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A moins d’un mois du divorce, Boris Johnson met la pression sur l’Union européenne. Le Premier ministre britannique a proposé une alternative sur le sort de la frontière irlandaise tout en rappelant que le Brexit aurait lieu, quoiqu’il arrive, le 31 octobre prochain.
2) Réforme des retraites : Macron l’hyperprésident
En tournée pour défendre sa réforme des retraites, le président se met en scène avec le haut-commissaire Delevoye… une réforme controversée et une tournée d’Emmanuel Macron qui s’inscrit de plus en plus comme un “hyperprésident”.
3) Le Big Brother gouvernemental
Les réseaux sociaux, nouveau terrain de jeu du fisc. Dans le projet de loi de finances 2020, le gouvernement veut autoriser l’administration à traquer les fraudeurs sur les plateformes numériques. Une collecte de masse pas au goût de la CNIL.
« Crise ouverte à la Banque Centrale Européenne : l’euro est-il en danger ? » c’est le titre du dernier édito économique d’Axel de Tarlé sur Europe 1
Voilà. Nous sommes en 2019. Nous avons créé le MES le mécanisme de stabilité Européen, nous voulions créer un FME un fonds monétaire européen. Nous avons fait une « union bancaire »…. avec tout cela vous deviez voir ce que vous alliez voir…
Sauf que nous sommes en 2019 et que nous y sommes depuis 2009… et depuis 2009 en réalité rien.
Rien de rien…
Il ne s’est rien passé. Il ne s’est tellement rien passé que Moscovici qui va prochainement quitter ses fonctions de camarade commissaire politique à Bruxelles, nous explique qu’il faut « que la prochaine Commission européenne effectue « un sérieux toilettage » du pacte de stabilité et de croissance, pour permettre à la fois de réduire l’endettement des Etats et favoriser la croissance ». Source AFP ici.
« Crise ouverte à la Banque Centrale Européenne, les Pays du Nord ne supportent plus la politique de taux négatifs menée par la BCE ».
Axel de Tarlé part de cette histoire de démission de Sabine LautenSchlager (représentante de l’Allemagne à la Banque Centrale Européenne) et précise qu’il est même très surpris car « le gouverneur de la Banque de France s’est rangé du côté des pays nordiques car cette politique de taux négatifs fragilise nos banques. Dans les banques, il y a beaucoup d’argent, il y a l’épargne des Français. Or, l’argent est taxé avec les taux négatifs ».
Il faut peut-être dire à notre Axel national que le gouverneur de la Banque de France, n’est autre que l’ancien patron et grand mamamouchi mamamouchant de la BNP Paribas, la plus grande banque française et LE poids lourd européen de la banque ! Alors les banques il connaît. Il connaît bien le gouverneur.
Et Axel de Tarlé de conclure « en tous les cas, c’est une vraie crise ouverte au sein de la Banque Centrale Européenne. Les Pays-Bas et l’Autriche sont également vent debout contre les taux négatifs. C’est donc un vrai défi pour Christine Lagarde qui va prendre la présidence de la BCE dans un mois. Ça risque de faire des étincelles car elle s’est déjà clairement prononcée en faveur de ces taux négatifs »….« Le risque, si la crise persiste, c’est que se pose à nouveau la question de la pérennité de l’Euro. Peut-on avoir la même monnaie avec des pays du nord qui aiment épargner et des pays du sud qui aiment s’endetter ? »
Et oui mes amis… c’est la quadrature du cercle. Rien n’est réglé, car rien n’a été réglé. Nous avons fait semblant, les autorités européennes ont fait essentiellement du vent et de la communication. Ce qui a permis de maîtriser la situation et de faire croire en la solidité de l’euro, c’est seulement Mario Draghi, c’est uniquement Mario Draghi.
Quand Mario Draghi dit « l’euro est irréversible, je ferai tout ce qu’il faudra et croyez moi ce sera assez », il dit aux marchés qu’il fera marcher les rotatives quoi qu’il en coûte et que cela plaise ou non à l’Allemagne… Depuis nous vivons sur cet acquis. Nous vivons sur cette affirmation de Mario Draghi, une affirmation qui a trouvé une matérialisation dans les QE (les rachats d’obligations pour faire baisser les taux) et dans les taux directeurs négatifs.
Pour tout le reste ?
Rien.
Rien n’a changé en Europe.
Les fragilités et les incohérences économiques de la zone euro sont toujours les mêmes.
Si demain la BCE cesse de colmater les brèches d’une monnaie unique qui prend l’eau de toute part, le roi européen apparaîtra pour ce qu’il est à savoir nu !
Axel de Tarlé pose donc une question que nous n’aurions jamais du cesser de poser sur la viabilité de l’euro entre des économies totalement hétérogènes. Sans union de transfert, c’est-à-dire si les « riches » ne payent pas pour les pauvres alors, il ne peut pas y avoir d’euro viable.
Si l’euro ne peut pas être viable et que les pays européens ne sont pas capables de se mettre d’accord sur les moyens de le rendre viable alors l’euro cessera d’exister.
Il est d’ailleurs assez remarquable de constater qu’à partir du moment où la situation économique commence à nouveau à se tendre, le sujet de l’euro revient sur le devant de la scène.
L’euro est tellement fragile qu’il sera systématiquement remis en question à chaque crise, récession, ou difficulté économique.
C’est donc 10 ans après toujours le même sujet… soit plus d’Europe et le grand saut fédéral soit plus d’Europe du tout et le retour aux monnaies nationales.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Les causes sont multiples et diffèrent en fonction des pays, mais la disparition progressive des classes moyennes dans les économies ultralibérales au profit d’armées de pauvres et de quelques « très fortunés », s’accélèrent. Si des politiques de gauche réclament un « revenu universel » afin d’assurer au peuple quelques subsides, c’est également une idée défendue par beaucoup de libéraux – notamment américains – qui espèrent en contrepartie supprimer des aides sociales, baisser les salaires et empêcher des révoltes.
Trouvé sur la Tribune de Genève : « Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans.
Malgré la pauvreté qui augmente chez les personnes âgées, l’Allemagne n’a toujours pas engagé une réforme de fond de son système de retraite par répartition. Plus les années passent, plus le nombre de retraités qui vivent dans la précarité progresse. Selon le dernier rapport de l’Institut de conjoncture à Berlin (DIW), plus d’un retraité sur cinq (21,6%) vivra sous le seuil de pauvreté dans vingt ans, contre 16% aujourd’hui.
Ces chiffres sont d’autant plus alarmants qu’ils sont calculés avec l’hypothèse d’une économie évoluant «positivement». «Le fond du problème n’a pas été réglé», constate Johannes Geyer, l’auteur de l’étude. «Les ajustements, comme une meilleure prise en compte du congé maternité ou la retraite à 63 ans à partir de quarante-cinq ans de cotisations, n’apportent rien de significatif sur le fond. Ce ne sont que des réformes cosmétiques», poursuit l’expert du DIW.
Glaner pour survivre
«Les retraités glanent aujourd’hui des bouteilles consignées pour arrondir leurs fins de mois. Ils n’ont plus honte», déplore Sabine Werth, directrice de la soupe populaire de Berlin. «Le développement du secteur des bas salaires décidé par le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder (ndlr: dans les années 2000) a été une catastrophe. Les retraités sont de plus en plus nombreux à venir chez nous», insiste la bénévole.
Selon le DIW, l’Allemagne compte 6,5 millions de contrats en «minijob», qui permettent une dispense partielle des cotisations sociales. Or, 4,5 millions de ces derniers sont considérés comme l’emploi principal des gens concernés, et non pas, comme le voulait l’idée de départ, un job d’appoint. «Tous ces gens seront dans des situations de précarité quand ils arriveront à la retraite», prévient Sabine Werth.
«Les retraités d’aujourd’hui ont également une biographie complètement différente de leurs aînés. Ils n’ont pas accumulé autant de trimestres – ou points – parce que le marché du travail s’est transformé. Ils comptent plus de périodes de rupture (chômage, formation, etc.) et ont moins cotisé», ajoute Johannes Geyer.
La grande coalition d’Angela Merkel, une alliance entre conservateurs (CSU/CDU) et sociaux-démocrates (SPD), a tenté une réforme des retraites pour anticiper cette pauvreté de masse. L’objectif est la stabilisation d’ici à 2045 du niveau des pensions à 46% des revenus nets (contre 48% aujourd’hui) et un financement des déficits par l’impôt (4,5 milliards d’euros à partir de 2030 et 8 milliards en 2040). L’âge légal de la retraite va passer progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme a prévu aussi des cotisations retraites obligatoires pour les travailleurs indépendants.
En 2018, 100 actifs en Allemagne finançaient les retraites de 31 personnes de plus de 67 ans. Avec l’arrivée des «baby-boomers» (pic de natalité de la fin des années 60), ce sera en 2038 pratiquement deux actifs pour un retraité (100 pour 47).
Cotisations trop faibles
L’introduction en 2015 du salaire minimum (8 euros 50 de l’heure) n’a pas réglé le problème. Les cotisations restent trop faibles. «Il faudrait être payé au moins 14 euros de l’heure. Un tiers de la population active est en dessous de ce barème», remarque Ulrich Schneider, président de l’Union des associations caritatives d’Allemagne.
Pour freiner les effets pervers du système, le gouvernement prépare un projet de loi sur une retraite minimum accordée à ceux qui ont cotisé au moins trente-cinq ans. «Mais elle concernera surtout les classes moyennes. Elle ne permettra pas de lutter contre la pauvreté. Ceux qui n’ont pas cotisé cette durée resteront à l’aide sociale, qui est très faible, comme les chômeurs de longue durée, les travailleurs indépendants, qui n’ont pas d’obligation de cotiser, et les étrangers qui sont arrivés tard dans le pays», poursuit l’expert.
Le phénomène devrait s’amplifier avec l’arrivée à l’âge de la retraite des chômeurs de longue durée est-allemands qui n’ont jamais retrouvé de travail après la réunification. «Aucune catégorie de la population n’est autant concernée par la précarité», estime Ulrich Schneider. «Avec eux, la pauvreté des retraités va exploser dans les vingt prochaines années», ajoute-t-il. C’est également la conclusion du rapport du DIW. »
Avec 16% des suffrages, la droite nationale autrichienne perd 10 points par rapport au scrutin de 2017 et n'arrive qu'en troisième position derrière les conservateurs et les sociaux démocrates.
Le FPÖ qui, il y a deux ans étaient aux portes du pouvoir et avait conclu un accord de gouvernement avec les conservateurs paie la légèreté de certains de ses dirigeants qui, devenus ministres, avaient cru que tout leur était permis. La droite nationale doit être irréprochable. Notre combat est tout aussi spirituel et éthique que politique. Il doit se situer dans l'ascèse et exclure toute facilité liée aux attraits du pouvoir.
C'est ce qu'a bien compris le nouveau président du FPÖ, Norbert Hofer (ci-dessus), qui, prenant acte de l'échec de son parti a exclu tout accord avec la droite conservatrice et déclaré « Nous nous préparons à l'opposition ». « Pas ravi » du résultat du scrutin, Hofer a surtout annoncé que le FPÖ allait être totalement réorganisé et entreprendrait un travail sur lui même de grande ampleur.
C'est en effet par l'organisation, la structuration et l'instauration d'un esprit militant, conquérant et débarrassé des contingences politiciennes que la droite nationale accédera durablement au pouvoir. Par le haut.
Par Nicolas Faure, journaliste ♦ Qu’est-ce que l’identité européenne et qu’est-ce qu’en être un défenseur ? Voilà la question qui m’a été posée récemment et à laquelle je vais tenter de répondre du mieux que je peux dans les lignes suivantes. Je suis un défenseur de l’identité européenne. C’est-à-dire que je combats pour la préservation des caractéristiques biologiques et culturelles de l’Europe et des Européens. Être un identitaire européen, c’est aussi être amoureux des nations qui composent notre civilisation, dont la France évidemment. Cela ne veut pas dire que j’éprouve la moindre haine pour quiconque appartient à un autre espace civilisationnel que moi. Par contre, cela signifie que je considère que l’Europe, en tant que civilisation, doit être aimée et préservée.
Claude Lévi-Strauss, en défense des identitaires
En 1971, Claude Lévi-Strauss donnait une conférence pour l’UNESCO sur le thème Race et culture.
Je ne suis jamais friand d’utiliser le patronage d’une personne inattaquable, en l’espèce par son aura universitaire et sa judéité, pour valider des propos de bon sens, diabolisés par les tenants du cosmopolitisme. Néanmoins, les propos tenus lors de cette conférence sont si limpides qu’ils méritent d’être largement partagés : la protection des particularismes d’une société implique une fermeture minimum aux sociétés extérieures.
« […] La lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes. »
« […] Il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller […]. [Les cultures] ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité. »
Aimer et défendre son identité n’est donc pas un crime. C’est une constante vitale dans toutes les sociétés, dans toutes les cultures.
Mais qu’est-ce que l’identité européenne ?
Un continent qui a forgé les Européens
La première chose qui vient en tête lorsqu’on évoque l’Europe, c’est le continent. Un espace géographique au sein duquel a eu lieu la rencontre entre un territoire particulier et un peuple. Ce territoire, qui s’étend des fjords nordiques aux calanques méditerranéennes, des îles celtes aux plaines russes, est extraordinairement diversifié. Les paysages varient énormément, les types de climats également. La faune et la flore sont d’une richesse stupéfiante. Le plus frappant en Europe, c’est sans doute qu’il y a peu d’endroits qui soient vierges de toute intervention humaine. Nos aïeux ont défriché, asséché, inondé, aménagé… Ils ont transformé ce continent autant qu’il les a modelés. En effet, le territoire a aussi eu son influence, produisant au gré des variations environnementales et géographiques, des familles d’Européens bien distinctes malgré leur souche commune.
Mais l’Europe n’est pas qu’un continent. Mieux, l’espace géographique au sein duquel les Européens se sont développés n’est rien comparé aux Européens eux-mêmes. La vraie richesse, c’est le peuple européen lui-même !
Les gènes européens, trésor à préserver
Il est aujourd’hui impossible de nier l’existence d’une population européenne, distincte génétiquement des autres populations qui composent la mosaïque mondiale (Africains subsahariens, Arabes et Proche-orientaux, Asiatiques, etc.). Les travaux de tous les généticiens – de Cavalli-Sforza jusqu’à David Reich en passant par Evelyne Heyer – démontrent bien que l’identité européenne est une réalité génétique. Une étude récente démontre que les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont significativement génétiques.
Il existe également un consensus sur le fait que les différences intellectuelles moyennes entre les populations humaines vivant dans un même environnement – par exemple l’Europe – sont significativement génétiques.
Evidemment, les Européens ne sont pas un ensemble génétique strictement homogène. Un Nordique est différent d’un Méditerranéen tandis qu’un Celte et un Slave seront eux-aussi éloignés génétiquement l’un de l’autre. Reste que ces différences sont immensément moins grandes que celles avec les Africains subsahariens ou les Asiatiques.
Et c’est de cette prise de conscience d’une unité génétique que part tout combat identitaire. Puisque l’identité d’un peuple, c’est sa génétique !
Si vous mettez demain les Européens en Afrique subsaharienne ou sur une grande île déserte, ils mettront le temps qu’il faudra mais ils rebâtiront une autre Europe. C’est exactement ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en Australie. Des Européens se sont installés dans des endroits, parfois hostiles, puis ont recréé une société performante. Une nouvelle Europe.
Les premières richesses à défendre pour tout identitaire conséquent, ce sont donc bien les gènes de son peuple !
Ce sont ces gènes qui ont permis à la civilisation européenne d’être la plus grande de l’histoire de l’humanité. Dans son livre Human Accomplishment, Charles Murray démontre que la quasi-totalité des innovations et réalisations scientifiques majeures proviennent des Européens.
Voilà donc la première mission d’un identitaire européen : préserver l’identité biologique européenne.
Défendre une culture européenne vivante
Et la culture européenne dans tout ça ? Et bien, en tant que défenseur de l’identité européenne, il me paraît évidemment fondamental de se battre pour la préserver. Mais il est presque plus important encore de ne pas la cantonner à une représentation figée, morte. L’idée est avant tout de faire perdurer les grandes structures de cette culture européenne.
Un exemple : l’architecture. Vous avez tous vu ces immondes lotissements standardisés et sans âme. Concrètement, agir en défenseur de l’identité européenne, c’est refuser de vivre dans ce genre d’habitations mais ce n’est pas faire construire une maison semblable à celles du XIXe siècle… C’est plutôt essayer de retrouver des éléments architecturaux typiques de la région dans laquelle on se trouve ou de l’esprit esthétique européen. Un peu de pierre sur la façade et autour des ouvertures, un toit en matériau local, un arbre européen dans le jardin…
Ce raisonnement peut être appliqué à tous les autres domaines de la vie courante : habillement, cuisine, activité sportive ou musicale, etc.
Reste que la culture est une composante minoritaire de l’identité européenne. C’est la génétique qui prime. On peut perdre sa culture puis la retrouver. La perte de la richesse génétique d’un peuple est, elle, irrémédiable.
Quel engagement concret ?
Pratiquement, comment défendre l’identité européenne au quotidien ?
Chacun peut évidemment l’être à sa manière, selon ses moyens et ses obligations, même à petite échelle. Les possibilités de valoriser et défendre l’identité européenne sont infinies. Pour ceux qui le peuvent, il n’est pas interdit de lutter plus activement encore, en soutenant ou en rejoignant ceux qui ferraillent sur le champ de bataille !
Pour ma part, je suis aujourd’hui animateur de l’émission I-Média sur TV Libertés. Un moment hebdomadaire de lutte contre la tyrannie médiatique où j’ai le plaisir de donner la réplique à un résistant identitaire hors-norme, par ailleurs président de la fondation Polémia : Jean-Yves Le Gallou.
En novembre dernier, j’ai également rejoint l’équipe de Sunrise, un média qui produit des vidéos courtes et sous-titrées destinées à être partagées massivement sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes Français et Européens. L’idée est simple : tenter d’influer sur le débat public et de structurer idéologiquement une jeunesse avide de repères. Le tout grâce à la puissance des réseaux sociaux et d’internet.
Le combat identitaire est plus que jamais d’actualité. Absolument tout ce qui se passe aujourd’hui en Europe nous donne raison. Mais le réveil ne pourra avoir lieu que si une véritable structuration idéologique identitaire est mise en œuvre, notamment auprès des jeunes générations.
Il est urgent que les Européens comprennent qu’ils forment un ensemble bioculturel extraordinaire et que la civilisation européenne est menacée par le péril migratoire comme jamais elle ne l’a été dans son histoire.
L’orage est là, plus d’excuses : transmettez, soutenez, agissez !
1) Convention de la droite : une première pierre… Pari réussi pour la convention de la droite. Avec plus de 2 000 personnes et une trentaine d’intervenants, la nouvelle initiative pour l’union des conservateurs a été couronnée d’un véritable succès médiatique… reste à trouver la tête à couronner.
2) Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz Sebastian Kurz bientôt de retour à la chancellerie. Quatre mois après avoir été renversé par le Parlement suite à l’Ibizagate, le jeune chancelier remporte haut la main les législatives et reprend un billet pour le pouvoir. Toutefois, la question de ses alliances reste en suspens après un véritable revers infligé au FPÖ.
3) Mondiaux d’athlétisme : voyage au bout de l’enfer Depuis l’ouverture des mondiaux d’athlétisme vendredi à Doha au Qatar, la compétition prend des airs d’enfer pour les athlètes. Sous près de 40 degrés, les conditions sont extrêmes et l’événement tourne à la catastrophe.
Le parti du leader conservateur Sebastian Kurz a remporté les élections législatives autrichiennes haut la main ce dimanche. Selon une première projection réalisée par l’institut de sondage SORA peu après la fermeture des bureaux de vote à 17h, le Parti populaire (ÖVP) de M. Kurz serait arrivé en tête avec 37,2 % des voix, loin devant les sociaux-démocrates (22 %), le FPÖ (16 %), les Verts (14,3 %) et les libéraux de Neos (7,4 %). Cette projection comporte une marge d’erreur de 1,8 point de pourcentage.
Lionel Baland
Avant de voter, M. Kurz a évoqué la victoire de son parti en 2017 et a déclaré : « Nous sommes très confiants. Nous avons un objectif clair, à savoir passer en premier dans cette élection. Nous voulons améliorer notre résultat. »
Les changements au sein du parti socialiste bruxellois peuvent avoir de lourdes conséquences. Il est préférable que les partis flamands suivent cette métamorphose de près.
(…) Et les chiffres ne mentent pas. Sur la base des noms de famille, 108 des 166 conseillers municipaux du PS à Bruxelles sont issus de l’immigration. Sur les 202 771 suffrages exprimés lors des dernières élections au PS, 140 423 ont été attribués à des candidats d’origine immigrée. Ce qui représente au moins 71,29% des voix, a calculé Hermanus. Et cela rend les anciens combattants du PS très mal à l’aise. Ils parlent, ouvertement ou non, d’une prise de pouvoir par les électeurs immigrants qui ont maintenu le PS de Bruxelles à flot avec leurs votes en bloc.
Selon une étude de l’université de Salzbourg rendue publique jeudi 26 septembre, un Autrichien sur deux souhaite également limiter les droits des musulmans.
45% des Autrichiens interrogés pensent que les musulmans ne doivent pas avoir les mêmes droits qu’eux, relève une étude de l'université de Salzbourg, rendue publique jeudi, relève notamment Le Figaro.
De même, sur cet échantillon de 1 200 personnes, 70% estiment que l’Islam n’a pas sa place en Occident. Une forte défiance à l’égard de la communauté musulmane à l’approche des élections législatives, dont le premier tour est prévu le dimanche 29 septembre.
La méfiance envers les musulmans est très fortement traduite par l’étude qui remarque que 59% d’entre eux ont peur que certains musulmans soient des terroristes. Par ailleurs, un Autrichien sur deux (48%) réclame l’interdiction de la construction des mosquées.[...] En savoir plus sur valeursactuelles.com
Retraites – Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans.
«Les retraités sont de plus en plus nombreux à venir chez nous», déplore la directrice de la soupe populaire de Berlin.
Malgré la pauvreté qui augmente chez les personnes âgées, l’Allemagne n’a toujours pas engagé une réforme de fond de son système de retraite par répartition. Plus les années passent, plus le nombre de retraités qui vivent dans la précarité progresse.
Selon le dernier rapport de l’Institut de conjoncture à Berlin (DIW), plus d’un retraité sur cinq (21,6%) vivra sous le seuil de pauvreté dans vingt ans, contre 16% aujourd’hui.
Ces chiffres sont d’autant plus alarmants qu’ils sont calculés avec l’hypothèse d’une économie évoluant «positivement». «Le fond du problème n’a pas été réglé», constate Johannes Geyer, l’auteur de l’étude.
«Les ajustements, comme une meilleure prise en compte du congé maternité ou la retraite à 63 ans à partir de quarante-cinq ans de cotisations, n’apportent rien de significatif sur le fond. Ce ne sont que des réformes cosmétiques», poursuit l’expert du DIW.
Glaner pour survivre
«Les retraités glanent aujourd’hui des bouteilles consignées pour arrondir leurs fins de mois. Ils n’ont plus honte», déplore Sabine Werth, directrice de la soupe populaire de Berlin.
«Le développement du secteur des bas salaires décidé par le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder (ndlr: dans les années 2000) a été une catastrophe. Les retraités sont de plus en plus nombreux à venir chez nous», insiste la bénévole.
Selon le DIW, l’Allemagne compte 6,5 millions de contrats en «minijob», qui permettent une dispense partielle des cotisations sociales. Or, 4,5 millions de ces derniers sont considérés comme l’emploi principal des gens concernés, et non pas, comme le voulait l’idée de départ, un job d’appoint. «Tous ces gens seront dans des situations de précarité quand ils arriveront à la retraite», prévient Sabine Werth.
«Les retraités d’aujourd’hui ont également une biographie complètement différente de leurs aînés. Ils n’ont pas accumulé autant de trimestres – ou points – parce que le marché du travail s’est transformé. Ils comptent plus de périodes de rupture (chômage, formation, etc.) et ont moins cotisé», ajoute Johannes Geyer.
La grande coalition d’Angela Merkel, une alliance entre conservateurs (CSU/CDU) et sociaux-démocrates (SPD), a tenté une réforme des retraites pour anticiper cette pauvreté de masse. L’objectif est la stabilisation d’ici à 2045 du niveau des pensions à 46% des revenus nets (contre 48% aujourd’hui) et un financement des déficits par l’impôt (4,5 milliards d’euros à partir de 2030 et 8 milliards en 2040). L’âge légal de la retraite va passer progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme a prévu aussi des cotisations retraites obligatoires pour les travailleurs indépendants.
Lire aussi:Du matériel de guerre suisse sur de nombreux fronts (Vidéo)
En 2018, 100 actifs en Allemagne finançaient les retraites de 31 personnes de plus de 67 ans. Avec l’arrivée des «baby-boomers» (pic de natalité de la fin des années 60), ce sera en 2038 pratiquement deux actifs pour un retraité (100 pour 47).
Cotisations trop faibles
L’introduction en 2015 du salaire minimum (8 euros 50 de l’heure) n’a pas réglé le problème. Les cotisations restent trop faibles. «Il faudrait être payé au moins 14 euros de l’heure. Un tiers de la population active est en dessous de ce barème», remarque Ulrich Schneider, président de l’Union des associations caritatives d’Allemagne.
Pour freiner les effets pervers du système, le gouvernement prépare un projet de loi sur une retraite minimum accordée à ceux qui ont cotisé au moins trente-cinq ans. «Mais elle concernera surtout les classes moyennes. Elle ne permettra pas de lutter contre la pauvreté.
Ceux qui n’ont pas cotisé cette durée resteront à l’aide sociale, qui est très faible, comme les chômeurs de longue durée, les travailleurs indépendants, qui n’ont pas d’obligation de cotiser, et les étrangers qui sont arrivés tard dans le pays», poursuit l’expert.
Le phénomène devrait s’amplifier avec l’arrivée à l’âge de la retraite des chômeurs de longue durée est-allemands qui n’ont jamais retrouvé de travail après la réunification. «Aucune catégorie de la population n’est autant concernée par la précarité», estime Ulrich Schneider. «Avec eux, la pauvreté des retraités va exploser dans les vingt prochaines années», ajoute-t-il. C’est également la conclusion du rapport du DIW.