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Europe et Union européenne - Page 380

  • La question des minorités ethniques européennes en Europe

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    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    Afin d’éviter tout malentendu, cet article n’aura pas pour but de réveiller une quelconque velléité de domination d’une communauté ethnolinguistique envers une autre. Mais au contraire, d'essayer d’aborder une problématique devenue (heureusement) marginale au niveau européen, quoique encore présente dans certaines régions (Balkans, Caucase), à travers l’histoire contemporaine (suivant le schéma universitaire post-1789), ce qu’il en est aujourd’hui et les possibilités pour demain.

    Pour faire un petit rappel historique, la problématique des « nationalités », des minorités ethniques en Europe remonte au milieu du XIXe siècle et plus précisément sous l’empire austro-hongrois, où la double couronne rassemblait à l’intérieur des Germains (Allemands, Autrichiens), des Slaves (Tchèques, Slovaques, Slovènes, Polonais, Ukrainiens, Serbes, Croates), des Latins (Italiens, Roumains) et des Magyars (Hongrois). Avec une multiplicité de différences religieuses : chrétiennes (à l’écrasante majorité, un peu moins de 95% : catholiques, protestants, orthodoxes), juive et musulmane (1,3%).

    Après les révolutions en 1848, deux courants se sont développés tels que le panslavisme et l’austro-slavisme. Le premier courant visait à l’unification politique des différents territoires slaves. Le second courant visait au contraire au rattachement politique des Slaves sous la double-couronne. On peut aussi mentionner e cas de l’empire russe, où la couronne tsariste rassemblait des Slaves (Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Polonais), des Finno-Ougriens (Finnois, Estoniens), des Latins (Moldaves), des Turcs (Tatars, Kirghizes dont Kazakhs, Turkmènes, Ouzbeks) et des Caucasiens (Géorgiens, Arméniens, Ingouches, Tchétchènes, Tcherkesses). Avec une multiplicité de différences religieuses là aussi : chrétiennes (majoritairement : orthodoxes, catholiques, uniates et protestants) et musulmanes. Ces minorités ethniques vont perdurer au cours du XXe siècle, malgré la révolution russe de 1917 et la recomposition territoriale en Europe centrale et orientale après la Grande Guerre. Puisque la Russie ou Grande-Russie, calquée sur un système impérial socialement marxiste, sera constituée d’une multitude de républiques socialistes : le Tatarstan en 1920 (pour les Tatars), la Kabardino-Balkarie en 1936 (pour les Kabardes), l’Adyguée en 1922 (pour les Adyguéens), l’Arménie en 1920 (pour les Arméniens), la Géorgie en 1921 (pour les Géorgiens), l’Ukraine en 1919 (pour les Ukrainiens).

    La recomposition territoriale en Europe centrale et orientale, via les traités de paix, avait prévu la dissolution de l’empire austro-hongrois et du retour à une petite-Autriche et une petite-Hongrie. Pour ce qui est de l’Europe centrale, la Tchécoslovaquie émerge sous la forme de la Première République en 1918, incluant des territoires exclusivement slaves (tchèques, slovaques, ruthène subcarpathique jusqu’en 1945). D’abord unitaire puis fédérale, la Tchécoslovaquie va ensuite perdre la Ruthénie subcarpathique qui sera rattachée en 1945 à la RSS d’Ukraine. Après le coup de Prague (1948), elle va devenir centraliste, totalitaire, socialement communiste via le parti unique au pouvoir, avant de mourir lors de la "révolution de velours" (entre le 16 novembre et 29 décembre 1989) dont Vaclav Havel fut l’un des plus célèbres partisans, provoquant ainsi petit à petit la scission entre Tchèques et Slovaques, avant d’être définitive en 1993.

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    Pour ce qui est des Balkans, la Yougoslavie émerge via le « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes » après un front commun en 1912 mené par la Ligue Balkanique (comprenant la Grèce, la Serbie, le Monténégro) contre l’Empire ottoman, la même année où l’Albanie prend son indépendance. Cette première Yougoslavie comprenait donc les royaumes serbe, monténégrin, croate et les régions de langue serbo-croate de Voïvodine (majoritairement orthodoxe, avec des minorités allemandes, magyares ou encore roumaines), de Bosnie-Herzégovine (avec des religions orthodoxe, musulmane et catholique) et de Slovénie (de langue slovène et de religion catholique). Après les défaites de l’Italie fasciste et de la Croatie oustachi, la Yougoslavie devient un régime dictatorial de type socialiste, que Tito, après une rupture avec l’URSS de Staline à la fin des années 1940, va diriger de 1953 à 1980.

    A sa mort, c’est Slobodan Milosevic, deuxième homme du KPJ (Parti Communiste Yougoslave), qui après avoir organisé des révolutions en Voïvodine et au Monténégro, va décider de supprimer le statut d’autonomie du Kosovo en 1989, réveillant le nationalisme albanais où Ibrahim Rugova va faire de cette région une république par une déclaration constitutionnelle. Réveillant ainsi le début du conflit contemporain où l’Histoire montre que ce territoire n’était qu’une succession d’occupations politiques serbes et turques et entre populations serbes et albanaises (dont la première population était illyrienne, ancêtre des Albanais, occupation serbe entre le XIIe et XIVe siècle puis entre 1912 et 1939, occupation ottomane entre le XIVe et XIXe siècle) qui s’étaient pourtant battus ensemble en 1389 (car les Albanais, minoritaires encore à l’époque, étaient catholiques ou orthodoxes).

    Sous la République socialiste d’Albanie, Enver Hoxha va interdire la pratique religieuse en 1967 et « désislamiser » le pays. Alors aujourd’hui qu’en est-il de ces minorités ethniques européennes ? En Russie, les minorités turciques, mongoles et caucasiennes bénéficient d’un statut à part de « république autonome », tout en étant intégrées à la Fédération. Et les présidents de ces territoires appartiennent majoritairement au parti du gouvernement « Russie Unie ». C’est le cas de Murat Kumpilov en Adyguée, de Alexey Tsydenov en Bouriatie, de Vladimir Vassiliev au Daghestan, de Vladimir Volkov en Mordovie, de Rustam Minnikhanov au Tatarstan ou encore de Ramzan Kadyrov en Tchétchénie.

    Globalement, les Balkans connaissent une nouvelle prospérité. Malgré le conflit serbo-kosovar évidemment, qui a vu récemment une nouvelle modification territoriale. Comme le changement de nom pour la Macédoine slave, devenue « Macédoine du Nord » pour être différenciée de la Macédoine hellénique. Malgré la chute de la Yougoslavie, il existe toujours des minorités ethniques. Représentées par des partis politiques. En Serbie, avec des minorités albanaise et hongroise représentées respectivement par la Coalition albanaise de la vallée de Presevo et la Coalition hongroise. En Grèce, avec une minorité macédonienne par le Vinozhito. En Roumanie, il y a une minorité hongroise, représentée par le Parti Populaire Hongrois de Transylvanie. En Italie, il y a des minorités germaniques et slovènes, représentées respectivement par le Süd-tyroler Freiheit et le Slovenska Skunopost. Et en Autriche, avec une minorité slovène via l’Entna Lista.

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    Si comme on l’a dit, les conflits ethniques sur l’ensemble du territoire européen se sont globalement apaisés, et il faut s’en réjouir, ces minorités n’ont pas trop leur mot à dire dans les Etats dans lesquels ils sont (puisque la seule langue reconnue en Serbie est le serbe, l’Autriche, l’allemand, le grec en Grèce, le roumain en Roumanie, etc…). Demain, la République européenne ne reconnaîtra plus les Etats-nations actuels existants. Puisqu’ils sont jacobins pour la plupart et divisent l’Europe. Seul un modèle d’Etat européen unitaire et décentralisé pourra régler une bonne fois pour toutes cette question. Il y a déjà cette erreur française consistant à de confondre « nationalité » et « citoyenneté ». Lié à l'idée de "naissance", "nation" et "nationalité" doivent s'interpréter comme des notions d'ascendance commune partagée.

    Un basque n'a pas forcément la même "nationalité" qu'un occitan et pourtant tous deux ont factuellement la "citoyenneté" française. Il n’y aura donc pas plusieurs nations au sein de l'Europe-Nation, puisque la "nation" n’a pas seulement un sens de "natif". C’est un préalable mais ça ne fait pas tout : car ils doivent aussi témoigner d'une conscience d'appartenir à une même communauté. Après cet examen de conscience, cela se traduira par une révolution (qui sera démocratique), puis par l'établissement d'un État en finalité où ceux-ci ne forment plus qu'un politiquement. Il y a des nationalités aujourd’hui mais ça n'en fait pas des nations ! Les exemples sous la Double-Couronne et la couronne tsariste ont été démontrés. Aujourd'hui, les minorités ethniques slovènes en Italie et Autriche, sont-elles pour autant une "nation" ? Des nationalités éparpillées auprès de leur Maison-Mère ! L'Europe a vocation a être une Nation, puisque réunissant au préalable des Européens de même souche civilisationnelle. Nous sommes encore au stade encore de la prise de conscience commune. Les minorités garderont leur "nationalité" mais qui ne sera pas juridique. En revanche ils seront de nationalité ("citoyenneté") européenne, celle-ci définit uniquement sur le principe d'ascendance.

    Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/06/23/la-question-des-minorites-ethniques-europeennes-en-europe-6159935.html

  • Sur l'investiture d'Ursula von der Leyen

    6a00d8341c715453ef0240a4bcd6f7200b-320wi.jpgLa courte majorité, 383 voix, sur les 374 requis, contre 327, obtenue par Ursula von der Leyen pourrait bien, paradoxalement, constituer un atout entre les mains de la commission européenne.

    Depuis 15 ans, en effet, les deux présidents de l'exécutif européen, Cardoso, 413 pour, 251 contre en 2004, puis Juncker, 422 pour et 250 contre, avaient obtenu des scores très supérieurs, confortés par l'alliance entre le centre-droit et les sociaux-démocrates.

    Ils avaient été choisis par le Conseil des chefs d'États et de gouvernement en raison d'un effacement qu'ils n'ont démentis ni l'un ni l'autre. Tout le monde s'accommodait de ces deux médiocrités. Ils n'inquiétaient personne et géraient les affaires du Continent comme celles d'une bonne vieille épicerie déclinante.

    Au contraire, le choix de la ministre allemande de la Défense, résultait certes, essentiellement d'un compromis[1]. Les deux principaux partenaires : un Macron, démonétisé depuis 2017, affaiblie par la prestation contre-productive de sa candidate elle-même, Nathalie Loiseau, et une Merkel en fin de course, l'un comme l'autre contraints de revenir à l'entente franco-allemande, moteur et même but primordial de ce qu'on appelle construction européenne.

    Mais, désormais la Commission se trouvera acculée à combattre. Car, manifestement cela ne plaisait ni aux rogatons de l'extrême gauche, ni aux écologistes, ni aux socialistes. Le PSE, c'est-à-dire le cartel des 28 partis sociaux-démocrates assemblés dans le cadre du parlement de Strasbourg a beaucoup reculé entre 2014 et 2019. Ils sont passés de 24,8 % des voix et 191 eurodéputés à 154 sièges pour 20,5 % des suffrages.

    Sans doute cet affaissement se retrouve en symétrie avec l'affaiblissement des effectifs parlementaires du PPE. L'organisation chèvre-chou des anciens partis démocrates-chrétiens et des modérés, qui tiennent lieu de droite européenne, est passée de 274 élus en 2009, à 221 en 2014 et 182 en 2019. Toutefois de 23,8 % des voix il est passé à 24,2 %, ce qui lui permettait de briguer la présidence de la Commission, le traité de Lisbonne laissant une certaine latitude au conseil des États pour choisir un candidat en tenant compte du résultat des élections.

    Ainsi une candidate issue d'un bloc parlementaire de 182 députés a pu obtenir 383 voix en sa faveur.

    Bien entendu, le vote étant secret, on peut supputer toutes sortes de manigances et de manœuvres, y compris de ce qui constitue, désormais, la droite italienne, forte d'une énorme popularité parfaitement apte à agir en fonction de ses intérêts nationaux. Rappelons, à ceux qui l'ignoreraient, que le président du conseil qui dirigea notre chère "sœur latine" de 1922 à 1943 ne cachait pas, lui-même, que son programme était de "gouverner l'Italie", et sa doctrine "le fait". Et tout indique que le même pragmatisme a conduit ses disciples actuels à échanger leur vote contre la perspective d'un poste important pour leur pays dans le Collège des commissaires européens[2].

    Ce qui semble intéressant de souligner, pour l'avenir, c'est, au contraire la somme des réticences sournoises, des critiques feutrées, de rancœurs et des aigreurs manifestées contre le fait que la présidence de la Commission soit attribuée, pour la première fois depuis 52 ans à une citoyenne de l'État le plus peuplé et le plus fort contributeur. Tous les arguments "contre" ont été distillés, à dose non-létale dira-t-on, dans la presse parisienne. On aura entendu ou lu que cela contredisait la théorie du Spitzenkandidat, et par conséquent, que cela témoignait du mépris de l'assemblée démocratique, etc. On aura appris toutes les difficultés que, brillante ministre de la Famille, elle rencontra, nommée responsable des Armées, pour faire passer la hausse de l'effort de Défense dans un pays où l'antimilitarisme est devenu une sorte de dogme depuis 1945.

    Les Verts, l'extrême gauche et les socialistes, soutenus la majorité des rédacteurs de la presse parisienne, sont contre.

    C'est bon signe.

    Espérons que la nouvelle Commission aura vraiment le courage de combattre clairement les lubies des Verts, de l'extrême gauche et des socialistes. Car ces forces continuent à imposer en Europe leurs prétentions.  On devrait mesurer pourtant, de suffrage populaire en suffrage populaire, combien elles sont devenues, de plus en plus, minoritaires.

    D'autres chroniques sur le même sujet :

    • L'Insolent du 18 juillet "Retour sur le parlementarisme européen"
    • L'Insolent du 8 juillet "Quand la droite l'emporte dans un pays meurtri"
    • L'Insolent du 3 juillet "Europe : comprendre le compromis"
    • L'Insolent du 28 mai "Démocratie athénienne et gauche européenne"
    • L'Insolent du 27 mai "Victoire du dégagisme"
    • L'Insolent du 24 mai "Petit bilan de campagne"
    • L'Insolent du 18 mai "De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin"
    • L'Insolent du 13 mai "Pinocchio en Europe"

    JG Malliarakis
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    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 3 juillet : Europe comprendre le compromis
    [2] Notons qu'en juillet 1979 lorsque Simone Veil fut élue première présidente du parlement européen, elle l'avait emporté avec les voix du Mouvement social italien, couramment considéré comme néo-fasciste.

    https://www.insolent.fr/2019/07/sur-linvestiture-dursula-von-der-leyen.html

  • Gestion des flux migratoires : Salvini défie l’axe Paris-Berlin

    Affrontement, aujourd’hui jeudi 19 juillet, à Helsinki entre Rome d’un côté et Paris et Berlin de l’autre sur la question des ports de débarquement et la gestion des migrants. L’axe franco-allemand veut envoyer tous les migrants en Italie, et Salvini dit Non.

    La table des négociations à Helsinki sur le sujet a sauté après des vives discussions entre les partenaires européens concernant une requête avancée par le ministre de l’Intérieur italien et l’île de Malte :  changer les règles sur le premier port sûr. Salvini a rappelé le cas de Carole Rackete et a souligné comment les ONG avec leurs manœuvres tentent de se substituer aux Etats nationaux :

    « Sea Watch 3 a violé les lois italiennes et a éperonné un bateau patrouilleur italien. »

    Mais Merkel et Macron font pression pour faire passer un document qui intervient exactement sur ces règles concernant les débarquements, et non dans le sens voulu par l’Italie et Malte.

    Ces deux dernières contestent l’idée du port le plus sûr pour les débarquements des migrants. Leur ministre de l’Intérieur craignent, fort justement, de devoir régir seuls tout le poids des arrivées, et que la relocalisation des seuls détenteurs du statut de réfugiés laissent dans leur pays la masse de clandestins.

    Salvini, avant la rupture à la table d’Helsinki, avait insisté pour que soit renforcé l’engagement pour prévenir les départs et augmenter les expulsions, en insérant pour cela une liste des pays sûrs permettant « des réadmissions automatiques. Parce que c’est une chose des arrivées en provenance de zones de guerre, c’en est une autre celles venant de Tunisie ou d’Albanie ». Aucune de ces demandes , y compris celle sur la révision des règles concernant le port le plus sûr, n’a été agréée.

    En somme encore une fois l’axe Paris-Berlin, tout en professant des leçons de bonne conscience humanitariste, tourne le dos au problème et de cette façon laisse tout le poids des flux migratoires sur les épaules de l’Italie et de Malte.

    Salvini, après la rupture à Helsinki, a invité la France, l’Allemagne et Malte à un nouveau sommet en septembre pour discuter encore une fois des règles concernant l’immigration.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gestion-des-flux-migratoires-salvini-defie-laxe-paris-berlin/110649/

  • Italie : le scandale “Anges et démons” – Journal du jeudi 18 juillet 2019

     

    Italie : le scandale “Anges et démons”

    C’est un véritable scandale dont les médias ne semblent pas vouloir parler. En Italie, 18 personnes dont des médecins, des travailleurs sociaux et des politiques du Parti Démocrate ont été interpellées. Elles sont soupçonnées d’avoir manipulé des enfants pour les soustraire à leurs parents et les vendre à des familles d’accueil dont certaines les auraient abusés sexuellement.

    Réforme des retraites: travailler plus pour gagner autant

    Après de longs mois de concertation, le haut-commissaire, Jean-Paul Delevoye, a présenté ses propositions pour réformer le système de retraite français. Un sujet épineux qui devrait faire bondir les partenaires sociaux.

    Boissons sucrées : attention danger

    Une étude britannique fait un lien entre cancer et consommation de boissons sucrées. Un petit événement dans le monde de la santé qui jette un voile sombre sur la consommation estivale de sucreries liquides.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/italie-le-scandale-anges-et-demons-journal-du-jeudi-18-juillet-2019

  • Le plan de Salvini pour sortir de l'Euro

    Entretien avec Claudio Borghi, économiste de la Ligue

    Dans cet entretien réalisé fin 2017 et intitulée Comment vais-je vous conduire hors de l’euro, l’économiste de la Ligue, Claudio Borghi, dévoile les grandes lignes de la stratégie à adopter pour que l’Italie retrouve sa souveraineté monétaire.

    Claudio Borghi est l’un des économistes anti-euro les plus connus d’Italie. Il est l’un des conseillers économiques de Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur et leader de la Ligue. Élu député aux élections législatives de 2018, Borghi est également président de la Commission des finances à la Chambre des députés. 
    C’est lui qui a proposé l’instauration des « mini-BOTs », ces mini bons du Trésor émis sous forme monétaire, véritables bases d’une monnaie italienne parallèle à l’euro.

    Source : les-non-alignés.fr

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Panneaux et barbelés : la Slovénie renforce sa frontière pour empêcher les migrants d’entrer

    migration.jpgLe gouvernement slovène a annoncé, lundi, la construction d’une nouvelle clôture en barbelés et en panneaux fixes afin d’empêcher les migrants illégaux de franchir sa frontière avec la Croatie.
    Tandis que les passages de migrants illégaux en provenance des Balkans s’intensifient, la Slovénie a annoncé lundi 15 juillet le renforcement de sa frontière sud avec la Croatie :
    40 kilomètres de barbelés ainsi que 3,8 kilomètres de clôture en panneaux fixes vont être ajoutés. Le but affiché est de mieux contrôler le flux de migrants illégaux en provenance de Croatie et qui traversent la Slovénie dans l’espoir d’aller demander l’asile dans les pays d’Europe occidentale.
    Début juillet, Ljubjlana a également annoncé le renforcement des contrôles à la frontière avec l’Italie. Les deux pays ont notamment mis en place des patrouilles binationales qui sont opérationnelles depuis deux semaines. Le gouvernement slovène a cependant écarté la possibilité d’installer une clôture à la frontière italienne comme l’avaient suggéré récemment plusieurs responsables politiques italiens.[...]
    En savoir plus sur infomigrants.net
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ Séjours à la mer, baignades, balades en forêt… des loisirs tout au long de l'été pour les migrants et les réfugiés

  • Chronopost : l’immigration clandestine illustrée – Journal du 17 juillet 2019

     

    Chronopost : l’immigration clandestine illustrée

    Depuis le 11 juin dernier, des clandestins employés par un prestataire de Chronopost occupent illégalement une plateforme du service de la Poste. Ils réclament une régularisation et leur titularisation… TV Libertés part à leur rencontre !

    Union Européenne : des nouvelles têtes toujours plus loin des citoyens

    La commission européenne se dote d’une nouvelle tête avec l’Allemande, Ursula von der Leyen. Son élection par les députés européens n’aura pas été sans difficulté dans un environnement politique communautaire divisé où les citoyens paraissent plus que jamais éloignés de la chose publique.

    5G : les télécoms passent la vitesse supérieure

    Après l’Italie et l’Allemagne, la France a lancé sa procédure d’attribution des fréquences 5G aux opérateurs télécoms. Beaucoup plus rapide que la 4G, cette nouvelle génération de réseau téléphonique devrait révolutionner nos vies quotidiennes alors qu’un risque sanitaire n’est pas exclu.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/chronopost-limmigration-clandestine-illustree-journal-du-17-juillet-2019

  • Belgique – Le Vlaams Belang obtient la présidence de la commission de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Migration et des Affaires publiques

    Belgique – En tant que quatrième groupe le plus important à la Chambre des députés, derrière la N-VA, Ecolo-Groen et le PS, le Vlaams Belang a droit à la présidence d’une commission parlementaire.

    Le député Vlaams Belang Ortwin Depoortere a donc été nommé président de la commission de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Migration et des Affaires publiques.

    Le nouveau président de commission a déjà convoqué une réunion ce mardi matin, avec au programme la nomination des vice-présidents, l’organisation des travaux ainsi qu’une question du député Dries Van Langenhove (Vlaams Belang) au ministre de l’Intérieur Pieter De Crem relative aux « nuisances des allochtones dans les zones récréatives et les piscines à ciel ouvert ».

    Ortwin Depoortere avait également indiqué qu’il mettrait à l’ordre du jour un débat sur des débordements causés par des jeunes dans les piscines notamment à Ostende.

    Le ministre franc-maçon MR Denis Ducarme, partisan du laxisme migratoire, a déclaré au président de la commission :
    « Vous avez indiqué que tout au long des travaux vous veillerez à être objectif, à être dans le dialogue. Le MR ne vous laissera le droit à aucune erreur. On veillera à ce que vous soyez le président objectif que vous devez être. Nous avons été inquiétés par votre sortie dans les médias pour indiquer qu’un débat serait organisé. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour, pour cela la commission doit être d’accord. Vous devez l’apprendre. Sans a priori, sans préjugé, nous indiquons que nous vous tenons à l’œil. »

    Une fois de plus, en Belgique comme ailleurs, la fausse droite montre son vrai visage : elle est systématiquement l’alliée du chaos migratoire et refuse avec constance de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l’insécurité.

    https://www.medias-presse.info/belgique-le-vlaams-belang-obtient-la-presidence-de-la-commission-de-linterieur-de-la-securite-de-la-migration-et-des-affaires-publiques/110579/

  • Tsipras, ou la victoire posthume de Margaret Thatcher ?

    La Grèce vient de voter et de ramener au pouvoir ceux qui l’avaient ruinée tout en chassant ceux qui l’avaient définitivement vassalisée à « l’Europe » : Nouvelle Démocratie (de droite) succède ainsi à Syriza (gauche désormais social-démocrate), et c’est la fin d’un malentendu sans être la fin de la tragédie grecque. Fin d’un malentendu qui montre la duplicité des politiciens et la perversité d’un système qui porte le nom de « démocratie » sans en assumer vraiment le sens historique ni la particularité athénienne : Syriza est ce mouvement de Gauche radicale qui a fait croire en 2015 qu’il renverserait la table en Union européenne et mettrait un terme au martyre que les Allemands et leurs commis de Bruxelles faisaient alors subir aux Grecs au nom d’une « solidarité européenne » (sic !) qui n’a, le plus souvent, fonctionné qu’au profit des banques et non des peuples, dans une logique toute libérale et capitaliste. Or, Alexis Tsipras, son dirigeant qui se croyait moderne parce qu’il avait abandonné la cravate, n’a été qu’un illusionniste, prompt à tout promettre pour parvenir au pouvoir et à tout renier pour le garder, et ce sont les Grecs qui ont été les dindons de cette sinistre farce ! Après avoir entamé un bras de fer avec Bruxelles et Berlin, et avoir organisé un référendum qui confortait cette résistance en la légitimant démocratiquement, c’est-à-dire en l’approuvant par plus de 60 % des suffrages exprimés, M. Tsipras a, d’un coup, tout lâché, sans contrepartie, livrant la Grèce à la violence d’une mainmise de l’Union européenne désormais bien décidée à faire payer aux Grecs cette frayeur qu’ils lui avaient causée. Oui, la vengeance de « l’Europe » fut terrible, et le demi-million de Grecs (principalement les jeunes) qui ont quitté le pays « sans regrets » et, souvent, définitivement (sur onze millions d’habitants), l’inscrit dans la durée, la matière grise ayant quasiment déserté et créé ainsi un vide qu’il sera difficile, voire impossible avant plusieurs générations, de combler : terrible destin pour cette Grèce dont, Français et Européens, nous sommes des héritiers plus ou moins fidèles… Nous qui devons tant à Homère, Sophocle et Thucydide, qu’avons-nous fait de cet héritage ? Et qu’avons-nous fait des Grecs d’aujourd’hui ?

    La tragédie grecque contemporaine a des racines anciennes et les Hellènes ne peuvent, certes, être entièrement exemptés de reproches, ayant profité d’une mécanique européenne qui les a intégrés à une société de consommation sans en avoir saisi les conditions d’accès comme les limites : cela ne permet pas, néanmoins, d’en faire les seuls coupables, devenus victimes expiatoires aux yeux des « Européens ». Surtout quand l’on sait que ce sont des conseillers de grandes institutions financières états-uniennes (Goldman Sachs, entre autres) qui les ont incités, au plus haut niveau, à tricher sur les chiffres et les comptes pour entrer dans une zone euro qui, de paradis promis, s’est transformé en enfer terrestre et social ; des conseillers que l’on retrouve, quelques années après, à des postes-clés de l’Union européenne ou de certains de ses pays… Ceux-là, les vrais coupables, n’ont jamais été inquiétés !

    Syriza a eu, un court laps de temps, l’occasion de changer le cours des choses, mais Tsipras n’a été ni le Léonidas des Thermopyles ni Périclès, juste un Alcibiade de passage qui laissera le même goût de cendres à ses compatriotes que son lointain modèle athénien. Mais, au-delà de la défaite des Grecs qu’il a incarnée aux yeux des Européens, de ceux qu’il avait fait rêver comme de ceux qu’il avait effrayés, Tsipras incarne aussi le triomphe du système libéral, celui auquel Margaret Thatcher ne voyait aucune alternative possible. C’est d’ailleurs le constat que fait, sans nuance ni ambiguïté le quotidien libéral et européiste L’Opinion dans son édition du lundi 8 juillet, en profitant de l’occasion pour en découdre avec le populisme dont Syriza semble avoir cloué le cercueil plus sûrement encore que les arguments de campagne de M. Macron et de ses alliés européens : « A force de volte-face et de renoncements, Alexis Tsipras a révélé les artifices du populisme, dont le « meilleur » des arguments reste de ne jamais avoir gouverné. Déclarer la guerre à l’oligarchie est un peu court pour imposer le monopole de la défense du peuple. » Le message est clair : combattre l’oligarchie n’est pas sérieux, et c’est vain, définitivement ! Laissez donc le pouvoir aux experts et à ceux qui font l’économie, pas à ceux qui veulent l’ordonner, même au Bien commun ou au profit des classes productives… En somme, l’oligarchie est seule légitime pour gouverner, et ceux qui contestent ce fait seront défaits, voire punis… Et le quotidien libéral de poursuivre : « Quant à l’esprit antisystème et son corollaire, l’anti-austérité, ils se fracassent vite sur le mur de la réalité. ». Ainsi, nous voilà prévenus : se déclarer contre l’austérité pour les classes populaires et moyennes est là aussi totalement vain, et c’est même s’extraire de la « réalité » (mais laquelle, en fait ?), comme il est aussi vain de tenter de chercher à sortir de ce système qui, aujourd’hui, aggrave les injustices et la démesure financière avec ses profits gigantesques pour quelques uns et les efforts pour les autres, avec ses destructions environnementales sans fin et ses peuples asservis au consumérisme et à cette « loi des suspects » étendue à tous par les législations de « vigilance républicaine » ! « Ployez le genou et courbez l’échine, vils mécréants », semble dire cet article qui dénie la possibilité de toute « autre politique » que celle qui est, de droite ou de gauche, dominante en Union européenne. « There is no alternative »…

    Et la victoire du parti Nouvelle Démocratie permet de renouer avec la bonne vieille alternance classique (qui est bien différente de l’alternative !), Syriza ayant juste remplacé l’ancien Pasok (Parti socialiste grec) désormais marginalisé comme l’est le Parti du même qualificatif en France : « Avec cette victoire sans appel, le laboratoire grec démontre la résilience de la démocratie représentative. » Et le tour est joué, et le terme de « laboratoire » à propos de la Grèce des années 2010 est tristement et brutalement révélateur, les Grecs étant les cobayes du « choc » annoncé en son temps par Naomi Klein ! Cela confirme la phrase terrible de Bernanos, royaliste peu amène à l’égard des compromissions et des trahisons du système : « La démocratie est la forme politique du capitalisme ». Bien sûr, la démocratie dont il parle n’est pas celle qui, en d’autres temps, a bercé les Athéniens et, parfois, les a aussi menés au désastre. Mais il parle bien de cette démocratie qui se veut représentative (mais de quoi, en définitive ?) mais n’a pas encore résolu la grande question de la libération de l’Etat, de cette émancipation à l’égard des féodalités financières et économiques qui, depuis 1789, se veulent maîtresses de tout Pouvoir en France et, par extension, en Europe depuis le XIXe siècle, non sans quelques terribles exceptions (les totalitarismes) qui ont aussi occulté les autres formes de résistance à la domination de l’oligarchie (qu’il conviendrait, d’ailleurs, de qualifier plutôt de ploutocratie).

    Alors, que faire ? Renoncer à toute action ou position politique, comme l’ont fait, apparemment, les 42 % d’électeurs grecs qui se sont abstenus (alors même que le vote est obligatoire en Grèce !) ? Se rallier aux forces politiques « réalistes » c’est-à-dire ne remettant pas en cause les fondements du libre-échange, de la mondialisation libérale et de la construction (si mal nommée) européenne, et acceptant l’idéologie dominante qui n’autorise que la réforme et bannit toute révolte contre elle ?

    C’est sans doute là toute la force d’un message royaliste aujourd’hui, pour la France : contester les fondements mêmes du système qui mène aux multiples blocages et injustices que nous connaissons aujourd’hui, non par simple populisme électoral mais par « démophilie » profonde et active ; mais aussi, proposer et construire des modèles alternatifs (sans toujours être exclusifs) susceptibles d’ordonner différemment notre société et ses institutions politiques, locales comme nationales. Oui, il faut rompre avec le Système et tendre à séparer la prospérité, bénéfique, de la croissance, trop souvent dévastatrice, autant sur le plan environnemental qu’humain. Il ne s’agit pas de jouer les imprécateurs, mais bien plutôt de forger les outils de réflexion et d’action pour assumer, demain ou après-demain, une forme de détachement du modèle dominant d’aujourd’hui, voire son effacement... « Celui qui ne propose rien n’a pas droit à la critique », affirmait jadis Bertolt Brecht : cela peut apparaître rude à première vue, mais n’est-ce pas une manière de dire que toute contestation du Système qui se contenterait de la mauvaise humeur et de la colère sans penser à fonder serait vaine et, surtout, dangereuse et décevante ? N’est-ce pas, aussi, ce que l’on pu constater ces jours-ci avec la protestation parfois maladroite et inutilement agressive de quelques enseignants à l’occasion du baccalauréat qui, faute de proposer une alternative aux projets de M. Blanquer, se sont discrédités aux yeux de nombre de nos compatriotes, y compris ceux qui n’ont rien de macroniens ? Pourtant, là aussi, la critique pouvait trouver quelques fondements et arguments (et, pour ma part, je n’en manque pas…), mais qui perdent toute crédibilité ou efficacité s’ils ne sont pas étayés par de vraies propositions affirmées et réfléchies, raisonnées à défaut d’être « raisonnables » selon les critères de l’idéologie dominante…

    Cela doit nous servir de leçon, de la Grèce aux bancs de nos lycées : tout royalisme qui se veut crédible doit passer par l’étude et la réflexion pour fonder de vraies propositions, non seulement sur le plan immédiatement politique ou institutionnel (et c’est d’ailleurs la première préoccupation des royalistes, par principe), mais aussi sur le plan environnemental, social, économique, géographique. Oublier ce préalable serait condamner le royalisme à n’être plus qu’une nostalgie ou une secte sans autre avenir que le discrédit et la disparition…

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