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élections - Page 694

  • A la ramasse

    « Elle est méprisante, elle n’écoute personne ». Ce jugement n’a pas été proféré par un officiel russe à l’encontre de la délégation d’athlètes américains, composée à dessein d’une forte proportion d’homosexuels militants, que Barack Obama a décidé d’envoyer pour représenter les Etats-Unis aux cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Sotchi en février prochain. Kolossale finesse yankee… Ce constat ne vise pas non plus la fine équipe composée en 2004 par le militant antinational Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur, et Michel Gaudin, ex directeur général de la police nationale (DGPN). Ils ont été interrogés et placés en garde à vue mardi dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre. Des interrogations persistent sur d’éventuels détournements par les deux hommes de fonds réservés en liquide, à disposition du ministère de l’Intérieur pour rémunérer des enquêteurs. M. Guéant a dû s’expliquer sur les 10.000 euros mensuels de primes non déclarées qu’il aurait alors perçues en plus de son salaire…

     Non, c’est Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, « qui est méprisante et n’écoute personne » affirme le copéiste Charles Beigbeder dans le  JDD.fr. Les couteaux sont tirés d’autant que la campagne de la clone d’Anne Hidalgo patine sérieusement. Chacun a bien compris que la bobo anti frontiste sera battue par sa sœur jumelle du PScomme nous le pronostiquions il y a déjà  quelques mois.

     Cerise sur  le gâteau, Bernadette Chirac y a été de sa petite vacherie rapporte Le Parisien. « Hier midi, alors que NKM a présenté ses propositions en matière de santé (…), Bernadette Chirac, qui l’accompagnait, n’a rien trouvé de mieux que de citer en exemple Xavière Tiberi pour son savoir-faire en matière de  campagne électorale… Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet a justement décidé de rompre avec cette  vieille garde  (…) ». Comme dirait les jeunes, Bernadette glisse une  quenelle !

     De quenelles justement il était beaucoup question en début de semaine. Aussi incroyable que celui a puisse paraître, alors que notre pays se débat dans une crise d’une gravité exceptionnelle et que l’attention du sommet de l’Etat devrait se concentrer sur les innombrables dossiers chauds dont  il à la charge, François Hollande a pris plusieurs heures de son  temps lundi, pour parler quenelle !

     A l’occasion du 70ème anniversaire du Conseil représentatif des institutions juives en France (Crif),  il recevait en effet son président,  Roger Cukermian. M. Hollande est certes réputé pour sons sens de l’humour, mais les Français sont en droit d’attendre plus de sérieux du chef de l’Etat.

     Il eut été plus inspiré de prendre la hauteur qui sied à sa fonction, celle qu’a eu en l’occurrence Marine Le Pen en début de semaine. Elle a tenu à hiérarchiser les priorités et à ne pas galvauder la parole qui doit être celle d’une personnalité politique soucieuse d’accéder  aux plus hautes fonctions. Invitée d’Europe 1, la présidente du FN  a refusé de rentrer dans ce jeu: «Le FN na pas d’avis sur la quenelle d’un humoriste ». « Ce n’est pas parce que Le Monde et Libé se ridiculisent  à faire leur une (sur ce phénomène)  et  une analyse  sociologique de la quenelle que nous devons les  suivre. »

     Les Français jugeront aussi  durement que Marine les petits Machiavel qui tentent  une nouvelle fois ce type de diversion pour camoufler leurs impuissances et leurs turpitudes.

     Pourtant, sur le site du Nouvel obs, il s’est encore  trouvé un chroniqueur politique, Bruno Roger-Petit qui sévit également sur i-télé  Europe 1 et sport24.com pour  faire vingt kilos de mayonnaise avec un jaune d’œuf.

     Lundi a-t-il écrit, « le président (Hollande, NDLR) a en effet plaidé pour une lutte sans relâche (…) contre le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ».

     «Certes, François Hollande n’a pas cité Dieudonné, sa quenelle, son marionnettiste Soral et la fachosphère qui se déploie à l’ombre de cet humour innommable, mais l’allusion est transparente, sans équivoque, et tout bon républicain (sic) , inquiet à juste titre de la viralité du phénomène, ne peut que se réjouir de voir la plus haute autorité de l’État indiquer que le phénomène doit être combattu sans relâche ».

     Et avec le même pathos ridicule et lourdingue le brave Roger-Petit poursuit dans l’amalgame : « Dieudonné, Marine Le Pen, Alain Soral, des sympathisants de la Manif pour tous, Béatrice Bourges et le Printemps français. Cette quenelle qu’ils effectuent, défendent, justifient ou refusent de condamner… Peut-on oser émettre l’hypothèse qu’il s’agit là de la manifestation d’une alliance objective nouée sur les fonds baptismaux créateurs de tous les mouvements d’extrême droite apparus en France depuis 1789 ? ». C’est grave docteur ?

     Si  Yann Barthés, l’animateur du petit journal de canal plus , n’a pas été la seule célébrité  photographiée en train de faire une quenelle, ce bras d’honneur adressé au Système et popularisé par le net, a été rebaptisé geste antisémite par un site communautaire. Une affirmation péremptoire reprise avec son grégarisme habituel par le très autoréférencé  milieu médiatique. Car enfin, si la quenelle  était « un salut nazi inversé », «antisémite », M Barthès serait-il encore à son poste et  les militaire auteurs de ce geste  qui ont été identifiés, auraient-ils seulement écopé d’un simple rappel au règlement ? On peut en douter.

     Cette parenthèse étant fermée, nous sommes tout aussi effarés par les propos tenus une nouvelle fois par Roger Cukierman, lundi sur l’antenne de RTL. Pour un homme de mémoire, la sienne est singulièrement évanescente et à géométrie variable. Aurait-il déjà oublié qu’il s’était réjoui de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 ?

      M. Cukierman qui décidément est un représentant autoproclamé, mais bien abusif de la très grande majorité de nos compatriotes de confession et/ou d’origine juive, a ainsi conspué  « la montée de l’extrême droite »,  non sans établir un parallèle oiseux avec « la politique antisioniste pratiquée par le  Front de Gauche ». Et d’expliquer que  « Marine Le Pen ne s’est pas désolidarisée des propos de son père. Derrière le Front National, il y a tous les antisémites et les négationnistes ».

     La question que l’on se pose alors en écoutant  M. Cukierman est de savoir ce qui le pousse  à proférer de pareilles énormités ? Son tropisme pro-UMP suffit-il à l’expliquer ? Ce qui est certain constate Bruno Gollnisch, c’est qu’en mentant effrontément, en défendant des intérêts particuliers qui ne sont pas ceux de notre pays, la parole de ce dernier ne porte plus au-delà du cercle  des initiés. Mais ce constat vaut plus largement pour tous les adversaires du FN,  qui sont chaque jour davantage de plus en plus démonétisés.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/18/la-ramasse/

  • Surfer sur la vague FN

    Le FN monte, et pour autant, la voie électorale continue de nous paraître bloquée. Quand bien même d'ailleurs, le FN parviendrait aux responsabilités (il faudrait encore attendre au moins jusque 2017, or nous n'attendrons pas jusque là), le résultat ne manquerait pas d'être décevant, tant les espoirs de changement sont grands.
    Cela dit, cracher sur le FN et ses électeurs serait fort dangereux, quand on observe la cote de popularité et d'adhésion de Marine Le Pen et du FN au sein de la population. Le vote FN est l'assise sur laquelle peut reposer le consentement populaire au coup de force anti-bruxellois. Le système médiatico-politique en ostracisant le Front et ses électeurs, les pousse dans l'infréquentabilité, dans la partie sombre de l'échiquier politique. Grave erreur, car une population ostracisée et pointée du doigt saura soutenir un nouveau pouvoir qui la louera et la soutiendra.
    Quant au FN, malgré son légalisme actuel, il parait peu crédible qu'il s'engage dans la défense de l'ancien régime européiste.
    Il manquait encore un peu au coup de force sa légitimation, le consentement expliqué par Boutang, nous l'avons désormais.

    Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/17/surfer-sur-la-vague-fn-5198800.html

  • Le Front National peut-il gagner ?

    Le mot est lâché : le Front National est désormais le premier parti de France. Cette assertion basée sur une élection cantonnale partielle, et sur un sondage d'opinion n'a pas fait l'effet du bombe, comme cela aurait dû être le cas, à peine l'effet d'une grosse bulle de savon. Ce triomphalisme du FN est, à notre avis, arrivé un peu trop tôt. La pression sur le FN monte désormais, et s'il n'atteint qu'une bonne seconde place, l'échec sera cuisant. Les grands partis de l'UMPS font tout faire pour contrer cette montée.
    Le PS étant disqualifié jusqu'à la prochaine alternance, c'est l'arrogant UMP qui a seul la capacité de nuire au FN, avec par exemple un retour surprise de Nicolas Sarkozy.

    Mais malgré tout, malgré la droite décomplexée, le Front républicain, ancien pire ennemi du FN, est désormais son plus grand ami. Ce « front des petits copains » est la preuve éclatante aux yeux du peuple de la proximité illogique de l'UMP et du PS, ce qui ne peut que profiter au Front National.

    Enfin, l'argument préféré de l'UMP consistant à accuser le vote FN de faire élire le PS, est déjà devenu potentiellement une arme retournée contre l'UMP, qui pourrait se retrouver par solidarité obligé d'appeler à voter PS au second tour de certaines municipales, décridibilisant à ses dépens cet argument, et crédibilisant considérablement la thèse de l'UMPS uni contre le seul opposant National.

    Pour autant, la victoire électorale du FN est encore loin (une victoire aux élections législatives passe encore comme farfelue), trop loin pour compter dessus. Les obsédés du coup de force ne doivent pas attendre une quelconque victoire électorale, mais profiter du FN, surfer sur sa vague.

    Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/14/le-front-national-peut-il-gagner-5196232.html

  • Le Front National est-il encore un parti sérieux ?

    La prise de pouvoir au sein du FN par Marine Le Pen a amené un grand nombre de nationaux à partir en croisade contre le FN, tels Jérôme Bourbon et ses éditoriaux plus méchants envers le FN que ceux de l'Humanité, ou un Carl Lang rejetant le FN mais appelant à voter Nicolas Sarkozy au second tour, ou son candidat malheureux à Brignoles appelant à rapporter ses voix vers la candidate UMP-PS-EELV-PC-...

    Le virage supposé sioniste du FN n'a pas fait très long feu, l'équipe dirigeante comprenant qu'elle avait davantage intérêt à courtiser le vote populaire, que le vote juif, qu'elle n'aura probablement jamais, malgré un combat contre l'islamisme digne des plus sionistes des Israëliens.

    Le virage social, s'il s'exprime de façon trop étatique et simpliste à notre goût, a eu le mérite de rompre avec le crypto-libéralisme qui regnait au sein du Front, et que l'on retrouve désormais dans Rivarol et au PdF. Avec ce virage social, le FN acquiert la possibilité idéologique de devenir le seul et unique parti populaire de France, alliant les revendications sociales chères aux électeurs de gauche, la critique de l'assistanat focalisée sur les immigrés, qui convient plutôt bien aux électeurs populaires de droite.

    Mais avouons-le, ce qui gêne ces nationaux, et on les comprend, ce sont les purges qui les ont touché directement. Ca ne nous réjouit pas de voir Collard prendre la place de Holeindre, mais là encore, une ligne plus radicale revient à l'assaut, entre Gollnisch, Jean-Marie Le Pen et sa très jolie petite-fille, aux dépens de Louis Alliot et Collard.
    Le FN est-il encore un parti sérieux ? Probablement plus qu'avant. Mais on s'en fout. Parce que ce qui compte, c'est le chaos qui ressortira d'un succès même partiel du FN à l'avenir.

     Polioute

    http://insurrection.hautetfort.com/archive/2013/10/16/le-front-national-est-il-encore-un-parti-serieux-5196229.html

  • Selon Henri Guaino, le FN est « monstrueusement inhumain »

    PARIS (NOVOpress) - Henri Guaino n’aime pas le FN, qu’on se le dise. Au point qu’il lui faut une tribune entière dans les pages du Monde pour déverser sa bile et faire part du « malaise indicible » qu’il éprouve face à un parti qu’il juge « populiste », « poujadiste », et avec lequel il ne pactisera jamais car il a « dans sa conception du pouvoir quelque chose de monstrueusement inhumain », « pas une once de considération pour les pauvres existences qui sont en jeu, pour les vies que l’on risque d’abîmer, pour les drames humains auxquels aucune conscience ne devrait rester indifférente, aucun sentiment, aucun doute. »

    Rien que ça. À l’instar de ses amis de l’UMP, Henri Guaino ne recule devant aucun qualificatif, aucun superlatif, aucune insulte, pour tenter de discréditer un FN au mieux de sa forme à l’approche des échéances électorales de 2014. Dans chacune de ses lignes, l’ancien conseiller spécial de Sarkozy laisse affleurer son dépit de voir le monopole du gaullisme échapper à l’UMP. Non, Marine Le Pen n’a rien en commun avec le Général, assène-t-il. En filigrane, l’argument est toujours le même : le Front national pose des questions légitimes mais y apporterait de mauvaises réponses. Pire que celles du PS et de l’UMP depuis trente ans ? « Avec les responsables du FN, poursuit-il, il n’y a jamais de débat, seulement des affrontements ». Charlotte Soula, la marraine de son fils, directrice de cabinet de Marine Le Pen et candidate FN aux municipales dans le 15ème arrondissement de Paris, appréciera.

    http://fr.novopress.info/

  • Si j’étais gaulliste…

    Depuis sa création et encore plus depuis son émergence électorale il y a trente ans, le Front National a attiré en son sein  et dans les urnes des Français venant aussi bien de la gauche que de la droite de l’échiquier politique. Ce vœu de rassemblement le plus large possible des Français est inscrit dans le code génétique de notre Mouvement. Celui-ci n’est d’ailleurs pas  un  « parti »,  appellation réductrice, mais un « Front ». C’est-à-dire qu’il a vocation à dépasser ce fameux clivage droite-gauche pour réunir celles et ceux  qui sont attachés prioritairement à la défense  de l’identité et de la souveraineté nationales, car  pour le FN, l’une ne va pas sans l’autre, contrairement à d’autres formations souverainistes  de « gauche » ou de « droite »… Les impératifs de justice sociale, de solidarité, s’inspirant de la doctrine sociale de l’église,  de défense des valeurs traditionnelles sont aussi au cœur de ce projet politique national.  

     Cette capacité de nos compatriotes à déserter  les rangs des partis de  l’établissement pour rallier ceux de l’opposition  nationale, est toujours un sujet de scandale et le prétexte à des tirades indignées pour les gardiens du temple.  Jean-Pierre Chevènement n’échappe pas à la règle. Pourtant, en 1999, dans le cadre des élections européennes,  une des « Lettres ouvertes » de Jean-Marie Le Pen lui était adressé. EIle pointait le profond décalage existant  entre  le Système euromondialiste  et  les prises de position courageuses (refus de  la guerre du Golfe, du traité de   Maastricht…), patriotiques, souverainistes de l’ex ministre de Mitterrand. M. Chevènement   n’a cessé depuis de décevoir. Enoncer quelques fortes  vérités, sans renoncer pour autant à jouer la voiture-balai d’un  PS qui mène une politique à l’opposé  de ce qu’il prétend défendre, est la marque d’une grande pusillanimité.

     Lors de l’émission PolitiqueS, de Serge Moati, diffusée  samedi 14 décembre sur LCP, M. Chevènement, gêné certainement par l’image d’impuissance, d’incohérence que lui renvoient ceux qui l’ont quitté, s’en est pris avec virulence, aux transfuges chevènementistes qui ont rallié le FN.

      Sur ce média il a ainsi  interdit aux journalistes de qualifier « d’anciens chevènementistes » Florian Philippot, vice-président du FN,  Paul-Marie Coûteaux, ancien de son   cabinet lorsqu’il fut  ministre de la Défense, entre 1988 et 1991 , aujourd’hui à la tête du Siel, une des petites composantes du RBM, et Bertrand Dutheil de la Rochère , ex porte-parole de la campagne et ancien directeur de cabinet de M. Chevènement,  actuel Conseiller république et  laïcité de Marine Le Pen.

     «Philippot que je n’ai jamais rencontré, déclarait-il à l’Afp, il va clamer partout qu’il est chevènementiste. Dutheil, c’est un spécimen humain original… Paul-Marie Coûteaux, c’est tout à fait excessif de dire que nous avons travaillé ensemble». «  Il a été en effet, très jeune, au CERES (structure créée notamment  par M. Chevènement en 1966, NDLR), ensuite il est passé chez Pasqua, et chez Villiers. Et s’il m’a apporté un soutien, finalement, je m’en serais bien passé en 2002 ».

     «Je vous interdis de parler d’anciens chevènementistes, parce que j’ai eu 1 520 000 électeurs (au premier tour de la présidentielle de 2002, NDLR), et forcément, parmi ceux-là, il y en a quelques-uns qui peuvent avoir rejoint le Front National » a-t-il insisté auprès de  M. Moati.

     Ce sont surtout les Français qui se sont passés complètement  aujourd’hui de M. Chevènement en préférant une nouvelle fois l’original frontiste  à l’incomplète, ambigüe et parfois très tendancieuse copie socialo-souverainiste.

     Mais les « gaullistes » donnent aussi de la voix contre le FN. Ce n’est un secret pour personne, ce n’est pas demain que l’on verra Bruno Gollnisch fleurir la tombe du Général De Gaulle, pour les raisons que nous avons eu l’occasion de détailler sur ce blog.

     Bruno Gollnisch  pourrait dire d’un certain  gaullisme   et de beaucoup de gaullistes, ce que  le pape François disait du marxisme et de marxistes dans un entretien  publié par le quotidien   La  Stampa  le 15 décembre : «L’idéologie marxiste est erronée. Mais dans ma vie, j’ai rencontré de nombreux marxistes qui sont des gens très bien, donc je ne m’en offusque pas ». Et le Saint-Père d’ajouter que sa condamnation des inégalités engendrées par le système économique global  s’inscrivait dans la doctrine sociale de l’Église catholique. « Cette condamnation ne fait pas de moi un marxiste », a-t-il déclaré.

     Pareillement, la défense de la souveraineté, de l’indépendance nationale, le refus de l’alignement sur les Etats-Unis, de la domination du Nouvel ordre mondial, ne sont pas l’apanage du « gaullisme » et ne  font pas forcément d’un frontiste un gaulliste.

     Pour autant, la polémique entourant la reprise par  Florian Philippot, pour sa campagne municipale à Forbach,  d’ un visuel   réunissant  une croix de Lorraine, l’emblème  de la France libre et la flamme frontiste stylisée, est grotesque.

     Le JDD rapporte que Rudolph Granier, président de l’Union des jeunes pour le progrès, mouvement des jeunes gaullistes » a adressé un courrier  à Jacques Godfrain, président de la Fondation Charles-de-Gaulle, mais aussi à Gérard Larcher et Patrick Ollier, respectivement président de l’amicale gaulliste du Sénat et de l’Assemblée.  Se réclamer du gaullisme est chose courante de nos jours mais nous ne pouvons le tolérer quand il s’agit du FN ou de mouvements tenant des propos antirépublicains. Notre vision de la France ne peut se confondre avec des héritiers du fascisme italien, des tenants pétainistes ou pêle-mêle des xénophobes, antisémites ou racistes. »M. Granier dénonce encore  le « révisionnisme éhonté » du FN et appelle à « utiliser toutes les formes de recours permettant l’interdiction d’utiliser la croix de Lorraine par le FN ».

      Pour jauger de la bonne foi du brave Rudolph Granier et de  la pureté de son gaullisme, rappelons qu’il  appelle solennellement, comme les faucons du département d’Etat de Washington, les atlantistes du PS et   de l’UMP ,  au renversement du régime laïc en Syrie, y compris au moyen d’une intervention militaire.

     Dans le même ordre d’idée, c’est ce même M. Granier qui a remis en juin 2011 à Nathalie Kosciusko-Morizet le prix de l’Appel du 18 juin, destiné à une personnalité gaulliste.  Et ce,  « pour son parcours personnel exemplaire et pour sa confrontation politique avec le Front National », notamment pour son indigent  pensum  Le Front antinational. Parcours exemplaire qui fait de NKM la parfaite  égérie bobo, favorable au mariage pour tous, européiste convaincue et  immigrationniste conséquente. A chacun son gaullisme, en effet !

    http://www.gollnisch.com/2013/12/16/si-jetais-gaulliste/

  • Versailles Famille Avenir va constituer sa propre liste aux municipales

    L'association, que nous vous avions présentée dans ce post, publie ce communiqué :

    “L’association Versailles Familles Avenir s’est constituée afin de peser dans le débat des municipales de 2014 en demandant que la famille – fondement de la société – soit placée au cœur de la politique municipale.
    La famille, dans toutes ses composantes, subit actuellement des agressions inacceptables. Il est urgent de la défendre et de la réhabiliter tant au niveau national qu’au niveau local.

    Les très nombreux Versaillais dans tous les quartiers que nous avons consultés ont exprimé le souhait de voir émerger une alternative à la politique politicienne. Ils aspirent à une protection véritable des familles et des habitants.
    Après avoir consulté ces derniers mois les différentes parties prenantes, dont le maire sortant et son équipe, Versailles Familles Avenir a pris acte de l’impossibilité de mettre en avant une politique familiale de premier plan à Versailles avec les partis politiques traditionnels.
    C’est pourquoi, compte tenu de l’urgence de la situation, nous avons décidé de contribuer à la création d’une liste indépendante des partis politiques et constituée d’acteurs de la société civile de Versailles.
    Pour la famille, c’est la société civile de Versailles qui s’engage avec détermination dans l’action politique aujourd’hui !”

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Partis politiques : dispersion façon puzzle ?

    Les alliances volent en éclats, les députés et sénateurs dispersent les votes, les chefs de groupe ne maîtrisent plus leurs ouailles.

    L’année qui vient de s’écouler aura été funeste pour les partis dits « républicains », entendez ceux qui s’arrogent de manière récurrente le qualificatif de légitimes. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils périclitent car leurs représentants et élus ne sont plus l’expression confiante et unanime de leurs électeurs déçus, qui se défilent plus ou moins publiquement.

    Le parti du gouvernement, pardon, les partis de gouvernement renâclent de plus en plus bruyamment. Les alliances volent en éclats dans les hémicycles, les députés et sénateurs dispersent les votes, les chefs de groupe ne maîtrisent plus leurs ouailles. L’extrême gauche mélencho-laurentesque fut la première à manifester indiscipline et contestation législatives, alliant même ses votes à ceux de la droite, nonobstant des motifs opposés.

    Les Verts qui se sont rapidement mués en violet, alliage du vert utopique initial et du rouge gauchiste à fusion rapide, n’ont cessé de regimber de plus en plus bruyamment. Devenus sourds aux injonctions revendicatives, et oubliant leur vocation originelle, leurs ministres corrompus par les ors et tapis de la République s’accrochent aux maroquins sans vergogne! Duflot persiste, ne résistant pas à la frime, Mamère se désiste et quitte la « Firme »!

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  • Orange : l'élue PS Marcelle Arsac rejoint Jacques Bompard

    En colère contre le PS, elle a décidé de rejoindre le maire sortant :