Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ L’affaire fait grand bruit : le parlement danois vient d’adopter une nouvelle procédure pour les demandes d’asile. Celle-ci devrait se traduire par l’envoi des candidats à l’asile présents au Danemark à l’extérieur du pays. Les autorités danoises ne s’en cachent pas : elles souhaitent ainsi tarir les demandes d’asile qui au fil du temps sont devenues une nouvelle forme d’immigration clandestine. Les pays d’Europe de l’ouest submergés par l’immigration extra-européenne seraient bien inspirés de suivre cet exemple.
Europe et Union européenne - Page 243
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La politique anti-immigration du Danemark, un exemple à suivre ?
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Fonds européens dans les poches islamistes ? Circulez, il n’y a rien à voir !, par Diego Valero.
Les fonds européens tomberaient-ils parfois, au détour de procédures bureaucratiques truffées de buzz words et de cahier des charges prêts à penser, dans les poches d’organisations islamistes ?
Quand cette question est posée telle quelle par le très sérieux Transatlantic Institute au cours d’un événement réunissant une vice-présidente du Parlement européen centriste et la députée européenne spécialiste toute catégorie du contrôle budgétaire, alors, la réponse ne fait aucun doute. Et la Commission européenne, gérante des deniers européens, aurait tout intérêt à prendre ces avertissements au sérieux et arrêter de botter en touche, ce qu’elle fait déjà depuis plusieurs années.
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Vives réactions dans l’UE après le discours de Viktor Orbán.
Hongrie – Les relations pour le moins chahutées entre Budapest et Bruxelles ne laissent que peu de répit entre deux nouveaux temps forts. Après les manifestations de l’opposition contre le projet d’implantation d’un campus de l’université de Fudan, puis contre le projet de loi anti-pédophiles dont l’adoption avait fait couler beaucoup d’encre, le dernier discours du premier ministre hongrois Viktor Orbán – dont le Visegrád Post a publié la traduction intégrale –, à l’occasion du trentième anniversaire du départ des troupes soviétiques de Hongrie ce samedi 19 juin, a réanimé les vives animosités bruxelloises vis-à-vis de Budapest.
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Contrairement au rêve d’Emmanuel Macron, le Brexit n’a pas réduit l’attrait du Royaume-Uni pour les start-up.
Tu viens à Paris ?*
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron tente de faire de la France le moteur d’un mouvement censé permettre à l’Europe de s’imposer dans un secteur technologique aujourd’hui largement dominé par les États-Unis, la High Tech (haute technologie). Il tente ainsi de rendre l’Hexagone plus attractif pour les investisseurs étrangers et son gouvernement apporte un soutien actif aux start-up qui constituent la French Tech. L’an dernier, le chef de l’Etat a dit s’attendre à ce que la France compte 25 “licornes”, ces start-ups valorisées un milliard de dollars, d’ici 2025 (c’est demain). Mais bravo quand même… si ça marche.
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3 milliards d’euros : la Turquie nous remercie. Ou pas
L’Union européenne s’apprête à renouveler avec la Turquie l’accord migratoire de 2016 et à débourser trois milliards d’euros entre 2022 et 2024, qui viendront s’ajouter aux 535 millions déjà octroyés en 2021. Théoriquement, pour que des ONG prennent en charge les réfugiés à l’intérieur de ses frontières. Le vice-président de la Commission chargé des questions migratoires a admis qu’« une partie de cet argent pourrait aussi aller à l’État turc ».
https://www.lesalonbeige.fr/3-milliards-deuros-la-turquie-nous-remercie-ou-pas/
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Migrants : le Danemark vote la délocalisation des centres d’accueil dans les pays d’origine
Les réfugiés pourraient rester dans ces centres le temps que leurs dossiers soient évalués, mais également après.
Le Danemark veut en finir avec l’immigration massive sur son territoire. Comme le rapporte Sud Ouest, le pays a voté une loi jeudi 3 juin afin que des centres pour migrants soient ouverts en dehors du territoire. Le texte soutenu par l’aile droite, et contesté à gauche, a été adopté très largement. Le but étant pour le gouvernement, dirigé par la Première ministre Mette Frederiksen, de limiter l’accès et de dissuader tout migrant de fouler le sol danois.
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Emer Cooke, directrice exécutive de l’Agence européenne du médicament dont 86 % des fonds en 2020 proviennent de Big Pharma
Sur Emer Cooke, directrice exécutive de l’Agence européenne du médicament (EMA) :
“Après avoir commencé sa carrière dans l’industrie pharmaceutique en Irlande dans les années 1980, elle a rejoint l’Agence irlandaise du médicament. Elle a ensuite été directrice des affaires règlementaires de la Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques, un lobby qui officie à Bruxelles, avant d’occuper différents postes à la Commission européenne et à l’EMA”
Le Figaro
“J’ajoute que 86 % des fonds de l’EMA en 2020 proviennent de Big Pharma. Peut-on vraiment parler d’indépendance dans ces conditions ?”
Professeur Christian Perronne, in Décidément, ils n’ont toujours rien compris !, Albin Michel, mars 2021
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Le Danemark adopte une loi pour transférer les demandeurs d’asile hors du territoire européen
RT – Connu pour sa ligne politique intransigeante sur les questions migratoires, le Danemark s’est doté d’une loi pour exporter ses demandeurs d’asile sur des territoires tiers, extérieurs à l’UE, le temps que la demande aboutisse.
Un centre d’asile délocalisé au Rwanda ou en Erythrée ? Le Danemark a adopté ce 3 juin une loi qui lui permettra d’ouvrir des centres pour les demandeurs d’asile, qui y seraient envoyés pendant le traitement de leur dossier et même après.
(…) RT
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Deuxième année de mandat des députés européens du Rassemblement National.
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Les dirigeants européens mis sur écoute par les USA : de nouvelles révélations !
En matière d’espionnage américain aux dépens de « l’allié européen », les affaires se suivent et se ressemblent. L’une des plus fracassantes est révélée, le 6 juillet 2013, par le « lanceur d’alerte » Edward Snowden, aujourd’hui réfugié en Russie. Et c’est là que ce qui était de notoriété officieuse devint réalité officielle : les USA écoutaient la plupart des dirigeants européens ; même le pape Benoît XVI, c’est dire. Un an plus tard, on débusqua même un agent double du BND – les services secrets allemands – qui travaillait en fait pour « l’ami américain ».