entretiens et videos - Page 531
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La Guerre Civile Général MARTINEZ - VPF
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Entretien avec Alain de Benoist « Il n'y a plus de solution d'en haut » (texte de 2006)

Pour le philosophe Alain de Benoist, directeur de la revue Krisis, le populisme actuel est un phénomène certes multiforme mais bien plus politique qu'on ne le dit. Produit d'une disparition du clivage gauche-droite, du divorce entre les élites et les peuples, il laisse entrevoir une réappropriation « citoyenne » du politique. À condition que le peuple ne se laisse pas confisquer la parole par de nouveaux leaders.
Le terme de populisme est-il pour vous porteur d'une signification politique de fond, ou ne désigne-t-il qu'une manière particulière de faire de la politique ? Celle-ci est-elle d'ailleurs nouvelle ?
Alain de Benoist : Le terme de populisme est aujourd'hui presque toujours employé de manière péjorative ou à des fins disqualifiantes. Il partage ce sort avec le « communautarisme ». Par un effet de surenchère, on a fini par l'utiliser pour désigner à peu près n'importe quoi. Si l'on veut savoir de quoi l'on parle, je pense qu'il faut déjà distinguer le néopopulisme actuellement observable en Europe occidentale des « populismes-régimes » qui ont pu exister ou existent encore, notamment en Amérique latine et dans le tiers monde (la Libye de Kadhafi, le Venezuela de Hugo Chavez), ces derniers étant souvent, mais pas toujours, des régimes autoritaires ou semi-plébiscitaires, relevant parfois d'un simple césarisme de l'ère des foules. Il faut aussi le distinguer de phénomènes particuliers comme la tradition populiste russe ou encore le populisme agraire aux États-Unis, qui ont connu l'un et l'autre leur heure de gloire au XIXe siècle, où ils ont aussi bien pu déboucher sur l'anarchisme que sur le « nativisme » chauvin. Le néopopulisme actuel est un phénomène multiforme, dont la cause réside d'abord dans l'effacement du clivage gauche-droite et dans l'apparition d'un fossé qui n'a cessé de se creuser entre le peuple et la classe politique, toutes tendances confondues. Le populisme exprime le malaise et la volonté de protestation des milieux d'« en bas », des couches populaires, contre une « Nouvelle Classe », tant politique que médiatique, jugée irresponsable, lointaine, essentiellement préoccupée de se reproduire à l'identique et de surcroît fréquemment corrompue.
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I-Média n°285 – Zemmour-Schiappa : le KO
02:18 Image de la semaine
A Albi, des racailles ont accroché des drapeaux maghrébins au fronton d’une église. Une image forte qui ressemble à celle d’une conquête.
03:57 Zemmour-Schiappa : le KO
Jusqu’à 520 000 spectateurs étaient réunis devant leur écran pour assister au duel entre Marlène Schiappa et Eric Zemmour. Dans ce I-Média, nous analyserons ce duel et l’excellente prestation d’Eric Zemmour.
20:03 Revue de presse
Les Décodeurs pris en flagrant délit de bobard…
Laurent Joffrin qui nous explique qu’une hausse de 18 % des homicides en janvier est normale…
L’actualité médiatique aura de nouveau été chargée !30:27 Ulrich Cabrel : un migrant très médiatique
C’est la coqueluche du moment pour des médias toujours ravis de pouvoir promouvoir l’immigration extra-européenne en France ! Mais le discours de ce migrant met à mal celui des tenant du politiquement correct !
Retrouvez Le Samedi Politique avec Éric Zemmour : « Nous devrions nous allier au groupe de Visegrád pour protéger notre identité »
https://www.tvlibertes.com/i-media-n285-zemmour-schiappa-le-ko
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Michel Onfray - La France tombera trés bas.
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LE FÉMINISME, UN FLÉAU POUR L'ÉGALITÉ HOMME FEMME (le cas Johnny Depp)
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#38 - Denis COLLIN pour son livre “Après la gauche”
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« L’Égyptien du FN » et le « député chinois » répondent au rappeur Rost

Au micro de Boulevard Voltaire, Jean Messiha et Joachim Son-Forget répondent au rappeur Rost qui a qualifié le premier d’« Égyptien du Front national » et le second de « député chinois », sur le plateau de « Morandini Live », se refusant à les nommer.
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Marine Le Pen sur l’affaire Mila : « Le fondamentalisme islamiste est en train de ravager notre pays »
Marine Le Pen sur l’affaire Mila : « Le fondamentalisme islamiste est en train de ravager notre pays »
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Filiation et hérédité

Entretien avec Alain de Benoist
En marge des débats sur la PMA et la GPA, on a vu ces derniers temps diverses personnalités tenir des propos surprenants. Jean-Louis Touraine, député LREM : « La mère était jusqu’ici la femme qui accouche. Eh bien, ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, c’est celle qui décide d’être mère ». Agnès Buzyn, ministre de la Santé : « En rien un donneur de gamètes n’est un père. Un père, ce peut être n’importe qui ». Hervé Saulignac, député de l’Ardèche : « Il va peut-être falloir suspendre la mention du sexe à l’état civil tant que l’enfant n’est pas en mesure de dire librement quel est son choix ». Ignorance, provocation ou délire ?
Alain de Benoist : Agnès Buzyn est praticienne hospitalière, Jean-Louis Touraine est professeur de médecine. Sans surestimer leurs capacités cognitives, je suppose qu’ils savent quand même que les enfants ne naissent pas dans les choux. Leurs déclarations sont donc grotesques, mais elles ne sont pas innocentes. Du point de vue de la théorie du genre, elles sont même parfaitement logiques. Pour Judith Butler et ses disciples, la vie sexuelle n’a strictement rien à voir avec le sexe au sens biologique ou du terme. Elle relève exclusivement du « genre », lequel peut à tout moment faire l’objet d’un choix personnel. Affirmer que la filiation n’est pas biologique, mais qu’elle n’est qu’une construction sociale – car c’est bien ce que disent les personnalités que vous citez – relève du même raisonnement. Il s’agit de masquer qu’un enfant ne peut avoir qu’un seul père biologique et une seule mère biologique. Bien entendu, ce père ou cette mère peut être absent ou défaillant, et quelqu’un d’autre peut être amené à les remplacer, mais ces remplaçants, si excellents qu’ils puissent être, n’en deviendront pas pour autant de véritables parents car ils ne sont pour rien dans le stock génétique de l’enfant.
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Génération Identitaire Lyon rend visite à SOS Méditerranée