Entretien du 16/1/2020 avec Michel Onfray, philosophe, essayiste, auteur de «Grandeur du petit peuple» (Albin Michel). Il analyse le mouvement de grève, en rejetant la thèse selon laquelle les grévistes feraient preuve d’incompréhension face à cette réforme. Il dresse aussi un tableau sociologique des manifestants, et revient plus généralement sur la crise sociale et ses expressions depuis le mouvement des Gilets jaunes (RT News).
Europe et Union européenne - Page 383
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Michel Onfray sur la réforme des retraites: «C’est une décision de Bruxelles. Il s’agit juste de faire payer les plus modestes comme d’habitude» (Vidéo)
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Étienne Chouard est pour la sortie de l'Union européenne car c'est un projet fasciste
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Matteo Salvini est prêt pour son retour politique
Lorsque Matteo Salvini et son Parti de la Ligue ont été bannis de l’opposition italienne à la fin de l’été dernier, après une tentative de coup d’État ratée, il a juré qu’il se vengerait de ses anciens partenaires de la coalition, le Mouvement cinq étoiles, qui ont formé une nouvelle coalition avec le centriste de l’establishment, le Parti Démocrate (PD), et ont chassé la Ligue du gouvernement.
Dans les mois qui ont suivi, Salvini a été un leader incroyablement efficace pour l’opposition italienne. Et les sondages reflètent son succès: la plupart d’entre eux suggèrent que la Ligue est le parti le plus populaire d’Italie.
Via son compte Twitter, Salvini dialogue avec les électeurs tout en exposant les problèmes auxquels l’Italie est confrontée: drogues, criminalité, un sentiment général de stagnation économique et de malaise. Grâce à son charisme, il a réussi à conquérir des zones du nord de l’Italie qui étaient autrefois considérées comme des territoires de la gauche.
Dans son dernier «Big Read», le Financial Times relate comment Salvini et son parti ont conquis des régions d’Italie qui étaient des bastions du Parti communiste italien depuis des décennies. Même dans le nouveau millénaire. Bien sûr, le Parti communiste italien s’est transformé en parti social-démocrate de gauche après la chute de l’Union soviétique, comme la plupart des autres partis communistes d’Europe et d’Asie.
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Inanité internationale de la Macronie
Jour après jour, on ne peut que le constater : si ce pays se maintient dans son état de stagnation sociale et de marécage politique, on ne saurait s'étonner qu'il persiste à s'enfoncer, en dépit de l'arrogance et du caquetage de ses dirigeants, dans l'insignifiance internationale.
Si déplorable que puisse paraître une telle découverte, elle ne devrait pas faire reculer un nationaliste objectif. Éloigné peut-être des angoisses fantasmées et des cocoricos enflammés de ceux que, dans notre jeunesse, nous appelions les "nationaux", un patriotisme logique et lucide doit aujourd'hui commencer par une prise de conscience radicale de la réalité. L'auteur génial[1] de "Cent ans de solitude" définissait ainsi son réalisme "magique" – comme un désir que "les choses les plus effrayantes, les plus inhabituelles soient dites avec la plus grande impassibilité".
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Belgique : des Marocains en logement social ont des biens immobiliers au Maroc, l’extrême-droite les fait expulser
[Note de Fdesouche : MRE = Marocains Résidents à l’Etranger]
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L’opération d’espionnage menée par l’extrême droite a conduit au recensement des biens des MRE au Maroc. L’Alliance néo-flamande a mis à contribution une société néerlandaise spécialisée de lui recueillir des données précises. Il s’agit des images des biens, des factures d’eau et d’électricité, des copies de certificats de propriétés des biens.Ces données ont été ensuite communiquées aux sociétés de logement social. […]
Face à cette situation désespérante, les MRE de la région flamande ont, dans une lettre, lancé un cri de détresse aux autorités marocaines. Ils craignent de se retrouver à la rue du jour au lendemain.
Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) arrivent en tête du classement des citoyens ayant obtenu la nationalité belge.
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Le Maroc occupe la première place du top 10, avec 9046 depuis début 2018 devant les Roumains (4236), les Polonais (2961) et les Italiens (2664). -
Impunité des Pakistanais violeurs d’enfants à Manchester, par Olivier Bault
Une centaine de Pakistanais de Manchester ont pu continuer à violer ou abuser sexuellement en toute liberté au moins 57 pré-adolescentes et adolescentes parce que la police craignait que des arrestations engendrent des tensions raciales. « Ce qui a eu un énorme impact, c’est que le groupe des personnes incriminées était constitué principalement d’hommes asiatiques et que l’on nous disait d’essayer de trouver d’autres ethnies », a déclaré une ancienne enquêteuse de la police citée dans un rapport rendu public mardi en Grande-Bretagne. Ce rapport concerne une opération de la police du Grand Manchester, l’opération Augusta, lancée en 2004.
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L'article 63 du TFUE est l'une des premières causes des délocalisations et du chômage qui s'ensuit
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Une Hollandaise pulvérise le féminisme en 5 minutes (version VOST)
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Des milliers d’Espagnols dans la rue à l’appel de Vox contre le gouvernement d’union des gauches
Des milliers d’Espagnols ont manifesté dans plusieurs villes du pays ce dimanche à l’appel du parti nationaliste Vox afin de dénoncer l’accord conclu entre le futur gouvernement de Pedro Sanchez et certains indépendantistes catalans.
«España Existe»
«L’Espagne existe» : c’est sous ce slogan que des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes d’Espagne ce 12 janvier, selon l’agence AFP et la presse ibérique. Ils entendaient dénoncer un gouvernement d’union des gauches «entre les mains des séparatistes».
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«La Croatie va continuer de refouler les migrants à la frontière» malgré l’élection d’un président social-démocrate
Trop divisée, la droite pourtant puissante en Croatie, a perdu l’élection présidentielle à la faveur des sociaux-démocrates emmenés par Zoran Milanovic. Un revirement politique qui devrait, sur le court terme, avoir peu d’incidence sur la politique migratoire en Croatie. Explications.
Il prône un retour à une «Croatie normale» par opposition à la «Croatie authentique» et nationaliste défendue par la présidente conservatrice sortante Kolinda Grabar-Kitarovic : le social-démocrate Zoran Milanovic a été élu président de la Croatie, dimanche 5 janvier, à la surprise générale.
D’après les résultats quasi définitifs de la Commission électorale, cet ancien diplomate de 53 ans a obtenu 52,7% des voix contre 47,3% pour sa rivale dont la rhétorique nationaliste et patriotique n’a pas su convaincre les nombreux électeurs ayant voté au premier tour pour un chanteur populiste de revenir dans le giron conservateur.
Ex-premier ministre de décembre 2011 à janvier 2016 avec le parti social-démocrate (SPD), Zoran Milanovic est présenté comme un homme ambitieux, tolérant et tourné vers l’avenir promettant de faire de la Croatie une «République pour tous».