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élections - Page 723

  • Les élections municipales, pour quoi faire ?

    Extrait de la réponse de Jean-Yves La Gallou :

    "[...] Entrer dans une municipalité n’a de sens que si l’on y va dans un esprit de résistance ou de reconquête. Quitte à choisir un secteur de combat et s’y consacrer et à celui-là seul ! Les terrains d’exercice et de manœuvre sont nombreux : les écoles, la culture, le patrimoine, les cantines, les subventions, les locaux municipaux, l’urbanisme, les paysages, les impôts.

    Sur les écoles, s’intéresser au contenu, pas seulement aux locaux

    En matière scolaire, il ne faut pas s’intéresser seulement à l’intendance mais au fond. Comment ? En fédérant les parents d’élèves qui en ont marre des dérives politiquement correctes dès le primaire. Ou en boycottant l’achat d’ouvrages de désinformation : histoire-propagande ou théorie du genre. Et puis en aidant des écoles indépendantes à trouver des locaux.

    Sur les cantines, défendre l’identité culinaire régionale et nationale

    Il faut refuser les interdits alimentaires étrangers ainsi que tout achat de viande halal ; et revenir à des menus plus traditionnels tout en privilégiant le localisme. Il faut retirer le contrôle des assiettes des enfants (et des personnes âgées) aux grands oligopoles de la distribution alimentaire. Former le goût et remettre du sens : proximité, produits français, plats régionaux, cochon, agriculture raisonnée ou bio, le tout servi par des entreprises locales.

    Sur le patrimoine, valoriser l’identité locale

    Il faut veiller sur l’entretien des bâtiments historiques et des églises, cesser de sacrifier les musées et remplacer les minables logos commerciaux par les blasons enracinés : il faut mettre les « communicants » hors d’état de nuire et faire revenir le temps des « armes de la ville » en choisissant des visuels enracinés !

    Sur les fêtes, respecter les traditions et œuvrer au ré-enracinement

    Chaque ville, chaque bourg, chaque village a son histoire, ses fêtes, ses traditions, sa toponymie, ses sociétés locales, tout ceci mérite d’être respecté et parfois ranimé. Les noms des places, des rues, des lieux de convivialité ne doivent pas être « idéologiques » mais enracinés dans l’histoire et la géographie locales. Les sociétés locales d’amateurs (des arts, de musique, de théâtre ou de danse, d’histoire) doivent être mieux considérées par les professionnels et les « sachants ».

    Sur la culture, protéger le pluralisme et privilégier l’ « art caché » plutôt que le non-art contemporain

    Vaste chantier ! Il faut rétablir la pluralité et la diversité dans les bibliothèques municipales, au cinéma, au théâtre. Sans sectarisme, bien sûr, mais aussi sans accepter le sectarisme des autres. Et cesser de céder aux sirènes ridicules du non-art contemporain. Retrouver l’ « art caché », selon la jolie expression d’Aude de Kerros.

    Sur les subventions, les supprimer pour les nuisibles

    Il faut taper dans la butte et cesser de subventionner les nuisibles : les syndicats politiquement corrects, les lobbys homosexualistes, antiracistes et immigrationnistes, les associations étrangères, les communautaristes musulmans (et autres), tout ce petit monde doit être mis à la diète. Qu’ils se financent avec l’argent de leurs adhérents, pas avec celui des contribuables ! L’argent des contribuables n’a pas à financer les mosquées ni les pseudos centres « culturels » islamiques (ou pentecôtistes ou israélites, d’ailleurs). [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La loi sur le non-cumul des mandats va probablement terminer aux oubliettes

    A propos de la loi sur le non-cumul des mandats, à laquelle les sénateurs se sont soustraits, Il y a une chose qui n'a guère été dite dans la presse et qui est pourtant une circonstance aggravante : cette chose rend le dispositif sénatorial particulièrement (et vicieusement) génial, au point qu'il est loin d'être impossible que cela fasse capoter l'ensemble du texte, y compris à l'Assemblée.

    Comme toujours quand il est question d'élection des parlementaires, il n'y a pas seulement une loi simple, mais aussi une loi organique. Or, une loi organique relative aux sénateurs ne peut être adoptée par l'Assemblé nationale seule : il faut que le sénat la vote en termes conformes. Ce qui fait que, si l'Assemblée rejette le texte sénatorial (ce qui est assez probable), ce ne sera sans doute pas pour imposer le non cumul aux sénateurs... mais, paradoxalement, pour l'élargir aux députés.

    Concrètement, voilà comment les choses peuvent se passer : le texte a toutes chances d'être voté à l'assemblée sans l'exception sénatoriale. Par conséquent, le sénat le refusera. L'Assemblée ayant le dernier mot, la loi sera votée comme cela. Les sénateurs saisiront le conseil constitutionnel et ont de fortes chances d'obtenir la censure de l'article qui les concernent. Or, cet article concernera aussi, désormais, les députés. Par conséquent, les députés, en faisant mine de s'offusquer de la résistance sénatoriale, voteront contre l'interdiction du cumul.

    Naturellement, cela dépend du jugement du conseil constitutionnel, mais il est fort probable qu'il soit aussi soumis au gouvernement qu'il ne l'a été pour la loi Taubira (où il y a une présomption sérieuse de penser qu'il a répondu avant de lire la saisine, puisque plusieurs questions, pas tout à fait négligeables, ne sont tout simplement pas évoquées dans sa "réponse"). Ce qui signifie que soit l'Assemblée suit le sénat, auquel cas les sénateurs pourront cumuler; soit l'Assemblée ne suit pas le sénat, auquel cas il est très probable que les députés et les sénateurs pourront continuer à cumuler. Et Hollande pourra s'abriter derrière le conseil constitutionnel pour justifier le non-respect de sa promesse électorale.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • De Thuram à Bedos, une légion de « has beeen »

    François Hollande décorait mardi de l’ordre de la légion d’honneur des « personnalités » du sérail, notamment le communiste président du Secours populaire Julien Lauprêtre, les journalistes « bien-pensants » Michèle Cotta (Commandeur de la Légion d’honneur) et Jean Daniel (Grand Officier). D’autres militants de gauche font partie de la fournée comme l’ex ministre Louis Mexandeau,  Elisabeth Roudinesco (Chevalier de la Légion d’honneur), qui fait profession de pensée magique psychanalytique  ou encore  la star de coquilles vides médiatiques   dites  « antiracistes » comme « Éducation contre le racisme » et « Devoirs de mémoire », l’ex footballeur Lilian Thuram  déjà « chevalier » depuis 1998 qui a été élevé au grade d’ « officier ».

    Dans une tribune publiée sur le site de l’hebdomadaire Marianne, son  directeur adjoint de la rédaction, Jack Dion,  s’émeut de la « rumeur » qui frappe Lilian Thuram. En l’espèce la  plainte pour « violences conjugales »  déposée par son ex épouse, la journaliste Karine Le Marchand.

    L’animatrice de M6, pur hasard évidemment,  a cependant fait machine arrière quelques heures avant la cérémonie élyséenne en précisant  qu’elle avait retiré sa plainte,  que son ex mari était  « une personne exemplaire, aux valeurs morales très fortes, aux combats sincères et nobles » et que rien ne viendrait entacher leur « estime » réciproque.   Ce dernier a cependant   été  convoqué par un délégué du procureur de la république de Paris pour un rappel à la loi.

    Jack Dion qui a écrit dernièrement des articles de bons sens sur la crise syrienne ou encore l’acharnement européiste dénonce ici les attaques (de bonne  guerre diront certains) dont M.  Thuram a fait l’objet de la part du Bloc Identitaire et sur les réseaux sociaux.

    Il note aussi  que « Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, l’ex footballeur traînera ce boulet d’infamie. Il n’est que le dernier exemple d’une longue série. » Et M. Dion de citer notamment  les cas du «  ministre de la santé, Marisol Touraine, à qui on a demandé des comptes éducatifs sous prétexte qu’elle avait un fils majeur condamné pour des faits délictueux », ou encore  «  des allusions grossières à l’encontre de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, en raison des frasques financières et judiciaires de son fils Thomas. »

    « Un homme célèbre, noir et de gauche, c’est forcément louche » affirme encore le journaliste de Marianne  à l’appui de sa démonstration. Ce qui est  louche  de notre point de vue c’est surtout le consensus médiatique autour de l’idéologie antinationale rebaptisée  antiraciste.

    Ce qui est louche, c’est le statut de saints laïcs, désintéressés  et irréprochables,  accordé à  ceux qui font profession de cet antiracisme militant.  Ce que ne justifie en rien les différents affaires et scandales récurrents  qui ont éclaboussé les « grandes figures » de ce combat là ces dernières années.  

    Restons dans le domaine  pipole   mais quittons le domaine du louche pour celui du pathétique un brin risible. Nous parlons bien  sûr  de la tribune pondue le 17  septembre dans le Huffington post par  un comique qui ne s’est jamais remis d’avoir une maman qui votait Le Pen et  était abonnée à Minute, en l’espèce Guy Bedos.  Une influence maternelle à laquelle cet homme qui a refusé d’être décoré de la légion d’honneur par le décoré de la Francisque François Mitterranddoit peut être de se sentir «tout de même plus proche d’Albert Camus que d‘Enrico Macias », si l’on en croit  sa fiche Wikipedia

    Adulé par les lecteurs du Nouvel Obs de Jean Daniel et de Télérama quand il était « à la mode » dans les années 80  (la roue tourne),  le  père de Nicolas Bedos expose ses obsessions habituelles contre le FN en agitant le spectre du « fascisme ».

    Il  crache son venin sur ceux qui ont osé dernièrement soutenir l’opposition nationale et Marine Le Pen,  à savoir le journaliste Robert Ménard qui autrefois bien sûr « était une personne fréquentable », et l’ancien « mitterrandiste » Gilbert Collard.

    «  Ça, c’est ce que j’appelle des traîtres » assène Guy Bedos réservant son plus grand mépris à son collègue humoriste Jean Roucas qui vient simplement  d’apporter son soutien à Marine.  Ancien pilier de l’émission le  Bêbete show sur TF1 pendant treize ans, ex  animateur des Roucasseries sur Europe 1, M.  Roucas   officie  désormais au Théâtre des deux ânes.

    «  Franchement écrit-il je ne pensais jamais à Jean Roucas. Je croyais même qu’il était mort, c’est dire! (…)  Après tout, ce n’est qu’un has been. Un humoriste oublié tout aussi démodé que Collaro. (…) Personne le connaît Roucas (pourquoi en parler alors ?!, NDLR) . Et apparemment, on serait de la même génération… (M. Roucas à 18 ans de moins, NDLR.) »

     «A  has been has been et demi ».  Si  son  carnet d’adresse lui permet encore quelques apparitions dans les médias, Guy Bedos n’est pas plus connu des jeunes générations que M. Roucas. Une  jeunesse qui plébiscite le FN dans des proportions bien supérieures à celles des partis et des figures qui font battre le petit cœur de M. Bedos.

    Quant à son amie, « l’humoriste »  Sophia Aram, cette chouchoute du microcosme qui traite de  « cons » les électeurs du FN sur France Inter,  sa « branchitude » et « bravitude antifasciste» ne l’empêche pas de prendre le bouillon sur France 2,  une autre chaîne du service public

    Ereintée par la quasi totalité des médias,  bien obligés de constater  le caractère  calamiteux et pitoyable de son  émission « Jusqu’ici  tout va bien » (sic), son deuxième numéro a perdu 340 000 téléspectateurs par rapport à la première ;  soit  4,6% de part d’audience. Parions avec Bruno Gollnisch  que si Guy Bedos, qui n’est pas sans talent, n’aurait sûrement pas fait pire,  Jean Roucas aurait  certainement fait mieux !

    http://www.gollnisch.com/2013/09/19/thuram-bedos-legion-has-beeen/

  • François Fillon veut un mouvement d'union nationale avec les électeurs mais sans le FN

     

    Verbatim de François Fillon au cours de réunions tenus mardi matin :

     

    "J'ai expliqué à mes amis que j'avais combattu le Front National toute ma vie et que je n'avais pas l'intention de changer de position. J'ai toujours combattu les alliances avec le Front National et je les combattrai toujours.

    A titre personnel, jamais je ne voterai pour un candidat du Front National".

    "Le pays est frappé par une crise profonde, qui dure depuis longtemps et ne trouvera de solution qu'à travers un vrai mouvement d'union nationale qui dépasse les rangs des formations politiques actuelles. Ce vrai mouvement d'union nationale, nous ne pouvons pas le créer en excluant, en mettant sur le même plan toutes les formations politiques. Si nous voulons appeler à un rassemblement, nous devons nous adresser à ceux qui aujourd'hui sont tentés de voter pour le Front National, aussi bien qu'à des hommes et femmes de gauche qui peuvent à un moment se retrouver autour d'un projet de redressement national.

    Devant le comité politique, j'ai appelé à lutter contre tous les sectarismes, parce que c'est l'ennemi du redressement national. Autour de ce débat, qui a été très positif, nous avons construit une position qui permet de répondre à cette nécessité de rassembler les Français. C'est le rôle d'un homme politique de faire bouger les lignes. On ne peut pas rester assis sur sa chaise en répétant les mêmes formules depuis des années et des années."

     

    En gros : malgré 5 années au gouvernement avec notamment l'ouverture à gauche, je refuse l'ouverture à droite, et surtout, continuez à voter pour moi et pas pour d'autres. J'ai bon ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • TF1 : obnubilé par le FN, Hollande dérape sur la fiscalité et s’enlise en Syrie

    Apaiser les Français en proie au "ras le bol" fiscal et réaffirmer sa détermination dans le dossier syrien : François Hollande s'est livré dimanche sur ces deux fronts à un exercice de pédagogie télévisé. Sans convaincre !
    Très attendu sur la Syrie alors que la France, aux avant-postes lorsque des frappes semblaient imminentes, a été tenue à l'écart de l'accord russo-américain intervenu samedi, le président l'a assuré sur TF1 : il s'agit d'une "étape importante, pas le point d'arrivée".
    "L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte", a souligné le chef de l'État, qui espère une prochaine résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, endossée par Moscou.¢
    Cette résolution, a poursuivi François Hollande, qui ne s'était pas exprimé longuement à la télévision depuis le 14 juillet, pourrait être votée "avant la fin de la semaine". Elle prévoirait explicitement "la menace de sanctions" contre le régime de Bachar al-Assad en cas de "manquement" à sa parole.
    Dès lundi, a-t-il rappelé, les chefs des diplomaties américaine, britannique et française, John Kerry, William Hague et Laurent Fabius, se retrouveront autour de lui à l'Élysée pour "mettre en forme" cette résolution.
    L'étape suivante, selon lui, serait la recherche d'une "solution politique" qui pourrait être au menu de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre à New York.
    Pour François Hollande, qui s'était déclaré "déterminé" à "punir" le régime syrien, la menace de frappes "a porté", conduisant le président russe Vladimir Poutine à "prendre une initiative" afin de rechercher une issue sur le tapis vert avec Washington.
    Le président de la République s'est attaché à convaincre une opinion publique rétive, loin de lui apporter le même soutien que pour l'intervention au Mali. Dans un récent sondage BVA, 60% des Français se disaient insatisfaits de sa gestion de la crise syrienne.
    HOLLANDE OMNIBULÉ PAR LE FN
    Sur le plan intérieur, le chef de l'État, qui avait promis une "pause fiscale" en 2014, a tenté d'apaiser le ras-le-bol des Français. Les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, a-t-il confirmé, seront "allégées".
    "Aucune taxe nouvelle" ne sera imposée pour améliorer les comptes de la Sécurité sociale, a-t-il promis, écartant de facto la possibilité, évoquée dans la presse, de taxer des produits comme les cigarettes électroniques ou l'aspartame.
    "Très prochainement", a-t-il également déclaré, un crédit d'impôt sera accordé pour la rénovation thermique tandis que, selon lui, la future contribution climat énergie montera en puissance "de manière limitée" et n'aura "pas d'effet en 2014".
    Sur l'éventuelle taxation du diesel, objet d'un nouveau et substantiel couac gouvernemental, il est resté en revanche évasif, se contentant de noter que "ce n'est pas rendre service à l'écologie (...) que de la réduire à des impôts".
    Quant aux responsables écologistes qui avaient menacé de ne pas voter le budget si le diesel n'était pas davantage taxé, il les a appelés à ne pas se déterminer par rapport à "des congrès ou d'autres rendez-vous, mais par rapport à l'intérêt de la France".
    Autre sujet chaud sur lequel François Hollande était interrogé, le changement de cap de l'ex-Premier ministre UMP François Fillon sur l'attitude à adopter en cas de duel face PS-FN. Il y a "des règles, des digues, des principes", a-t-il observé.
    François Hollande a rappelé avoir appelé à voter Jacques Chirac lors de la présidentielle de 2002 alors que le candidat socialiste, Lionel Jospin, avait été éliminé au premier tour, laissant Jean-Marie Le Pen face au président sortant pour le deuxième tour.
    "Je ne me suis pas posé de questions, je n'ai pas regardé qui était le plus ou moins sectaire, la question ne se posait même pas", a-t-il dit.
    "Il y a un moment où ce qui nous rassemble - que se soit des gaullistes, des libéraux, des radicaux, enfin des républicains- (?), c'est une conception commune de la France et de la République, et c'est mon rôle de le rappeler", a ajouté le président.
    Sur le front du chômage, il l'a assuré : "On est tout près du but", à savoir une inversion de la courbe d'ici à la fin de l'année, "nous y sommes presque".
    Au centre, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a dénoncé une "désinvolture (...) complètement délirante" sur l'emploi, le chômage et la fiscalité.
    Pour Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP, l'interview a "confirmé l'inconstance et l'inconsistance du chef de l'État". "Le seul point à retenir" est l'annonce "de nouvelles hausses d'impôts en 2014", la "pause fiscale n'étant qu'un leurre".
    À l'inverse, pour Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée, "le président de la République a fait taire ses contempteurs en délivrant une vision claire et nette de son action.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/tf1-omnibule-par-le-fn-hollande-derape.html

  • LMPT : l’indécente tentative de récupération d'Hervé Mariton

     

    Communiqué coup de gueule de Me Pichon :

    M"Suite à l’Université de la Manif pour tous qui s’est déroulée ce week end à Vincennes, on pouvait lire sur le compte twitter du député UMP de la Drôme Hervé MARITON le commentaire suivant : #UELMPT #commentsengager? Faut-il créer, pour ceux qui le souhaitent, au sein de l’#ump?,un mouvement qui porte nos #valeurs? qui est partant?

    Cette lamentable tentative de récupération du formidable mouvement de contestation à une rupture anthropologique radicale que fut la loi Taubira et ses suites logiques (PMA GPA gender) au moment même où Monsieur VANNESTE a été évincé manu militari par le service d’ordre de la LMPT, m’obligent à sortir du silence auquel je m’étais abstenu pas soucis du bien commun.

    Lorsqu’avec de nombreux avocats en robe, nous avons assisté aux gazages collectifs de manifestants pacifiques sur les champs Elysées le 24 mars dernier, nous avions rapidement perçu que nous entrions dans une phase répressive.

    Nous avons donc décidé de créer le Collectif des Avocats contre la répression policière et idéologique pour venir en aide à ces jeunes manifestants qui pour la plupart découvraient les contrariétés de la garde à vue. Et le 27 mars nous organisions symboliquement sur les champs Elysées notre première conférence de presse en compagnie de Béatrice Bourges du Printemps Français et d’autres personnes comme Axel Rokvam qui fondera plus tard les veilleurs.

    Quelques jours après, le 4 avril, 67 jeunes gens se retrouvaient en garde à vue pour avoir campé en silence devant l’assemblée nationale. 24 jeunes filles se retrouvèrent enfermées dans une cellule de 18 mètres carrés agrémentée des particules d’urine et de vomi.

    Appelé par quelques uns d’entre eux aux alentours d’une heure du matin, je me rendis donc au commissariat afin d’assister ces jeunes gens qui pour la plupart n’avaient pas encore perçu l’utilité d’un défenseur. Atterré par le caractère scandaleux et disproportionné de cette situation, je m’empressai donc de prévenir mes amis de Nouvelles de France et du Salon Beige ainsi que d’autres médias télévisés et radiophoniques.

    Le lendemain matin, alertés par ces mêmes média du lieu de détention – personne ne connaissait encore le commissariat de la rue de l’évangile - Hervé MARITON et Jean Frédéric POISSON, arrivaient au commissariat en leur qualité de parlementaires. J’étais plutôt satisfait de leur arrivée en pensant avant tout au sort des jeunes gardés à vue mais ces deux élus me snobèrent avec le plus grand mépris. J’apprenais quelques heures plus tard de la part de certains gardés à vue que Monsieur MARITON leur avait déconseillé de prendre PICHON comme avocat.

    Ne connaissant pas personnellement Monsieur MARITON, je m’étonnais de ce jugement de valeur et ce alors qu’ayant été réveillé en pleine nuit, je m’étais précipité pour défendre certains de ces jeunes gens, évidemment gratuitement.

    J’apprenais par la suite que la médisance provenait de certains esprits chagrins de l’équipe juridique de la LMPT terrorisée à l’idée que l’on apprenne que l’avocat des gardés à vue était un sympathisant du Printemps français, de surcroît très marqué à droite.

    Le même jour débarquait comme une star Frigide Barjot et tout le staff de la LMPT, et alors que je m’apprêtais à la saluer (je l’avais connu lors d’un voyage à Rome) elle me repoussa devant les caméras de télévision en me demandant ce que je faisais là. Je lui répondis « mon métier ». Quelques minutes plus tard, hors caméra, elle me déclarait, « tu comprends Frédéric, c’est de la com, mais nous menons le même combat ». J’encaissais sans rien dire en me disant que le combat que nous menions était supérieur à nos divisions.

    Et puis il y eut l’affaire Nicolas Bernard Buss. Nicolas m’avait fait appeler en pleine nuit pour l’assister au commissariat, mais je défendais déjà d’autres personnes et je n’étais donc pas disponible. J’envoyai mon confrère Benoit Gruau qui accepta de me substituer en pleine nuit.

    Après sa scandaleuse incarcération, la visite discrète et efficace de Jacques BOMPARD lui permit au bout de dix jours d’être transféré dans une cellule plus décente.

    Mais dés le lendemain de cette visite, Hervé MARITON se précipitait pour récupérer cette affaire médiatiquement porteuse, flanqué de quelques députés de l’UMP pour un entretien de courte durée avec Nicolas. Là encore, prévenu par le service juridique de la LMPT, affolé à l’idée que des élus de droite nationale « récupèrent » le cas de Nicolas avaient prévenu Hervé MARITON. Les caméras étaient présentes et Hervé MARITON laissa entendre que c’était grâce à lui que Nicolas était traité de façon à peu près humaine.

    De son côté Marion Maréchal Le Pen (qui avait assisté SANS OSTENTATION à des veillées sans s’exposer au feu des caméras) me contacta pour aller rendre visite discrètement à Nicolas dont elle avait été dissuadée par des pseudo-intermédiaires.

    Cette récupération de l’UMP m’écoeura d’autant plus que jusque là on nous avait fait comprendre qu’il y avait les bons manifestants que l’on peut défendre et les mauvais manifestants (campings pour tous, hommens, printemps français trop sulfureux pour l’image de marque) réservé aux avocats infréquentables. NICOLAS faisait jusqu’alors partie des mauvais manifestants, ceux qui méritaient d’être punis. Mais tout à coup, l’image étant porteuse, il devenait un manifestant emblématique qu’il était bon de soutenir.

    Lorsque l’on s’appelle la Manif pour tous, on se doit d’accueillir tout le monde : Les cathos, les athées, les juifs, les musulmans, les gaullistes, les trotzkystes, les libéraux, les homosexuels, les carnivores, les végétariens et même les élus du Front National ou des anciens de l‘UMP comme Christian VANNESTE.

    Je n’ai pas oublié qu’au mois de mai dernier, lors d’une manifestation organisée par la LMPT, Monsieur MARITON, interrogé par les journalistes sur la présence d’une élue du FN à ses côtés, en l’occurrence une conseillère du FN Sophie ROBERT, celui-ci déclara qu’elle n’avait rien à faire là. Preuve encore une fois que ce qui importe à ses yeux, ce ne sont pas d’abord les convictions mais d’abord l’image qu’il peut donner.

    Partant du même état d’esprit, notre courageux député avait fait le pied de grue auprès du mensuel gay « Têtu » - qui ne l’avait pourtant pas sollicité - pour décrocher une interview afin de faire amende honorable et se démarquer d’une image d’homophobe par une très élégante pique à l’encontre d’une ancienne ministre de son mouvement : « Je ne suis pas la nouvelle Christine Boutin ».

    Parallèlement, une fois la loi votée, Monsieur MARITON – qui échange des textos réguliers avec Mme TAUBIRA - s’empressa de déclarer qu’il appliquerait la loi et qu’il se ferait une joie de marier un couple unisexe dans sa mairie.

    Aujourd’hui et alors que la LMPT organise à juste titre des conférences sur la clause de conscience, Monsieur MARITON qui ne l’a pas fait jouer, a l’indécence de vouloir récupérer ce formidable mouvement.

    Je n’oublierai pas que l’idéologie du genre a commencé à être enseignée sous Luc Châtel, Ministre de l’Education Nationale sous Sarkozy. Certes Hervé Mariton été en désaccord avec Monsieur Châtel sur ce point mais il persiste à militer ensemble au sein du mouvement "France Moderne et Humaniste", un courant de l'UMP qui regroupe aussi Franck Riester, ouvertement pro mariage gay.

    Je n’oublierais pas que les lois liberticides en vertu desquelles Monsieur Vanneste est aujourd’hui poursuivi et qui sous couvert de lutte contre l’homophobie répriment la liberté d’expression, ont été votées en décembre 2004 sous un gouvernement UMP et une majorité appartenant pour les trois quarts à ce même parti.

    Bossuet disait :«Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer »."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Laxisme et calculs boutiquiers : le ras-le-bol des Français

    Certainement du jamais vu à Hyères un jour de semaine : plusieurs centaines de militants et sympathisants se sont pressés lundi  dans une chaude ambiance pour l’inauguration de la permanence électorale de Bruno Gollnisch par Marine Le Pen –voir l’article de Var Matin mis en ligne hier sur ce blog. Dans les locaux bondés et sur le trottoir deux principaux sujets de conversations tournaient en boucle : le désarroi (l’implosion ?) de l’UMP devant la montée en puissance du FN et l’affaire du bijoutier niçois Stephan Turk. Agé de 67 ans, celui-ci a été mis en examen vendredi pour « homicide volontaire » et « détention illicite d’arme » après son braquage par deux jeunes membres de la « communauté du voyage » armés d’un fusil à pompe et d’un pistolet. Ce commerçant  a tiré à trois reprises et abattu un des deux  braqueurs, Antony Asli, 19 ans, qui l’avait menacé, dépouillé,  agressé, frappé et qui prenait la fuite à scooter.

      Comme l’a redit Marine lundi matin lors de son passage dans la cité des palmiers, Stephan Turk « est la victime du laxisme de l’Etat. Il est victime  de ce sentiment d’abandon qui laisse penser à plus en plus de Français qu’ils sont obligés de se défendre eux même parce qu’ils ne trouveront pas dans les forces de l’ordre et la puissance publique, qui pourtant sont sensés le faire, la sécurité qu’ils sont en droit d’attendre. »

      C’est aussi totalement hors norme et démontre s’il en était besoin l’exaspération de nos compatriotes devant les exactions sans cesse croissante de la voyoucratie, la page Facebook intitulée « Soutien au bijoutier de Nice », dépassait lundi les 1,5 million de « j’aime » ! Et plus d’un millier de personnes se sont retrouvées  hier à Nice  place Masséna  pour un  rassemblement de soutien à ce bijoutier, auquel  s’est raccroché le maire UMP Christian Estrosi

      Le député frontiste Marion Maréchal a rappelé à cette occasion l’inefficacité de notre système judiciaire face à la récidive et pointé elle aussi le laxisme coupable entretenu par les gouvernements de droite et de gauche depuis des années. Ainsi, du constat même  du procureur de Nice, Éric Bedos, le casier judiciaire du jeune braqueur parle de lui-même puisqu’il a été « condamné quatorze fois par un tribunal correctionnel et un tribunal pour enfants » avant de trouver a fin tragique que l’on sait.

     Bruno Gollnisch dans un passé récent avait apporté son soutien à René Galinier, 73 ans,  incarcéré en 2010 à la prison de Béziers (Hérault). Habitant   le petit  village de  Nissan-les-Ensérune, Papy Galinier, victime déjà de trois cambriolages, avait tiré sur deux Roms, blessant les  deux voyous qui avaient violé   son domicile.

     Une affaire, comme il  le notait alors, qui est «une belle illustration de l’inversion des valeurs de cette République soixante-huitarde ». Car  si  ce retraité «est incarcéré pour avoir défendu l’intégrité de ses biens et de sa personne », il a pourtant «  fait œuvre de salut public en se défendant contre deux voyous. Ce qu’aurait du faire la Police… ».

     René Galinier fut  finalement  libéré hier après 70 jours de détention, en partie grâce à  la mobilisation du FN, comme celle des autres courants de l’opposition nationale, qui avait  permis de porter sur la place publique le débat sur le traitement réservé à ce septuagénaire.

     Un homme qui lui aussi,  fut poussé à bout par  la montée d’une délinquance qui est de la responsabilité première d’un gouvernement incapable d’assurer la sécurité des Français.

      Interrogé par les médias lors de l’UDT du FN à Marseille,  Bruno Gollnisch   a rappelé que Stephan  Turk  «avait été cambriolé à multiples reprises. Tout ça est triste bien sûr, mais les responsables sont les politiques  (…). Si Marine Le Pen avait été présidente, le ministre de la Justice aurait donné instruction au parquet de ne pas le poursuivre ou de requérir l’acquittement. »

     « Je suis pour décorer le bijoutier de Nice, je suis pour décorer René Galinier, je suis pour décorer hélas à titre posthume le courageux citoyen de Marignane, Jacques Blondel,  abattu en août par le multirécidiviste Marouen R. alors qu’il tentait de s’opposer à un braquage. »

     « J’estime que ce sont des actes parfaitement civiques que de défendre sa vie, mais ses biens. Et je considère qu’il est sain, juste, légitime, qu’il y ait des risques du métier pour les braqueurs. Dans le cas d’une impuissance de l’Etat, il est normal que les citoyens se défendent. »« La nuit, si on vient chez moi alors que j’ai une épouse, je tire d’abord et je discute ensuite. J’ai aussi d’excellents sabres japonais. »

      L’autre sujet qui anime les conversations frontistes c’est bien  sûr le « un pas en avant  deux pas en arrière »  d’une  UMP en plein désarroi et querelle des chefs. En  l’espèce  sa ligne de conduite brouillonne  en cas de  duel FN-PS.

     De même que Jean-Marc Ayrault vient de contredire  François Hollande en annonçant  que finalement la (pseudo)  « pause fiscale » promise en en août  ne sera finalement  « effective » qu’en 2015,  le Bureau politique de l’UMP  a réaffirmé mardi  son combat » contre tous les extrémismes et les sectarismes » (sic).  En clair son  refus de faire barrage à la gauche socialo-communiste en appelant éventuellement dans une situation donnée  à voter FN.

     Mais de quel « sectarisme » parle-t-on ? s’interroge  avec un certain amusement Bruno Gollnisch,   alors que certains médias  faisaient des gorges chaudes ces derniers jours  de la vidéo virale le  montrant en plein discussion avec le député et ex ministre UMP  Rachida Dati dans les couloirs du Parlement européen.

     «Madame Dati ne me considère pas comme sectaire ! Pas plus, d’ailleurs, que Monsieur (Joseph)  Daul (président du groupe du Parti populaire européen, assimilé UMP, NDLR) ou Brice Hortefeux, avec qui j’entretiens aussi d’excellents rapports réguliers » précise Bruno.

     Tancé par Jean-François Copé (« C’est l’avenir de l’UMP qui est en jeu si on la laisse dériver vers l’extrême droite »), Jean-Pierre Raffarin  (une  «  alerte rouge », la  remise en cause du « pacte fondateur » de l’UMP »),   Luc Chatel, Bruno Lemaire  Frank Riester, Xavier Betrand (« Pas de compromis, pas de compromission »), Valérie Pécresse, NKM et autres,  François Fillon  a précisé son propos.  « A titre personnel, jamais je  ne voterai pour un candidat du Front national »; «J’ai combattu le FN toute ma vie, je n’ai pas l’intention de changer de position ».

     Certes et pour cause.  Jean-Marie Le Pen dans un entretien accordé au Point juste avant l’université d’été notait qu’« Il n’est pas envisageable d’unir des mouvements (le FN et l’UMP , NDLR)  qui ont des politiques radicalement différentes. L’UMP est mondialiste, européaniste, socialiste, toute alliance est donc impossible au niveau national. En revanche, sur le plan municipal, local, où l’on est en rapport avec des hommes, des rapprochements sont possibles. »

     Un vœu partagé très largement par les   sympathisants UMP, vœu rejeté avec horreur par une très large fraction des dirigeants de ce parti liés par des engagements et des pactes qui les obligent à mener une politique intrinsèquement antinationale.  Selon l’Ifop,  70 % des électeurs UMP  sont favorables  à une «normalisation» du FN,  49% d’entre eux (Ils n’étaient  que 32% en 2010),  sont favorables à des alliances au niveau local.

     Un sondage bien  intégré pour le coup par Thierry Mariani, à  la tête du courant dit  de la Droite populaire qui relève l’évidence quand il dit  que les dirigeants de l’UMP ont  « de plus en plus de difficultés à expliquer qu’il y a une frontière infranchissable entre l’UMP et le FN, et donc pas d’alliance possible, notre seule solution est de changer complètement de tactique».

     Le Président d’honneur du FN dans ce même entretien au Point que nous évoquions plus haut,  relevait que les Français sont de moins en moins dupes des combinazione et les petits calculs boutiquiers  des partis du Système…

     « …Les Français sont en train de se rendre compte de l’échec des politiques menées depuis quarante ans. La situation n’est pas nouvelle, mais elle atteint des niveaux nouveaux. L’eau monte, monte, et à un moment, elle arrive aux lèvres. Deux minutes plus haut, c’est la mort, alors que, deux minutes plus bas, ça ne l’était pas encore. On est en train d’arriver au stade critique et les Français le sentent. »

    http://www.gollnisch.com/2013/09/18/laxisme-calculs-boutiquiers-ras-bol-francais/

  • Pagaille à l’UMP : votera ou votera pas FN ?

    L'ancien ministre UMP, François Baroin, proche de François Fillon, a défendu dimanche l'ex Premier ministre, en affirmant que ce dernier ne "voterait jamais pour le Front national".
    "Je l'ai eu au téléphone, j'ai regardé ses discours, je connais ses engagements et je ne lui chercherais strictement aucune querelle sur ce sujet", a déclaré M. Baroin, invité du "Grand jury" RTL/LCI/Le Figaro.
    L'ancien ministre de l’économie était interrogé sur les propos de M. Fillon selon lesquels il conseillerait, aux municipales, en cas de duel FN/PS, de voter pour le "moins sectaire". L'ancien Premier ministre a en outre rejeté le "ni, ni" (ni FN, ni PS, la ligne de l'UMP) et le "front républicain (vote pour le candidat non FN).
    François Baroin a fait valoir que François Fillon "n'avait jamais dit qu'il appellerait à voter Front national". "Il ne votera jamais Front national, c'est un gaulliste social, c'est donc un adversaire déterminé de l'extrême droite, puisque l'extrême droite et le Front national, dans l'histoire depuis 40 ans, est l'adversaire le plus farouche des gaullistes que nous sommes".
    "Je sais, a-t-il insisté, qu'il ne votera jamais pour quelqu'un du Front national et qu'il sera de tous les combats contre l'extrême droite et le Front national".
    M. Baroin a fait valoir que "Jacques Chirac, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Philippe Séguin, François Fillon" avaient été parmi ceux qui avaient "fait rempart au Front national". "Nous avons construit l'UMP en réponse politique à la poussée de l'extrême droite".
    Affirmant que l'UMP combattait "toutes les extrêmes" droite et gauche, il a fait valoir qu'il "n'oubliait pas que la Parti socialiste avait appelé à voter Jacques Chirac" en 2002 après l'élimination au premier tour du candidat PS Lionel Jospin. "On ne pourra donc jamais mettre sur le même pied le Parti socialiste d'une part et le Front national d'autre part".
    M. Baroin a toutefois concédé que "le sectarisme n'était pas le critère le plus pertinent".
    Il a en outre défendu François Fillon dans sa volonté de parler aux électeurs du FN, en rappelant que durant la campagne présidentielle, François Hollande avait lui aussi dit vouloir parler à ces électeurs.
    De son côté, l'ex-ministre Bruno Le Maire a vivement critiqué dimanche le revirement de François Fillon vis-à-vis du Front national, assurant que lui-même ne voterait "jamais" pour le parti d'extrême droite, qu'il juge étranger à "l'histoire" de son parti.
    Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et député UMP des Yvelines, a condamné le revirement de François Fillon, jugeant que l'ex-Premier ministre avait "ouvert une brèche politiquement et moralement condamnable" en voulant faire "un coup".
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Marine Le Pen : Pour comprendre la France, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens

    Lors de son discours, à l'université d'été du Front National, Marine Le Pen a critiqué la charte laïciste de Vincent Peillon, devant une salle comble :

    F"C’est bien beau d’afficher une charte de la laïcité dans toutes les écoles de France. Mais ce simple geste est déjà l’aveu d’un échec. Plus d’un siècle après la loi de 1905, il faut écrire noir sur blanc des principes qui étaient il y a encore 20 ans des évidences. Quelle force aura cette charte alors que la Cour de Cassation, en vertu des directives européennes, à condamné la crèche Baby Loup qui avait licencié une salariée qui portait le voile alors que l’on n’a même pas été capable de protéger le personnel de cette crèche qui, sous les menaces de représailles, a du déménager !

    Et puis, le texte de monsieur Peillon ne prend pas en compte la réalité de l’histoire de France, la réalité de notre culture. Pour comprendre la nation française, la République française, il faut connaître et admettre ses fondements chrétiens. N’en déplaise à certains.

    D’ailleurs, aucun problème concret n’y est abordé, ni la nourriture hallal dans les cantines scolaires, ni le voile à l’université, ni la séparation des sexes dans les piscines. Cette opération de com est encore un aveu que le système se complait dans la politique de l’affichage. Cette « charte pour rien » ne peut mettre fin à ce multiculturalisme qui fragmente la population de la France selon la religion et les origines.

    http://lesalonbeige.blogs.com