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Europe et Union européenne - Page 379

  • Immigration illégale en Méditerranée : SOS Méditerranée persiste dans son erreur

    L’ONG reprend la mer et son bateau est encore plus grand que ceux précédemment affrétés. Le fait que leur mission s’annonce très compliquée grâce à la politique déterminée de Salvini et au refus de plus en plus marqué de l’immigration par les Européens n’y change rien. Ce sont encore des centaines de milliers d’euros qui vont s’ajouter aux millions déjà engloutis par SOS Méditerranée dans leurs campagnes au large de la Libye. Comment expliquer cet acharnement ?

    L’humanitaire détourné au profit de l’idéologie

    Nombre de volontaires et de donateurs agissent et donnent certainement en toute bonne foi, pensant sauver des vies. Néanmoins, il y a tout de même en arrière-plan un désir, conscient ou pas, d’accueillir voire d’importer massivement des migrants en Europe quoi qu’il en coûte. Les morts en mer, causées par le trafic, et les dangers rencontrés sur la route ou dans les camps de migrants et de réfugiés sont évitables. Et c’est là où s’arrête l’humanisme des ONG : elles refusent de faire dans les pays d’origine un travail pour décourager l’immigration illégale. Cela leur demanderait pourtant pas plus d’efforts et de moyens que leurs « opérations » en mer.

    Ils créent des problèmes mais n’en résolvent aucun

    Tout le monde est d’accord pour dire que les migrants rêvent d’un Eldorado européen qui n’existe pas. Force est de constater que l’émigration massive d’Africains n’a résolu aucun problème de l’Afrique, tout en créant de nouveaux en Europe. Ceux qui partent sont de toute manière remplacés très rapidement par la natalité galopante de leur pays d’origine. Qui peut penser que nous sommes ici témoins d’une solution politique viable ? Et si certains ont pu réussir la traversée et sont accueillis par les pays européens, qu’est-ce qui moralement empêcherait tous les autres volontaires – très nombreux – de venir également ? Le chantage à la prétendue « urgence » du sauvetage prépare en réalité le terrain à une autoroute migratoire.

    Il faut agir sur les lieux de départ de l’immigration

    Un humanitaire conséquent agirait sur les lieux de départ. Des campagnes dans les principaux pays d’émigration qui informeraient sur la fermeture des routes migratoires, sur les dangers du voyage et sur la nature criminelle des réseaux de passeurs devraient être la priorité des ONG si vraiment elles cherchaient à sauver des vies. Au lieu de cela, elles préfèrent engloutir des millions d’euros en assurant le service après-vente des passeurs. La diversité à tout prix et le plus rapidement possible, voici ce qui semble être l’horizon indépassable des pseudo-humanitaires. Peu importe le prix que les Africains devront payer pour que leur rêve de société arc-en-ciel devienne réalité en en Europe.

    Jean-David Cattin

    https://www.les-identitaires.com/2019/07/22/immigration-illegale-en-mediterranee-sos-mediterranee-persiste-dans-son-erreur/

  • Immigration : Salvini s’oppose au couple franco-allemand – Journal du mardi 23 juillet 2019

     

    Immigration : Salvini s’oppose au couple franco-allemand

    Un mois après l’affaire Carola Rackete, les divisions sur le sujet migratoire sont toujours vives. Alors que plusieurs pays européens se sont entendus sur la création d’un mécanisme de solidarité, le ministre de l’intérieur italien s’oppose toujours aux décisions de Paris et Berlin.

    Boris Johnson prend ses quartiers au 10 Downing Street.

    Comme prévu, le partisan d’un Brexit dur succède donc à Theresa May à la tête des conservateurs et au poste de premier ministre britannique… Le début d’un parcours qui promet d’être semé d’embûches.

    Souriez, vous venez de travailler 203 jours pour l’Etat !

    Aujourd’hui 23 juillet c’est le jour de libération fiscale, le jour où vous cessez symboliquement de travailler pour l’Etat et que vous récoltez enfin le fruit de votre labeur. Retour sur une gabegie fiscale française.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-salvini-soppose-au-couple-franco-allemand-journal-du-mardi-23-juillet-2019

  • « Le JT de l’éco. Que deviennent mes crédits en cas d’effondrement ? » L’édito de Charles SANNAT

    Résultat de recherche d'images pour "le jt de l'éco"
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Je vous retrouve désormais comme tous les lundis ou presque avec la nouvelle vidéo du Vrai JT de l’éco et de l’or.
    Cette semaine, l’idée c’est de répondre à une question que vous êtes très nombreux à vous poser à savoir… 
    Que va-t-il se passer pour vos crédits en cas d’effondrement ou de faillite de votre banque ?! Grande question. 
    Globalement il vous faudra les rembourser dans presque tous les cas sauf un !! Explications !
    Nous parlerons également de l’actualité économique dominée par les baisses de taux à venir de la FED très difficiles à justifier et des contradictions des autorités monétaires. 
    Des contradictions qui en disent beaucoup plus que ce que l’on peut croire au premier abord.
    La banque centrale sait des choses, que nous ne savons pas… alors essayons de deviner.
    Essayons de deviner ce qu’il risque de se passer dans les prochains mois, et évidemment cela tourne essentiellement autour de l’énergie et des guerres pour l’énergie.
    Dans cette édition, je consacre d’ailleurs deux articles, l’un à la situation turco-chypriote, et l’autre à la situation libyenne avec 300 000 barils par jour de production portés disparus depuis vendredi dernier suite à la fermeture du plus gros puits.
    Nous évoquerons également les tensions dans le Golfe et les effets sur l’or.
    Bref, un JT passionnant !!!
    N’oubliez pas évidemment, de « partager » cette vidéo si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi cliquer sur les pouces bleus car il paraît que c’est important et vous pouvez également vous abonner à la chaîne Youtube Insolentiae TV.
    Pour le reste, je vous retrouverai lundi prochain, après une semaine où il n’y aura plus d’éditions quotidiennes, car j’ai quelques jours de travail en retard, de trop nombreux mails et autres courriels en souffrance. 
    Bref, je vais consacrer cette semaine à la fin de la rédaction de mon dossier spécial effondrement, et au courrier des lecteurs. 
    Par avance, toutes mes excuses à celles et ceux à qui je ne pourrai pas répondre faute de temps. Je ferai de mon mieux.
    On se retrouve le lundi 29 pour une édition spéciale le vrai JT de l’éco.
    A très bientôt mes chers lecteurs. A très bientôt.
    Pour télécharger Présentation le vrai JT de l’éco et de l’or 19072019

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/le-jt-de-leco-que-deviennent-mes.html

  • Salvini écrit à Castaner : « stop à la politique migratoire franco-allemande »

    L’affrontement en Europe au sujet des migrants ne cesse de diviser les pays européens.  D’un côté l’axe franco-allemand et les pays nordiques, de l’autre le groupe du Visegrad à l’est et l’Italie de Matteo Salvini.

    Tandis que monte la tension entre la France et l’Italie après les révélations concernant des violations françaises à Vintimille destinées à faciliter le renvoi de clandestins dans la péninsule italienne, Salvini a envoyé une lettre furieuse à son homologue français, Christophe Castaner : “L’Italie n’est plus disposée à accepter tous les migrants”, écrit le ministre de l’Intérieur italien. La France et l’Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires “en ignorant les demandes des pays les plus exposés” comme l’Italie et Malte, estime –il.

    “Les choix faits seulement à Paris et à Berlin, ça suffit. L’Italie n’est plus disposée à accepter tous les migrants qui arrivent en Europe”, assure aussi ce dimanche le chef de La Ligue, dans un message sur Facebook qui accompagne le courrier adressé à son homologue français.

    Réunis jeudi à Helsinki, les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne ne sont pas parvenus à s’entendre sur un “mécanisme de solidarité” visant à mettre fin à l’errance des bateaux interdits de faire débarquer des migrants secourus en Méditerranée centrale. 

    Dans sa lettre à Christophe Castaner, Matteo Salvini assure avoir noté à Helsinki “des positions très proches de celle exprimée par l’Italie en particulier sur le ferme engagement d’une politique migratoire visant à défendre les frontières extérieures de l’UE et de l’espace Schengen”. 

    “De nombreux collègues ont en effet soutenu la nécessité de revoir les règles du ‘search and rescue‘ [recherche et secours] pour empêcher les abus qui visent à favoriser une immigration illégale et incontrôlée comme exposée dans le document que nous avons préparé avec Malte”. 

    Lors de la réunion, l’Italie et Malte ont présenté un texte qui préconise le débarquement et la création de centres d’accueil temporaire et d’identification des migrants dans les pays limitrophes aux pays de départ. Un document qui doit servir de point de départ de “toute nouvelle discussion”, affirme Matteo Salvini alors que les ministres doivent se réunir à nouveau ce lundi à Paris.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/salvini-ecrit-a-castaner-stop-a-la-politique-migratoire-franco-allemande/110764/

  • Défense européenne 2019

    Passage de témoin chez la Brigade franco-allemande


    L'organisation du défilé militaire du 14 juillet à Paris a déployé tous les signes de la volonté française d'une défense européenne. Si les détachements espagnol, allemand, portugais, finlandais et peut-être d'autres ont été remarqués en tête de la prestation fort bien réussie d'ailleurs, si la proportion de responsables européens en tribune d'honneur fut forte, avec même la présence d'acteurs importants comme la ministre de la défense espagnole Margarita Robles ou le vice-Premier ministre britannique David Lidington, rien n'indique - du moins nul n'a pris le micro pour l'annoncer - que l'intégration militaire européenne soit en marche. Et même si la brigade franco-allemande trentenaire (BFA) a fait bonne figure, elle nous a signalé en creux qu'elle est toujours dans son format originel de 1989 et qu'elle sert d'alibi pour maintenir cette chimère française dans l'actualité stratégique, jusqu'à ce qu'elle soit engagée un jour comme grande unité ouvrant les hostilités en entrant en premier sur tout théâtre d'opérations extérieures. C'est le brevet Warproof des Anglais. En attendant cette confirmation, l'exercice est académique dans un service de garnisons avec quelques escapades qui font tourner les états-majors tactiques. Faute d'emploi probant, la BFA a été versée dans l'Eurocorps dont elle forme le fer de lance. Qui tient le manche ?

    Les difficultés à transformer l'idée originelle de la BFA en forces de combat éprouvées annoncent celles qu'on fait semblant (en France) de ne pas voir chez tous les pays européens qui sont convoqués à la formation d'une vraie défense européenne. Il y a deux motifs principaux à ces réticences : la défense européenne existe déjà dans le format atlantique. Deuxièmement, les budgets militaires ne sont pas extensibles et nul ne paiera deux fois sa garantie de sûreté. On va s'appesantir sur ces deux points en commençant pas passer les pays en revue.
    D'abord les pays au contact des intérêts russes (c'est le nom du chat) :
    1/ Norvège : courte frontière terrestre de Kirkenès et mitoyennetés dans l'Océan arctique
    2/ Suède : première puissance scandinave face à l'enclave de Kaliningrad
    3/ Finlande : longue frontière russe de 1340 km
    4-5-6/ Pays baltes (3) : frontières orientales au contact direcvt ou indirect (Biélorussie)
    7/ Pologne : frontière de l'enclave de Kalinigrad
    8/ Roumanie : puissance de la Mer noire faisant face à la presqu'île de Crimée et à l'escadre russe
    9/ Bulgarie : idem
    Ces neuf pays ne prendront pas le risque de lâcher la garantie OTAN quoiqu'on leur promette à Paris. Ils passent leur temps à acheter des primes de réassurance auprès des Etats-Unis, comme la Bulgarie qui vient de renouveler huit Mig-29 par des F-16 américains dernière génération.

    Parmi les sceptiques, on peut compter tous les autres pays de l'Est, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie et les six pays yougoslaves. Pour d'autres raisons diamétralement opposées, on peut sortir du projet d'intégration la Grande Bretagne, le Danemark (avec le Groënland), l'Irlande, qui ont des intérêts stratégiques avec les Etats Unis, et finalement la Belgique qui est le pays hôte des sièges OTAN et vole sur F-16. A noter que si la Grande Bretagne coopère avec la France dans le cadre d'accords explicites, elle le fait surtout et d'abord pour protéger son industrie d'armement. Collaborer oui, s'intégrer, jamais ! D'ailleurs sa force de dissuasion nucléaire est sous double clef, et l'autre est à Washington.
    Sans préjuger de la position des Pays-Bas - ce pays a voté non en 2005 - mais en sachant que ses F-16 sont renouvelés par des F-35, il ne reste de candidats à la discussion que quatre pays, certes importants, mais qui n'emporteront pas de majorité dans les institutions européennes : France, Allemagne, Espagne, Italie. Les coopérations industrielles sont concrètes et bénéfiques, les manœuvres conjointes existent, les états-majors se connaissent. Reste à se battre !
    On peut tester leurs velléités en observant qui nous épaule au Sahel. Selon Le Figaro, « une vingtaine d'armées européennes sont présentes au Sahel, certaines au sein de la force de maintien de la paix des Nations unies (Minusma) ou dans le cadre de la mission de formation de l'armée malienne EUTM Mali, et d'autres aux côtés de l'opération anti-jihadiste française Barkhane, qui mobilise 4.500 militaires dont quelques centaines de forces spéciales (TF Sabre)». Ce sont celles de Barkhane qui nous intéressent :
    Les Anglais assurent la logistique avec des hélicoptères lourds Chinook que nous n'avons pas, les Américains se chargent du renseignement avec une forte présence au Niger... épicétou ! Les militaires européens se sont investis dans la "formation" des unités africaines qu'on espère un jour faire précipiter en forces armées, capables de se défendre seules (le rêve passe...). Il y a aussi un appui européen à la MINUSMA onusienne qui distribue des tablettes de chocolat. Certains parlent de forces spéciales mais on peut douter que d'autres gouvernements européens engagent des groupes d'acquisition/neutralisation en pays totalement francophones. 
    Ceci pour dire qu'au pied du mur, la belle chimère se dissipe dans les vapeurs du petit matin. Et les excuses des Européens à ne pas s'engager plus avant sont si nombreuses qu'on vous en fera grâce, sauf à comprendre que "sans le latin, sans le latin, les nègres nous emmerdent !".
    Alors que va-t-il se passer en matière de défense européenne ?
    Pour ne pas humilier le président français, les trois pays voisins et quelques autres en soutien peut-être, vont renforcer la coopération au sein de l'état-major intégré d'un Eurocorps sans troupes pour apprendre à travailler ensemble mais en anglais comme à la BFA. Cette formation est d'un ridicule achevé puisque tout le logiciel OTAN est fondé sur le principe d'interopérabilité, et que ça marche très bien déjà, avec ou sans la France, en dehors de toute sujétion européenne.

    Pour finir, avouons que l'idée d'une défense européenne commandée par la France excite les appétits de notre classe politique et ceux de la piste aux étoiles à court d'emplois, mais que parfois aussi, on fait de grandes choses par simple vanité. M. Macron aura-t-il de la chance pour cette fois ? Sauf que vouloir entraîner dans l'aventure les vingt-sept pays de l'Union est une gageure qui se heurte à des impondérables autrement dangereux que notre lecture stratégique gaullienne. Il reste un non-dit : certains pays de l'Est sont hérissés à l'idée de voir leurs forces armées commandées par des Français, à cause de la Débâcle de 40 qui les a précipités dans le malheur, sans parler même des accords de Munich bien présents dans les esprits.
    Le vrai réceptacle de la coopération militaire européenne est l'OTAN. Nous pouvons tout à fait rééquilibrer le poids de l'Europe dans l'organisation atlantique, d'autant plus que le président actuel des Etats-Unis est preneur de contributions augmentées en contrepartie de la diminution des siennes. Alors, soyons pragmatiques, qui veut parler plus doit payer plus. Le petit bal masqué de monsieur Macron ne trompe personne : une folle ambition personnelle. L'Europe peut obtenir la parité dans les commandements OTAN, il suffit d'y mettre le prix.

    Reste l'épreuve écrite : comment conjuguer l'effet des réalités géostratégiques avec le souverainisme prôné par les droites françaises en optimisant l'autonomie de nos décisions ? Vous avez quatre heures.

    Pas sûr que ça suffise.
  • «Ça suffit !» : Salvini rappelle à l'ordre la France et l'Allemagne sur leur politique migratoire

    salvini.jpgLa France et l'Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires «en ignorant les demandes des pays les plus exposés» comme l'Italie et Malte, estime le ministre italien de l'Intérieur, dans un courrier adressé à Christophe Castaner.
    «Les choix faits seulement à Paris et à Berlin, ça suffit. L'Italie n'est plus disposée à accepter tous les immigrants qui arrivent en Europe», a déclaré le 21 juillet Matteo Salvini via un message sur Facebook qui accompagne le courrier adressé à son homologue français, Christophe Castaner.
    «La France et l'Allemagne ne peuvent pas décider de politiques migratoires en ignorant les demandes des pays les plus exposés comme nous et Malte», ajoute le ministre italien de l'Intérieur, et patron de la Lega (droite radicale) alors que l'Europe est toujours divisée sur la politique d'accueil des migrants.
    Réunis le 18 juillet à Helsinki, les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ne sont pas parvenus à s'entendre sur un «mécanisme de solidarité» visant à mettre fin à l'errance des bateaux interdits de faire débarquer des migrants secourus en Méditerranée centrale.

    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/salvini-rappelle-lordre-france-allemagne-politique-migratoire.html

  • « Sadic » Khan et les nouveaux égorgeurs de Londres

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    Bernard Plouvier

    Tout le monde le sait, nos paisibles immigrés algériens ont ravagé, ces jours derniers, quelques quartiers de Paris, Lyon, Nantes (entre autres lieux festifs) dans les suites d’une victoire sportive de la République algérienne, où les activités mafieuses sont plus connues que les exploits sportifs.

    On comprend que les « jeunes » aient voulu célébrer l’événement. Ils l’ont fait à leur façon : pillages, incendies de voitures, attaques de commissariats et caillassages des voitures de police et de pompiers, agressions physiques diverses – les femmes violées n’osent même plus porter plainte, d’autant que les « forces de l’ordre » macroniennes ne sont guère intéressées : les grands patrons carriéristes nagent dans le sens du courant de Fringant Jeune Président.

    Eh bien, il en va de même à Londres ! Les journaux qui ne pratiquent pas l’auto-censure sur l’immigration exotique – le Brexit connaîtrait même un regain de ferveur – évoquent la « perte de la maîtrise des rues dans certains quartiers du Grand Londres ». Bref, il y a des zones de non-droit chez Britannia, comme à Marseille, Roubaix, Rouen, Saint-Étienne, Toulouse etc.

    Il faut dire que la Perfide Albion nous avait précédés en matière d’émeute raciale. Lorsque François le Mondialiste (rien à voir avec François II, le Gras) était arrivé à Londres, pour sa première visite officielle, cornaqué par son petit génie Attali, en 1981, il avait assisté à une émeute de Jamaïcains…  il aurait pu tomber sur une émeute de Pakistanais ou d’Ougandais : on vit avec la racaille qu’on importe.   

    Chacun se souvient qu’en mai 2016, un avocat politicien travailliste est devenu Lord-maire de Londres, avec le soutien d’une grosse partie de l’électorat de souche européenne : le mahométan de souche pakistanaise Sadiq Khan, dont la femme s’exhibe voilée dans sa limousine… à quand la burka et le burkini ?

    Or, les chiffres de la criminalité & de la délinquance londoniennes sont tombés en ce beau mois de juillet. En trois années de fonction, l’équipe du maire mahométan a remporté le grand prix du chaos. Les agressions au couteau – certes bien connues dans la ville de Jack, The Ripper, mais sur un mode occasionnel et somme toute artisanal – ont explosé de 52%, dépassant un peu les 108 000 en trois ans. Les cambriolages ont crû de 17% ; c’est une simple peccadille, car les vols avec agression physique ont augmenté de 59%.

    Comme Washington, avant qu’une équipe énergique décide de la nettoyer grâce au sain principe de « la tolérance zéro » (très peu apprécié du crypto-islamiste Barak Hussein Obama, allez savoir pourquoi ?), Londres est devenue capitale du crime et de la violence. Le jeu de mots sur le nom du Lord-maire circule sur toutes les lèvres tuméfiées.

    Encore un effort dans la régression sociale et le Paris macronien rivalisera avec le Londres des nuits sadiques, pour la plus grande joie de la racaille inutilement importée.  

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  • Jérôme Rivière (RN): « Le Parlement européen est un cénacle de combines et combinaisons entre amis ! »

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    L’entreprise allemande BMW sponsorise les institutions européennes en fournissant des véhicules à la présidence du Conseil de l’Europe.

    Au micro de Boulevard Voltaire, le député européen dénonce « l’entrisme des intérêts privés » au sein des instances de l’Union européenne.

    https://www.bvoltaire.fr/jerome-riviere-le-parlement-europeen-est-un-cenacle-de-combines-et-combinaisons-entre-amis/

  • Retour sur le parlementarisme européen

    6a00d8341c715453ef0240a46f9cfd200c-320wi.jpgNous avons assisté ces jours derniers à une séquence bien caractéristique des affaires européennes, et, comme il se doit, de leur perception faussée par l'oligarchie et l'intellocratie parisiennes.

    Au lendemain des élections du 26 mai, est apparue une nouvelle configuration du spectre politique sur le Vieux Continent. La redistribution des cartes reflète à vrai dire le résultat instantané de l'évolution des opinions publiques au gré du scrutin proportionnel.

    On s'est ainsi acheminé, après de difficiles tractations, jusqu'à la nomination, le 2 juillet, par le conseil des États d'une candidate à présidence de la Commission européennes, Ursula von der Leyen. Celle-ci a été validée par une majorité, instantanément assez courte. À vrai dire, on ne connaîtra jamais la composition exacte des 383 voix. Constatons simplement, dans les grandes lignes, que l'équilibre semble s'être déplacé en faveur du centre-droit, comme le corps électoral lui-même.

    Sur la base d'une lecture un peu courte du traité de Lisbonne, on avait beaucoup entendu parler les semaines précédentes de la doctrine du Spitzenkandidat. Celle-ci professe la légitimité du seul chef de file, désigné avant l'élection, par le parti arrivé en premier. Les gauches étant ulcérées par leur propre défaite, se sont alors employées à dénoncer un éventuel renoncement à cette théorie. Certes honorable, sous certaines conditions, elle était présentée en l'occurrence pour intangible, expression incontournable de la démocratie et applicable en toutes circonstances.

    Remarquons d'abord, que, dans l'absolu, elle ne figure pas dans les traités.

    Le document actuellement en vigueur, depuis 2009, a été signé à Lisbonne en décembre 2007. C'est ce texte qui règle le fonctionnement des institutions européennes. Très critiqué en France, il n'y est cependant guère connu.

    Rappelons les épisodes précédents. Le référendum de 2005 avait rejeté, Jacques Chirac exerçant le deuxième mandat de sa glorieuse présidence, le projet élaboré sous l'égide de son vieil ennemi Giscard d'Estaing, d'un traité supposé valoir constitution[1]. Les bons esprits reprochent beaucoup à l'ère Sarkozy d'avoir procédé, par la suite, à une modification de la loi fondamentale française, si souvent charcutée depuis 1958. En février 2008, en effet, reniant la promesse de soumettre désormais tout nouvel accord européen au vote des citoyens[2], il avait fait voter par le Congrès réuni à Versailles une réforme permettant de ratifier la dernière mouture des textes de l'Union européenne.

    Il semble cependant nécessaire, ses clauses étant rarement rappelées en France, de considérer les dispositions fort claires du traité.

    On commencera par l'observation suivante : la cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, dont la vigilance exaspère Mme Merkel, a été consultée. La question se posait de sa validité au regard de la loi fondamentale adoptée outre-Rhin en 1949, toujours en vigueur. Son arrêt, rendu le 30 juin 2009, ne comporte de réserves que sur le pouvoir législatif du parlement et des remarques sur la nature de l'Union, qui, selon les juristes allemands, demeure une organisation internationale, et non un État fédéral quoique disposant, de façon embryonnaire, de certains traits fédéralistes[3].

    Aucune objection en revanche sur la procédure de désignation de l'exécutif communautaire, ainsi définie :

    Article 9 D § 7. En tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent. Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d'un mois, un nouveau candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure.
    Le Conseil, d'un commun accord avec le président élu, adopte la liste des autres personnalités qu'il propose de nommer membres de la Commission. Le choix de celles-ci s'effectue, sur la base des suggestions faites par les États membres etc.

    Dans le contexte de la nomination d'Ursula von der Leyen, il semble dérisoire de prétendre qu'une doctrine du Spitzenkandidat ait été bafouée voire abandonnée. De nombreux commentateurs agréés, pas seulement parisiens, se sont cependant posé la question.

    La théorie du Spitzenkandidat suppose d'abord une procédure quelque peu différente. On peut en observer le fonctionnement dans d'autres régimes institutionnels, et dans d'autres situations. Le chef du parti vainqueur, particulièrement au sortir d'une joute bi-partisane, est alors automatiquement appelé à former le gouvernement. Le chef de l'État, monarque ou président, ne joue dans ce type de nomination qu'un rôle protocolaire.

    Ceci a correspondu idéalement, entre 1945 et 2010, au schéma dominant en Grande-Bretagne. Dans ce pays, la prérogative royale, soit en l'occurrence le choix, par le Souverain, d'un Premier ministre certes au sein des conservateurs, mais non obligatoirement le chef du parti, droit refusé par les travaillistes, fut abandonné par les tories eux-mêmes, qui s'en réclamaient depuis 1832. C'est ainsi qu'en interne, ils censurèrent Margaret Thatcher en 1990: cessant de dirier le parti, elle dut quitter le pouvoir.

    On peut se demander, euphémisme, si cette disparition ne va pas se révéler, ces temps-ci, dommageable aux intérêts britanniques bien compris. Elle laisse en ce moment le choix de l'occupant du 10 Downing street, dans une négociation cruciale pour l'avenir du Royaume-Uni, aux seuls 160 000 adhérents encartés. Notre respect pour la force des institutions outre-Manche n'ira pas jusqu'à l'admiration de cette hypothèse. Encore moins au désir de la décalquer dans le cadre de l'Union européenne.

    Au contraire, nous disposons d'un exemple très récent de rétablissement de la prérogative du chef de l'État dans un pays très proche, avec le cas de la Belgique. Sans l'intervention du roi Albert II aucun gouvernement n'aurait pu être formé en 2014, et, surmontant les fractures de ce pays ami, il est demeuré en place depuis 5 ans.

    En Angleterre même, paradigme du parlementarisme, l'absence d'une vraie majorité, entre 1910 à 1929, entre libéraux et conservateurs, et la montée des travaillistes rendaient le parlement de Westminster ingouvernable. Cet imbroglio imposa une intervention de la Couronne. La démocratie n'en est pas sortie affaiblie mais renforcée.[4]

    Remarquons aussi, et tel me semble le point essentiel, que la situation actuelle pourrait imposer à la nouvelle commission une attitude plus combative, face à la gauche et à ses mots d’ordre mortifères, en rupture par conséquent avec la pratique consensuelle coutumière au cendre-droit.

    Alors, si, et seulement si, cela peut s'adosser à une véritable union des droites, soutenue par une opinion majoritaire, on pourra parler de démocratie européenne.

    JG Malliarakis  

    D'autres chroniques sur le même sujet :

    • L'Insolent du 16 juillet "Sur l'investiture d'Ursula von der Leyen"
    • L'Insolent du 8 juillet "Quand la droite l'emporte dans un pays meurtri"
    • L'Insolent du 3 juillet "Europe : comprendre le compromis"
    • L'Insolent du 28 mai "Démocratie athénienne et gauche européenne"
    • L'Insolent du 27 mai "Victoire du dégagisme"
    • L'Insolent du 24 mai "Petit bilan de campagne"
    • L'Insolent du 18 mai "De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin"
    • L'Insolent du 13 mai "Pinocchio en Europe"

    Apostilles

    [1] En en paragraphant le projet, Tony Blair fit remarquer que c'était la première constitution acceptée dans l'Histoire de l'Angleterre depuis la Grande Charte de 1214.

    [2] Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur la théorie de la ratification des traités internationaux par l'opinion publique. Historiquement on pourrait juger ses conséquences calamiteuses. Dès le XVIIIe siècle à Paris, le parti philosophe anti-autrichien s'était ainsi dressé contre le retournement des alliances de 1756. La malheureuse reine Marie-Antoinette qui avait épousé en 1770 le futur Louis XVI fut la victime expiatoire centrale de cette cabale.

    [3] Voici le Résumé de l’arrêt du 30.6. 2009 tel que communiqué par la Cour de Karlsruhe : "Le Traité de Lisbonne est compatible avec la loi fondamentale. Mais la loi étendant et renforçant les pouvoirs du Parlement (Bundestag et Bundesrat) dans les matières européennes viole les articles 38.1 et 23.1 de la loi fondamentale dès lors que le Parlement allemand ne se voit pas accorder des pouvoirs suffisants dans la participation à la procédure législative et à la procédure d’amendement des traités. La ratification par la République fédérale d’Allemagne du Traité de Lisbonne ne peut donc avoir lieu tant que la loi relative aux droits de participation du Parlement n’est pas entrée en vigueur. Décision prise à l’unanimité quant au résultat et à l’unanimité moins une voix quant au raisonnement". cf. article de Marie-Françoise Bechtel, Conseiller d’Etat et Vice-présidente de la Fondation Des Publica.

    https://www.insolent.fr/

  • La question des minorités ethniques européennes en Europe

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    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    Afin d’éviter tout malentendu, cet article n’aura pas pour but de réveiller une quelconque velléité de domination d’une communauté ethnolinguistique envers une autre. Mais au contraire, d'essayer d’aborder une problématique devenue (heureusement) marginale au niveau européen, quoique encore présente dans certaines régions (Balkans, Caucase), à travers l’histoire contemporaine (suivant le schéma universitaire post-1789), ce qu’il en est aujourd’hui et les possibilités pour demain.

    Pour faire un petit rappel historique, la problématique des « nationalités », des minorités ethniques en Europe remonte au milieu du XIXe siècle et plus précisément sous l’empire austro-hongrois, où la double couronne rassemblait à l’intérieur des Germains (Allemands, Autrichiens), des Slaves (Tchèques, Slovaques, Slovènes, Polonais, Ukrainiens, Serbes, Croates), des Latins (Italiens, Roumains) et des Magyars (Hongrois). Avec une multiplicité de différences religieuses : chrétiennes (à l’écrasante majorité, un peu moins de 95% : catholiques, protestants, orthodoxes), juive et musulmane (1,3%).

    Après les révolutions en 1848, deux courants se sont développés tels que le panslavisme et l’austro-slavisme. Le premier courant visait à l’unification politique des différents territoires slaves. Le second courant visait au contraire au rattachement politique des Slaves sous la double-couronne. On peut aussi mentionner e cas de l’empire russe, où la couronne tsariste rassemblait des Slaves (Russes, Ukrainiens, Biélorusses, Polonais), des Finno-Ougriens (Finnois, Estoniens), des Latins (Moldaves), des Turcs (Tatars, Kirghizes dont Kazakhs, Turkmènes, Ouzbeks) et des Caucasiens (Géorgiens, Arméniens, Ingouches, Tchétchènes, Tcherkesses). Avec une multiplicité de différences religieuses là aussi : chrétiennes (majoritairement : orthodoxes, catholiques, uniates et protestants) et musulmanes. Ces minorités ethniques vont perdurer au cours du XXe siècle, malgré la révolution russe de 1917 et la recomposition territoriale en Europe centrale et orientale après la Grande Guerre. Puisque la Russie ou Grande-Russie, calquée sur un système impérial socialement marxiste, sera constituée d’une multitude de républiques socialistes : le Tatarstan en 1920 (pour les Tatars), la Kabardino-Balkarie en 1936 (pour les Kabardes), l’Adyguée en 1922 (pour les Adyguéens), l’Arménie en 1920 (pour les Arméniens), la Géorgie en 1921 (pour les Géorgiens), l’Ukraine en 1919 (pour les Ukrainiens).

    La recomposition territoriale en Europe centrale et orientale, via les traités de paix, avait prévu la dissolution de l’empire austro-hongrois et du retour à une petite-Autriche et une petite-Hongrie. Pour ce qui est de l’Europe centrale, la Tchécoslovaquie émerge sous la forme de la Première République en 1918, incluant des territoires exclusivement slaves (tchèques, slovaques, ruthène subcarpathique jusqu’en 1945). D’abord unitaire puis fédérale, la Tchécoslovaquie va ensuite perdre la Ruthénie subcarpathique qui sera rattachée en 1945 à la RSS d’Ukraine. Après le coup de Prague (1948), elle va devenir centraliste, totalitaire, socialement communiste via le parti unique au pouvoir, avant de mourir lors de la "révolution de velours" (entre le 16 novembre et 29 décembre 1989) dont Vaclav Havel fut l’un des plus célèbres partisans, provoquant ainsi petit à petit la scission entre Tchèques et Slovaques, avant d’être définitive en 1993.

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    Pour ce qui est des Balkans, la Yougoslavie émerge via le « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes » après un front commun en 1912 mené par la Ligue Balkanique (comprenant la Grèce, la Serbie, le Monténégro) contre l’Empire ottoman, la même année où l’Albanie prend son indépendance. Cette première Yougoslavie comprenait donc les royaumes serbe, monténégrin, croate et les régions de langue serbo-croate de Voïvodine (majoritairement orthodoxe, avec des minorités allemandes, magyares ou encore roumaines), de Bosnie-Herzégovine (avec des religions orthodoxe, musulmane et catholique) et de Slovénie (de langue slovène et de religion catholique). Après les défaites de l’Italie fasciste et de la Croatie oustachi, la Yougoslavie devient un régime dictatorial de type socialiste, que Tito, après une rupture avec l’URSS de Staline à la fin des années 1940, va diriger de 1953 à 1980.

    A sa mort, c’est Slobodan Milosevic, deuxième homme du KPJ (Parti Communiste Yougoslave), qui après avoir organisé des révolutions en Voïvodine et au Monténégro, va décider de supprimer le statut d’autonomie du Kosovo en 1989, réveillant le nationalisme albanais où Ibrahim Rugova va faire de cette région une république par une déclaration constitutionnelle. Réveillant ainsi le début du conflit contemporain où l’Histoire montre que ce territoire n’était qu’une succession d’occupations politiques serbes et turques et entre populations serbes et albanaises (dont la première population était illyrienne, ancêtre des Albanais, occupation serbe entre le XIIe et XIVe siècle puis entre 1912 et 1939, occupation ottomane entre le XIVe et XIXe siècle) qui s’étaient pourtant battus ensemble en 1389 (car les Albanais, minoritaires encore à l’époque, étaient catholiques ou orthodoxes).

    Sous la République socialiste d’Albanie, Enver Hoxha va interdire la pratique religieuse en 1967 et « désislamiser » le pays. Alors aujourd’hui qu’en est-il de ces minorités ethniques européennes ? En Russie, les minorités turciques, mongoles et caucasiennes bénéficient d’un statut à part de « république autonome », tout en étant intégrées à la Fédération. Et les présidents de ces territoires appartiennent majoritairement au parti du gouvernement « Russie Unie ». C’est le cas de Murat Kumpilov en Adyguée, de Alexey Tsydenov en Bouriatie, de Vladimir Vassiliev au Daghestan, de Vladimir Volkov en Mordovie, de Rustam Minnikhanov au Tatarstan ou encore de Ramzan Kadyrov en Tchétchénie.

    Globalement, les Balkans connaissent une nouvelle prospérité. Malgré le conflit serbo-kosovar évidemment, qui a vu récemment une nouvelle modification territoriale. Comme le changement de nom pour la Macédoine slave, devenue « Macédoine du Nord » pour être différenciée de la Macédoine hellénique. Malgré la chute de la Yougoslavie, il existe toujours des minorités ethniques. Représentées par des partis politiques. En Serbie, avec des minorités albanaise et hongroise représentées respectivement par la Coalition albanaise de la vallée de Presevo et la Coalition hongroise. En Grèce, avec une minorité macédonienne par le Vinozhito. En Roumanie, il y a une minorité hongroise, représentée par le Parti Populaire Hongrois de Transylvanie. En Italie, il y a des minorités germaniques et slovènes, représentées respectivement par le Süd-tyroler Freiheit et le Slovenska Skunopost. Et en Autriche, avec une minorité slovène via l’Entna Lista.

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    Si comme on l’a dit, les conflits ethniques sur l’ensemble du territoire européen se sont globalement apaisés, et il faut s’en réjouir, ces minorités n’ont pas trop leur mot à dire dans les Etats dans lesquels ils sont (puisque la seule langue reconnue en Serbie est le serbe, l’Autriche, l’allemand, le grec en Grèce, le roumain en Roumanie, etc…). Demain, la République européenne ne reconnaîtra plus les Etats-nations actuels existants. Puisqu’ils sont jacobins pour la plupart et divisent l’Europe. Seul un modèle d’Etat européen unitaire et décentralisé pourra régler une bonne fois pour toutes cette question. Il y a déjà cette erreur française consistant à de confondre « nationalité » et « citoyenneté ». Lié à l'idée de "naissance", "nation" et "nationalité" doivent s'interpréter comme des notions d'ascendance commune partagée.

    Un basque n'a pas forcément la même "nationalité" qu'un occitan et pourtant tous deux ont factuellement la "citoyenneté" française. Il n’y aura donc pas plusieurs nations au sein de l'Europe-Nation, puisque la "nation" n’a pas seulement un sens de "natif". C’est un préalable mais ça ne fait pas tout : car ils doivent aussi témoigner d'une conscience d'appartenir à une même communauté. Après cet examen de conscience, cela se traduira par une révolution (qui sera démocratique), puis par l'établissement d'un État en finalité où ceux-ci ne forment plus qu'un politiquement. Il y a des nationalités aujourd’hui mais ça n'en fait pas des nations ! Les exemples sous la Double-Couronne et la couronne tsariste ont été démontrés. Aujourd'hui, les minorités ethniques slovènes en Italie et Autriche, sont-elles pour autant une "nation" ? Des nationalités éparpillées auprès de leur Maison-Mère ! L'Europe a vocation a être une Nation, puisque réunissant au préalable des Européens de même souche civilisationnelle. Nous sommes encore au stade encore de la prise de conscience commune. Les minorités garderont leur "nationalité" mais qui ne sera pas juridique. En revanche ils seront de nationalité ("citoyenneté") européenne, celle-ci définit uniquement sur le principe d'ascendance.

    Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/06/23/la-question-des-minorites-ethniques-europeennes-en-europe-6159935.html