entretiens et videos - Page 581
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POURQUOI JE NE SUIS PAS FÉMINISTE ?
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Emmanuelle Ménard : « Gérard Collomb se fiche complètement d’Emmanuel Macron ! »
Départ officiel de Manuel valls pour sa candidature à la mairie de Barcelone, démission de Gérard Collomb refusée mais maintenue, photo scandaleuse aux Antilles pour Emmanuel Macron. Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, réagit au micro de Boulevard Voltaire à tous ces événements qui signent, selon elle, une rentrée catastrophique pour le gouvernement.
Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, deux nouvelles sont tombées. Le départ officiel de Manuel Valls et la démission de Gérard Collomb.
Que pensez-vous de la décision de l’actuel ministre de l’Intérieur ?C’est un désaveu assez profond de la politique menée par monsieur Macron. Monsieur Collomb était l’incarnation du fidèle parmi les fidèles du Président de la République. Il présente sa démission, elle est refusée et il l’a maintient. Aujourd’hui, il annonce très clairement et officiellement qu’il se fiche complètement de monsieur Macron et que ce n’est plus son problème.
Ce qui est d’autant plus frappant, c’est de voir ce repli vers des territoires locaux, alors que monsieur Macron est l’incarnation du mondialisme. Il est donc exactement l’inverse.
Manuel Valls a décidé de revenir à ses terres d’origine en se présentant à la mairie de Barcelone.
Selon vous, les désertions se multiplient-elles autour du Président de la République ?Je ne les mettrais pas forcément dans le même registre. Je pense que dans le cas de monsieur Valls, c’est vraiment de l’opportunisme politique.
Ce n’était un secret pour personne qu’il ne se sentait pas très bien et n’était pas très intégré au sein de cette majorité. Il était apparenté au groupe la République En Marche. Les députés de la République En Marche lui battaient souvent froid. Il n’a jamais vraiment trouvé sa place. Il a dû se dire qu’il n’avait plus d’avenir au sein de cette majorité et comme c’est quelqu’un qui a une forte et haute opinion de lui même, il a préféré vivre sa vie. C’est vraiment de l’opportunisme, car si on lui avait proposé une place de ministre, il serait resté en France. C’est de l’opportunisme politique, c’est l’incarnation de la girouette politique.Au vu des différents événements de ces derniers temps, pensez-vous qu’Emmanuel Macron vie un début d’année catastrophique ?
C’est une rentrée catastrophique avec des signaux qui partent dans tous les sens. Encore une fois, c’est l’incarnation de la politique du « en même temps ». C’est « je suis le Président des riches, mais en même temps, je veux faire croire que je m’occupe des pauvres », « je suis le Président des grandes sociétés multinationales, mais en même temps, j’essaie de rassurer un peu les retraités, car il ne faut pas oublier que beaucoup d’entre eux m’ont élu ». Avec monsieur Macron, c’est cela en permanence. C’est tellement visible et criant.
En regardant à nouveau ces photos prises aux Antilles, je trouve profondément choquant de voir un Président de la République en chemise à côté d’hommes torse nu où ils se serrent dans les bras les uns les autres. Il n’y a plus de fonction présidentielle. -
Immigration. L’imposture Viktorovitch dévoilée
Jean-Yves Le Gallou dévoile les mensonges de Clément Viktorovitch sur l’immigration. Face à Charlotte d’Ornellas, dans l’émission Punchline sur CNews, Viktorovitch avait repris la journaliste de Valeurs actuelles avec des chiffres mensongers. Décryptage.
Cette vidéo est un extrait de l’épisode 127 de l’émission I-Média, disponible en intégralité sur le site de TV Libertés.
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Charlotte d'Ornellas : Le Président et les médias.
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Têtes à Clash n°34 : Manuel Valls candidat à Barcelone
Franck Tanguy reçoit Philippe Milliau, Benoît Dumoulin, Christian Brosio et Philippe Chevrier. Ils débattent de la candidature de Manuel Valls à la mairie de Barcelone, de l’affaire Zemmour, de la convocation de Marine Le Pen à une expertise psychiatrique et du “hard Brexit” qui se profile.
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ENTRETIEN AVEC CAMARADE JEAN SUR LE COMMUNAUTARISME ET LE GAUCHISME
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Ciao Manu ? Journal du mercredi 26 septembre 2018
Politique / Ciao Manu ?
La France va-t-elle se libérer de Manuel Valls ? Démonétisé en France, l’ancien premier ministre aux origines catalanes se lance à l’assaut de la mairie de Barcelone. Il démissionne de son mandat de député de l’Essonne.Politique / Harkis : le passé qui ne passe pas
Alors que le président Macron a réhabilité il y a deux semaines le terroriste communiste Maurice Audin, ancien collaborateur du FLN, la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen s’est de son côté rendue mardi aux Invalides pour rendre hommage aux harkis à l’occasion de la journée nationale qui leur est consacrée.Santé / les perturbateurs endocriniens contre la natalité
International / Guerre économique US : Après la Chine, le Japon ?
Après s’en être pris au marché chinois, Donald Trump menace son allié japonais de sanctions économiques… en cause une balance commerciale négative pour Washington dans ses échanges avec l’Archipel !L’actualité en bref
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Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ? (Julien Langella)
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COLLOQUE DU C.E.P. SUR L'OCCIDENT & MON INTERVENTION | VLOG
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Alain de Benoist : « Populisme de gauche, populisme de droite, les fronts bougent… »
En Allemagne, une femme politique d’extrême gauche, Sahra Wagenknecht, a récemment défrayé la chronique en annonçant la création d’un mouvement qui réclame un strict contrôle de l’immigration. Cette initiative a aussitôt déclenché des cris d’orfraie de ce côté-ci du Rhin. Cela vous paraît-il anecdotique ?
Pas du tout. Je pense même que c’est un événement très important. Non seulement parce que cela se déroule en Allemagne, qui ne nous a pas habitués à ce genre d’initiative, mais aussi compte tenu de la personnalité de Sahra Wagenkencht. Née à Iéna d’un père iranien et de formation marxiste (elle est l’auteur d’une thèse sur l’interprétation de Hegel par le jeune Karl Marx), épouse depuis quatre ans du célèbre politicien d’extrême gauche Oskar Lafontaine, membre du Parlement européen, elle est aussi vice-présidente du parti Die Linke, héritier de l’ancien SED d’Allemagne de l’Est. On comprend que le lancement, au début du mois dernier, de son nouveau mouvement, Ausftehen (« Debout »), ait fait du bruit. D’autant que 100.000 adhérents de Die Linke s’y seraient déjà inscrits.
Encore ne faut-il pas se méprendre sur ses intentions. Favorable au droit d’asile, sous réserve d’un contrôle très strict (les bénéficiaires devront revenir dans leur pays dès que les circonstances qui les ont amenés à le quitter auront disparu), elle condamne en revanche avec force toute politique laxiste en matière d’immigration, au motif notamment que les classes populaires y sont hostiles et que l’ouverture des frontières exerce sur les salaires une pression à la baisse : « Le problème de la pauvreté dans le monde ne peut être résolu par une immigration sans frontières, dont le seul effet est de fournir de la main-d’œuvre bon marché au patronat. »
N’est-ce pas une trahison des principes de gauche, à seule fin de récupérer les votes de l’Alternative für Deutschland (AfD), qui semble s’imposer comme une force montante dans le paysage politique allemand ?
C’est ce que tente de faire croire une analyse superficielle. Mais je pense que Sahra Wagenknecht a surtout compris que la cause première du succès de l’AfD, qui explique aussi que le Rassemblement national soit devenu le premier parti ouvrier de France, est que la gauche a trahi sa raison d’être : la défense des travailleurs et la lutte contre le capital. En se ralliant à la société de marché et à l’idéologie du « désir » individuel, la gauche s’est coupée du peuple, dont elle ne partage plus les aspirations. De ce point de vue, la naissance d’Aufstehen ne marque pas une trahison des principes de gauche, mais bien plutôt la réapparition d’un socialisme fidèle à ses origines.
On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone : l’immigration était, selon lui, l’« armée de réserve du capital ». Dans les années 1950, le Parti communiste, en même temps qu’il dénonçait la contraception et l’avortement comme des « vices bourgeois », ne raisonnait pas autrement : internationalisme et cosmopolitisme n’étaient pas, à ses yeux, synonymes. Jean-Claude Michéa le répète aujourd’hui : la mondialisation n’est rien d’autre que l’extension planétaire d’un capitalisme spéculatif et déterritorialisé dont les peuples font les frais. N’oubliez pas, non plus, les prises de position d’André Gérin, ancien maire communiste de Vénissieux (« L’immigration n’est pas une chance pour la France ») ni celles du syndicaliste communiste Jacques Nikonoff, ancien président d’ATTAC (« Il faut stopper l’immigration et organiser le retour sur une base volontaire ») ni, bien sûr, la lettre adressée en 1981, à une époque où le FN n’était encore qu’un groupuscule, par Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris : « La cote d’alerte est atteinte. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »
Cela pose la question de savoir si un populisme de gauche est possible en France ?
Un chiffré-clé à cet égard : selon un sondage IFOP de janvier dernier, 51 % des électeurs de Mélenchon trouvent que l’immigration s’effectue en France à un rythme trop élevé, contre seulement 31 % chez ceux d’Emmanuel Macron. Un sur deux ! Ce n’est, en fait, un secret pour personne que La France insoumise a deux électorats tout à fait différents. C’est ce qui explique la guerre de moins en moins feutrée que se livrent dans ses rangs les progressistes libertaires du type Danièle Obono ou Clémentine Autain, et les tenants d’un véritable populisme de gauche. Djordje Kuzmanovic, porte-parole de FI pour les questions internationales et qui se range dans la seconde catégorie (il s’est présenté comme « candidat patriote » aux dernières législatives), a récemment donné à L’Obs un entretien, qui a lui aussi fait des vagues, dans lequel il déclarait ne pas trouver tout à fait normal que, sur l’immigration, la gauche tienne le même discours que le patronat. « La bonne conscience de gauche, ajoutait-il, empêche de réfléchir concrètement à la façon de ralentir, voire d’assécher les flux migratoires. » Jean-Luc Mélenchon, dont j’ai de bonnes raisons de croire qu’il n’en pense pas moins, a cru bon de le désavouer par crainte des conséquences électorales. C’est, à mon sens, une grosse bourde stratégique.
Il faut lire le dernier livre de Chantal Mouffe, Pour un populisme de gauche (Albin Michel), pour comprendre les enjeux de cette querelle. Chantal Mouffe était l’épouse d’Ernesto Laclau, philosophe politique argentin décédé voici quelques années, qui fut précisément le grand théoricien du populisme de gauche (ce qui lui a valu les attaques conjointes de la droite et de la gauche classique). Très marquée par la pensée de Carl Schmitt, elle a elle-même exercé une nette influence sur Mélenchon et sur certains dirigeants de Podemos en Espagne. L’initiative de Sahra Wagenkencht est à replacer dans ce cadre, tout comme le revirement des sociaux-démocrates danois, qui s’opposent désormais à l’immigration. C’est la confirmation que les fronts bougent.