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élections - Page 697

  • 10 ans après, un nouveau duel Sarkozy-Royal ?

    Alors que le retour de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles de 2017 est de plus en plus évoqué ouvertement et que les rumeurs vont bon train, voici que son ancienne rivale Ségolène Royal l’évoque aussi. Alors qu’on lui posait la question sur une éventuelle candidature: « On ne dit jamais jamais en politique ». Elle n’a pas manqué de s’en prendre au bilan de Sarkozy:« Les Français n’auront pas la mémoire courte, si vous voulez mon avis. » Aura-t-on une deuxième manche en 2017 après 2007 ? Il est trop tôt pour le dire ! Une chose est sûre, l’impopularité du président donne des idées à certains, même au Parti Socialiste !

    http://medias-presse.info/10-ans-apres-un-nouveau-duel-sarkozy-royal/3725

  • Une dissolution si le FN gagne les Européennes

    STRASBOURG (NOVOpress) - Interrogée lors d’une conférence de presse mercredi, au Parlement européen à Strasbourg, Marine Le Pen a déclaré qu’une « dissolution de l’Assemblée nationale sera inévitable » si le Front national sort vainqueur des élections européennes en 2014.

    « Je ne vois pas comment le président de la République pourrait faire autrement », a-t-elle précisé. « Si le Front national arrive en tête, c’est donc que toute la construction européenne, telle qu’elle a été imposée aux Français par une coproduction ‘UMPS’, est rejetée. Il faut donc redonner un cap et le seul moyen de redonner un cap c’est de revenir à des élections législatives. » Marine Le Pen a par ailleurs demandé la suppression de la directive sur le détachement des travailleurs, qu’elle qualifie de « bombe à fragmentation sociale terrifiante ».

    Sources : 20Minutes / Reuters

    http://fr.novopress.info/148732/une-dissolution-si-le-fn-gagne-les-europeennes/

  • Marine Le Pen s'engage à revenir sur la loi Taubira

    Présent sort aujourd'hui son 8000e numéro (daté de vendredi), en 30 ans d'existence.

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    Pour l'occasion, ce numéro est accessible en ligne. On y trouve notamment un entretien avec Marine Le Pen, dont voici un extrait :

    "Un nombre important de vos candidats aux municipales ont signé la charte de la Manif pour Tous : Gollnisch, Colombier, Boudot, Lépineau, etc. Vous confirmez vouloir abroger la loi sur le « Mariage pour tous » si vous êtes un jour au pouvoir ?

    Oui. J’en ai pris très tranquillement l’engagement. J’ai indiqué que je reviendrai sur la loi. Pour des raisons d’état de droit, je ne démarierai pas, bien évidemment, ceux qui sont déjà mariés. Il n’y a pas de rétroactivité des lois et je crois qu’il est important que nous respections ce cadre légal. Mais je reviendrai sur la possibilité du mariage homosexuel.

    — Pour quelle raison ?

    Parce que je crois que le mariage doit être réservé à un homme et à une femme. Il constitue le socle culturel et sociétal de la famille. Autant on peut envisager une amélioration du PACS, autant le mariage c’est un homme et une femme. D’autant plus que du mariage dépend l’ouverture de l’adoption et que nous sommes totalement opposés à l’adoption par des couples homosexuels. Un enfant pour se construire a besoin d’une réalité biologique. On ne peut pas lui mentir. Je crois que le mensonge est très destructeur et expliquer à un enfant qu’il est né de deux pères ou de deux mères, c’est évidemment le pire des mensonges et à mon avis le plus déstructurant.

    — Pourquoi alors n’étiez-vous pas dans la rue ? Il y a un million de personnes qui vous attendaient.

    Je ne suis pas sûre qu’ils m’attendaient. Les Français attendent d’un responsable politique qu’il prenne des engagements et qu’il les tienne. Pas tant qu’il aille manifester à leur côté. Moi j’ai très clairement dit dès le départ que cette affaire de mariage homosexuel était une diversion. Elle a été suivie d’autres diversions que j’avais également prévues. Le débat sur la prostitution, la pénalisation des clients, l’ouverture des magasins le dimanche. On multiplie comme ça les débats dits sociétaux pour cacher une réalité terrible, celle de l’effondrement économique et social de notre pays qui entraîne des souffrances considérables pour notre peuple. De surcroît c’était un enfumage auquel la droite a participé. Car aller manifester contre le gouvernement, c’était pour le gouvernement le bénéfice de dire : vous voyez je suis bien de gauche, la preuve c’est que la droite manifeste contre moi. Et le bénéfice pour la droite de dire : vous voyez qu’on est bien opposé à la gauche, la preuve c’est qu’on manifeste contre elle. Mais la réalité de ce que vivent les Français aujourd’hui pour leur malheur, c’est une coproduction UMP-PS qui avancent main dans la main depuis déjà de nombreuses années.

    — Je connais des électeurs très peu politisés qui étaient aux manifs contre le mariage homo et qui disent aujourd’hui : « On a vu ce que font les candidats FN contre le mariage gay avec la charte de La Manif pour Tous. On attend de voir ce que vont faire les candidats de l’UMP. Et on votera en fonction. »

    Mais vous verrez que les candidats UMP la signeront aussi cette charte, ça ne leur coûte pas cher.

    — Elle est quand même assez pointue : elle implique de donner son parrainage aux candidats qui s’engageront à abroger la loi sur le mariage gay (ce n’est pas le cas de Copé, déjà), à refuser la PMA aux couples de femmes et aux célibataires et la GPA quelle que soit la composition du couple. Elle implique aussi la reconnaissance pour les élus de se prévaloir de la liberté de conscience dans l’application de la loi sur le Mariage pour Tous.

    Le problème, je crois que c’est d’abord celui de la sincérité des dirigeants. Et là ces manifestants feront la différence. Quand vous voyez Copé qui s’est livré à une récupération et une instrumentalisation inouïe de ce mouvement pour aller dire six mois plus tard : « Ah mais moi je n’ai jamais été contre le mariage homosexuel, où avez-vous lu ça ? » Les élus UMP ne sont plus engagés dans un combat politique. Ils sont engagés dans un combat pour se faire réélire. Il n’y a plus aucune conviction. D’ailleurs vous n’arrivez pas à trouver deux personnes au sein de l’UMP qui pensent la même chose."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Municipales 2014 : la chasse aux dissidents UMP est ouverte

    PARIS (NOVOpress) - L’UMP vient de suspendre pas moins de seize candidats dissidents qui ont décidé de présenter leurs propres listes aux municipales parisiennes.

    Parmi eux, Dominique Tibéri, qui compte bien succéder à son père Jean dans le 5ème arrondissement, Marie-Claire Carrère-Gée, qui refuse de céder sa place de candidate à NKM dans le 14ème, et Géraldine Poirault-Gauvin, élue du 15ème qui défie ainsi le maire sortant Philippe Goujon et ne tarit pas de critiques sur la politique menée à Paris jusqu’à présent.

    Interviewée lundi sur BFM Business, elle a notamment préconisé que les caméras de vidéosurveillance soient quintuplées dans la capitale et a vivement déploré que certains logements hlm soient occupés par des élus de l’UMP.

    http://fr.novopress.info/148736/municipales-2014-la-chasse-aux-dissidents-ump-est-ouverte/

  • Européennes : "Un de nous" va interroger les candidats

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, répond à Nouvelles de France, suite au rejet de la résolution Estrela

    L"[...] Cette victoire est un signe fort pour la suite d’»Un de nous ». La bataille qui vient d’être conduite est une étape en vue des élections européennes de mai 2014. [...] Cette mise en échec est un encouragement à la mobilisation des citoyens pour défendre l’embryon humain et une démonstration que l’actualité du Parlement européen est suivie par les citoyens, futurs électeurs, qui n’hésitent, et n’hésiteront pas à interpeller leurs représentants en temps voulu !

    Vous pensez aux élections européennes ?

    En effet, dans le cadre des élections européennes, « Un de nous » France va mettre en place un dispositif permettant aux citoyens de connaître le point de vue de chaque candidat sur les demandes d’ »Un de nous ». Il est indispensable de pouvoir voter correctement et d’appuyer ses convictions à travers des résultats politiques concrets. Les candidats seront interrogés sur la nécessité de désengager l’Europe du soutien (notamment financier) des programmes portant atteinte à l’embryon humain."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hollande démission : "nous le forcerons à partir par la désobéissance civique"

    David van Hemelryck déclare à Novopress :

    "Le départ de François Hollande, que nous pouvons obtenir “en douceur” par un référendum d’initiative partagée, ce qui est purement constitutionnel, ou bien si François Hollande continue la répression pour garder sa place envers et contre la volonté populaire, et s’il continue de bafouer les libertés individuelles, nous le forcerons à partir par la désobéissance civique massive. Dans la non-violence mais courageusement, de manière déterminée. Cela a été fait ailleurs, c’est faisable en France. Les Français savent être courageux …quand cela en vaut la peine. Il s’agit de montrer l’exemple, pour montrer que c’est possible. C’est ce que nous faisons, et nous ne sommes pas les seuls.

    [...] Nous avons donc lancé une collecte pour pouvoir confectionner une nouvelle banderole aérienne. Nous avons besoin de collecter encore 2000 € en trois jours pour pouvoir réaliser la banderole à temps pour Noël… Moi j’y crois. Les Français sont incroyablement généreux quand ils pensent qu’un projet peut réellement servir leur beau pays. Alors, si Dieu veut, nous aurons la Banderole Hollande-Demission.fr 2 qui volera le jour de Noël.

    [...] L’action phare des prochaines semaines, c’est de rendre 2014 HISTORIQUE. Et ce, Dès la première heure. Pour cela, nous proposons de terminer 2013 avec courage en réalisant le boycott du discours de fin d’année de François Hollande, boycott le plus sonore et le plus bruyant possible pendant quelques minutes. Cela donnera du courage à tous, et personne ne risque rien, en restant à sa fenêtre, entre amis. Mais bien plus, dès la première heure du premier jour du premier mois de la nouvelle année, nous irons faire la première manifestation 2014 sur ce thème de première importance : destituer pour la première fois un président incompétent, et vous l’avez compris : c’est une première. Concrètement, à Paris, ce sera proche de l’Élysée, place de la Concorde. Rendez-vous donc à 1 heure du matin, le 1er janvier ! [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Quand on monte au cocotier…

    L’étude Ifop de Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo pour la Fondation Jean Jaurès (gravitant dans l’orbite du PS) et  rendue publique en octobre dernier, confirmait la porosité grandissante depuis 2006 entre les électorats UMP et FN. Une évidence sur les questions identitaires, sécuritaires, de défense des valeurs traditionnelles, de la famille,  ou encore sur   celles du refus de l’assistanat, du fiscalisme confiscatoire… Les divergences principales entre les deux familles électorales, qui certes ne sont  pas négligeables  même si elles ont  tendance à se réduire, portant  sur le rôle de l’Etat,  la perception de l’Europe bruxelloise,  la monnaie unique…  L’enquête de l’Ifop pointait une « radicalisation » parallèle des électeurs UMP et frontistes sur les questions migratoire et sécuritaire. Ainsi, 87 % des sympathisants UMP pensent désormais qu’«  il y a trop d’immigrés en France » – + 25 points en sept ans !- constat partagé par 96 % des sympathisants FN – + 10 points depuis 2006.    « Dans ce contexte, les tentatives des leaders de l’UMP pour séduire les électeurs frontistes sur leur propre terrain risquent d’avoir pour principal effet de donner encore plus d’audience aux thèses du FN » avertissaient les auteurs de l’étude

     Pourtant, dans leur tentative de retenir par la manche des Français qui veulent une vraie rupture, entre autres,  avec la politique d’immigration de peuplement qui  s’est  poursuivie  entre 2002 et 2012, les figures du parti de MM. Copé et Fillon se livrent parfois à des déclarations « extrémistes » ( ?) . Ainsi l’irréprochable ancien ministre de la Justice,  Pascal Clément, affirmait le  22 décembre 2009, lors d’une réunion de groupe UMP à l’Assemblée nationale, que « le jour où il y aura autant de minarets que de cathédrales en France, ça ne sera plus la France ».

     Une manière d’essayer de « coller » au ressenti de nombreux cadres locaux de l’UMP, éternels cocus de la politique menée par les dirigeants de leur parti quand ils sont aux affaires. Ce ras-le-bol devant le trop plein migratoire s’exprimant parfois avec véhémence. Nous pensons aussi aux propos du maire UMP de Gussainville (Meuse), André Valentin,  qui toujours en décembre 2009 et réagissant  au débat sur l’identité nationale avait déclaré: « Je pense qu’il est plus qu’utile, qu’il est même indispensable, qu’il est temps qu’on réagisse, parce qu’on va se faire bouffer »? « Par qui ? »  lui demandait un  journaliste. « Par qui?  Par quoi? » avait-il répondu. «   Y en a déjà dix millions. Il faut bien réfléchir. Dix millions que l’on paie à rien foutre ».   M. Valentin s’était attiré les foudres de  SOS racisme et certains de ses collègues.

     En mars 2011, c’était  le député UMP Chantal Brunel qui sur un mode nettement plus brutal que Marine Le Pen,  proposait de  «  (remettre)  dans les bateaux » les clandestins débarquant à Lampedusa.

     Mais comme l’UMP veut le beurre, l’argent du beurre et les faveurs de la crémière, à savoir se  concilier une base droitière excédée,  tout en donnant des gages aux grands prêtres de la religion progressiste, ce parti entend ne pas être reste dans la chasse aux  commentaires malheureux pouvant se trouver disséminés, ici ou là, sur les pages des candidats frontistes ou RBM consultables sur les réseaux sociaux.

     Une manœuvre dénoncée par le secrétaire général du FN, Steeve Briois, relayant d’ailleurs des informations rapportées par RTL : « Jean-François Copé aurait manifestement doté l’UMP d’une cellule chargée de fliquer les candidats du Front National. Il s’agit, nous dit on, d’une équipe internet, chargée de passer au crible les nouveaux candidats du Front national: leur vie, leurs fréquentations, leur passé sur les dix dernières années. »

     « Outre le fait que leurs méthodes relèvent du flicage et de l’opération de barbouzerie caractérisée, nous constatons que l’UMP et ses dirigeants ont choisi de continuer à jouer les supplétifs des socialistes, traquant le Front National avec un zèle qu’on ne rencontrait plus qu’à SOS Racisme » constate Steeve.

     Notons encore que la maison mère de SOS racisme, le PS, s’était  déjà  doté d’une structure équivalente  en janvier 2012, une « cellule riposte anti-FN ».  Son objectif,  avouait Alain Bergougnioux, conseiller de Martine Aubry, était d’ « élaborer une contre-argumentation face au FN et démystifier le mouvement », de le déconsidérer aux yeux de l’électorat populaire.

     Alors, Bruno Gollnisch le dit aussi   tout net, il y a beaucoup de malignité dans ce procédé de l’UMP qui se retrouve aujourd’hui dans le rôle de l’arroseur arrosé. Les médias ont fait leur choux gras du photomontage, disons malheureux de Christiane Taubira, réalisé par la conseillère municipale de Combs-la-Ville, la  copéiste  Claudine Declerck, qui a entraîné son exclusion du parti.

     Le même sort devrait être réservé Luc Jousse, maire UMP de Roquebrune-sur-Argens,  cerné par la justice, car « impliqué dans de nombreux dossiers judiciaires », écrivait il y a un mois L’Express. M. Copé n’entend pas l’exclure  pour ses motifs là mais  pour ses propos enregistrés à son insu le 12 novembre lors d’une réunion de quartier dans lequel ils se plaignaient des exactions des roms. « Je vous rappelle quand même que (…)  les Roms, m’ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feu, éteints par le SDIS (service départemental d’incendie et de secours, NDLR), dont le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu’ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils les brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage, c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours ! »

     Mardi,  c’était un autre  élu de l’UMP, Michel Loosvelt, maire de Lompret, qui a  été interpellé par des gendarmes  lui reprochant la consultation « régulière » de sites pornographiques présentant des images de mineurs.  M Loosvelt  s’était opposé au mariage pour tous au printemps dernier…

     En mai 2012, c’était le conseiller municipal UMP du Mesnil-Saint-Denis et membre du Crif,  Maurice Gutman, dans un silence médiatique assez général,  qui était  condamné à  deux mois de prison avec sursis pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans. Le procureur avait pourtant réclamé une peine de cinq mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, assortie d’une amende de 1.500 euros.   Il avait   été piégé courant février 2011  par un journaliste de l’émission de France 2, Les  Infiltrés.    En  se  connectant sur un site Internet,  M. Gutman avait  conversé avec un journaliste se faisant passer pour Jessica, une fillette de 12 ans. Après de longues minutes d’échanges, l’élu UMP  lui avait proposé d’avoir des relations sexuelles ».

     Avec le sens de la mesure qui le caractérise,   Bruno Gollnisch  ne tire pas comme conclusions de ses différentes  affaires que l’UMP est un repaire  de dangereux détraqués sexuels et de racistes plus ou moins honteux. La brebis galeuse n’est  pas représentative du troupeau notait il déjà à l’époque.

     Mais nous sommes en droit d’attendre de l’UMP,  comme des autres formations du Système éclaboussées par des scandales multiples flirtant souvent avec l’infâme, un peu plus de décence. Comme le dit ce sage proverbe antillais que nous aimons citer, « quand on monte au cocotier, il faut avoir la culotte propre ».

    http://www.gollnisch.com/2013/12/11/quand-monte-au-cocotier/

  • Vaucluse : la droite se recompose autour de Jacques Bompard

     

    Lu dans Minute :

     

    M"Si l’on veut savoir à quoi pourrait ressembler une France politique dans laquelle la recomposition de la droite deviendrait réalité, c’est à Orange et dans sa circonscription qu’il faut aller. C’est là que, en vingt ans, un homme a bâti patiemment, à force de travail et d’habileté, un empire local. Elu en 1995 au hasard d’une triangulaire, Jacques Bompard et ses alliés gèrent désormais trois des cinq principales villes de la circonscription. L’appareil FN, absent, a choisi de le soutenir. L’appareil de l’UMP, qui ne s’est pas remis du départ de Thierry Mariani, n’existe presque plus. Tant et si bien qu’il pourrait n’y avoir qu’une seule liste estampillée clairement UMP en 2014 sur la quarantaine de communes du Nord-Vaucluse! [...]

    Dans le Nord-Vaucluse, la droite parlementaire est un astre mort, satellisé par la planète Bompard. Mais qu’est-ce au juste que le système Bompard ? D’abord du travail, ensuite du travail, toujours du travail. Une présence permanente sur le terrain. [...] Sa ligne politique est simple, mais efficace : de droite. Sans excès mais sans complexe. Favorable à une vraie Europe, sans concession sur l’immigration, Bompard se situe à la confluence de l’UMP dure et du FN. La compétence gestionnaire en plus. La gestion de la ville d’Orange est souvent arrivée en tête de classements spécialisés. [...]

    La droite s’est recomposée autour de Bompard. Des élus UMP qui, hier encore, n’hésitaient pas à réclamer un front républicain en leur faveur travaillent aujourd’hui avec l’homme fort de la circonscription. Loin de violer leurs consciences, il s’agit, bien souvent, d’une libération de leurs vraies convictions. [...]

    L’exemple nord-vauclusien devrait faire tache d’huile en mars prochain. A Carpentras, l’avocat Hervé de Lépinau, bras droit de Jacques Bompard à la Ligue du Sud et suppléant de Marion Maréchal-Le Pen, a été investi par le Rassemblement Bleu Marine. [...] Marion Maréchal Le Pen est elle-même candidate à Sorgues, petite commune de 18000 habitants entre Avignon et Orange, sur la liste d’un élu UMP dissident et depuis exclu. Face à eux, le maire sortant et secrétaire départemental de l’UMP. Que Carpentras et Sorgues tombent et c’est la moitié du Vaucluse qui passerait à la droite nationale. A terme, c’est la direction du conseil général, socialiste depuis 2011, qui devrait échapper à la gauche. Si l’UMP n’est pas encore prête à accepter un accord avec le FN, Jacques Bompard a toutes les cartes pour faire le joint. Le fait vauclusien ne répond pas au schéma mariniste du « seul contre tous » et du « ni droite ni gauche ». Il démontre que dans les terres du sud, la « porosité », pour parler comme un sociologue, des droites est telle qu’une fois créé un rapport de force favorable, la droite parlementaire explose et que ses élus locaux peuvent se « frontiser ». [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/vaucluse-la-droite-se-recompose-autour-de-jacques-bompard.html

  • Les candidats du FN « fliqués » par l’UMP

    FN-MPI

    Un communiqué de presse du Front National dénonce « les méthodes de flicage » mises en place par l’UMP pour analyser le pédigrée de chaque candidat du Front National aux élections municipales.

    « Jean-François Copé aurait manifestement doté l’UMP d’une cellule chargée de fliquer les candidats du Front National ». Il s’agit selon les explications de l’UMP «d’une équipe internet, chargée de passer au crible les nouveaux candidats du Front national : leur vie, leurs fréquentations, leur passé sur les dix dernières années.»

     Selon le communiqué du FN, « l’UMP et ses dirigeants ont choisi de continuer à jouer les supplétifs des socialistes, traquant le Front National avec un zèle qu’on ne rencontrait plus qu’à SOS Racisme. »

    Une attitude qui ne favorisera certainement pas le report des voix en cas de second tour PS contre UMP.

    http://medias-presse.info/les-candidats-du-fn-fliques-par-lump/3606

  • Le radical-socialiste Borloo prépare-t-il son ralliement ?

    131210Le délitement du gouvernement Ayrault part en ce moment dans tous les sens. Montebourg boude visiblement le Premier ministre en perte de vitesse. Tout le monde se gausse de sa prétention à"remettre à plat" une fiscalité qu'il est jugé incapable de réformer, et que le chef de l'État lui-même en a immédiatement saboté l'annonce. Même le docile Moscovici montre des signes d'impatience. (1)⇓

     

    Une telle situation autorise d'autant plus aux interrogations et aux dévoilements des ambitions et arrière-pensées que les décisions semblent remises, sinon à la conférence de presse du 14 janvier au lendemain des élections municipales des 23 et 30 mars 2014 et européennes du 25 mai. Autant imaginer une nouvelle combinaison ministérielle pour fin juin, à la veille des départs en vacances.

     

    Or l'une des derniers atouts professionnels que l'on peut reconnaître au successeur des glorieux Émile Loubet (1899-1906) et Armand Fallières (1906-1913) tient à la manipulation méthodique de l'opinion. Elles reposent sur les faux bruits et sur l'activation des réseaux.

     

    Parler d'une "combinaison" dans la composition du gouvernement peut sembler anachronique sous la Ve république. Mais la fameuse anaphore "moi président" ouvrait-elle autre chose, outre sa part de mensonge, qu'un retour à la IIIe république. À nouveau, nous voici gouvernés par la science des dosages à partir des tendances internes du parti socialiste. Certains imaginent le retour d'Aubry, une catastrophe pouvant toujours en cacher une autre. On ne s'étonnera même pas que certains milieux maçonniques en arrivent à répandre l'hypothèse d'un retour de Fabius à Matignon en dépit des diverses casseroles qui lestent le parcours de ce brillant cavalier.

     

    En réalité, on feint de commencer à se servir d'une nouvelle potion magique gauloise. Le plus éclatant clin d'œil a consisté a emmener le prédécesseur de Hollande, que l'on traînait jusqu’ici dans la boue, pour rendre un hommage à Mandela. On fait appel à l'idée d'union nationale. Ceci permettra bientôt de tout justifier. S'y référer suppose l'abandon de l'union de la gauche, et, au sein de la droite mobilise le thème d'une opposition qui se prétend "constructive".

     

    Ainsi Borloo, toujours président du parti radical socialiste, était-il le 4 septembre l'invité de Guillaume Durand. (2)⇓

     

    Ses dernières initiatives ont été prises sans consultation des instances et des adhérents de l'UDI. Aussi bien son rapprochement avec François Bayrou que le largage de la candidature de Christian Saint-Étienne à Paris, au profit de NKM – en laquelle il ne croit pas, confirment le peu de conviction du personnage. On veut le faire parler d'une éventuelle candidature à la présidentielle de 2017, alors qu'il vise Matignon, dont il raté le coche en 2011.

     

    Car ses propos, lors des 5 premières minutes de l'entretien correspondent exactement à l'hypothèse de son ralliement comme "sauveur"

     

    il accuse certes d'amateurisme l'équipe Ayrault, mais son propos entend le poser lui, l'inventeur de l'écotaxe, en professionnel de la bonne gouvernance. Dans le cadre de l'union nationale, à laquelle il se dit ouvert, il se prétend prêt à gouverner alors que toute le monde le sait, à l'UDI, incapable de dessiner le moindre brouillon de programme.

     

    Retenons simplement qu'il s'offre à étudier la "mise à plat" fiscale que. dans ce cadre, il s'engouffre dans la dénonciation de la grande injustice fiscale qui entacherait, selon lui, la fiscalité locale. On voit poindre la mise en œuvre de la "péréquation". Introduite de façon catastrophique, mais non fortuite, dans la constitution sous la présidence Chirac elle aboutirait à faire payer encore un peu plus.

     

    Ce prétendu chef de "l'opposition sérieuse" ne dit pas que des âneries. Il raccourcit l'acte de naissance de notre "modèle social". Il le dit "né en 1945 d'un accord entre les communistes et les gaullistes". Le phénomène fut évidemment plus complexe. Il ose s'écarter du cliché selon lequel la démographie française figurerait au nombre des atouts d'un pays dont, de toute évidence, 20 % de la natalité constitue plutôt un handicap, etc.

     

    On peut donc faire confiance à M. Borloo pour décevoir ceux qui croient en lui. De ce point de vue, je ne serai pas déçu.

     

    JG Malliarakis 

     

    Apostilles
    1 cf. "Moscovici règle ses comptes avec Jean-Marc Ayrault" in Le Monde" en ligne le 23 novembre.
    2 sur LCI-Radio Classique.

    http://www.insolent.fr/2013/12/le-radical-socialiste-borloo-prepare-t-il-son-ralliement-.html