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entretiens et videos - Page 584

  • Bruno Hirout, membre du bureau politique du Parti de la France, invité de Réinfo...

  • Têtes à Clash n°33 : Rentrée désastreuse pour Macron, le début de la fin ?

  • François Bousquet : « La meilleure réponse à apporter aux antifas est de se rendre à la librairie »

    Entretien avec François Bousquet, gérant de la Nouvelle Librairie, 11, rue de Médicis, dans le 6e, à Paris, menacée par les « antifas ».

    Vous venez d’ouvrir une Nouvelle Librairie (c’est son nom), située au cœur du Quartier latin. Elle a déjà été la cible de la mouvance « antifasciste ». Comment l’expliquez-vous ?

    Le procès Clément Méric a attiré dans la capitale le ban et l’arrière-ban de la nébuleuse antifasciste, les « antifas », déjà omniprésents à Paris. Ces gens-là se croient tout permis : ils entrent dans votre boutique, vous insultent, vous menacent et ressortent comme si de rien n’était. Circulez, y a rien à voir ! C’est une stratégie d’intimidation physique. Dans quelle mesure elle a été – demeure ? – tolérée. Elle fait, en tout cas, preuve de la mansuétude des médias centraux, comme si ces groupuscules détenaient le monopole de la violence physique dans les rues. Pour n’importe quelle autre organisation, on parlerait de milice paramilitaire ! Ici, non ! Au passage, comparez le nombre de gardes à vue des militants pacifiques de la Manif pour tous à celles des « antifas » qui saccagent les Abribus®, bloquent les universités, font pression sur les tribunaux et, désormais, s’attaquent aux librairies.

    Pourquoi cibler votre librairie ?

    Un article vipérin ou stalinien, comme on voudra, paru dans L’Express cette semaine, sous la plume de Jérôme Dupuis, nous assimilant à une librairie d’« extrême droite à l’assaut du Quartier latin » – tel est son titre –, a signalé notre librairie à l’attention des « antifas ». Il a sonné, pour ainsi dire, l’ouverture de la chasse à l’homme. Aussitôt dit, aussitôt fait. De ce point de vue, L’Expressporte bien son nom. C’est expéditif, comme la justice que le journaliste administre lui-même. Médiocre enquêteur, mais très bon indicateur. Car comment interpréter autrement la fin de son papier où il est écrit : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? » Jérôme Dupuis se cache derrière le point d’interrogation. Si le procédé est grammaticalement correct, il est déontologiquement scandaleux. Quel but poursuit-il en nous désignant ainsi nommément à la vindicte des nervis de l’extrême gauche ? Que notre librairie soit vandalisée ? On verra avec notre avocat, Me Frédéric Pichon, quelle suite juridique donner à cette affaire. Il a déjà enjoint L’Expressde retirer ce passage, qui est pour nous plus que litigieux. Mais le mal est fait. Dans la nuit même où le papier a été mis en ligne, des dégradations ont été commises contre la façade de la librairie. Le lendemain, une bande de cinq « antifas », casque à la main, venait nous menacer physiquement. Tant et si bien que nous avons été contraints de déposer plainte.

    Pourquoi avoir implanté votre librairie au cœur du Quartier latin ?

    Le Quartier latin abrite la plus forte densité de librairies au monde, certaines d’entre elles remarquablement achalandées, mais qui s’en tiennent, dans le meilleur des cas, à une neutralité idéologique. Rien, ou si peu, qui concerne nos idées, qui ne sont pourtant pas des maladies honteuses. Elles n’ont pas vocation à circuler sous le manteau, mais au grand jour. Il nous revient donc d’en finir avec l’invisibilité. S’affirmer, c’est s’afficher. Le combat culturel est aussi une guerre des images, une guerre des symboles. Il faut réinvestir l’espace public et le choix du Quartier latin s’est imposé à nous parce qu’il est le lieu symbolique du pouvoir intellectuel. C’est là que se trouvent les nouvelles générations d’étudiants. C’est aussi à elles qu’on s’adresse. Nous avons voulu créer un lieu susceptible d’accueillir toutes les voix du renouveau intellectuel à droite et de doter nos idées d’un outil de rayonnement. Ces idées (l’identité, la frontière, le recours au peuple) sont majoritaires dans l’opinion. Pas dans les médias. C’est tout le paradoxe de la situation historique actuelle. Le gauchisme culturel, pour reprendre le mot de Jean-Pierre Le Goff, détient à peu près tous les leviers du pouvoir et du contrôle social : médiatiques, politiques, juridiques, universitaires. C’est, pour lui, une rente de monopole. À nous, dissidents, il ne nous reste qu’à nous taire, sans cela, on nous bâillonne, au besoin par la violence. C’est le rôle des « antifas ». Nous priver de tout moyen d’expression et de circulation des idées, dont la librairie. Ce sont là les traits d’un système soviétiforme, comme on disait au temps de la gérontocratie brejnévienne, à bout de souffle. Plus il approche de la fin, plus il se crispe. Plus il est battu en brèche, plus il s’hystérise, plus il lance des fatwas et cultive un antifascisme d’autant plus incantatoire qu’il est imaginaire. Jamais le décalage entre le pays légal et le pays réel n’a été aussi profond.

    Que faire ?

    La meilleure réponse à apporter aux « antifas » est de venir soutenir la librairie en s’y rendant ou en y commandant des livres. Nous ne devons pas nous demander : jusqu’à quand tiendrons-nous ? Mais jusqu’à quand tiendront-ils ? Il faut retrouver le geste des dissidents soviétiques, et de Soljénitsyne en particulier, qui disait en substance : « Non, le mensonge ne passera pas par moi ! » Geste de refus individuel, début de la libération collective. Il en coûte souvent beaucoup, je l’admets volontiers, tant la pression sociale est forte. Certes, les risques encourus ne sont pas, aujourd’hui, les mêmes : nous ne finirons pas, comme les dissidents soviétiques, au goulag. Il n’empêche : on a vite fait de nous condamner à la mort sociale. Il appartient à chacun de nous de trouver la force mentale, la force spirituelle de dire : non, le mensonge ne passera pas par moi ! Et Dieu sait si le mensonge a acquis, dans notre monde, un caractère systémique. On pourrait presque dire que le Système dans son ensemble est une immense « fake news ».

  • Alain Bauer : « Pour les déséquilibrés, il est plus à la mode de crier Allahu Akbar qu’autre chose… »

    Les attaques au couteau se multiplient de façon troublante : Paris, Montpellier, Villeneuve-Saint-Georges… Qui sont les agresseurs ? Islamistes ou déséquilibrés ? Le criminologue Alain Bauer livre son analyse au micro de Boulevard Voltaire.

    Une attaque au couteau a eu lieu aujourd’hui dans le 11e arrondissement, une autre dans le 19earrondissement. Autant de faits qui font écho à la mort de ce jeune sapeur-pompier au cours d’une opération. Qui sont ces gens qui frappent au couteau de manière aléatoire ?

    Historiquement, l’attaque au couteau, le surinage, est une vieille affaire. En relisant simplement les œuvres de Louis Chevalier sur les apaches à Paris, on découvre que les batailles au surin et les attaques au couteau sont une des traditions des bandes et des gangs de l’époque. Il n’y a donc pas de nouveauté.
    Ce qui est intéressant, c’est la diversité des acteurs, des modes d’actions et le contexte.
    Il y a dans ces affaires de vrais attentats commis par des gens qui se retrouvent dans l’idéologie de l’État islamique et qui suivent les instructions qui ont été données il y a déjà longtemps par feu le ministre des attentats de l’État islamique, Al-Adnani. Il était aussi l’organisateur des attentats de novembre 2015 à Paris. Ce dernier demandait, si l’on ne pouvait pas venir défendre le califat sur place, d’attaquer au plus près avec les moyens du bord, au couteau, à la voiture, etc. Cette catégorie-là existe et, en général, elle se proclame, se réclame, s’identifie et indique le pourquoi de ce qu’elle fait.
    Une deuxième partie de ces acteurs relève d’éléments de circonstance. Ce sont des gens plutôt dérangés d’un point de vue clinique et qui simplement aurait pu faire cela pour n’importe quelle autre raison. Ils crient « Allah Akbar » car c’est plus à la mode que de crier autre chose.
    Ensuite, d’autres n’ont pas de revendications. Ils le font simplement parce qu’ils ont eu une folie passagère, une volonté de tuer ou toute une série d’explications qui ne pourront être données que par le psychiatre de service au moment des poursuites, s’il y en a.
    Le contexte de la demande de l’attentat conduit à ce que ces attentats de basse intensité par leurs moyens (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne font pas de victimes) créent les conditions d’un rapprochement mécanique et d’un doute sur la motivation réelle des auteurs et, en tout cas, d’une surmédiatisation provisoire. Cela n’enlève rien ni à la gravité ni parfois à la sauvagerie de l’acte.

    95 % des faits divers sur ce sujet sont recensés par la presse. Nous sommes toujours en présence de personnes d’origine ou en tout cas de religion arabo-musulmane ou afghane. On hésite toujours entre le déséquilibré et le radicalisé religieux, deux notions qui ne s’opposent d’ailleurs pas forcément.

    On peut en effet être radicalisé et déséquilibré. Mais comme je l’ai déjà indiqué, c’est plus un effet d’opportunité et non un effet d’adhésion.
    Je ne sais pas d’où sortent vos chiffres et surtout sur quelle période. Dans le dispositif actuel, il est vrai que le climat général et le contexte font ressortir plutôt cela. Mais si je prends l’ensemble des quelques milliers d’agressions par arme dite « blanche » de l’année, alors vous découvrirez que le pourcentage se dilue mécaniquement.
    Par ailleurs, il y a une assez grande différence entre originaires, pratiquants, récemment arrivés sur le territoire et connus pour leurs problèmes psychiatriques avant même que l’État islamique ait existé.
    Le principe de la complexité est un des éléments clés de l’analyse criminologique. Il faut reconnaître la réalité : le contexte existe et il serait fou de nier la motivation des attaques lancées par ce qui reste de l’État islamique. Il y a également toute une série d’opérateurs dont la diversité est telle que l’on peut difficilement les mélanger. Et notre appareil statistique n’est malheureusement pas en mesure de le faire de manière sérieuse.

    Sommes-nous condamnés à essuyer systématiquement les pots cassés ?

    Il faut regarder toujours plus en détail. Dans les attentats, pour ne prendre que cette catégorie-là, une grande partie aurait pu être empêchée ou perturbée par une interprétation analytique sérieuse de la nature des opérateurs.
    J’ai longtemps expliqué que le problème dans le renseignement n’était pas la collecte de l’information, où nous étions plutôt très bons, mais la qualité de l’analyse de l’information. Dans ce domaine, nous aurions été, pour reprendre la formule d’un ancien Premier ministre, plutôt défaillants.
    Cette situation s’est beaucoup améliorée. Alors qu’il y a eu moins d’une demi-dizaine d’opérations préventives avant juillet 2016 et l’attentat de Nice, il y en a eu dix fois plus depuis. Évidemment, l’efficacité à 100 % est difficile à imaginer. Il faudrait analyser cas par cas et faire le tri dans ce qui se produit. Probablement qu’une analyse plus approfondie et des moyens plus importants en matière d’analyse permettraient d’améliorer l’efficacité du dispositif.
    Mais, pour avoir été extrêmement critique avec ceux-ci jusqu’à l’été 2016, je me dois de reconnaître une forte amélioration de l’efficacité des services. Ce n’est pas une garantie pour l’avenir, mais en tout cas, sur le passé récent, c’est assez sensible.

    Alain Bauer

    http://www.bvoltaire.fr/alain-bauer-pour-les-desequilibres-il-est-plus-a-la-mode-de-crier-allahu-akbar-quautre-chose/

  • Le cache misère des prisons françaises – Journal du mercredi 12 septembre 2018

    Sécurité / Le cache misère des prisons françaises 
    Après avoir enchaîné les déconvenues, le ministre de la Justice, Nicole
    Belloubet, a présenté son plan pour lutter contre la surpopulation carcérale. Face à l’urgence, le garde des Sceaux préfère mettre la poussière sous le tapis.

    Union Européenne / Fronde anti-Orban : premier coup de semonce 
    C’est un véritable procès d’inquisition. Viktor Orban, le premier ministre hongrois doit affronter un vote des eurodéputés sur la manière dont il gouverne son propre pays. L’objectif de la manoeuvre, destituer la Hongrie de son droit de vote dans les instances européennes.

    Politique / Macron veut séduire “ceux qui ne sont rien”
    Le président des riches tente de séduire les pauvres ! Emmanuel Macron lance son opération séduction sociale… Résultat de cet exercice particulièrement délicat : des annonces pas vraiment à la hauteur et un monde associatif qui fait grise mine.

    Judiciaire / Les Conseils de prud’homme se vident

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

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    https://www.tvlibertes.com/2018/09/12/25710/cache-misere-prisons-francaises-journal-12-septembre-2018

  • Roland Hélie présente Synthèse nationale sur la chaine du Commandant Aubenas

    2224224314.2.jpgChaine du

    Commandant Aubenas

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