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Europe et Union européenne - Page 384

  • La crise des sociétés occidentales, quelques aspects et la solution populiste

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    Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie ♦ Convenir que les sociétés occidentales ou du moins beaucoup d’entre elles et les plus importantes sont traversées par le tourment d’une part grandissante de leur population sur les conditions de vie et l’avenir qu’elles leur offrent n’est aujourd’hui qu’une banalité. Ce dernier terme et le constat dont il est la conclusion reflètent à leur manière une forme de désarroi. Face à celui-ci, il y a ceux qui se prétendent détenteurs de l’avenir, se prévalant de la raison, pour lesquels il ne s’agit là que de l’expression d’un sentiment de fermeture à l’égard du surgissement d’un monde nouveau, ouvert, à l’accomplissement inéluctable. Mais, depuis quelques années, par la voix du vote populaire, sans compter la contestation de la rue en France, une opposition se dresse allant jusqu’à la conquête du pouvoir (aux Etats-Unis ou temporairement en Italie par le jeu d’une alliance) ou au rejet (Brexit) d’une institution qui incarne plus que tout autre ce monde nouveau en devenir.

    L’homme occidental et l’univers qui l’entoure

    Cette crise des sociétés occidentales peut être appréhendée à partir de divers angles, politique, économique, sociologique. Ils sont tous nécessaires à la compréhension de la crise présente. Ils touchent à la base à l’individu et à la communauté qu’il forme avec ses semblables. Selon les moments et l’état du monde qui l’entoure tel ou tel trait de cet individu apparaîtra plus ou moins accentué ou plus ou moins atone. Ceci conduit tout d’abord à caractériser l’univers dans lequel évolue aujourd’hui l’homme occidental. Plutôt que de se référer au vocable d’environnement qui en ces temps a pris un sens politique avec la lutte contre un supposé réchauffement ou dérèglement climatique (si tant est que le climat fut stable dans la longue histoire de la Terre), il est proposé d’user des mots d’ambiance ou d’atmosphère.

    Depuis soixante-quinze, bientôt, l’être occidental ne connaît que la paix si l’on excepte, pour un pays comme la France, les guerres coloniales qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Mais à aucun moment, le territoire sur lequel il vit n’a réellement été menacé d’invasion. Au temps de la Guerre froide, l’existence de la dissuasion nucléaire écartait le risque d’une confrontation entre le bloc occidental et son vis-à-vis de l’Est. Avec l’effondrement de l’empire soviétique, le spectre d’une guerre a disparu des pensées. Jamais donc dans l’histoire, les peuples européens n’avaient connu une période de paix aussi longue associée de plus à un confort matériel jusque là inconnu à ce niveau ; jamais, ils n’avaient été aussi éloignés de l’exigence d’une communauté suffisamment solidaire pour assurer sa défense contre l’envahisseur potentiel. L’Autre, abstraction souvent évoquée par les tenants d’une pensée dominante tournée vers le cosmopolitisme, avait avant cela une réelle signification : l’ennemi ou l’allié. Nous sommes maintenant à la troisième génération née après la seconde guerre mondiale et la guerre s’est effacée progressivement des mémoires comme réalité concrète, réduite à un objet d’analyse historique. Si la guerre et ses dévastations paraissent maintenant bien éloignées, les grandes catastrophes, épidémies voire encore disettes le sont encore plus. Le rapport à la vie a donc été profondément transformé. Il faut observer néanmoins qu’à travers le dogme du réchauffement climatique, croyance instrumentée par ceux dont le but est l’émergence d’une humanité nouvelle estompant les différences, laminant les identités et s’ouvrant au nomadisme, les réactions d’une partie des populations montrent le besoin inconscient d’une menace comme un moteur de l’existence.

    La civilisation occidentale, « civilisation de la personne »

    Cet être occidental, être humain avec ses comportements presque instinctifs envers ce qui l’entoure est aussi le fruit d’une longue histoire, celle d’une civilisation et de ses fondements. Il s’y est formé un esprit particulier comme pour toute civilisation. Peut-être est-ce là l’inconscient collectif mis en exergue par Carl Young. Citant Roger Bastide, Jean-Sylvestre Mongrenier (Atlantico – 25 janvier 2019 Quand le spectre de la décadence hante l’Occident) rappelait que l’Occident est une civilisation de la personne où l’homme est défini comme un être moralement libre ce qui lui confère au sein du groupe des attributs particuliers par rapport à d’autres civilisations. Il en résulte toute une richesse grâce à laquelle l’homme occidental a ouvert la voie du progrès. Mais, poussée à l’extrême cette conception peut conduire jusqu’à l’individualisme méthodologique, dérive de notre temps, qui oblige à rappeler que pour Aristote si l’homme est un animal pensant, il est aussi un animal politique dont la vie s’inscrit donc dans une communauté.

    Le monde occidental depuis trois quarts de siècle

    Par rapport à ces éléments généraux qui posent les bases d’une compréhension du monde présent, comment le monde occidental a évolué depuis trois-quarts de siècles ?

    La génération du baby-boom et les nouveaux horizons intellectuels

    Au cours des années cinquante, ce monde occidental a basculé dans la société de consommation, au sein de laquelle, les ménages enrichis par la croissance économique ont pu acquérir un ensemble de biens matériels, transformant leurs conditions de vie. Parallèlement, une poussée démographique, le baby-boom inattendu à ce niveau à la veille de la seconde guerre mondiale, devait, non seulement, être un facteur qui concourut à la croissance économique mais aussi à des évolutions substantielles au sein de la société. Ce fut la première génération qui accéda massivement à l’enseignement supérieur au regard de celles qui l’ont précédé. Ainsi, en France, en 1951, seuls 5,3% d’une classe d’âge étaient titulaires du baccalauréat, ils étaient 11,2% en 1961 et 15,4% en 1967. En 1960, 214 700 étudiants étaient inscrits dans l’enseignement supérieur. Ils étaient 661 200 en 1970. Cet effet de masse, qui a touché l’ensemble du monde occidental, et l’évolution des mentalités au regard de celle des conditions d’existence sont certainement des facteurs essentiels pour expliquer les mouvements étudiants apparus aux Etats-Unis à l’université de Berkeley en octobre 1964, dont le point d’orgue fut le Mai 1968 français. En toile de fond de ces mouvements et ce qui leur donna d’une certaine manière leur sens furent les écoles philosophiques à la fois encore imprégnées par le marxisme mais par les voies qu’elles ouvraient le rendaient caduc comme type d’explication du fonctionnement social et donc comme projet de société. Ce fut d’abord l’Ecole de Francfort, notamment, avec Adorno, Erich Fromm et Herbert Marcuse, dominante auprès des mouvements étudiants dans les années soixante. Herbert Marcuse (L’Homme unidimentionnel), en particulier, l’une des références des étudiants parisiens de 1968, tenta une synthèse des pensées de Marx et de Freud. Apparue dans les années soixante, une autre école philosophique, française, allait acquérir sa célébrité dans la décennie suivante par l’influence qu’elle exerça sur la gauche américaine (la French Theory). Ses principaux représentants, Foucault, Derrida, Deleuze, Guattari partirent enseigner aux Etats-Unis. Par retour, cette pensée philosophique, singulièrement celle de Michel Foucault sur les pouvoirs de domination au sein de la société qui imprima l’idée de défense des minorités et des droits qui devaient leur être accordés, marqua profondément les sociétés européennes clôturant le chapitre du marxisme pour ceux qui se prétendaient progressistes en offrant en alternative un nouvel horizon pour une humanité accomplie.

    La fin du communisme et ses conséquences idéologiques

    Si le marxisme, au vu de l’échec patent du communisme, ne pouvait plus constituer un modèle aux yeux de ceux qui rêvaient d’un monde nouveau, le grand bouleversement vint de la chute de l’empire soviétique entre 1989 et 1991. Une certaine conception du libéralisme allait devenir dominant et finalement exclusif par rapport à d’autres conceptions de la société. Il eut la prétention d’établir sur la planète et d’abord sur les sociétés occidentales une vision uniforme associant démocratie, marché, droits de l’homme, ce que Yoram Hazony appelle un «empire libéral international» qui voit la liberté de l’individu comme la seule valeur (Figarovox – 19 septembre 2019 : Yoram Hazony : « L’Occident a oublié ce que conserver signifie »).

     Une décomposition sociale en cours

    Dans un contexte économique dégradé par rapport à celui qui prévalait dans les années cinquante-soixante, où le recul de la production manufacturière due pour une part à la concurrence de nouveaux pays industrialisés à faibles coûts de production a entraîné une précarité croissante parmi les classes populaires et les classes moyennes, une dualité sociale de plus en plus nette au fil des ans et surtout depuis la crise financière de 2007-2008 s’est développée dans le monde occidental. Christophe Guilluy en France et David Goodhart au Royaume-Uni l’ont théorisé à partir d’études sociologiques approfondies. D’un côté, il y a ceux minoritaires qui profitent d’une société réputée inscrite dans une mondialisation ambiante, ouverts à un libéralisme individualiste, aux réformes sociétales et à une immigration, pourvue qu’ils n’en partagent pas les lieux de résidence et les autres de plus en plus nombreux qui voient leur niveau de vie se restreindre avec un sentiment d’insécurité économique et culturelle. D’où la naissance des mouvements dits populistes qui veulent renverser les évolutions en cours. Dans son dernier livre Recomposition, Alexandre Devecchio analyse le phénomène et les débouchés possibles.

    La montée du « populisme »

    Donald Trump a ainsi été élu président des Etats-Unis, les britanniques ont voté pour une sortie de l’Union européenne, une coalition gouvernementale s’était constituée en Italie après les élections législatives de mars 2018 avec la Ligue et le M5S, Matteo Salvini étant la figure dominante du gouvernement et en France malgré la faiblesse de la campagne de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2017, le Rassemblement National au vu des résultats des élections européennes du 26 mai 2017 et des derniers sondages, avec toutes les précautions qu’ils requièrent, est la première formation politique. Les pays d’Europe centrale, Pologne et Hongrie, notamment avec la particularité d’une histoire marquée par la dictature du communisme soviétique, ne sauraient être oubliés dans cette énumération.

    Populisme, projets de société à définir et oppositions à combattre

    S’agissant du monde occidental, à l’ouest de l’ancien rideau de fer, ce qu’il manque certainement à ces mouvements qualifiés de populistes ce sont des projets de société guidant l’action gouvernementale appuyés à la fois sur les valeurs qui fondent la civilisation occidentale et les particularités propres à chaque pays. Voilà pourquoi, puisque ces mouvements sont par nature enracinés, il ne peut y avoir d’internationale populiste, transcendant le monde occidental mais des approches communes facilitant les convergences.

    Dans le discours, il faut éviter le piège de l’adversaire qui se réclame du progressisme face au nationalisme. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas lui opposer nécessairement le conservatisme ce qui peut offrir en termes de vocabulaire par rapport à ce que sont nos sociétés un avantage aux tenants du progressisme. Au contraire, il faut démontrer qu’ils ne représentent en rien le progrès puisque leur vision ne peut qu’aboutir qu’à la relégation d’une partie du corps social et à une société conflictuelle.

    Pour contrer le populisme et sa montée en puissance, il lui est maintenant opposé l’écologie et l’obligation d’une solidarité planétaire pour sauver la planète et l’humanité qui y vit d’une inéluctable disparition. Inquiets par ce qui menace l’idéologie encore dominante les scénarios de plus en plus alarmants sont diffusés par les médias. Il était écrit dans un article publié le 20 septembre 2019 sur le site internet du Monde (Ils ne sont pas survivalistes, mais au cas où… ils ont un plan B pour la fin du monde), L’effondrement n’est donc pas une simple idée un peu lointaine, un truc avec lequel on joue à se faire peur, mais une perspective envisagée de plus en plus concrètement.

    Il n’empêche que la menace n’est pas encore suffisamment concrète pour que cette part de la population européenne animée d’un sentiment de relégation renonce à ses revendications. Même s’il est incontestable que le message médiatique sur le climat, omniprésent, imprègne nombre d’esprits pour autant s’il est considéré par beaucoup que des sacrifices seraient nécessaires qu’il s’agisse des comportements ou des coûts financiers (impôts, taxes et autres) les finances, ces sacrifices, dans leur réalité, ne sauraient être exigés que de l’autre, les riches.

    Face aux formations politiques traditionnels qui relaient l’idéologie dominante, l’état de la société ne peut que favoriser l’ascension des mouvements dits populistes. Certes, ils doivent gagner en crédit non seulement pour la conquête du pouvoir mais pour son exercice dans le temps. S’ils essuient des revers comme cela vient d’être le cas en Italie, leur opposer la restauration du monde précédent ne peut que les conforter à terme.

    La surenchère écologique, d’ordre idéologique, assénée par les médias ne peut espérer s’imposer sur la seule peur de l’avenir et si elle a pour projet de tourner le dos au progrès économique (la chimère de la décroissance qui ne conduirait qu’à un appauvrissement croissant).

    Il convient donc de définir les voies d’un redressement tenant compte de la réalité du monde, du rapport naturel de l’être humain avec celui-ci et de la civilisation qu’il porte. Ces voies passent donc par l’émergence de femmes ou d’hommes de vision, baignés d’une culture indispensable à la compréhension du temps, associant hauteur et volonté inébranlable dans l’action. Les exigences sont grandes. Il s’agit non seulement d’accéder au pouvoir mais d’être en mesure de s’y maintenir dans la durée, par une politique recueillant l’assentiment populaire, pour que nos nations et notre civilisation ne soient pas réduites à des espaces de conquêtes démographiques et économiques.

    https://www.polemia.com/la-crise-des-societes-occidentales-quelques-aspects-et-la-solution-populiste/

  • Va-t-on, en France, taxer l’argent déposé à la banque, comme en Allemagne ?

    Le 19 novembre 2019 fera date dans l’Histoire : pour la première fois, une banque européenne a décidé de taxer, dès le premier centime d’euro, les dépôts laissés sur leurs comptes par les usagers.L’établissement qui a brisé le tabou est la banque coopérative Volksbank, basée à Munich, en Allemagne.
    Le taux extorqué sera de −0,5 %, c’est-à-dire le même que celui qu’applique la Banque centrale européenne aux dépôts obligatoires que doivent effectuer toutes les banques de la zone euro dès qu’elles ont des capitaux inemployés.
    Jusqu’à présent, les banques allemandes ou suisses ne taxaient les dépôts qu’au-dessus de 100.000 euros.
    L’une d’entre elles était néanmoins descendue à 75.000 euros, mais la Volksbank vient de franchir un pas de géant et, sans nul doute, elle sera rapidement suivie par l’ensemble de ses consœurs germaniques.
    Le cynisme de cette mesure fait froid dans le dos : tous les particuliers sont tenus de verser sur un compte en banque leurs revenus, salaires ou pensions.
    Jusque-là, ils bénéficiaient, en échange de cette contrainte, de la sécurité pour leur argent.
    Leurs fonds étaient protégés des voleurs, contrairement à ce qui se passerait s’ils les avaient gardés chez eux, sous leur matelas ou dans une autre cachette.
    Mais, désormais, les Allemands devront payer pour ce menu avantage : 50 euros par an pour un montant moyen de dépôt de 10.000 euros.
    Les usagers allemands seront-ils tentés, alors, de retirer leur salaire dès qu’il sera versé ?
    Sans doute ne le pourront-ils pas !
    Pour éviter que les banques ne se retrouvent sans capitaux, on risque bientôt de limiter le montant des retraits hebdomadaires, comme dans les pays en crise.
    Longtemps, en Grèce, on ne pouvait pas prélever sur ses comptes plus de 420 euros par semaine.
    Nous sommes provisoirement à l’abri d’une mesure similaire en France.
    De même que les comptes courants ne peuvent être rémunérés (contrairement à l’étranger), les établissements bancaires ne peuvent les taxer, sauf pour les dépôts supérieurs à un million d’euros. Les banques françaises utilisent un autre biais que leurs consœurs germaniques pour faire payer leurs clients : elles augmentent considérablement leurs frais de tenue de compte et, surtout, envoient un rideau de fumée pour cacher leur tarification.
    Tout y passe : impression de carnets de chèques, taxation forfaitaire de 2,50 euros par mois par compte (soit 30 euros annuels ! Ce qui équivaut largement à un taux négatif de 0,5 %), amende en cas de découvert non autorisé, forfait d’un euro en cas de retrait dans des distributeurs appartenant à des banques concurrentes.
    Et n’oublions pas que les banques prélèvent un pourcentage sur les achats par cartes, en théorie payé par les commerçants, en réalité répercuté sur le consommateur.
    Pour finir, les banques de l’Hexagone gagnent plus avec ces procédés qu’en appliquant un taux négatif !
    Celui-ci est, dans une certaine mesure, moins hypocrite, plus visible.
    Mais ne nous leurrons pas : si les taux négatifs se répandent en Europe, nous les connaîtrons également en France.
    On nous expliquera que les établissements bancaires ne peuvent absolument pas s’en passer.
    Et on continuera, bien entendu, les autres prélèvements !
    Quoi qu’il arrive, l’usager paye.
    Et bien plus qu’il ne le doit et ne le croit.
    Christian de Moliner

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/va-t-on-en-france-taxer-largent-depose.html

  • Politique & Eco n° 237 avec Pierre Jovanovic – Taux négatifs, assurance-vie, banques : voyage en absurdie


    Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic pour sa revue de presse

    1) La mort de l’assurance vie

    – Quand quatre banques sont contraintes de recapitaliser leur filiales assurance-vie
    – Toujours la folie des taux négatifs
    – Madame Lagarde : contentez vous de votre salaire, quant à votre épargne, n’y comptez pas !
    – Ambrose Evans-Pritchard (Telegraph) sur le rôle criminel des banquiers centraux
    – Le FMI découvre les effets désastreux des taux d’intérêts négatifs

    2) La fin du modèle bancaire

    – Quand les banquiers mettent en cause… le climat !
    – La banque centrale hollandaise parle d’or à tous les sens du terme
    – Une crise totalement inédite
    – Deutsche Bank, socialisation des pertes ou solidarité européenne ?
    – Les fonds de garantie en cas de faillite des banques : c’est peanuts
    – Détérioration des services bancaires, rubrique in vivo, vos rapports avec les banquiers
    – Les analyses pertinentes de Jean-Pierre Chevalier, Torquemada des bilans bancaires
    – Les effets de levier dangereux
    – BNP, SG, Natixis… aperçu des soucis bancaires
    – L’information selon BFM

    La trahison du peuple français par les députés de la République en Marche. Mondialisation de la colère populaire.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-237-avec-pierre-jovanovic-taux-negatifs-assurance-vie-banques-voyage-en-absurdie

  • Zoom – Frédéric Rouvillois : Prendre au sérieux la question populiste

    Frédéric Rouvillois est professeur agrégé de droit public à l’université de Paris. Il co-dirige avec Olivier Dard et Christophe Boutin la publication d’un véritable pavé : Le dictionnaire des populismes. Leur ambition : permettre au lecteur, grâce à 263 notices, de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine. Une réalité aux multiples facettes car pour Frédéric Rouvillois, il existe autant de populismes que de peuples.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-frederic-rouvillois-prendre-au-serieux-la-question-populiste

  • Journaliste de gauche à propos de l’immigration en Suède: «Tout le monde savait que cela finirait par un désastre»

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    Mais elle a toujours soutenu l’immigration de masse.

    Une journaliste suédoise de gauche qui a soutenu avec véhémence l’immigration de masse a changé de ton, admettant que, dans les zones de non-droit suédoises, «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    Lena Mellin, de Aftonbladet, reconnaît à présent que la tentative de la Suède d’intégrer un nombre considérable de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient a échoué.

    «Tous les partis, à l’exception peut-être du parti de gauche et des démocrates suédois [SD], qui ont à peine affecté la réalité sur ce point, devraient avoir honte», écrit Mellin, âgé de 64 ans.

    Elle accuse les politiciens d’avoir «largement négligé le développement de certaines de nos banlieues», malgré le fait que «tout le monde savait que cela finirait par un désastre».

    De nombreuses personnes ont souligné l’hypocrisie de Mellin, admettant qu’elle savait que l’intégration échouait tout en refusant d’abandonner son soutien à l’immigration de masse.

    « Incroyable! Lena Mellin, l’une des plus grands défenseurs de l’immigration de masse et du multiculturalisme, l’une des pires détracteurs du SD, affirme que l’on sait que cela finira par être l’enfer », a tweeté Ted Ekeroth.

    « Depuis plus d’une décennie, la classe dirigeante suédoise – y compris les dirigeants politiques et les médias – a nié l’existence de problèmes dans les banlieues du pays causés par l’importation massive d’immigrants du tiers monde », écrit le blog Gates of Vienna .

    « Maintenant, il semble que la vérité sur l’enrichissement culturel soit devenue tellement flagrante qu’on ne peut plus le nier.

    La réponse de la presse suédoise? « Nous avons toujours su que les choses finiraient mal. Nous avons juste oublié de vous le dire, tout en accusant les politiciens. »

    La Suède continue de se heurter à d’énormes problèmes de crimes violents, de tirs, des explosions et des attaques à la grenade, résultant principalement de guerres de territoire entre gangs de migrants rivaux.

    Les autorités de Malmö ont réagi en invitant les chefs de gang locaux à venir manger des pizzas.

    Le gouvernement suédois a récemment accordé une contribution de 175 000 dollars au financement d’événements Drag Queen Story Time où des hommes déguisés en femmes lisaient et se présentaient devant des enfants.

    Paul Joseph Watson pour Summit News

    Traduction: alter INFO

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/19/journaliste-de-gauche-a-propos-de-limmigration-en-suede-tout-le-monde-savait-que-cela-finirait-par-un-desastre/

  • Immigration illégale en Europe, par Jean Rouxel

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    Une récente étude du think tank américain Pew Research Center évalue la population d’immigrés clandestins en Europe un peu au-dessous de 1% de la population globale en 2017: entre 3,9 et 4,8 millions d’immigrés clandestins sur 500 millions d’habitants dans les 32 pays d’Europe étudiés.

    Ce chiffre est déjà, à lui seul, extravagant. J’ai beau être conscient de la gravité du problème, j’ai été ébahi de lire une telle estimation – surtout sous l’autorité d’un organisme qui ne passe pas vraiment pour être d’«extrême droite»!

    Plus grave encore, le Pew Research Center explique que 70% des immigrés clandestins sont répartis parmi 4 principaux pays: l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.

    La France, loin de s’opposer à l’immigration illégale, refuse en effet de garder ses frontières, de condamner sévèrement les trafiquants de chair humaine qui font passer des dizaines de milliers de clandestins chaque année, et réserve même des prestations sociales (notamment la fameuse Aide médicale d’État) aux personnes n’ayant aucun droit d’être sur notre territoire.

    Il aurait donc été surprenant que les clandestins ne soient pas nombreux chez nous.

    Pourtant, il est très vraisemblable que les chiffres du Pew Research Center soient nettement minimisés.

    D’abord, un rapide calcul montre une différence de 5% environ entre les chiffres de clandestins indiqués pour chacun des 4 pays les plus « accueillants» et 70% de l’ensemble: si l’on additionne les populations de clandestins entre Angleterre, Allemagne, France et Italie, nous serions entre 2,6 et 3,5 millions, alors que 70% de la population globale donne un intervalle de 2,73 à 3,36 millions.

    Surtout, pour la France, l’étude indique 300000 à 400000 clandestins en 2017, dont 38000 demandeurs d’asile en attente de décision. Ces 38000 ne devraient, par définition, pas être (enco­re) des clandestins. Pourquoi d’ailleurs ne pas comptabiliser tous les plus de 100000 demandeurs d’asile enregistrés en 2017? Il est donc probable que ces 38 000 «demandeurs d’asile» soient en réalité des déboutés du droit d’asile devenus clandestins.

    J’ajoute qu’il y a si longtemps que l’on estime à 300 000 le nombre de clandestins, sachant qu’au moins 100000 entrent chaque année en France, qu’il me semble peu vraisemblable que nous soyons encore à ce chiffre.

    La fourchette basse consiste à prendre la proportion de clandestins en Europe (0,87%) et à l’appliquer à la population française. Soit au minimum 565 000 clandestins. Et, sans doute deux fois plus puisque la France est l’une des destinations préférées des clandestins!

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/216067/immigration-illegale-en-europe-par-jean-rouxel/

  • Lutte conte l’immigration clandestine en Espagne : le parti VOX promet de construire un « mur infranchissable »

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    Le parti populiste national espagnol Vox, le troisième plus grand parti du pays depuis cette semaine, a promis d’ériger un « mur infranchissable » autour de ses exclaves d’Afrique du Nord pour empêcher l’immigration clandestine.

    Avant les élections nationales du pays qui ont eu lieu dimanche dernier, le parti Vox a présenté une liste de 100 propositions comprenant des politiques qui travaillent à réduire de façon drastique le nombre de migrants clandestins vivant en Espagne.

    Une augmentation des expulsions des migrants illégaux, des contrôles aux frontières plus strictes, et la construction d’un « mur infranchissable » autour des exclaves d’Afrique du Nord du pays, font parties des priorités du parti Vox, rapporte le journal en ligne El Confidencial.

    Les barrières de sécurité qui séparent les exclaves d’Afrique du Nord de l’Espagne, notamment à Melilla et Ceuta, n’ont toujours pas fait leurs preuves au fil des ans. Des centaines de migrants ont gravit à l’aide d’échelles les clôtures existantes à plusieurs reprises au cours des dernières années.

    En outre, dans les 100 propositions que Vox a décrites, le parti a promis qu’il fournirait du matériel supplémentaire et un soutien financier à la police, aux forces armées et au personnel de sécurité chargé de patrouiller la frontière espagnole.

    L’actuel chef de Vox, Santiago Abascal, a également dit qu’il sanctionnerait les bateaux d’ONG opérant dans la mer Méditerranée, qui aident les trafiquants d’êtres humains dans le convoyage des migrants vers l’Europe depuis l’Afrique du Nord.

    Traduction: alter INFO

    Source: Voice of Europe

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/17/lutte-conte-limmigration-clandestine-en-espagne-le-parti-vox-promet-de-construire-un-mur-infranchissable/

  • Populisme et christianisme

    Populisme et christianisme

    A la suite du dictionnaire du conservatisme, Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois viennent de publier un Dictionnaire des populismes. De Donald Trump à Vladmiri Poutine, en passant par Mateeo Salvini, Viktor Orban, Jean-Marie Le Pen ou Jair Bolsonaro, le populisme ringardise les vieux appareils politiques. Mais qu’est-ce que le populisme ? D’où vient-il ? Quels sont ses théoriciens ? Que signifie la vague planétaire qui l’incarne ? D’abstention à Zola, 260 notices et entrées rédigés par une centaine de contributeurs internationaux font de ce dictionnaire est la somme qui manquait sur la question.

    Depuis un demi-siècle, les auteurs butent sur une définition. Sans doute parce que la réalité renvoie moins à un populisme qu’à des populismes. D’où le choix assumé du pluriel pour rendre compte de la richesse, de l’épaisseur et de la diversité du phénomène : un choix qui explique aussi bien le titre de ce livre que sa forme de dictionnaire.

    La notice sur christianismes (au pluriel) alterne entre récupération de la religion chrétienne comme marqueur culturel face à l’islam et affinités entre populisme et christianisme :

    Le populisme restaure d’une manière modernisée une symbolique sacrale du pouvoir qui avait été évidée, pour reprendre une formule de Claude Lefort, par la dynamique du libéralisme politique. La conception d’un Etat neutre qui n’aurait pour fonction que d’arbitrer les conflits résultant de l’exercice de la liberté individuelle, se trouve disqualifiée par l’identification populiste faite entre l’Etat et un peuple singularisé par son héritage culturel, religieux et éventuellement ethnique propre. Cette substitution du corps du peuple aux procédures judiciaires et légales-rationnelles, garantes des droits individuels, renoue avec la construction symbolique de la monarchie sacrée. De manière analogue à la distinction entre les deux corps du roi décrite par Ernst Kantorowicz, la réthorique populiste rappelle que les titulaires du pouvoir ne sont légitimes qu’en tant qu’incarnation passagère de l’identité du peuple, ce corps immortel que l’histoire ne peut altérer.

    https://www.lesalonbeige.fr/populisme-et-christianisme/

  • Les images de l’extraordinaire meeting de Salvini à Bologne

    Même si elle se retrouve en ce moment dans l’opposition, la Ligue de Matteo Salvini s’impose inexorablement comme le premier parti d’Italie et parvient à mobiliser des foules impressionnantes.

    En témoignent encore ces images de l’enthousiasme populaire suscité par Matteo Salvini lors du meeting extraordinaire qui s’est tenu le 14 novembre à Bologne.

    Voir la suite ici

  • Google poursuivi en justice en Pologne pour cause de censure idéologique

    Dans un communiqué publié le 8 novembre 2019 sur son site, l’organisation polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Instytut Ordo Iuris indique avoir entamé une action en justice contre le géant américain Google.

    Dans cette affaire, les avocats de cette ONG connue pour son efficacité et son activisme en Pologne et à l’étranger, auprès des instances internationales (ONU, CEDH, CJUE, etc.), représentent le rédacteur en chef d’un hebdomadaire conservateur prestigieux, Do Rzeczy. Cinquième hebdomadaire d’actualité sur le marché polonais en termes de ventes, Do Rzeczy est souvent classé premier ou deuxième en termes d’influence, c’est-à-dire en nombre de fois où ses articles sont cités dans les autres médias polonais.
    Censure sur YouTube

    La plainte de l’Institut Ordo Iuris contre Google concerne tout particulièrement des émissions de la télévision Internet wSensie.tv auxquelles participaient Paweł Lisicki, le rédacteur en chef de Do Rzeczy. Le service YouTube, qui appartient à Google et sur lequel wSensie.tv diffuse ses émissions, a en effet supprimé à deux reprises cet été des épisodes de l’émission Wierzę (« Je crois »), présentée sur le site de la télévision Internet comme étant une émission catholique et dans lesquelles Paweł Lisicki discutait avec le journaliste Marek Myśko de l’enseignement de l’Église en ce qui concerne l’homosexualité. Paweł Lisicki est un journaliste, commentateur, essayiste et écrivain conservateur reconnu en Pologne et très souvent invité sur les plateaux de télévision. Auteur de nombreux livres et féru de théologie et d’histoire, c’est un spécialiste de l’histoire de l’Église.

    Ainsi que le rappelle Ordo Iuris dans son communiqué informant des poursuites engagées contre Google, la censure qui a frappé cette émission sur YouTube n’est malheureusement pas un cas isolé. Et l’organisation de citer une homélie de l’archevêque de Cracovie comparant le totalitarisme LGBT au totalitarisme communisme, qui avait été mise en ligne par la radio catholique Radio Maryja, ainsi que les paroles de journalistes conservateurs et « autres contenus à caractère pro-famille, chrétien et conservateur », et les chaînes YouTube de certaines télévisions Internet de droite.

    Au début du mois d’août, YouTube avait par exemple bloqué la chaîne wRealu24 malgré (ou à cause de ?) ses quelque 400 000 abonnés après que cette chaîne aux vues conservatrices et patriotiques se fut fait une spécialité de couvrir en direct les « marches des égalités » LGBT très nombreuses cette année en Pologne, mais avec souvent les mêmes visages de militants transportés en autocars d’une ville à l’autre. Certes, le reporter de wRealu24 y posait souvent des questions qui avaient le don de gêner ou agacer les manifestants, et il lui fallait parfois exhiber sa carte de presse pour obtenir la protection de la police, mais il agissait toujours sans agressivité et en restant courtois à tout moment, contrairement à certains de ses interlocuteurs.

    Autres censures des GAFA

    Dans son numéro du 12-18 août, l’hebdomadaire Do Rzeczy avait réagi à la censure qui venait de frapper son rédacteur en chef par un dossier sur la manière dont les géants américains de l’Internet Google, Facebook et Amazon pratiquent la censure idéologique contre les chaînes conservatrices, nationalistes, catholiques ou pro-vie. Outre la suppression ou le blocage des comptes ou des contenus, on pouvait y lire comment, par exemple, Google coupe les sites de droite de leur financement par la publicité. Parmi d’autres, le rédacteur de l’hebdomadaire libéral-conservateur Najwyższy Czas (« Il est grand temps »), Tomas Sommer expliquait ainsi dans ce numéro de Do Rzeczy comment, sans avertissement, les publicités Google cessaient d’apparaître sur leur site, les privant des revenus correspondants, ce qui était suivi au bout d’un certain temps par l’appel d’un employé de Google, qui ne se présentait que par son prénom et qui n’était jamais le même, pour informer qu’il n’y aurait plus de publicité sur le site tant que celui-ci présenterait des contenus « non conformes aux valeurs de Google ». Impossible en revanche de savoir quels contenus précis étaient supposés enfreindre ces valeurs. Dans la pratique, cependant, il semblerait que, en Pologne comme ailleurs, toute critique de l’idéologie et de la militance LGBT, de l’immigration ou de l’avortement et tout contenu à caractère patriotique est susceptible d’être classé « discours de haine » par Google et consorts, au contraire des discours agressivement anti-chrétiens et anti-droite qui suscitent rarement des réactions des géants du Net quand ils sont dénoncés.

    Pour ce qui est des émissions de la télévision Internet wSensie.pl à l’origine de l’action en justice d’Ordo Iuris, les passages de la Bible et les documents de l’Église cités par Paweł Lisicki avaient visiblement été jugés par les employés de Google comme incitant à la haine. Après la suppression des deux émissions incriminées, c’est la chaîne wSensie.pl elle-même qui avait été bloquée pour 3 mois sur YouTube. Google était toutefois revenu sur cette décision après l’intervention d’Ordo Iuris, mais les avocats de l’ONG polonaise exigeaient également des excuses publiques, à publier sur un quart de la surface de la page d’accueil du site YouTube.com, envers les deux journalistes de l’émission qui s’étaient estimés diffamés par le motif « de discours de haine » évoqué pour justifier la censure qui les avaient frappés. Ordo Iuris demandait encore que Google s’engage par écrit à mettre fin à ces pratiques que l’organisation polonaise considère comme illégale à la lumière des lois polonaises sur la liberté expression. La direction de Google n’ayant pas daigné réagir, la justice polonaise va donc se saisir du dossier.

    Censures des géants américains

    Parallèlement, l’Institut Ordo Iuris a préparé un projet de loi accompagné d’une pétition dans le but de mieux défendre en Pologne la liberté d’expression sur Internet. Cette action est soutenue par plusieurs journalistes et polémistes qui ont été victimes de la censure des géants américains du Net et elle est également soutenue par le centre de surveillance de la liberté de la presse de l’association des journalistes polonais (Stowarzyszenie Dziennikarzy Polskich, SDP).

    Dans son communiqué, Ordo Iuris informe aussi être en train d’analyser d’autres « affaires liées à la censure idéologique » pratiquée par Google et les médias sociaux. Des affaires qui pourraient déboucher sur de nouvelles actions en justice.

    Article repris du site OJIM via https://fr.novopress.info/