Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 722

  • TF1 : obnubilé par le FN, Hollande dérape sur la fiscalité et s’enlise en Syrie

    Apaiser les Français en proie au "ras le bol" fiscal et réaffirmer sa détermination dans le dossier syrien : François Hollande s'est livré dimanche sur ces deux fronts à un exercice de pédagogie télévisé. Sans convaincre !
    Très attendu sur la Syrie alors que la France, aux avant-postes lorsque des frappes semblaient imminentes, a été tenue à l'écart de l'accord russo-américain intervenu samedi, le président l'a assuré sur TF1 : il s'agit d'une "étape importante, pas le point d'arrivée".
    "L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte", a souligné le chef de l'État, qui espère une prochaine résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, endossée par Moscou.¢
    Cette résolution, a poursuivi François Hollande, qui ne s'était pas exprimé longuement à la télévision depuis le 14 juillet, pourrait être votée "avant la fin de la semaine". Elle prévoirait explicitement "la menace de sanctions" contre le régime de Bachar al-Assad en cas de "manquement" à sa parole.
    Dès lundi, a-t-il rappelé, les chefs des diplomaties américaine, britannique et française, John Kerry, William Hague et Laurent Fabius, se retrouveront autour de lui à l'Élysée pour "mettre en forme" cette résolution.
    L'étape suivante, selon lui, serait la recherche d'une "solution politique" qui pourrait être au menu de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre à New York.
    Pour François Hollande, qui s'était déclaré "déterminé" à "punir" le régime syrien, la menace de frappes "a porté", conduisant le président russe Vladimir Poutine à "prendre une initiative" afin de rechercher une issue sur le tapis vert avec Washington.
    Le président de la République s'est attaché à convaincre une opinion publique rétive, loin de lui apporter le même soutien que pour l'intervention au Mali. Dans un récent sondage BVA, 60% des Français se disaient insatisfaits de sa gestion de la crise syrienne.
    HOLLANDE OMNIBULÉ PAR LE FN
    Sur le plan intérieur, le chef de l'État, qui avait promis une "pause fiscale" en 2014, a tenté d'apaiser le ras-le-bol des Français. Les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, a-t-il confirmé, seront "allégées".
    "Aucune taxe nouvelle" ne sera imposée pour améliorer les comptes de la Sécurité sociale, a-t-il promis, écartant de facto la possibilité, évoquée dans la presse, de taxer des produits comme les cigarettes électroniques ou l'aspartame.
    "Très prochainement", a-t-il également déclaré, un crédit d'impôt sera accordé pour la rénovation thermique tandis que, selon lui, la future contribution climat énergie montera en puissance "de manière limitée" et n'aura "pas d'effet en 2014".
    Sur l'éventuelle taxation du diesel, objet d'un nouveau et substantiel couac gouvernemental, il est resté en revanche évasif, se contentant de noter que "ce n'est pas rendre service à l'écologie (...) que de la réduire à des impôts".
    Quant aux responsables écologistes qui avaient menacé de ne pas voter le budget si le diesel n'était pas davantage taxé, il les a appelés à ne pas se déterminer par rapport à "des congrès ou d'autres rendez-vous, mais par rapport à l'intérêt de la France".
    Autre sujet chaud sur lequel François Hollande était interrogé, le changement de cap de l'ex-Premier ministre UMP François Fillon sur l'attitude à adopter en cas de duel face PS-FN. Il y a "des règles, des digues, des principes", a-t-il observé.
    François Hollande a rappelé avoir appelé à voter Jacques Chirac lors de la présidentielle de 2002 alors que le candidat socialiste, Lionel Jospin, avait été éliminé au premier tour, laissant Jean-Marie Le Pen face au président sortant pour le deuxième tour.
    "Je ne me suis pas posé de questions, je n'ai pas regardé qui était le plus ou moins sectaire, la question ne se posait même pas", a-t-il dit.
    "Il y a un moment où ce qui nous rassemble - que se soit des gaullistes, des libéraux, des radicaux, enfin des républicains- (?), c'est une conception commune de la France et de la République, et c'est mon rôle de le rappeler", a ajouté le président.
    Sur le front du chômage, il l'a assuré : "On est tout près du but", à savoir une inversion de la courbe d'ici à la fin de l'année, "nous y sommes presque".
    Au centre, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a dénoncé une "désinvolture (...) complètement délirante" sur l'emploi, le chômage et la fiscalité.
    Pour Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP, l'interview a "confirmé l'inconstance et l'inconsistance du chef de l'État". "Le seul point à retenir" est l'annonce "de nouvelles hausses d'impôts en 2014", la "pause fiscale n'étant qu'un leurre".
    À l'inverse, pour Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée, "le président de la République a fait taire ses contempteurs en délivrant une vision claire et nette de son action.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/tf1-omnibule-par-le-fn-hollande-derape.html

  • LMPT : l’indécente tentative de récupération d'Hervé Mariton

     

    Communiqué coup de gueule de Me Pichon :

    M"Suite à l’Université de la Manif pour tous qui s’est déroulée ce week end à Vincennes, on pouvait lire sur le compte twitter du député UMP de la Drôme Hervé MARITON le commentaire suivant : #UELMPT #commentsengager? Faut-il créer, pour ceux qui le souhaitent, au sein de l’#ump?,un mouvement qui porte nos #valeurs? qui est partant?

    Cette lamentable tentative de récupération du formidable mouvement de contestation à une rupture anthropologique radicale que fut la loi Taubira et ses suites logiques (PMA GPA gender) au moment même où Monsieur VANNESTE a été évincé manu militari par le service d’ordre de la LMPT, m’obligent à sortir du silence auquel je m’étais abstenu pas soucis du bien commun.

    Lorsqu’avec de nombreux avocats en robe, nous avons assisté aux gazages collectifs de manifestants pacifiques sur les champs Elysées le 24 mars dernier, nous avions rapidement perçu que nous entrions dans une phase répressive.

    Nous avons donc décidé de créer le Collectif des Avocats contre la répression policière et idéologique pour venir en aide à ces jeunes manifestants qui pour la plupart découvraient les contrariétés de la garde à vue. Et le 27 mars nous organisions symboliquement sur les champs Elysées notre première conférence de presse en compagnie de Béatrice Bourges du Printemps Français et d’autres personnes comme Axel Rokvam qui fondera plus tard les veilleurs.

    Quelques jours après, le 4 avril, 67 jeunes gens se retrouvaient en garde à vue pour avoir campé en silence devant l’assemblée nationale. 24 jeunes filles se retrouvèrent enfermées dans une cellule de 18 mètres carrés agrémentée des particules d’urine et de vomi.

    Appelé par quelques uns d’entre eux aux alentours d’une heure du matin, je me rendis donc au commissariat afin d’assister ces jeunes gens qui pour la plupart n’avaient pas encore perçu l’utilité d’un défenseur. Atterré par le caractère scandaleux et disproportionné de cette situation, je m’empressai donc de prévenir mes amis de Nouvelles de France et du Salon Beige ainsi que d’autres médias télévisés et radiophoniques.

    Le lendemain matin, alertés par ces mêmes média du lieu de détention – personne ne connaissait encore le commissariat de la rue de l’évangile - Hervé MARITON et Jean Frédéric POISSON, arrivaient au commissariat en leur qualité de parlementaires. J’étais plutôt satisfait de leur arrivée en pensant avant tout au sort des jeunes gardés à vue mais ces deux élus me snobèrent avec le plus grand mépris. J’apprenais quelques heures plus tard de la part de certains gardés à vue que Monsieur MARITON leur avait déconseillé de prendre PICHON comme avocat.

    Ne connaissant pas personnellement Monsieur MARITON, je m’étonnais de ce jugement de valeur et ce alors qu’ayant été réveillé en pleine nuit, je m’étais précipité pour défendre certains de ces jeunes gens, évidemment gratuitement.

    J’apprenais par la suite que la médisance provenait de certains esprits chagrins de l’équipe juridique de la LMPT terrorisée à l’idée que l’on apprenne que l’avocat des gardés à vue était un sympathisant du Printemps français, de surcroît très marqué à droite.

    Le même jour débarquait comme une star Frigide Barjot et tout le staff de la LMPT, et alors que je m’apprêtais à la saluer (je l’avais connu lors d’un voyage à Rome) elle me repoussa devant les caméras de télévision en me demandant ce que je faisais là. Je lui répondis « mon métier ». Quelques minutes plus tard, hors caméra, elle me déclarait, « tu comprends Frédéric, c’est de la com, mais nous menons le même combat ». J’encaissais sans rien dire en me disant que le combat que nous menions était supérieur à nos divisions.

    Et puis il y eut l’affaire Nicolas Bernard Buss. Nicolas m’avait fait appeler en pleine nuit pour l’assister au commissariat, mais je défendais déjà d’autres personnes et je n’étais donc pas disponible. J’envoyai mon confrère Benoit Gruau qui accepta de me substituer en pleine nuit.

    Après sa scandaleuse incarcération, la visite discrète et efficace de Jacques BOMPARD lui permit au bout de dix jours d’être transféré dans une cellule plus décente.

    Mais dés le lendemain de cette visite, Hervé MARITON se précipitait pour récupérer cette affaire médiatiquement porteuse, flanqué de quelques députés de l’UMP pour un entretien de courte durée avec Nicolas. Là encore, prévenu par le service juridique de la LMPT, affolé à l’idée que des élus de droite nationale « récupèrent » le cas de Nicolas avaient prévenu Hervé MARITON. Les caméras étaient présentes et Hervé MARITON laissa entendre que c’était grâce à lui que Nicolas était traité de façon à peu près humaine.

    De son côté Marion Maréchal Le Pen (qui avait assisté SANS OSTENTATION à des veillées sans s’exposer au feu des caméras) me contacta pour aller rendre visite discrètement à Nicolas dont elle avait été dissuadée par des pseudo-intermédiaires.

    Cette récupération de l’UMP m’écoeura d’autant plus que jusque là on nous avait fait comprendre qu’il y avait les bons manifestants que l’on peut défendre et les mauvais manifestants (campings pour tous, hommens, printemps français trop sulfureux pour l’image de marque) réservé aux avocats infréquentables. NICOLAS faisait jusqu’alors partie des mauvais manifestants, ceux qui méritaient d’être punis. Mais tout à coup, l’image étant porteuse, il devenait un manifestant emblématique qu’il était bon de soutenir.

    Lorsque l’on s’appelle la Manif pour tous, on se doit d’accueillir tout le monde : Les cathos, les athées, les juifs, les musulmans, les gaullistes, les trotzkystes, les libéraux, les homosexuels, les carnivores, les végétariens et même les élus du Front National ou des anciens de l‘UMP comme Christian VANNESTE.

    Je n’ai pas oublié qu’au mois de mai dernier, lors d’une manifestation organisée par la LMPT, Monsieur MARITON, interrogé par les journalistes sur la présence d’une élue du FN à ses côtés, en l’occurrence une conseillère du FN Sophie ROBERT, celui-ci déclara qu’elle n’avait rien à faire là. Preuve encore une fois que ce qui importe à ses yeux, ce ne sont pas d’abord les convictions mais d’abord l’image qu’il peut donner.

    Partant du même état d’esprit, notre courageux député avait fait le pied de grue auprès du mensuel gay « Têtu » - qui ne l’avait pourtant pas sollicité - pour décrocher une interview afin de faire amende honorable et se démarquer d’une image d’homophobe par une très élégante pique à l’encontre d’une ancienne ministre de son mouvement : « Je ne suis pas la nouvelle Christine Boutin ».

    Parallèlement, une fois la loi votée, Monsieur MARITON – qui échange des textos réguliers avec Mme TAUBIRA - s’empressa de déclarer qu’il appliquerait la loi et qu’il se ferait une joie de marier un couple unisexe dans sa mairie.

    Aujourd’hui et alors que la LMPT organise à juste titre des conférences sur la clause de conscience, Monsieur MARITON qui ne l’a pas fait jouer, a l’indécence de vouloir récupérer ce formidable mouvement.

    Je n’oublierai pas que l’idéologie du genre a commencé à être enseignée sous Luc Châtel, Ministre de l’Education Nationale sous Sarkozy. Certes Hervé Mariton été en désaccord avec Monsieur Châtel sur ce point mais il persiste à militer ensemble au sein du mouvement "France Moderne et Humaniste", un courant de l'UMP qui regroupe aussi Franck Riester, ouvertement pro mariage gay.

    Je n’oublierais pas que les lois liberticides en vertu desquelles Monsieur Vanneste est aujourd’hui poursuivi et qui sous couvert de lutte contre l’homophobie répriment la liberté d’expression, ont été votées en décembre 2004 sous un gouvernement UMP et une majorité appartenant pour les trois quarts à ce même parti.

    Bossuet disait :«Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer »."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Laxisme et calculs boutiquiers : le ras-le-bol des Français

    Certainement du jamais vu à Hyères un jour de semaine : plusieurs centaines de militants et sympathisants se sont pressés lundi  dans une chaude ambiance pour l’inauguration de la permanence électorale de Bruno Gollnisch par Marine Le Pen –voir l’article de Var Matin mis en ligne hier sur ce blog. Dans les locaux bondés et sur le trottoir deux principaux sujets de conversations tournaient en boucle : le désarroi (l’implosion ?) de l’UMP devant la montée en puissance du FN et l’affaire du bijoutier niçois Stephan Turk. Agé de 67 ans, celui-ci a été mis en examen vendredi pour « homicide volontaire » et « détention illicite d’arme » après son braquage par deux jeunes membres de la « communauté du voyage » armés d’un fusil à pompe et d’un pistolet. Ce commerçant  a tiré à trois reprises et abattu un des deux  braqueurs, Antony Asli, 19 ans, qui l’avait menacé, dépouillé,  agressé, frappé et qui prenait la fuite à scooter.

      Comme l’a redit Marine lundi matin lors de son passage dans la cité des palmiers, Stephan Turk « est la victime du laxisme de l’Etat. Il est victime  de ce sentiment d’abandon qui laisse penser à plus en plus de Français qu’ils sont obligés de se défendre eux même parce qu’ils ne trouveront pas dans les forces de l’ordre et la puissance publique, qui pourtant sont sensés le faire, la sécurité qu’ils sont en droit d’attendre. »

      C’est aussi totalement hors norme et démontre s’il en était besoin l’exaspération de nos compatriotes devant les exactions sans cesse croissante de la voyoucratie, la page Facebook intitulée « Soutien au bijoutier de Nice », dépassait lundi les 1,5 million de « j’aime » ! Et plus d’un millier de personnes se sont retrouvées  hier à Nice  place Masséna  pour un  rassemblement de soutien à ce bijoutier, auquel  s’est raccroché le maire UMP Christian Estrosi

      Le député frontiste Marion Maréchal a rappelé à cette occasion l’inefficacité de notre système judiciaire face à la récidive et pointé elle aussi le laxisme coupable entretenu par les gouvernements de droite et de gauche depuis des années. Ainsi, du constat même  du procureur de Nice, Éric Bedos, le casier judiciaire du jeune braqueur parle de lui-même puisqu’il a été « condamné quatorze fois par un tribunal correctionnel et un tribunal pour enfants » avant de trouver a fin tragique que l’on sait.

     Bruno Gollnisch dans un passé récent avait apporté son soutien à René Galinier, 73 ans,  incarcéré en 2010 à la prison de Béziers (Hérault). Habitant   le petit  village de  Nissan-les-Ensérune, Papy Galinier, victime déjà de trois cambriolages, avait tiré sur deux Roms, blessant les  deux voyous qui avaient violé   son domicile.

     Une affaire, comme il  le notait alors, qui est «une belle illustration de l’inversion des valeurs de cette République soixante-huitarde ». Car  si  ce retraité «est incarcéré pour avoir défendu l’intégrité de ses biens et de sa personne », il a pourtant «  fait œuvre de salut public en se défendant contre deux voyous. Ce qu’aurait du faire la Police… ».

     René Galinier fut  finalement  libéré hier après 70 jours de détention, en partie grâce à  la mobilisation du FN, comme celle des autres courants de l’opposition nationale, qui avait  permis de porter sur la place publique le débat sur le traitement réservé à ce septuagénaire.

     Un homme qui lui aussi,  fut poussé à bout par  la montée d’une délinquance qui est de la responsabilité première d’un gouvernement incapable d’assurer la sécurité des Français.

      Interrogé par les médias lors de l’UDT du FN à Marseille,  Bruno Gollnisch   a rappelé que Stephan  Turk  «avait été cambriolé à multiples reprises. Tout ça est triste bien sûr, mais les responsables sont les politiques  (…). Si Marine Le Pen avait été présidente, le ministre de la Justice aurait donné instruction au parquet de ne pas le poursuivre ou de requérir l’acquittement. »

     « Je suis pour décorer le bijoutier de Nice, je suis pour décorer René Galinier, je suis pour décorer hélas à titre posthume le courageux citoyen de Marignane, Jacques Blondel,  abattu en août par le multirécidiviste Marouen R. alors qu’il tentait de s’opposer à un braquage. »

     « J’estime que ce sont des actes parfaitement civiques que de défendre sa vie, mais ses biens. Et je considère qu’il est sain, juste, légitime, qu’il y ait des risques du métier pour les braqueurs. Dans le cas d’une impuissance de l’Etat, il est normal que les citoyens se défendent. »« La nuit, si on vient chez moi alors que j’ai une épouse, je tire d’abord et je discute ensuite. J’ai aussi d’excellents sabres japonais. »

      L’autre sujet qui anime les conversations frontistes c’est bien  sûr le « un pas en avant  deux pas en arrière »  d’une  UMP en plein désarroi et querelle des chefs. En  l’espèce  sa ligne de conduite brouillonne  en cas de  duel FN-PS.

     De même que Jean-Marc Ayrault vient de contredire  François Hollande en annonçant  que finalement la (pseudo)  « pause fiscale » promise en en août  ne sera finalement  « effective » qu’en 2015,  le Bureau politique de l’UMP  a réaffirmé mardi  son combat » contre tous les extrémismes et les sectarismes » (sic).  En clair son  refus de faire barrage à la gauche socialo-communiste en appelant éventuellement dans une situation donnée  à voter FN.

     Mais de quel « sectarisme » parle-t-on ? s’interroge  avec un certain amusement Bruno Gollnisch,   alors que certains médias  faisaient des gorges chaudes ces derniers jours  de la vidéo virale le  montrant en plein discussion avec le député et ex ministre UMP  Rachida Dati dans les couloirs du Parlement européen.

     «Madame Dati ne me considère pas comme sectaire ! Pas plus, d’ailleurs, que Monsieur (Joseph)  Daul (président du groupe du Parti populaire européen, assimilé UMP, NDLR) ou Brice Hortefeux, avec qui j’entretiens aussi d’excellents rapports réguliers » précise Bruno.

     Tancé par Jean-François Copé (« C’est l’avenir de l’UMP qui est en jeu si on la laisse dériver vers l’extrême droite »), Jean-Pierre Raffarin  (une  «  alerte rouge », la  remise en cause du « pacte fondateur » de l’UMP »),   Luc Chatel, Bruno Lemaire  Frank Riester, Xavier Betrand (« Pas de compromis, pas de compromission »), Valérie Pécresse, NKM et autres,  François Fillon  a précisé son propos.  « A titre personnel, jamais je  ne voterai pour un candidat du Front national »; «J’ai combattu le FN toute ma vie, je n’ai pas l’intention de changer de position ».

     Certes et pour cause.  Jean-Marie Le Pen dans un entretien accordé au Point juste avant l’université d’été notait qu’« Il n’est pas envisageable d’unir des mouvements (le FN et l’UMP , NDLR)  qui ont des politiques radicalement différentes. L’UMP est mondialiste, européaniste, socialiste, toute alliance est donc impossible au niveau national. En revanche, sur le plan municipal, local, où l’on est en rapport avec des hommes, des rapprochements sont possibles. »

     Un vœu partagé très largement par les   sympathisants UMP, vœu rejeté avec horreur par une très large fraction des dirigeants de ce parti liés par des engagements et des pactes qui les obligent à mener une politique intrinsèquement antinationale.  Selon l’Ifop,  70 % des électeurs UMP  sont favorables  à une «normalisation» du FN,  49% d’entre eux (Ils n’étaient  que 32% en 2010),  sont favorables à des alliances au niveau local.

     Un sondage bien  intégré pour le coup par Thierry Mariani, à  la tête du courant dit  de la Droite populaire qui relève l’évidence quand il dit  que les dirigeants de l’UMP ont  « de plus en plus de difficultés à expliquer qu’il y a une frontière infranchissable entre l’UMP et le FN, et donc pas d’alliance possible, notre seule solution est de changer complètement de tactique».

     Le Président d’honneur du FN dans ce même entretien au Point que nous évoquions plus haut,  relevait que les Français sont de moins en moins dupes des combinazione et les petits calculs boutiquiers  des partis du Système…

     « …Les Français sont en train de se rendre compte de l’échec des politiques menées depuis quarante ans. La situation n’est pas nouvelle, mais elle atteint des niveaux nouveaux. L’eau monte, monte, et à un moment, elle arrive aux lèvres. Deux minutes plus haut, c’est la mort, alors que, deux minutes plus bas, ça ne l’était pas encore. On est en train d’arriver au stade critique et les Français le sentent. »

    http://www.gollnisch.com/2013/09/18/laxisme-calculs-boutiquiers-ras-bol-francais/

  • Pagaille à l’UMP : votera ou votera pas FN ?

    L'ancien ministre UMP, François Baroin, proche de François Fillon, a défendu dimanche l'ex Premier ministre, en affirmant que ce dernier ne "voterait jamais pour le Front national".
    "Je l'ai eu au téléphone, j'ai regardé ses discours, je connais ses engagements et je ne lui chercherais strictement aucune querelle sur ce sujet", a déclaré M. Baroin, invité du "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro.
    L'ancien ministre de l’économie était interrogé sur les propos de M. Fillon selon lesquels il conseillerait, aux municipales, en cas de duel FN/PS, de voter pour le "moins sectaire". L'ancien Premier ministre a en outre rejeté le "ni, ni" (ni FN, ni PS, la ligne de l'UMP) et le "front républicain (vote pour le candidat non FN).
    François Baroin a fait valoir que François Fillon "n'avait jamais dit qu'il appellerait à voter Front national". "Il ne votera jamais Front national, c'est un gaulliste social, c'est donc un adversaire déterminé de l'extrême droite, puisque l'extrême droite et le Front national, dans l'histoire depuis 40 ans, est l'adversaire le plus farouche des gaullistes que nous sommes".
    "Je sais, a-t-il insisté, qu'il ne votera jamais pour quelqu'un du Front national et qu'il sera de tous les combats contre l'extrême droite et le Front national".
    M. Baroin a fait valoir que "Jacques Chirac, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Philippe Séguin, François Fillon" avaient été parmi ceux qui avaient "fait rempart au Front national". "Nous avons construit l'UMP en réponse politique à la poussée de l'extrême droite".
    Affirmant que l'UMP combattait "toutes les extrêmes" droite et gauche, il a fait valoir qu'il "n'oubliait pas que la Parti socialiste avait appelé à voter Jacques Chirac" en 2002 après l'élimination au premier tour du candidat PS Lionel Jospin. "On ne pourra donc jamais mettre sur le même pied le Parti socialiste d'une part et le Front national d'autre part".
    M. Baroin a toutefois concédé que "le sectarisme n'était pas le critère le plus pertinent".
    Il a en outre défendu François Fillon dans sa volonté de parler aux électeurs du FN, en rappelant que durant la campagne présidentielle, François Hollande avait lui aussi dit vouloir parler à ces électeurs.
    De son côté, l'ex-ministre Bruno Le Maire a vivement critiqué dimanche le revirement de François Fillon vis-à-vis du Front national, assurant que lui-même ne voterait "jamais" pour le parti d'extrême droite, qu'il juge étranger à "l'histoire" de son parti.
    Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et député UMP des Yvelines, a condamné le revirement de François Fillon, jugeant que l'ex-Premier ministre avait "ouvert une brèche politiquement et moralement condamnable" en voulant faire "un coup".
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Marine Le Pen : Pour comprendre la France, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens

    Lors de son discours, à l'université d'été du Front National, Marine Le Pen a critiqué la charte laïciste de Vincent Peillon, devant une salle comble :

    F"C’est bien beau d’afficher une charte de la laïcité dans toutes les écoles de France. Mais ce simple geste est déjà l’aveu d’un échec. Plus d’un siècle après la loi de 1905, il faut écrire noir sur blanc des principes qui étaient il y a encore 20 ans des évidences. Quelle force aura cette charte alors que la Cour de Cassation, en vertu des directives européennes, à condamné la crèche Baby Loup qui avait licencié une salariée qui portait le voile alors que l’on n’a même pas été capable de protéger le personnel de cette crèche qui, sous les menaces de représailles, a du déménager !

    Et puis, le texte de monsieur Peillon ne prend pas en compte la réalité de l’histoire de France, la réalité de notre culture. Pour comprendre la nation française, la République française, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens. N’en déplaise à certains.

    D’ailleurs, aucun problème concret n’y est abordé, ni la nourriture hallal dans les cantines scolaires, ni le voile à l’université, ni la séparation des sexes dans les piscines. Cette opération de com est encore un aveu que le système se complait dans la politique de l’affichage. Cette « charte pour rien » ne peut mettre fin à ce multiculturalisme qui fragmente la population de la France selon la religion et les origines.

    http://lesalonbeige.blogs.com

  • Relations avec le FN : il faut d’abord que l’UMP clarifie ses positions doctrinales

    De Guillaume Bernard sur Atlantico :

    "Les politiques dans leur ensemble (y compris au FN) ne se sont pas encore rendus compte de la signification « populiste » profonde du mouvement LMPT (« La Manif Pour Tous ») du premier semestre 2013. Exaspérés par le mépris des élites intellectuelles et pour la défense d’une cause commune, les manifestants ont pleinement assumé le fait de défiler aux côtés de personnes n’ayant pas les mêmes préférences partisanes. Personne n’ignorait qu’il y avait parmi les manifestants des électeurs aussi bien de l’UMP que du FN (et pas seulement). Le mouvement LMPT a été l’illustration de l’inscription de la « ligne Buisson » dans la réalité historique : les plus profonds clivages ne passent pas entre la droite et la gauche mais au sein de la droite, ce qui signifie qu’il y a une plus grande proximité (mais non identité) entre les positions de nombre d’électeurs de l’UMP et ceux du FN qu’entre les premiers et ceux du centre. J’ai pour ma part, proposé le concept de « mouvement dextrogyre » qui signifie que la novation intellectuelle vient désormais (depuis une vingtaine d’années) par la droite (ce qui ne signifie nullement qu’il soit l’exclusivité de la droite radicale), ce qui repousse vers la gauche les anciennes conceptions politiques classées à droite mais qui ne le sont que phénoménologiquement (en particulier le libéralisme). Ce mouvement crée donc un espace politique à droite de plus en plus large, susceptible d’être électoralement occupé à la condition de tenir effectivement un discours ontologiquement de droite.  [...]

    L’UMP est, à l’évidence, dans une position délicate car elle doit régler deux problèmes : l’un externe, la progression du FN, l’autre interne, ses divisions sur un certain nombre de questions qui sont à la fois névralgiques et symboliques (comme les mœurs et la bioéthique ou la construction européenne).

    Contrairement aux apparences, c’est l’enjeu interne qui est le plus crucial : une force politique ne peut durer sans colonne vertébrale claire. L’identité, c’est la capacité à être et à définir : c’est en sachant qui l’on est que l’on peut se positionner vis-à-vis des autres. Pour trancher le débat sur les relations à entretenir avec le FN (il n’est pas nécessaire d’être d’accord sur tous les sujets pour tisser des alliances : celles-ci dépendent des proximités avec les uns et des oppositions vis-à-vis des autres), il faut d’abord que l’UMP clarifie ses propres positions doctrinales et programmatiques. L’UMP est en face d’un terrible dilemme : soit elle refuse le discours droitier et dans ce cas libère de l’espace pour le FN, soit elle l’assume et des alliances avec le FN sont inéluctables."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Front national : Alain Juppé bientôt isolé au sein de l’UMP ?

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le terrorisme intellectuel, imposé depuis des années par la gauche, semble imploser ces derniers temps au sein de l’UMP. Un grand nombre d’électeurs de droite semblent désormais ouverts à une alliance avec le Front national. Selon un récent sondage Ifop/Atlantico, près de la moitié des sympathisants UMP souhaitent des accords avec le parti de Marine Le Pen aux élections locales de 2014.

     

    Ce virage à l’UMP vient même de toucher François Fillon, qui appelle ses amis à voter « pour le moins sectaire », dans le cas d’un second tour Front national/ Parti socialiste.

    Pour le maire de Bordeaux (photo), depuis longtemps très opposé au Front national, ce revirement est « incompréhensible ». Dans un article rédigé dimanche sur son blog, l’ancien premier ministre (condamné dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris) « ne comprend pas ce qui a pu pousser François Fillon à déclarer qu’en certaines circonstances, il pourrait apporter sa voix à un candidat du Front National ».

    Si le calcul politicien de François Fillon semble évident, il n’en demeure pas moins qu’Alain Juppé semble de plus en plus isolé au sein de son propre parti. Une majorité d’électeurs de droite refusent désormais de se plier aux diktats d’une gauche qui n’hésite pas à s’allier avec son aile gauche.

    Au sein même de la fédération de Gironde, le virage à droite se fait sentir. En novembre 2012, lors des élections internes, la motion arrivée en tête était celle d’un ancien du Front national, Guillaume Peltier (La Droite Forte) avec près de 25% des suffrages.

    http://fr.novopress.info

  • Entretien exclusif avec Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire

    Entretien exclusif avec Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire

    PARIS (NOVOpress) – Bilan des nombreuses actions des identitaires l’an passé, organisation du mouvement, projets du Bloc Identitaire, Fabrice Robert (photo), président du BI, a accordé un entretien à Novopress.

    Novopress : Pouvez-vous dresser un bilan des Identitaires l’année dernière ?

    Fabrice Robert : Le bilan est indéniablement très positif. À commencer par la Convention identitaire qui, en réunissant plus de 800 personnes, apparaît comme un véritable succès politique et médiatique.

    On ne recule plus !

    Entretien exclusif avec Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire

    Chantier de la grande mosquée de Poitiers

    Le lancement du mouvement de jeunesse Génération identitaire a également fortement marqué les esprits. Entre la désormais célèbre vidéo « Déclaration de guerre » (traduite en plusieurs langues à travers le monde entier), l’occupation du toit du chantier de la grande mosquée de Poitiers et l’action à Solferino avec la banderole « Hollande, démission », cette jeunesse qui monte en première ligne cherche à transmettre un message fort : désormais, on ne recule plus !

    Bilan des nombreuses actions des identitaires l'an passé, organisation du mouvement, projets du Bloc Identitaire, Fabrice Robert, président du BI, a accordé un entretien à Novopress.

    Hollande n’est pas mon président

    Ces derniers mois, si nous avons continué à développer – avec succès – un certain nombre de projets (associations, maison d’éditions, etc.), le mouvement identitaire a surtout été aux avant-postes du combat contre François Hollande. Rappelons que dès le lendemain de son élection, nous avions lancé l’initiative « Hollande n’est pas mon président ». Nous rappelions alors qu’élu par seulement 33% des Français en âge de voter, François Hollande n’avait aucunement la légitimité suffisante pour mener des réformes aussi profondes que l’octroi du droit de vote aux étrangers ou encore l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Le mouvement identitaire s’est donc logiquement impliqué dans le vaste mouvement d’opposition au mariage gay qui a mobilisé des millions de personnes en France.

    Au-delà de l’adoption de la loi Taubira, il faut bien avoir conscience que ces rassemblements ont permis de politiser un public qui n’était pas habitué à défiler dans la rue. Ou à militer tout simplement. Face au déni de démocratie, face à la répression, nombreux sont ceux qui s’ont passé d’un combat limité contre le mariage gay à un combat plus global contre la présidence Hollande. Les arrestations, les gardes à vue et le gazage systématique des manifestants n’ont fait que renforcer la contestation. Les slogans tels que « Hollande démission ! » ne sont d’ailleurs pas sans rappeler notre campagne « Hollande n’est pas mon président ».

    Autre constat très important : la défense de la famille a suscité des rencontres, des prises de consciences et la naissance de nouvelles convergences au sein de la « droite ». Je suis donc convaincu que les Identitaires ont fortement gagné en terme d’influence à l’occasion de ces mobilisations pour la défense de la famille.

    Pour le chercheur en science politique, Gaël Brustier, la thématique « identitaire » serait très prégnante chez les acteurs de la Manif pour tous. Il parle d’offensive culturelle de la droite et de la probable naissance d’un « bloc culturel, politique et demain sans doute électoral ». À nous de faire en sorte de jouer un rôle de premier plan dans cette guerre culturelle annonciatrice de victoires politiques.

    Novopress : Comment s’articule le Bloc Identitaire dans ce mouvement ? Quel est son rôle exact ?

    F.R. : Au sein du mouvement identitaire, le Bloc identitaire, c’est ce pilier central qui prend la forme, à la fois, d’un réseau, d’un syndicat d’association et d’une centrale d’agitation.

    Le lobby de défense des Français de souche européenne

    Le Bloc identitaire est, avant tout, le lobby de défense des Français de souche européenne.
    L’objectif du Bloc identitaire est clairement de favoriser le développement de stratégies d’influences. Nous avons toujours cru à la guerre culturelle pour gagner des parcelles de pouvoirs. Cette guerre culturelle doit utiliser tous les moyens et tous les canaux disponibles (actions militantes, campagnes de lobbying, mailings, pétitions, développement de nos médias, stratégie offensive sur les réseaux sociaux, etc.) pour renforcer sa puissance d’impact. Le gramscisme identitaire est un gramscisme culturel et technologique.

    Plus qu’un « parti », nous existons en tant qu’objet politique. Nous existons aussi en tant que média, en tant que créateurs d’informations et diffuseur d’informations. Média aussi car nous sommes des intermédiaires entre ce que ressent une partie majoritaire du peuple et les castes qui nous gouvernent. Nous voulons mettre des actes et des mots sur ce ressenti de notre peuple.

    Aiguillon médiatique, éveilleur de consciences, le Bloc identitaire joue un rôle à part dans le champ politique français.

    Novopress : Quels sont les projets pour le BI cette année ?

    F.R. : Parmi les objectifs importants : le renforcement de la fonction du Bloc Identitaire en tant qu’aiguillon politique et médiatique, lobby, centrale d’agitation. Depuis 10 ans, nous avons remporté un certain nombre de victoires sémantiques et nous sommes parvenus à imposer certaines de nos idées dans le débat politique en France.

    Des « lanceurs d’alerte » au service de notre identité charnelle et historique

    Mais il reste, bien évidemment, encore beaucoup à faire. Les responsables du Bloc identitaire doivent devenir, en quelque sorte, des « lanceurs d’alerte » au service de notre identité charnelle et historique. Nous devons être des « veilleurs » capables de décrypter et dénoncer le double discours et les initiatives de ceux qui souhaitent la disparition de la France dans un vaste magma mondialisé et métissé. Par nos actions, nous devons envoyer un message fort aux nôtres qui se sentent abandonnés par la classe politique. Non, désormais, vous n’êtes plus seuls !

    Autre objectif. Mettre l’accent sur le développement et l’investissement du champ associatif. Les associations permettent de s’engager autrement et surtout, à terme, d’occuper des « espaces libérés » tout en incarnant parfois de véritables contre-pouvoirs. Le tissu associatif est habituellement la chasse gardée de la gauche. Notre offensive culturelle passe donc aussi par là!

    Enfin, autre objectif important. Faire entrer des personnes issues des rangs identitaires dans les assemblées municipales lors des élections de mars 2014, à travers des listes d’union et de rassemblement. Avoir des élus permettrait au mouvement identitaire de franchir une nouvelle étape. En disposant d’élus susceptibles de reprendre nos mots d’ordre et de relayer nos campagnes, le mouvement identitaire ne pourrait que gagner en influence. Au service de notre peuple et de notre identité.

    Crédit photo en Une : Novopress,  (cc). Crédit image dans le texte : copie d’écran d’une vidéo sur Internet, DR.

    http://fr.novopress.info

  • Popularité en hausse pour Marine, vent en poupe pour le FN

    Avec 34% de bonnes opinions, la popularité de Marine Le Pen va sans cesse croissant. "Nous sommes l'avenir !" : Marine Le Pen a bouclé dimanche à Marseille l'université d'été du FN avec un message d'"espoir" pour son parti qui, sur fond de déchirements à l'UMP, veut transformer sa dynamique en votes en 2014.
    Jean Roucas soutient
    Marine Le Pen
    Des déclarations de François Fillon levant l'interdit ancien sur le vote FN, au fait divers de Nice qui a vu un commerçant tuer son cambrioleur, tout semblait s'être conjugué pour mettre en lumière la présidente du FN et son parti, réuni depuis samedi au Parc Chanot, à l'est du Vieux Port.
    Le Front avait choisi Marseille, ville symbole, où il est traditionnellement fort et qui est le théâtre de règlements de comptes en série, pour cette rentrée politique. "Un tremplin", selon son secrétaire général Steeve Briois, vers les municipales et les européennes.
    "Il n’y a pas d’exception marseillaise. Il n’y a qu’une préfiguration marseillaise", a proclamé Mme Le Pen dans son discours de clôture. "La gangrène criminelle, s’étend peu à peu à toute la France. Même les campagnes et les bourgs ruraux ne sont plus épargnés".¢
    Brandissant des drapeaux tricolores - çà et là quelques bannières corses - l'assistance - 4.500 personnes selon le parti- l'a applaudie avec chaleur, criant souvent "on est chez nous !".
    Au premier rang, nouveau venu parmi les "marinistes", l'humoriste Jean Roucas, qui a si longtemps moqué les politiques dans le "Bébête show" télévisé.
    Mais l'eurodéputée entendait dans son adresse d'une heure vingt, prendre "de la hauteur", tracer "une perspective française", loin de la "petite boutique des horreurs politiques".
    "GUERRE CIVILE"
    Elle a notamment évoqué les grands fondamentaux du FN, de l'anti-atlantisme à l'immigration-invasion en passant par la dénonciation d'élites "incompétentes".
    Elle a affirmé craindre "la décomposition de l’unité des Français", "la désunion, l’insurrection et peut-être même la guerre civile".
    La meilleure nouvelle pour le FN se passait dans ce que Mme Le Pen a appelé "l'implosion molle" de l'UMP : la dislocation de la doctrine du ni-ni longtemps professée dans ce parti.
    Pendant que le Front dévoilait ses jeunes pousses - têtes de liste trentenaires ou quadragénaires - et se rengorgeait d'avoir accueilli à Marseille des experts reconnus de géopolitique ou d'économie sans lien avec lui - la principale formation d'opposition se déchirait en direct et ses alliés traditionnels l'accablaient (voir Le Gaulois).
    Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a ainsi signé l'arrêt de mort de l'UMP comme fédérateur de la droite et des centristes.
    Le vice-président délégué de l'UMP Luc Chatel a accusé François Fillon de "faire la courte échelle" au FN. Xavier Bertrand, candidat déclaré à la primaire présidentielle de 2016, a dénoncé des "déclarations ambiguës" qui "divisent et affaiblissent l'UMP".
    Des idées de plus en plus
    partagées par les Français
    Autre ancien ministre, Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP, reste fidèle au "ni-ni" officiel.
    Jusqu'au Premier ministre Jean-Marc Ayrault enjoignant l'UMP de clarifier sa position par rapport au FN.
    Mme Le Pen avait donc beau jeu de proclamer la mort du "soi-disant front républicain" de la "funeste bipolarisation de la vie politique" française.
    Et tandis que le député Gilbert Collard assurait plus tôt que "le peuple n'a plus peur", elle a dit : "Le vote Front National est un vote positif, d'adhésion, assumé, plein d’espoir".
    "Notre succès, en cette année 2013, peut-être le plus grand", a encore déclaré Mme Le Pen, "c’est d’avoir approfondi notre présence dans tous les débats politiques, dans les débats entre Français, d’être incontournables !".
    Seul parti à ne pas avoir gouverné, et donc exempt des demandes "d'inventaire" - le FN table, a-t-elle assuré, sur "des centaines d'élus" aux municipales.
    L'université d'été visait notamment, au travers d'ateliers techniques, à former les futurs candidats: comment constituer une liste, rester dans le cadre du financement électoral. Le FN veut aussi être premier aux européennes.
    Prochain rendez-vous du parti : une convention à Paris pour les municipales, une autre en janvier sans doute à Lyon pour les européennes.