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élections - Page 721

  • “Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !” Entretien avec Jacques Mailhot

    Il y a près de trente ans, Jean-Marie Le Pen portait plainte contre le Bébête Show et gagnait son procès. Aujourd’hui, Jean Roucas, co-auteur du Bébête Show, soutient publiquement Marine Le Pen, la fille de « Pencassine ». Et ça ne plaît pas à tout le monde… surtout aux c…

    L’humoriste Jean Roucas a été, de 1982 à 1994, l’inimitable présentateur du « Bébête Show ». Diffusé sur TF1, ce divertissement croquait les acteurs de la vie politique. Incarnés par des marionnettes (il y avait la grenouille Kermitterrand, l’aigle « Black Jack » Chirac ou encore Pencassine pour Le Pen), ils venaient se crêper le chignon au comptoir d’un bar derrière lequel se tenait Jean Roucas.

    Après cet immense succès, Jean Roucas a poursuivi sa carrière dans les théâtres et cabarets. Mais le 15 septembre, il a mis le feu aux planches. A Marseille, il a assisté à un meeting de Marine Le Pen et affiché son soutien au Front national…

    Aussitôt tous les pitres de la scène médiatique, au premier rang desquels le guignol Guy Bedos, lui ont volé dans les plumes.

    Dans le même temps, on apprenait qu’à Paris la RATP refusait de placarder dans les couloirs du métro l’affiche du nouveau spectacle du Théâtre des Deux Anes, avec Jean Roucas, intitulé Flamby le magnifique, pastiche de l’affiche du film Gatsby le Magnifique avec Leonardo DiCaprio, dans lequel le président Hollande se déguste à la petite cuiller.

    Auteur et acteur de ce pastiche politique, Jacques Mailhot, également directeur du célèbre cabaret parisien, a accepté de témoigner dans « Minute ». Pour affirmer son soutien à Jean Roucas et expliquer pourquoi, aujourd’hui en France, la liberté d’expression est en danger.

    Minute: Pour quels motifs la régie publicitaire de la RATP a-t-elle refusé que les affiches de votre prochain spectacle, Flamby le magnifique, soient placardées dans le métro parisien ?

    Jacques Mailhot: Les gens de la RATP m’ont expliqué qu’il y avait deux problèmes. Flamby est une marque de produit, et le surnom Flamby leur a semblé péjoratif pour le président de la République. Voilà les deux griefs officiels. En réalité je pense que c’est plutôt un petit calcul politicien…

    C’est-à-dire ?

    Je crois savoir que le président de la RATP, régie qui est propriétaire de ce réseau d’affichage, connaît quelques problèmes avec la justice, liés au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur en 1995 (1)… Je pense alors qu’il ne veut pas faire de vagues avec le pouvoir actuel. Ce n’est pas une surprise.

    Chaque pouvoir en place exerce une certaine influence sur notre système judiciaire. Le président de la RATP n’a donc pas intérêt à se mettre François Hollande à dos et préfère courber l’échine.

    Le 15 septembre, votre ami Jean Roucas a assisté à un meeting de Marine Le Pen. Les médias lui sont tombés dessus à bras raccourcis. Votre sentiment sur ce lynchage ?

    C’est grotesque, démesuré. C’est de la bêtise pure. Jean est né à Marseille, il a passé son enfance dans le quartier du « Roucas Blanc », voilà pourquoi il a pris pour nom de scène Jean Roucas. A chaque fois qu’il retourne dans sa ville, il constate avec tristesse que la situation se dégrade.

    Jean est un garçon très sensible: il est très peiné de voir ce qu’il s’y passe, les larmes lui en viennent aux yeux. Or depuis longtemps il est désabusé par le monde politique en général. Il est donc allé écouter ce que Marine Le Pen avait à proposer, parce qu’il a envie d’entendre un discours nouveau et différent.

    Et écouter ce que Marine Le Pen a à proposer, c’est un crime ?

    Moi, je n’y serais pas allé, parce que je me suis toujours refusé à fréquenter des meetings politiques, quels qu’ils soient, de droite comme de gauche. Mais Jean fait ce qu’il veut ! C’est un citoyen, majeur, vacciné. S’il s’était rendu à un meeting du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, y aurait-il eu un tel pataquès ?

    Dans ce pays, dès qu’on prête une oreille attentive au discours du Front national, ça prend des proportions énormes. Jean n’en revient pas !

    Il y a même des gens qui m’ont appelé pour me demander si Jean Roucas n’avait pas vendu son âme au diable ! Personnellement, comme je n’ai jamais vu le diable, je ne peux pas dire que Marine Le Pen lui ressemble. Tout ça est d’un ridicule achevé, alors que pendant ce temps-là la France part en quenouille.

    Propos recueillis par Pierre Tanger http://fr.novopress.info

    1. P-dg de la RATP, Pierre Mongin a effectivement été mis en examen le 12 septembre 2013 pour son rôle dans le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

    *** « Flamby le magnifique », au Théâtre des Deux Anes, à partir du 3 octobre, renseignements et réservations au 0146 061026.

    —————————————-

    Le mensonge de l’affreux coco

    Surfant sur la polémique alimentée par les « intellos » de gauche, Roger Meï, maire communiste de Gardanne (près de Marseille), annonçait, le jeudi 19 septembre au matin, que la représentation du Secret de l’abbé Taillère, pièce de et avec Jean Roucas, programmée dans sa ville le 25 octobre, était annulée. Le coco « historique » – il est membre du PCF depuis 1961 ! – précisait que c’était en accord avec les autres comédiens, qui refusaient de jouer avec Roucas. Un affreux mensonge.

    Si certains membres de la troupe ont effectivement affirmé ne pas partager les opinions de Jean Roucas, aucun n’a refusé de jouer avec lui. Ainsi pris en flagrant délit de mensonge, le maire coco, ce même jeudi 19 septembre en fin de journée, a prétexté un malentendu et affirmé que, dès lors, la représentation du Secret de l’abbé Taillère était maintenue !

    La vérité (car il y en a une) est qu’à Gardanne, où, à la dernière présidentielle, Marine Le Pen a réalisé 26 % des suffrages, la décision du maire d’interdire Jean Roucas commençait à faire de très nombreux mécontents…

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 25 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    "Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !" Entretien avec Jacques Mailhot

  • NKM votera bien PS en cas de duel FN

    Une semaine après la prise de position de François Fillon en faveur «du moins sectaire des candidats» en cas de duel FN/PS aux municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a refusé dimanche de renvoyer dos à dos le FN et le PS et répété qu'elle voterait socialiste dans l'hypothèse d'un second tour PS-FN. 
     
    Plutôt que des consignes de vote - ce temps-là "est fini" selon elle - les Français "attendent des politiques qu'ils soient très clairs sur ce qu'ils veulent pour la France, et ce qu'ils feraient, y compris dans des situations comme un affrontement au deuxième tour FN-PS", a fait valoir NKM sur France inter. "Et j'avais écrit à l'époque moi ce que je ferais, je ne renvoie pas dos à dos le FN et le PS et je pense que face aux extrémismes il ne faut pas s'abstenir", a-t-elle ajouté. 

    Donc pas de consigne ? "Pas de consigne, mais je vous dis moi ce que je fais, dans ce cas moi je vote PS"

    Un tel positionnement avait valu à la députée de l'Essonne d'être désignée comme une des principales cibles du FN lors des législatives de 2012.

    Source

  • UMP : le divorce pour tous !

    Il y a Fillon qui, entre un candidat FN et un candidat PS, recommande de voter « pour le moins sectaire », il y a NKM qui continue d’affirmer urbi et orbi qu’en cas de duel FN-PS, elle ralliera sans hésiter le candidat socialiste, et il y a Copé, toujours adepte en la matière du « ni-ni » mais qui dans son discours, lors de son passage à Meyzieu, dans la banlieue de Lyon, a fait un copier-coller, comme l’a noté avec justesse Libération, des récentes déclarations de Marine Le Pen concernant les Roms, le traité de Schengen, la justice ou encore l’Aide médicale d’État (AME).
    Évidemment, on peut considérer que toutes ces choses-là ne sont que queues de cerises. L’immigration, la justice, l’insécurité ? Des vétilles aussi insignifiantes que l’aménagement des espaces verts ou l’échelonnement des grandes vacances. On ne va pas non plus se fâcher pour ça. Le PS plutôt que le FN ? Ah, ça, les goûts et les couleurs… NKM préfère le tiramisu au crumble, Copé ne raffole, à dire vrai, ni de l’un ni de l’autre, et pour Fillon, cela dépend des restaurants. Cela n’a jamais empêché personne de rester bons amis.
    Dans le cas contraire, les trois lettres UMP ont vocation immédiate, je le crains, à disparaître du vocabulaire. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le Larousse : « Nom : mot ou groupe de mots servant à nommer une catégorie d’êtres ou de choses, à le distinguer d’autres catégories. » Qu’on nous le dise, qu’est-ce qui distingue de façon claire et précise l’UMP ? Quelle ligne exacte la définit ? À moins qu’on trouve à recaser l’acronyme dans le dictionnaire des synonymes, à la rubrique « bordel » : « Lieu où règne le désordre, la confusion. »
    L’UMP ressemble à un de ces vieux ménages bourgeois qui ne partage plus rien et qui fait chambre à part mais qui ne veut surtout pas divorcer car il faudrait vendre la maison et risquer de se retrouver dans un deux-pièces. Alors, on continue à donner le change aux enfants et aller ensemble aux mariages. Jusqu’à ce que tout pète.
    Juppé donne le bras à la rombière NKM au chignon hiératique, mais louche vers la femme du 6e étage… tout en jurant ses grands dieux qu’on ne le prendra jamais à frayer avec une créature aussi triviale et que, pour le cheveu blond platine trouvé sur le revers de son costard, il peut tout expliquer.
    Quant à NKM, elle continue, parce qu’il le faut bien, à professer du bout des lèvres une foi de droite. De temps à autre, elle concède un « J’ai l’impression que les Roms harcèlent les Parisiens », qui ressemble à ces génuflexions obliques esquissées par les dévots pressés de Flaubert, mais on sent qu’elle brûle d’aller s’encanailler ailleurs. 
    Vient un jour où il faut en finir avec l’hypocrisie des mariages arrangés. À quoi bon continuer ensemble si on ne partage plus rien, sinon des intérêts matériels ? Peut-être faut-il se rendre à l’évidence : à l’UMP pas d’autre issue que le divorce pour tous…

    Source

  • Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

     

    Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Hier matin, la confidentielle lettre de l’Expansion, réservée aux officines de pouvoir et d’influence, dévoilait en exclusivité une étude réalisée par l’Observatoire de la vie politique et parlementaire sur les élections municipales de 2014. Les experts estiment que le scrutin, à l’échelle nationale, sera un « revers limité » pour le Parti socialiste.

     

    En revanche, localement, apparaît un risque jusqu’ici non évalué. D’après Denys Pouillard, directeur de l’Observatoire – et engagé à gauche -, les zones anciennement marquées par la démocratie‑chrétienne pourraient être perdues par la majorité actuelle.

    Autrement dit, le PS risque de payer au prix fort son acharnement à vouloir changer la définition du mariage, dans des territoires encore influencés par un ethos(1) catholique, que l’étude évalue à « 70 villes importantes », parmi lesquelles Lyon, Dijon et Lille.

    Denys Pouillard précise que deux électorats en particulier se détourneraient de la gauche : « Bourgeoisie de centre‑ville et bobos âgés ».

    1) mot grec qui signifie le caractère habituel, la manière d’être, les habitudes d’une personne. Par extension, l’ethos d’un peuple trouve ses racines dans sa longue histoire.

    Crédit photo Une : cbr_perso via Flickr (cc)

    http://fr.novopress.info/141668/le-mariage-pour-tous-un-guet-apens-electoral-pour-le-parti-socialiste/

  • Milices "antifas" : le député Moreau interpelle Manuel Gaz

    Le député Yannick Moreau alerte le Ministre de l'Intérieur sur la question des groupuscules d'extrême-gauche, surnommés "antifas", qui se sont encore manifestés violemment :

    A""Les fascistes de demain se feront appeler anti-fascistes" disait Winston Churchill. Effectivement, les méthodes de ces bandes qui parcourent nos rues encagoulées, parfois armées de battes de baseball, de couteaux ou de barres de fer, hurlant des slogans haineux et terrorisant les habitants ne sont pas différentes de celles de certains autres  groupuscules.

    Le 14 septembre dernier, une dizaine de ces activistes antifascistes, cagoulés, s'en sont pris violemment à des jeunes gens attablés à la terrasse d'un café du XVème arrondissement qui fut complètement saccagée. Plusieurs plaintes ont été déposées.

    Jeudi 19 septembre, un attroupement massif de ces extrémistes tentait de récidiver vers ce même café, autour duquel d'importants moyens policiers avaient été déployés. Trente-huit individus ont été interpellés et conduits au poste de police.

    Les Français ne comprennent pas pourquoi ces groupuscules, qu'il est quasiment impossible de distinguer de prime abord de ceux qui ont été à ce jour dissouts peuvent encore troubler l'ordre public et se livrer à de tels actes de violence dans nos rues. Ces groupes sont un terreau de haine et de violence inadmissible, dont les conséquences peuvent se révéler tragiques comme l'a tristement rappelé une rixe mortelle en juin 2013. C'est pourquoi Monsieur Yannick MOREAU réclame avec insistance que ce deux poids deux mesures cesse et que la dissolution de ces groupuscules dangereux soit étudiée dès le prochain Conseil des Ministres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Qui est le plus sectaire, par Alain de CHARENTE

    Il est bien gentil François Fillon, mais avant de « balancer » devant le premier micro venu une petite phrase polémique pour faire parler de lui et se mettre en avant, sans doute aurait-il été bien inspiré, avant de s'exprimer, de vérifier l'étymologie et la définition dans le dictionnaire des mots qu'il emploie, ce qui aurait pu lui éviter de débiter des phrases qu'il pourrait commencer par s'adresser à lui-même, ce qui n'était sans doute pas le but recherché....
    Lorsque l'ex premier ministre clame haut et fort qu'en cas de duel PS/FN, il faut opter pour le moins sectaire des deux, il oublie un peu vite François qu'en terme de sectarisme il est champion du monde toutes catégories et même hors classement, car plus sectaire que lui.... tu meurs.... !
    Ce serait  peut-être lui rendre service que de lui rappeler la définition du mot « sectarisme » extraite du Larousse :
    « Attitude intransigeante qui impose son opinion et se ferme à celle d'autrui. »
    Lors des dernières campagnes, présidentielle et législative, et durant la durée de son mandat en tant  que chef du gouvernement de Nicolas Sarkozy, il n'a pas semblé faire preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit envers ceux qui ne pensent pas comme lui, et son attitude hautaine et insultante vis à vis du parti de Marine Le Pen et des millions de sympathisants, adhérents et militants de cette formation politique officiellement reconnue et légitime, n'a pas, loin de là, été celle d'un homme politique respectueux de l'opinion des autres, qui sont, faut-il le repréciser une fois de plus, des citoyens Français à part entière, et cette attitude anti-démocratique même si elle est  enrobée d'un style BCBG correspond en tous points au sectarisme qu'il reproche avec beaucoup de légèreté et de désinvolture à ceux qui n'appartiennent pas à sa famille politique....
    N'y a-t-il pas d'anciens dictons où il serait question d'une porte et d'un balai........, d'une poutre et d'un œil, d'une langue qu'il faut tourner plusieurs fois dans sa bouche........
    alain.potrat@gmail.com
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/qui-est-le-plus-sectaire-par-alain-de.html#more

  • Votations en Suisse : oui à la conscription, non à la burqa

    BERNE (NOVOpress) - Selon la presse helvétique, l’interdiction de la burqa pourrait se propager en Suisse. En effet, Le succès de la votation dans le canton du Tessin visant à interdire le port de la burqa laisse présager une vague d’initiatives dans les autres cantons de la Confédération. Ainsi, “le succès dans les urnes donne des idées à certains membres de l’Union Démocratique du Centre (UDC) et au Comité d’Egerkingen qui avait déposé en juillet 2008 l’initiative contre la construction de minarets. Le conseiller national UDC Lukas Reimann se dit convaincu dans 20 Minuten qu’une interdiction du voile intégral aurait de fortes chances en Suisse.”

    BERNE (NOVOpress) - Les défaites se suivent et se ressemblent en Suisse pour le GSSA (Groupe pour une Suisse sans armée). Ce groupe fondé en 1982, par Josef Lang, un trostkiste zougois, à l’origine en 1973 de la création de la Ligue marxiste révolutionnaire, a en 30 ans déposé deux initiatives pour la suppression de l’armée suisse et une contre l’obligation de servir.

    Conscient, après ses deux premières défaites, que demander la suppression pure et simple de l’armée suisse était voué à l’échec, le GSSA a cru pouvoir obtenir un meilleur score en demandant l’abrogation du service militaire obligatoire. Mal lui en a pris, puisque c’est un score de même ampleur, environ 75% des voix, qui a accueilli ce repli stratégique.

    Autre votation qui a eu un échos international, l’interdiction à une large majorité de la burqa par les électeurs du Tessin (Suisse italienne). La campagne s’est fortement concentrée sur la thématique de la burqa plutôt que sur l’interdiction de se masquer le visage dans lieux publics qui était le sujet exact de la votation. Un contre-projet visant à faire entrer cette interdiction dans la loi plutôt que dans la constitution n’a pas passé la rampe. Signes que ce sujet exprimait un fort rejet du port du voile dans les rues tessinoises et plus largement le refus d’imposition de normes islamiques en Suisse. Le Tessin s’était également illustré lors des votations sur l’interdiction des minarets par un fort soutien à celle-ci.

    http://fr.novopress.info/141610/votations-en-suisse-oui-a-la-conscription-non-a-la-burqa/#more-141610

  • Municipales : ne pas rater la marche – par Fabrice Robert

     

    Municipales : ne pas rater la marche – par Fabrice Robert

    PARIS (NOVOpress) - Le mouvement identitaire est un peu à la politique ce que les forces spéciales sont à l’armée. Nous allons où les autres ne vont pas. Nous passons devant comme nous l’avons fait avec les prières de rue. Derrière nous, l’infanterie classique du Front national ou les officiers d’état-major de l’UMP de Copé arrivent et raflent les honneurs électoraux. Mais, du moins, avons-nous servi.

    Ce rôle est notre rôle. D’abord, parce nous pouvons le remplir. Dans la vie, il faut faire ce que l’on doit. Ensuite, parce que, de toute évidence, personne ne le fait à notre place. En conséquence de quoi, nous avons à tenir notre place au créneau que la vie nous a dévolu. Mais notre rôle ne s’arrête pas là. Nous ne sommes pas, nous ne pouvons pas être que les sacrifiés qui sortent les premiers de la tranchée. Les types dont on reprend les idées tout en les traitant d’infréquentables.

     

    Dans six mois auront lieu les élections municipales. Par leur nature, elles nous sont propices. Les prétendants à une commune auront besoin de 30, 50, 80 noms pour faire leur liste. Dans certains cas, ils auront du mal et devront faire appel à leur grand-père ou à leur concierge. Dans tous les cas, ils auront une difficulté considérable : que les dix premiers de la liste tiennent la route !

    Ces listes peuvent être « Bleu Marine », divers droite ou même sans étiquette, peu importe. Vous pouvez y figurer ès-qualités de membres du Bloc identitaire ou de GI, seulement sous votre nom, peu importe. L’important est d’être dans les places éligibles, c’est à dire, a minima, dans les six premiers. Ne faites aucun complexe. Vous ne connaissez rien au fonctionnement d’une commune ? Rassurez-vous : 95% des autres candidats sont dans le même cas.

    Etre candidat et être élu sur ces listes, voire même monter votre propre liste, vous apporterait et apporterait au mouvement identitaire un double bénéfice. D’abord, pour vous, l’irremplaçable expérience d’une campagne de terrain. Ensuite, en cas d’élection, vous bénéficierez d’un atout précieux, d’un tremplin, pour capitaliser dans votre ville, sur votre nom, les soutiens et développer notre combat. Être élu, même d’opposition, c’est prendre du galon médiatique à l’échelle locale. C’est forcément aussi développer son réseau, sa sphère d’influence.

    Il n’appartient qu’à nous – qu’à vous donc – d’avoir des élus, ce serait donc une faute politique que de ne pas prendre ce qui s’offre. Le mouvement a besoin de cette avancée.

    Alors, oui, bien sûr, un conseiller municipal d’opposition dans le Gard ne stoppera pas l’islam à lui tout seul. Il ne mettra pas en prison les banquiers de Goldman Sachs. Mais, jusqu’à preuve du contraire, on peut faire 20% à une Présidentielle et ne pas y parvenir davantage…

    Être élu local, c’est avoir un pouvoir, certes limité, mais réel. C’est la première marche de l’escalier. Montons !

    Fabrice Robert
    Président du Bloc identitaire

    http://fr.novopress.info/141622/municipales-ne-pas-rater-la-marche-par-fabrice-robert/#more-141622

  • Après les élections allemandes, le retour de la crise de la zone euro ?

    Dans l’attente des élections nationales allemandes, il ne fallait pas parler des problèmes de la zone euro. Angela Merkel ne veut surtout pas perdre des voix en évoquant ce sujet. Son ministre des finances a avoué malencontreusement au cours de la campagne qu’il faudrait encore aider la Grèce, mais de seulement 10 milliards d’euros, pas de quoi s’inquiéter.

    Mais dimanche cette comédie va prendre fin. Non, la Grèce n’aura pas besoin de seulement 10 milliards d’euro mais de beaucoup plus. Le pays s’enfonce dans la crise, il ne pourra pas rembourser sa dette et c’est vers un nouveau plan de restructuration qu’il va falloir s’acheminer. Et ce sera encore plus compliqué que la fois précédente car c’est désormais la Banque Centrale Européenne qui détient une grande partie de cette dette, il faudra donc aussi la renflouer pour éviter qu’elle ne brûle tous ses fonds propres. Le reste est détenu par les fonds d’aide (FESF, MES) garantis par les Etats européens, et il leur faudra également remettre de l’argent dans ces structures.

     

    Il y a aussi le Portugal qui ne s’en sort pas non plus et ne pourra pas rembourser les 78 milliards d’aide apportés par l’Union européenne et le FMI en mai 2011. Le taux à dix ans dépasse les 7%, la situation n’est pas soutenable. La encore la restructuration va s’imposer, une partie de cette dette devra être effacée. Les fonds d’aide européens devront, après la Grèce, enregistrer de nouvelles décotes, et les Etats garants les renflouer… Il y a des élections municipales le 29 septembre, après il faudra rentrer dans le vif du sujet.

    N’oublions pas deux petits pays, Chypre et la Slovénie. Chypre s’enfonce dans la récession, on prévoit au moins 8% de chute du PIB en 2013 ! Comment le pays pourra rembourser les 10 milliards d’euros de son plan de sauvetage ? La Slovénie souffre de son secteur bancaire dont les créances douteuses équivalent à 20% du PIB. Vite un plan de sauvetage !

    Et ensuite ? L’Espagne et l’Italie vont revenir sur la table. Le secteur bancaire espagnol reste très malade, toutes les pertes liées à la bulle immobilière n’ont pas été prises en compte, loin de là. La situation politique chaotique de l’Italie rend l’avenir incertain. Et ces deux pays ne retrouvent pas le chemin de la croissance, tandis que leur dette publique ne cesse d’augmenter. L’Italie vient de connaître son huitième trimestre d’affilé de récession !

    Et ensuite ? Pour la France, jusqu’ici tout va bien, les taux n’inspirent pas d’inquiétude. Mais quand les marchés vont vraiment se rendre compte que le déficit budgétaire de cette année va déraper par rapport aux prévisions, le climat risque de se tendre. Quand ils comprendront qu’absolument aucune réforme structurelle sérieuse n’est mise en place aussi. On verra.

    La parenthèse se referme, les dossiers mis au placard vont devoir ressortir. La relative accalmie qu’a connu la zone euro ces derniers mois ne devait rien à une quelconque amélioration des fondamentaux économiques, mais seulement à la volonté de faire silence dans les rangs de la part du pays qui tient les cordons de la bourse. Lundi sera un autre jour.

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    http://fortune.fdesouche.com/323879-doit-on-sattendre-une-nouvelle-irruption-de-la-crise-de-leuro-des-lundi-prochain

  • Le Front National continu sa "purge"

    Le Front National s’écarte encore de sa ligne doctrinale de départ, une récente affaire de purge (à comprendre dans le mauvais sens du terme !) l’a confirmée.

    L’affaire Chatelain relayée par la "grande presse", notamment l’Express du 04/09/2013 signalant que M. François Chatelain, candidat aux élections municipales de Neuville-en-Ferrain, a été écarté pour avoir publié une image sur sa page Facebook que voici :

     Capture d'écran de la page Facebook de François Chatelain.

    Le secrétaire général du parti, Steeve Briois, a fait savoir par communiqué que "les images et les propos publiés par François Chatelain (Neuville-en-Ferrain) sur sa page Facebook sont en totale contradiction avec la ligne politique du Front National"

    Il est évident que le monsieur en question, François Chatelain, a clairement manqué de prudence dans la mesure ou l’état actuel du Front National ne permet absolument pas de se "dévoiler" publiquement de la sorte, mais, devons-nous comprendre dans cette histoire que pour la fifille, "ici ce n’est pas la France", mais plutôt "Ici c’est Israël" ?!
    Pour comprendre cette situation au sein du Parti il faut en revenir aux postures de Marine Le Pen, rappelons qu’avant même d’être élue présidente, lors de l’affaire des successions au Front National, elle nous avait pourtant bien prévenus : "A la faveur de l’élection du président du Front National, c’est toute une ligne politique qui va être choisie. Et c’est essentiel. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette ligne politique [pro sioniste intégral], soit ils se soumettent à la volonté des adhérents du FN, soit ils se mettent en retrait", puis elle ajoutait "J’ai joué le choix. Parce que moi je crois que les synthèses, c’est nul" affirmation qui justifié plus tard l’écartement de L’Œuvre Française au sein du Parti politique.

    La "course à la dédiabolisation", dont nous sommes désormais nombreux à la critiquer, c’est elle-même qui l’a voulue, rappelons que dès 2002 elle avait affirmé en entretien à l’AFP "Je représente un visage nouveau qui répond à une attente des médias".

    Après les évolutions néfastes du Front National, y compris sous Jean-Marie Le Pen, puis après les exclusions d’Yvan Benedetti et d’Alexandre Gabriac, le manque de doctrine et la "purge" antinationaliste continu pour laisser la place a des éléments contraires… (1)

    (1) A voir : Philippe Ploncard d’Assac, Histoire d’une trahison & Confnérence de M. Rouanet

    http://francenationaliste.wordpress.com/2013/09/14/le-front-national-continue-sa-purge/