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élections - Page 757

  • Léthargie parlementeuse

    Tribune libre d’Aristide Leucate*

    Ce mardi 12 février, l’Assemblée nationale aura adopté le projet de loi relatif au « mariage » dit « pour tous », sans même que les députés de la soi-disant opposition UMP-UDI n’y aient fait obstacle d’une quelconque manière que ce soit.

    La plupart des députés se sont dérobés devant leur responsabilité, soit en ayant déserté le débat, soit par leur abstention le jour du vote de la loi. Que penser d’Hervé Mariton qui, lors d’un un entretien au magazine homosexualiste du lobby LGBT Têtu (mais qu’allait-il faire sur ce char ?) a déclaré que « le débat homo a sa place. Je dis que pour ces familles homoparentales, l’union civile est plus adaptée (…) » et de rajouter, angélique ou stupide (ou les deux à la fois) : « On a beaucoup parlé de mes pulls. Cela m’a amusé. Si quelqu’un veut m’offrir un pull arc-en-ciel, je promets de le porter en séance ! (…) ».

    Christine Boutin peut bien s’étrangler, qui acceptera encore demain de rentrer dans des jeux d’alliance boutiquiers avec les syndics de faillite précités, quand elle s’exaspère (nonobstant avec raison) de ce que « l’union civile est une contorsion de la droite par crainte d’être taxée d’homophobie. (…) Il faut avoir le courage de ses opinions : soit on est pour, soit on est contre, il n’y a pas de milieu dans cette affaire. (…) Céder sur ce terrain, c’est accepter inéluctablement aujourd’hui ou demain le « mariage pour tous ». [...]

    La suite sur NdFhttp://www.ndf.fr/poing-de-vue/13-0...

    http://www.actionfrancaise.net

  • La honte de la République

    Elles  ont  établi à Paris en septembre 2012,  avec l’accord des autorités,  « le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ».  Les prostituées ukrainiennes regroupées au sein du collectif  Femen, financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires  Beat Schober, et le businessman  américain Jed Sunden ont « fêté »  hier à leur manière, citons une d’entre elles, « le départ  du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ».  Dépoitraillées,  couvertes  de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, les amies  de Caroline Fourest  se sont livrées  à leurs provocations   dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Chacun jugera comme il convient  des protestations de MM. Valls et Delanoë. Socialistes et progressistes qui ont longuement ovationné  mardi à l’Assemblée le garde des Sceaux Christiane Taubira, porteur du projet de loi en faveur du mariage (et à terme de l’adoption) pour les couples homosexuels, adopté en première lecture par 329 voix pour et 229 contre.

     Si quatre députés du groupe socialiste ou apparentés ont voté contre et cinq se sont abstenus, à l’UMP, sous la pression de la « base »,  seuls Benoist Apparu et Franck Riester ont voté pour. Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lelouche, Bruno Le Maire, Edouard Philippe et  Nicole Ameline se sont abstenus. Cinq députés UDI ont voté pour, dont Jean-Louis Borloo, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde.

     Preuve du conformisme du microcosme  politico-médiatique, des «mutins de panurge » comme disait le regretté Philippe Muray (une plume  de son calibre aurait fait merveille  dans la recension de cette nouvelle avancée sociétale de « l’empire du bien »), nos journaux et chroniqueurs ne tarissent  pas d’éloge sur Mme Taubira, son intelligence, sa culture, sa fermeté dans les débats,  son  charme… Bref, l’émule   de saints républicains comme  Robert Badinter ou  Simone Veil, là ou beaucoup de Français ont vu l’étalage  d’un sectarisme et d’un extrémisme qui traduisent ses origines politiques. Nous nous souvenons aussi  de ce débat de  mars 2007 sur le  thème de l’immigration ou  face à Marine Le Pen  et faute d’arguments  rationnels,  Christiane Taubira était souvent tombée dans l’invective. Position  outrancière dans le domaine de la gestion des flux migratoires qui avait conduit le futur ministre de la Justice à signer, en   juin 2010, une pétition   exigeant la régularisation des travailleurs immigrés  en situation irrégulière sur  notre territoire…

     Avec cette diction  ampoulée, ce ton déclamatoire et le style pompier qu’elle affectionne,  Mme Taubira a donc subjugué ses amis et adversaires politiques de l’UMP ;  déjà quelques fins connaisseurs de la vie politique française, en font  une possible (probable) « première ministrable ».  Oubliées  les critiques assassines  contre celle qui, en se présentant à la présidentielle de  2002,  fut désignée comme responsable de l’élimination de Lionel Jospin au premier tour…

      Le quotidien  Sud Ouest rapporte les propos de l’ex-président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, qui certainement bien fatigué affirme : «  Elle est très bonne. Elle sortira bénéficiaire de ce débat. » Il est vrai que Christiane Taubira ,  Bruno Gollnisch l’avait   rappelé et  cette dernière  en avait  fait l’aveu,  avait été « draguée » par Nicolas Sarkozy  en 2007 qui souhaitait qu’elle entre dans le gouvernement d’ « ouverture » de François  Fillon. Nous rappelions aussi à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, cet épisode un brin comique ( ?) : invitée  quelques temps auparavant sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », elle expliquait,  croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud »…

     Mais, aujourd’hui cette nouvelle popularité  de Mme Taubira  «  est confirmée par BVA » croit savoir Sud Ouest  puisque un Français sur quatre déclare désormais  «  avoir une meilleure image » du  ministre de la Justice. » « D’elle, on retient sa couleur de peau ajoute gravement cet article – Je suis devenue noire à Paris , confesse-t-elle comme blessée –   61 ans depuis quelques jours, Christiane Taubira, mère divorcée de quatre enfants, est un cri (sic) .  Tous les coups reçus n’ont fait que m’érafler, si peu, comparé au supplice intime d’être de ce peuple qui assiste, passif, à son effondrement.  Elle parle, bien sûr de sa Guyane qu’elle a trouvé, un jour, « la force de quitter ».

     « C’est d’abord pour cette terre qu’elle s’est battue comme économiste, sociologue, ethnologue. Comme militante indépendantiste et pourchassée (sic), qui votera Balladur en 1993. Comme candidate aux Européennes, sous la bannière de Tapie. Comme socialiste avant de se présenter, au risque de dévier l’histoire, contre Jospin, en 2002. Comme soutien de Montebourg après avoir été chargée d’un rapport par le président Sarkozy .Elle n’hésite pas à contredire son parti, le PRG, sur l’Europe, ou le PS sur les signes religieux à l’école. Les méchantes langues diront d’elle qu’elle mange à tous les râteliers. Christiane Taubira est surtout une incarnation de la liberté, la sienne et celle des autres : l’histoire dira si son nom restera davantage attaché au mariage gay qu’à la loi du 10 mai 2001 qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. »

     Comment ne pas être bouleversé par ce parcours sans tâche : militante anti-colonialiste humaniste, amie de Bernard Tapie, à l’origine d’une loi de repentance, invitant les « métropolitains » à battre leur coulpe pour les  crimes de leurs ancêtres ?

     Bruno Gollnisch le relevait lors des débats sur cette fameuse  repentance et le  masochisme antinational, «  tous ceux qui, aujourd’hui, ne se sentent pas Français, se retrouvent et se rassemblent pour se poser en victimes, passées, présentes ou à venir, de la France. Et lui demander de rendre gorge et comptes, devant les tribunaux s’il le faut. Car nos lois, sous prétexte de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, confient au juge le droit de dire la vérité historique, et à n’importe quel groupe d’influence celui de tenter de la lui dicter. »

     « Ainsi de la loi Gayssot, de sinistre notoriété, ou encore de la loi Taubira qui ne désigne comme crime contre l’humanité que l’esclavage et la traite transatlantique de Noirs, mais pas les traites transafricaines ou arabo-musulmanes, pourtant identiques dans l’horreur et l’ignominie. »

     « Ainsi, poursuivait-il,  aucun discours politique de défense des identités nationales, de fierté de l’Histoire nationale, de lutte contre le déferlement migratoire ou les dangers que fait peser sur la liberté de tous et de chacun l’islamisation en marche de notre continent n’est plus à l’abri des foudres de la police de la pensée.  Il y a plus urgent que d’officialiser la dictature intellectuelle et judiciaire de tenants de la préférence étrangère et de la multiculturalité forcée. » Et aucune justification à l’établissement du mariage gay, débat fou qui a monopolisé l’énergie de la classe politicienne alors que notre pays se tord de douleur sous les coups redoublés du mondialisme.

      De fait,  il y a une continuité idéologique  entre la loi Taubira de 2001 et celle en faveur du mariage pour tous, continuité  relevée par Bruno Gollnisch et    qui porte le nom de logique communautariste, laquelle  conduit à l’atomisation de la France au nom de la défense d’ « intérêts » particuliers. Il s’agit au nom d’une conception bien dévoyée de la politique et plus  grave encore,  de l’avenir de notre pays, de  plaire à des clientèles  communautaires  dont le  cercle de réflexion  socialiste terra nova affirme qu’elles sont l’avenir électoral de la gauche

    http://www.gollnisch.com

  • Primaire UMP à Paris : ça grogne chez les élus

     Plusieurs élus UMP parisiens ont critiqué lundi le calendrier et les modalités envisagées par la fédération UMP de Paris pour organiser sa primaire préalable aux élections municipales de 2014.

    "Nous avons une candidate qui arrive en février et dit que la primaire doit être organisée en avril, j'appelle cela un putsch et de l'auto-désignation", a déclaré le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, faisant allusion à l'éventuelle candidature de l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet.
    "Si cette primaire est bâclée, elle ne permettra pas au candidat ou à la candidate désignée d'être légitimée", a ajouté M. Bournazel, qui souhaite lui-même briguer l'investiture de son parti. "En terme de calendrier ça ne tiendra pas", a encore dit M. Bournazel, qui s'exprimait en marge du Conseil de Paris.
    Le président du groupe UMP au Conseil de Paris Jean-François Legaret a aussi contesté le calendrier annoncé. "Il n'y a aucune raison qui puisse expliquer une telle précipitation", a-t-il dit.
    "L'objectif de la primaire est d'éviter la pluralité des candidatures. Pour que cela fonctionne il faut que la règle soit acceptée par tous les candidats", a souligné M. Legaret, qui a affirmé ne pas avoir été consulté sur les modalités d'organisation du vote.
    M. Legaret s'est dit "méfiant" quant à l'utilisation du vote électronique pour effectuer la consultation. "Je n'ai toujours pas compris comment on organisait une primaire ouverte par voie électronique. Cela suppose qu'on reçoive un code personnel secret. Je ne vois pas comment on peut envoyer à tous les électeurs un code secret", a-t-il dit.
    Le conseiller de Paris, qui n'a pas exclu d'être lui-même candidat, a souligné l'importance de réussir cet exercice démocratique, après le "scénario catastrophe" de l'élection pour la présidence de l'UMP.
    Le président de la Fédération UMP de Paris Philippe Goujon a annoncé ce week-end que la primaire ouverte à "tous les Parisiens" pour trouver un leader à droite aux municipales de 2014 devrait se dérouler "entre la mi-avril et la mi-mai", sous forme de vote électronique et avec une demande de 2 euros à chaque électeur.
    M. Goujon a précisé lundi matin en marge du Conseil de Paris que l'UMP pourrait faire appel à "des prestataires de services qui savent organiser cela parfaitement, notamment La Poste".
  • Benoist Apparu vote pour le mariage gay et contre ses électeurs

    Benoist Apparu, député de la Marne, est un deux députés UMP ayant approuvé le mariage homosexuel. En février 2011, il s’était déjà fait remarquer en disant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’État après modification de la loi de 1905.
    Franck Riester et Benoist Apparu à l'Assemblée
    Le 22 janvier, lorsqu’il se déclare favorable au mariage homosexuel, son copain Franck Riester, député de Seine-et-Marne, est soulagé. Il ne sera pas seul sur les bancs de la droite. « Il était content d’avoir un hétéro pour défendre cette cause », dit Benoist Apparu.
    « De très nombreux parlementaires de droite sont partagés sur cette question du mariage. En tout cas, ils ne reviendront jamais dessus, ça va se banaliser très rapidement », ajoute-t-il. Confirmant ainsi les propos de Christian Jacob qui, le 5 février sur France Inter, annonçait que si l’UMP revenait au pouvoir, le mariage homo et l’adoption ne serait pas remis en question.
    AVIS AUX MALHEUREUX ÉLECTEURS DE L’UMP QUI CROIRAIENT ENCORE AU PÈRE NOËL : LA « DROITE PARLEMENTAIRE » N’A JAMAIS ABOLI AUCUNE LOI ADOPTÉE PAR LA GAUCHE.
    MESSAGES HOSTILES DANS LA CIRCONSCRIPTION
    Au niveau local, en revanche, la pilule est très dure à avaler pour les électeurs de Benoist Apparu. Député d'une circonscription « rurale et militaire », où le Front National obtient 25 % des votes, il croule depuis sous les messages hostiles. « On n'a pas voté pour vous pour que vous votiez pour ça », lui disent, en substance, les Marnais scandalisés qui lui écrivent.
    « Je suis en décalage avec ma sociologie électorale », constate sans s’émouvoir l'ancien ministre (Ndlr. Le Gaulois : Alors pourquoi ne rentre-t-il pas au PS ?). Ce n'est pourtant pas la première fois. En effet, en février 2011, il s’était déjà fait lamentablement remarquer en affirmant vouloir faciliter la construction de mosquées, y compris avec l’aide de l’état après modification de la Loi de 1905.
    Si, aux prochaines élections, les électeurs de l’UMP votent encore pour lui, c’est qu’ils n’auront décidément rien compris !

  • Attention, danger : les idées du FN progressent !

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    Lu dans Le Monde :

    Le Front national se banalise et plus d'un tiers des Français adhèrent à ses idées. C'est le principal enseignement du baromètre d'image du Front national édition 2013 réalisé par TNS Sofres du 24 au 28 janvier pour France Info, Le Monde et Canal Plus. Ce baromètre présente l'avantage de cerner les évolutions de perception de ce parti sur une longue période, puisqu'il fait l'objet d'une édition annuelle depuis 1983.

    Aujourd'hui, 47 % des personnes interrogées estiment que le FN "ne représente pas un danger pour la démocratie" (soit 8 points de plus qu'en 2012). Ils sont dans la même proportion à penser le contraire (en recul de 6 points par rapport à 2012). Des chiffres inédits depuis 1984. Mais à cette époque, le FN émergeait à peine sur le devant de la scène politique. Il n'était pas, contrairement à aujourd'hui, le troisième parti de France. A titre de comparaison, plus de 70 % des sondés désignaient ce parti comme un danger dans la seconde partie des années 1990.

    Ces résultats soulignent donc de manière significative une normalisation du parti d'extrême droite. Et notamment sous le prisme des sympathisants de droite : 54% de ceux de l'UMP disent ainsi ne plus percevoir le FN comme un danger. 

    SANS PRÉCÉDENT  

    Le niveau d'adhésion aux idées portées par le Front national reste pour autant stable, à 32 % (contre 31 % en 2012). Ce qui constitue tout de même un record depuis 1991. 63 % se disent en revanche en désaccord avec les idées défendues par le parti d'extrême droite.

    Autre signe de normalisation de la perception du FN : pour la première fois, le leader du Front national (aujourd'hui Marine Le Pen), est davantage désigné comme le représentant d'une "droite patriote attaché aux valeurs traditionnelles" (44 % des sondés, contre 41 % l'année précédente) que comme un représentant "d'une extrême droite nationaliste et xénophobe" (43 % des personnes interrogées, contre 45 % en 2012). Cela n'était évidemment pas le cas durant les longues années de présidence de Jean-Marie Le Pen. C'est sans précédent depuis 1983.

    En particulier, 54 % des sympathisants UMP considèrent, selon cette enquête, que Marine Le Pen est une représentante d'une "droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles". 51 % d'entre eux déclarent adhérer aux "constats exprimés par Marine Le Pen, mais pas à ses solutions".   

    Les idées défendues par le FN rencontrent le plus d'adhésion dans un électorat peu ou pas diplômé, chez les ouvriers (42 % se disent d'accord), les employés (34 %), dans les zones rurales (41 %), les rurbains (36 %) et périurbains (38 % d'adhésion). A l'inverse, ceux qui disent rejeter le plus les idées frontistes sont les diplômés d'études supérieures (79 % pas d'accord avec les idées du FN), les urbains surtout dans les grandes villes, les cadres et professions intellectuelles (85 % de désaccord).   

    Politiquement, 83 % des électeurs de gauche se disent en désaccord avec les idées du FN, avec une pointe de rejet à 86 % au Front de gauche.   

    "Ce n'est pas une rupture. Le mouvement entamé depuis plusieurs années se poursuit : un FN présent de manière continue dans la politique française ne crée pas de crispation comme il pouvait y avoir à une époque, note Edouard Lecerf, directeur général de TNS Sofres. Il y a une forme d'intégration très claire à droite dans la prise en compte du FN comme un élément complémentaire de la vie politique française." Du point de vue des électeurs de droite, le FN devient donc un acteur "comme un autre" du jeu politique en France.   

    "CAPABLE DE GOUVERNER"  

    Ces résultats attestent de la réussite de la stratégie dite de "dédiabolisation" voulue et portée par Marine Le Pen. Ce choix a été conçu, d'abord, pour banaliser le FN, lui "retirer la tunique de Belzébuth" nourrie du "soupçon d'antisémitisme" qui pèse sur lui, selon les termes de Mme Le Pen. Surtout, cette dernière a voulu, depuis son accession à la tête du FN il y a deux ans, élargir son électorat en ne cantonnant plus son parti à la seule fonction protestataire. Mme Le Pen a ainsi mis l'accent dans son discours sur des thèmes économiques et monétaires.   

    Davantage de sondés voient Marine Le Pen comme capable de gouverner. Point sur lequel elle a gagné en crédibilité. Leur proportion est ainsi passée de 31 % en 2012 à 35 % aujourd'hui, alors que dans le même temps, la part de ceux qui voient le FN comme un parti essentiellement contestataire a reculé de 57 à 54 %. Le potentiel électoral du FN est en outre important : 27 % des personnes déclarent envisager de voter FN à l'avenir. Parmi eux, deux tiers de personnes l'ont déjà fait, un tiers est composé de "nouveaux potentiels".

    Cette crédibilité nouvelle se note aussi dans l'image que Marine Le Pen revêt chez les sondés. Elle est perçue comme "volontaire" (81 %), "capable de prendre les décisions" (69 %), ou "de comprendre le quotidien des Français" (49 %).  

    LA PERMÉABILITÉ DE L'ÉLECTORAT DE DROITE

    Plus étonnant, pour 53 % des personnes interrogées, Marine Le Pen serait "capable de rassembler au-delà de son camp". Un paradoxe quand on se souvient que la présidente du FN ne cesse de rejeter toute alliance avec la droite, se bornant à agréger dans le Rassemblement bleu Marine de minuscules partis sans poids politique.  

    Crédibilité en hausse et perméabilité de l'électorat de droite. Ces deux ingrédients donnent logiquement un souhait d'alliance entre l'UMP et le FN en progression. 28 % des personnes interrogées estiment donc que l'UMP devrait "faire des alliances électorales selon les circonstances" avec le FN. Une progression de 4 points par rapport à l'an dernier. A l'UMP, ils sont 38 % à partager cet avis et 43 % au FN.

    Si l'on y ajoute les 11 % des sondés qui estiment qu'il faut que l'UMP traite le FN en allié, le souhait d'alliance entre la droite parlementaire et l'extrême droite atteint 39 % des personnes interrogées. A l'inverse, ils sont 29 % à penser que l'UMP doit refuser "tout accord politique avec le FN mais sans le combattre" et 18 % à estimer que l'UMP doit le combattre. Cependant ces chiffres importants sont contrebalancés par un refus majoritaire d'alliance UMP-FN lors des municipales. 59 % des personnes interrogées ne veulent pas d'alliance au cas par cas (51 % à l'UMP) et 62 % refusent un accord électoral national (53 % à l'UMP).

    Sur cette question, ce sont les électeurs FN qui sont le plus demandeurs : 68 % d'entre eux appellent à une entente au cas par cas, 62 % à une alliance globale.

      http://rivarol.over-blog.com/

  • Assemblée : la gauche triche en séance publique

     

    Dénaturation du mariage : avec 60 députés présents, la gauche arrive à obtenir 148 votes favorables !... Même là, la gauche triche. On ne se refait pas !
    Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 février, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, a été obligé de faire un rappel au règlement afin de faire cesser la « triche » des députés de la majorité socialiste qui se servaient de plusieurs boitiers lors des votes.
  • Avec la proportionnelle intégrale, la gauche serait minoritaire

     

    C’est ce qui ressort clairement de la projection faite à partir des résultats des élections législatives de 2012. L’UMP aurait conservé à peu près le même nombre de siège contrairement au PS qui en aurait une centaine de moins. Évidemment, le FN serait représenté à sa juste valeur.
    Cette formule n’a pas été du goût des « grands stratèges » de l’UMP qui ont préféré faire barrage au FN plutôt qu’à la gauche. Il serait surprenant que cela convienne maintenant au PS qui s’accommode très bien du fait d’avoir un président élu avec seulement 47% des votants… Elle est belle « LEUR » démocratie !
  • Le pourquoi de la chute brutale de François Hollande

    Le pourquoi de la chute célère de François Hollande Il ne serait pas bienséant de porter un jugement sur le quinquennat de François Hollande alors que seulement neuf mois se sont écoulés. Je ne rentrerai donc pas dans l’analyse des différentes mesures prises par le gouvernement Ayrault ou des prises de position en matière de diplomatie du président en exercice. Je ne souhaite aujourd’hui qu’à identifier les différents segments de la sociologie électorale sachant qu’ils sont désormais presque deux sur trois, les Français à être mécontents du président de la république et de son gouvernement.

    Il faut savoir que l’impopularité actuelle du chef de l’exécutif constitue un record dans l’histoire de la Vème république. Même François Mitterrand qui fut particulièrement rejeté durant son premier mandat, avant la phase de cohabitation, n’était tombé si bas. Ce qui frappe au sujet de François Hollande, c’est la rapidité avec laquelle la chute s’est opérée. Certes, on connait la particularité de la campagne présidentielle de 2012, marquée par une remontée progressive de Nicolas Sarkozy, crédité à l’origine de 40% des voix par les instituts de sondage et finissant à 49%. Par voie de conséquence, on peut en déduire que le désamour des Français pour François Hollande n’est pas tant la conséquence de l’exercice du pouvoir, usure et actions, que la connaissance qu’ont eue progressivement les Français de lui, ce dès la campagne électorale. Bien sur, il serait inutile de nier les qualités de Nicolas Sarkozy en tant que compétiteur, même si c’est le même homme qui connut la disgrâce au point de ne bénéficier que de 40% en début de campagne. Sa remontée fut d’ailleurs telle qu’en extrapolant la courbe des intentions de vote, quelques jours supplémentaires de confrontation, eurent suffi à inverser la tendance. On peut présumer que si François Hollande disposait à l’origine d’un capital de voix aussi important, c’est parce qu’il s’était positionné comme l’opposant majeur à l’ancien président ; nul vote d’adhésion donc puisque plus les Français le connurent, et plus ils le rejetèrent : le processus se poursuit...

    Bien sur, le gouvernement influe sur la côte du président de la république. Et on ne peut pas affirmer que la cohérence est toujours été au rendez-vous. Dès lors où deux ministres se contredisent, cela ne peut que donner aux Français, l’impression d’amateurisme, d’incohérence, qui ne siéent pas à ce que l’on peut attendre de la part de dirigeants. Or, et à plusieurs reprises, le fait est advenu. De la même façon, si entre socialistes l’harmonie n’a pas toujours la règle, le parlement et tout particulièrement le Sénat, connaît une fronde interne à la gauche, menée aussi bien par le parti communiste que par le parti de gauche : là encore, l’idée que peuvent se faire les Français d’une majorité quelquefois minoritaire, ne peut être favorable à l’actuel chef de l’Etat.

    Si tourmente il existe au sein des caciques de la gauche, il en est de même, et c’est probablement plus grave, en ce qui concerne l’électorat naturel de la gauche. C’est ainsi que parmi les personnes n’ayant pas effectué beaucoup d’études et je songe principalement aux ouvriers, le désaveu est flagrant; les ouvriers ne sont que 34% à avoir une image positive du parti socialiste. On en est donc presque au rapport deux tiers, un tiers. Similairement, même si le désamour est moins prononcé (39%), les plus de 65 ans qui furent les jeunes quadragénaires responsables en partie de la victoire en 1981, font grise mine ; on ne peut pourtant pas dire qu’ils sont à la fête en matière de rémunération, surtout pour ceux qui ont oeuvré dans le secteur privé (900 euros en moyenne de retraite mensuelle). On peut d’ailleurs remarquer qu’ils ne sont aussi que 39% les salariés du privé à avoir une bonne opinion du partie socialiste. Il semblerait donc que de manière générale, on est d’autant plus éloigné du parti socialiste que l’on est en difficulté ou en passe de l’être : contrepied de ce qui était traditionnellement l’électorat de gauche...

    Ce contrepied, cette métamorphose, trouve son équivalent puisque c’est au sein du segment non populaire que le parti socialiste conserve une certaine notoriété. Ainsi, les membres des professions intermédiaires ont une bonne image du parti socialiste à 52% ; A proportion à peu près égale (53% ) se situent les diplômés des second et troisième cycles de l’enseignement supérieur. Enfin, et ce n’est pas une surprise, les salariés du secteur public, à hauteur de 53% aussi, sont positifs quant à leur jugement au sujet du parti socialiste.

    On comprend donc le pourquoi du choix socialiste des électeurs des grandes villes comme Paris ou Lille sachant que l’opposition entre François Hollande et Nicolas Sarkozy fut aussi celui des villes et des campagnes : l’embourgeoisement progressif de toute une partie de la gauche que l’on peut qualifier de gouvernement. L’augmentation de la pression fiscale municipale ainsi que du montant des loyers a fait fuir des centre-villes un électorat qui constituait naguère l’ancienne gauche, rejeté depuis en banlieue.

    On assiste donc à une mue, pas si récente mais désormais flagrante, en matière de sociologie politique puisque ce sont ceux qui, à des degrés divers, subissent moins les affres de la société contemporaine, qui sont maintenant proches d’un parti socialiste devenu au fil du temps, conservateur. Quoi de plus emblématique au demeurant que l’augmentation du Smic limitée à 0.6% après presque vingt cinq ans d’attente pour l’électorat de gauche de l’arrivée au pouvoir d’un président socialiste ?

    La conclusion de cette analyse pourrait être l’avenir radieux dont peuvent bénéficier aussi bien le Front National que le Front de gauche. Dans les deux cas, ces deux mouvements peuvent devenir deux pôles majeurs, au point éventuellement que l’Ump et/ou le parti socialiste soient devancés dans le cadre d’échéances électorales à venir. Rappelons que Nicolas Sarkozy n’était crédité que de 40% au début de la campagne, ce qui témoigne pour un président de la république en exercice, d’un net désaveu. Qu’il soit remonté à 49% est probablement imputable à l’irrationalité que génèrent les campagnes ainsi qu’à la fadeur de la candidature Hollande.

    Il y a désormais bien longtemps qu’Alain de Benoist avait annoncé que le référentiel centre/périphérie au repère droite/gauche: je crois que nous commençons à assister au vrai changement.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

  • Le FN au pouvoir ? « Toutes les conditions sont réunies » (Boutih/RMC)

    Dans les GG de RMC, Malek Boutih ne cache pas sa crainte de voir arriver Marine Le Pen au pouvoir du fait de la situation catastrophique de la France.

    « Aujourd’hui, je vois les idées du Front National pénétrer toutes les couches de la population, y compris dans les banlieues, y compris dans les cités. Aucune catégorie sociale, professionnelle ou culturelle aujourd’hui n’est à l’abri des idées de l’extrême-droite. » – Malek Boutih

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  • Aurore nationale ? Il serait temps !

    Les présidents se suivent, les formules toutes faites aussi. Pour son premier discours devant  le parlement européen hier, François Hollande  a affiché un euromondialisme  en béton martelant son souhait  de « faire resurgir l’envie d’Europe », car  « ce qui nous menace aujourd’hui n’est plus la défiance des marchés, mais c’est celle des peuples. L’intérêt national est en train de prendre le pas sur l’intérêt européen ». Intérêt européen qui serait certainement plus fédérateur s’il n’était pas justement perçu, a contrario,  comme le faux nez d’un  totalitarisme du marché,  ouvert  à tous les mauvais vents de la mondialisation, et qui ne défend en rien les Etats et les peuples de l’Union. Le  chef de l’Etat  a également dénoncé comme Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy avant lui «  l’euro fort »  qui plomberait nos exportations  et partant notre économie… M. Hollande omet  de préciser que le déficit de notre balance commerciale – plus de 66 milliards d’euros - est aussi la conséquence de tares structurelles propres à la société française, qui pénalisent notre économie et auxquelles les gouvernements successifs n’ont jamais su ou voulu  s’attaquer. En effet, la plupart de nos échanges commerciaux se  font avec nos voisins  européens qui eux aussi ont adopté l’euro… Cela n’empêche pas l’Allemagne, forte de  ses grands groupes et  de son  formidable tissu de PME, de jouir d’une balance commerciale fortement  excédentaire – plus de 200 milliards d’euros,  devant la Chine – tandis que des pays comme l’Italie ou la Belgique ont également  un solde positif, notamment dans  leurs échanges avec la France. Mais il est  tellement facile et tentant de refiler l’ardoise de ses lâchetés, de ses erreurs, de ses insuffisances, à une Europe bruxelloise à laquelle on abandonne toujours plus avant les décisions engageant  notre avenir .

     Dans ces conditions,  il revient  plus que jamais au FN de défendre une autre politique et de parler un langage de vérité aux Français. Il importe aussi que le Mouvement national gagne en crédibilité et sache engager une stratégie encore plus efficace pour convaincre les Français du bien fondé de son programme.  Selon le baromètre annuel de TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+,   renouant avec le poucentage  « record »  de 1991,  32% de Français se disent « tout à fait » (6%) ou « assez » (26%) d’accord avec les idées du Front National et de Marine Le Pen , (63% sont en désaccord). Passant pour la première fois sous la barre des 50% seuls 47% des sondés (39% chez les  sympathisants de l’UMP) estiment que   le FN  « représente un danger pour la démocratie »  (-6 points). De même, 35% des sondés -40% des sympathisants  UMP — jugent désormais que le FN « est un parti qui a la capacité de participer à un gouvernement », en hausse de 10 points sur deux ans. Autre signe  de cette normalisation ( ?),  27% des personnes interrogées souhaitent des alliances locales, « au cas par cas », entre l’UMP et le FN, aux municipales de mars 2014 (37% chez les sympathisants UMP) et 25% sont favorables à un « accord national » FN-UMP  (37% des sympathisants UMP) à ces élections.

     Emmanuel Rivière, directeur du département Opinion chez TNS-Sofres, affirme que l’image du FN s’est améliorée sous l’impulsion de Marine , mais que la « banalisation » n’est pas pour autant  acquise  puisque , 63% des sondés n’ont « jamais voté » et « n’envisagent pas de voter FN à l’avenir », tandis que   81% des personnes interrogées  n’adhèrent pas aux « solutions » préconisées par  Mouvement national,  même si  35% d’entre eux adhèrent aux  « constats ».

     Il est à noter que c’est au sein  de la jeunesse que le FN séduit le plus,   mais aussi   les différences très sensibles d’appréciation entre les grandes idées défendues par le FN. Ainsi  le rétablissement de la peine de mort poursuit son recul et n’est souhaité que par  32% des  sondés, tout comme l’idée de supprimer l’euro et de revenir au franc, à 29%. 24% (en progression  de deux points) estiment qu’ « en matière d’emploi », « on doit donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière » .

     C’est sur les questions  touchant à l’identité française au sens large que le niveau d’adhésion est de loin le plus élevé : 54% (+3 points) trouvent qu’ « on accorde trop de droits à l’islam et aux musulmans en France » -71% chez les sympathisants UMP –  54% (+3 points) jugent qu’ « il y a trop d’immigrés en France » – 74% chez les sympathisants UMP. Il se vérifie encore que c’est pour son combat en faveur de la  défense des « valeurs »  de notre civilisation que le FN est le plus plébiscité. Conséquence certainement  de l’offensive du lobby LGBT en faveur  du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels,     72% des personnes interrogées (+9 points ) sont d’accord  avec  l’idée selon laquelle « on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles en France. »

     Lors d’une rencontre régionale  samedi de l’Azione Catolica en Italie, et commentant l’adoption par l’Assemblée nationale française de l’article de loi qui ouvre le mariage aux couples de même sexe, le cardinal Angelo Bagnasco a déclaré que  « nous sommes au bord du gouffre ». « L’Europe a oublié ses propres racines chrétiennes, les racines de sa propre culture et de la civilisation elle-même. En cherchant à éliminer systématiquement la religion de son propre horizon elle croit conquérir de nouvelles libertés, une autonomie inconnue à ce jour. (Mais) les pays européens qui ont validé ces lois dévoyées sur la vie, sur la famille, sur la liberté, sont en train d’apporter la preuve qu’ils n’ont pas accédé, au bout du compte, à une civilisation plus humaine ou solidaire, mais au contraire toujours plus individualiste et plus régressive. » « La famille, fondée sur l’union d’un homme et d’une femme liés par un pacte d’amour à travers le mariage et ouverts à la vie, est la cellule fondatrice de la société car c’est là qu’est assuré l’avenir des générations, et que l’on trouve la première cellule d’exercice de l’éducation et de la formation de la personne. »

     Un constat qui est partagé par beaucoup,  et ce rappel de l’importance de la famille, pilier de nos sociétés, et sur le délitement de laquelle prospère bien des drames,   n’est pas pour déplaire aux Français, croyants ou non constate Bruno Gollnisch. Tout juste peut on regretter avec Dominique Venner  que  « l’Église n’a jamais engagé son influence toujours grande dans le rejet de l’immigration de peuplement extra-européenne ». « Enjeu pour l’avenir autrement plus grave et lourd de conséquences estime M. Venner  que les lubies et revendications de la petite minorité homosexuelle ?  Sur la question de l’immigration, contrairement à celle du mariage, l’Église n’a rien à objecter. Bien au contraire, elle prêche le devoir d’accueil de l’Autre. Un  Autre , fut-il musulman, qui présente l’avantage de se référer à l’interprétation biblique de la transcendance (l’au-delà) face à l’immanence implicite d’une société européenne largement déchristianisée. »

    Si l’explication  mériterait d’être nuancée, il est en tout cas évident qu’il ne faudra pas compter sur les partis de droite dits libéraux  pour revenir sur les mauvaises lois édictées par la gauche . Ainsi, si  le  parti populaire espagnol revenu au pouvoir après la défaite du parti du Premier ministre  Zapatero,  dont la majorité parlementaire  avait légalisé le mariage gay en 2005, n’a pas aboli  cette loi,  le retour au  pouvoir de l’UMP  se solderait par la même inertie. Jamais la droite  libérale ne revient sur les réformes dites  « sociétales » après les avoir combattues de manière  aussi  théâtrale que véhémente,  comme nous le constatons   avec les actuels  débats à l’Assemblée.

     Ce qui est vrai pour ce projet de loi en faveur du mariage et  de l’adoption pour tous, le sera aussi demain le droit de vote des immigrés pour peu que  celui soit promulgué dans notre pays. C’est aussi la raison pour laquelle notre pays  a  besoin d’un FN fort et puissant, un vœu partagé par un nombre croissant de Français comme le poruve le sondage cité plus haut.

     Ancien responsable de SOS racisme et actuel député PS de l’Essonne,  Malek Boutih a déclaré mardi sur RMC que l’arrivée au pouvoir  de la droite nationale populaire et sociale  n’était plus dans le domaine du fantasme : « Je vois les idées du Front National pénétrer toutes les couches de la population, y compris dans les banlieues, dans les cités. Aucune catégorie sociale ou culturelle n’est à l’abri des idées de l’extrême droite (sic) ». «On est dans nos débats techniques, nos débats juridiques, nos débats sur le mariage pour tous, mais moi je vois les queues devant les caisses d’allocations familiales, les personnes qui couchent dans la rue… ». « Toutes les conditions sont en train de se réunir pour que (le FN, ndlr)  prenne le pouvoir en France » affirme M. Boutih.  Il serait temps !

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