« Touche pas à mon paysan ! » Le choix de Gérald Darmanin de mobiliser, dès ce lundi, des blindés et 15.000 policiers et gendarmes pour protéger Paris et Rungis des agriculteurs en colère fait craindre un possible affrontement de l’Etat jacobin face au monde rural. Le ministre de l’Intérieur est certes dans son rôle. Mais un recours à la force publique, dans un tel contexte de révoltes généralisées, aurait pour conséquences d’attiser les incendies partout déclarés. L’habileté apparente de Gabriel Attal, qui a su vendredi pactiser avec le leader Jérôme Bayle sur fond de bottes de foin à Montastruc - de-Salies (Haute-Garonne), a vite montré les limites de la communication du premier ministre.
Europe et Union européenne - Page 121
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Blindés contre tracteurs : « Touche pas à mon paysan ! »
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L'euthanasie de l'agriculture française ?
Dans nombre de communes rurales, il n’y a plus d’agriculteurs, et l’observateur avisé s’étonne presque d’en voir autant sur les routes et les ronds-points aujourd’hui, aux abords de Paris et des autres grandes villes de France. Certains, même, s’en effraient comme si le monde paysan était en lui-même porteur d’un danger sur les logiques métropolitaines et mondialisées de notre époque, ces logiques que l’Union européenne traduit si bien, c’est-à-dire si mal pour les producteurs de base et les équilibres sociaux de nos pays d’Europe. Michel Houellebecq, dans son livre Sérotonine (publié il y a cinq ans) que tout le monde cite aujourd’hui, a bien vu le processus d’effacement des paysans de notre paysage, aussi bien physique que mental (1) : « Ce qui se passe en ce moment avec l’agriculture française, c’est un énorme plan social, le plus gros plan social à l’œuvre à l’heure actuelle, mais c’est un plan social secret, invisible, où les gens disparaissent individuellement, dans leur coin. »
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La révolte » des agriculteurs et dossier spécial sur les européennes, Charles et Léo refont l’actu
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Trahison. Joe Biden suspend les projets de GNL (gaz) et frappe l’Europe en plein coeur.
Ce qui se passe aux Etats-Unis est à peine croyable.
Reprenons le fil des évènements.
Les USA poussent les Européens à prendre des sanctions très fortes contre la Russie et notamment à stopper nos importations de gaz et de pétrole.
L’Allemagne s’effondre en termes de production industrielle et c’est la crise énergétique en Europe avec des prix qui flambent et la peur de la pénurie et de la coupure de courant.
Pour être certains que l’Allemagne n’irait pas reprendre du bon gaz russe, les Américains finissent par faire sauter les gazoducs Nordstream et accusent la Russie au passage.
L’Europe s’enfonce dans la crise énergétique.
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Gabriel Attal : taper sur le cul des vaches suffira-t-il
La semaine qui vient s’annonce cruciale pour Gabriel Attal.Vous me direz qu’au rythme où vont les choses, des semaines cruciales, il y en a pratiquement tous les jours ! Mais quand même. On saura très vite si le fringant et nouveau chef de gouvernement est un laboureur de fond ou un simple butineur. En effet, mardi, il prononcera son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Trois semaines après sa nomination à Matignon. Autrement dit, une éternité… au rythme où vont les choses ! Entre-temps, Emmanuel Macron lui a coupé l’herbe sous le pied avec sa conférence de presse du 16 janvier et les agriculteurs ont déversé des tonnes de lisier devant les grilles des préfectures. Sans parler d’une loi Immigration effeuillée ou - si vous préférez être moins bucolique et plus charcuterie - désossée par les « sages » du Conseil constitutionnel.
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L’Europe va faire baisser de 49 % la production de blé et prépare famines et pénuries
par 29 Jan 2024 | |
La stratégie agricole européenne à 2030 est un véritable chiffon rouge agité devant une grande partie des agriculteurs.
Appelée « farm to fork » de la « ferme à la fourchette », elle s’inscrit dans la volonté de parvenir à la neutralité carbone en 2050.
Le problème de la neutralité carbone voulue par l’Union Européenne et nos europathes c’est que quoi que vous fassiez, moins de carbone = moins de production agricole.
Et pas qu’un peu.
Pour le blé c’est -49 % de production attendue.
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Pourquoi cet étalage de blancs-becs en Occident ?
Les individus à la tête des principaux pays occidentaux ont tous en commun d’être totalement dépourvus d’expérience.
Cette aberration n’est pas le fruit du hasard, elle résulte de la volonté d’oligarques qui placent leurs pions aux endroits stratégiques. En faisant élire, par des stratégies de manipulation d’opinion, des jeunes gens sans expérience, ils s’assurent la docilité d’obligés qui conduiront des politiques favorables à leurs intérêts.
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Virginie Joron - Vaccin, Agriculture : contre Davos et ses lobbys
La révolte des agriculteurs est la démonstration des maux de l’époque. Alors que c’est un secteur incontournable pour la survie du pays et de la population, les agriculteurs sont perfusés par des subventions qui les contraignent à rompre avec la tradition de leur métier. Des normes surréalistes entravent leur quotidien, une concurrence déloyale organisée par les mondialistes grève leur compétitivité et bien sûr, sape leur moral. Les paysans se meurent et se tuent pendant que Bruxelles plaide pour la viande artificielle et les insectes dans votre nourriture à votre insu.
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[Chronique] Ursula von der Leyen : une femme inquiétante
Ursula von der Leyen s’est exprimée, comme il se doit, au dernier forum de Davos, rendez-vous annuel des oligarques mondiaux. Dans l’hiver suisse, les dirigeants des grandes firmes internationales côtoient des politiciens flattés de se trouver là et affinent leur travail d’influence. La connivence feutrée est la loi du genre et le discours de la présidente de la Commission n’y échappe pas : cher Klaus par-ci, cher Klaus par-là. À 85 ans, Klaus Schwab, l’homme de « la grande réinitialisation » (Covid-19 : La Grande Réinitialisation, Forum Publishing 2020), reste le maître des lieux, même s’il ne préside plus le Forum économique mondial.
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La Hongrie, le dernier Etat chrétien d’Europe ?
D’Antoine de Lacoste dans Fideliter :
La Hongrie est, à l’origine, le pays des Magyars. Ce peuple, venu des steppes d’Asie centrale, n’était pas turcoman comme tant d’autres, mais finno-ougrien. Cela donne une grande originalité à sa langue, à nulle autre pareille. Seul le finnois peut s’y apparenter.
Il se fixa en Europe centrale et fut à l’origine de la création de la Hongrie. Les Hongrois ne sont donc pas, faut-il le rappeler, des descendants d’Attila et de ses guerriers comme le prétendent parfois certains, y compris en Hongrie. La rue Attila (Attila ut) que l’on emprunte à Budapest, à l’étonnement du voyageur occidental, ne doit pas faire illusion.