant la réduction des dépenses publiques, l’UMP ne fait pas preuve d’originalité en réitérant son credo de ne remplacer qu’un fonctionnaire sur deux. Cette règle est absurde dans certains cas, car il faudrait par exemple multiplier par dix le nombre de places dans les prisons pour pouvoir condamner les délinquants qui actuellement échappent pour cette raison à la sanction, pour faire exécuter les peines que le juge d’application des peines se résout à réduire, et pour éviter la surpopulation carcérale.
    Si l’UMP se garde de chiffrer les autres mesures, elle n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de faire baisser les prélèvements obligatoires : diminution de 7% ou 130 milliards d’économies ainsi réalisées. Plutôt que de brandir des estimations subjectives, elle ferait mieux de restaurer le périmètre régalien de l’Etat, qui est en déliquescence à cause de l’Etat-providence. Les autres services publics seraient privatisés et les recettes engrangées permettraient la mise en place d’un système de retraite par capitalisation qui a été trop longtemps différé.
    Pour récupérer les voix promises au Front national, l’UMP envisagerait de supprimer l’aide médicale d’Etat, qui est une pompe aspirante de l’immigration clandestine. Pourquoi n’y a-t-elle pas songé lorsqu’elle était au pouvoir, vont se demander inévitablement les électeurs bernés et inquiets de l’augmentation incontrôlée de l’immigration. L’aide médicale d’Etat est le premier bug de la France du vingt-et-unième siècle. Elle a été créée par Martine Aubry et Bernard Kouchner le 1er janvier 2000.
    En conclusion, l’adage d’Albert Einstein est indépassable : « On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. »

     

    Bernard Martoïa

    http://francelibre.tumblr.com/post/70670089011/on-ne-resout-pas-les-problemes-avec-ceux-qui-les-ont#.Uritz_aXVXY

  • Jean-Marc Ayrault passera- t-il l’hiver ? Hollande n’en veut plus… mais !

    On ne change pas un premier ministre qui perd à deux mois des élections. Malgré la boulette de trop sur le rapport des « fous » de la France migratoire, il pourrait passer les fêtes. Au retour, il devra assumer la campagne des municipales, voire des européennes et ensuite gicler. Mais le président trouve le temps long et ne le supporte plus. Il est à la recherche d’un plan B et d’une fenêtre de tir, juste avant le 1er de l’an.

    On dit que Delanoë serait très intéressé malgré ses démentis. Mais l’entrée en fanfare du « mariage pour tous » à Matignon en fait encore hésiter certains.

    Aubry parait également une possibilité. Cependant elle reste lépreuse des 35 heures. Valls déclencherait une rupture de la fragile majorité et même au sein du PS. Les plus judicieux auraient avancé le nom d’Hubert Védrine, une lucide intelligence incontestable. Mais Védrine n’est certes pas un socialiste convaincu et son tempérament devrait le dissuader de quitter le monde de la réflexion planétaire pour la cuisine politicienne.

    Les plus retords restent favorable à une dissolution, avec une déroute parlementaire et la nomination à Matignon de Juppé… machiavélique. Certains affirment : « Juppé a mis 10 ans pour être à nouveau apprécié, il mettra un mois pour être à nouveau détesté ». L’homme qui a amené la gauche par la dissolution, revenir par la dissolution ce serait tout de même amusant.

    Alors sont-ils condamnés à tenir en attendant une divine surprise économique et sociale ? Peut-être. Affaibli par 18 mois de crises multiples sur fond d’impopularité record en 2013, le tandem formé par François Hollande et Jean-Marc Ayrault est condamné au rebond en 2014, année électorale dont l’exécutif espère qu’elle sera celle de l’embellie. « 2014, ce sera une année de transition“, veut croire son entourage. « Le président a dit qu’il y aurait deux phases dans le quinquennat. Ce sera la dernière année de la phase du redressement ». « La transition c’est maintenant », franchement comme on dit en langage « djeune » ça ne va pas le faire.

    Hollande-Ayrault vus par Sapin c’est savoureux. François Hollande serait-il sadique et Jean-Marc Ayrault masochiste? C’est ce qu’insinue Michel Sapin dans une formule savoureuse publiée dans Libération . Du moins voit-il ainsi les relations entre un président et son premier ministre. «Pour protéger la fonction présidentielle, François a besoin d’une vraie distanciation avec son premier ministre», explique le ministre de l’Économie, qui s’estime «trop proche» du chef de l’État pour viser Matignon. «Il y a une forme de relation sado-maso entre un président et son premier ministre. On se fait forcément mal. Moi, je n’ai pas trop envie de lui en faire, ni qu’il m’en fasse», confie cet ami de longue date de François Hollande.

    Les Français non plus n’ont pas tellement envie que le président leur fasse mal… mais en attendent-ils encore du bien ?

    Raoul Fougax

    http://fr.novopress.info/150293/jean-marc-ayrault-passera-t-il-lhiver-hollande-nen-veut/#more-150293

    Source : http://metamag.fr/metamag-1750-Jean-Marc-Ayrault-passera-t-il-l%E2%80%99hiver-.html

  • EELV pour la dissolution de la France et des nations d'Europe

    La bobo écolo gaucho Emmanuelle Cosse d’EELV souhaite la dissolution de la France et des nations européennes. Les euro-mondialistes immigrationistes ne se cachent plus. Nous voyons le vrai visage au grand jour, ils veulent faire disparaitre les peuples européens et leurs cultures enracinées dans un grand Maelstrom décadent.
    http://www.youtube.com/watch?v=4_NdzyBw_RQ

  • Par leur discours antipopuliste, les évêques semblent parler contre le peuple

    Une chronique de Guillaume de Prémare sur Radio Espérance :

    "Il y a une phrase choc dans la déclaration de la commission permanente de l’épiscopat sur les élections municipales : « Nous condamnons les discours populistes répandant la suspicion contre toute représentation politique. »

    POUR Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, c’est le Front national qui est visé entre les lignes : « Les évêques de France s’engagent contre l’extrême droite », titre-t-il. Il a peut-être raison. Si le Front national n’est pas cité, c’est probablement sa progression constante qui inquiète les évêques et motive cette condamnation explicite du populisme.

    Pourquoi ce succès du Front national ? Je dirais que la stratégie de lissage de son image n’explique pas tout. C’est le seul parti qui ait fait l’effort de renouveler en profondeur sa pensée politique, pour l’ajuster à ce que j’appellerais la « sociologie des profondeurs ».

    Chacun sait que l’homme a des besoins primaires et des besoins secondaires. Quand tout va bien — comme dans les Trente glorieuses —, on exprime volontiers des besoins secondaires. Mais quand ça va mal, quand tout devient précaire, on se recentre sur les besoins primaires. Et l’aspiration la plus forte devient la sécurité : sécurité de ce qu’il y a dans l’assiette — donc de l’emploi — sécurité du logement, sécurité physique, sécurité des frontières, etc.

    Bref, les braves gens demandent d’abord à être protégés. C’est à mon avis le fait marquant de la sociologie des profondeurs de ce temps de crise. En renversant totalement son discours économique libéral pour prôner l’autorité et l’intervention de l’État-nation qui protège de la mondialisation, le Front national a rejoint massivement les classes populaires laborieuses et les classes moyennes en voie de déclassement. Dans cette sociologie majoritaire de la France profonde, les idées protectionnistes du nouveau Front national sont majoritaires. Pas encore le vote, mais au moins les idées… Peut-être demain le vote…

    Face à cela, les classes urbaines aisées dénoncent le besoin primaire de protection comme… primitif — comme si un besoin primaire était par principe infamant —, elles méprisent une peur supposée irrationnelle, un repli frileux, l’égoïsme d’une France rancie, ou que sais-je encore. Elles développent une dialectique de classe, sous le couvert hypocrite de discours fraternels et généreux. Les élites se serrent les coudes, se protègent elles-mêmes, mais refusent de protéger le peuple.

    Ce faisant, les élites sont responsables de la rupture avec le peuple. C’est sur cette réalité que le « populisme » fait recette. Car, au fond, le populisme ne consiste pas à créer artificiellement une rupture qui n’existe pas, mais à exploiter et exacerber une rupture qui existe bel et bien.

    Pour résister à la tendance dite « populiste » et prôner la confiance dans la représentation politique, les évêques prononcent l’éloge des élus municipaux. Éloge ô combien justifié. La faiblesse de la démonstration, c’est que les petits élus municipaux sont majoritairement du peuple et que, bien souvent, ils pensent comme le peuple, contre les élites politiques, économiques et médiatiques.

    Je crois qu’il y a un danger dans le discours antipopuliste : celui de servir une entreprise de protection des puissants par la culpabilisation du peuple, sur fond d’incantation morale inopérante. L’Église cherche toujours à prévenir les fractures dans la société — ce qui est éminemment louable. Mais en développant un discours antipopuliste qui conforte la dialectique des élites, l’Église semble parler contre le peuple là où elle devrait peut-être davantage le comprendre. Et surtout, elle omet de rappeler les élites — qui ont failli, tout de même ! — à leur premier devoir, celui de protéger le peuple.

    Le père Delorme — ancien curé des Minguettes — a dit une chose très juste récemment au magazine La Vie : « Quand on tient des discours fraternels, on a du mal à toucher les milieux populaires. » C’est dommage, parce que ces messages fraternels, l’apostolat de la charité, revêtent une particulière urgence en cette période de crise."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/par-leur-discours-antipopuliste-les-%C3%A9v%C3%AAques-semblent-parler-contre-le-peuple.html

  • L’interview hallucinante de Jean-Vincent Placé : “75.000€ c’est peut-être important pour vous” (vidéo)

    PARIS (NOVOpress) – Le Cedis est l’organisme de formation des élus du parti politique EELV, cette formation professionnelle est financée par les impôts des Français.  Dans cette interview Élise Lucet, journaliste de l’émission “Cash investigation”, a en mains des documents qui montrent qu’EELV a bénéficié d’un apport de l’organisme de formation d’un montant de 75.000 euros pour acheter son siège parisien, ce qui est bien entendu illégal.

    Dans une conversation surréaliste elle s’adresse au sénateur EELV Jean-Vincent Placé qui dirigeait le Cedis à l’époque de ce financement. Celui-ci a un “trou de mémoire” providentiel et quand elle lui fait remarquer que 75.000€ est une somme difficile à oublier, l’arrogant sénateur lui répond : “C’est peut-être des sommes importantes pour vous.”

    75.000€ de financement illégal, une broutille pour ce sénateur EELV !

    http://fr.novopress.info/

  • A la ramasse

    « Elle est méprisante, elle n’écoute personne ». Ce jugement n’a pas été proféré par un officiel russe à l’encontre de la délégation d’athlètes américains, composée à dessein d’une forte proportion d’homosexuels militants, que Barack Obama a décidé d’envoyer pour représenter les Etats-Unis aux cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Sotchi en février prochain. Kolossale finesse yankee… Ce constat ne vise pas non plus la fine équipe composée en 2004 par le militant antinational Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur, et Michel Gaudin, ex directeur général de la police nationale (DGPN). Ils ont été interrogés et placés en garde à vue mardi dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre. Des interrogations persistent sur d’éventuels détournements par les deux hommes de fonds réservés en liquide, à disposition du ministère de l’Intérieur pour rémunérer des enquêteurs. M. Guéant a dû s’expliquer sur les 10.000 euros mensuels de primes non déclarées qu’il aurait alors perçues en plus de son salaire…

     Non, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, « qui est méprisante et n’écoute personne » affirme le copéiste Charles Beigbeder dans le  JDD.fr. Les couteaux sont tirés d’autant que la campagne de la clone d’Anne Hidalgo patine sérieusement. Chacun a bien compris que la bobo anti frontiste sera battue par sa sœur jumelle du PScomme nous le pronostiquions il y a déjà  quelques mois.

     Cerise sur  le gâteau, Bernadette Chirac y a été de sa petite vacherie rapporte Le Parisien. « Hier midi, alors que NKM a présenté ses propositions en matière de santé (…), Bernadette Chirac, qui l’accompagnait, n’a rien trouvé de mieux que de citer en exemple Xavière Tiberi pour son savoir-faire en matière de  campagne électorale… Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet a justement décidé de rompre avec cette  vieille garde  (…) ». Comme dirait les jeunes, Bernadette glisse une  quenelle !

     De quenelles justement il était beaucoup question en début de semaine. Aussi incroyable que celui a puisse paraître, alors que notre pays se débat dans une crise d’une gravité exceptionnelle et que l’attention du sommet de l’Etat devrait se concentrer sur les innombrables dossiers chauds dont  il à la charge, François Hollande a pris plusieurs heures de son  temps lundi, pour parler quenelle !

     A l’occasion du 70ème anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives en France (Crif),  il recevait en effet son président,  Roger Cukermian. M. Hollande est certes réputé pour sons sens de l’humour, mais les Français sont en droit d’attendre plus de sérieux du chef de l’Etat.

     Il eut été plus inspiré de prendre la hauteur qui sied à sa fonction, celle qu’a eu en l’occurrence Marine Le Pen en début de semaine. Elle a tenu à hiérarchiser les priorités et à ne pas galvauder la parole qui doit être celle d’une personnalité politique soucieuse d’accéder  aux plus hautes fonctions. Invitée d’Europe 1, la présidente du FN  a refusé de rentrer dans ce jeu: «Le FN na pas d’avis sur la quenelle d’un humoriste ». « Ce n’est pas parce que Le Monde et Libé se ridiculisent  à faire leur une (sur ce phénomène)  et  une analyse  sociologique de la quenelle que nous devons les  suivre. »

     Les Français jugeront aussi  durement que Marine les petits Machiavel qui tentent  une nouvelle fois ce type de diversion pour camoufler leurs impuissances et leurs turpitudes.

     Pourtant, sur le site du Nouvel obs, il s’est encore  trouvé un chroniqueur politique, Bruno Roger-Petit qui sévit également sur i-télé  Europe 1 et sport24.com pour  faire vingt kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf.

     Lundi a-t-il écrit, « le président (Hollande, NDLR) a en effet plaidé pour une lutte sans relâche (…) contre le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ».

     «Certes, François Hollande n’a pas cité Dieudonné, sa quenelle, son marionnettiste Soral et la fachosphère qui se déploie à l’ombre de cet humour innommable, mais l’allusion est transparente, sans équivoque, et tout bon républicain (sic) , inquiet à juste titre de la viralité du phénomène, ne peut que se réjouir de voir la plus haute autorité de l’État indiquer que le phénomène doit être combattu sans relâche ».

     Et avec le même pathos ridicule et lourdingue le brave Roger-Petit poursuit dans l’amalgame : « Dieudonné, Marine Le Pen, Alain Soral, des sympathisants de la Manif pour tous, Béatrice Bourges et le Printemps français. Cette quenelle qu’ils effectuent, défendent, justifient ou refusent de condamner… Peut-on oser émettre l’hypothèse qu’il s’agit là de la manifestation d’une alliance objective nouée sur les fonds baptismaux créateurs de tous les mouvements d’extrême droite apparus en France depuis 1789 ? ». C’est grave docteur ?

     Si  Yann Barthés, l’animateur du petit journal de canal plus , n’a pas été la seule célébrité  photographiée en train de faire une quenelle, ce bras d’honneur adressé au Système et popularisé par le net, a été rebaptisé geste antisémite par un site communautaire. Une affirmation péremptoire reprise avec son grégarisme habituel par le très autoréférencé  milieu médiatique. Car enfin, si la quenelle  était « un salut nazi inversé », «antisémite », M Barthès serait-il encore à son poste et  les militaire auteurs de ce geste  qui ont été identifiés, auraient-ils seulement écopé d’un simple rappel au règlement ? On peut en douter.

     Cette parenthèse étant fermée, nous sommes tout aussi effarés par les propos tenus une nouvelle fois par Roger Cukierman, lundi sur l’antenne de RTL. Pour un homme de mémoire, la sienne est singulièrement évanescente et à géométrie variable. Aurait-il déjà oublié qu’il s’était réjoui de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 ?

      M. Cukierman qui décidément est un représentant autoproclamé, mais bien abusif de la très grande majorité de nos compatriotes de confession et/ou d’origine juive, a ainsi conspué  « la montée de l’extrême droite »,  non sans établir un parallèle oiseux avec « la politique antisioniste pratiquée par le  Front de Gauche ». Et d’expliquer que  « Marine Le Pen ne s’est pas désolidarisée des propos de son père. Derrière le Front National, il y a tous les antisémites et les négationnistes ».

     La question que l’on se pose alors en écoutant  M. Cukierman est de savoir ce qui le pousse  à proférer de pareilles énormités ? Son tropisme pro-UMP suffit-il à l’expliquer ? Ce qui est certain constate Bruno Gollnisch, c’est qu’en mentant effrontément, en défendant des intérêts particuliers qui ne sont pas ceux de notre pays, la parole de ce dernier ne porte plus au-delà du cercle  des initiés. Mais ce constat vaut plus largement pour tous les adversaires du FN,  qui sont chaque jour davantage de plus en plus démonétisés.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/18/la-ramasse/

  • Surfer sur la vague FN

    Le FN monte, et pour autant, la voie électorale continue de nous paraître bloquée. Quand bien même d'ailleurs, le FN parviendrait aux responsabilités (il faudrait encore attendre au moins jusque 2017, or nous n'attendrons pas jusque là), le résultat ne manquerait pas d'être décevant, tant les espoirs de changement sont grands.
    Cela dit, cracher sur le FN et ses électeurs serait fort dangereux, quand on observe la cote de popularité et d'adhésion de Marine Le Pen et du FN au sein de la population. Le vote FN est l'assise sur laquelle peut reposer le consentement populaire au coup de force anti-bruxellois. Le système médiatico-politique en ostracisant le Front et ses électeurs, les pousse dans l'infréquentabilité, dans la partie sombre de l'échiquier politique. Grave erreur, car une population ostracisée et pointée du doigt saura soutenir un nouveau pouvoir qui la louera et la soutiendra.
    Quant au FN, malgré son légalisme actuel, il parait peu crédible qu'il s'engage dans la défense de l'ancien régime européiste.
    Il manquait encore un peu au coup de force sa légitimation, le consentement expliqué par Boutang, nous l'avons désormais.

    Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/17/surfer-sur-la-vague-fn-5198800.html

  • Le Front National peut-il gagner ?

    Le mot est lâché : le Front National est désormais le premier parti de France. Cette assertion basée sur une élection cantonnale partielle, et sur un sondage d'opinion n'a pas fait l'effet du bombe, comme cela aurait dû être le cas, à peine l'effet d'une grosse bulle de savon. Ce triomphalisme du FN est, à notre avis, arrivé un peu trop tôt. La pression sur le FN monte désormais, et s'il n'atteint qu'une bonne seconde place, l'échec sera cuisant. Les grands partis de l'UMPS font tout faire pour contrer cette montée.
    Le PS étant disqualifié jusqu'à la prochaine alternance, c'est l'arrogant UMP qui a seul la capacité de nuire au FN, avec par exemple un retour surprise de Nicolas Sarkozy.

    Mais malgré tout, malgré la droite décomplexée, le Front républicain, ancien pire ennemi du FN, est désormais son plus grand ami. Ce « front des petits copains » est la preuve éclatante aux yeux du peuple de la proximité illogique de l'UMP et du PS, ce qui ne peut que profiter au Front National.

    Enfin, l'argument préféré de l'UMP consistant à accuser le vote FN de faire élire le PS, est déjà devenu potentiellement une arme retournée contre l'UMP, qui pourrait se retrouver par solidarité obligé d'appeler à voter PS au second tour de certaines municipales, décridibilisant à ses dépens cet argument, et crédibilisant considérablement la thèse de l'UMPS uni contre le seul opposant National.

    Pour autant, la victoire électorale du FN est encore loin (une victoire aux élections législatives passe encore comme farfelue), trop loin pour compter dessus. Les obsédés du coup de force ne doivent pas attendre une quelconque victoire électorale, mais profiter du FN, surfer sur sa vague.

    Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/14/le-front-national-peut-il-gagner-5196232.html

  • Le Front National est-il encore un parti sérieux ?

    La prise de pouvoir au sein du FN par Marine Le Pen a amené un grand nombre de nationaux à partir en croisade contre le FN, tels Jérôme Bourbon et ses éditoriaux plus méchants envers le FN que ceux de l'Humanité, ou un Carl Lang rejetant le FN mais appelant à voter Nicolas Sarkozy au second tour, ou son candidat malheureux à Brignoles appelant à rapporter ses voix vers la candidate UMP-PS-EELV-PC-...

    Le virage supposé sioniste du FN n'a pas fait très long feu, l'équipe dirigeante comprenant qu'elle avait davantage intérêt à courtiser le vote populaire, que le vote juif, qu'elle n'aura probablement jamais, malgré un combat contre l'islamisme digne des plus sionistes des Israëliens.

    Le virage social, s'il s'exprime de façon trop étatique et simpliste à notre goût, a eu le mérite de rompre avec le crypto-libéralisme qui regnait au sein du Front, et que l'on retrouve désormais dans Rivarol et au PdF. Avec ce virage social, le FN acquiert la possibilité idéologique de devenir le seul et unique parti populaire de France, alliant les revendications sociales chères aux électeurs de gauche, la critique de l'assistanat focalisée sur les immigrés, qui convient plutôt bien aux électeurs populaires de droite.

    Mais avouons-le, ce qui gêne ces nationaux, et on les comprend, ce sont les purges qui les ont touché directement. Ca ne nous réjouit pas de voir Collard prendre la place de Holeindre, mais là encore, une ligne plus radicale revient à l'assaut, entre Gollnisch, Jean-Marie Le Pen et sa très jolie petite-fille, aux dépens de Louis Alliot et Collard.
    Le FN est-il encore un parti sérieux ? Probablement plus qu'avant. Mais on s'en fout. Parce que ce qui compte, c'est le chaos qui ressortira d'un succès même partiel du FN à l'avenir.

     Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/16/le-front-national-est-il-encore-un-parti-serieux-5196229.html