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élections - Page 720

  • Réponse au très court article révélateur (1)

    Il est certaines prises de position que l’on peut qualifier de lapidaires qui, de par leur jusqu’au-boutisme, ne peuvent laisser indifférent. Si la rédaction a jugé intéressant de mettre à disposition du lectorat cette diatribe (1), c’est très probablement parce qu’elle représente un point de vue qui n’est pas isolé.

    Je peux comprendre l’impatience de certains militants dont on pourra surement affirmer qu’ils ont de la bouteille, eux qui se sont investis depuis si longtemps, et qui par voie de conséquence voudraient voir le train de l’histoire, propulsé avec une plus grande célérité.

    Le Front National, de groupuscule qu’il fut autrefois, est désormais un des mouvements politiques majeurs de la France d’aujourd’hui. L’effet d’inertie qui dans un premier temps lui fut néfaste, joue désormais en sa faveur. On considère aujourd’hui que le Front National se situe à une altitude numérique que l’on peut maintenant encadrer en pourcentage de suffrages, par les chiffres de 20 et de 30. On peut donc en déduire aujourd’hui que le Front National n’a plus rien à envier en terme d’audience aussi bien à l’Ump qu’au parti socialiste.

    En conséquence, on peut donc affirmer qu’il est aujourd’hui abusif de prétendre que nous avons les Français contre nous. S’il existe encore réellement dans la France d’aujourd’hui des spécialistes de la désinformation qui semblent avoir fait de la critique unilatérale du Front National l’alpha et l’omega de leur existence, force est de constater qu’ils sont de moins en moins nombreux. Si les Français qui suivent maintenant le Front National ou qui minorent avec le temps leurs critiques sont de plus en plus nombreux, c’est parce que le grand basculement a commencé.

    Si tant de Français ont mis du temps pour nous rejoindre, c’est en grande partie en raison de la désinformation dont nous avons tous été au Front, les victimes. J’ajouterai qu’il ne faut pas omettre non plus que plus nous avançons dans le temps, et plus les prédictions qui étaient déjà les nôtres voilà bien longtemps, s’avèrent aujourd’hui validées au quotidien. Cela aussi, les Français l’ont compris, même si je veux bien admettre que la prise de conscience chez les uns et les autres a pu sembler à certains militants ou sympathisants de toujours, un peu longue.

    Aussi, le parallèle avec Les Palestiniens, s’il peut être effectué, présente tout de même ses limites. Je ne prétends pas que la France d’aujourd’hui, ne soit pas d’une certaine façon en guerre pour sa survie. Quelque part en effet, le Front National lutte aujourd’hui de façon à ce que la France demain, puisse survivre. A la limite, si la guerre, au sens conventionnel du terme était, tout serait alors plus clair pour chacun.

    La destruction de la France, qui a déjà commencé depuis bien longtemps, est malheureusement l’oeuvre d'individus, de prime abord français, même s’ils ont - contradiction - décidé de souscrire au mondialisme anti-français: que des Français pur souche puissent autant trahir, et sans que la plupart des Français - eux innocents - n’en aient conscience, peut en effet nous faire malheureusement regretter l’existence, d’un point de vue théorique, d’une guerre réelle qui aurait le mérite d’apporter toute la clarté.

    Quant au terme péjoratif de «populace», il ne désigne plus son objet habituel. La populace à laquelle il faut aujourd’hui songer n’est plus ni stupide ni pauvre. Elle est au contraire riche et dispose de façon héréditaire du savoir. Elle habite les beaux quartiers, préservés des vices qu’elle a elle même engendrés, et s’estime très sure de son bon droit.

    Afin de bien me faire comprendre, il ne faut plus associer au terme de «populace» un regard vers le bas, mais lever les yeux vers les sommets qui ne méritent pas leur nom, où l’on verra sans surprise les corrompus associés au grands pouvoir.
    Note :
    (2)"le problème des gens comme nous, et la fumisterie de la comparaison avec les jeteurs de cailloux palestiniens notamment, c'est que nous avons notre propre peuple CONTRE nous, et pas avec nous ce qui est essentiel "de trop grand idéaux pour la basse populace"

  • Dissolution : l’idée fait son chemin

    Mais qui profiterait de nouvelles législatives ?
    Nous avons été les premiers, dans un article, à envisager la dissolution de l’assemblée nationale. Dans notre analyse et dans la perspective de défaites électorales socialistes lourdes aux municipales puis aux européennes, c’était la seule planche de salut politique pour le président Hollande.
    En effet la dissolution ramène  la droite au parlement, le président nomme un  premier ministre de droite qui crame bien sûr l’Ump à nouveau aux affaires  et Hollande a de nouveau une chance pour la présidentielle de 2017. Mais le contexte a changé. La situation du pouvoir s’est considérablement aggravée. L’échec de l’Ump à Brignoles et le désaveu des militants socialistes de Marseille brouillent les cartes.
    Une entrée en force du Fn au parlement ne serait pas pardonnée par l’aile gauche du Ps à Hollande. C’est le grand risque. Pourtant la pression se fait plus forte et notamment de la part du centre qui pense peut-être naïvement tirer les marrons du feu. Cependant son analyse exprimée clairement par Jean-Louis Borloo sur la crise de confiance vis à vis du gouvernement qui imposerait un retour aux urnes par respect des électeurs et de la démocratie risque d’en convaincre plus d’un et même à gauche. La dissolution pourrait également s’imposer en cas d’implosion du gouvernement et même de la gauche. Car la gauche a décidé d’avoir la peau de Valls.
    La preuve par Leonarda.
    C’est peut-être l’affaire qui fait déborder le vase dans les rangs de la gauche ou plutôt le prétexte attendu.  Si de nombreuses expulsions ont par le passé suscité la polémique, celle de Leonarda, une rom kosovare de 15 ans vivant dans le Doubs, est celle de trop pour ne nombreux responsables de la majorité qui pointent du doigt l’action de Manuel Valls, déjà critiqué il y peu, y compris au sein du gouvernement, pour ses récents propos niant la volonté d’intégration d’une majorité de Rom
    Alors on a droit à tout, la petite fille sortie de force du car devant ses camarades… la rafle, la déportation, les heures les plus sombres  etc.… etc. La gauche de la gauche est hystérique face au ministre de l’intérieur et cela ne pourra donc pas durer comme cela longtemps.
    La dissolution c’est peut être finalement la solution à l’implosion, mais certainement pas à la crise du Ps aussi divisée que l’Ump. Il y a deux Ump, il y a deux Ps, il faudra bien un jour en tirer les conséquences.
    Raoul Fougax, MetaMag, 16/10/2013
    http://www.polemia.com/mais-qui-profiterait-de-nouvelles-legislatives/

  • Les incohérences du candidat UMP à Lyon

    Lu ici :

    Havard""Quelle est la position de Michel Havard sur le Mariage pour Tous ?" c'est la question que posent les opposants au mariage gay venus manifester devant la permanence du candidat UMP [à Lyon] à l'occasion de l'inauguration de cette dernière par...NKM.

    Des militants proches de la Manif Pour Tous, des Enfants des Terreaux, des Marianne pour Tous, etc. se sont donnés rendez-vous devant la permanence de campagne de Michel Havard au moment où celui-ci l’inaugurait en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate elle-même à la Mairie de Paris.

    Havard 2"Ce choix interroge sur le positionnement de Michel Havard concernant le Mariage pour Tous : en effet, alors qu’il a manifesté ostensiblement auprès des Lyonnais l’année dernière, voici que Michel Havard chef de file de l’opposition au Conseil municipal, s’est dernièrement abstenu lors du vote d’une subvention de 15000 € à une association LGBT, et que Michel Havard candidat se félicite aujourd’hui du soutien de celle qui, après avoir pris fait et cause pour le Mariage pour Tous, multiplie les oeillades à la communauté Gay." ont souligné les manifestants dans un communiqué adressé à la rédaction de Lyon 1ère.

    Dans le but d'éclaircir sa position, les anti mariage gay demandent au candidat UMP de les recevoir rapidement et de faire une déclaration publique sur le sujet... En clair, Havard peut-il se passer de la communauté gay pour gagner la ville ?"

    Variante pour la conclusion : Havard peut-il se passer des anti-mariage homo pour gagner la ville ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les populistes entrent nombreux au gouvernement en Norvège

    STOCKHOLM (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Les populistes du Parti du Progrès, partisans d’une ligne dure sur l’immigration et de baisses d’impôts importantes, ont accédé pour la première fois au pouvoir ce mercredi. Le Parti du Progrès compte sept ministres (sur 18). La dirigeante du parti, Siv Jensen, devient ministre des finances, le second plus important poste, juste après le premier ministre.

    La Norvège possède le plus gros fonds souverain au monde, dont la valeur, actuellement de 790 milliards de dollars, ne cesse d’augmenter. Et le gouvernement est autorisé à y puiser jusqu’à 4 % chaque année pour abonder son budget. Parmi les mesures envisagées par la droite figurent aussi la possibilité pour les policiers de s’armer et celle donnée aux municipalités d’interdire la mendicité. Comme c’est la règle en Norvège, le nouveau gouvernement respecte la parité avec neuf hommes et neuf femmes. Aucun de ses membres n’est issu de l’immigration.

    http://fr.novopress.info/142256/les-populistes-entrent-nombreux-au-gouvernement-en-norvege/#more-142256

  • Topographie du FN

    Le parti de Marine Le Pen entretient la rumeur (et, subséquemment, les fantasmes ; les branchés emploieraient volontiers le terme « buzz », cette affreuse onomatopée « globisch »), à proportion qu’il effraye manifestement le système.

    S’il fait peur, c’est qu’il est insaisissable, tant pour les « spécialistes » des élections que pour les responsables du parti lui-même, sans oublier les électeurs, finalement les premiers concernés.

    Premier parti de France ?

    Un récent sondage (à prendre avec les pincettes de rigueur) réalisé pour le Huffington Post et I-Télé fait ressortir que 57% des Français, toutes tendances politiques confondues, considèrent le Front national comme un parti situé à « l’extrême droite » du paysage politique français. 32% proches du FN estiment même que cette étiquette lui convient parfaitement. Pis, seulement 11% des sondés répondent que le FN est un parti « ni de droite, ni de gauche » (20% chez les sympathisants marinistes), résultat qui tend à montrer que la posture gaulliste d’un parti qui se veut au-dessus de la mêlée partisane est inaudible électoralement. Marine Le Pen contribue à opacifier un peu plus cette situation. N’a-t-elle pas déclaré à L’Express (2 octobre), que son parti n’était « absolument pas un parti de droite, ceux qui le pensent [faisant] une erreur d’analyse totale » ? La même, avertissait le lendemain sur RTL, devant un Jean-Michel Apathie blêmissant, qu’elle intenterait des actions judiciaires à l’encontre de quiconque diffamerait son mouvement en le taxant d’« extrême droite ». Dès lors, de deux choses l’une : soit le FN n’assume plus, même lointainement, l’héritage idéologique du père fondateur, Jean-Marie Le Pen, soit il ambitionne une refondation de la gauche, entreprise folle, s’il en est. Car, le parti frontiste est pressé. Il doit remporter un certain nombre de mairies lors des prochaines élections municipales, tout en ravissant, aux européennes, la place enviée de premier parti de France qui lui donnerait la dynamique nécessaire pour la présidentielle de 2017. Néanmoins, c’est cet écart entre la stratégie électoraliste d’un parti dont la vocation naturelle est d’accéder au pouvoir et son positionnement idéologique dès plus vaporeux (y compris pour son partenaire souverainiste du SIEL, prônant clairement l’union des droites) qui risque, à moyen terme, d’entamer son ascension.

    Le nouveau parti radical ?

    Il convient de reconnaître que la doctrine du FN est frappée du sceau inaltérable de l’ambiguïté. Or, c’est précisément le talon d’Achille d’un parti qui tout en ayant parfaitement diagnostiqué la dilution de la gauche et de la droite dans l’océan du mondialisme, demeure, nonobstant, comme tétanisé au milieu du gué. En d’autres termes, le FN semble englué dans une incapacité intellectuelle à choisir son camp idéologique. Il oublie que, dans un régime ayant la démocratie comme facteur exclusif de légitimité du pouvoir, il est suicidaire de ne pas proposer une « offre » politique à ceux dont on sollicite les suffrages. Même l’élection présidentielle qui implique, paraît-il, la rencontre d’un homme (ou d’une femme) avec son peuple ne peut, sans hypocrisie, s’affranchir d’une telle donnée élémentaire. Ainsi va le régime électif, sauf à le dénoncer comme la source de bien des maux institutionnels, comme le fait inlassablement l’Action française depuis un siècle. C’est que Marine Le Pen n’est pas le roi et qu’on la somme, prestement, de se déterminer.

    Osons, modestement, le faire pour elle. Dans son programme présidentiel, Pour que vive la France, elle déplore qu’« il n’y a plus d’alternative à gauche ». Dans le même temps, s’appuyant sur Jaurès elle fait l’éloge de la patrie, seul bien des pauvres quand ils ont tout perdu et se lance dans une défense acharnée de la laïcité et de l’Etat conçu comme « indissociable de la nation ». Ce tropisme centralisateur conjugué à un certain volontarisme gaullien placerait d’emblée le parti frontiste dans la catégorie politique, assez polymorphique, il est vrai, des radicaux1. Ni du centre et encore moins de gauche et de droite, mais farouchement républicain dans une perspective sociale et nationale, certes rénovée mais ancienne puisque s’enracinant dans la fin du Second Empire. Ce faisant, elle emprunterait davantage à Jules Simon ou à Gambetta qu’à Adolf Hitler, n’en déplaisent à ses détracteurs ignares.

    Aussi, cette approche doit-elle relativiser le « mouvement dextrogyre » théorisé par le politologue, Guillaume Bernard (s’inspirant d’Albert Thibaudet), selon lequel le peuple français inclinerait à droite. Le FN cherche à se dégager de cette traditionnelle taxinomie « droite » et « gauche » et, partant, oblige les autres forces politiques à rebattre leurs cartes idéologiques. Plus qu’une translation de la gauche vers la droite, c’est à une recomposition profonde de l’échiquier politique à laquelle nous commençons d’assister qui opposera, dans un futur proche, les libéraux mondialistes (PS, UMP, UDI-MOdEM), les étatistes libertaires (PC, Parti de Gauche, EELV) et les souverainistes (FN, SIEL, DLR).

    Aristide Leucate - L’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Topographie-du-FN

  • Le dernier stade

    L’imagination n’est décidemment pas le fort de Jean-François Copé, qui recycle  à la louche, surnageant dans le bouillon,  les vieilles formules de la droite chiraquienne  sur la collusion supposée  entre le FN et le PS pour  faire chuter la « droite ».  Le frère ennemi de M. Fillon a cru crédible hier d’accuser François Hollande de « favoriser la montée du Front National » et sur une idée follement brillante et originale, digne de son conseiller  Guillaume Peltier,  a parlé de « FNPS ».  A dire vrai M. Copé ne partage pas seulement avec son compère  Pierre Moscovici une même passion pour les  montres de luxe comme l’indiquait Le Point dernièrement. Le magazine évoquait notamment sous le titre « 100 000 euros au poignet », la Rolex Daytona que lui a offert son sulfureux copain milliardaire,  Ziad Takieddine.  «Quand Takieddine déclare qu’il s’agissait d’un modèle en or blanc (environ 25 000 €), (M. Copé)  se souvient d’une montre en acier offerte pour son anniversaire et ne sait même plus où elle est ». Trou de mémoire que le brave Jean-François partage avec le ministre socialiste  Moscovici qui lui,  s’interroge Le Point aurait «  sous-estimé la valeur de son patrimoine horloger, voire oublié de l’intégrer à sa déclaration ? »  Comme c’est ballot !

     Au-delà de l’anecdote,   les dirigeants de l’UMP, que nous n’avons  jamais confondu avec la base de ce parti,  et ceux du PS, issus du même moule, évoluant dans  les mêmes structures comme le club Le Siècle,  partagent bien évidemment le même tropisme européiste, la même idéologie ultra-libre échangiste, le même mondialisme. L’étiquette d’UMPS que leur accole le FN, vérifiée par la politique qu’il mène de concert ou successivement depuis des décennies, n’est pas usurpée.  

     Elle s’est matérialisée pour la énième fois lors de la cantonale de Brignoles constate Bruno Gollnisch,  avec le front ripoublicain PS- UMP-PC-UDI-EELV-MoDem contre le Front National.  Les Français ont  beau  être réputé « avoir la mémoire courte », M Copé pousse tout de même le bouchon un peu loin…

     Certes, il n’est pas le seul. Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche, tête de gondole d’un Front de Gauche en pleine crise, a déclaré sur RMC que le Front National était un mouvement « d’escrocs », « de menteurs », de « voyous ».

     M. Mélenchon qui est resté  trente ans au PS avant de s’apercevoir qu’il était en désaccord avec sa ligne politique, nous a habitués lors de la campagne présidentielle et lors des législatives à ce type d’ outrances, lui assurant une certaine couverture médiatique à défaut de soutiens populaires.

     La réitération de ce type de logorrhée  ne cache pas que ce Front de Gauche, qu’il a porté à bout de bras, est minée par des antagonismes gamellards  et des divergences de vues stratégiques qui  ne sont pas sans rappeler ceux de l’UMP.

     Samedi dernier, lors d’une réunion à  Clermont-Ferrand,  M.  Mélenchon a de nouveau sonné la charge contre le patron du PC, Pierre Laurent. Ce dernier  tentera de sauver en 2014 les communes encore dirigées par les  communistes en raison du deal contracté avec les sociaux-traîtres du  PS. Pour ce faire, hors de question  de contrarier le grand frère socialiste avec lequel il cogère également  de nombreuses municipalités.

     Un impératif que n’est pas celui de Jean-Luc Mélenchon  qui estime que la collusion  de fait du FG avec un  PS sous la coupe de Bruxelles et  décrédibilisé définitivement aux yeux des classes populaires, serait catastrophique.

     Au Parti de Gauche, « celle ou celui qui, dans une commune de plus de 20 000 habitants, se retrouvera sur une liste avec les socialistes au premier tour est exclu séance tenante du parti », « ce n’est pas vrai que les communistes ont envie de se rallier avec les socialistes, ce n’est pas vrai ! » a  clamé M.  Mélenchon.

     Cette alliance socialo-communiste dés le premier tour  (comme ce sera le cas à Paris, une « aberration » à dit Mélenchon),  la direction du Parti de Gauche l’estime de nature à  plomber les résultats du  le Front de Gauche. Elle   l’empêcherait  d’apparaître comme une alternative au vote PS et   aurait  pour effet d’accentuer l’abstention de l’électorat de gauche, voire son  basculement vers le FN.  

     Tout à sa stratégie de respectabilité,  Pierre Laurent, accompagné de Isabelle de Almeida (membre du « conseil national » du PC) et  de Pierre Dharréville (« direction exécutive » du  parti, chargé des « relations avec les religions »),    a rencontré la semaine dernière  le président du Crif, Roger Cukierman  et Francis Kalifat (vice-président).

     Les   dirigeants communistes sont en effet  toujours persona non grata aux dîners du Crif  notamment du fait du soutien actif  du PC (et de l’extrême gauche trotskyste) à la campagne  BDS (boycott, désinvestissement, sanction), visant au   « boycott des produits issus de la colonisation » (d’Israël dans les territoires occupés en Palestine et Cisjordanie, NDLR).

     La  presse a rapporté que sur le site de la lettre du CRIF ,   les participants « se sont félicités de la reprise du dialogue entre le PCF et le CRIF »  ,  ont parlé de la « montée de l’antisémitisme » et  se sont accordés sur la possibilité de «gestes communs» contre la montée des idées d’extrême droite.  En revanche, le blocage perdure côté PC sur toute levée «du boycott des produits israéliens »…

     Cette initiative a déclenché  la colère non seulement de beaucoup d’adhérents du  Crif  chez qui la posture pro-palestinienne de l’extrême gauche passe très mal, mais aussi la gêne des élus communistes qui épinglent actuellement  dans leur permanence des  affiches  « un stade pour Gaza » et  comptent traditionnellement  sur les voix des électeurs arabo-musulmans  pour sauver les meubles aux élections.  Certains de ces derniers  crient déjà à la « trahison ». Un dilemme de plus pour la gauche de la gauche, empêtrée dans ses clientélismes et  communautarismes antagonistes

    http://www.gollnisch.com/2013/10/18/dernier-stade/

  • Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – C’est à Bordeaux que le collectif « La manif pour tous » a lancé ce mercredi son « Grenelle de la famille » devant près de 600 personnes réunies le soir à l’Athénée municipale.

    Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.

    Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.

    Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».

    Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.

    Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseiller de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif.

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Grenelle de la famille : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Crédit photos : DR.

    http://fr.novopress.info/142243/grenelle-de-la-famille-cest-le-moment-de-se-faire-entendre-des-politiques/#more-142243

  • [Edito L’AF 2872] : Pour un rassemblement national

    Le double psychodrame de Brignoles et, dans une moindre mesure, de Marseille, révèle la fracture politique croissante du pays réel avec un pays légal dont l’indifférence, voire l’autisme devant les problèmes des Français sont de plus en plus mal acceptés par les électeurs.

    Car dans les deux cas, et toutes choses étant égales par ailleurs, c’est bien à une forme de rejet de l’arrogance politicienne que nous avons assisté, ce dimanche 13 octobre. En arrivant largement en tête (25,25 %) du premier tour des primaires socialistes organisées à Marseille pour les prochaines élections municipales, la sénatrice Samia Gahli a non seulement créé la surprise : ses électeurs ont surtout signifié son congé à la représentante du gouvernement, Marie-Arlette Carlotti, ministre-déléguée-aux-personnes-handicapées-et-à-la-lutte-contre-l’exclusion (ouf !), dont les Français ont appris l’existence à l’occasion de ces primaires. En préférant une candidate née à Marseille, issue de l’immigration et qui a grandi dans les « quartiers » de la ville, dont elle connaît la réalité, en plébiscitant surtout au premier tour — à l’heure où nous écrivons nous ignorons si elle transformera l’essai — celle qui en appelle à des mesures radicales (l’envoi de l’armée) dans une ville qui subit à la fois l’immigration galopante, l’insécurité et le clientélisme mafieux — peu importent les propres réseaux dont Samia Gahli est la représentante : il ne s’agit pas ici de mesurer la sincérité de la candidate —, les électeurs socialistes ont eux-mêmes fait preuve de ce populisme honni par une classe politique dont le mépris pour le peuple français n’a d’égal, aujourd’hui, que son propre aveuglement devant la colère qui gronde.

    A Brignoles, c’est encore plus évident. L’élection haut la main (54%) du frontiste Laurent Lopez face à la représentante de l’UMP soutenue par la gauche est un désaveu clair et net de cette escroquerie politico-morale appelée front républicain, qui visait, depuis Mitterrand, à interdire à la droite parlementaire toute alliance avec sa propre droite quand la gauche ne s’interdit aucune alliance avec sa propre gauche. Oui, et c’est, en un sens, une bonne nouvelle, nous avons affaire à un pays légal ringard, totalement déconnecté de l’évolution de l’opinion publique et qui n’a pas encore compris que nous ne sommes plus dans les années quatre-vingt du siècle précédent, ni même en 2002, quand on faisait descendre dans la rue contre le péril brun des centaines de milliers de Français, dont de nombreux potaches intrumentalisés par les syndicats enseignants. Il n’y a pas que la parole qui se libère — nos élites le regrettent suffisamment — : le bulletin de vote, lui aussi, est de plus en plus décomplexé.

    Certes les Français, si du moins on en croit les instituts de sondage, sont encore dans leur grande majorité hostiles aux solutions nationales, si bien qu’on est en droit de se demander si le pays légal ne surjoue pas sa peur quand il craint une vague bleu marine pour les municipales et les européennes. C’est que des places sont en jeu, de maires et de députés, qui représentent autant de prébendes et de privilèges... bien républicains, ceux-là. Cependant nos élites n’ont pas tort de s’inquiéter. Les signes se multiplient d’un changement d’état d’esprit avec l’inéluctable disparition de la génération de Mai-68. Oh ! rien n’est gagné, surtout que le message de ceux qui tournent le dos à quarante-cinq années d’errements et de renoncements manque encore de clarté. C’est évidemment dû à leur grande diversité, laquelle, pour le coup, est un gage de richesse : encore conviendrait-il maintenant d’assurer un lien politique — nous n’avons pas peur de ces mots— entre tous ceux qui comprennent par des voies différentes que le moment n’a jamais été aussi propice pour clore une époque. Oui, il convient de rassembler dans une même geste politique tous ceux qui perçoivent qu’il est temps de donner un coup d’arrêt aux dérives actuelles qui touchent tous les aspects de la vie du pays — social, économique ou anthropologique —, jusqu’à son indépendance, parce que ces dérives répondent à une même logique de renoncement à notre être français au profit de l’idéologie du village planétaire, laquelle repose sur une réduction consumériste de l’homme. Dans ces conditions, la « jouer perso », c’est-à-dire entretenir les divisions le plus souvent pour de médiocres questions de personne, ou en considération de ce respect humain qui n’a jamais été que le masque de la lâcheté, c’est faire le jeu de l’adversaire. Au fond d’eux-mêmes, les Français actifs, par-delà leurs légitimes sensibilités, ne demandent que l’union, qu’il s’agisse de ceux qui militent politiquement dans un mouvement national parce qu’ils sont souverainistes, nationalistes ou simplement inquiets pour leur sécurité ou leur emploi attaqués par la mondialisation, ou de ceux qui, hier, ont manifesté, parfois pour la première fois, contre le mariage pour tous, entreprennent aujourd’hui de « veiller » et manifesteront demain contre la PMA, la GPA, le gender ou l’euthanasie. Non qu’ils soient toujours les mêmes — c’est loin d’être le cas —, mais leurs préoccupations convergent vers le renversement d’un système dont la logique achève de détruire et la société et la nation.

    Oui, les responsables politiques et associatifs, s’ils partagent cette bonne volonté sans laquelle rien n’est possible, doivent s’interroger sur ce qui les rassemble par-delà ce qui peut les diviser pour unifier leur résistance aux forces de destruction de notre civilisation. Car, nul ne l’ignore, c’est désormais l’enjeu. Aussi faut-il en finir autant avec les médiocres logiques de parti chez les nationaux eux-mêmes car elles mettent à mal toute idée de rassemblement, qu’avec cette pusillanimité à entrer en politique de la part de catholiques à l’optimisme impénitent — l’espoir des imbéciles, disait Bernanos — qui pensent, en bons kantiens mais en mauvais chrétiens (car la politique est une forme de charité), que la transformation politique suivra la transformation morale. Et qu’il suffit d’attendre...en perdant tout, ce qu’ils font depuis 1892 et la faillite Ralliement. Oui, il faut rompre avec cette double attitude perdante-perdante. Car le temps presse. Et les combats que la France a à mener, tant sur les fronts extérieur qu’intérieur, exigent de chacun de ses fils sincérité et abnégation.

    C’est à la constitution d’un véritable rassemblement national qu’appelle l’Action française. Pour sauver l’héritage.

    François Marcilhac - L’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-L-AF-2872-Pour-un

  • Marion Maréchal-Le Pen traitée de « conne » et de « salope » par un socialiste

    Marion Maréchal-Le Pen traitée de « conne » et de « salope » par un socialiste

    PARIS (NOVOpress) – Marion Maréchal-Le Pen vient de se faire traiter de « conne » et de « salope » sur Tweeter par Jean Bourdeau, l’attaché parlementaire du sénateur socialiste, Jean-Pierre Michel. La nièce de Marine Le Pen a adressé mardi une lettre ouverte à Harlem Désir dans laquelle elle en appelle à « l’attention particulière qu’(il porte) à la condition de la femme et à la lutte contre la misogynie, comme cela a été relevé lors de l’incident du caquetage à l’Assemblée nationale » de la semaine dernière. « Je vous saurais gré de mettre vos actes en cohérence avec vos paroles et de sanctionner ce type de propos indignes du débat public », demande, au premier secrétaire du Parti socialiste, la benjamine de l’Assemblée nationale.

    Marion Maréchal-Le Pen ajoute : « Je ne doute pas que vous prendrez les dispositions nécessaires afin de faire respecter l’image de la femme au sein de votre parti, notamment lorsqu’il s’agit d’une élue du peuple ». Quant à Jean Bourdeau, il persiste et signe dans un autre tweet insolent : « L’assistant de @Marion_M_Le_Pen m’appelle pour bien vérifier si mon compte #twitter est bien le mien, mais oui mon pote », a-t-il rédigé sur son compte. Son protecteur, Jean-Pierre Michel, comprend son « humour ». Toujours prompt à dénoncer le « sexisme », « l’humour » des socialistes vire rapidement à l’insulte quand il vise des élus qui dérangent la politique politicienne.

    Crédit photo : Remi Noyon, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/142221/marion-marechal-le-pen-traitee-de-conne-et-de-salope-par-un-socialiste/

  • N’en déplaise à Valls et Copé, « On est chez nous! »

    Après le PS, c’est au tour de l’UMP de se lancer dans la mise en place de cellule de réflexion pour comprendre les raisons de la montée du FN. Depuis trente ans, ils n’ont toujours pas compris ! Sur le site du Monde, il est ainsi expliqué aujourd’hui que Jean-François Copé a approuvé une «demande formulée » par le très antinational vice-président de l’UMP « Laurent Wauquiez qui milite depuis près de quatre mois pour la constitution d’un groupe de travail à l’UMP sur le FN ». Ainsi M. Copé « sort du déni sur la question du Front National. Après avoir rejeté sur la gauche la responsabilité de la victoire de la formation de Marine Le Pen à l’élection cantonale de Brignoles (Var), le président de l’UMP accepte que son parti se penche sur les causes de la montée de l’extrême droite. »

     Un signe supplémentaire du désarroi qui  règne dans les rangs d’une UMP déboussolée, divisée, sans ligne directrice, en toute hypothèse perçue comme telle par les Français

     Au lendemain de la victoire du FN à Brignoles, le ministre de l’Intérieur a lui choisi une autre technique, plus en adéquation avec les moyens dont il dispose, pour tenter de retenir pas la manche les électeurs rejoignant le FN. Une technique assez pathétique et grossière.

     Manuel Valls a en effet  orchestré et scénarisé  ce début de semaine  l’expulsion  médiatique de la jeune Léonarda,  une  Kosovare appartenant  à la communauté romanichel.

     Il a pu ainsi déchaîner les protestations indignées des  bobo-progressistes sur lesquelles il comptait pour renforcer son image de dur. Cela suffira-t-il à camoufler ses échecs retentissants  dans la lutte contre la délinquance et les violences, à dissimuler son laxisme dramatique en matière d’immigration et de naturalisations ? Rien n’est moins sûr.

     Ce qui est certain en revanche, et MM. Valls, Copé et leurs amis peuvent légitimement s’en inquiéter, c’est ce sondage CSA pour BFMTV diffusé hier mercredi. Il indique que Marine Le Pen  est la personnalité politique qui incarne le mieux l’opposition à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault pour près d’un Français sur deux (46%), loin devant François Fillon (18%),  Jean François Copé (13%), Jean-Luc Mélenchon ( 13% ), François Bayrou et Jean-Louis Borloo (5%).Marine devance même François Fillon parmi les sympathisants de droite (32% contre 31%).

     Hier toujours, sur le site du Crif, l’éditorialiste et sioniste de droite Luc Rosenzweig, revenait sur l’élection de Brignoles et  «  ce cri du cœur »,  « On est chez nous !», entendu dans la bouche des militants FN à la mairie, lors de l’annonce de la proclamation des résultats actant la  victoire de Laurent Lopez.

     Ce « On est chez nous » que l’on entend plus largement précisons-le à M. Rosenzweig,   dans les manifestations, les réunions publiques du FN, « il y a fort à craindre (qu’il) soit l’expression de cette  insécurité culturelle  qui pousse de plus en plus de gens à glisser un bulletin FN dans l’urne», estime-t-il.

     « C’est grave. Que l’élection d’un conseiller général Front National soit saluée par les gens comme la récupération d’un territoire perdu  de la République témoigne du désarroi d’une population qui sent, à tort ou à raison, son terroir lui échapper.  Avoir l’impression de n’être plus chez soi chez soi, c’est peut-être un fantasme, une manifestation de cette  panique morale , nous assènent les sociologues de la gauche bien pensante ».

     « C’est, en réalité, ajoute-t-il, la manifestation populaire de cette  identité malheureuse  magistralement décrite par Alain Finkielkraut dans son essai qui vient de paraître. Ce   chez nous  n’est pas seulement l’espace de l’intimité que tout régime démocratique garantit à ses citoyens. Il englobe aussi un espace public où ceux qui viennent d’ailleurs sont admis pour autant qu’ils ne cherchent pas à le transformer radicalement jusqu’à le rendre méconnaissable ».

     « La visibilité des femmes, l’indispensable effort d’adaptation aux normes de sociabilité de la terre d’accueil ne sont pas des exigences exorbitantes, encore moins la manifestation d’un supposé racisme. Si je me sens bien chez moi, j’aurais d’autant plus de plaisir à découvrir l’autre. »

     En effet. Mais cela implique précise Bruno Gollnisch,  que cette immigration là soit régulée et quantitativement très modérée,  faute de quoi, cette installation prend inéluctablement la tournure d’une colonisation. Une évidence  que M Rosenzweig et ses amis du Crif sont assurément  en capacité de comprendre.

     Un simple constat  de bon sens qui n’est pas toujours (rarement) partagé au sein de cette structure, notamment quand elle se pique d’analyser la politique intérieure et les évolutions de la société  française.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/17/nen-deplaisent-valls-cope-on-chez/