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Europe et Union européenne - Page 383

  • Thierry Mariani : « Bruxelles est une vaste comédie : Bellamy, Gluksmann et Loiseau sont dans la même coalition ! »

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    Nouvellement élu au Parlement européen, le député RN Thierry Mariani revient sur les récentes nominations de Christine Lagarde à la BCE, d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission et de David Sassoli à la présidence du Parlement.

    Il dénonce, en outre, « des petits arrangements » et des « règlements de comptes minables » dans l’élection des vice-présidents.

    Les top jobs de l’Union européenne commencent à se préciser. Christine Lagarde à la tête de la banque centrale européenne et Ursula Von der Leyen, inconnue en France, à la Commission ont été nommées.
    Que pensez-vous de ces deux nominations ?

    Je regarde leurs idées. Quand j’entends dire en France que ces deux femmes sont extraordinaires. Très franchement, je pense qu’on nomme les gens parce qu’ils sont compétents.
    Le problème n’est pas de savoir si ce sont des femmes ou des hommes ou s’ils sont européens ou d’une origine plus lointaine.
    Quels sont les deux profils ?
    On connaît bien Christine Lagarde en France. Elle est compétente et personne ne pourra dire le contraire. C’est la représentante type de la finance mondialiste. Or on a besoin de personnes compétentes qui défendent l’intérêt des États et notamment l’intérêt des pays du Sud dans cette Europe. Je pense que c’est une très bonne technicienne, mais j’aurais préféré un politique qui soit attaché à rééquilibrer l’Europe. Je ne suis pas du tout persuadé que madame Lagarde ait ce profil.
    La future présidente de la Commission a été ministre de la Défense en Allemagne. Quand on regarde son bilan, elle était plutôt sur une voie de garage. Madame Merkel ne l’avait pas promue pour ses résultats extraordinaires dans son ministère. Il est vrai qu’elle parle parfaitement français. Je m’en souviens puisque je l’avais rencontrée en tant que parlementaire.
    Ce n’est pas non plus ce que j’attendais quant à sa vision de l’Europe. C’est une vision sur les États-Unis d’Europe.
    Au-delà de l’aspect ‘’on a deux femmes pour les top jobs’’, regardons les compétences et les profils. Les profils sont pour moi plutôt inquiétants. Même si les compétences sont là, elles sont au service des idées qui ne sont pas les nôtres, notamment celles de la défense des nations ou de l’économie de l’ensemble des 28 pays européens et pas seulement de l’Allemagne.

    L’italien David Sassoli, un socialiste, a été nommé à la présidence du parlement européen. Il est inconnu en France. Est-ce néanmoins un nom qui circulait ?

    Hier, au parlement européen, on a assisté à un petit arrangement entre amis et un règlement de compte minable. J’ai fait toute la campagne européenne en disant sur les plateaux ’’que vous votiez Bellamy, Glucksmann ou Loiseau, cela finira dans la même coalition’’.
    Je découvre qu’à Bruxelles c’est une vaste comédie. Ces gens-là s’affrontent sur les plateaux, mais en réalité, elles s’entendent surtout à Bruxelles.
    Je rappelle que depuis 1979, la majorité au parlement européen était une majorité faite avec le PPE, c’est-à-dire les Républicains en France et les socialistes. Pour la première fois, ils n’avaient pas la majorité à eux deux. Ils ont rajouté un troisième larron, les libéraux de monsieur Macron.
    Ce nouveau président est le candidat de ces trois partis. Le leader du PPE représenté en France par les Républicains allait embrasser l’heureux vainqueur qui désormais est un président socialiste. Le PPE se levait pour applaudir la victoire du candidat socialiste.
    Ce qui est énorme c’est qu’il fait un discours très militant sur: ‘’il faut avoir des frontières plus ouvertes’’. On n’est pas du tout dans le discours de monsieur Bellamy.
    Je conseille ce soir à tous ceux qui ont voté Bellamy de prendre un bon verre de vin pour oublier. Ils doivent se rendre compte aujourd’hui que ce sont les cocus de l’histoire.

    Aucune vice-présidence n’échoira à votre groupe Identité et démocratie.
    Est-ce contraire à certaines attentes ?
    Comment cela a pu se produire ?

    Ce sont des petits règlements de compte minables. L’Europe c’est les grands discours et en dessous de la table on envoie les coups de pied. Les discours que j’ai entendus depuis deux jours ont porté sur la tolérance, les valeurs et la démocratie. En réalité, on a deux groupes dont le groupe ECR où on retrouve essentiellement les Polonais du PiS et le nôtre. Ils représentent 160 voix, c’est-à-dire 20 % du parlement. Ils se sont vus exclus de toutes les vice-présidences.
    Je rappelle que les verts ont 74 sièges et ont eu deux vice-présidences. En revanche le groupe ID où se trouve le Rassemblement national a 73 sièges et zéro vice présidence.
    Les règlements de compte minables sont allés jusqu’à élire un non inscrit comme vice président.
    Pourquoi le non inscrit a été élu ? C’est un Italien qui déteste monsieur Salvini. On se trouve aujourd’hui avec un parlement qui expliquera à la planète entière qu’il faut respecter les minorités et qui a sciemment liquidé 27 % des parlementaires pour qu’ils ne soient pas représentés aux vice présidences. Très sincèrement, on s’attend à la même chose aux Commissions. Ce sont des beaux discours, des petits calculs et des grands arrangements. Welcome in Europe !

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/215042/thierry-mariani-bruxelles-est-une-vaste-comedie-bellamy-gluksmann-et-loiseau-sont-dans-la-meme-coalition/

  • « Traîtres » en France, lucides au Danemark ?

    caspar-david-friedrich.jpgL’hypothèse de Valérie Pécresse succédant à son ennemi intime, Laurent Wauquiez,  qui a quitté la présidence de LR,  a fait long feu. La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France est au nombre de ceux qui quittent le navire amiral « de la droite et du centre », touché sous la ligne de flottaison par la torpille des Européennes. Très peu appréciée des  militants LR qui campent en général sur une ligne  nettement plus droitière que leurs dirigeants,  Mme Pécresse avait gagné  ces dernières années le surnom de « Valérie traitresse » chez les républicains. Il n’était donc pas usurpé aux yeux de ceux qui tentent,  vaille que vaille, de maintenir LR à flots. Un vrai pari pour ceux qui craignent, comme ce fut le cas pour le PS après la présidentielle, une hémorragie accélérée, le départ des (nombreux) élus Macron-compatibles qui espèrent se faire réélire avec le soutien de LREM, notamment aux municipales. Mme Pécresse, apparemment, a déjà fait ses calculs, à la lumière de la carte des résultats électoraux, dans la perspective des prochaines régionales en Ile-de-France. Qui vivra verra…

    Traitre, à la cause écologique, est aussi le reproche qui est formulé à l’encontre de Yannick Jadot sur le blog de Mediapart, après sa « victoire » le 26 mai avec 13,47% des suffrages exprimés. Une percée somme toute très relative si on note l’intense battage médiatique autour des questions écologiques ces derniers mois, le caractère très flottant de  l’électorat écolo, le fait que les européennes sont des élections traditionnellement favorables aux Verts et si on se souvient des 16% réalisés par EELV en 2009. Un résultat affirme donc cet article de Mediapart qui « est en réalité une mauvaise nouvelle pour la lutte qu’EELV prétend défendre », car « lorsque les plus grands pollueurs du pays rêvent de voir un candidat accéder au pouvoir, que cela révèle-t-il de son programme écologique ? »

    Ainsi, est-il dit, EELV «  milite pour une écologie favorable aux puissances de l’argent. Le 26 novembre dernier, Yannick Jadot exprime son soutien à la taxe carbone que tente alors de faire passer le gouvernement Philippe. Monsieur Jadot sait, grâce aux mouvements des gilets jaunes alors en pleine croissance, que cette mesure va faire plonger des millions de gens dans la pauvreté, ce qui rendra la lutte écologiste impopulaire aux yeux des Français. Surtout, il sait que le carbone des voitures pollue nettement moins que le kérosène des avions, ou que les 15 000 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de viande de bœuf. Il sait tout cela, mais il soutient ouvertement une mesure qui permettra d’enrichir les plus grandes entreprises françaises, celles-là mêmes qu’il faudrait combattre. »

    La promotion médiatique de M. Jadot et de sa campagne journaliste Isabelle Saporta, en couverture dernièrement de Paris Match, comme avant eux  le couple Macron, serait aussi un indice que le dirigeant de EELV a été adoubé par la finance mondialisée destructrice de l’environnement. « On sait grâce au livre enquête Mimi, que cette série d’unes (du couple Macron, NDLR) a été méthodiquement organisé par le milliardaire Arnaud Lagardère lui-même, pour lancer le soldat Macron vers la présidentielle. Le système médiatique, gouverné par ses milliardaires, semble bien partie pour faire la même propagande en faveur du couple Jadot-Saporta. Au-delà du caractère anti-démocratique du procédé, cela révèle que les puissances de l’argent souhaitent voir Yannick Jadot accéder au pouvoir, et encouragent son ascension. Cela s’est d’ailleurs prodigieusement confirmé puisque le Medef a désigné Yannick Jadot comme candidat le plus convaincant, en avril dernier. »

    En fait, « Les verts ne veulent pas d’une révolution : ils aspirent simplement à effectuer quelques petits changements, ajouter une petite virgule verte à chaque loi. Ils voient l’écologie comme une affaire de petites fleurs. Or 70% des êtres vivants ont disparus en 40 ans. D’ici 2050 l’existence même de poissons dans les océans pourraient être de l’histoire ancienne (rapport des Nations Unies). Dans ce contexte-là, ce qui est malsain et dangereux ça n’est pas d’être radical, c’est bien au contraire d’être modéré et de prôner les petits pas. » Et ce qui est aussi un non sens intellectuel, ajouterons-nous, c’est aussi de se prétendre défenseur de l’environnement   quand on est mondialiste, favorable à l’ultra libre échangisme et adversaire des frontières,  comme l’a bien vu notamment un écologiste national cohérent comme Hervé Juvin.

    Questions environnementales qui furent aussi, mais pas seulement, au cœur des élections législatives qui se sont déroulées aux Danemark mercredi. Comme en Suède et en Finlande, la gauche y sera majoritaire au parlement.  Mais une gauche, nous allons le voir, dont le parti grand vainqueur de ce scrutin, le Parti social-démocrate (25,9 % des voix) de  Mette Frederiksen, future  Première ministre, n’a pas (plus) grand-chose à voir avec la « notre ».  La droite danoise perd donc la majorité:  les libéraux de Løkke Rasmussen (23,4 % des voix) et la formation de droite nationale anti-immigration le Parti du Peuple Danois (qui chute de de 21% en 2015 à 9% aujourd’hui) ne seront plus en mesure de former une coalition gouvernementale.

    «A gauche, note Le Monde, Mette Frederiksen devra composer avec trois formations, dont deux enregistrent une forte progression. Le Parti social-libéral (Radikale Venstre), dirigé jusqu’en 2014 par la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager (une immigrationniste libérale-fédéraliste , NDLR) , double son score, avec 8,6 % des voix. Même chose pour le Parti socialiste du peuple, qui obtient 7,7 % des votes. Les écologistes de la Liste de l’unité reculent légèrement à 6,9 % des voix, au terme d’une campagne où la question du réchauffement climatique a pourtant été centrale, mais où d’autres partis ont présenté des projets ambitieux. »

    Pour autant, cette victoire de la gauche a été reçue avec un gros malaise par nos médias et partis  progressistes , principalement du fait du virage populiste pris par le  Parti social-démocrate de Mme FrederiksenSon parti a porté une thématique très anti-immigration (celle à laquelle se sont notamment refusés en France LFI et en Allemagne Die linke…), laquelle a été hybridée avec un programme de défense de l’environnement très volontariste et la promesse d’une politique sociale généreuse qui est la marque de fabrique de la social-démocratie scandinave.

    Bref, comme le déplore France Culture, « la victoire de la gauche est  mathématiquement évidente, confirme le quotidien Politiken, mais la réalité politique est plus complexe : Les socio-démocrates ont gagné, certes, mais sur la base d’une fiction, d’un mensonge politique, écrit l’analyste Kristian Madsen; le discours qui leur a permis de détourner l’électorat populaire de la droite populiste n’a en fait plus grand-chose à voir avec la social-démocratie et la gauche. »

    « Car Mette Frederiksen, nous dit aussi la BBC », (« membre des jeunesses socialistes depuis ses 15 ans, elle réglait notamment une cotisation à l’ANC sud-africain dans son adolescence »),  « a pendant cette campagne opéré un véritable aggiornamento dans les positions de son parti. En particulier sur l’immigration : elle a clairement dit sa volonté de maintenir les lois anti-immigrations votées par le précédent gouvernement, où cette ligne dure avait été poussée par le Parti du Peuple Danois. Ce dernier est donc battu dans les urnes, mais d’aucun dans la presse danoise expliquent qu’il a en fait gagné, sur le long terme, en faisant accepter ses idées xénophobes jusque dans les rangs de la gauche de gouvernement.

    Même son de cloche dans Libération qui souligne que le parti du peuple danois de Kristian Thulesen Dahl, « apparaît comme (le grand gagnant) idéologique de ces deux dernières décenniesLa plupart des positions anti-immigration, anti-asile et anti-islam qui caractérisaient essentiellement le Parti populaire danois, se sont peu à peu normalisées jusqu’à devenir omniprésentes, rappelle Susi Meret, professeure associée à l’université d’Aalborg (Danemark). Les partis dominants se sont emparés de son discours

     Un résultat électoral danois qui sera peut-être un sujet de réflexion (de remise en question)  pour les formations de gauche en Europe note Bruno Gollnisch,  du moins celles qui n’ont pas choisi délibérément d’entrainer leur pays dans le chaos multiculturaliste, celles qui ne  tablent pas cyniquement  sur le vote d’un agrégat de minorités ethniques et/ou confessionnelles pour gagner des élections. Un scrutin qui  confirme en tout cas que la défense  de l’identité nationale, est bien une problématique  majeure en Europe et pour les Européens en ce début de XXIème siècle.

    https://gollnisch.com/2019/06/07/traitres-en-france-lucides-au-danemark/

  • Choisis ton camp camarade (catho)

    caspar-david-friedrich.jpgCitant le média allemand Welt, François Sauvy notait sur twitter que «le nombre des demandes d‘asile déposées au sein de l‘UE repart à la hausse : 206.500 pour les quatre 1er mois de 2019, contre 179.000 pour la même période de 2018. »Un asile au sens large, un droit de séjour dont profitent très largement les ressortissants Turcs en France, sans toujours manifester un sens aigüe de la mesure et du respect élémentaire que notre pays d’accueil est en droit d’attendre. Lors de la rencontre vendredi entre l’équipe de France de foot et l’équipe nationale turque dans le stade de Konya en Turquie, notre hymne national a été hué par les supporters ottomans… ce qui a contraint «Emmanuel Macron a demandé à la Fédération française de football d’obtenir des sanctions auprès de l’UEFA. ». Certes, le phénomène n’est pas nouveau. On se souvient de la Marseillaise copieusement sifflée par les jeunes de Seine-Saint-Denis lors de la rencontre entre le onze tricolore et l’Algérie en 2001 au stade de France ou encore en 2007 face au Maroc… Vendredi, sur les Champs-Élysées, la victoire de la Turquie a été célébrée de nouveau dans une ambiance francophobe par un concert de klaxons et des Turcs ont encerclé l’Arc de Triomphe en agitant le drapeau de leur pays. Imagine-t-on une seule seconde des supporters Français se conduisant de la même manière au pied de la Mosquée bleue à Istanbul?

    Comme à chaque fois, les gros médias et les autorités ont préféré ne pas faire état de cette provocation communautaire au pied de l’Arc de triomphe pour ne pas alimenter, au nom du vivre-ensemble, les stigmatisations. Il s’agit aussi, symétriquement, de ne pas faire état des racines chrétiennes de notre pays, de la manifestation du réveil identitaire d’une partie de notre  jeunesse en gardant un silence très pesant en cette fête de la Pentecôte sur le traditionnel pèlerinage de Chartres qui s’est déroulé cette fin de semaine. Pourtant comme l’a écrit Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire, « ils étaient encore plus nombreux que l’an passé – 14.000– à s’élancer sur les routes de Chartres. Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique (…) -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile…il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe (…).»

    Une jeunesse catholique qui ne peut pas se reconnaître dans une droite qui comme au Sénat, vient de voter l’amendement de la socialiste Laurence Rossignol qui rallonge le délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines. Une jeunesse qui entend plus largement rester maitre chez elle et qui constate la collusion entre la droite molle et la macronie  au nom d’une idéologie libérale commune. Le JDD a ainsi publié samedi une tribune, signée par soixante-douze maires et élus locaux de la  droite et du centre, pour la plupart des ex LR (Christophe Béchu, maire d’AngersDelphine Bürkli, maire du 9e arrondissement de ParisOlivier Carré, maire d’OrléansBrigitte Fouré, maire d’Amiens, Christophe Bouchet, maire de ToursGuillaume Delbar, maire de Roubaix, Laurent Hénart, maire de Nancy Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi….), qui disent leur soutien à Emmanuel Macron dans l’espoir de garder leur mairie en 2022. Comme pour la présidente du Conseil régional d’Ile-de-FranceValérie Pécressec’est bien évidemment la lecture des résultats électoraux obtenus par LREM le 26 mai dans leur ville qui ont précipité leur choix.

    Un ralliement gamellard, le choix en faveur de la France mondialisée,  habillé de justifications assez savoureuses au vu de la poursuite du déclin de notre pays depuis l’élection présidentielle et de l’état de sécession grandissant d’une large partie des Français vis-à-vis de ses élites. «Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec»; maires qui veulent «,prendre (leur) part à ce travail de reconstruction» écrivent-ils. «Le grand débat voulu par le président de la République» pour répondre à la crise des Gilets Jaunes «a révélé les aspirations légitimes de Français qui se sentent délaissés, éloignés, relégués. Il a également souligné le rôle pivot des maires et des élus locaux dans notre République». « Le temps n’est plus aux querelles de chapelles ou aux écuries présidentielles qui spéculent sur 2022. Le temps ne peut pas être à l’opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes» (sic).

    Maires, faut-il le noter, qui se définissent aussi souvent comme catholiques, or , comme le note durement le journaliste Kevin Bossuet (Valeurs Actuelles), qui constate plus généralement le vote macroniste dans les villes et les quartiers réputés bourgeois et/ou conservateurs, «le crédo de la bourgeoisie catholique qui a voté LREM aux élections européennes» serait plutôt «Le pognon avant le goupillon ».  «Une bourgeoisie sans valeurs, une bourgeoisie sans principes, une bourgeoisie qui a oublié ce qu’était avoir le sens du bien commun et de l’intérêt général.»

    Bourgeoise, l’universitaire Charlotte Girard, membre de LFI, co-rédactrice de son programme l’Avenir en commun, certes ne l’est pas. Mais elle vient elle aussi de claquer la porte du parti mélenchoniste. Dans une longue lettre publiée sur facebook, elle prend acte de l’echec de son parti le 26 mai et explique les raisons de son départ . Pour Libération celui-ci «n’est pas réellement une surprise.» Cette « insoumise respectée des militants, des figures du mouvement et des intellectuels de la gauche radicale (…) tire la sonnette d’alarme depuis des mois. Elle n’a pas apprécié de voir les stratèges insoumis reprendre langue avec la gauche classique. Et elle a réclamé, à plusieurs reprises, une réorganisation du mouvement, qu’elle ne jugeait pas assez démocratique.»

    Reste que dans sa lettre d’explication Charlote Girard montre elle aussi un certain aveuglement sur les raisons de la fronde populaire de ces derniers mois. Elle écrit ainsi que « la révolution citoyenne dépend essentiellement du succès de la jonction entre ce que le mouvement insoumis produit idéologiquement et le peuple. Sur le fond, on a touché du doigt cette rencontre quand on a réalisé que les revendications (des Gilets Jaunes, NDLR) étaient les mêmes que celles de l’Avenir en commun. Et pourtant la jonction n’a pas eu lieu.C’est ce questionnement qui gît sous les demandes de réflexion sur le fonctionnement (de LFI). »

    Il est certes possible de penser avec Bruno Gollnisch et d’autres  que le virage ethno-communautariste du parti mélenchoniste, la liquidation depuis deux ans de son courantnational-souverainiste, a brouillé le message populiste qui a fait le succés de la campagne présidentielle de Mélenchon. Mais il s’agit aussi de comprendre que les revendications prioritaires, structurantes  de la France périphérique en souffrance, qui a massivement mis un bulletin RN dans l’urne quand elle ne s’est pas abstenue, sont bien plus proches des thématiques, des valeurs défendues par l’opposition nationale que de celles brandies par LFI. Là aussi les pendules ont été remises à l’heure.

    https://gollnisch.com/2019/06/11/choisis-ton-camp-camarade-catho/

  • Trafic de migrants : la main dans le sac

    6a00d8341c715453ef0240a4b6e7d0200b-320wi.jpgDepuis, le 3 octobre 2013, l'île italienne de Lampedusa est considérée comme le symbole même à la fois de la misère migratoire, de l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et, bien entendu, de la culpabilité européenne.

    Ce jour-là, en 2013, au large de ses côtes leur 366 migrants clandestins africains sont morts dans le naufrage de leur embarcation illégale. Cette terrible tragédie en Méditerranée paralyse, depuis, ce qui tient lieu de conscience aux dirigeants européens

    Or, en ce 22 juin 2019 on détient enfin la preuve matérielle du fonctionnement d'un trafic d'être humain organisé par les spécialistes historiques du trafic d'esclaves. Elle est fournie par Frontex. Rappelons que cet organisme gère depuis 2016 la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l'Union européenne. Son siège se trouve à Varsovie. Souvent accusé de laxisme, son budget très limité qui devrait atteindre 322 millions d'euros en 2020 et ne dispose que d'un effectif prévu la même année à hauteur de 1 000 personnes.

    Or, ce 22 juin à 12 h 06 une vidéo[1] de l'agence faisait état d'une opération combinée menée par les autorités italiennes.

    Le Centre national italien de coordination avait en effet lancé sur cette affaire la Guardia di Finanza. Cette police spéciale très efficace, créée en 1774 par le royaume de Sardaigne[2] emploie aujourd'hui 68 000 fonctionnaires. Habituellement mobilisés contre les trafics en tous genres, ils ont ainsi arraisonné devant Lampedusa 81 illégaux. Ils étaient épaulés ce jour-là par les garde-côtes traditionnels. Or, ils ont rattrapé le plus gros navire et arrêté les trafiquants présumés. Le bateau de migrants a été intercepté dans les eaux italiennes.

    Étrangement, à vrai dire, au moment où son auteur entreprend de rédiger cette chronique, à 17 h 04 heure de Paris, il n'avait connaissance d'aucune dépêche en provenance des sources, médias ou sites internet franco-français.

    Voici cependant les faits attestés à 18 h 33.

    Ils établissent à quel point l’arrivée de migrants ou de réfugiés sur les côtes européennes est l’œuvre de bandes bien organisées. Celles-ci procèdent par un système de bateaux-mères. Les canots pneumatiques, souvent de mauvaise qualité partent en l'occurrence des plages libyennes. Les réseaux mafieux turcs procèdent de même vers la mer Égée, les Marocains vers l'Andalousie, etc. Les trafiquants recourent à une technique plus raffinée que ce que l'on imagine. C'est un bateau-mère qui remorque un ou plusieurs navires ou canots en haute mère, et à une distance raisonnable des côtes italiennes ou maltaises, ils coupent le cordon laissant voguer leurs clients vers leur destination finale. Plus cher mais plus sûr pour les migrants illégaux, plus difficile à intercepter ce voyage se révèle plus lucratif pour les trafiquants.

    Mais, souligne le centre d'information Bruxelles 2[3], il est repérable par voie aérienne, en effet :

    "Les experts du corps européen des garde-frontières Frontex ont eu le nez fin quand ils ont détecté un bateau de pêche remorquant un petit radeau à coque rigide, vide. Bizarre en pleine mer. Ils ont décidé de le suivre à la trace, durant plusieurs heures, à l’aide d’un avion et d’un drone. Quelques instants plus tard, bingo ! La preuve de l’activité devient irréfutable. La vidéo le montre :

    Sur les images, on voit ainsi des personnes sortir une par une du bateau, certaines avec des gilets de sauvetage, et monter, ou plutôt s’entasser sur le radeau. Quand le plein est fait, 81 en tout, le bateau mère remet les gaz, toute puissance, pour s’éloigner au maximum du radeau qui devra atteindre ensuite, seul, les côtes italiennes de Lampedusa.

    L’alerte est donnée à Rome et à Malte, ainsi qu’au QG de l’opération Sophia Eunavfor Me. La Guardia di Finanza et les garde-côtes italiens sont mobilisées à la recherche des deux navires. Le bateau-mère est finalement intercepté dans les eaux internationales. Les passeurs présumés — six Égyptiens et un Tunisien — sont arrêtés et ont été débarqués à Licata en Sicile, escortés par la police financière italienne, ce matin du 22 juin à l’aube. Le canot rempli de migrants est intercepté dans les eaux italiennes."

    Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres, nous suggère depuis 1821 la devise du Guardian de Manchester que tout Européen de bonne foi devrait reprendre à son compte.

    À Lampedusa, comme en Mer Égée, comme en Andalousie, la misère migratoire, l’incurie des technocrates qui nous gouvernent et la mauvaise conscience européenne doivent cesser.

    JG Malliarakis  
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    Épilogue

    C'est seulement après un délai de plus de 24 heures que les médias hexagonaux ont répercutés cette information. Par exemple BFM TV la diffuse le 23 à à 17 h 35... Les JT du soir à 20h le même jour. Or, elle était connue depuis la veille. Ce type de retard à l'allumage est assez constant en face de ce genre de nouvelles...

    Apostilles

    [1] cf. Frontex du 22 juin 2019.
    [2] cf. Chi Siamo
    [3] cf. "Bruxelles 2 Un bateau mère de passeurs pris sur le fait au large de Lampedusa".

    https://www.insolent.fr

  • L'intervention de Vincent Vauclin (La Dissidence française) lors du colloque de Valence en Espagne samedi dernier

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    Vincent Vauclin intervenait samedi dernier lors de la conférence internationale « Nous sommes l’Europe » à Valence (Espagne), organisée par l’Asociación Cultural In Memoriam Juan Ignacio (ACIMJI) et les Lansquenets de Gabriele Adinolfi.

    Cet évènement a rassemblé plus d’une centaine de participants, et a réuni des représentants de France (Dissidence Française), d’Italie (Centro Studi Polaris), de Pologne (3 Droga), d’Espagne (ACIMJI), d’Autriche (Institut Suworow) et de Grèce (Aube Dorée) autour d’interventions et de débats sur la question européenne et les menaces qui pèsent sur la souveraineté et l’identité de l’Europe. Dans une interview exclusive diffusée à cette occasion, Jean-Marie Le Pen a dénoncé la submersion démographique qui menace les peuples européens et a plaidé pour l’instauration immédiate d’une politique de restriction du droit du sol, du droit d’asile et du regroupement familial.

    Retrouvez ci-dessous la vidéo de l’intervention de Vincent Vauclin :

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  • «L’Italie et sa monnaie alternative, le premier pas vers la sortie de l’euro!» L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    « Avec son projet de « monnaie alternative », l’Italie fait un nouveau pied de nez à Bruxelles »
    Je suis innocent mes amis.
    Ce titre alarmiste, « fin-du-mondiste », que dis-je « pessimiste » et carrément « complotiste » est du… Figaro !!
    « Rome se tient prête à contre-attaquer face à l’Union européenne. Le parlement italien a voté une motion permettant d’envisager sérieusement l’émission d’une monnaie «parallèle» à l’euro.
    Cette nouvelle devise, déjà évoquée l’année dernière par le gouvernement, se traduirait par l’introduction de bons du Trésor à court terme italiens, appelés «mini-BOTS».
    Comme le soulignent Les Échos , cette « monnaie » serait donc une sorte de reconnaissance de dettes émises par l’État afin de solder des arriérés à ses fournisseurs et créanciers.
    D’après les informations de Reuters, le Trésor pourrait ainsi imprimer l’équivalent de plusieurs milliards d’euros de titres négociables que les usagers pourraient utiliser pour payer leurs impôts et acheter des services ou des biens fournis par l’État.
    Le président de la commission du Budget, Claudio Borghi, critique de longue date de l’euro, a déclaré que le plan d’émission de cette monnaie alternative était inscrit dans le « contrat » solennel de la coalition et serait activé pour accompagner le train de réformes fiscales.
    Cette idée n’est pas sans rappeler celle de l’ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui avait lui aussi envisagé un système de paiement parallèle.
    Les partisans de ce plan estiment qu’il finira par résoudre le problème insoluble des dettes qui pèsent sur l’économie italienne depuis des années. »
    Rien que cela! Et … ce n’est pas rien !!

    Augmentation des taux d’intérêts italiens

    Il faut dire que ces derniers jours, sous « l’amicale » pression de Bruxelles, les taux italiens montent, or, des taux qui montent pour un Etat qui est surendetté, c’est évidemment le plus court chemin pour la faillite !
    Les choses sont finalement assez simples en économie.
    Certes, il est toujours de bon ton de dire que c’est « complexe », « compliqué ».
    C’est assez faux.
    Bien évidemment, il y a de nombreux paramètres, mais la réalité, c’est la décision.
    La décision politique.
    Vous décidez du cadre général dans lequel vous laissez votre système économique se développer.
    Ce cadre est essentiellement le fruit d’une décision politique.
    La mondialisation est un cadre politique.
    Ce cadre politique est remis en cause par Trump et les Américains parce qu’ils ne sont plus les vainqueurs de la mondialisation.
    Dans ce cadre… ils perdent, alors, oui, en pleine partie ils changent les règles du jeux, ils ont 15 porte-avions et ils vous emmerdent que cela vous plaise ou non…
    « Le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, avait ironisé dès mardi sur « la petite lettre de Bruxelles » et avait annoncé qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux » ».
    Voilà qui est clair.
    Dans le cadre européen, un pays comme l’Italie n’a aucun espoir de s’en sortir comme la Grèce qui n’en termine plus de mourir et de s’effondrer économiquement, envoyant dans la misère sa population.
    Salvini sera obligé de décider de changer le cadre européen !
    Salvini est auréolé de sa victoire aux dernières élections européennes où son parti est devenu le premier de la Péninsule.
    Pour ne pas être à genoux, mais un dirigeant debout, il n’y a pas de secret.
    Il faut décider de retrouver sa souveraineté et ses leviers d’actions.
    L’Italie va devoir reconquérir son indépendance notamment monétaire et c’est ce qu’elle s’apprête à faire avec cette monnaie alternative.
    L’euro est intenable.
    L’Union Européenne est intenable.
    L’euro peut exploser à n’importe quel moment, la crise économique peut se réveiller à chaque instant. Si l’Italie va au bout de la logique de la monnaie alternative, les banques européennes et particulièrement françaises, très implantées en Italie, vont vaciller. Et tout peut recommencer comme en 2008.
    Cette décision italienne aura des conséquences en chaîne en Europe, notamment en Allemagne, au moment-même où se jouent les négociations pour les postes clefs que sont la présidence de la Commission Européenne et… la direction de la BCE.
    Méfiez-vous de l’illusion de la stabilité. La vie est par nature instable.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/06/litalie-et-sa-monnaie-alternative-le.html#more
  • Le Vlaams Belang est de retour... enfin !

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    Pieter Kerstens

    Voici le courrier que j’avais adressé en mai 2007 aux parlementaires du Vlaams Belang, après une première défaite aux élections législatives.

    Bruxelles, le 9 mai 2007.

    Camarade,

    Depuis des mois, que dis-je, depuis plusieurs années, j’entends certains d’entre vous m’affirmer qu’il faut adapter notre discours.

    Parce que le chômage a diminué ?

    Parce que le gouvernement nous épargne ?

    Parce que la drogue a disparu de nos écoles ?

    Parce que la sécurité est telle que l’on peut maintenant se promener partout le soir après 20 heures sans aucun risque ?

    Parce que notre pouvoir d’achat a augmenté et que la pression fiscale a diminué ?

    Parce que enfin, et c’est visible, l’immigration a été stoppé et que de nouveau les églises sont pleines (de sans-papiers...) ?

    On m’a dit que l’étiquette de la bouteille était changée, plus attrayante, mais que le contenu restait le même.

    Cela me rappelle ce que Annemie Neyts (député libérale) racontait -un soir de décembre 1988, rue de la Commune à Saint-Josse ten Noode- lors d’une réunion où la Commissaire Royale du Gouvernement –Paula D’hondt- devait aussi s’exprimer. « Annemieke » prétendait que « les Belges devaient mettre de l’eau dans leur vin et que les étrangers, eux, mettraient alors du vin dans leur eau !! »

    Presque 20 ans plus tard 56% des Bruxellois sont d’origine étrangère et les 44% de blancs envoient leurs enfants à la cantine où la viande est Hallal !

    « C’est une évolution impressionnante et unique en Europe, voir même dans le monde », selon le sociologue Jan Hertogen.

    Et on doit l’accepter ? Ne pas s’y opposer ? Baisser son pantalon?

    C’est pourquoi il faudrait alors adopter un langage « soft », pour ne pas choquer ces « nouveaux belges » ? Adapter nos mentalités ? Réformer nos habitudes, nos coutumes, nos traditions, parceque le monde « bouge » ? Se soumettre ?

    C’est vrai, l’évolution scientifique et technique a considérablement boulversé notre vie quotidienne et après la « vache folle » (qui est devenue carnivore en bouffant des résidus de toutes sortes) allons nous bientôt voir des « clones » partout et des clowns au prochain gouvernement ?

    Soyons pragmatiques : en suivant les règles du jeu imposées par nos ennemis, ceux qui nous soutiennent ne verront plus la différence Nous devons reprendre l’offensive et attaquer le Régime des saltimbanques et des corrompus qui depuis 30 ans nous mènent au gouffre : une dette de 30.000 € per capita ! C’est cela leur bilan !! STOP !

    SORTONS LES SORTANTS !

    Comme l’a écrit notre président (Frank Vanhecke) dans le mensuel de mai 2000 “wij zijn een revolutionaire partij : de enige partij die het opneemt voor de belangen van de kleine man”. Voor mij blijft dit nog altijd geldig nu. Niets is verbeterd sinds 7 jaren ! Traduction : “nous sommes un parti révolutionnaire : le seul parti qui s’engage dans la défense des intérêts du petit peuple”. Pour moi, cela reste toujours valable. Rien ne s’est améloiré depuis 7 ans!

    Nous devons aussi combattre les collaborateurs de l’invasion musulmane qui, comme un cancer, propage ses métastases partout dans nos villes et nos campagnes;

    en Flandre comme ailleurs en Europe. Ces laquais de l’euromondialisme et de la finance apatride veulent dissoudre notre identité et notre culture dans un melting pot universel. Pas d’accord !

    Qu’on le veuille ou non, nous sommes les héritiers de 40 siècles de civilisation, de la croix celtique à nos jours, civilisation dont les valeurs ont rayonné dans le monde et à travers le temps.

    Malgré nos spécificités, Jules César écrivait dans sa Guerre des Gaules :

    « Gallorum horum omnium fortissimi sunt Belgae »

    Vous n’avez pas été élu pour faire du “SOFT”, vous avez reçu les suffrages des électeurs , parce que le V.B disait tout haut ce que eux pensaient tout bas !

    Alors si vous abandonnez les fondamentaux qui ont contribué à la puissance de notre Parti pendant 30 ans, et bien les électeurs vous abandonneront aussi, comme ils l’ont fait ailleurs, dans d’autres pays. PENSEZ-Y …..

    En France, le 22 avril a été une douche froide pour les sympathisants du FN et J-M Le Pen a ironiquement reconnu son « erreur d’appréciation ».

    Elle est de taille et la perte de 25 % de son électorat (1 million de voix par rapport à 2002) est imputable totalement à son équipe de campagne dont il est le « Chef ».

    Sa stratégie, ses thèmes politiques, ses affiches, ses déclarations pro-immigrées et surtout le refus de créer une réelle Union Patriotique, ont déstabilisé ceux qui -à tort- se sont réfugiés chez Sarközy, le vampire du FN.

    En voulant faire du « soft », en donnant dans la « respectabilité », en utilisant la « dédiabolisation », en ouvrant ses portes à des libéraux et des marxistes, le FN a abandonné les points forts de son combat depuis 30 ans.

    Pendant des mois, tout au long de la campagne électorale, ceux qui s’étaient révoltés contre la particratie le 21 avril 2002, n’ont pas entendu ni lu de réelles différences avec le ministre « sortant » responsable de l’ordre public dans les banlieues : Nicolas Sarközy. Et dès lors, puisque la différence était minime, les électeurs du FN se sont tournés en masse vers le charlatan du « Kärcher » et de la « racaille » !

    Le Pen a perdu parcequ’il n’était plus le « rebelle » dangereux, il a été normalisé .

    La Flandre n’est pas la France ? Peut-être, mais que cela nous serve de leçon !

    « Le cordon sanitaire, c’est notre meilleurs assurance-vie » disait Karel Dillen et pour tous ceux qui ont assisté à sa messe d’enterrement ce 5 mai à Anvers, il nous avait transmis un dernier message.

    Il nous a tracé la Voie, nous devons repecter sa volonté. Requiescat in pace !

    Avec mes salutations nationalistes révolutionnaires,

    Pieter KERSTENS.

    12 ans après ce courrier, de nouvelles élections générales ont eu lieu en Belgique et les résultats du VB sont vécus comme “un dimanche noir”, “un tsunami politique” et “choquent” les médias et les politicards de tous bords qui de concert entamment le refrain éculé de “la colère, du repli sur soi, de l’émotion ou de la peur de l’autre” concernant ses électeurs. Ils n’ont rien compris et refusent d’affronter la réalité des maux auxquels sont confrontés les citotens belges. En outre, ils font abstaction du devoir de mémoire.

    De 1978 à 1989, le VB peine à briser l’omerta politico-médiatique, mais Karel Dillen est élu au Parlement Européen en 1989 grâce aux voix du PFN et dès lors le parti nationaliste décolle dans les urnes avec un résultat remarquable en 1991 avec 12 députés au Parlement, puis 15 députés en 1999 et 18 en 2003. Au Parlement Régional Flamand, il arrive à 20 député en 1999, puis 32 en 2004 et 21 en 2009. Quant à la Région Bruxelloise, il envoie 4 députés en 1999, puis 6 en 2004 et 3 en 2009.

    Le déclin s’amorce dès 2005, sous la présidence de F.Vanhecke, et s’accentue avec son successeur Bruno Valkeniers (2008-2012) et s’aggrave encore sous la présidence de Gerolf Annemans (2012-2014).

    On se souviendra de la conférence de presse tenue le 8 décembre 2005 à Rabat au Maroc où se trouvait une délégation du VB avec Vanhecke, Dewinter et Marie-Rose Morel, entre autres. Morel (transfuge du parti libéral VLD vers le nouveau mouvement NVA avant d’être recrutée par Dewinter) a été l’élement déstabilisant au sein du parti, en imposant par ses manigances, ses chantages et ses intrigues, une stratégie suicidaire du “politiquement correct” et l’exclusion des éléments radicaux et nationalites durs au sein du parti.

    En 2010 le VB ne compte plus que 12 députés et 3 sénateurs; en 2014 il perd 75% de ses électeurs et de ses parlementaires, et ne conserve que 3 députés à la Chambre, 6 députés au Parlement Flamand et un seul europarlementaire à Stasbourg.

    Avec l’arrivée de Tom Van Grieken à la tête du VB en 2014, changement de style, de comportement, de stratégie et de tactique, tout en pérénisant une ligne plus “radicale” incarnée par Filip Dewinter qui, lui, persiste sur les thèmes immuables de l’immigration, de l’insécurité et de l’islamisation, réels fontamentaux du parti.

    C’est ce tandem qui a permis de redresser la barre et de mener une campagne électorale convaincante pour le scrutin des élections générales du 26 mai dernier en envoyant 18 députés à la Chambre, 23 élus au Parlement Flamand et 1 seul à la région Bruxelloise, seule ombre au tableau.

    Le Roi Philippe a reçu, au même titre que les présidents des autres partis politiques, ce 29 mai Tom Van Grieken, alors que le dernier invité nationaliste au Palais Royal avait été en 1936, Léon Degrelle, chef de REX. Ce geste a soulevé un tollé de la part de tous ceux qui se prétendent “démocrate” et “humaniste”…

    Le VB a donc effectué sa “traversée du désert” durant une douzaine d’années, et selon le réveil des peuples en Europe, on peut espérer qu’il puisse encore prospérer dans les urnes, en s’affichant clairement contre les effets du mondialisme, pour la défense de l’Homme blanc et de la civilisation européenne, tout en dénonçant les supercheries du réchaufement climatique et en s’opposant à l’impérialisme américano-israélien.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    Brexit : Donald Trump prêt à négocier avec le Royaume-Uni l’accord de libre-échange le plus rapide de l’Histoire

    A force de tergiverser, à force de voir les élites du Royaume-Uni et de l’UE empêcher la volonté du peuple britannique de se réaliser, ce sont les Etats-Unis qui vont profiter du Brexit. Sans doute au détriment de la France et des autres pays de l’UE. Et après nos ministres et commissaires européens viendront pleurer et nous dire que le Royaume-Uni et les USA sont très méchants avec nos pécheurs, nos agriculteurs et nos industries alors qu’ils auraient négocier au lieu de vouloir punir le Royaume-Uni :

    Pour le dirigeant américain, pourfendeur de l’UE, le futur successeur de Theresa May à la tête du gouvernement britannique devrait tout simplement arrêter de discuter et claquer la porte du club européen sans payer la facture du divorce convenue dans l’accord conclu avec Bruxelles en novembre.

    “Si vous n’obtenez pas l’accord que vous voulez, je quitterais” la table des négociations, a dit Donald Trump dans un entretien avec le Sunday Times. “Si j’étais eux, je ne paierais pas 50 milliards de dollars“, a-t-il ajouté en référence au règlement des engagements pris par le Royaume-Uni dans le cadre du budget pluriannuel européen en cours (2014-2020), dont le montant est estimé entre 40 et 45 milliards d’euros par Londres (…)

    La relation commerciale avec les États-Unis sera cruciale pour le Royaume-Uni post-Brexit et occupera sans doute une grande partie des discussions entre Theresa May et Donald Trump à Downing Street, même si certains au Royaume-Uni craignent qu’elle ne tourne à leur désavantage.

    Nous avons le potentiel d’être un partenaire commercial incroyable pour le Royaume-Uni. On fait peu par rapport à ce que l’on pourrait faire avec le Royaume-Uni… Je pense bien plus qu’avec l’Union européenne”, a promis Donald Trump dimanche, affirmant être prêt à négocier un accord de libre-échange rapidement.

    L’ambassadeur américain au Royaume-Uni Woody Johnson a lui affirmé sur la BBC que Washington préparait déjà un accord et qu’il serait “plus rapide qu’aucun autre accord que nous n’ayons jamais eu”. Il a dit s’attendre à voir Londres ouvrir ses portes aux produits agricoles américains et affirmé que “tout ce qui est commercialisable serait sur la table” des négociations, en réponse à une question sur les vues des entreprises américaines sur le système de santé public britannique.”

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-donald-trump-pret-a-negocier-avec-le-royaume-uni-laccord-de-libre-echange-le-plus-rapide-de-lhistoire/

  • AfD : « Certaines parties de l’Allemagne sont maintenant sous le contrôle d’un califat islamique »

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    Le parti de droite allemand AfD a publié un graphique démontrant que certaines parties du pays sont désormais sous le contrôle d’un « califat » islamique. La gauche, quant à elle, dit qu’elle préférerait vivre sous un califat islamique que dans une Allemagne contrôlée par l’AfD.

    Au terme des élections européennes, l’une des succursales d’Alternative for Germany à Berlin (AfD) a publié une image sur Facebook indiquant que les États de l’ouest et du sud, où l’AfD recevait le moins de soutien, avaient été repris par des islamistes.

    L’image montre le pays divisé entre la «république d’Allemagne» et le « califat allemand », séparés par une bannière noire sur laquelle figure la déclaration de foi islamique.

    Voir l'image sur Twitter
    bernd bollmann ⭕️@berndbollmann

    lieber Gott lass Hirn regnen

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    Le message, qui a par la suite été supprimé, comportait la légende suivante: « Les images parlent plus que les mots ».

    En dépit de recevoir des critiques contre cette publication, une personne a suggéré qu’elle préférerait vivre dans un califat islamique plutôt que dans une Allemagne gouvernée par l’AfD.

    « Si je devais vivre sous l’égide de l’AfD dans un pays intitulé « République fédérale d’Allemagne », je préférerait le califat, s’il vous plaît. Il y a du soleil et de la nourriture délicieuse ! », à commenté Christina Fischer.

    Pour rappel, une affiche créée par le parti AfD avait déjà fait forte polémique au sein du paysage politique allemand, montrant une femme blanche vendue sur un marché d’esclaves islamique à côté des mots « Pour que l’Europe ne devienne pas » Eurabia »… les Européens votent pour l’AfD! »

    Plus tôt ce mois-ci, les gauchistes allemands ont applaudi aux menaces de mort proférées contre l’AfD, lors d’un débat politique.

    Traduction Carole Compostella pour alter INFO

    Lire aussi:  L'AfD est devenu le parti le plus fort de l'est de l'Allemagne - les victoires aux élections d'État pourraient forcer Merkel à partir plus tôt que prévu

    Source Infowars

    L’Allemagne est, sans conteste, la première puissance économique d’Europe. Et elle semble vouloir, depuis quelques années, reprendre le poids politique qu’elle avait avant 1945. Va-t-elle reprendre les funestes aventures qui ont, à de nombreuses reprises, mis le feu à notre vieux continent ?

    La question mérite d’autant plus d’être posée que la situation allemande a été profondément modifiée, au cours des dernières décennies, par l’afflux massif d’immigrants musulmans.

    Il est désormais possible que les démons allemands, associés à l’esprit de conquête de l’islam, fassent de l’Allemagne le chef d’un nouveau califat en Europe.

    C’est pour conjurer ce sinistre avenir que cet essai a été rédigé.

    https://www.alterinfo.ch/2019/06/01/afd-certaines-parties-de-lallemagne-sont-maintenant-sous-le-controle-dun-califat-islamique/