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élections - Page 760

  • [Tribune libre] Homme providentiel et « Sujets d’actualité »…

    Chaque élection présidentielle est l’occasion pour les Français et électeurs que nous sommes d’imaginer, d’idéaliser le meilleur Président, le meilleur chef, mieux, l’Homme providentiel qu’il nous faudrait pour gouverner la France.

    Tout compte dans ce choix, les Français sont sensibles à tout, mais, car il y a un mais dans ce choix : On ne peut pas tout dire !

    Il va falloir faire ce choix, mais en dissimulant un grand nombre de raisons profondes. Il faut impérativement respecter le « Politiquement correct ». Et donc, comme l’on n’osera éliminer personne pour les vraies bonnes raisons, on se retrouvera finalement à choisir entre des candidats partiellement identiques, voire rigoureusement semblables.

    Peut-on rêver autre chose ? Et, si nous laissions ici s’exprimer un point de vue différent, sans doute totalement iconoclaste, utopique et certainement : « Politiquement très incorrect ».

    Allons-y, je me lance ! Mon « Homme providentiel », je l’aimerais élu au suffrage universel, un Président qui fasse l’unanimité chez tous les Français, appelé aux plus hautes fonctions par l’ensemble du pays, et disposant d’un socle significatif d’électeurs, au minimum 65% des suffrages, en dessous de cette barre, il ne saurait accepter ! Elu, pour une période suffisamment longue pour être efficace et lui permettre de s’exprimer dans la durée, un CDI en quelque sorte !

    Et comme je peux m’exprimer ici sans gène ni tabou, je le choisirai issu d’une famille ancienne, représentative de la « France profonde » (que souvent l’on brocarde).

    Je ne choisirais pas d’ailleurs que le Président, je prendrai en compte sa famille (ce que beaucoup font dans le secret de l’isoloir). Je préfère choisir une famille, (le Président, son épouse, ses enfants…) Je me sentirais mieux représenté par quelqu’un auquel je pourrais m’identifier ; et qu’y a-t-il de plus représentatif que la famille ? Tout y est, les joies, les peines, les réussites, les échecs, les problèmes de toutes sortes, en trois mots : la mort, la vie, l’amour ! La famille, cellule de base, base de tout ! L’ensemble des familles de France forment le Pays ! Le chef de famille détient l’autorité parentale et le chef de famille suprême, qui détiendrait toute autorité, pourrait être ce Président que j’appelle de mes vœux.

    Encore un tabou à renverser… Je le choisirais chrétien ! Parce que c’est la tradition religieuse et historique de notre pays, ne pas admettre que la France est une terre chrétienne est non seulement une ridicule contre-vérité, mais bien pire, une option suicidaire !

    Gauche, Droite, grande question qui divise les Français à parts égales, puisque les résultats des élections se situent grosso modo à 51% pour le grand gagnant, contre 49% pour le grand perdant terrassé par le parti adverse… Eh bien moi, je verrais bien le Président au dessus de la mêlée, non inféodé à une coterie, s’entourer sur sa gauche comme sur sa droite, (Père gardez-vous à droite, Père gardez-vous à gauche…) de conseillers des deux camps, y compris jusqu’aux… extrémités puisqu’elles existent.

    De telle sorte, que si l’on se réfère à la règle des 51/49%, on se retrouverait à 100% du corps électoral représenté ! A ce Président, je donnerai tous les pouvoirs ! Oui, je lui donnerais tous les pouvoirs, les mêmes qu’au chef de famille, avec l’autorité parentale.

    Alors, me direz-vous, vous considérez les Français comme des mineurs non émancipés de la tutelle parentale !

    Certes non, les Français ont leur mot à dire concernant leur avenir et la conduite du paquebot France, mais doit-on les consulter sur tout ? Devions-nous faire l’Europe dans sa forme actuelle ? Devions-nous faire l’Euro, ou pas ? Est-ce au peuple de décider s’il faut ou non ratifier tel ou tel traité ?

    Je pense que nous pourrions laisser le Président, en son conseil, décider de ces choses là en lui faisant confiance, puisque nous l’aurions investi.

    Oui, je souhaite un Président, chef de tout, décideur de tout, et surtout : responsable de tout. Il me semble qu’aujourd’hui, dame responsabilité a disparu !

    La responsabilité s’est diluée, l’on cherche des responsables à tous les aléas de la vie, et la responsabilité n’est plus de mise ! Dans la réalité, plus personne n’est responsable de rien, c’est de la faute à la Crise, au Chômage, à l’évolution des mœurs, au réchauffement climatique…etc., etc. Et moi, en ces temps de crise, sujet à la déprime ambiante, j’ai besoin d’être estimé, soutenu, protégé par un Président responsable de moi, j’aime à savoir que je compte pour lui…

    Un Président paternel, responsable, débonnaire, mais détenteur de toute autorité, un Président à l’écoute, entouré, conseillé, en fait un « Homme Providentiel » semblable à un Bon Roi des temps anciens, du temps de la Douce France. Peut-être pourrions-nous le chercher ? Peut-être pourrions-nous le trouver ?

    Et à force de chercher, j’ai fini par le trouver… Qui cherche, trouve ! Je l’ai trouvé ! Et voici son portrait : De bonne famille, de vieille famille, c’est essentiel. Sa famille a tout vécu, tout connu, elle a brillé comme le soleil, partagé l’infamie des condamnés à mort, elle a été bannie de France, traversé l’exil, affronté l’anonymat et l’oubli. Elle a connu l’évolution, la révolution, la restauration et maintenant la discrétion, elle a payé un lourd tribut à la France et néanmoins, elle a traversé les âges et peut nous offrir aujourd’hui ses meilleurs fils pour incarner et gouverner la France. D’âge mûr, car on ne saurait confier la barre du paquebot France à un trop jeune capitaine, né en 987 cela lui fait 1025 ans aujourd’hui, c’est raisonnable ! Préparé depuis l’enfance, trempé par les épreuves, amoureusement accompagné et prêt à servir depuis toujours ; c’est bien sûr à un Roi que je pense ! Mais comment diable convaincre les Français que ce serait la solution ?

    C’est bien en cherchant le visage du Président idéal que s’est dessiné le portrait robot du Roi. Mais de quel Roi voudraient les Français d’aujourd’hui ? Disons le tout de suite, s’il devait s’agir d’un Roi inutile, folklorique, une sorte de roi fainéant ; aucune chance de les convaincre !

    Le Roi qui pourrait se faire aimer des Français aujourd’hui sera responsable, responsable de la France, responsable des Français.

    Un Roi qui ne représenterait en rien le passé ! Un Roi d’avenir ! Patron de la Maison France, seul maître à bord après Dieu !

    Un Roi semblable à une rose des vents, la tête dans les étoiles, les yeux fixés sur le ciel et l’étoile polaire, pour garder le bon cap et ne pas perdre le Nord…

    Les pieds enracinés dans le Sud, le ventre de la terre, le pays réel, la terre de nos ancêtres !

    Un Roi ambidextre, les bras grands ouverts, accueillants l’Est et l’Ouest, la droite et la gauche, et sans céder aux chants des sirènes des uns et des autres…

    Un sacré Roi, un Roi sacré, de droit divin, un Roi très chrétien, garant de la charité chrétienne dans le royaume et du respect et de la protection dû à chacun, un Roi qui ramènerait la fierté aux Français !

    En fait, soyons en convaincus, les Français n’attendent que ça : un vrai patron ! Certes, absolu, héréditaire, quelle hérésie, comment peut-on oser tenir de tels propos en 2013 ? Mais décryptons un peu pour les esprits chagrins : Absolu, c’est (en 2013 et en France) qui décide en dernier, qui ratifie, après étude, conseils et consultations éclairées. Ce pourrait être obtenir l’unanimité avant décision…autoritaire. Héréditaire, c’est assimiler le Pouvoir à la famille, c’est se doter d’une famille représentative, c’est prendre pour norme la famille, cellule de base de la société.

    Ce ne serait pas si étrange et incongru, et si les Français acceptaient simplement d’en débattre ? Quel serait l’accueil que réserveraient les Français si l’on osait leur parler ainsi ? Serions-nous capable d’oser dire par voie de presse, télévision et tous les médias à notre disposition aujourd’hui : Nous avons cherché l’homme providentiel qui pourrait nous guider dans ces moments difficiles. Nous l’avons trouvé, et voici qui il pourrait être !

    Et, comme les sept cavaliers, il n’attend rien, n’espère rien, et se garde bien d’imaginer [Sic]* …simplement, il est là ! Peu de Français le connaissent, et ceux qui en ont entendu parler sont convaincus que la réalité d’une monarchie moderne n’est pas d’actualité, en Angleterre peut-être, pas chez nous !

    C’est cette idée que nous devons combattre, et repousser ce modèle de monarchie constitutionnelle qui n’a aucun espoir chez nous : un Roi décoratif, folklorique et coûteux…

    Il nous faut avoir le courage de bousculer les tabous, et oser affirmer que c’est un patron compétent et efficace que nous cherchons. Un patron qui puisse œuvrer dans la durée, un patron qui construise pour lui et sa famille, ses familles, c’est-à-dire nous !

    C’est là qu’est la modernité, un vrai patron pour la France, pas un intérimaire titulaire d’un contrat à durée déterminée ; et encore moins d’un Roi constitutionnel, qui ne serait que décoratif.

    Dans les souvenirs des Français, il y a toujours vivace l’image d’un Saint Louis rendant la justice sous son chêne, celle d’Henri IV, qui se préoccupe du repas dominical, celle flamboyante de Louis XIV, d’autres aussi très certainement, et c’est chaque fois quelqu’un de très près de son peuple ou si resplendissant qu’il nous emplit de fierté.

    La monarchie n’est pas une idée dépassée, bien au contraire, mais elle est enfouie dans notre subconscient, rejetée, repoussée comme une fascination malsaine et inavouable. Comme pour une psychanalyse, il faut faire remonter à la surface ses désirs profonds, mais tout nous en empêche, c’est au mieux désuet, ridicule et complètement archaïque.

    Mais la réalité est bien là, les Français ont le besoin charnel d’aimer leur dirigeant, ils le cherchent à travers leur Président, mais sont toujours déçus par tous ceux qui ne représentent qu’une grosse moitié d’entre eux. Ils seraient heureux et fiers de pouvoir aimer leur Président et leur Première Dame…mais n’y arrivent point ! Alors ils rêvent avec les princesses anglaises et se saturent de royales images venues de Grande Bretagne ou de la Principauté de Monaco.

    Il suffirait de peu de choses, le besoin est là, l’envie est grande, il ne manque que le déclic pour enclencher la libération de ces émotions refoulées et laisser cours à ces élans du cœur.

    Les Français oseraient aimer leur Famille Royale s’ils la connaissaient mieux. C’est un pari à tenter, car actuellement, nous avons en circuit fermé nos propres médias royalistes, à destination des royalistes, et nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous !...

    Il faut sortir de notre microcosme et aller à la rencontre des Français, non pas à travers des conférences pour des (déjà) convaincus, mais descendre dans l’arène et se colleter aux réalités du terroir. Il faut aussi faire vite, car si la période n’a jamais été aussi propice, il y a déjà du monde sur ce créneau, nous ne sommes pas les seuls à œuvrer pour le Roi, d’autres ont le leur également, et il ne faudrait pas que pour une querelle de personnes nous ne décrédibilisions notre cause.

    Il faut surtout se convaincre soi même que le besoin d’amour royal est immense, il ne demande qu’à s’exprimer, ensuite il faut prendre son bâton de Piéton du Roi, dire la bonne nouvelle, faire des disciples.

    Laissons les armes aux citoyens de 89 et les querelles intestines dépassées, et redevenons de bons et fidèles sujets d’actualité de 2013. Guy Adain

    *Jean Raspail

    http://www.actionfrancaise.net

  • Élu, François Hollande n’a pas tous les droits !

    Les Français ne veulent pas de cette parodie de mariage qui prend en otages de futurs enfants. Et qui aboutirait à la destruction de l’un des derniers piliers structurant la société française. Des centaines de milliers de personnes viennent de défiler dans les rues de Paris, elles ont voté avec leurs pieds.

    Les citoyens le diraient encore plus haut et plus fort par la voie des urnes si on daignait les consulter. Le fait pour la gauche d’avoir remporté de justesse les élections présidentielles de 2012 ne lui donne pas tous les droits. François Hollande peut chercher à adopter une posture d’homme d’État qui comprend, accompagne et, si besoin est, anticipe les évolutions de la société, il n’en doit pas moins tenir compte des réalités. La gauche au pouvoir éprouve toujours la tentation d’imprimer sa marque, de s’inscrire dans la trace des grandes réformes et des grands réformateurs : en l’occurrence, le cheval de bataille enfourché par la majorité socialiste est bien mal choisi. [...]

    Félicien Québrart - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le PS malade de la gauche de sa gauche

    Est-il permis, quand on est communiste, de se payer la tête du président socialiste de la République ? Ce n'est pas l'avis du premier secrétaire du PS : le rose Désir a vu rouge, mais ses trépignements n'émeuvent personne.
    Les vœux de François Hollande ont provoqué quelques ricanements, qui celaient mal les grincements de dents. Il est logique, dira-t-on, qu'en ces temps de crise (que l'orateur présidentiel assurait pourtant derrière nous...), les Français ne soient pas, dans leur totalité, et notamment à droite, satisfaits du travail accompli par François Hollande depuis son arrivée à l’Élysée.
    Mais la réalité veut que ce soit à la gauche du gouvernement que l'on renâcle le plus. Pour tout dire, le torchon brûle entre le Parti socialiste et ses partenaires, dont on constate chaque jour davantage que le soutien, l'année dernière, au candidat socialiste n'avait pour seul but que de contrer les prétentions de Nicolas Sarkozy à un second mandat.
    Le Parti communiste vient ainsi de commettre une vidéo parodique de vœux présidentiels, en ponctuant d'éclats de rires chacun des thèmes ou actions abordés, au gré des discours, où il estime que François Hollande a failli ou menti.
    Harlem Désir s'en étrangle de rage...
    Mise en ligne le 26 décembre, cette vidéo de quelque trois minutes revisite les principales promesses oubliées du candidat Hollande. Culture, traité budgétaire européen, santé, droit de vote des étrangers, TVA... Voilà autant de sujets que, à gauche du pouvoir, on suspecte - voire on dénonce - le président d'avoir oublié qu'ils faisaient parti du dossier de campagne du candidat.
    « 1500 emplois détruits chaque jour, ça nous fait pas rire. À toutes et à tous, une bonne année de luttes. » Telle est, au terme de cette rapide vidéo, l'accusation pointée contre les premiers mois du quinquennat socialiste.
    Harlem Désir s'en est étranglé de rage... Dans un communiqué, le patron de la rue de Solferino dénonce un clip « de mauvaise foi, mensonger et caricatural » et « une faute contre la gauche ». Parce qu'il « ignore délibérément l'action menée depuis 8 mois au service des Français ».
    Et le premier secrétaire de dénoncer certain vote du PCF avec la droite, une attitude dangereuse pour l'unité de la gauche, et même une guerre que les communistes mèneraient contre la gauche...
    Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a fait chorus qui estime que les communistes « sont clairement dans l'opposition », et que « le communisme, c'est terminé » !
    Nouvel éclat de rire au PCF. Son porte-parole, Olivier Dartigolles, a dénoncé la vigueur de cette réaction, qu'il estime « totalement disproportionnée ». Soulignant que la vidéo avait connu quelque 200000 visites dès les deux premiers jours, il conclut sur un cinglant : « Mieux vaut user aujourd'hui d'un droit de critique, qu'être contraint à un devoir d'inventaire dans 5 ans. »
    Merluche a le culot de parler « d'un ton arrogant »...
    « Les invectives du premier secrétaire contre le clip expriment une exigence de soumission et de censure totalement inacceptable », renchérit pour sa part Jean-Luc Mélenchon, en appelant Harlem Désir à la retenue, plutôt qu'au « ton arrogant et sectaire avec lequel le PS croit possible de traiter les partis de notre gauche ». Et en l'invitant, à propos du clip, à « se demander quelle part de vérité si évidente il contient pour que tout le monde rie de si bon cœur ».
    En pratique, le Front de Gauche a déclaré vouloir mener en 2013 une grande campagne contre les politiques d'austérité du gouvernement. Les sénateurs communistes ont d'ailleurs déjà rejeté, ces dernières semaines, l'ensemble des textes budgétaires soumis au Parlement.
    On pourrait multiplier les exemples (dont certains ont déjà été abordés ces derniers mois dans nos colonnes) de l'irritation de la gauche de la gauche contre François Hollande et son gouvernement. Les syndicalistes, par exemple, s'inquiètent des accords conclus par le gouvernement avec ArcelorMittal. Le front de Gauche ne cesse de rappeler que le candidat Hollande avait promis de renégocier le traité budgétaire européen, qu'il s'est empressé, en définitive, et contre un hypothétique bonus, de ratifier. Et les Verts ne cessent de pointer du doigt le projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes que Jean-Marc Ayrault, qui n'y était pas parvenu depuis Nantes, entend imposer depuis Matignon. Etc.
    Certes, il est douteux que cette opposition interne aille jusqu'à la rupture. Ne serait-ce que parce que communistes, écologistes ou autres ne peuvent que très rarement espérer se maintenir aux élections locales sans, voire contre, le Parti socialiste. Et que cette donnée se double d'une dimension financière dont ils ne sauraient se passer.
    Reste un élément que le pouvoir aurait tort d'ignorer. Selon les derniers sondages, 75 % des Français sont sceptiques, notamment quant au pari présidentiel d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Et ils sont même 53 % parmi les sympathisants socialistes...
    François Hollande pense-t-il sérieusement que rallumer les feux de l'anti-cléricalisme et promettre un ersatz de mariage aux homosexuels suffira à les rassurer ?
    Olivier Figueras monde & vie 15 janvier 2013

  • Nice : Bruno Gollnisch tête de liste pour le FN pour les élections de 2014 ?

    Nice : Bruno Gollnisch tête de liste pour le FN pour les élections de 2014 ?

    NICE (NOVOpress) – Décidément, il se passe quelque chose chaque dernier jour dans la baie des Anges. Après la relaxe en appel de Jacques Peyrat qui lui ouvre de nouvelles perspectives pour les élections municipales, et Nissa Rebela qui évoquera demain ces dites élections lors de sa galette des rois, c”est au tour du Front national de faire parler de lui pour la conquête de l’hôtel de ville en 2014.

    En effet, selon le Nouvel Observateur, Bruno Gollnisch serait envoyé par le FN à Nice pour les municipales. « C’est le joker du FN dans une ville naguère dirigée par l’ex-frontriste Jacques Peyrat: le parti de Marine Le Pen pourrait parachuter le député européen Bruno Gollnisch aux prochaines municipales à Nice face à l’UMP Christian Estrosi. “Il y a un coup à jouer”, estime un cadre. “Avec une gauche laminée, Gollnisch peut faire plus de 20% et se retrouver au second tour.” » Ce à quoi Bruno Gollnsich a répondu « réfléchir au “challenge” mais ne donnera pas sa réponse “avant un mois”. Il hésite aussi à se présenter à Hyères, où il était candidat aux législatives de juin dernier. », toujours selon le Nouvel Observateur.

    Une nouvelle donne au sein de l’opposition de droite à Christian Estrosi qui semble avoir fait fait une première victime. En effet, Gaël Nofri passerait par pertes et profit.

    La réaction de Philippe Vardon

    Cette annonce de l’éventuelle candidature de Bruno Gollnisch a fait réagir Philippe Vardon :  « Le Nouvel Observateur, dans un article de ce jour, fait état d’une éventuelle candidature de Bruno Gollnisch (député européen et responsable de premier plan du Front National) à Nice. L’information semble confirmée par le principal intéressé, qui réserve pour le moment sa réponse.

    Ce nouvel élément démontre tout d’abord que le FN hésite encore sur la personnalité de son candidat aux élections municipales niçoises. 

    Si nous sommes rarement enthousiastes concernant les parachutages de ce type, Bruno Gollnisch apparait cependant comme une personnalité d’une envergure et d’une expérience certaines. Par ailleurs, il a à de nombreuses reprises témoigné de son engagement en faveur du rassemblement du camp anti-mondialiste. Nous n’oublions pas non plus que dans son livre-programme (publié lors des élections internes au FN) il avait accordé une intention particulière au Pays Niçois dans le cadre de ses réflexions sur les identités et libertés locales.

    Nous restons attentifs à toutes les évolutions, et quoi qu’il en soit, continuons d’œuvrer dans le sens du plus large rassemblement possible face à Christian Estrosi.

    Philippe Vardon répondra à toutes les questions au sujet des prochaines échéances municipales ce vendredi à 19 heures lors de la galette des rois de Nissa Rebela et de la présentation de ses vœux à la presse et aux militants (au Bastioun 9 rue Ribotti 06 300 Nice). »

    Crédit photo : Kenji-Baptiste OIKAWA via Wikipédia (cc).

    http://fr.novopress.info

  • La citadelle de Renaud Camus

    Voué aux gémonies par les chantres du politiquement correct, Renaud Camus n'en est pas moins un écrivain talentueux, dont les ouvrages sont de puissants antidotes à la "déculturation" qu'il dénonce par ailleurs.
    Ce qu'il est désormais convenu d'appeler "l'affaire Camus" aura au moins eu pour mérite d'attirer l'attention de nouveaux lecteurs - et non des moindres, tels Paul-Marie Coûteaux, Élisabeth Lévy ou Alain Finkielkraut - sur l'oeuvre de l'un des plus grands écrivains français vivants dont seule une poignée de happy few se délectait jusqu'alors. La curée dont fut victime cet homme seul et libre aurait-elle donc été plus parfaite s'il n'avait eu des goûts "achriens" ? Probable : amoureux des femmes, Auvergnat de souche (sic), catholique de culture sinon de foi, son compte n'eût pas été seulement bon mais excellent. (On ne louera pourtant jamais assez les mérites de l'Homme républicain dont chacun sait qu'il n'a ni origine, ni langue, ni religion, ni préjugés, ni traditions, ni coutumes, ni usages, ni moeurs.)
    Ligues de petite vertu
    Souvenez-vous, les puissantes cohortes de catins germanopratines se constituèrent en ligues de très petite vertu pour écraser l'infâme auquel une émission de France Culture avait semblé par trop communautaire. Le regard sombre, la mine pensive, BHL pointa les ravages de l'éternelle « idéologie française » ; avec l'air entendu d'un ironiste chinois, Sollers dénonça la « France moisie » et regretta une nouvelle fois que les Plantagenêts n'aient pas triomphé des Capétiens, ce qui nous aurait évité le gouvernement de Bordeaux et l'armistice. Haro sur le disciple de Barrès, sectateur de la terre et des morts - soumis à la petite et à la grande questions, le coupable finit d'ailleurs par avouer que, lycéen, il avait fondé une revue, Les Taches d'encre, en hommage au Prince de la jeunesse (il n'y a pas de hasard) ! Sus au fidèle de Maurras halluciné par une anti-France surgie en extrême droite ligne de sa psychose - que ne s'est-il allongé sur le divan de la divine Roudinesco ! Mort au nostalgique du Volksgeist et du Blut und Boden dont la germanophilie est bien connue de nos services ! La reductio ad hitlerum analysée par Léo Strauss fonctionna à merveille : le suppôt du national-socialisme devait être lynché par les amis du genre humain et les défenseurs de la tolérance en vertu de l'immarcescible principe révolutionnaire selon lequel il ne saurait y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté. Que le monde serait donc habitable s'il n'était peuplé que de vigilants anti-racistes peinturlurés aux chatoyantes couleurs de la diversité ! C'est bien simple, si Renaud Camus et quelques autres beaufs atrabilaires n'existaient pas, la gazelle viendrait se blottir contre le lion et les cobras feraient guili-guili aux nouveaux nés qui leur offriraient leur plus beau sourire.
    Le parti de l'In-nocence
    Banni, exilé, ostracisé, relégué, le châtelain de Plieux, en La Varende gascon définitivement "provincialisé" par le 6e arrondissement souverain (quel gâchis, après les années gauche-POL, poppers-Warhol, structuralo-textuelles...), aurait dû ruminer amertumes, ressentiments et aigreurs, visité seulement par quelques jeunes gens aux cheveux blonds et ras - mais au système pileux développé - auxquels, la larme à l'oeil, il aurait projeté Les Damnés.
    Las... Non seulement le fantasmatique hobereau survécut au règne des droits de l'Homme et au jugement dernier de la Démocratie tel que formulé par les oligarques au nom du peuple français (dont le dos est aussi bon que les épaules sont larges), mais sa graphomanie obsessionnelle s'aggrava, encouragée peut-être par les nouveaux admirateurs que lui valurent ses déboires. Les chiens aboyèrent, sa caravane de voyageur enraciné passa, en quête - par exemple - de lieux où l'esprit continuerait de souffler (on nous pardonnera cette réminiscence mal inspirée) en France, certes, mais également en Grande-Bretagne, en Irlande, au Danemark et en Norvège. C'est ainsi qu'il partit saluer en leurs demeures d'aussi bons... esprits que Carlyle, Giraudoux, Knut Hamsum ou Barbey d'Aurevilly ; le fil des jours s'écoula aussi au rythme de son Journal marqué par des ennuis calorifères, bancaires et testiculaires certes mais, surtout, par une vision infiniment noble de l'existence caractérisée par la hauteur de vue et d'esprit, la droiture, la fidélité, l'urbanité, bref, par la civilisation dont chacun de ses livres constitue une enclave dans cet océan de laideur et de barbarie que sont devenues, après des siècles de défiguration - et pour des raisons différentes - la France réelle et la France légale. Saint-Exupéry écrivit Citadelle dont Pierre Boutang proposa une si juste lecture ; Vialatte jugeait urgent de faire naître des îles... Urbanité, disaisje, mais aussi courtoisie, politesse, civilité même, si ce mot n'était hélas pollué par l'usage que toutes les crapules "citoyennes" en font. Le combat désespéré pour l'ordre et la beauté poussa Renaud Camus à jouer le jeu de la démocratie en fondant un parti politique en 2002, le parti de l'In-nocence, de la "non-nocence" ou« "non-nuisance" dont la récente parution de l'Abécédaire des communiqués de presse permet de suivre la ligne.
    Le grand remplacement
    Entre "grand remplacement" « des populations indigènes par des populations immigrées, contre-colonisatrices » et "grande déculturation" par refus ou haine de l'héritage, soit, de la transmission, donc, de la tradition, Camus brosse un tableau parfaitement réaliste de ce que l'on ose encore appeler la France, ce vieux pays transformé en grande surface administrative par les thuriféraires du contrat et du « plébiscite de tous les jours » (de ce point de vue-là, nous ne suivrons pas les analyses proposées par l'écrivain mais notre désaccord vise simplement des définitions, non des faits), ces « amis du désastre » qui, en bons progressistes, se félicitent chaque jour du « réensauvagement » des moeurs.
    « Communiqué n° 921, 26 octobre 2009 - Sur le réensauvagement de la société en France. Le parti de l'In-nocence voit dans les ahurissants événements de Marseille et les combats de rue auxquels a donné lieu l'annulation d'un match de football entre une équipe marseillaise et une équipe parisienne une nouvelle manifestation, et particulièrement criante, de la rapide décivilisation en cours dans notre pays et du réensauvagement du territoire par le double effet du naufrage de l'Éducation nationale et de la diversité tant vantée, si justement crainte par tous les régimes de la France historique et qui montre en de pareilles circonstances son véritable visage, haineux et barbare. » Lucide et courageux, l'auteur de Roman Roi pourfend la vulgate antiraciste et l'idéologie du métissage mais, également, défend notre patrie avec de beaux accents barrésiens et péguystes - ainsi de la grande pitié de nos églises, « édifices qui, tout au long de la période historique de la France, ont été l'un des principaux centres de gravitation de la vie des villages, le point de référence essentiel de la présence humaine dans le paysage sensible, enracinés qu'ils étaient dans la terre et tendus vers le ciel ».
    Dans l'arène politique
    Enfin, candidat à la présidence de la République, il présente les grands axes de son programme en matière de culture et communication - si "antinomique" soit l'association de ces deux mots -, de démographie, d'écologie, d'éducation, de politique européenne, de fiscalité, d'immigration et de politique internationale.
    Constatant la disparition de la civilité, Renaud Camus atteste en définitive et d'un même mouvement celle de toute cité au profit… des « cités », voire, des abominables - sur un plan sémantique au premier chef - « quartiers ». La « France » se divise ainsi, d'une part, entre des meutes barbares dont aucune frustration - contrairement à ce qu'il se dit d'ordinaire - n'est venu tempérer le sentiment infantile de toute-puissance et, d'autre part, de folles monades démocratiques enivrées d'une volonté… de puissance enragée qui vont et viennent où leurs caprices les mènent, bardées de droits dont elles considèrent que l'extension illimitée constitue la raison d'être : quand l'ignoble « vivre ensemble » prospère, quand l'« autre » (« Autrui est un cul », écrivait justement Rebatet dans Les Deux étendards), dont l'exaltation contemporaine désespèrerait un saint, oblitère avantageusement le prochain - qui commence par l'entourage immédiat, fût-ce le voisin de bureau, de palier ou de chambre -, la sociabilité est morte comme, avant elle, la socialisation. C'est ainsi qu'en moraliste, ce contemporain capital qu'est Renaud Camus a redécouvert l'une des vérités de la science politique la plus classique.
    Louis Montarnal L’ACTION FRANÇAISE 2000 Du 16 décembre 2010 au 5 janvier 2011
    ✓ Renaud Camus : Krakmo - Journal 2009, Fayard, 614 pages, 32 € ; Abécédaire de l'In-nocence, éditions David Reinharc, 590 pages, 29 €.

  • Un nouveau sondage montre l’écart entre les souhaits des Français et l’oligarchie qui nous gouverne

    Un nouveau sondage montre l’écart entre les souhaits des Français et l’oligarchie qui nous gouverne

    PARIS (NOVOpress) - L’on comprend mieux pourquoi les Socialistes ne veulent pas user du référendum et faire appel au peuple quant au mariage civil pour les homosexuels. En effet, un sondage réalisé par le Cevipof et publié sous forme d’infographie par le quotidien Le Monde (ci-dessus) montre que les souhaits des Français sont bien loin de ce que l’oligarchie qui nous dirige veut nous imposer.

    Ainsi, 65% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France, considération en hausse depuis plusieurs mois. Tout comme est en augmentation la volonté des Français de rétablir la peine de mort. Par contre, l’on voit que malgré une propagande politico-médiatique stupéfiante, les Français semblent assez rétifs quant au fait d’accorder le mariage civil pour les homosexuels.

    De même en économie, Les Français veulent que l’Etat cesse de tout réglementer et laisse au contraire plus de libertés.

    De plus, la défiance de nos compatriotes à l’égard de nos gouvernants se manifestent dans la hiérarchie des institutions qu’ils apprécient où l’on voit que les échelons locaux et européens sont préférés au gouvernement, à l’Assemblée nationale et à des organismes supranationaux comme l’OMC.

    Un sondage qui confirme plus que jamais que les Identitaires sont au coeur des préoccupations des Français.

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  • Sondage : droitisation spectaculaire de l’opinion des Français

     

    Mis en avant

     

  • Italie: pour Beppe Grillo, « Casapound, ça vaut mieux que Monti ! »

    ROME (NOVOpress) – Scandale en Italie après les déclarations de Beppe Grillo (photo), le très médiatique leader du mouvement « 5 Stelle »( 5 étoiles) parti populiste et « anti-système » qui occupe une place croissante dans la vie politique italienne.

    L’ancien comédien a en effet déclaré que « Casapound, ça vaut mieux que Monti » et que « un militant de Casapound pouvait entrer à 5 Stelle ».

     

    Ces phrases ont été prononcées à l’occasion d’un débat improvisé avec Simone Di Stefano le candidat de Casapound pour les élections régionales dans le Lazio. Les deux hommes politiques se sont en effet croisés devant le tribunal de Rome à l’occasion du dépôt des logos de leurs mouvements respectifs en vue de la campagne électorale.

    Au milieu des militants des deux mouvements et de nombreux journalistes, Beppe Grillo a également refusé de se définir comme « antifasciste » arguant que « c’était une problématique  qui ne l’intéressait pas ».

    Des propos qui ont immédiatement déclenché l’ire de l’extrême-gauche italienne dénonçant rageusement la « complaisance » de Beppe Grillo envers les « fascistes du troisième millénaire ».

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  • Minable, vous avez dit minable ?

    Ce texte est anonyme et circule actuellement sur Internet. Il nous a été transmis par Martine, une fidèle lectrice du Gaulois. Néanmoins, neuf mois après l’élection d’un président minable, beaucoup de Français s’y reconnaitront.
    Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, comme MM. Hollande, Ayrault, Sapin et quelques millions d'autres, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit à minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot Egalite, ni d'exiger des autres fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même”.
    38 ministres et ministres délégués qui se goinfrent (le mot est faible) à nos frais, n’est-ce pas cela qui est VRAIMENT minable ? Demander aux contribuables de payer plus d’impôts pour financer 4 personnes au service de la concubine de Hollande, n’est-ce pas minable ? Duflot et Filippetti qui bradent des Légions d’Honneur à tous leurs copains, n’est-ce pas minable ? Un premier ministre qui veut un nouvel aéroport plus grand, à sa gloire, alors que personne ne prend l’avion à Nantes grâce au TGV. Des ministres sans aucune exemplarité dont certains ont été condamnés ou devraient l’être..., un gouvernement incompétent et non coordonné qui gesticule au gré du vent, n’est-ce pas minable ?
     

    Insulter un homme qui a choisi de s’expatrier, alors que nous sommes censés être libres de nos mouvements dans ce pays, n’est-ce pas minable ?..., sachant que Depardieu a rapporté à la France des centaines de millions d’euros, directement et indirectement ! Combien coûtent ces donneurs de leçon du gouvernement et du PS, qui passent leur temps à nous culpabiliser mais ne veulent surtout pas réduire leur train de dépenses, alors qu’ils détruisent la France, ses emplois et ses valeurs ? N’est-ce pas minable ?

    Un premier ministre qui sort de son devoir de réserve et sans aucune dignité, insulte un citoyen illustre, talentueux et créateur d’emplois, n’est-ce pas minable ?

    Que veut dire l’expression "la citoyenneté française est un honneur" quand une personne veut acquérir la citoyenneté belge ?

    Que la citoyenneté belge est une honte ?...

    A-t-on oublié les accords d’Helsinki qui permettent à toute personne de franchir les frontières ?

    A-t-on oublié le principe européen du droit de s’installer là où l’on veut en Europe ?

    A-t-on oublié l’existence de la citoyenneté européenne ? Le Gouvernement veut-il créer un incident diplomatique avec la Belgique ?

    Comment la ministre de la culture (ou plutôt de l’inculture) ose-t-elle faire un procès d’antipatriotisme à Depardieu, elle a oublié semble-t-il que pendant la campagne, elle parlait de la France "rassie et moisie", déclarant en même temps son amour aux immigrés à qui elle attribuait la libération et la construction de la France ! C’est sûr que côté patriotisme, elle en connait un rayon !

    Comment osent-ils parler de patriotisme alors qu’ils ne rêvent que de brader la nationalité française en la donnant contre un bulletin de vote...

    CE "PRÉSIDENT" ET SES "MINISTRES" SONT LA HONTE DE LA FRANCE.

    Ce pays qu’ils sont en train de détruire est devenu la risée du monde entier.
    Bravo Depardieu, d’avoir quitté la France et d’avoir créé un débat sur la fiscalité confiscatoire du à tous ceux qui vivent au crochet de l’État.

  • Guillaume Bernard : le populisme pourrait conduire à une recomposition de la droite

    Maître de conférences à l'ICES (Institut Catholique d'Etudes Supérieures à La Roche sur-Yon), Guillaume Bernard a, notamment, codirigé l'ouvrage « Les forces politiques françaises »(1).
    Monde et Vie : Existe-t-il sinon des types d'homme du moins des valeurs de droite distinctes de celles de gauche ?
    Guillaume Bernard: De récentes enquêtes d'opinion ont confirmé que certaines valeurs pouvaient être identifiées comme des marqueurs de droite (l'ordre, la nation, le mérite) ou de gauche (la solidarité, la tolérance, les services publics). Il en va de même pour les préoccupations. En dehors des angoisses communes - comme le chômage -, les sympathisants de droite s'inquiètent plutôt de l'insécurité, ceux de gauche plutôt des inégalités sociales.
    Le clivage droite-gauche est donc une réalité ?
    La majorité des Français (environ 60 %) le considèrent comme dépassé, cette position étant dominante depuis le milieu de la décennie 1980. Et pourtant, de trois quart à 80 % d'entre eux acceptent de se positionner à droite ou à gauche. Ainsi, le clivage droite-gauche est-il un critère de classement relatif, mais psychologiquement intégré et électoralement efficace. Il n'est cependant pas le seul, ni même le plus pertinent pour analyser la composition des forces politiques françaises. Doctrinalement parlant, les lignes de fracture passent plus au sein même de la gauche (acceptation ou non de l'économie de marché) et de la droite (acceptation ou non du multiculturalisme) qu'entre elles.
    Le référendum de 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe a montré qu'il existait une véritable opposition entre modérés (plus ou moins de droite ou de gauche) et extrêmes (effectivement de droite ou de gauche), étant précisé que le fait de se trouver, à un moment donné, dans une position extrême sur l'échiquier politique, ne signifie pas nécessairement que l'on est idéologiquement extrémiste.
    Historiquement, qu'est-ce que la droite ?
    Il est communément admis - depuis René Rémond - qu'il a existé, depuis la Révolution française, même s'ils sont inégalement distribués selon les époques, trois courants concurrents de droite : la droite traditionaliste (contre-révolutionnaire, catholique sociale), la droite autoritaire (bonapartiste, gaulliste) et la droite libérale (orléaniste). La première a toujours été de droite tandis que les deux autres ont glissé du centre à droite. C'est ainsi que, à la fin du XIXe siècle, la droite réactionnaire a été repoussée à l'extrême droite. De nos jours, ces étiquettes sont difficilement utilisables, ne serait-ce que parce qu'aucun des partis classés à droite n'incarne à lui seul une tendance doctrinale. Plusieurs classifications ont donc été proposées : elles distinguent généralement les droites libérale, conservatrice (ou morale) et protestataire (ou nationale).
    Faut-il comprendre qu'il n'a quasiment jamais existé une droite mais toujours des droites ?
    Oui. Car, depuis deux siècles, la vie politique française connaît un mouvement « sinistrogyre », selon l'expression d'Albert Thibaudet : les nouvelles tendances politiques apparaissent par la gauche de la scène politique, ce qui provoque un glissement vers la droite des idées et des organisations nées antérieurement à gauche. Entre le XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle, le libéralisme est passé de gauche à droite. Le radicalisme a connu le même mouvement, le faisant évoluer de l'extrême gauche au XIXe siècle au centre-gauche ou au centre-droite au XXe siècle.
    Ce mouvement de fond est-il toujours à l'œuvre ?
    La chute du mur de Berlin a, semble-t-il, mis un terme à cette évolution. Toutefois, cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas, encore, une domination dans le monde intellectuel et médiatique des hommes se réclamant d'une des idéologies de gauche. Mais, le renouvellement de ces dernières est comme au point mort : lorsqu'elles apparaissent prétendument nouvelles, comme l'écologisme, il s'agit surtout d'une présentation rénovée d'idées souvent anciennes (le malthusianisme). À l'inverse, il semble que la novation vienne de la droite avec ce qu'il est convenu d'appeler, faute de mieux, le populisme qui s'épanouit partout en Europe. Cette tendance a composé, comme l'a analysé Dominique Reynié, un discours réunissant une défense des patrimoines matériel (le niveau de vie) et immatériel (le mode de vie). En réussissant à rassembler des électeurs venant de droite et de gauche, le populisme peut être le déclencheur d'un mouvement dextrogyre, repoussant vers le centre et la gauche les organisations de droite modérée. En France, cela pourrait conduire à une recomposition de la droite, passant par une refondation de partis unissant des tendances appartenant, à ce jour, à des organisations distinctes.
    Peut-on se dire, sans schizophrénie, libéral en économie et conservateur d'un point de vue culturel et social ?
    Le libéralisme repose sur le principe qu'il n'existe pas de valeurs en soi, mais uniquement par la rencontre des volontés. Par conséquent, il paraît plus que délicat de combiner une authentique philosophie libérale avec la défense des corps sociaux naturels (famille, nation). En fait, l'incompréhension dans ce domaine vient d'une confusion entre le libéralisme et l'hostilité à la bureaucratie et au fiscalisme : or, la seconde n'implique nullement l'adhésion au premier, de même que la défense d'un Etat fort et protecteur n'est pas synonyme de collectivisme.
    On entend dire que Nicolas Sarkozy a « droitisé » son discours tandis que Marine Le Pen l'a, au contraire, « gauchi » ; qu'en pensez-vous ?
    La nécessité pour tous les partis d'être des organisations « attrape-tout » se traduit par la coexistence en leur sein de « sensibilités » différentes et une segmentation du discours électoral. Les partis ne s'adressent plus à la nation en général, ni même à un milieu social déterminé (prolétariat, bourgeoisie), avec un programme d'ensemble. Ils visent des types d'individus identifiés par leurs faiblesses ou leurs inquiétudes. Le discours devient donc modulaire : au fur et à mesure d'une campagne, les offres idéologiques peuvent se succéder sans qu'il y ait forcément la recherche d'une cohérence. Raisonner en terme de doctrines est, électoralement, obsolète. La campagne de Nicolas Sarkozy de 2007 en est une parfaite illustration. En outre, les mots sont souvent polysémiques : l'identité nationale, par exemple, renvoie-t-elle à l'idée d'un corps social ayant une identité propre au-delà de ceux qui le composent (d'où l'exigence d'assimilation des étrangers), ou à celle d'une société dont l'identité n'est que le résultat de la somme des parties qui y coexistent (d'où l'acceptation du multiculturalisme) ? Une habile imprécision permet à chacun de trouver son compte dans le discours électoral.
    Nicolas Sarkozy vous paraît-il être un homme de droite ?
    Le candidat Sarkozy est, du moins, un homme de la synthèse des droites. Il y puise certaines idées et références. Cela permet de réconcilier des tendances concurrentes, parfois hostiles. Mais cela présente le risque de réduire la pensée de droite à un « PPDM » (plus petit dénominateur commun).
    Avec Marine Le Pen, le discours du Front national a-t-il changé ?
    Les fondamentaux restent les mêmes. Le discours du FN s'articule autour de la dénonciation d'une triple insécurité : physique et matérielle (délinquance), économique (mondialisation) et culturelle (immigration). Certains semblent regretter que la candidate de ce parti ait édulcoré les positions de la droite extrême en matière de mœurs. Mais, en termes purement électoraux (et non doctrinaux), elle ne prend pas de risque inconsidéré car, d'une part, les cathos « tradis », qui sont a priori plutôt réactionnaires, ne représentent qu'un poids électoral infime ; et, d'autre part, les cathos « modernes » se prononcent majoritairement pour des forces politiques m rées. La question de fond est de savoir, ce que j'ignore, si elle adapte son discours par stratégie ou par conviction.
    Un pronostic pour les prochaines présidentielle et législatives ?
    Les droites sont très largement majoritaires mais l'anti-sarkozisme, par hostilité ou par déception, est susceptible d'empêcher un candidat de droite de gagner la présidentielle. Par conséquent tout est possible, y compris, pour le vainqueur de la présidentielle, s'il s'agit du Président sortant une cohabitation ou, du moins, une majorité parlementaire relative.
    Propos recueillis par Jean-Pierre Nomen monde & vie. 24 mars 2012
    1). Guillaume Bernard, Les forces politiques françaises, Paris, PUF, 2007