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élections - Page 756

  • Le « revote »

    En France nous vivons sous un régime de démocratie représentative. Que nous y soyons favorables ou non, ne change rien à la façon dont sont votées les lois. Les députés sont élus sous des étiquettes et des programmes. Ils se doivent donc d’être plus ou moins fidèles aux idées qu’ils prétendent incarner.

    Les élections législatives ayant lieu tous les cinq ans dans la dynamique des présidentielles, on peut considérer qu’il y a une légitimité dans le choix de ces députés du moins pour cette durée. Et cette légitimité entoure leur vote lors des propositions de loi. Si on accepte donc le principe de démocratie et de vote, on devrait considérer comme une aberration celui de faire revoter les députés ou le peuple quand ceux-ci ont émis un vote défavorable au projet qui leur est présenté. Car cela signifierait que le parlement ne sert plus à rien puisque tant qu’il refuse de dire oui, il doit revoter jusqu’à ce qu’il cesse de dire non. On le devine aisément, avec cette méthode, tous les textes seront adoptés au final, puisque l’on ne revote que quand on a voté non, jamais quand on a voté oui. Si on accepte donc ce principe que le fait de revoter est un crime contre la démocratie, doivent donc être perçus comme illégitimes les textes ayant été avalisés de cette façon : la loi sur la décentralisation de 1982, le Pacs, la loi Hadopi (rejetée déjà une première fois sous un autre nom quand les députés avaient osé amender la loi de Donnedieu de Vabres en proposant la licence globale), la loi permettant le travail le dimanche ainsi que le traité de Lisbonne. A l’échelle européenne, n’oublions pas aussi que le traité de Maastricht a été rejeté par le peuple danois, ceux de Nice et de Lisbonne par le peuple irlandais. En bonne logique européiste, ces peuples ont été sommés de revoter. Pour une autre raison, on peut considérer qu’un texte important lorsqu’il ne figure pas au programme du candidat, n’a pas de légitimité pour être adopté : ainsi Giscard n’ayant jamais évoqué l’avortement lors de la campagne de 1974, il n’avait pas à en permettre l’adoption la même année. On le voit sans ces changements présentés abusivement comme des progrès, nous vivrions dans un pays radicalement différent. Or ces changements étaient illégitimes. Et comme par hasard, ils étaient moralement douteux. On peut même penser que c’est pour cela qu’ils avaient été rejetés.

    Cadichon http://www.actionfrancaise.net

  • National ou «apatride»? Honnête ou corrompu ? Le grand clivage

    Comme à l’UMP, on entend souvent au sein de l’écurie PS et de ce gouvernement les discours les plus contradictoires, conséquence directe  de la volonté démagogique de ratisser large en tentant de plaire à tous les secteurs de l’opinion. Dimanche  matin, invité  du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a fustigé  une Banque centrale européenne  « remarquablement inactive », qui  « ne s’occupe pas de la croissance, ne s’occupe pas des chômeurs, ne s’occupe de la population européenne.» « Si on veut de la croissance, il faut faire baisser l’euro », « pour donner de l’oxygène aux économies européennes ». « C’est le rôle des responsables politiques de l’Eurogroupe, c’est le rôle de Mario. Draghi, (président de la BCE, NDLR) », a-t-il insisté.

     Invité quelques heures plus tard du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, ne s’est pas contenté  d’annoncer  que les nouvelles hausses d’impôts seraient repoussées après les élections de 2014. Il a pris l’exact contre-pied d’Arnaud Montebourg en faisant l’éloge de Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs. « (Le) rôle (de M. Draghi), c’est de veiller à la stabilité des prix, à la lutte contre l’inflation, c’est aussi de veiller à la pérennité et à l’intégrité de la zone euro. Il l’a fait remarquablement ». « La Banque centrale européenne a joué dans la sortie de la crise de la zone euro (sic) un rôle positif » a-t-il ajouté. Une  sortie de crise qu’il ne suffit pas d’annoncer et de marteler pour qu’elle devienne réalité…

     Si M. Moscovici a également profité de ce passage médiatique pour mettre en garde contre le danger populiste et le refus de l’euromondialisme, le palmarès ifop « des femmes politiques » publié par Le Journal du dimanche indique en tout cas clairement l’attachement des Français au modèle national. Les sondés étaient invités à choisir les personnalités féminines qui selon eux doivent jouer  « un rôle plus important à l’avenir dans la vie politique française ».

    Ainsi Marine Le Pen arrive dans ce classement  en seconde position avec 31 % , juste derrière Christine Lagarde (34%), l’ex ministre de l’économie et des finances du gouvernement Fillon, de 2007 à juin 2011, et depuis cette date  directrice générale du Fond Monétaire International (FMI).

    Marine devancent  deux égéries anti frontistes classées « à droite »,  Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade (27 %. chacune),  Martine Aubry et Christiane Taubira, (21 % chacune, à croire pour cette dernière que sa grande croisade  en faveur du   mariage homo ne séduit pas tant que ça  les foules…),  Rachida Dati et Ségolène Royal (19 % chacune), Valérie Pécresse (17 %), Najat Vallaud-Belkacem (16 %), Cécile Duflot (12 %), Aurélie Filippetti (11 %),  Anne Hidalgo (10 %)…

    Marine a pu de nouveau juger de sa popularité et des espoirs suscités par le  programme frontiste  de défense de notre souveraineté et de notre identité nationales, y compris dans nos assiettes, lors de son passage le 28 février au Salon de l’Agriculture. Elle y a reçu un accueil particulièrement  chaleureux… contrairement à ce que pouvait faire croire le titre d’un article du Point consacré à ce déplacement qui contredit d’ailleurs  le compte rendu de celui-ci.

    Marine a mis en garde à cette occasion contre la réactivation du  Grand  Marché Transatlantique, un  accord de libre-échange, un projet  lancé dans les années 1990, auquel le FN s’oppose depuis l’origine, et qui porte en germe, a-t-elle noté,  un problème de sécurité alimentaire et de  concurrence  déloyale aux conséquences  terribles pour notre agriculture.

    « Il faut lutter a-t-elle ajouté  contre les grandes industries agroalimentaires qui, en accord avec la Commission européenne et l’OMC, refusent cet étiquetage. Ils mettent en place une opacité pour que les Français ne sachent pas ce qu’ils mangent. Agriculteurs et éleveurs doivent exiger l’étiquetage de la viande, car les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent.»

    Les Français ont aussi le droit plus généralement de ne pas être trompés sur la nature de leurs élites. Interrogée lors de l’émission politique de  BFMTV-RMC-Le-Point-BFM Business sur le sondage du JDD que nous évoquions plus haut, la présidente du FN n’a pas mâché ses mots au sujet la directrice du FMI.

    Certes, il s’agit d’une  « personnalité qui a marqué dans les cinq dernières années» ; mais « Mme Lagarde n’est pas une politique française, c’est une femme politique apatride. Quand on prend la tête de ces grandes institutions internationales, on oublie sa nationalité, on n’y fait plus référence, et surtout on ne doit plus réfléchir en fonction des intérêts de sa nation.»

    Bruno Gollnisch le rappelait en effet, Mme Lagarde est incontestablement une femme extrêmement brillante et intelligente. Mais le FMI est le bras armé financier du Nouvel ordre mondial. Celui ou celle  qui est à sa tête en épouse  forcément l’idéologie planétarienne, laquelle est consubstantielle à cette structure. A cette aune, que le directeur du FMI soit de nationalité française, burkinabé, ou guatémaltèque n’a pas grande importance…

    Marine a estimé avec raison que le poste occupé par Mme Lagarde « la disqualifie comme femme politique française ». De plus, « je pense que les Français ne sont pas encore informés des difficultés judiciaires qui sont les siennes: elle est sur le point d’être mise en cause dans l’affaire Tapie »

    Le 10 mai 2011, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal,  avait demandé à la Cour de justice de la République (CJR) d’ouvrir une enquête visant Mme Lagarde pour abus d’autorité dans l’arbitrage favorable à Bernard Tapie. Fin 2007, cette dernière avait ordonné la désignation de trois juges-arbitres pour trancher le litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais dans le cadre de la vente d’Adidas.

    En juillet 2008, le tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR, gérant le passif de la banque) à verser 240 millions d’euros de réparation à M. Tapie, plus une centaine de millions d’euros d’intérêts et 45 millions d’euros pour préjudice moral!Trois juges d’instruction enquêtent sur cette  décision qui a fait bondir les contribuables Français, du moins ceux qui sont au courant.

    Argent pris dans la poche des Français qui est aussi  au coeur des actuels soucis judiciaires de   Sylvie Andrieux, ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), député depuis 1997. Elle a été  renvoyée devant le tribunal correctionnel lundi  pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros.

    L’Afp rapporte que « la  justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement »

    Cet argent,  qui lui aurait donc  permis de s’acheter une clientéle électorale dans les quartiers nord,  certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia. Bruno Gollnisch le constate,  notre ami Stéphane Ravier, candidat du FN aux dernières législatives contre Mme Andrieux dans cette 13e circonscription  des Bouches-du-Rhône,  avait frôlé la victoire avec 49% des suffrages…Qu’en aurait il été si la compétition avait été plus loyale ?

    http://www.gollnisch.com

  • « Une percée silencieuse et très remarquable »

    A la veille du Conseil national du FN de cette fin de semaine   largement  consacré aux prochaines échéances électorales de 2014,   Bruno Gollnisch était interrogé par le quotidien La Nouvelle République.  Nous reproduisons  cet entretien, paru sur le site de ce journal le 2 mars.

    La Nouvelle  République: Les municipales ne s’ouvrent que dans un an. Vous ne perdez pas de temps. Pour capter une dynamique que semblent confirmer les sondages ?

    Bruno Gollnisch : « Nous avons en réalité ouvert le dossier beaucoup plus tôt, dès cet automne. Notre commission d’investiture s’est réunie une bonne dizaine de fois et près de deux cents mandats ont été accordés déjà. Mais nous y sommes incités, c’est vrai, par le vent qui gonfle nos voiles, ce qu’indiquent plusieurs sondages ces derniers temps. »

    La Nouvelle  République:La crise vous y aide, non ?

    Bruno Gollnisch :« Les chimères ayant accompagné l’élection de François Hollande en mai dernier se sont dissipées depuis un moment. Il est aveuglant désormais, qu’il ne tiendra aucune de ses promesses du printemps. Non par duplicité, malhonnêteté ou inconstance, mais par impuissance, simplement. Il est, comme le gouvernement qu’il a nommé, cadenassé dans un système sur lequel il n’a aucune prise et qui conduit l’Europe entière à sa perte. L’opinion l’a parfaitement saisi. »

    La Nouvelle  République:Dans l’intervalle, il y a l’intendance et d’abord la constitution de listes paritaires. C’est plus compliqué que pour les législatives.

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais dans bien des cas, les dernières législatives nous ont précisément aidés à repérer les profils et les talents requis. Cela dit, certains secteurs restent terres de mission et nous n’aurons à proposer, ici ou là, que sang et larmes. Mais je n’ai aucune inquiétude. Nous avons, en quarante ans d’existence, toujours réussi à boucler nos listes municipales. »

    La Nouvelle  République:Ce n’est pas sans heurts ni frictions parfois. Les parachutages de caciques frontistes sont mal perçus localement. Vous-même étiez annoncé à Nice depuis Paris, vous avez renoncé pour Hyères, dans le Var. Pourquoi ?

    Bruno Gollnisch :« Permettez-moi de corriger cette présentation des faits. Nice était une hypothèse flatteuse, par sa taille et son prestige. Simplement – mais je l’ai dit dix fois déjà – je n’y ai pas les mêmes attaches personnelles et familiales qu’à Hyères, fréquenté depuis plus d’un demi-siècle. C’est d’ailleurs sous ces arguments que je m’y suis présenté à la dernière législative. Mon résultat m’invite à persévérer, ma liste et mon équipe de campagne seront très vite constituées. Voilà les raisons, elles me paraissent amplement suffisantes. Mais j’aurais pu, aussi bien, prétendre à une candidature en Rhône-Alpes. »

    La Nouvelle  République:D’une manière générale – et même si Marine Le Pen affirme repartir à la conquête des grandes villes – le Front national paraît privilégier les petites communes. Quelle est votre stratégie dans cette campagne ?

    Bruno Gollnisch :« C’est celle que nous dicte l’examen scrupuleux de nos derniers résultats, l’an passé. Nous en avons beaucoup parlé en bureau politique avec Marine Le Pen et le débat n’est pas épuisé. Globalement, le cœur des grosses agglomérations où vit une population bourgeoise, ou s’embourgeoisant, ne nous est pas favorable. Nous sommes meilleurs en périphérie. Premier point. Mais outre la banlieue ou les petites villes, nous pointons une percée silencieuse et très remarquable en milieu rural. Forts de ce constat, nous allons systématiquement répertorier les communes où nous sommes majoritaires selon les derniers scrutins. Dans cet inventaire qui est très vaste, nous privilégierons les municipalités sortantes, honnêtes, courageuses, irréprochables en un mot et qui ne nous sont pas dogmatiquement hostiles pour amorcer des contacts et envisager des accords, en proposant des noms localement. »

    La Nouvelle  République: Des accords de terrain, par-dessus les appareils de droite comme de gauche, qui vous sont tous opposés, donc ?

    Bruno Gollnisch :« Des accords de proximité et de bon sens au bénéfice d’une action commune et ne s’arrêtant pas aux cases dans lesquelles on prétend confiner les esprits. »

    La Nouvelle  République:A campagne locale, thèmes locaux ?

    Bruno Gollnisch :« A campagne locale, dossiers locaux mais raccordés aux préoccupations générales. »

    La Nouvelle  République: C’est-à-dire ? L’insécurité, l’immigration ?

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais pas seulement. La qualité quotidienne de la vie, la défense de l’environnement immédiat, la lutte contre l’enchérissement constant du logement et de la subsistance, le combat pour l’emploi local. Bref, tout ce qui fait un contexte général sur lequel nous avons des positions très différenciées de nos adversaires, à droite comme à gauche. »

    La Nouvelle  République: Ces municipales vous remettent en selle ? On vous a senti un peu en porte-à-faux depuis l’élection de Marine Le Pen à la tête du mouvement.

    Bruno Gollnisch :« La page est tournée. Cette élection interne, début 2011 à Tours, n’a pas été très équilibrée, vous le reconnaîtrez. Je ne parle pas du scrutin, irréprochable, mais de l’accompagnement médiatique. Aujourd’hui, je m’applique à l’apaisement car il est plus simple de casser la baraque que de recoller les morceaux. »

    La Nouvelle  République: Ce qui ne vous interdit pas, par exemple, de regretter le poids d’un lobby gay dans l’entourage de la présidente du Front national au moment du débat sur le mariage pour tous.

    Bruno Gollnisch :« Je vous arrête tout de suite. Il s’agit de propos qui m’ont été attribués par un journaliste de Minute qui ne peut pas en avoir été le témoin. Concernant l’affaire, beaucoup plus grave sur le fond du mariage dit «  pour tous  », j’ai dit et je maintiens être en accord avec la position doctrinale du Front national. Mais je regrette que notre mouvement n’ait pas été davantage impliqué dans la protestation populaire contre cette loi. J’ajoute que nous comptons en effet dans nos instances un certain nombre d’homosexuels, ce qui ne regarde qu’eux. J’observe qu’ils sont tous farouchement opposés au «  mariage pour tous  », ne prétendant qu’à une chose, le droit à la discrétion. »

    http://www.gollnisch.com

  • Percée des eurosceptiques dans une législative partielle en Angleterre

     

    Les libéraux-démocrates ont conservé leur siège de député d’Eastleigh, dans le sud de l’Angleterre, infligeant une défaite cinglante au premier ministre David Cameron, dont le Parti conservateur n’est arrivé qu’en troisième position derrière les eurosceptiques de l’UKIP.

     

    Le chef de l’UKIP, Nigel Farage, a estimé que la focalisation de Cameron sur

    "les éoliennes et le mariage gay au lieu de s’occuper de la libre entreprise et des affaires, l’avait privé d’une partie de ses soutiens dans les fiefs du parti".

    Une remarque qui s’applique tout autant à la France, à l’approche des élections de 2014.

    Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • Sondage : 68% des Français et 44% de ses électeurs déçus par Hollande

    Plus des deux-tiers des Français (68%) et un peu moins de la moitié (44%) des électeurs ayant voté Hollande au second tour de la présidentielle de 2012 se déclarent déçus par le président de la République, selon un sondage BVA à paraître dimanche dans Le Parisien.

    Par ailleurs, une majorité de Français disent ne pas croire que le chef de l’Etat tiendra ses engagements sur le déficit à 3%, l’inversion de la courbe du chômage et de ne plus augmenter les impôts payés par les catégories populaires et les classes moyennes. Ceci ni en 2013, ni même d’ici la fin de son quinquennat. Même les sympathisants de gauche, qui eux estiment qu’il tiendra ses objectifs, ne pensent pas qu’il y parviendra dès 2013. […]

    Conséquence de ce bilan, moins d’un an après la présidentielle, une majorité de Français (51% contre 45%) pense que Nicolas Sarkozy aurait fait plutôt mieux que François Hollande s’il avait été réélu. Les sympathisants de gauche (89%) et surtout ceux du PS (92%) continuent cependant à le préférer à son prédécesseur tout comme les catégories populaires et les classes moyennes inférieures qui pensent que Nicolas Sarkozy aurait fait encore moins bien que lui.

    Le JDD   http://www.fdesouche.com

  • Vivement un Beppe Grillo français !

    Vive l’Italie ! On se régale de voir la frousse que la percée du clown Grillo est en train de mettre à (presque) tous nos dirigeants européens. C’est comme s’il avait fallu attendre le scrutin de ce week-end pour que nos élites, politiques comme médiatiques, sentent enfin le sol se dérober sous leurs pieds.

    Vous imaginez : plus de la moitié des Italiens ne veulent plus de leur austérité, de leur Europe. Et de leurs privilèges… Vous savez combien gagne un parlementaire italien ? Autour de 15 000 euros par mois ! Les mieux payés de tout le continent !

    Les bourses dévissent, les marchés s’inquiètent ; à Berlin, on fait la gueule. Et alors ? Tant mieux ! Qu’ils comprennent enfin que leur vieux monde, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus le vouloir. Ce sera la pagaille ? Comme si ça ne l’était pas déjà ! On va vers l’inconnu ? Avec le présent qu’on connaît, beaucoup sont prêts à prendre le risque. Dites-moi ce qu’ils ont à perdre.

    Et puis, rien qu’à l’idée de se débarrasser de certains, de leur suffisance, de leur arrogance, de leur morgue, c’est comme une bouffée d’oxygène. Allez, disons-le, un peu comme une revanche. Qu’un Nicolas Demorand, patron de la rédaction de Libération, s’étrangle, je dois vous le confesser, me met en joie. Il a quand même parlé, à propos des 25 % et plus d’Italiens qui ont voté pour le Mouvement 5 étoiles, de « la prolifération des populismes bas du front ». Comme s’il s’agissait d’un cancer ! Dont seraient victimes des demeurés, des abrutis. Lui, bien sûr, normalien de son état, est au-dessus de tout ça. Quel mépris !

    Alors Beppe, surtout, ne rentre pas dans leur jeu ! Tiens-toi à distance. N’accepte pas les combinazioni. Laisse-les se démerder. Tu as raison de mettre la droite et la gauche dans le même panier. Ils ne valent pas mieux. Quant à Bruxelles, ils se jouent de nous. Tout à ta victoire, tu n’as pas dû relever la dernière perle de Laszlo Andor, le commissaire européen à l’Emploi et aux Affaires sociales. Figure-toi qu’il a expliqué que la levée de toutes les restrictions à l’entrée des Roumains et des Bulgares dans nos pays est « une grande chance pour l’Europe »… Je te propose d’en parler aux chômeurs italiens. Ici, on va s’en faire l’écho. Les presque deux millions deux cent mille « demandeurs d’emplois » vont apprécier. Allez, Ciao !

    Robert Ménard, le 2 mars 2013

    Boulevard Voltaire

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  • "Demander au peuple son avis, on n’a pas idée, aussi !"

    Éric Zemmour défend une fois de plus la démocratie contre l’oligarchie et les médias eurobéats. Sur RTL, vendredi, le célèbre chroniqueur a commenté avec délectation les cris d'orfraie des élites européennes après la promesse du Premier ministre anglais David Cameron d'organiser un référendum sur l'avenir européen de son pays en 2017.


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Cameron et le... par rtl-fr

    « David Cameron passe un mauvais quart d’heure. De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, jusqu’à Washington, c’est l’hallali. Il paraît que même Pékin désapprouve ! Les élites européennes et britanniques aussi. Son prédécesseur Tony Blair le condamne. Les marchés, les bourses, les banquiers, les milieux d’affaire aussi. À Davos, on tort le nez.

    Des éditorialistes de renom et les grands médias hurlent au populisme, accusent la presse de caniveau britannique de flatter les plus bas instincts. Ceux du peuple sont toujours bas. Il fait dire que ce jeune homme si bien élevé a exagéré en annonçant un référendum sur la sortie de l’Angleterre de l’Union européenne.

    Un ré-fé-ren-dum ! Demander au peuple son avis, on n’a pas idée, aussi ! Il paraît que Cameron pousserait l’incongruité jusqu’à se soumettre à la volonté du peuple britannique. D’un vulgaire ! Pas très in, ce Cameron !

    Pourtant, Sarkozy lui avait donné le bon exemple : un référendum sur l’Europe, on s’assoit dessus ou on fait revoter jusqu’à ce qu’un « oui » s’en suive. Si le « non » l’emportait, pourquoi pas démissionner pendant qu’il y est. Comme un vulgaire Général de Gaulle… Un vrai dictateur, celui-là.

    Ces Anglais ne savent pas ce qui est bon.

    Déjà, ils ont refusé les douceurs de l’euro qui devait nous conduire, je vous le rappelle, sur les voies de la croissance et de la prospérité.

    Depuis vingt ans, la zone euro est la région du monde où la croissance est la plus faible. Les Anglais ne connaissent pas leur malheur ! Ils veulent continuer à disposer de leur propre planche à billet et en décider l’usage souverainement. Des ringards. Comme les Américains, les Japonais ou les Chinois.

    Les Anglais ont rejeté aussi les joies de Schengen qui permet de recevoir sur son sol des millions d’immigrés dont on ne veut pas. Les Anglais, ils préfèrent choisir qui ils veulent et quand ils veulent. Des barbares…

    Pire encore, ils refusent de se soumettre à l’imperium de la grande puissance du continent : l’Allemagne. Ils se souviennent qu’ils ont fait deux guerres pour cela : des bellicistes !

    Ils comprennent mal ces Français qui, il y a un siècle, se faisaient massacrer sur la Marne, et qui, désormais, cèdent au lyrisme illusoire du couple franco-allemand. Un couple, disait Oscar Wilde, c’est quand deux personnes ne font qu’un… mais lequel ? Oscar Wilde était anglais, évidemment.

    Ils sont susceptibles en plus : ils ne supportent pas de voir leurs lois fabriquées par des technocrates bruxellois et ont la prétention de continuer à les faire aux Communes à Londres. Ils appellent ça la démocratie parlementaire.

    D’un plouc ! Ils refusent aussi que des juges étrangers, à La Haye, leur donnent des leçons de droits de l’homme. Comme s’ils se prenaient pour le pays de l’habeas corpus, les prétentieux !

    Non, depuis l’annonce faite par Cameron, on menace les entreprises britanniques de leur fermer le marché européen. Tremble, made in england !

    Le marché européen est le plus ouvert du monde. Les Américains, les Chinois, les Japonais y rentrent comme dans du beurre et l’industrie britannique est en train de se refaire une santé grâce à une monnaie faible et des lois sociales encore plus faibles. Non, ce populisme britannique qui ne connaît que son intérêt national est décidément intolérable ! »

    (RTL, "Z comme Zemmour", chronique du 25 janvier 2013)
    Lundi 28 Janvier 2013
  • Napolitano apprend le respect aux Allemands

    Le président italien Giorgio Napolitano, en visite en Allemagne, a annulé le dîner prévu hier soir avec Peer Steinbrück, le candidat social-démocrate à la chancellerie.

    Pourtant Napolitano est lui aussi un homme de gauche, ancien communiste. Mais il est le président italien, et il n’admet pas qu’on traite de clowns les personnalités politiques de son pays, aussi contestées ou contestables soient-elles. Or c’est ce qu’a fait Peer Steinbrück en déplorant les scores de Beppe Grillo et Silvio Berlusconi.

    « Nous avons un profond respect pour l’Allemagne, a déclaré Napolitano, et évidemment nous exigeons que notre pays soit également respecté. »

    Cela me fait penser aux ministres tchèques défendant avec panache Vaclav Klaus devant le Parlement européen alors qu’ils n’étaient pas sur sa ligne anti-UE.

    Quant à Peer Steinbrück, c’est aussi l’homme de gauche qui avait essayé de cacher qu’il donnait des conférences grassement payées dans des réunions organisées par des banques, qui affirma que jamais il ne boirait un vin à 5€ la bouteille, et que le salaire du chancelier allemand est trop bas… Si le parti social-démocrate voulait se suicider, c’est cet homme-là qu’il choisirait pour être candidat face à Angela Merkel.

    Ah bon, c’est le cas ? C’est étrange…

    Le blog d’Yves Daoudal

  • Beppe Grillo : un révélateur de la réaction populiste ?

    Dans son ouvrage très récent intitulé « Eloge du populisme », le philosophe Vincent Coussedière a écrit que le peuple est entré en résistance (il parle du peuple français, mais il en va de même en Italie), ce qui peut surprendre mais le succès fulgurant de Beppe Grillo aux élections italiennes de ce week-end n’est-il pas une illustration lumineuse de cette affirmation ? Il est permis de le penser.

    Notre philosophe défend l’idée selon laquelle le populisme n’a pas de contenu idéologique universel et ne se limite pas à un style (le recours à un chef charismatique pour lutter contre les élites en place) mais correspond à une réaction d’un peuple menacé dans sa sécurité matérielle, physique et culturelle par les décisions d’une oligarchie politique indifférente à ses volontés. Cette réaction populiste n’est ni révolutionnaire, ni anarchiste, ni fasciste ; elle est au contraire fondamentalement conservatrice et à la recherche de vrais chefs  (il ressort d’un récent sondage que 87% des Français souhaitent avoir de « vrais chefs susceptibles de remettre de l’ordre dans le pays », exit 1968 ?) mettant en œuvre une politique conforme aux vœux de la majorité.

    La réaction populiste ne correspond donc pas à l’espoir d’un grand soir révolutionnaire, ni au rejet des institutions républicaines et démocratiques, ni à un rêve de dictature comme le pensent les médias aux ordres du grand capital mais elle est une aspiration à la conservation de tout ce qui constituait le cadre de l’existence populaire avant l’entreprise de démolition des institutions, des traditions, de la culture, du mode de vie… menée par l’oligarchie libérale mondialisée. Cette réaction se traduit par un démocratisme absolu  aspiration aux pratiques de démocratie directe) et un républicanisme irréprochable (les citoyens ne veulent pas être dominés par une oligarchie tyrannique et étrangère à leurs préoccupations). Si cette réaction populiste tend à promouvoir de vrais chefs, ce n’est pas dans le but de suspendre les institutions républicaines et démocratiques mais dans le but de les confier à une élite organique n’ayant qu’un seul objectif : la recherche d’un bien commun pour la communauté des citoyens dans son ensemble. Cette réaction populiste est de fait un mouvement de rejet des organisations et des hommes liés au système libéral mondial, ce qui provoque de très visibles réactions de haine de leur part.

    Vincent Coussedière explique que la réaction populiste ne se ramène nullement à la démagogie ( le peuple ne veut pas être flatté, il veut être dirigé par des chefs qui l’écoutent ) comme laissent à l’entendre les perroquets médiatiques de façon récurrente, ni à l’enfermement dans une identité unidimensionnelle (comme la race ou la classe) ; la réaction populiste n’est ni néo-nazie ni néo-communiste et l’anti-immigrationnisme massif qu’elle manifeste n’est pas raciste, il est une forme de résistance à une invasion démographique orchestrée par des dirigeants politiques félons ; invasion démographique qui se traduit comme toutes les invasions démographiques par une destruction de la culture et de la sociabilité des autochtones; cf  C. Caldwell ) ; c’est un mouvement qui vise à préserver l’être ensemble d’un peuple entraîné dans un mouvement de destruction de tous ses repères et de toute sa sociabilité. Pour simplifier, on peut dire que les Français ont la nostalgie de la France  d’avant (c’était mieux avant !), celle des années cinquante à soixante-dix, qui furent, il est vrai de douces années malgré la guerre d’Algérie et les évènements de 1968.

    Nous étions encore entre nous (l’immigration de peuplement n’avait pas encore commencé son œuvre de destruction  de l’homogénéité des communautés populaires) , les institutions donnaient, grosso modo, une satisfaction largement partagée et les élites n’étaient pas encore gagnées par ce que Coussedière appelle le gaucho-européisme, synthèse du néo-libéralisme et du gauchisme soixante-huitard dont la figure de proue est l’ineffable Cohn-Bendit.

    A propos des gaucho-européistes, ceux-ci viennent de recevoir une gifle spectaculaire de la part du peuple italien ; les 10% obtenus par Mario Monti, l’homme de la Commission européenne et de Goldman Sachs, concrétisent le rejet de la camarilla au service de la finance qui préside aux destinées de l’actuelle Union européenne. Vincent Coussedière fait remarquer que le mouvement de réaction populiste est l’objet de tentatives de récupération de la part de ceux qu’ils appellent les entrepreneurs identitaires ( il entend par là, les politiciens qui cherchent à promouvoir une identité déterminée par la seule classe sociale ou par le seul narcissisme nationaliste) lesquels échoueront, selon lui, parce que cette réaction n’est ni égalitariste, ni nationaliste (au sens du narcissisme chauvin) mais profondément conservatrice ce qui implique la volonté de conservation de la personnalité collective du peuple, c’est à dire aussi du républicanisme et des pratiques démocratiques. Cette réaction populiste est par contre hostile au gaucho-européisme libéral qui veut broyer toutes les communautés pour ne laisser subsister que des individus esseulés et désengagés de toute appartenance et imposer une « gouvernance » qui est le mot politiquement correct servant à désigner la dictature des représentants de la Nouvelle Classe mondiale.

    François Arondel pour Novopress Breizf  http://fr.novopress.info

  • Sondages Hollande-Ayrault : ça tourne à la catastrophe

    Selon le baromètre Figaro Magazine-TNS Sofres, les cotes de confiance de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault continue à baisser : -5% en un mois, ce qui amène le président de la République à 30% de confiance et le Premier ministre à 28%. Les plus bas scores date à date depuis les mandatures de Mitterrand et Maurois (hormis Édith Cresson) ! Quant à elle, Marine Le Pen tient bien ses positions.

    http://www.francepresseinfos.com