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élections - Page 753

  • Pas touche aux gamellards, cachons les sujets qui fâchent… et tapons les Français !

    Au plus bas dans les sondages, François Hollande inaugurait hier à Dijon la série de déplacements que ses communicants ont prévu en province dans les prochains mois. Cette stratégie de reconquête de l’opinion sera-t-elle efficace? En terre socialiste, chez son ami François Rebsamen, et malgré une visite dans un quartier pluriel soigneusement orchestré, avec son lot de figurants rameutés pour faire la claque, le chef de l’Etat a pu mesurer une hostilité et un désespoir palpables;  la déception engendrée par sa politique européiste peu ou prou identique à celle de son prédécesseur…

     « L’essence qui augmente, les taxes sur les allocations familiales, ce n’est pas ça le socialisme ! », a-t-on pu entendre à Dijon rapportait Le Monde. Alors que faire ? Nous ne reviendrons pas une nouvelle fois ici sur le problème de l’immigration de peuplement dont le coût net annuel a été évalué par Yves-Marie Laulan, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations, lors de son dernier colloque du 11 février 2012, à 73,3 milliards d’euros…

     La France enregistre des déficits publics faramineux, l’Etat en tant que tel n’est d’ailleurs responsable que d’un tiers des dépenses, les autres étant générées par les collectivités locales budgétivores, gérées très majoritairement par la gauche clientéliste, et la sécurité sociale.

    Sécu dont les comptes sont très fortement impactés par  l’immigration et la fraude sociale. Celle-ci engendre   chaque année des milliards d’euros de pertes  pour l’Etat, et donc pour les  Français, rappelait à l’intention du grand public, le 24 février dernier, la très pédagogique émission Zone interdite sur M 6

    Si l’Etat étrangle les forces vives de ce pays, il est tout aussi vrai que les fromages ripoublicains nourrissent grassement les petits copains du Système. Faut-il rappeler que la France détient le record du monde du nombre d’élus ?

     Un internaute nous le rappelait dans un courriel adressé récemment : « Il y a cinq échelons d’élections au suffrage universel: municipal, régional, législatif, présidentiel, européen. Des  échelons d’élus qui se cooptent entre eux,  les agglomérations de communes, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Gouvernement, le Sénat… C’est un véritable business qui étrangle le débat démocratique, avec  de nombreux  échelons de décisions qui se télescopent. »

    «Il faut y ajouter des légions de fonctionnaires et Hauts fonctionnaires qu’ils nomment à leur service (…) et des cohortes d’arpenteurs de couloirs payés à réfléchir sur le sexe des anges. Les médias leurs servent la soupe à grands coup d’ informations  et autres talkshows animés par leurs produits dérivés : les experts  journaleux  de politique politicienne… »

     Par absence de courage et/ou par refus idéologique constate Bruno Gollnisch, plutôt que d’ôter leurs œillères, d’agir dans ces domaines et sur ces dossiers là, ce gouvernement préfère s’attaquer aux proies faciles, dociles, taillables et corvéables à merci que sont les familles françaises et les retraités.

    Retraités qui devront s’acquitter de la taxe de 0,3%  sur leurs pensions pour couvrir le risque de « dépendance » à partir du 1er avril –voir notre article date du 13 janvier dernier- , la taxe CASA. Celle-ci devrait  rapporter 450 millions d’euros en 2013, puis 600 millions d’euros à partir de 2014.

     Ne s’arrêtant pas en si mauvais  chemin, les crânes d’œufs des ministères ont décidé, pour commencer, la hausse du  taux de CSG des retraités  et de supprimer l’indexation du montant de leur pension sur la hausse des prix.

     Selon le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) si le niveau de vie moyen des retraités est à peu près équivalent à celui des actifs – tout comme le pourcentage des retraités pauvres , plus de 10% d’entre eux…- en 2050, les retraités auront des pensions relatives inférieures de 25 % à celles d’aujourd’hui! Nous voyons là le résultat de la réforme Balladur de 1993 qui prévoyait notamment l’indexation des pensions non plus sur les salaires mais sur l’inflation.

     Last but not least , les familles nombreuses françaises qui pour leur malheur sont catalogués comme « aisées » par le gouvernement,  vont aussi être mises à l’amende. Une cible idéale puisque celles-ci ne fournissent pas les gros bataillons des électeurs du PS…

     Lundi,  le journal Les Echos sur son site internet,  indiquait que le très mal nommé Haut Conseil de la famille estimait dans un rapport commandé par le gouvernement et qui lui sera rendu jeudi, qu’il faudra réduire de 2,2 milliards d’euros les prestations familiales d’ici 2016.

    Souhaitée en son temps par le Premier ministre Alain Juppé , cette mesure viserait à réduire le déficit de la branche famille, qui devrait atteindre 1,7 milliard d’euros en 2016 ; d’autant qu’à cette somme doivent être ajoutés les 400 à 500 millions d’euros de hausse des prestations annoncées en décembre pour « lutter contre la pauvreté .»

    Le feu vert a été donné mi-février par le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui avait déclaré que l‘imposition des prestations familiales était « un sujet qui (pouvait) être mis sur la table », suivi rapidement pat le porte-parole du PS, David Assouline, qui avait déclaré que ce n’était pas un sujet tabou.

    Ce serait là estime Bruno Gollnisch,  un nouveau coup dur pour la démographie française , déjà  très largement  soutenue artificiellement  par les flux migratoires non européens;  mais il est vrai que nos dirigeants ne comptent pas sur les berceaux gaulois pour assurer un avenir à l’entité administrative européiste qu’ils appellent encore France.

    http://www.gollnisch.com

  • Hollande le président le plus nul…

    François Hollande n’est pas seulement impopulaire en France (30 % de nos compatriotes lui font confiance selon le dernier sondage TNS Sofres pour Le Figaro Magazine, soit un record après seulement dix mois aux affaires tandis qu’une enquête BVA pour Le Parisien indique que 51 % des sondés pensent que Nicolas Sarkozy aurait fait mieux que lui s’il avait été réélu, une véritable humiliation pour le chef de l’Etat !), il n’est pas davantage aimé en Russie où il était en visite officielle les 27 et 28 février. Ainsi que l’ont remarqué tous les observateurs, l’ambiance sous les ors du Kremlin était glaciale entre Poutine et Hollande lors de la rencontre entre les deux présidents qui ont à peine croisé le regard pendant leurs interventions de près d’une dizaine de minutes devant les journalistes. Il faut dire que le désaccord est total sur la Syrie et que le concubin de Valérie Trierweiler n’a pas obtenu le soutien qu’il était venu chercher sur ce point. Poutine ne veut en aucune manière attenter à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale de la Syrie et ne considère pas Assad comme l’homme à abattre contrairement à Paris. Avec humour le président russe a affirmé qu’il ne suffirait pas « d’une bouteille de vin » pour rapprocher les points de vue des deux diplomaties sur le dossier syrien, il y faudrait au moins « une bouteille de vodka ». Façon courtoise de dire que les deux positions sont inconciliables.

    L’Elyséen a cru bon également de faire la leçon au président Poutine sur la question des droits de l’homme et des libertés en Russie en répondant aux questions de la presse. Ces considérations sont particulièrement malvenues alors que l’on peut être emprisonné en France pour délit d’opinion (loi Gayssot) et contre-productives lorsque l’on recherche des investissements russes. Le président français était en effet accompagné d’une quinzaine de dirigeants d’entreprises parmi lesquels ceux d’Airbus, Arianespace, Astrium, LVMH, Sanofi, SNCF, Thales et Total. En mal de croissance, comme il ne cesse de le rappeler lui-même, la France est désireuse de voir la Russie investir davantage. Mais ce n’est certes pas en s’érigeant en arbitre des élégances démocratiques que l’on peut encourager les investisseurs moscovites.

    Et pourtant notre pays en aurait grand besoin tant la situation économique et financière est calamiteuse. La Commission européenne a douché les espoirs du gouvernement en tablant pour la France sur une hausse du PIB de seulement 0,1 % en 2013, sous l’objectif de 0,8 % envisagé par Paris. Le déficit devrait s’établir à 3,7 % et s’aggraver en 2014, contrairement aux promesses de Hollande. La zone euro devrait rester en récession cette année. Quant au chômage, il explose littéralement et rien ne semble pouvoir freiner sa progression dans les trimestres à venir. […] La suite dans le journal de cette semaine

    Jérome Bourbon http://fr.altermedia.info

  • Beppe Grillo, l’Europe et la révolte italienne

     

     

    Je découvre un peu tard la personne troublante de Beppe Grillo, activiste politique et bateleur d’estrade qui dirige depuis quelques années, sous l’oeil captivé des médias branchés américains, la révolte du peuple italien contre sa classe politique, aussi incompétente et épouvantable qu’ailleurs. Il se trouve qu’après les expériences sexuelles de Berlusconi et technocratiques de Monti, les Italiens, comme au temps de Jules César ou de Dante, n’en peuvent plus et demandent autre chose que les partis, la dette, les combinaisons, la soumission et la rigueur éternelle. Enfin, une partie des Italiens. Avec les autres, comme dit Sartre quelque part, cela peut continuer !

     

    Beppe Grillo fut acteur (il a pu tourner avec Risi et Comencini), homme de télé, animateur de rue ; il gagne beaucoup d’argent, ce qui lui est naturellement reproché et il incite aujourd’hui le peuple à la rébellion, ce qui lui est aussi sainement reproché. Il me fait penser à Coluche en 1981, lorsque notre comique national, qui trouvait que le racisme, comme les immigrés, ne devrait pas exister, promettait de faire 12 % des voix, y compris celle de Gilles Deleuze, et cela avant que la pression non de la rue mais des sévices secrets et la mort opportune de son directeur de campagne ne lui fissent renoncer à sa tentative.

     

    ***

     

    Je suis allé voir Beppe Grillo sur son blog, convaincu de l’hostilité crasse de Wikipedia (j’en parle en connaissance de cause ; tout ce que cette encyclopédie de la contrefaçon planétaire a écrit sur moi par exemple est mal intentionné et faux, mais tout, y compris la liste des bouquins ou la date de naissance !), et j’y ai trouvé ces bonnes vérités que je ne traduirai même pas tellement elles me semblent cristallines en français et frappées au coin du bon sens.

     

    « Gli italiani, questo mosaico di popoli antichi, nei millenni hanno visto tutto, hanno creato ogni cosa. Cinici, distaccati, impermeabili, ma anche pazzi, capaci di invenzioni sociali inaudite. La Storia è sempre passata da queste parti. E noi siamo ancora qui, ancora a Roma per ricominciare ancora una volta. »

    Belle périphrase, cette mosaïque de peuples antiques qui a tout inventé, y compris les gouvernements d’extrême-droite inefficaces, et qui d’ailleurs va vite être remplacée par l’africanisation du continent à la botte, c’est le cas de le dire, des commissaires de la mondialisation. 3 000 ans d’histoire vont ainsi disparaître, et sur ordre. Le cynisme italien (« il y avait des scandales... mais il n’y en a plus ! ») est certes à toute épreuve, et ce depuis la Renaissance, le Moyen Age, la Rome ancienne, ce qu’on voudra, y compris la risible monarchie piémontaise et même le fascisme qui après vingt ans de rhétorique guerrière fut incapable d’en faire un peuple de combattants, des Italiens. Mais l’Italie est grâce à Dieu aussi le pays du talent, de l’ingéniosité (on reproche à Grillo sa maison toscane ou sa Ferrari, il faut le faire tout de même ! et pourquoi pas sa femme iranienne ?) et du baroque créateur. On verra si l’agitation de Grillo peut encore réveiller un peuple vieillissant, sclérosé, de plus en plus ennuyé de vivre ; il me fait penser le peuple italien, à la France bien sûr, et aussi à toute la race blanche en général, et cette sensation si bien décrite par Tolkien d’avoir été du beurre étalé sur trop de pain. Bilbo ajoute même alors qu’il a besoin d’un changement...

     

    ***

     

    Grillo écrit très justement ce qui suit sur son blog, un peu à la manière de Soljenitsyne (l’homme de la rue qui ne sait plus s’il est vivant...). Ici encore je ne vois pas l’intérêt de traduire :

     

    « L’italiano ha perso l’idea di bellezza, di felicità, persino la coscienza di sé stesso, del suo valore, della sua identità. »

     

    Qui dit mieux ? Nietzsche disait déjà que la laideur qui entoure le monde moderne est une laideur destinée à nous faire dégénérer.

     

    Grillo défend un concept qui m’est cher, celui de la démocratie communale médiévale, celui qu’aurait dû défendre la ligue lombarde avant d’aller à la soupe et de se lancer dans des délires racistes (je précise : racistes anti-italiens, puisque l’on sait qu’en Europe, entre Hitler et Chamberlain, le racisme s’attaque toujours aux autres blancs, comme d’ailleurs l’antiracisme ; ce n’est pas là le moindre de leurs points communs). Il voit que les partis et le système parlementaire trahissent toujours sur ordre les intérêts du peuple, qu’il a même été mis en place pour cela (lisez ou découvrez le superbe William Hartpole Lecky à ce propos(1)). La grandeur vraie démocratique des municipes du Moyen Age, chère à Tocqueville et Chesterton, pourrait être ainsi recyclée et revitalisée par Grillo et ses électeurs :

     

    « Lo Stato siamo noi e ci hanno convinto del contrario, ci hanno persuaso che lo Stato sono i partiti, che sono le banche, Equitalia, che è la burocrazia inflessibile con gli onesti. Ci hanno convinto che la democrazia è essere sudditi (inférieurs), che ribellarsi è populismo, qualunquismo, antipolitica. »

     

    L’Etat c’est nous. Nous sommes bien d’accord ! Aujourd’hui l’Etat, ce n’est même pas Louis XIV avec Molière et Lully, l’Etat c’est la grosse commission de Bruxelles chargée de nous ruiner et de nous détruire et excellant à le faire. On verra la suite.

     

    ***

     

    Bonne chance Pepe Grillo, qui nous change de la bouse habituelle et des factices partis populistes et extrémistes qui commencent à nous taper sur le système en France aussi.

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

     


    (1) "Democracy and liberty", 1898, disponible sur <archive.org>.

  • Élections italiennes, instabilité politique et victoire de l'antipolitique

    Débâcle, victoire de l’antipolitique, ras-le-bol généralisé, voici donc la substance de ces élections italiennes : un article de Audrey D’Aguanno.

    Correspondante du journal espagnol « El Manifiesto » en Italie, Audrey D’Aguanno analyse les dernières élections des 24 et 25 février 2013 et la montée du mouvement de Beppe Grillo.
    En disqualifiant les partis traditionnels, les tenants des gouvernements technocratiques, et les économistes, les résultats obtenus par Beppe Grillo ne seraient-ils pas finalement  une victoire, pour ne pas dire une revanche, de la démocratie ? Le peuple s’est exprimé sans retenue, montrant son rejet du système. Reste maintenant à savoir quelle sera la fin de cette belle histoire.

    Le vote populaire s’est traduit par un désir de « faire payer » la classe dirigeante corrompue et complice de la crise, et de chasser le technocrate Mario Monti. Ni le soutien de l’Eglise, de l’oligarchie mondialiste, de la maçonnerie, du président de la République n’auront suffi : sa politique d’austérité, qui a précipité encore plus le pays dans le chômage, la récession et la pression fiscale, n’a décidément pas séduit l’électorat…
    La gauche et son Partito Democratico, qui a encaissé le maximum de voix mais avec un écart minime, sait bien qu’elle n’a pas gagné, depuis trop longtemps son absence de programme et de volonté était trop évidente.
    Surprenante, en revanche, est la remontée de Silvio Berlusconi que l’on donnait pour politiquement mort ou totalement fou, étant donné le peu de cohérence de ses déclarations.
    Pour ces élections, il a misé sur la séduction pure en promettant aux Italiens, étranglés par les impôts, le remboursement de certaines taxes. Peut-être aussi, le charme personnel et le savoir-faire d’un self made man – certes, un affairiste corrompu mais n’appartenant pas à la superclasse mondialiste – y auront été pour quelque chose.
    Mais c’est surtout l’extraordinaire ascension du mouvement Cinque Stelle, qui devient le premier parti du pays ayant obtenu un quart des suffrages sans aucune alliance, que l’on retiendra de ce scrutin. Son chef de file, l’ancien comique Beppe Grillo, avec son talent théâtral de justicier, a promis de « faire le ménage », de « balayer » ces hommes politiques qui se gavent pendant que le peuple est au bord du gouffre. Les thèmes qu’il a abordés pendant la campagne ont joui d’un large consensus, tous bords confondus : démocratie directe, défense du service et de la « chose publique », anti-partis, boycott des médias dominants, écologie, forte critique du pouvoir des banques, tout y est. Ou presque. Car Beppe Grillo avait construit sa carrière sur un concept clé : celui de la souveraineté monétaire, véritable fondement sur lequel se tient le système actuel, véritable enjeu d’une révolution possible. Si l’argument a simplement été abandonné, Grillo promet encore le revenu de citoyenneté qui lui est lié, on se demande donc comment – s’il en avait un jour la possibilité, ce qui n’est certainement pas le cas avec quelques sièges au parlement – il pourrait mettre en œuvre son programme. Les propositions, le mode d’action, les critiques de Grillo sont admirables, mais triste est de constater qu’il n’y a pas d’authentique base idéologique derrière son mouvement.
    Il n’en reste pas moins que le pays est ingouvernable ; une majorité nette et apte à prendre des décisions n’est pas sortie du chapeau. Le scénario d’un retour aux urnes sera sûrement entravé, le risque d’un triomphe du mouvement Cinque Stelle étant trop évident. Viendra alors le tour du jeu des alliances. Ou pire : un nouveau gouvernement technique sera « appelé » à la rescousse puisque ce sont avant tout les marchés qu’il faut rassurer. Car les marchés – entités surnaturelles auxquelles nous devons nous soumettre pour ne pas rester en marge du monde « civilisé » – paniquent et grondent à chaque fois que des voix s’élèvent et menacent la stabilité de ce système moisi qui semble désormais voué à sa fin.
    Et alors ? Alors, force est de constater que ce vote de contestation ne servira pas à grand chose, que le vote en général ne sert à rien dans ce système de démocratie représentative qui n’est autre qu’une farce, puisque de toutes façons, les décisions sont prises ailleurs.
    Audrey D’Aguanno
    El Manifiesto.corr
    1/03/2013
    Titre original : Inestabilidad y victoria de la antipolitica Traduction par le journal
    Correspondance Polémia – 8/03/2013

  • Chypre : au secours, la droite revient !

    On y a un peu moins fait attention que pour l’Italie mais il y a aussi eu des élections présidentielles à Chypre, l’île d’Aphrodite. Dimanche, Nicos Anastasiades (DYSI), l’impétrant de droite, a été élu Président de la République avec 57,5% des suffrages exprimés contre 42,52% pour Stavros Malas, le candidat de gauche. Le sortant, eurosceptique assez populaire, était un… communiste : Demetris Christophias. Dire qu’un pays de l’UE avait un chef d’Etat communiste depuis 2008 qui a même pris la présidence de l’Union en 2012 et que personne ne le savait ! C’est sans doute que les observateurs et les touristes n’ont aperçu aucun goulag sur les plages. Il faut dire que Christophias n’a – malheureusement- pas tenté un remake de la prise du Palais d’Hiver avec les bureaux de la Commission européenne.

    Comme Mario Monti, monsieur « tout le monde aime ma rigueur mais je fais 10% quand je me présente », Nicolas Anastasiades était le cheval choisi par Bruxelles et la Troïka, casaque austérité, toque hyper rigueur. Mais lui, contrairement à Monti, c’était sa première fois et il a bénéficié de la panique du peuple chypriote qui en a oublié la partie nord de l’île occupée par les Turcs, habituellement grand argument électoral, pour ne plus se concentrer que sur la situation économique. Chypre a dû solliciter en 2012 une aide financière extérieure. Parce qu’elle a un système de protection sociale scandaleux ? Une fonction publique hyperbolique ? Des retraités de 45 ans, des semaines de 30 heures ? Même pas. C’est peut-être ce qu’on finira par dire pour légitimer les purges à venir mais s’il y a eu le feu à la maison d’Aphrodite, c’est en raison des pertes subies par ses banques à la suite de la restructuration de la dette de la Grèce voisine. L’État ne peut plus se financer sur les marchés depuis mai 2011. Il a désormais besoin de 17, 5 milliards d’euros. L’Europe veut bien aider, mais il va falloir faire comme elle veut, quand elle veut, élections ou pas. Et les 17, 5 milliards ne viendront qu’aux conditions habituelles : privatisation des grands groupes publics, baisse des salaires, hausse des impôts. Anastasiades, selon un scénario désormais bien connu, a présenté un programme d’allégeance à la Troïka tout en expliquant aux électeurs déboussolés que c’était la seule voie possible, quand bien même on commence à savoir depuis quelques années que la potion tue le malade.

    La suite sur Causeur

    Jérôme Leroy http://www.actionfrancaise.net

  • Le « revote »

    En France nous vivons sous un régime de démocratie représentative. Que nous y soyons favorables ou non, ne change rien à la façon dont sont votées les lois. Les députés sont élus sous des étiquettes et des programmes. Ils se doivent donc d’être plus ou moins fidèles aux idées qu’ils prétendent incarner.

    Les élections législatives ayant lieu tous les cinq ans dans la dynamique des présidentielles, on peut considérer qu’il y a une légitimité dans le choix de ces députés du moins pour cette durée. Et cette légitimité entoure leur vote lors des propositions de loi. Si on accepte donc le principe de démocratie et de vote, on devrait considérer comme une aberration celui de faire revoter les députés ou le peuple quand ceux-ci ont émis un vote défavorable au projet qui leur est présenté. Car cela signifierait que le parlement ne sert plus à rien puisque tant qu’il refuse de dire oui, il doit revoter jusqu’à ce qu’il cesse de dire non. On le devine aisément, avec cette méthode, tous les textes seront adoptés au final, puisque l’on ne revote que quand on a voté non, jamais quand on a voté oui. Si on accepte donc ce principe que le fait de revoter est un crime contre la démocratie, doivent donc être perçus comme illégitimes les textes ayant été avalisés de cette façon : la loi sur la décentralisation de 1982, le Pacs, la loi Hadopi (rejetée déjà une première fois sous un autre nom quand les députés avaient osé amender la loi de Donnedieu de Vabres en proposant la licence globale), la loi permettant le travail le dimanche ainsi que le traité de Lisbonne. A l’échelle européenne, n’oublions pas aussi que le traité de Maastricht a été rejeté par le peuple danois, ceux de Nice et de Lisbonne par le peuple irlandais. En bonne logique européiste, ces peuples ont été sommés de revoter. Pour une autre raison, on peut considérer qu’un texte important lorsqu’il ne figure pas au programme du candidat, n’a pas de légitimité pour être adopté : ainsi Giscard n’ayant jamais évoqué l’avortement lors de la campagne de 1974, il n’avait pas à en permettre l’adoption la même année. On le voit sans ces changements présentés abusivement comme des progrès, nous vivrions dans un pays radicalement différent. Or ces changements étaient illégitimes. Et comme par hasard, ils étaient moralement douteux. On peut même penser que c’est pour cela qu’ils avaient été rejetés.

    Cadichon http://www.actionfrancaise.net

  • National ou «apatride»? Honnête ou corrompu ? Le grand clivage

    Comme à l’UMP, on entend souvent au sein de l’écurie PS et de ce gouvernement les discours les plus contradictoires, conséquence directe  de la volonté démagogique de ratisser large en tentant de plaire à tous les secteurs de l’opinion. Dimanche  matin, invité  du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a fustigé  une Banque centrale européenne  « remarquablement inactive », qui  « ne s’occupe pas de la croissance, ne s’occupe pas des chômeurs, ne s’occupe de la population européenne.» « Si on veut de la croissance, il faut faire baisser l’euro », « pour donner de l’oxygène aux économies européennes ». « C’est le rôle des responsables politiques de l’Eurogroupe, c’est le rôle de Mario. Draghi, (président de la BCE, NDLR) », a-t-il insisté.

     Invité quelques heures plus tard du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici, ne s’est pas contenté  d’annoncer  que les nouvelles hausses d’impôts seraient repoussées après les élections de 2014. Il a pris l’exact contre-pied d’Arnaud Montebourg en faisant l’éloge de Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs. « (Le) rôle (de M. Draghi), c’est de veiller à la stabilité des prix, à la lutte contre l’inflation, c’est aussi de veiller à la pérennité et à l’intégrité de la zone euro. Il l’a fait remarquablement ». « La Banque centrale européenne a joué dans la sortie de la crise de la zone euro (sic) un rôle positif » a-t-il ajouté. Une  sortie de crise qu’il ne suffit pas d’annoncer et de marteler pour qu’elle devienne réalité…

     Si M. Moscovici a également profité de ce passage médiatique pour mettre en garde contre le danger populiste et le refus de l’euromondialisme, le palmarès ifop « des femmes politiques » publié par Le Journal du dimanche indique en tout cas clairement l’attachement des Français au modèle national. Les sondés étaient invités à choisir les personnalités féminines qui selon eux doivent jouer  « un rôle plus important à l’avenir dans la vie politique française ».

    Ainsi Marine Le Pen arrive dans ce classement  en seconde position avec 31 % , juste derrière Christine Lagarde (34%), l’ex ministre de l’économie et des finances du gouvernement Fillon, de 2007 à juin 2011, et depuis cette date  directrice générale du Fond Monétaire International (FMI).

    Marine devancent  deux égéries anti frontistes classées « à droite »,  Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade (27 %. chacune),  Martine Aubry et Christiane Taubira, (21 % chacune, à croire pour cette dernière que sa grande croisade  en faveur du   mariage homo ne séduit pas tant que ça  les foules…),  Rachida Dati et Ségolène Royal (19 % chacune), Valérie Pécresse (17 %), Najat Vallaud-Belkacem (16 %), Cécile Duflot (12 %), Aurélie Filippetti (11 %),  Anne Hidalgo (10 %)…

    Marine a pu de nouveau juger de sa popularité et des espoirs suscités par le  programme frontiste  de défense de notre souveraineté et de notre identité nationales, y compris dans nos assiettes, lors de son passage le 28 février au Salon de l’Agriculture. Elle y a reçu un accueil particulièrement  chaleureux… contrairement à ce que pouvait faire croire le titre d’un article du Point consacré à ce déplacement qui contredit d’ailleurs  le compte rendu de celui-ci.

    Marine a mis en garde à cette occasion contre la réactivation du  Grand  Marché Transatlantique, un  accord de libre-échange, un projet  lancé dans les années 1990, auquel le FN s’oppose depuis l’origine, et qui porte en germe, a-t-elle noté,  un problème de sécurité alimentaire et de  concurrence  déloyale aux conséquences  terribles pour notre agriculture.

    « Il faut lutter a-t-elle ajouté  contre les grandes industries agroalimentaires qui, en accord avec la Commission européenne et l’OMC, refusent cet étiquetage. Ils mettent en place une opacité pour que les Français ne sachent pas ce qu’ils mangent. Agriculteurs et éleveurs doivent exiger l’étiquetage de la viande, car les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent.»

    Les Français ont aussi le droit plus généralement de ne pas être trompés sur la nature de leurs élites. Interrogée lors de l’émission politique de  BFMTV-RMC-Le-Point-BFM Business sur le sondage du JDD que nous évoquions plus haut, la présidente du FN n’a pas mâché ses mots au sujet la directrice du FMI.

    Certes, il s’agit d’une  « personnalité qui a marqué dans les cinq dernières années» ; mais « Mme Lagarde n’est pas une politique française, c’est une femme politique apatride. Quand on prend la tête de ces grandes institutions internationales, on oublie sa nationalité, on n’y fait plus référence, et surtout on ne doit plus réfléchir en fonction des intérêts de sa nation.»

    Bruno Gollnisch le rappelait en effet, Mme Lagarde est incontestablement une femme extrêmement brillante et intelligente. Mais le FMI est le bras armé financier du Nouvel ordre mondial. Celui ou celle  qui est à sa tête en épouse  forcément l’idéologie planétarienne, laquelle est consubstantielle à cette structure. A cette aune, que le directeur du FMI soit de nationalité française, burkinabé, ou guatémaltèque n’a pas grande importance…

    Marine a estimé avec raison que le poste occupé par Mme Lagarde « la disqualifie comme femme politique française ». De plus, « je pense que les Français ne sont pas encore informés des difficultés judiciaires qui sont les siennes: elle est sur le point d’être mise en cause dans l’affaire Tapie »

    Le 10 mai 2011, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal,  avait demandé à la Cour de justice de la République (CJR) d’ouvrir une enquête visant Mme Lagarde pour abus d’autorité dans l’arbitrage favorable à Bernard Tapie. Fin 2007, cette dernière avait ordonné la désignation de trois juges-arbitres pour trancher le litige entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais dans le cadre de la vente d’Adidas.

    En juillet 2008, le tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR, gérant le passif de la banque) à verser 240 millions d’euros de réparation à M. Tapie, plus une centaine de millions d’euros d’intérêts et 45 millions d’euros pour préjudice moral!Trois juges d’instruction enquêtent sur cette  décision qui a fait bondir les contribuables Français, du moins ceux qui sont au courant.

    Argent pris dans la poche des Français qui est aussi  au coeur des actuels soucis judiciaires de   Sylvie Andrieux, ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), député depuis 1997. Elle a été  renvoyée devant le tribunal correctionnel lundi  pour détournement de fonds publics, à destination d’associations présumées fictives…pour un total estimé à 740 000 euros.

    L’Afp rapporte que « la  justice soupçonne Sylvie Andrieux d’avoir, en toute connaissance de cause, présenté au vote du conseil régional des dossiers de demandes de subventions d’associations fictives, créées avec l’unique objectif de rétribuer des personnes l’ayant aidée à s’implanter et à se faire élire dans certains quartiers, notamment dans le 14e arrondissement »

    Cet argent,  qui lui aurait donc  permis de s’acheter une clientéle électorale dans les quartiers nord,  certains n’hésitant pas à comparer la méthode Andrieux avec celle de la mafia. Bruno Gollnisch le constate,  notre ami Stéphane Ravier, candidat du FN aux dernières législatives contre Mme Andrieux dans cette 13e circonscription  des Bouches-du-Rhône,  avait frôlé la victoire avec 49% des suffrages…Qu’en aurait il été si la compétition avait été plus loyale ?

    http://www.gollnisch.com

  • « Une percée silencieuse et très remarquable »

    A la veille du Conseil national du FN de cette fin de semaine   largement  consacré aux prochaines échéances électorales de 2014,   Bruno Gollnisch était interrogé par le quotidien La Nouvelle République.  Nous reproduisons  cet entretien, paru sur le site de ce journal le 2 mars.

    La Nouvelle  République: Les municipales ne s’ouvrent que dans un an. Vous ne perdez pas de temps. Pour capter une dynamique que semblent confirmer les sondages ?

    Bruno Gollnisch : « Nous avons en réalité ouvert le dossier beaucoup plus tôt, dès cet automne. Notre commission d’investiture s’est réunie une bonne dizaine de fois et près de deux cents mandats ont été accordés déjà. Mais nous y sommes incités, c’est vrai, par le vent qui gonfle nos voiles, ce qu’indiquent plusieurs sondages ces derniers temps. »

    La Nouvelle  République:La crise vous y aide, non ?

    Bruno Gollnisch :« Les chimères ayant accompagné l’élection de François Hollande en mai dernier se sont dissipées depuis un moment. Il est aveuglant désormais, qu’il ne tiendra aucune de ses promesses du printemps. Non par duplicité, malhonnêteté ou inconstance, mais par impuissance, simplement. Il est, comme le gouvernement qu’il a nommé, cadenassé dans un système sur lequel il n’a aucune prise et qui conduit l’Europe entière à sa perte. L’opinion l’a parfaitement saisi. »

    La Nouvelle  République:Dans l’intervalle, il y a l’intendance et d’abord la constitution de listes paritaires. C’est plus compliqué que pour les législatives.

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais dans bien des cas, les dernières législatives nous ont précisément aidés à repérer les profils et les talents requis. Cela dit, certains secteurs restent terres de mission et nous n’aurons à proposer, ici ou là, que sang et larmes. Mais je n’ai aucune inquiétude. Nous avons, en quarante ans d’existence, toujours réussi à boucler nos listes municipales. »

    La Nouvelle  République:Ce n’est pas sans heurts ni frictions parfois. Les parachutages de caciques frontistes sont mal perçus localement. Vous-même étiez annoncé à Nice depuis Paris, vous avez renoncé pour Hyères, dans le Var. Pourquoi ?

    Bruno Gollnisch :« Permettez-moi de corriger cette présentation des faits. Nice était une hypothèse flatteuse, par sa taille et son prestige. Simplement – mais je l’ai dit dix fois déjà – je n’y ai pas les mêmes attaches personnelles et familiales qu’à Hyères, fréquenté depuis plus d’un demi-siècle. C’est d’ailleurs sous ces arguments que je m’y suis présenté à la dernière législative. Mon résultat m’invite à persévérer, ma liste et mon équipe de campagne seront très vite constituées. Voilà les raisons, elles me paraissent amplement suffisantes. Mais j’aurais pu, aussi bien, prétendre à une candidature en Rhône-Alpes. »

    La Nouvelle  République:D’une manière générale – et même si Marine Le Pen affirme repartir à la conquête des grandes villes – le Front national paraît privilégier les petites communes. Quelle est votre stratégie dans cette campagne ?

    Bruno Gollnisch :« C’est celle que nous dicte l’examen scrupuleux de nos derniers résultats, l’an passé. Nous en avons beaucoup parlé en bureau politique avec Marine Le Pen et le débat n’est pas épuisé. Globalement, le cœur des grosses agglomérations où vit une population bourgeoise, ou s’embourgeoisant, ne nous est pas favorable. Nous sommes meilleurs en périphérie. Premier point. Mais outre la banlieue ou les petites villes, nous pointons une percée silencieuse et très remarquable en milieu rural. Forts de ce constat, nous allons systématiquement répertorier les communes où nous sommes majoritaires selon les derniers scrutins. Dans cet inventaire qui est très vaste, nous privilégierons les municipalités sortantes, honnêtes, courageuses, irréprochables en un mot et qui ne nous sont pas dogmatiquement hostiles pour amorcer des contacts et envisager des accords, en proposant des noms localement. »

    La Nouvelle  République: Des accords de terrain, par-dessus les appareils de droite comme de gauche, qui vous sont tous opposés, donc ?

    Bruno Gollnisch :« Des accords de proximité et de bon sens au bénéfice d’une action commune et ne s’arrêtant pas aux cases dans lesquelles on prétend confiner les esprits. »

    La Nouvelle  République:A campagne locale, thèmes locaux ?

    Bruno Gollnisch :« A campagne locale, dossiers locaux mais raccordés aux préoccupations générales. »

    La Nouvelle  République: C’est-à-dire ? L’insécurité, l’immigration ?

    Bruno Gollnisch :« Oui, mais pas seulement. La qualité quotidienne de la vie, la défense de l’environnement immédiat, la lutte contre l’enchérissement constant du logement et de la subsistance, le combat pour l’emploi local. Bref, tout ce qui fait un contexte général sur lequel nous avons des positions très différenciées de nos adversaires, à droite comme à gauche. »

    La Nouvelle  République: Ces municipales vous remettent en selle ? On vous a senti un peu en porte-à-faux depuis l’élection de Marine Le Pen à la tête du mouvement.

    Bruno Gollnisch :« La page est tournée. Cette élection interne, début 2011 à Tours, n’a pas été très équilibrée, vous le reconnaîtrez. Je ne parle pas du scrutin, irréprochable, mais de l’accompagnement médiatique. Aujourd’hui, je m’applique à l’apaisement car il est plus simple de casser la baraque que de recoller les morceaux. »

    La Nouvelle  République: Ce qui ne vous interdit pas, par exemple, de regretter le poids d’un lobby gay dans l’entourage de la présidente du Front national au moment du débat sur le mariage pour tous.

    Bruno Gollnisch :« Je vous arrête tout de suite. Il s’agit de propos qui m’ont été attribués par un journaliste de Minute qui ne peut pas en avoir été le témoin. Concernant l’affaire, beaucoup plus grave sur le fond du mariage dit «  pour tous  », j’ai dit et je maintiens être en accord avec la position doctrinale du Front national. Mais je regrette que notre mouvement n’ait pas été davantage impliqué dans la protestation populaire contre cette loi. J’ajoute que nous comptons en effet dans nos instances un certain nombre d’homosexuels, ce qui ne regarde qu’eux. J’observe qu’ils sont tous farouchement opposés au «  mariage pour tous  », ne prétendant qu’à une chose, le droit à la discrétion. »

    http://www.gollnisch.com

  • Percée des eurosceptiques dans une législative partielle en Angleterre

     

    Les libéraux-démocrates ont conservé leur siège de député d’Eastleigh, dans le sud de l’Angleterre, infligeant une défaite cinglante au premier ministre David Cameron, dont le Parti conservateur n’est arrivé qu’en troisième position derrière les eurosceptiques de l’UKIP.

     

    Le chef de l’UKIP, Nigel Farage, a estimé que la focalisation de Cameron sur

    "les éoliennes et le mariage gay au lieu de s’occuper de la libre entreprise et des affaires, l’avait privé d’une partie de ses soutiens dans les fiefs du parti".

    Une remarque qui s’applique tout autant à la France, à l’approche des élections de 2014.

    Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net

  • Sondage : 68% des Français et 44% de ses électeurs déçus par Hollande

    Plus des deux-tiers des Français (68%) et un peu moins de la moitié (44%) des électeurs ayant voté Hollande au second tour de la présidentielle de 2012 se déclarent déçus par le président de la République, selon un sondage BVA à paraître dimanche dans Le Parisien.

    Par ailleurs, une majorité de Français disent ne pas croire que le chef de l’Etat tiendra ses engagements sur le déficit à 3%, l’inversion de la courbe du chômage et de ne plus augmenter les impôts payés par les catégories populaires et les classes moyennes. Ceci ni en 2013, ni même d’ici la fin de son quinquennat. Même les sympathisants de gauche, qui eux estiment qu’il tiendra ses objectifs, ne pensent pas qu’il y parviendra dès 2013. […]

    Conséquence de ce bilan, moins d’un an après la présidentielle, une majorité de Français (51% contre 45%) pense que Nicolas Sarkozy aurait fait plutôt mieux que François Hollande s’il avait été réélu. Les sympathisants de gauche (89%) et surtout ceux du PS (92%) continuent cependant à le préférer à son prédécesseur tout comme les catégories populaires et les classes moyennes inférieures qui pensent que Nicolas Sarkozy aurait fait encore moins bien que lui.

    Le JDD   http://www.fdesouche.com