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élections - Page 721

  • Banderole “Hollande, démission” en ULM – Interview exclusive du pilote

    Banderole <em>“Hollande, démission”</em> en ULM – Interview exclusive du pilote

    PARIS (NOVOpress) – Preuve de l’incroyable créativité du mouvement d’opposition au mariage des couples homosexuels, un pilote a sillonné cet été les plages du littoral français avec un message des plus pertinents adressé au président le plus mal élu de la cinquième République : “Dégage” et “Hollande démission”. David Van Hemelryck a accepté de répondre à nos questions.

    Novopress : Vous êtes depuis plusieurs mois au cœur de nombreuses initiatives gravitant autour de la Manif pour tous, comment – vierge de tout engagement politique – avez-vous franchi le pas de l’engagement militant ?

    Banderole "Hollande, dégage" en ULM - Interview exclusive du pilote

    Détail de l’arrière de la banderole

    David Van Hemelryck : Il ne s’agit pas ici d’engagement militant, mais bien d’une obligation. Lors de la manifestation du 24 mars, des amis proches ont été gazés, matraqués et blessés par les forces de l’ordre. Ces gens ne sont pas issus de milieux défavorisés, de banlieues difficiles, ne sont ni des délinquants ni des militants fanatiques. Ils ne sont ni plus ni moins que des “Français moyens”, totalement respectueux des lois et qui avaient confiance dans les institutions de la République. Ils exerçaient simplement leur droit d’expression suite à la dégradation vertigineuse dans laquelle le gouvernement entrainait leur pays depuis avril 2012. Quand on aime son pays et que l’on a une conscience, alors on agit. On ne peut laisser ce gouvernement maltraiter son peuple.

    Novopress : Vous semblez manier avec facilité les outils de l’agit-prop. Tout est utile pour frapper les esprits et réveiller les consciences. Comment vous est venue cette idée d’utiliser un petit avion pour diffuser votre message sur les plages ?

    DVH :En tant que pilote c’était un moyen légal de toucher le plus grand nombre de personnes possible en passant un message là où ils se trouvent en été, c’est à dire sur les plages. J’ai pensé que les graffitis dans le métro auraient moins d’impact au mois d’août !

    Pouvez-vous nous brosser rapidement l’itinéraire que vous avez emprunté avec votre désormais célèbre ULM ?

    Après trois semaines d’entraînements tout a commencé à Pau, où j’ai acheté la machine, et où avec un ami pilote nous l’avons modifié nous même – en toute légalité – pour le remorquage de banderole. Immédiatement j’ai rejoint la côte.

    Le “buzz” a commencé lors du survol des plages du Bassin d’Arcachon. J’avoue avoir fait 3 tours du bassin pour m’en assurer. Je suis allé le même jour jusqu’à Royan, c’était le 10 août.

    Banderole "Hollande, dégage" en ULM - Interview exclusive du pilote

    Ensuite voici dans les grandes lignes notre marathon aérien :

    l’Ile de Ré le 11 août, puis Noirmoutiers le 13. Le 14 fut marqué par la première intervention policière qui a illégalement maintenu l’avion au sol pour plusieurs jours. Le 16 Août ce fût La Baule puis Quiberon le 17 où dix-huit gendarmes furent déployés pour m’accueillir. Suivirent Dînard et Saint-Malo, où je suis aussi passé trois fois. Un véritable marathon car parfois en raison du vent et de la traction de la banderole la “vitesse sol” tombait à moins de 40 km/h !

    Banderole "Hollande, dégage" en ULM - Interview exclusive du pilote

    La Baule

    Notre trajet a été ponctué de plusieurs incidents techniques, ainsi le mât de la banderole a cassé le 24 août, alors que nous étions au Havre. Le 30 Août nous étions au Touquet puis à Calais.

    Le 2 et 3 septembre Fréjus, Saint-Raphaël et Sainte-Maxime et encore une intervention policière pour nous interdire de nous poser à Fréjus et de décoller de Fayence. Ensuite, traverser la méditerranée et terminer par les plages de Montpellier à l’Espagne… La boucle est bouclée le deuxième jour après la rentrée scolaire !

    Là encore, des ordres très précis avaient été donnés aux forces de l’ordre pour freiner votre périple voire le stopper.

    Quels sont les exemples les plus marquants qui vous viennent à l’esprit ?

    L’exemple le plus marquant de la pression policière a été sans nul doute lorsque les forces de l’ordre sont venues chez ma mère et ont tenté de l’intimider. Deux fois ! Ils sont même allés la réveiller à 6 heures du matin, soit disant pour demander où je suis. Mais Monsieur Valls! C’est sur internet!!

    Quel bilan tirez-vous de cette action ? Etes-vous parvenu à briser le mur médiatique ?

    Je note que c’est vous, journaliste, qui employez le terme de “mur” en parlant des médias … S’agit-il d’une reconnaissance d’un fait établit ? C’est tout à votre honneur !!!

    Non, le mur n’est pas brisé, seulement un peu éraflé. C’est d’ailleurs le point central de ce bilan, les médias décident de ce dont le peuple doit être informé et non pas l’inverse … en tout cas pas encore. Mais les réseaux sociaux se posent aujourd’hui en concurrents sérieux des puissants groupes de presse et des institutions audiovisuelles. Les informations arrivent petit à petit à être vérifiées, commencent à circuler avant même que les médias traditionnels puissent mettre sous presse. Cela donne confiance dans le peuple Français !

    La loi Taubira ayant été votée, il est évident que le formidable élan de la Manif pour tous et des nombreux mouvements associés doit transformer l’essai en se saisissant d’autres sujets touchant fortement les Français. L’insécurité, l’idéologie dominante à l’école, la problématique du Grand Remplacement … Ce virage est visible dans le manifeste des Sentinelles publié il y a quelques jours, est-il également le vôtre ?

    Virage ? J’avance droit devant ! Mon grand combat est contre Hollande, ce dirigeant qui ose gouverner contre son peuple, persuadé qu’il a raison contre tout le monde.

    La somme des mécontentements est immense et l’équipe Hollande-demission.fr les représentera tous, pour rassembler au delà des sectarismes. La France entière ne veut plus de Hollande !

    La mobilisation de soutien au bijoutier de Nice est un exemplaire supplémentaire de la survivance d’un bon sens populaire, tellement bafoué par les élites, qu’il s’exprime en dehors des canaux traditionnels, et notamment par internet. La barre des deux millions de soutien ne semble plus inatteignable. Que vous évoque cette mobilisation inédite ?

    L’ affaire du bijoutier de Nice n’évoque pas une réalité nouvelle, ce est nouveau en revanche, c’est la réaction des Français. Une telle mobilisation spontanée montre que le point de rupture des Français est proche. On ne peut demander aux Français de tout accepter sans broncher. Pourquoi accepteraient-ils qu’un Jérôme Cahuzac, un fils Fabius, un fils Touraine ou que des délinquants récidivistes connus des services de polices soient en liberté, quand ils se permettent de profiter du système, alors que ce même système décide d’envoyer en prison un homme victime d’agression, qui a défendu son bien en état de légitime défense. Le mot “égalité” n’aurait plus aucun sens dans notre devise nationale.

    David Van Hemelryck, merci d’avoir répondu à nos questions, vous retrouvera-t-on dans les airs ces prochains mois ?

    Peut-être pas dans les airs mais vous me retrouverez. Nous prévoyons “encore plus fort”. Hollande-Demission.fr mènera le combat jusqu’au bout, vous pouvez nous faire confiance.

    http://fr.novopress.info/141569/banderole-hollande-demission-en-ulm-interview-exclusive-du-pilote/#more-141569

  • Cumul des mandats : les sénateurs l’interdisent, sauf à eux

    Cumul des mandats : les sénateurs l’interdisent, sauf à eux

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Ce jeudi, les sénateurs se sont exprimés sur le projet de loi interdisant le cumul des mandats. Les trois-quarts des sénateurs sont également des élus locaux et s’étaient déjà exprimés défavorablement sur ce projet. Pourtant, ils ont adopté le projet par 208 voix pour et 107 contre, en incluant toutefois un amendement leur permettant de garder leur mandats locaux à la différence de leurs collègues députés !

    Un acte qui illustre parfaitement l’adage « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » et qui reflète la soif de mandats des élus nationaux censés nous représenter. A noter qu’un tel amendement accroit les risques d’inconstitutionnalité du texte. Une version commune du projet de loi doit désormais être adoptée avec le Parlement.

    Crédit photo : Sénat, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/141545/cumul-des-mandats-les-senateurs-linterdisent-sauf-a-eux/#more-141545

  • Une gauche qui tourne le dos au peuple

    Une gauche qui tourne le dos au peuple Les grands partis ont perdu le sens du peuple. Mais plus encore la gauche qui s’en est longtemps réclamé. L’affaire Strauss-Kahn l’a montré. Les élites de gauche ont pu un temps soutenir un homme à mille lieux du peuple à tous points de vue. Les aléas électoraux n’y changent rien : entre le monde du travail et la gauche la méfiance reste de mise. Pourquoi et comment la gauche en est-elle arrivée là ? C’est à cette question qu’a voulu répondre Laurent Bouvet. En constatant que la gauche républicaine n’a jamais voulu voir le travailleur là où elle voulait seulement voir le citoyen. « Dans la doctrine républicaine, rousseauiste et jacobine à la fois, les individus ne peuvent être que des citoyens, la citoyenneté étant le seul vecteur possible non seulement de la liberté, mais encore, et surtout ici, de l’égalité. Et il en va ainsi de la loi Le Chapelier en 1791 jusqu’à la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Pendant près d’un siècle, les ouvriers sont exclus de la définition de l’égalité autrement que comme citoyens. » En se plaçant sur le terrain de la république libérale, individualiste, héritière des Lumières, la gauche jouait perdant dès l’origine. Le divorce entre le peuple et la gauche s’est accentué quand la gauche est devenue libertaire au plan sociétal : défendant toutes les minorités bruyantes, tous les affichages symboliques insolites, et oubliant la transformation sociale dont elle avait longtemps fait son drapeau. Toutes les identités minoritaires, tels les sans-papiers (les illégaux en fait) ont été valorisées par la gauche. La gauche a abandonné la laïcité, trop incompatible avec sa défense forcenée de l’immigration, puis la patrie, laissée à « l’extrême droite », et a vidé la république de tout contenu. Si la France est un hôtel, la république, qui fut une mystique, n’est plus qu’un règlement intérieur. D’où un départ des classes populaires vers le populisme « de droite » des Le Pen, père et maintenant fille, d’ailleurs, quant à la fille, surfant sur le « ni droite ni gauche ». Évolution logique : un peuple à qui la gauche tournait le dos a fini par tourner le dos à la gauche. Que toutes les forces politiques du système se soient trouvées d’accord à partir de 2008 pour socialiser les pertes des banques alors que leurs profits avaient été privatisés a accru le divorce entre élites culturellement « de gauche » et peuple. Au nom du libéralisme des mœurs la gauche était évidemment mal placée pour critiquer l’arraisonnement marchand du monde, le goût de l’argent faisant somme toute partir des mœurs. « Comment justifier le contrôle des marchandises et des capitaux mais pas celui des personnes ? », s’interroge Laurent Bouvet.
    Pierre Le Vigan  http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFZAZlVZFZRLAITByz.shtml

  • De l’art de la guerre médiatique 2/2

    De l’art de la guerre médiatique 2/2

    Polémia - Rediffusion
    En excluant de manière humiliante Christian Vanneste de leur université d’été pour le cacher à la presse, les dirigeants de la Manif pour tous  ont commis une double faute.
    Une faute humaine et morale d’abord. Une faute politique ensuite : ils ont montré leur crainte révérencielle du politiquement correct et contribué ainsi  à  le renforcer. Car diaboliser son voisin, c’est renforcer la diabolisation dont on est soit même victime. Polémia rediffuse ici l’article de Didier Beauregard sur « de l’art de la guerre médiatique » qui dénonce l’inefficacité des méthodes Barjot. Et propose une stratégie alternative - Polémia.
    Comment briser le rideau de fer médiatique
    Les dissidents, sans nul doute, doivent affûter leurs stratégies de communication sur la base de nouveaux moyens d’action pour briser le rideau de fer médiatique.
    Pour filer plus loin la métaphore militaire, il faut se référer au mode de conflits contemporains de confrontation du fort au faible, dits conflits asymétriques.
    – Miser sur l’offensive
    La confrontation médiatique tend naturellement à la simplification. Et toute position défensive est d’emblée perçue comme une faiblesse. Elle ne laisse donc d’autre choix que l’offensive. Autrement dit, une fois posés les éléments de réponse aux arguments et attaques de l’adversaire, il faut rapidement passer aux outils offensifs afin de bousculer les positions adverses.
    – Optimiser l’orchestration du débat d’idées
    Il ne faut cependant pas confondre simplification et simplisme. Le débat d’idées ne doit être ni négligé ni méprisé mais, comme nous l’avons déjà exprimé, il sert d’abord à fixer l’adversaire dans des controverses dont les résultats, souvent, brouillent plus les repères qu’ils ne les clarifient aux yeux de l’opinion publique. La controverse intellectuelle est indispensable pour enlever le monopole de la raison à l’adversaire et le placer sur la défensive, utile pour entretenir un bruit de fond, qui perturbe les messages ennemis, et nécessaire, pour légitimer par le haut l’engagement des camps qui la portent.
    Mais à l’heure des médias de masse audiovisuels et de l’Internet, l’essentiel du combat se joue ailleurs. La guerre médiatique est d’abord une guerre de l’image, donc de la mise en scène de représentations.
    – Maîtriser un système offensif de représentations
    La maîtrise totale de l’espace médiatique « officiel » par le Système dominant exclut toute possibilité de compromis. D’emblée, le Système médiatique s’est constitué en bloc monolithique hostile face au mouvement de contestation du mariage homo.
    La stratégie de communication de la Manif pour tous devait donc viser essentiellement à briser l’enfermement dans une représentation négative, en évitant, là encore, le double piège de répondre à l’image caricaturale que l’adversaire veut donner de vous, ou d’essayer de le désorienter, ou, pire encore, de le séduire, en récupérant ses codes. Ce qui renvoie, pour faire simple, dans le cadre de la contestation du mariage homo, à l’option Civitas ou l’option Frigide Barjot.
    – Elargir le champ de la contestation
    Dans une logique offensive, la Manif pour tous n’avait, selon nous, pas d’autre choix que d’agir en calquant sa stratégie sur celle du gouvernement qui, d’emblée, a dépassé le terrain de la confrontation des idées pour celui de la guerre psychologique à base d’accusations simplistes et de suspicions sur les intentions de l’adversaire.
    La manifestation du 24 mars, avec le cortège de brutalités et de déficiences policières qui l’a accompagnée, devait servir de point de basculement pour positionner l’essentiel de la communication médiatique du mouvement de contestation sur la violence du gouvernement et sa tentation totalitaire. Cela veut dire, en clair, un message simplifié, politisé et globalisé.
    – Assumer la radicalité
    La multiplication des actions à la base, imaginatives et transgressives, qui faisaient ressortir la virulence répressive du pouvoir politique n’a pas été relayée avec la force nécessaire par les porte-paroles de la Manif pour tous, enfermés dans une position d’autojustification de leur propre non-violence, sous le feu roulant des accusations et des insinuations portées par le gouvernement et ses relais médiatiques.
    Le comble du tordu a été atteint par Frigide Barjot quand cette dernière a demandé elle-même au ministre de l’Intérieur de mettre en prison les « extrémistes », légitimant du même coup la stratégie du gouvernement de chantage au risque « fasciste ».
    La gauche, elle, une fois posées les condamnations de principe contre la violence qui n’engagent pas à grand-chose, n’hésite pas à récupérer les débordements de ses extrémistes pour mieux dénoncer un Système oppressif qui ne laisse d’autre choix que la violence à des êtres bafoués.
    Un mouvement de contestation, s’il veut être efficace, ne doit pas se couper totalement de ses tendances les plus radicales, même s’il doit savoir les tenir à distance pour ne pas se laisser déborder au risque de se délégitimer. La gauche a toujours su magistralement orchestrer la violence, physique ou verbale, de ses tendances les plus dures pour entretenir un bruit de fond révolutionnaire qui lui permet de cultiver un romantisme puéril de la révolte sur lequel elle fonde sa légitimité historique.
    Le peuple de droite, quand il défile, n’a de cesse de se conformer aux injonctions de ses adversaires qui réduisent d’emblée ses marges de manœuvre en l’enfermant dans le cercle vicieux du soupçon de violence extrémiste.
    Les défilés de patronage domestiqués par la crainte de tout débordement, aussi massifs et sympathiques soient-ils, n’ébranleront jamais un pouvoir rompu aux méandres de la manipulation politique.
    – Mettre en scène l’émotion
    Pour lever toute ambiguïté sur notre propos, précisons qu’ « assumer la radicalité » ne veut nullement dire encourager la violence ; cela signifie simplement donner à son action politique une charge émotionnelle qui prête une valeur exemplaire au combat mené.
    Cette charge émotionnelle provient prioritairement de la volonté de piéger l’adversaire dans une représentation négative, voire répulsive, qui le renvoie à des accusations auxquelles l’opinion publique sera sensible. Dans le cadre de la Manif pour tous, il est clair que les thèmes de la répression policière et de la manipulation médiatique étaient susceptibles de rencontrer un large écho auprès d’un grand nombre de Français, déjà réceptifs à ces sujets.
    La gauche, avec son système actif de diabolisation, nous a montré depuis des décennies l’effet redoutable de ses campagnes de déferlement émotionnel dont l’affaire Clément Méric est le dernier fleuron.
    Sans vouloir atteindre un tel degré de violence émotionnelle, qui suppose déjà un contrôle en profondeur de l’univers médiatique et une volonté totalitaire de le mettre en œuvre, il est clair cependant qu’aucun mouvement d’opinion significatif ne peut s’imposer dans le paysage public sans une mise en scène de l’émotion qui départage aux yeux du peuple les « bons » et les « méchants ».
    Dans ce jeu conflictuel des représentations, le pouvoir socialiste vient de commettre sa première erreur majeure en condamnant le jeune Nicolas à deux mois de prison ferme. Il a fait là un grand pas en direction du camp des « méchants ». Les opposants au mariage pour tous peuvent, et doivent, relancer la dynamique de leur mouvement autour de la répression policière et de la dérive totalitaire.
    Choqués par la sévérité de la sanction qui frappe un jeune manifestant non violent (à comparer aux peines insignifiantes qui touchent les racailles qui ont violemment défié l’ordre public), les esprits sont mûrs pour suivre cette évolution stratégique indispensable.
    – Exercer une pression « citoyenne » sur les médias
    Mettre en œuvre une bonne stratégie communicationnelle ne suffit pas nécessairement à franchir la muraille des médias officiels qui fixent encore le cadre autorisé de l’expression publique. Nous retrouvons la question centrale de la forteresse médiatique et des moyens de l’investir.
    Nous ne pouvons, dans le cadre restreint de cet article, trop développer cette question, d’autant que chaque cas est un cas particulier. Les acteurs des nouveaux courants de contestation devront pragmatiquement, en fonction des circonstances, trouver leurs propres méthodes d’action. Quelques rapides remarques peuvent cependant permettre de fixer certains repères.
    Les médias officiels ont une tendance « naturelle » à ignorer ce qui dérange leurs schémas de pensée à moins que le fait ne devienne par lui-même trop massif pour être occulté sans risquer sa crédibilité. Nous raisonnons ici dans le cadre d’un fait de société qui a franchi le seuil de visibilité médiatique par sa propre dynamique, ce qui est bien le cas de la Manif pour tous dont l’enjeu n’était donc pas d’être visible, mais que ses messages ne soient pas tronqués et son engagement caricaturé.
    Dans la logique du conflit asymétrique, le plus faible en termes de forces objectives doit concentrer ses actions sur les points de vulnérabilité de l’adversaire.
    Or, si le pouvoir des médias est grand, ces derniers sont loin, pour autant, d’être invulnérables. Leur première faiblesse est économique. La presse écrite quotidienne vit sous perfusion et les radios et télévisions évoluent les yeux rivés sur le taux d’audience dont dépendent leurs recettes publicitaires. Ils sont donc sensibles aux effets d’image et aux réactions du public.
    – Utiliser son pouvoir de sanction
    Ce dernier doit apprendre à exercer son pouvoir de sanction. Ceci veut dire, notamment, que les leaders de mouvement d’opinion ne doivent pas hésiter à dénoncer publiquement les traitements tronqués d’information de tel ou tel média ou journaliste et d’inciter leurs sympathisants à réagir par la protestation écrite ou verbale et l’abstention.
    Michel Denisot a perdu son poste de patron du Grand Journal, après que son émission eut chuté de plus de 13 points d’audience sur la dernière saison. L’explication officielle est le renforcement de la concurrence sur les autres antennes, mais il est fort probable que beaucoup de téléspectateurs aient lâché l’émission phare de Canal+ parce qu’ils n’en pouvaient plus de l’arrogance bobo de la chaîne.
    La bonne conscience gauchisante de Libé semble également faire de moins en moins recette puisque le titre a vu ses ventes en kiosque s’effondrer de 40% en une année.
    Cette pression citoyenne devra également s’exercer de manière de plus en plus directe sur les médias, avec des manifestations à l’extérieur, voire à l’intérieur, de leurs locaux en fonction du degré de partialité ou d’agressivité qu’ils auront déployé. Là encore, toutes les formes de manifestation sont à envisager en fonction des circonstances. Le temps de l’imagination subversive est venu pour les dissidents.
    Enfin, les personnalités engagées dans le débat public qui se confrontent à la partialité du Système médiatique doivent apprendre, dans le cadre des plateaux des médias audiovisuels, à exercer en direct leur droit de suite, en identifiant et en dénonçant les mécanismes des procédés manipulatoires dont ils sont victimes.
    Il faut savoir qu’un journaliste en studio se sent vite vulnérable si son image d’impartialité est mise à mal, et qu’il évitera, autant que possible, une situation de confrontation trop directe avec son ou ses interlocuteurs.
    En bref, la bonne conscience pharisienne qui caractérise la superstructure médiatique qui maintient le Système en place ne doit plus être considérée comme une fatalité naturelle ou une réalité intouchable.
    En guise de conclusion…
    Le combat médiatique est une affaire de longue haleine qui dépend des évolutions profondes des mentalités collectives. Il consiste à changer l’ordre des grandes représentations sociales dominantes. L’opinion publique, enjeu central de ce conflit, doit devenir un acteur critique et réactif qui témoigne de son refus de ne plus accepter l’évidence conformiste et oppressive du discours médiatique.
    Les Français, les sondages le prouvent, sont prêts à entendre ce propos.
    Didier Beauregard
    24/06/2013
    Voir : De l’art de la guerre médiatique 1/2

    Image : Les opposants au mariage pour tous peuvent, et doivent, relancer la dynamique de leur mouvement autour de la répression policière et de la dérive totalitaire.

    * Cet article a été initialement publié le 25/06/2013, avec pour chapô originel : “En deuxième partie, Didier Beauregard dégage, sur la base de ce cas d’école qu’est devenue la Manif pour tous, les éléments d’une stratégie de communication qui permettraient, enfin, d’investir la citadelle médiatique. La défaite ponctuelle et relative de ce vaste mouvement de contestation doit devenir le creuset des victoires à venir”. Lequel constituant la seule modification apportée.

    http://www.polemia.com/de-lart-de-la-guerre-mediatique-22/

  • La droite va-t-elle enfin arriver ?

    Eric Branca pense que la révolution des idées pourrait être bénéfique à la droite :

    "Et si, pour la première fois depuis trente ans, la droite avait le courage de se recomposer à partir d’idées et non plus d’appareils ?

    Certains échecs font davantage qu’une victoire pour remodeler l’avenir. [...] En réhabilitant le débat d’idées, mais aussi le courage de se dresser contre ce qu’ils jugeaient inacceptable, les millions de Français qui sont descendus pacifiquement dans la rue ont fait davantage pour rendre son honneur à la politique et de la consistance à la droite que des années de psychodrames autour des mêmes questions : “Le FN est-il un parti comme les autres ? ” Ou encore : “À partir de quel salaire est-on riche ? ”

    Parce qu’ils ont choisi d’aller au coeur des choses en se moquant bien des appareils partisans et de leurs querelles picrocholines sur le cumul des mandats, les électeurs de droite ont commencé à reconstruire la maison de la seule façon vraiment pérenne : par les fondations. Là réside peut-être la première vraie bonne nouvelle de l’ère Hollande."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • ça bouge...

    Bien riches sont les enseignements que l’on peut tirer de ces dix derniers jours qui furent assez mouvementés.

    En matière de politique internationale, on s’attendait presque tous à une intervention de masse sur le sol syrien de la part des occidentaux. Ce jusqu’à ce que notre Vladimir vienne avec la froide rationalité qui est la sienne, faire un strike dans les quilles américaines. La proposition qui fut la sienne, ne pouvait donc plus être négligée par les occidentaux. On sait déjà les conséquences. 1/ L’assaut fut différé. 2/ Obama fut menacé chez les siens, mis en garde par le Congrès qui pointa la possibilité d’une procédure de destitution si d’aventure le chef d’état américain venait à se lancer dans l’aventure syrienne sans l’aval du Congrès. 3/ L’Europe bruxelloise nous montra une fois de plus inertie et incohérence.

    À ce sujet, si les états constituant les Usa purent s’unir – il fallu quand même une guerre civile violente et coûteuse en vies humaines – cela ne fut possible que parce que chacun d’entre eux n’avaient pas de longue histoire intérieure. Tel n’est pas le cas en Europe où le traité de Verdun de 843 qu’on peut considérer comme l’acte de naissance de l’Allemagne comme de la France, est millénaire. On se souvient que suite au projet sarkozyste euro-méditerrannéen, pays du nord de l’Europe et du sud, eurent des positions radicalement différentes. On ne peut donc faire l’impasse sur des traditions nationales si longues et profondes et nous le vîmes dans le cadre de l’affaire syrienne.

    Le moins que l’on puisse écrire est que les Français ne peuvent être fiers de leur gouvernement. Celui-ci fut probablement le plus engagé dans la course à la guerre, contrairement à l’Angleterre ou à fortiori l’Allemagne, beaucoup plus nuancées. La France – la pauvre – est vraiment devenue le valet de prédilection des Usa et Obama peut remercier Paris pour le zèle dont fit preuve François Hollande. S’il n’y a pas de politique européenne – la solution en la matière passe probablement par une structure impériale comme le fut un peu naguère le saint empire romain germanique – la faute en revient à Bruxelles dont la raison majeure d’être est l’économie. Il est d’ailleurs intéressant de savoir comment ont été formés les commissaires européens (1).

    On rappellera à ce titre qu’on ne fait pas l’histoire avec des consommateurs et que l’Europe se trouve bien loin géographiquement des enjeux de demain qui sont situés en Asie. En ce sens, Marine le Pen ne s’est nullement trompée en prônant un renversement d’alliance au profit de la Russie, par l’intermédiaire de laquelle nous pourrons peser en Asie. Rappelons que la Russie dispose de frontières communes avec quatorze pays qui sont la Norvège, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne, l’Ukraine, la Géorgie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la République populaire de Chine, la Mongolie et la Corée du Nord. On comprend dès lors mieux l’intérêt de la démarche.

    La politique intérieure, elle aussi n’est pas en reste, et le processus de renouveau se poursuit. Les media, le plus souvent aux ordres du Système, raillent le noviciat et les prévisibles maladresses des futurs candidats du Front National. Le fait s’explique par le fait que le Front National n’est pas un mouvement de politiciens professionnels et que les Français de plus en plus nombreux qui convergent vers lui, le font parce qu’ils ressentent l’urgence de la situation en France. Néophytes mais motivés, ils apprendront très vite les techniques nécessaires et l’université d’été du Front National fut particulièrement utile. Aussi, le fait que Jean Roucas, ancien pourfendeur du Front National, ait décidé de réviser totalement sa position, en dit long sur l’évolution des mentalités en France quant à la perception du Front National :

    « Nous partîmes cinq cents; mais par un prompt renfort. Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port »

    Le fait Ump et son évolution sont aussi marquants : alors que François Fillon incarne au sein de ce parti l’aile gauche, c'est-à-dire la plus modérée, il n’hésite plus à vanter, même si c’est avec discrétion, l’alliance avec le Front National. C’est d’ailleurs ce que souhaitent les trois quarts des militants Ump. Comme de surcroît, le Front National aspire progressivement les outres de gauche, le Système est désormais en danger. C’est très bien ainsi et avec des Français ne se définissant plus de droite ou de gauche ou d’ailleurs, mais comme français, nous allons pouvoir agir…

    Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFZAVuFEFpqNUSnQjP.shtml

    (1) http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/members/index_fr.htm

  • Les élections municipales, pour quoi faire ?

    Extrait de la réponse de Jean-Yves La Gallou :

    "[...] Entrer dans une municipalité n’a de sens que si l’on y va dans un esprit de résistance ou de reconquête. Quitte à choisir un secteur de combat et s’y consacrer et à celui-là seul ! Les terrains d’exercice et de manœuvre sont nombreux : les écoles, la culture, le patrimoine, les cantines, les subventions, les locaux municipaux, l’urbanisme, les paysages, les impôts.

    Sur les écoles, s’intéresser au contenu, pas seulement aux locaux

    En matière scolaire, il ne faut pas s’intéresser seulement à l’intendance mais au fond. Comment ? En fédérant les parents d’élèves qui en ont marre des dérives politiquement correctes dès le primaire. Ou en boycottant l’achat d’ouvrages de désinformation : histoire-propagande ou théorie du genre. Et puis en aidant des écoles indépendantes à trouver des locaux.

    Sur les cantines, défendre l’identité culinaire régionale et nationale

    Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers ainsi que tout achat de viande halal ; et revenir à des menus plus traditionnels tout en privilégiant le localisme. Il faut retirer le contrôle des assiettes des enfants (et des personnes âgées) aux grands oligopoles de la distribution alimentaire. Former le goût et remettre du sens : proximité, produits français, plats régionaux, cochon, agriculture raisonnée ou bio, le tout servi par des entreprises locales.

    Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale

    Il faut veiller sur l’entretien des bâtiments historiques et des églises, cesser de sacrifier les musées et remplacer les minables logos commerciaux par les blasons enracinés : il faut mettre les « communicants » hors d’état de nuire et faire revenir le temps des « armes de la ville » en choisissant des visuels enracinés !

    Sur les fêtes, respecter les traditions et œuvrer au ré-enracinement

    Chaque ville, chaque bourg, chaque village a son histoire, ses fêtes, ses traditions, sa toponymie, ses sociétés locales, tout ceci mérite d’être respecté et parfois ranimé. Les noms des places, des rues, des lieux de convivialité ne doivent pas être « idéologiques » mais enracinés dans l’histoire et la géographie locales. Les sociétés locales d’amateurs (des arts, de musique, de théâtre ou de danse, d’histoire) doivent être mieux considérées par les professionnels et les « sachants ».

    Sur la culture, protéger le pluralisme et privilégier l’ « art caché » plutôt que le non-art contemporain

    Vaste chantier ! Il faut rétablir la pluralité et la diversité dans les bibliothèques municipales, au cinéma, au théâtre. Sans sectarisme, bien sûr, mais aussi sans accepter le sectarisme des autres. Et cesser de céder aux sirènes ridicules du non-art contemporain. Retrouver l’ « art caché », selon la jolie expression d’Aude de Kerros.

    Sur les subventions, les supprimer pour les nuisibles

    Il faut taper dans la butte et cesser de subventionner les nuisibles : les syndicats politiquement corrects, les lobbys homosexualistes, antiracistes et immigrationnistes, les associations étrangères, les communautaristes musulmans (et autres), tout ce petit monde doit être mis à la diète. Qu’ils se financent avec l’argent de leurs adhérents, pas avec celui des contribuables ! L’argent des contribuables n’a pas à financer les mosquées ni les pseudos centres « culturels » islamiques (ou pentecôtistes ou israélites, d’ailleurs). [...]"

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  • La loi sur le non-cumul des mandats va probablement terminer aux oubliettes

    A propos de la loi sur le non-cumul des mandats, à laquelle les sénateurs se sont soustraits, Il y a une chose qui n'a guère été dite dans la presse et qui est pourtant une circonstance aggravante : cette chose rend le dispositif sénatorial particulièrement (et vicieusement) génial, au point qu'il est loin d'être impossible que cela fasse capoter l'ensemble du texte, y compris à l'Assemblée.

    Comme toujours quand il est question d'élection des parlementaires, il n'y a pas seulement une loi simple, mais aussi une loi organique. Or, une loi organique relative aux sénateurs ne peut être adoptée par l'Assemblé nationale seule : il faut que le sénat la vote en termes conformes. Ce qui fait que, si l'Assemblée rejette le texte sénatorial (ce qui est assez probable), ce ne sera sans doute pas pour imposer le non cumul aux sénateurs... mais, paradoxalement, pour l'élargir aux députés.

    Concrètement, voilà comment les choses peuvent se passer : le texte a toutes chances d'être voté à l'assemblée sans l'exception sénatoriale. Par conséquent, le sénat le refusera. L'Assemblée ayant le dernier mot, la loi sera votée comme cela. Les sénateurs saisiront le conseil constitutionnel et ont de fortes chances d'obtenir la censure de l'article qui les concernent. Or, cet article concernera aussi, désormais, les députés. Par conséquent, les députés, en faisant mine de s'offusquer de la résistance sénatoriale, voteront contre l'interdiction du cumul.

    Naturellement, cela dépend du jugement du conseil constitutionnel, mais il est fort probable qu'il soit aussi soumis au gouvernement qu'il ne l'a été pour la loi Taubira (où il y a une présomption sérieuse de penser qu'il a répondu avant de lire la saisine, puisque plusieurs questions, pas tout à fait négligeables, ne sont tout simplement pas évoquées dans sa "réponse"). Ce qui signifie que soit l'Assemblée suit le sénat, auquel cas les sénateurs pourront cumuler; soit l'Assemblée ne suit pas le sénat, auquel cas il est très probable que les députés et les sénateurs pourront continuer à cumuler. Et Hollande pourra s'abriter derrière le conseil constitutionnel pour justifier le non-respect de sa promesse électorale.

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  • De Thuram à Bedos, une légion de « has beeen »

    François Hollande décorait mardi de l’ordre de la légion d’honneur des « personnalités » du sérail, notamment le communiste président du Secours populaire Julien Lauprêtre, les journalistes « bien-pensants » Michèle Cotta (Commandeur de la Légion d’honneur) et Jean Daniel (Grand Officier). D’autres militants de gauche font partie de la fournée comme l’ex ministre Louis Mexandeau,  Elisabeth Roudinesco (Chevalier de la Légion d’honneur), qui fait profession de pensée magique psychanalytique  ou encore  la star de coquilles vides médiatiques   dites  « antiracistes » comme « Éducation contre le racisme » et « Devoirs de mémoire », l’ex footballeur Lilian Thuram  déjà « chevalier » depuis 1998 qui a été élevé au grade d’ « officier ».

    Dans une tribune publiée sur le site de l’hebdomadaire Marianne, son  directeur adjoint de la rédaction, Jack Dion,  s’émeut de la « rumeur » qui frappe Lilian Thuram. En l’espèce la  plainte pour « violences conjugales »  déposée par son ex épouse, la journaliste Karine Le Marchand.

    L’animatrice de M6, pur hasard évidemment,  a cependant fait machine arrière quelques heures avant la cérémonie élyséenne en précisant  qu’elle avait retiré sa plainte,  que son ex mari était  « une personne exemplaire, aux valeurs morales très fortes, aux combats sincères et nobles » et que rien ne viendrait entacher leur « estime » réciproque.   Ce dernier a cependant   été  convoqué par un délégué du procureur de la république de Paris pour un rappel à la loi.

    Jack Dion qui a écrit dernièrement des articles de bons sens sur la crise syrienne ou encore l’acharnement européiste dénonce ici les attaques (de bonne  guerre diront certains) dont M.  Thuram a fait l’objet de la part du Bloc Identitaire et sur les réseaux sociaux.

    Il note aussi  que « Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, l’ex footballeur traînera ce boulet d’infamie. Il n’est que le dernier exemple d’une longue série. » Et M. Dion de citer notamment  les cas du «  ministre de la santé, Marisol Touraine, à qui on a demandé des comptes éducatifs sous prétexte qu’elle avait un fils majeur condamné pour des faits délictueux », ou encore  «  des allusions grossières à l’encontre de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, en raison des frasques financières et judiciaires de son fils Thomas. »

    « Un homme célèbre, noir et de gauche, c’est forcément louche » affirme encore le journaliste de Marianne  à l’appui de sa démonstration. Ce qui est  louche  de notre point de vue c’est surtout le consensus médiatique autour de l’idéologie antinationale rebaptisée  antiraciste.

    Ce qui est louche, c’est le statut de saints laïcs, désintéressés  et irréprochables,  accordé à  ceux qui font profession de cet antiracisme militant.  Ce que ne justifie en rien les différents affaires et scandales récurrents  qui ont éclaboussé les « grandes figures » de ce combat là ces dernières années.  

    Restons dans le domaine  pipole   mais quittons le domaine du louche pour celui du pathétique un brin risible. Nous parlons bien  sûr  de la tribune pondue le 17  septembre dans le Huffington post par  un comique qui ne s’est jamais remis d’avoir une maman qui votait Le Pen et  était abonnée à Minute, en l’espèce Guy Bedos.  Une influence maternelle à laquelle cet homme qui a refusé d’être décoré de la légion d’honneur par le décoré de la Francisque François Mitterranddoit peut être de se sentir «tout de même plus proche d’Albert Camus que d‘Enrico Macias », si l’on en croit  sa fiche Wikipedia

    Adulé par les lecteurs du Nouvel Obs de Jean Daniel et de Télérama quand il était « à la mode » dans les années 80  (la roue tourne),  le  père de Nicolas Bedos expose ses obsessions habituelles contre le FN en agitant le spectre du « fascisme ».

    Il  crache son venin sur ceux qui ont osé dernièrement soutenir l’opposition nationale et Marine Le Pen,  à savoir le journaliste Robert Ménard qui autrefois bien sûr « était une personne fréquentable », et l’ancien « mitterrandiste » Gilbert Collard.

    «  Ça, c’est ce que j’appelle des traîtres » assène Guy Bedos réservant son plus grand mépris à son collègue humoriste Jean Roucas qui vient simplement  d’apporter son soutien à Marine.  Ancien pilier de l’émission le  Bêbete show sur TF1 pendant treize ans, ex  animateur des Roucasseries sur Europe 1, M.  Roucas   officie  désormais au Théâtre des deux ânes.

    «  Franchement écrit-il je ne pensais jamais à Jean Roucas. Je croyais même qu’il était mort, c’est dire! (…)  Après tout, ce n’est qu’un has been. Un humoriste oublié tout aussi démodé que Collaro. (…) Personne le connaît Roucas (pourquoi en parler alors ?!, NDLR) . Et apparemment, on serait de la même génération… (M. Roucas à 18 ans de moins, NDLR.) »

     «A  has been has been et demi ».  Si  son  carnet d’adresse lui permet encore quelques apparitions dans les médias, Guy Bedos n’est pas plus connu des jeunes générations que M. Roucas. Une  jeunesse qui plébiscite le FN dans des proportions bien supérieures à celles des partis et des figures qui font battre le petit cœur de M. Bedos.

    Quant à son amie, « l’humoriste »  Sophia Aram, cette chouchoute du microcosme qui traite de  « cons » les électeurs du FN sur France Inter,  sa « branchitude » et « bravitude antifasciste» ne l’empêche pas de prendre le bouillon sur France 2,  une autre chaîne du service public

    Ereintée par la quasi totalité des médias,  bien obligés de constater  le caractère  calamiteux et pitoyable de son  émission « Jusqu’ici  tout va bien » (sic), son deuxième numéro a perdu 340 000 téléspectateurs par rapport à la première ;  soit  4,6% de part d’audience. Parions avec Bruno Gollnisch  que si Guy Bedos, qui n’est pas sans talent, n’aurait sûrement pas fait pire,  Jean Roucas aurait  certainement fait mieux !

    http://www.gollnisch.com/2013/09/19/thuram-bedos-legion-has-beeen/

  • François Fillon veut un mouvement d'union nationale avec les électeurs mais sans le FN

     

    Verbatim de François Fillon au cours de réunions tenus mardi matin :

     

    "J'ai expliqué à mes amis que j'avais combattu le Front National toute ma vie et que je n'avais pas l'intention de changer de position. J'ai toujours combattu les alliances avec le Front National et je les combattrai toujours.

    A titre personnel, jamais je ne voterai pour un candidat du Front National".

    "Le pays est frappé par une crise profonde, qui dure depuis longtemps et ne trouvera de solution qu'à travers un vrai mouvement d'union nationale qui dépasse les rangs des formations politiques actuelles. Ce vrai mouvement d'union nationale, nous ne pouvons pas le créer en excluant, en mettant sur le même plan toutes les formations politiques. Si nous voulons appeler à un rassemblement, nous devons nous adresser à ceux qui aujourd'hui sont tentés de voter pour le Front National, aussi bien qu'à des hommes et femmes de gauche qui peuvent à un moment se retrouver autour d'un projet de redressement national.

    Devant le comité politique, j'ai appelé à lutter contre tous les sectarismes, parce que c'est l'ennemi du redressement national. Autour de ce débat, qui a été très positif, nous avons construit une position qui permet de répondre à cette nécessité de rassembler les Français. C'est le rôle d'un homme politique de faire bouger les lignes. On ne peut pas rester assis sur sa chaise en répétant les mêmes formules depuis des années et des années."

     

    En gros : malgré 5 années au gouvernement avec notamment l'ouverture à gauche, je refuse l'ouverture à droite, et surtout, continuez à voter pour moi et pas pour d'autres. J'ai bon ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/