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élections - Page 753

  • Lâché par son camp, le gouvernement ajourne son projet de réforme des collectivités

    Face aux critiques suscitées jusque dans les rangs socialistes, le gouvernement a finalement décidé de revoir sa copie sur sa « grande réforme des collectivités », à quelques jours seulement de sa présentation prévue en Conseil des ministres, le 10 avril.

    Devant les sénateurs socialistes, très réticents, Jean-Marc Ayrault a annoncé que l'exécutif allait déposer trois textes distincts, et non plus un seul, dont l'examen par le Parlement sera étalé dans le temps.

    "Compte tenu de la lourdeur, de la complexité lorsqu'on s'attaque au grand chantier des collectivités, il y aura trois parties dans ce texte", a ensuite confirmé le Premier ministre devant la presse.

    Le président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS) avait demandé à François Hollande de repousser après l'été le début de la discussion parlementaire. Faute d'avoir eu gain de cause, il avait ensuite annoncé "une concertation" avec "tous les groupes" avant le débat sénatorial.

    Très touffu (175 pages, plus de 120 articles), le projet de loi était promis au départ pour novembre. Mais soumis à d'interminables concertations avec les élus, il a été retardé à plusieurs reprises.

    Pour M. Bel, il s'agissait d'un projet de loi "additionnant une série de mesures sans ligne directrice clairement perceptible". Comme le patron des sénateurs PS François Rebsamen, il s'est félicité que les élus aient été entendus.

    "Nous partons sur la base de trois textes qui auront chacun un objectif clair", a relevé Jean-Pierre Sueur, président (PS) de la commission des Lois au Sénat qui demandait que le projet soit "profondément revu". "Ce n'est plus une logique de compétences à géométrie variable, mais de clarté dans le +qui fait quoi+", a-t-il ajouté.

    "C'est une sage décision vu le degré d'impréparation de cette loi qui n'était qu'une succession d'intérêts localiers et qui noyait tout pour tenter de contenter tout le monde", a jugé le sénateur PS Christian Bourquin, également président du conseil régional de Languedoc Roussillon.

    Selon Jean-Claude Gaudin, président des sénateurs UMP, "le Premier ministre a tenté d'éteindre un incendie parce que le texte est dangereux pour les libertés communales, il laisse peu de place aux communes en les réduisant aux fonction d'exécutantes et marginalise le rôle du maire".

    "L'échec de ce premier texte doit servir de leçon", écrivent de leur côté les sénateurs communistes. Ils demandent donc "un grand débat", "en évitant d'imposer des solutions toutes faites qui répondent à des impératifs économiques bien éloignés des réalités locales".

    http://www.francepresseinfos.com/

  • NKM, une bourgeoise sans conviction

    Ambitieuse, progressiste : portrait de la probable tête de file de l'UMP à Paris
    Quoiqu'elle s'en défende régulièrement, Nathalie Kosciusko-Morizet est d'abord l'héritière d'une véritable dynastie républicaine, de gauche puis gaulliste : fille du maire UMP de Sèvres, petite-fille d'un ambassadeur socialiste devenu maire RPR de Saint-Nom-la-Bretèche, arrière-petite-fille du sénateur-maire communiste, puis socialiste, de Boulogne-Billancourt. Sa mère, de son côté, très engagée auprès des jésuites, est issue d'une famille bourgeoise et catholique du Poitou.
    Née en 1973 à Paris, polytechnicienne, ingénieur du génie rural (c'est-à-dire les Eaux et Forêts), c'est à l'amitié de son père avec Jacques Chirac qu'elle doit d'avoir été parachutée en 2002 comme député de l'Essonne avant d'être élue maire de Longjumeau en 2008. C'est Nicolas Sarkozy qui en fera, à partir de 2007, une secrétaire d'Etat puis un ministre, utilisant son image et sa sensibilité écologique. Elle s'est mariée avec un énarque socialiste, dont elle a deux enfants.
    Objectif Paris
    Comme Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet est emblématique de cette nouvelle générations d'élus UMP qui aspirent aux plus hautes charges de l'Etat tout en reniant conservatisme politique et orientation jugée trop droitière: ils se sont, sans aucun scrupule, abstenus sur le texte concernant le mariage homosexuel, plutôt que de voter contre comme la grande majorité des députés des groupes UMP et UDI. Déjà, en 2011, elle avait écrit un livre assez ridicule sur le FN : Le Front antinational. Elle a récemment fustigé l'influence de Patrick Buisson sur Sarkozy, l'accusant de vouloir la victoire posthume de Charles Maurras...
    Si elle est adhérente à l'UMP, c'est par pure stratégie et ambition personnelle, pas par conviction, sinon une vague adhésion aux principes du libéralisme économique... Avoir une étiquette de droite et peur de son ombre : tout un programme, qui est vite devenu celui de ces « quadras » prêts à tout pour réussir.
    Voyant qu'aucun de ses aînés ou de ses rivaux
    ne concourrait dans la course aux postes de maire de Paris, sur fond de fin de règne de Bertrand Delanoë, NKM n'a pas mis longtemps à délaisser Longjumeau pour se lancer à l'assaut de la capitale à la tête d'une petite bande de fidèles collaborateurs. François Fillon l'a adoubée. Elle est bien décidée à gagner la primaire, à désamorcer une éventuelle candidature de sa rivale Rachida Dati, à s'allier avec l'UDI de Jean-Louis Borloo (qui a désigné le sénateur Yves Pozzo di Borgo comme tête de file dans la capitale) et à disputer la victoire à Anne Hidalgo, dauphine désignée de l'actuel maire de Paris. NKM dispose désormais de son propre courant au sein de l'UMP, la France droite, et s'appuie également sur la vénérable Union des Jeunes pour le Progrès.
    Paris ne vaut pas une messe
    Au passage, Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite soigner sa notoriété et sa stature internationale, encore assez faibles. Du 3 au 5 mars dernier, elle était à Washington où elle a profité du congrès des organisations juives américaines, auquel elle était invitée, pour rencontrer le maire de la capitale des Etats-Unis. Si elle l'emporte en mars 2014 à Paris, elle sait que cette victoire sera un tremplin pour 2017, afin de décrocher Matignon en cas de retour de la droite et sans perdre
    de vue son objectif premier : entrer un jour à l'Elysée. S'il le faut, elle abandonnera demain Paris, comme elle vient d'abandonner Longjumeau.
    Ainsi se construit une carrière dans notre République : grandes écoles, réseaux et ambition personnelle. Il reste que l'électorat catholique de la capitale pourrait lui faire payer d'une façon ou d'une autre sa véritable trahison politique lors du débat sur le mariage homosexuel. Il est en effet clair que pour elle, Paris ne vaut pas une messe. Les nombreux élus parisiens qui ont manifesté le 13 janvier sont pourtant la preuve que l'on peut être élu dans la capitale sans avoir peur des représailles du lobby gay.
    Antoine Ciney monde & vie 19 mars 2013

  • La dénaturation du mariage a fait passer des non-militants aux actes

    Le Monde consacre un reportage aux électeurs de Sucy-en-Brie. Ils avaient voté Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle de 2012, car ils votent traditionnellement à droite. La victoire de François Hollande les a laissés attentistes. Sauf que, avec le projet de loi Taubira les pousse à l'action. Là, il n'est plus question d'opinion politique, d'option économique, mais de convictions morales.

    Avant cela, François Hollande les laissait plutôt apathiques. Son entêtement à faire passer cette loi inique les a réveillés. En outre, l'UMP ne profite pas de ce regain de militantisme. Ils regrettent les tentatives de récupération de la Manif pour tous par l'UMP. Gérald Darmanin, élu UMP de Tourcoing,  déclare :

    "Il y a un rejet total de la gauche et pas d'adhésion à la droite".

    Un autre élu UMP estime : 

    "Pour les municipales et les régionales, le vrai problème, c'est le Front national." "La base des militants est chauffée à blanc pour des alliances avec le FN et je ne vois pas qui pourra empêcher ça ".

    M. Gosselin voit des militants qui lui demandent chaque jour "d'être plus offensif, de tirer dans le tas".

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'Italie eurosceptique de Beppe Grillo

    Surprise à l'italienne : aux dernières législatives, le meneur du Mouvement cinq étoiles, a recueilli près de 25 % des suffrages aux élections législatives et sénatoriales de février 2013. Sa particularité: être hostile à l'Europe de Bruxelles.
    Il est Italien, s'appelle Beppe Grillo, et est connu comme humoriste. Ce qu'il est... mais pas seulement. Preuve en est que, le mois dernier, la formation politique de Beppe Grillo, le M5S, a remporté environ un quart des voix transalpines, faisant jeu égal, ou presque, avec Silvio Berlusconi - qu'on disait, pour sa part, fini.
    Devant eux, ce n'est pas Mario Monti, mais la coalition de gauche. Quant à l'ex-président du Conseil imposé à l'Italie par Bruxelles, contraint à la démission au vu des résultats de sa politique, les Italiens, en ne lui accordant que 10 % de leurs suffrages, l'ont renvoyé dans les cordes. Il est vrai qu'aller de Goldman Sachs au Palais Chigi, à Rome, en passant par la Commission européenne, et sans la faveur d'une élection, ne prédispose pas à la popularité.
    Bruxelles, justement, en a des sueurs froides, qui croyait la démocratie devenue son jouet sur l'étendue de son territoire. Or voilà qu'un homme réputé anti-européen, et que l'on voudrait bien traiter de clown - comme certains politiques allemands l'ont fait à leurs dépens -, réussit, par le seul mérite de sa popularité et de sa gouaille, à mettre KO debout son champion - qui ne se gênait pas, jusque-là, et malgré sa situation délicate, pour faire la leçon à son homologue britannique David Cameron. Et par là, à rendre l'Union européenne plus impopulaire encore qu'elle ne l'était...
    En attendant, et malgré les tentatives de certains politiques de relancer le système des urnes, une large majorité d'Italiens manifeste son souhait qu'on lui donne un nouveau gouvernement, plutôt que de recommencer ce qui pourrait bien ressembler à une farce électorale. Et ce, malgré les analyses plus ou moins savantes qui déclarent l'Italie ingouvernable...
    Beppe Grillo ne semble pas étranger à ce sentiment populaire. Non que son programme soit apparemment très clair aux yeux de ses électeurs. Mais il a le mérite de leur dire qu'on ne leur imposera pas, lui présent, plus d'Europe qu'ils n'en peuvent supporter. Raison pour laquelle, notamment, il a renvoyé Pier Luigi Bersani, patron de la coalition de gauche, à son rêve impossible, en refusant de lui prêter main forte pour une alliance gouvernementale. Ni même d'accorder le vote de confiance à un gouvernement, quel qu'il soit, dirigé par ledit Bersani... On ne saurait être plus clair. Et la raison affichée de ce refus est très nette : c'est encore l'Europe.
    L'Italie « K.O. debout »
    Certes, Grillo se défend d'être anti-européen. Il affirme souhaiter seulement un plan B pour l'Europe... mais c'est quasiment la même chose, puisque les européistes les plus convaincus, quelle que soient leur origine, sont d'accord pour affirmer qu'il n'y a jamais eu - mieux : qu'il ne peut pas y avoir - de plan B pour l'Europe. « Qu'est-il advenu de l'Europe ? », répond-il.
    Pour le savoir, il veut remettre la question européenne entre les mains de ses concitoyens : « Je ferai un référendum en ligne sur l'euro, sur la directive Bolkenstein, sur le traité de Lisbonne - tous ces sujets, pour lesquels notre Constitution a été laissée de côté. » Ça ne laisse effectivement guère de place à l'idée d'une coalition avec la gauche de Bersani... à tel point qu'il affirme avoir décidé de quitter la scène politique si les élus de son parti décidaient, contre son avis, d'une telle alliance.
    Il y a à cette volonté de revoir l'Europe une raison essentielle. Et c'est au quotidien économique allemand Handelsblatt notamment, qu'il est allé la donner, en soulignant que l'Italie est « de facto déjà sortie de la zone euro », qu'elle est « KO debout », et qu'il lui faudra « cinq à dix ans » pour retrouver la croissance.
    D'où la nécessité qu'il affirme de renégocier la dette italienne. « Quand les intérêts atteignent cent milliards d'euros par an, on est mort », affirmait-il voilà quelques semaines. Et, précisait-il, la situation est à ce point précaire en Italie que « dans six mois (…) on ne pourra plus payer les retraites et les salaires du service public ».
    Alors, quand on lui parle du soutien de l'Europe, Beppe Grillo rigole. Il est convaincu que les pays en mesure d'aider l'Italie ne le feraient que le temps nécessaire « pour récupérer les investissements de leurs banques dans les obligations italiennes ».
    « Après, claironne-t-il, ils vont nous laisser tomber. »
    Il ne faut pas chercher plus loin la raison de son succès. Voilà un langage, proche de leurs préoccupations, que comprennent les Italiens !
    Olivier Figueras monde & vie 19 mars 2013

  • Manifestation exceptionnelle ce jeudi soir devant France télévision, pour accueillir Hollande

  • Une fois la gauche éliminée…

    Dire que les Français n’attendent rien de l’intervention télévisée ce soir  de François Hollande  est une évidence. Un chef de l’Etat  qui semble attendre la « vague » de la reprise  américaine dont profiterait hypothétiquement  la zone euro pour donner un peu d’air à notre pays ou tous les indicateurs  économiques sont dans le rouge. Hier,   l’Insee a annoncé , selon ses indicateurs,  une baisse du pouvoir d’achat en 2012 (- 0,4%), la première officiellement depuis 1984. Les Français eux, savent plus justement qu’il subissent cette baisse  chaque année depuis dix ans avec  l’abandon du franc au profit de l’euro… Un Hollande dont l’impuissance  incarne assez bien les aphorismes de  son  compatriote corrézien, le radical-socialiste  Henri Queuille, trois fois président du Conseil  sous la quatrième république : «  Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout » ou encore « La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent »…

    Après 10 mois à l’Elysée  et des records d’impopularité, nos compatriotes,  les électeurs socialistes et même les élus du PS qui sentent leur base électorale se dérober sous leurs  pieds,  ont compris que le changement n’était pas pour maintenant , ni même pour après-demain. Comme  Marine Le Pen et Bruno Gollnisch l’avaient prédit, la sociale démocratie européiste qui sert  de  mauvaise boussole au chef de l’Etat et au gouvernement,   n’est en  rien une rupture avec le libéral-mondialisme à la sauce Sarkozy. C’est cette idéologie commune à la « droite » et à la gauche  qui lamine les classe moyennes, met nos travailleurs au chômage,  accélère a disparition des derniers pans  de notre industrie,  matraque nos entreprises, nos commerçants et artisans, en un mot  tiers-mondise  notre pays sacrifié sur l’autel  du Mammon Bruxellois.

    Le sondage ifop paru dans le quotidien gratuit Metro ce matin fait état des attentes des Français. Il démontre, sans grande surprise, que nos compatriotes souhaitent que M Hollande s’exprime en priorité  sur le « chômage » (54% de l’ensemble des Français, 66% des sympathisants de gauche, 46% des sympathisants de droite,   42% des sympathisants du FN),  le  «  pouvoir d’achat » (48%, de l’ensemble des Français,  56% des sympathisants FN, 55% des sympathisants de gauche, 35% des sympathisants de droite ),  la « réduction de la dette et des déficits publics » (38% de l’ensemble des Français,  52% des  sympathisant de l’UMP, 38% des sympathisants de gauche, 26% des sympathisants FN) ,  la « fiscalité » (27% de l’ensemble des Français, 34% des sympathisants de droite,  24% des sympathisants de gauche,   23% des sympathisants FN ).

     Viennent ensuite  l’ « immigration » (20% de l’ensemble des sondés ) et de  la « sécurité » (19% de l’ensemble des sondés),  qui  sont appréhendées également  comme prioritaires. Elles restent en tout cas deux questions  centrales pour respectivement  54% et 33%  des électeurs frontistes et marinistes,   contre seulement  26% et 21% des sympathisants UMP et 9% et 13% des sympathisants de gauche.

    Un sondage qu’il n’est pas inintéressant de comparer avec les analyses qui se sont succédées après le score impressionnant réalisé par la candidate FN  Florence Italiani  (48,59%) face à Jean-François Mancel dimanche dernier. Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, a jugé lundi sur RMC  que si le deuxième tour de la législative partielle dans l’Oise avait opposé un PS et un FN, «Si ça avait été PS-FN, le FN aurait gagné».

     Sur le blog du Monde  le  26 mars, une question « embarrassante » (angoissante) était d’ailleurs  posée : «  Des électeurs de gauche ont-ils massivement voté pour la candidate Front national dimanche 24 mars dans la deuxième circonscription de l’Oise ? »

    Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP  relève que la candidate frontiste «  a gagné en une semaine  près de 22 points, soit 5 941 suffrages, et dépassé la barre des 50 % dans quatre des huit cantons de cette circonscription ».  Aussi, « le sondeur émet l’hypothèse que la mobilisation des abstentionnistes du premier tour ne suffit pas à l’expliquer la spectaculaire  poussée du  FN.  L’analyse objective des grandes masses en présence conduit à penser qu’une part significative des électeurs gagnés au second tour provient des rangs de la gauche », estime-t-il.

    Jérôme Fourquet ajoute qu’en faisant tourner un modèle statistique sur les 196 bureaux de vote de la circonscription, Joël Gombin, doctorant en sciences politiques à l’université d’Amiens, arrive à la même conclusion. Il évalue même entre 40 et 45 % la part d’électeurs de Sylvie Houssin (la candidate du PS éliminée au premier tour, NDLR),  s’étant portés au second tour sur la candidate frontiste (soit environ  2500 suffrages)  . Et ce en dépit de la consigne de front républicain donnée par la direction du Parti socialiste. Tout se passe, constate le sondeur, comme si le parti lepéniste pouvait compter sur des reports et des renforts très hétéroclites au second tour provenant des abstentionnistes, de la droite, mais aussi de la gauche.  »

    La  candidate frontiste aurait aussi  bénéficié des voix d’environ 3500 électeurs qui s’étaient abstenus au premier tour et grosso modo des   2000 personnes qui avaient voté pour Jean-François Mancel le 17 mars mais qui  auraient  voté FN au second tour… une fois la gauche éliminée.

    « Le contexte local a sans doute aidé à cette agrégation, mais ce qui vient de se passer dans l’Oise sonne comme un avertissement. En pleine crise sociale, et alors que le FN ne cesse de dénoncer la collusion UMPS, la thématique du front républicain ne permet plus de faire barrage à l’extrême droite. Elle semble au contraire favoriser le basculement d’une partie de l’électorat de gauche vers le FN, attirée par le discours  anti-système et anti-élites  de Marine Le Pen » est-il encore avancé.

     Selon la note de l’Ifop, rapportait encore l’Afp «  alors qu’aux législatives de 1997 le FN ne progressait que de 8,9 points en moyenne dans des duels face à la droite, il grimpait de 16,7 points dans ces mêmes duels aux législatives de 2012. L’image de Marine Le Pen, moins sulfureuse que son père, peut être un facteur. Le député PS Malek Boutih y ajoute le sentiment d’impuissance que renvoie la classe politique.Tel qu’il est entendu par les électeurs, le front républicain devient une sorte de syndicat des sortants, une sorte de mot d’ordre pour maintenir un dispositif politique, explique à l’AFP (avec lucidité, NDLR)  l’ancien président de SOS racisme »…                        

    Reste que les explications fournies ici affirme Bruno Gollnisch,   tendent cependant à minorer le fait principal, à savoir que le FN dispose d’un socle  solide d’électeurs convaincus, venus au fil des années  de la gauche, de la droite et même de plus en plus  souvent,   qui ont toujours voté (quasi) systématiquement  FN !  Des  électeurs  qui sont séduits par  son programme et qui se déplacent quand les enjeux sont importants et/ou médiatisés.

    Président du groupe  FN de la région Picardie, Secrétaire départemental de l’Oise, Michel Guiniot a fourni un très remarquable travail de terrain avec les militants lors de cette partielle. Fin connaisseur de la carte électorale de son département, il   a rappelé que le meilleur score enregistré par le FN dans l’Oise ne date pas d’hier mais de  1998, lorsque  Pierre Descaves fut  élu conseiller général dans le canton de Noyon. Il souligne aussi que ce second tour Italiani-Mancel est la  « réplique exacte de la cantonale de Noailles en 2011 »dans laquelle  le candidat de gauche avait été éliminé  au premier tour, laissant face à face au second  Florence Italiani et Jean-François Mancel, ce dernier ne la devançant  que de 210 voix.  La candidate FN avait recueilli 48,33 % des voix.

    Michel constate encore que du fait  de l’abstention très élevée, même au second tour,  la candidate frontiste  n’a pas fait dimanche dernier  le plein  des  voix qui se sont portées sur  Marine le Pen lors du premier tour de la présidentielle, Florence Italiani ayant un déficit de   60000 suffrages par rapport à la présidente du FN, arrivée première dans cette circonscription le 22 avril 2012. Bref,  il n’est pas  nécessaire d’échafauder des théories plus ou moins bien balancées pour expliquer le renforcement du vote national alors que la violence de la  crise valide singulièrement  nos avertissements . Enseignement intéressant qui valide une nouvelle fois les analyses électorales opérées par notre Mouvement, ce sont d’ailleurs  dans les quatre  cantons où l’abstention a été la moins forte que le FN est arrivé en tête devant M.  Mancel dimanche dernier.

    http://www.gollnisch.com

  • Barjot, 1 puis 0 / Beppe Grillo 2.0 Frigide Barjot, 1 puis 0 / Beppe Grillo

    En France comme en Italie, deux comiques sont sur le devant de la scène : Beppe Grillo a rassemblé des centaines de milliers de personnes sur les places italiennes et a recueilli 25% des suffrages pour les élections législatives ; en France, l’égérie du groupe Jalons, animatrice de « Touche pas à mon pape », est la porte-parole de la « manif pour tous » qui a organisé le 13 janvier et le 24 mars 2013 les deux plus puissantes manifestations tenues à Paris depuis trente ans. JYLG.

    Les comiques seraient-ils l’avenir de la contestation dans la post-modernité ?

    Peut-être mais il y a une différence notable entre Frigide Barjot et Beppe Grillo : l’un et l’autre ont dans un premier temps bénéficié d’une certaine aura médiatique mais Beppe Grillo s’en est totalement détaché. Lors de sa campagne législative il a refusé d’aller sur les plateaux de télévision et n’a pas hésité à prendre sans complexe des positions radicalement antipolitiquement correctes sur l’immigration notamment. Le succès de Beppe Grillo est donc une défaite incontestable de la tyrannie médiatique.

    La brillante promotion de Frigide Barjot est d’une nature profondément différente : elle a consisté à mobiliser sur le politiquement incorrect (la lutte contre la dénaturation du mariage) tout en donnant des gages au politiquement correct et à la novlangue : la dénonciation de « l’homophobie », la mise en avant des minorités les plus diverses (genre lesbiennes transsexuelles et végétariennes contre le mariage homo) et, pour finir, la délation, au sein de ses propres troupes, des « factieux » et des « extrémistes ».

    Un logiciel périmé : la grand-messe audiovisuelle du 20 heures

    Cette pratique a assuré à Frigide Barjot et à la « manif pour tous » une certaine visibilité. Elle est devenue nuisible car ses concessions coûteuses sont aujourd’hui parfaitement inutiles : dans le mois qui a précédé la manifestation du 24 mars, Frigide Barjot n’a accédé à aucune grande télévision ; et compte tenu des atermoiements des organisateurs et des manœuvres habiles de la préfecture de police, le lieu du rassemblement n’a été connu que 48 heures avant le jour J. Mais les médias de l’oligarchie et le pouvoir – unis pour annoncer une manifestation squelettique – ont été complètement dépassés par les événements, tout comme Frigide Barjot d’ailleurs. Parce qu’ils ont un logiciel périmé : celui de la grand-messe audiovisuelle du 20h. Celle-ci garde son importance, bien sûr, mais elle est facilement contournable. C’est désormais sur les blogs et les réseaux sociaux que se connaissent et se fixent les lieux de rendez-vous, les modes d’action et les slogans. Et il n’y a là nul besoin de modération politiquement correcte. C’est la parole libre qui s’exprime et la radicalité qui mobilise. Et ce sont les majorités qui se révoltent contre la dictature de toutes petites minorités aussi arrogantes que technologiquement dépassées.

    C’est ainsi que le mouvement du printemps français a vocation à se développer : prochains rendez-vous le 1er mai et le 14 juillet ?

    Jean-Yves Le Gallou
    Polémia
    27/01/2013

     

  • Quand le peuple de gauche rejoint le Front national

    Il y a quelques temps, le Président de la République française, François Hollande, a déclaré que « Marine Le Pen va être à la pointe de la radicalité populaire dans les mois à venir ».

    Cette déclaration, à la fois étonnante mais révélatrice d’un malaise d’impuissance politique incapable de répondre à la crise sociale et économique, s’inscrit dans un constat d’inquiétude populaire face aux déceptions politiques qui ne sont pas à la hauteur des attentes et des promesses exprimées aux citoyens français par les socialistes lors des campagnes présidentielles et législatives de 2012.

    Le changement exprimé par François Hollande et sa majorité de gauche ne sera pas pour maintenant, et ne le sera jamais.

    Avec un bilan de presque un an de présidence Hollande, les électeurs socialistes se détournent progressivement du Parti Socialiste et de leurs leaders. Comment pourraient-ils soutenir un tel gouvernement lorsque celui-ci incarne le contraire de ce qui était annoncé dans le projet présidentiel de François Hollande ?

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 8,5 millions de français vivent avec moins de 964 euros par mois, 3,5 millions de personnes sont mal logées, et 23% de notre jeunesse vit dans la misère sociale et la détresse humaine. En décembre 2012, Eurostat a publié des statistiques qui indiquent que la France dépasse la moyenne européenne avec 25,2 % de jeunes chômeurs de moins de 25 ans.

    Le premier bilan social et économique du tandem Hollande-Ayrault est sans appel. La hausse continue du nombre de chômeurs et les licenciements de masse n’ont jamais été aussi importants à la fin de l’année 2012 : 8300 pour PSA, 5122 pour Air France, 1430 pour Alcatel-Lucent, 1200 pour presstalis, 912 pour Sanofi, 629 pour Acelor-Mittal, 533 pour carrefour, 470 pour Petroplus, 419 pour Electrolux, 170 pour Coca-Cola… 2013 sera probablement une année noire pour la croissance. Ne parlons pas de la hausse des prix du gaz, de l’électricité, du carburant et de la baisse considérable du pouvoir d’achat.

    Face à une droite financière qui a facilité par la loi les licenciements massifs et qui a participé à la précarisation des travailleurs et de la jeunesse, et une gauche mondialiste qui favorise et encourage largement le libre échange des capitaux, des marchandises et des hommes, tout en se soumettant lâchement aux grands groupes industriels et à la puissance de l’argent… les français n’ont plus rien à attendre de ce système politique !

    Oui, effectivement le Front National est devenu la force de la radicalité populaire !

    Oui, le Front National est à la tête d’un grand rassemblement social, populaire et patriotique !

    Oui, le Front National incarne la France des oubliés, celle des salariés, des ouvriers, des artisans, des fonctionnaires, des retraités, des agriculteurs, des étudiants, des commerçants, des professions libérales, des dirigeants de TPE/PME… !

    Cette force populaire, cette force patriotique, cette force de la saine colère incarne les attentes réelles et concrètes ainsi que l’espérance exprimées par les français !

    Lors des élections législatives de juin 2012 dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, en tant que directeur de campagne, j’avais œuvré pour articuler nos axes de combat politique autour des questions sociales et économiques.

    Notre discours a été relayé par une campagne de proximité qui s’est appuyée essentiellement sur la mobilisation d’une équipe de jeunes active et organisée, capable de mener rapidement et efficacement des actions ciblées. Le militantisme traditionnel n’a pas été délaissé pour autant, bien au contraire : affichages, collages d’autocollants, boîtages, tournées des quartiers et des marchés, mise en circulation d’une caravane de campagne, autant d’actions qui ont accaparé les jours et les nuits de nos militants dévoués ! Mais une stratégie de campagne moderne et innovante a été mise en place en parallèle, avec une place particulière faîte au site Internet et les réseaux sociaux.

    Le résultat était à la hauteur de nos espoirs : alors que ce secteur est acquis à la gauche et au clan Guérini, nous avons largement renforcé les assises du FN qui étaient celles de Marine Le Pen à la présidentielle dans cette circonscription. En se qualifiant pour le second tour contre toute attente, le FN-Rassemblement bleu marine a réussi à devancer Lisette Narducci (PS dissident), soutenue par Jean-Noël Guérini, dans son propre bastion dont elle est la maire de secteur. Enfin, sans aucune réserve de voix, le FN-RBM a plus que doublé son score entre les deux tours en captant l’électorat de Lisette Narducci. Cette stratégie que j’ai développé tout au long de cette campagne a abouti à un résultat qui permet de nourrir tous les espoirs pour les prochaines élections municipales…

    Dans le cadre des élections législatives partielles qui ont eu lieu dans l’Oise, notre candidate, Florence Italiani, a réussit à capter 40 à 45% des électeurs socialistes entre le premier et le second tour, face au candidat de l’UMP.

    Ces deux élections doivent nous donner une leçon d’histoire politique ainsi qu’une réflexion profonde afin de rassembler autour de la nation les électeurs socialistes déçu par le PS.

    Comme les électeurs du Parti Communiste Français qui ont rejoint, hier, le Front National sous la présidence de Jean-Marie Le Pen, les électeurs du Parti Socialiste se mobilisent, aujourd’hui, en faveur de ce même Front National présidé par Marine Le Pen.

    Eric Zemmour dans une très récente tribune a déclaré que « Le Front National est devenu l’héritier du Parti Communiste ». C’est une réalité ! Mais l’autre réalité c’est que le Front National va devenir également l’héritier du véritable, de l’authentique socialisme français. Comment pourrait-il en être autrement ?

    En réalité les électeurs de gauche prennent progressivement conscience qu’il n’y a plus rien à attendre et à espérer d’une oligarchie politique libérale, socialiste soit-elle ! Et c’est à nous, patriotes, de les accueillir ouvertement et chaleureusement afin de poursuivre la lutte du peuple qui s’inscrit dans un héritage d’un combat social en faveur du peuple, des travailleurs et de la nation.

    En effet, si l’on ignore qu’il existe un socialisme français, c’est que l’on a toujours confondu le socialisme et le marxisme. Bien avant Marx ou Léon Blum, les bases du socialisme étaient déjà fondées. Aux antipodes de la pensée gauchiste, libertaire et libérale du Parti Socialiste, l’esprit du socialisme français a puisé sa source, sa force et son prestige dans la défense des intérêts collectifs face aux intérêts particuliers. Disons le clairement, les patriotes français sont les héritiers de la radicalité populaire ! Cette radicalité qui prend sa source dans l’engagement désintéressé de grandes figures comme Jaurès, Saint-Simon, Thoumieux, Louis Napoléon, Blanc, Proudhon, Blanqui, Sorel, Salengro… Ils sont les figures et les pionniers de cette aventure politique, sociale et humaine.

    Voici, d’ailleurs, quelques grandes œuvres politiques et sociales réalisées par les Héros du peuple, des travailleurs et de la nation :

    Saint-Simon souligne l’importance de la production dans les rapports sociaux, au début du siècle dernier. Chacun connaît sa célèbre formule : « De chacun selon sa capacité et à chacun selon ses œuvres ». Celle-ci a été dénaturée par Marx et elle donne : « Chacun selon ses besoins » et Freud s’en amuse, il conclut : « Chacun selon ses besoins et ils vécurent heureux et ils eurent beaucoup d’enfants ».

    Louis Blanc appuie le dialogue social entre les employeurs et les salariés. Il est le premier à donner l’idée du service public.

    Louis Napoléon étend la pensée de Saint-Simon. Son socialisme n’est pas sur les mots. Il est basé sur les actes. Ce sont là : les régimes de retraite, la cité ouvrière, les crèches pour enfants d’ouvriers, la médecine gratuite pour les pauvres, le crédit foncier, les caisses d’assurances, la reconnaissance des syndicats, les prud’hommes, les chambres consultatives d’agriculture, l’assistance judiciaire, les bourses d’étude et bien d’autres…

    Proudhon est le successeur de Saint-Simon bien qu’il l’ait fortement critiqué. Il mène ses recherches sur la répartition et sur le progrès du circuit monétaire. Il est le premier à envisager l’autonomie du travail par la lutte contre le capitalisme. Il blâme rudement le communisme qu’il qualifie de « Ténia ».

    Thoumieux estime que l’internationalisme freine les Communards : « La Commune avait jailli précisément de la colère contre les prussiens et du désir du peuple de venger la Patrie ». Il oppose le « Nationalisme prolétarien » tel qu’il est exprimé par la Commune « face à Versailles et à l’internationalisme de l’AIT».

    Blanqui est le vrai père du Socialisme Français. Bien qu’il n’y ait pas directement participé, il est le héros des ouvriers de la Commune. Il clame le droit au travail et le droit à la propriété pour tous. Pour lui, c’est la défaite du Capitalisme qui mettra fin à la lutte des classes. Blanqui est sans conteste l’un des grands noms de l’histoire du socialisme français. Il passe 36 ans de sa vie en prison. En 1832, à la Cour d’Assise, pour sa défense, il déclarait « Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué ». Il créé un club et un journal : « La patrie en danger ».

    Sorel relie la foi et la science tout en traitant les valeurs morales. Il attribue notamment au machinisme un rôle d’éducateur qu’il résume en cette phrase : « On est amené à regarder l’art comme une anticipation de la haute production » Il pense que tout corps de production doit être dirigé par un cadre fort et c’est là l’élite populaire.

    Jean Jaurès lui-même, icône du socialisme français contemporain, affirmait « A celui qui n’a rien, la patrie est son seul bien » allant jusqu’à dire que « Jamais nous ne livrerons la patrie ! ».

    Charles Péguy, quant à lui, affirmait que « Le pauvre défend sa patrie et le riche la vend ». C’est à quoi nous assistons aujou’d’hui entre les forces de l’oligarchie de la finance internationale et du mondialisme face au peuple patriote qui entend résister et se faire respecter.

    Si je devais synthétiser cet héritage, cette volonté de résister et de lutter pour le peuple et la nation, par une citation, je rependrais celle du défunt président vénézuélien, Hugo Chavez qui déclarait « Nous sommes révolutionnaires, nous sommes socialistes, nous sommes des humains, nous sommes beaucoup de choses mais dans notre essence nous sommes des patriotes ».

    L’intelligentsia gauchiste du Parti Socialiste au Parti Communiste Français en passant par le Parti de Gauche… a œuvré méthodiquement à la dénaturation du mouvement de la résistance sociale et patriotique. Pourtant, n’en déplaise à nos détracteurs, le Front National est l’héritier légitime des grandes résistances populaires : Valmy, la Commune, les Canuts, Verdun, le Conseil National de la Résistance…

    En réalité, un jeune qui veut lutter contre le mondialisme, un travailleur qui entend défendre son outil de production, un peuple qui entend se faire respecter et affirmer sa souveraineté… n’a plus d’autre choix que de rejoindre le Front National et Marine Le Pen.

    Aujourd’hui la radicalité s’exprime dans un patriotisme de combat ! Et ce patriotisme de combat entend désormais faire changer réellement les choses. Les citoyens de gauche l’ont compris, c’est pour cela qu’ils seront nombreux demain à nous rejoindre, et c’est tant mieux pour la France !

    Grégory Gennaro http://www.voxnr.com

  • Autriche : le FPOe et le FPK se réunifient

    Autriche : le FPOe et le FPK se réunifient

    Christian Ragger, Heinz-Christian Strache et Christian Leyroutz lors de la conférence de presse. Crédit photo : DR

    KLAGENFURT (via le site de Lionel Baland) – Le président national du FPÖ Heinz-Christian Strache a annoncé ce mardi 26 mars 2013 lors d’une conférence de presse donnée en présence du président du FPK(1) Christian Ragger et du président du FPÖ de Carinthie Christian Leyroutz que le FPK et le FPÖ vont être réunifiés.

    L’actuel président du FPÖ de Carinthie, Christian Leyroutz, exercera un mandat de député au Parlement de Carinthie et dirigera le groupe de six élus au sein du Parlement de Carinthie.  Il s’est présenté lors des dernières élections pour le Parlement de Carinthie sur la liste FPK.

    Kurt Scheuch se consacre désormais au travail de base dans sa circonscription de Spittal. Harald Dobernig exercera une fonction dans le privé mais également une fonction de conseiller économique auprès du FPÖ. Gerhard Dörfler renonce à son mandat de député du Parlement de Carinthie et siègera au Sénat pour le parti. Hannes Anton exercera son mandat de député au sein du Parlement de Carinthie.

    (1) Structure autonome en Carinthie issue du FPOe

    http://fr.novopress.info

  • Raz de marais à Beauvais

    Les résultats de l'élection législative partielle à Beauvais ont été annoncés ce dimanche 24 mars en fin d'après midi. Ils ont montré une très courte victoire du candidat sortant de l'Ump (51,41% des voix) sur l'opposition réelle incarnée par Florence Italiani, représentante du Front national.

    Les enseignements que l'on peut tirer de cette élection sont multiples.

    Il est désormais fini le temps où le Front National ne se présentait que pour le premier tour, presque certain d'être éliminé alors pour l'obtention de la victoire. Le Front National concoure maintenant pour gagner. Avec 48,59%, Florence Italiani nous montre que désormais, c'est la moitié du corps électoral qui glisse la bonne enveloppe dans l'urne, malgré toute la propagande distillée par le système umps.

    La gauche aujourd'hui se situe dans un état tel que les consignes de vote que tentent, en vain, ses dirigeants d'imposer aux Français, ne sont plus suivies par le peuple. Probablement écoeurés par moins d'un an de présidence Hollande, les électeurs de gauche se tournent maintenant vers le Front National, probablement conscients que les avancées sociales ainsi qu'une autre forme d'organisation économique profitable à tous ne peuvent être trouvées que chez Marine le Pen.

    Les résultats de cette élection nous montrent aussi que la stratégie du Front National consistant à refuser tout choix entre droite et gauche est la bonne: les Français ont depuis si longtemps été partagés entre gauche et droite qu'il s'en est suivi une détestation réciproque. C'est ainsi que si un électeur vraiment de gauche refusera le plus souvent par principe de voter à droite, il n'aura pas pour autant cette même détestation pour le Front National. De façon similaire, l'électeur de droite, parce que avant tout opposé à la gauche, ne votera jamais socialiste: en revanche, ne serait-ce que pour battre la gauche, c'est avec un malin plaisir qu'il choisira au second tour de voter pour le Front.

    Ils sont de plus en plus nombreux les électeurs qui, indépendamment de leur positionnement politique, reconnaissent que le changement de la couleur politique n'a aucune conséquence sur l'organisation de la cité. «Tous les mêmes» devient désormais le slogan majeur, accusant gauche et droite, entonné par de plus en plus de Français. Et il est vrai que les multiples alternances que la France a vécues depuis plusieurs décennies montrent à l'évidence que les problèmes qui existaient pourtant depuis si longtemps, n'ont jamais été résolus. Le chômage ? En hausse. La délinquance ? En hausse. L'immigration ? En hausse. La morosité et le pessimisme ? En hausse... Pas un secteur qui ne soit aujourd'hui préservé des détestables politiques menées aussi bien par la droite que par la gauche. Cela, et c'est un grand basculement, les Français l'ont compris. Et il est vrai que le Front National qui s'est toujours voulu d'opposition, finit par fort logiquement receuillir les fruits de son dur labeur.

    Bien évidemment, les problèmes qui se posent aujourd'hui en France et de façon plus générale dans toutes les sociétés occidentales vont perdurer et s'accroitrent. Par voie de conséquence, le Front National actuellement crédité de 17,5% des voix va, dans un premier temps atteindre les 22,5% après avoir franchi la barre des 20%, puis monter jusqu'à 25%, devenant ainsi le premier parti de France.

    Philippe Delbauvre http://www.voxnr.com/