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entretiens et videos - Page 534

  • Ce n’est pas Macron qui instrumentalise Poutine, mais l’inverse ! Et en plus, Trump ne supporte pas ça…

    Petite analyse géopolitique d’un Américain et d’un Russe de passage à Campagnol sur le trio Macron-Trump-Poutine. Où il est aussi question des gilets jaunes et d’un « petit télégraphiste » !

    https://www.bvoltaire.fr/ce-nest-pas-macron-qui-instrumentalise-poutine-mais-linverse-et-en-plus-trump-ne-supporte-pas-ca/

  • Papacito : « Je suis pour une tyrannie éclairée ! » (Zoom)

    Ecrivain, vidéaste, créateur du célèbre blog « FDP de la Mode », Papacito était l’invité exclusif de TV Libertés le 15 juillet dernier. Hésitant entre écrire et tuer des gens, il a pris la raisonnable décision de publier un essai au vitriol intitulé « Carnets de guerre ». Dans une critique approfondie de la société française, il fait l’éloge du virilisme et flingue « les mecs qui puent la fragilité », les gauchistes, la racaille perdue, Aymeric Caron, Yann Barthès et les islamistes salafistes. Son but : « Ecarter le maximum de connards de la prise de décision. » Et sa volonté : « Prôner un système efficace qui fait régner l’ordre de Dieu sans en discuter pendant deux mois dans un hémicycle républicain maçonnique ». Le ton est abrupt, grossier sans être vulgaire. Papacito entre engagement et provocation. Passionnant !

    https://www.tvlibertes.com/actus/papacito-je-suis-pour-une-tyrannie-eclairee-zoom

  • Une étincelle peut mettre le feu aux poudres

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    Pauline Théveniaud , entretien avec Jérôme Fourquet* 

    La crise des Gilets jaunes est-elle terminée ?

    Il y a un reflux très net de cette crise, mais elle n’est pas complètement résolue. Le mouvement a remué le pays dans ses profondeurs. Plusieurs mois après, il a encore un écho, avec un noyau dur de gens beaucoup moins nombreux mais qui continuent de s’accrocher, quitte à passer à des modes d’action plus virulents et à se chercher des motivations nouvelles. L’incendie est maîtrisé, mais les braises sont toujours là.

    Qu’est-ce qui pourrait les raviver ?

    Nous sommes face à une situation hautement instable. Une étincelle peut mettre le feu aux poudres. Ça ne sera pas forcément où on l’attend, cela peut très bien ne pas arriver, mais nous sommes bien dans un contexte de tensions accumulées. Et, pour l’instant, elles ne s’évacuent pas.

    Quels sont les sujets potentiellement irritants ?

    La société est assez fragmentée, éclatée. Ces sujets « potentiellement irritants » sont différents en fonction des secteurs. La réforme des retraites peut être un sujet plus fédérateur, comme ce qui se passe aux urgences.

    Gouverner revient-il désormais à gérer des colères catégorielles ?

    Dans cette société émiettée, il faut parvenir à répondre à des interrogations de plus en plus sectorielles, voire individuelles. On l’a vu avec les Gilets jaunes, de nouveaux groupes peuvent s’agréger en fonction non plus des classes sociales, mais sur le mode de vie, sur une logique régionale ou plus politique comme la sensibilité environnementale. La convergence des colères est moins évidente, mais cela peut démarrer n’importe comment, n’importe où. Et puis, l’idée s’est installée qu’il faut parfois un certain degré de violence ou de conflictualité pour obtenir gain de cause. Les gens se disent : il a fallu que l’on casse pour avoir 12 milliards d’euros. Cela restera l’un des enseignements de la crise des Gilets jaunes.

    La contestation violente s’est-elle banalisée ?

    La violence n’est plus disqualifiée d’emblée. Pour une partie de la population, cela fait partie des modes d’action recevables. D’autant qu’une chose lie les différentes îles de cet « archipel français » : la très forte défiance vis- à-vis du sommet.

    Cette défiance est-elle résorbable ?

    C’est compliqué. Le sentiment de déconnexion des politiques a des causes profondes. Et l’on constate une très grande réticence face à la représentativité, à l’idée de déléguer le pouvoir.

    N’est-ce pas plus compliqué encore pour Macron ?

    Il y a effectivement un fossé très profond avec toute une partie de la population, qui se sent aux antipodes de ce qu’il représente et véhicule. Mais il a manifestement une base électorale solide et fidèle. Cela ne fait pas une majorité aujourd’hui, mais dans la société « archipel », si vous faites 20-25 %, c’est déjà pas mal. Ce n’est ni glorieux, ni très confortable, ni forcément très satisfaisant sur le plan démocratique, mais cela assure une certaine stabilité car personne n’est en capacité d’agréger davantage.

    Cela revient à vivre dans une forme de cohabitation avec toute une partie de la population...

    Là, la cohabitation ne se fait plus dans le système politique mais dans la rue, entre un exécutif et ceux qui ont « fermé les écoutilles », qui n’atendent plus rien de lui. D’où ces bouffées de violences ou de protestations : la pression s’évacue comme elle peut.

    Le président avait promis « la France réconciliée ». Est-ce encore possible ?
    Les fractures, les différences se creusent. Mais il reste en partage une histoire commune, un certain nombre de références, de grands rituels. Il faut essayer de trouver les points qui fédèrent encore. Il y a des moments de relative communion dans les événements heureux, comme la victoire des Bleus, ou lors des attentats, l’incendie de Notre- Dame de Paris, les commémorations.

    Quel est le risque, pour le pays, s’il reste dans cet état de fragmentation ?
    Il sera de plus en plus difficile à gouverner.

    (*) Jérôme Fourquet est directeur du département Opinion publique à l’Ifop et l’auteur d’un éclairant ouvrage l’Archipel français (Seuil). Avec le philosophe Jean-Claude Michéa et le géographe Christophe Guilluy, il fait partie de ces analystes qui ont donné l’image la plus exacte de la France d’aujourd’hui, c’est-à-dire en mille morceaux.

    Source : le parisien 18/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Il est temps de revenir a une politique plus réaliste avec la Russie

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    Par Hubert Védrine *

    Propos recueillis par Eugénie Bastié et Guillaume Perrain

    Le 19 aout, Emmanuel Macron recevra Vladimir Poutine à Brégançon, avant le G7 de Biarritz. Comment analysez-vous ce geste ?

    Hubert Védrine. – C’est une tentative très  utile pour sortir la France et si possi­ble l'Europe d'une impasse, d'une guerre de positions stérile engagée depuis des années, avec des torts partagés des deux côtés, notamment depuis le troisième mandat de Vladimir Poutine, et qui a abouti à une absurdité stratégique : nous avons des rapports plus mauvais avec la Russie d'aujourd'hui qu'avec l'URSS pendant les trois dernières décennies de son existence! Ce n'est pas dans notre in­térêt. Essayer d'entamer un processus différent m'apparaît très justifié, même s'il ne faut pas attendre de cette rencontre des changements immédiats. La date choisie par Emmanuel Macron pour ce geste est très opportune : il reçoit Vladi­mir Poutine juste avant le G7 de Biarritz, qu'il préside. Le G7 était devenu G8, mais la Russie en a élé exclue en 2017 à la suite de l’annexion de la Crimée. Tout cela aurait pu être géré autrement. La volonté américaine d’élargir l’Otan à l’Ukraine était malencontreuse, mais il faut regarder l’avenir.

    Certains évoquent une « complaisance du président français à l’égard d’un autocrate ?

    Ce genre de propos ne conduit à rien. L'Occident a été pris d'une telle arrogan­ce depuis trente ans, d'une telle hubris dans l'imposition des valeurs au reste du monde, qu'il faut réexpliquer le b.a.-ba des relations internationales: rencontrer ce n' est pas approuver; dis­cuter, ce n’est pas légitimer ; entretenir des relations avec un pays. œ n'est pas être «amis » C'est juste gérer ses intérêts. Il faut évidemment que la France entretienne des relatiions avec les dirigeants de toutes les puissances, surtout quand est en jeu la question cruciale de la sécurité en Europe, alors que les grands accords de réduction des armements conclus à la fin de  la guerre froide par Reagan puis Bush et Gorbatchev sont abandonnés les uns après les autres et ne sont encore remplacés par rien. Cette rencontre n'indigne que de petits groupes enfermés dans une attitude de croisade antirusse. Ils ne proposent aucune solution concrète aux problèmes géopolitiques et se contentent de camper dans des postures morales inefficaces et stériles.

    « L’idée libérale est devenue obsolète », a déclaré Poutine au Financial Times. Que pensez de pareille déclaration ?

    Depuis le début de son troisième mandat, Vladimir Poutine aime les provocations, assez populaires dans son pays. Durant ses deux derniers mandats il avait tendu la main aux occidentaux qui ont eu le tort de ne pas répondre vraiment. Même Kissinger pense ça ! Poutine est loin d’être le seul à contester l’hégémonie libérale occidentale. D’autres l’ont théorisé avant lui, notamment plusieurs penseurs asiatiques de la géopolitique. Eux considèrent même, à l’instar du Singapourien Kishore Mahbubani, que nous vivons la fin de la « parenthèse » occidentale.  Je préfère quant à moi parler de la fin du « monopole » occidental sur la puissance et les valeurs. Par ailleurs, on ne serait pas aussi vexé et ulcéré par les déclarations de Poutine si les démocraties occidentales n’étaient pas contestées de l’intérieur par les populismes, sous-produit de la perte de confiance des peuples dans les élites qui ont la mondialisation et l’intégration européenne. Poutine ou pas, il faut trouver à ce défi des réponses chez nous, par nous-mêmes.

    Plusieurs centaines d’opposants ont été arrêtés lors de manifestations réclamant des élections libres. N’est-ce pas le signe d’un durcissement préoccupant ?

    Les Occidentaux se sont fait des illusions sur une démocratisation rapide de la Russie, illusions comparables à celles qu’ont eues les Américains sur l’entrée de la Chine à l’OMC en 2000, qui allait selon eux apporter mécaniquement la démocratie libérale. Ce n’est pas ce qui s’est produit : loin de se transformer en démocrates scandinaves, les Russes sont restés… russes. On leur en veut pour cela. Ce n’est ni un un régime démocratique à notre façon ni une dictature comme avant. Une partie der l’opinion occidentale enrage, mais, c’est ainsi : nous ne changerons pas la Russie, elle évoluera d’elle-même, à son propre rythme et selon sa manière. Nous nous sommes beaucoup trompés : il est temps de revenir à une politique plus réaliste tout en souhaitant publiquement un meilleur  respect des règles électorales et démocratiques. Cela ne devrait pas empêcher, au contraire, un dialogue musclé avec Vladimir Poutine sur toutes ces questions et tous les sujets de désaccord ou d’inquiétude. Mais, pour cela, il faut qu’il y ait un dialogue régulier.

    Précisément, comment devraient évoluer les relations entre l’Europe et la Russie ? La France a-t-elle un rôle particulier à jouer ?

    L’objectif très juste, formulé à plusieurs reprises par Emmanuel Macron, est de « réarrimer la Russie à l’Europe » et donc de corriger la politique occidentale inconséquente des dernières années qui a poussé la Russie vers la Chine. Notre relation doit être exigeante et vigilante sans être vindicative et prosélyte. Il faut établir, ou rétablir, de bons rapports de force dans les domaines militaires, spatial et numérique. Mais aussi redevenir pragmatiques car nous aurons toujours à gérer les relations de voisinage avec la Russie. Et donc parler, discuter, négocier, faire des propositions. L’urgence est celle de la sécurité : il faut rebâtir, en repartant presque de zéro, une politique de contrôle des armements et de désarmement équilibrée. Je pense que nous avons bien d’autres terrains de coopération : la lutte contre le terrorisme islamiste, mais aussi l’écologisation de nos économies, enjeu principal du 21e siècle. Macron essaye, et il a raison. S’il arrive à déclencher un processus, d’autres pays européens suivront, et il pourrait y avoir un effet d’entraînement plus large. Il faut réinventer nos rapports avec la Russie sans attendre Trump, qui, s’il est réélu, réenclenchera une dynamique entre les Etats-Unis et la Russie sans tenir aucun compte des intérêts de l’Europe.

    (*) Hubert Védrine est l'ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2002. Il a été secrétaire général de l'Elysée de 1991 à 1995. 

    Source : Le Figaro 17/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Academia Christiana : bâtir un réseau et diffuser des idées

    Academia Christiana : bâtir un réseau et diffuser des idées

    Julien Langella, co-fondateur d’Academia Christiana, répond aux questions de Pierre Saint-Servant dans Présent à l’occasion de la septième Université d’Eté d’Academia Christiana, du 19 au 26 août, sur le thème « Construire demain » :

    Les années passent et l’engouement pour Votre université d’été se maintient ? En regardant le chemin parcouru, quels furent les ingrédients du succès ?

    Notre succès se maintient et se consolide avec au moins 150 jeunes à notre université d’été, ce qui nous place au même niveau que les mouvements militants les plus performants. Ce que nous ne sommes pas, notre ambition étant plus modeste : bâtir un réseau et diffuser des idées. Nous étoffons notre programme chaque année : en plus du secourisme, de la boxe thaï et d’ateliers ludiques, nous offrons maintenant une formation aux adolescents. Le premier ingrédient de notre succès, c’est de répondre à une demande que personne ne satisfait aujourd’hui dans le monde catholique défendre une voix catholique intransigeante, anti-libérale et identitaire. Le tout avec style.

    Vous placez cette UDT sous le thème de la reconstruction. C’est une troisième voie entre le renoncement et le mythe du Grand Soir ?

    Il y a plusieurs manières de reconstruire qui sont complémentaires. La réinformation – à laquelle participe Présent –, la création d’écoles libres, l’activisme de terrain, le combat électoral ou l’action patrimoniale (je pense, par exemple au chantier de La-Chapelle-Basse-Mer de Reynald Sécher). Toutes ces initiatives, chacune n’étant qu’un moyen et non une fin en soi, concourent à reconquérir notre patrie. Quant à nous, nous formons les acteurs et les cadres de la reconquête. Pour partir en croisade, il faut des âmes de croisés. Par notre esthétique, une vision exigeante de la communauté et une formation humaine intégrale, nous contribuons à forgerde telles âmes. Nous ne sommes pas résignés mais réalistes : avant le Grand Soir, il y a les petits matins.

    La critique du libéralisme est une constante de votre formation doctrinale, tout comme la réflexion écologique et l’affirmation identitaire. Un cocktail explosif qui pourrait vous éloigner d’une possible « union des droites » ?

    Qu’est-ce que la droite ? Si c’est un mélange d’affairisme, de conservatisme bon teint pour draguer les cathos et d’opportunisme idéologique, alors nous n’en sommes pas. La droite, la vraie, est profondément anti-libérale, elle remet en cause l’argent roi et défend les équilibres subtils qui ont enfanté et fait vivre la terre où les hommes naissent, vivent et espèrent. Nous sommes philosophiquement de droite car nous défendons la patrie en tant qu’écosystème des hommes, la justice sociale – ainsi que la définit le théologien jésuite Luigi Taparelli en 1840 – comme le principe d’organisation sociale qui rend à chacun selon ses mérites et ses besoins, et la fidélité à notre héritage helléno-chrétien. C’est parce que nous sommes de cette droite, la seule qui peut être qualifiée ainsi, que nous rejetons le culte progressiste de la croissance, la lâcheté devant la déconstruction libertaire des repères et le saccage de la Création, trois aspects de la soi-disant « droite ». Nous sommes pour l’union qui permettra de faire gagner nos idées, mais avant d’entreprendre quoi que ce soit, encore faut-il savoir qui l’on est.

    Vos références vont de Gustave Thibon à Christopher Lasch en passant par Gomez Davila, Spengler ou encore Jacques Ellul, puisant aussi bien à « droite » qu’à « gauche ». Comment définiriez-vous en quelques mots la lignée philosophico-politique à laquelle vous vous rattachez et que vous souhaitez prolonger ?

    Nous sommes catholiques et, à ce titre, tout ce qui peut encourager le règne social du Christ est nôtre. Toute vérité est nôtre. Nous marchons dans les pas de la philosophie aristotélicienne, de nos pères les Grecs jusqu’à Gustave Thibon en passant par saint Thomas et Chesterton. Nous défendons la philosophie réaliste et puisons dans la pensée de tous ceux, abusivement classés « à gauche » o« à droite », qui invoquent l’existence de limites, morales, territoriales, écologiques et anthropologiques, à l’orgueil de l’homme moderne.

    En parallèle de vos activités de formation, nombre de vos cadres et militants ont fait le choix de s’enraciner en campagne, incarnant un visage méconnu de la néo-ruralité. Vous donnez souvent en exemple des initiatives utopiques. N’est-ce pas un pas de côté ou une manière de fuir ?

    Nous avons en effet des militants qui ont fait le choix de l’enracinement et de l’entraide communautaire dans des campagnes préservées, non pour s’y réfugier mais pour y trouver un terrain favorable à l’action locale et conforme à leur talent. Souvent, l’existence d’une école indépendante justifie cette démarche. Tous ne sont pas faits pour l’activisme urbain. Par ailleurs, la majorité de nos membres sont des citadins actifs dans des mouvements de jeunesse, des médias de réinformation et même des partis politiques. Notre université d’été, enracinée dans cette France « périphérique » profonde, est une occasion de ressourcement pour mener la bataille partout où celle-ci nous appelle.

    Vous vous intéressez depuis longtemps au populisme, quel fut votre regard sur les Gilets jaunes ? Quels sont vos espoirs pour les années à venir ?

    Les Gilets jaunes ont vu naître un authentique mouvement populiste trans-partisan, l’expression enthousiasmante d’une colère populaire qui couvait depuis trop longtemps. Nous y avons donc participé, sans déployer notre appartenance à Academia Christiana mais avec notre seule bonne volonté. Nous ne faisons pas de calculs d’apothicaire, nous agissons d’abord par devoir, comme le fit sainte Jeanne d’Arc. Nous espérons que les jeunes passés par notre école y trouvent une boussole intellectuelle, une énergie morale et une faculté au sacrifice qui en fassent des exemples aux yeux de tous et leur donne la force d’agir concrètement, ici et maintenant, pour le bien commun. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/academia-christiana-batir-un-reseau-et-diffuser-des-idees/

  • Services public à la casse : lafautearousseau en plein accord avec ce que dit Christophe Prudhomme

    Il est à la CGT : et alors ? Au début du siècle dernier, les Camelots du Roi n'ont-ils pas pendu un buste de Marianne avec des anarcho-syndicalistes ? Quand quelqu'un a raison, quelle importance de savoir de quel parti ou syndicat il vient : si nous pensons qu'il a raison, nous le disons, et puis c'est tout !

    C'est le cas aujourd'hui, avec ce grand mouvement de colère dans la Santé - mais dans tous les Services publics aussi... - que les royalistes ne doivent ni ne peuvent ignorer, mais, bien au contraire, soutenir, en le disant haut et fort...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comprendre la fin du système économique avec Gaël Giraud

    Les analyses prédisant le prochain effondrement du système financier occidental, et donc encore mondial, sont de plus en plus nombreuses, et proviennent de plus en plus d’experts ou de responsables ayant pignon sur rue, alors qu’elles étaient naguère le fait de peu recommandables “anti-systèmes”, catalogués “extrême droite” ou “extrême-gauche”.

    Nous vous proposons ci-dessous deux longs entretiens récemment accordés par Gaël Giraud à deux médias se voulant alternatifs, le premier ouvertement de gauche, le second plutôt inclassable. Cette personne qui nous était jusque là inconnue, est à la fois l’économiste en chef de l’agence française de développement, un directeur de recherche au CNRS, et… prêtre jésuite !

    Certains de ces propos pourront agacer passablement le lecteur du Salon Beige, notamment sur sa vision assez “dans le vent” de l’écologie – qui confine à l’écologisme et au réchauffisme, ou encore ses amitiés à l’extrême-gauche, qui semblent (car comme tout “interviouvé”, il ne dit que ce qu’il veut bien afficher) n’avoir pas de symétriques.

    Toutefois, l’ensemble est d’un très haut intérêt, et d’une clarté très pédagogique sur tous les sujets abordés. Plus encore, et bien qu’il n’y consacre qu’un temps limité, le père Giraud explicite sa critique fondamentale du libéralisme et de sa conception erronée de la propriété privée par la profonde dérive qui a caractérisé cette notion, par rapport aux fondements médiévaux hérités de la réforme grégorienne du XIè Siècle. À ce sujet, nous invitons le lecteur impatient à consulter directement la fin de la seconde video (celle de thinkerview), à partir de 1h24.