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À l’occasion de sa dernière plénière du Parlement européen, Bruno Gollnisch rappelait quelques vérités sur les plus grosses fausses nouvelles du XXIe siècle !
Monsieur McAllister, vous avez évoqué les fausses informations en provenance de Moscou. Je n’ai pas beaucoup d’exemples en tête et je ne suis pas l’avocat du gouvernement russe, mais je voudrais savoir si vous avez des fausses informations émanant de Russie d’une gravité comparable à celles, par exemple, qu’a répandues dans le monde le gouvernement des États-Unis d’Amérique, en faisant agiter à la tribune de l’ONU, par le secrétaire d’État Colin Powell, une prétendue arme chimique de destruction massive qui ne contenait en réalité qu’une poudre inoffensive.
Nous avons semé. D’autres récolteront, qui savent que la liberté des nations est la condition du maintien de notre civilisation européenne. Gollnisch : “Vive l’alliance des peuples libres dans une Europe des Nations renouvelée !”
Monsieur le Premier Ministre, Cher ancien collègue,
Vous venez nous entretenir de l’avenir de l’Union Européenne. Disons les choses franchement : cet avenir serra bien sombre si l’on ne change pas radicalement de perspective.
Au cours des 30 années que j’ai passées dans ce parlement, j’ai vu se développer une dynamique de groupe perverse, prométhéenne, je devrais dire luciférienne telle que la majorité de nos collègues s’est crue apte à donner au monde entier des principes qu’ils proclament, mais qu’ils ne suivent guère à l’égard de leurs collègues de la minorité. En outre, ils se persuadent qu’ils ont mandat pour gérer tous les aspects de la vie politique, économique, sociale, culturelle, sexuelle même, de 500 millions d’Européens.
Ils croient participer à l’édification radieuse du super Etat Euro-Mondialiste, bourré de directives, surchargé de normes, de règles et de contraintes, mais ouvert à la concurrence de pays qui n’en ont aucune, ou qui en ont très peu.
Monsieur le Premier Ministre, vous dont le pays s’est libéré du carcan de l’oppression de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, ne cédez pas au mirage de la nouvelle Union Soviétique Mondialiste qui s’échafaude ici.
Il faut changer radicalement de direction.
Il faut fonder notre Europe sur les vraies valeurs de notre civilisation, sur l’accueil de la vie et non sur l’avortement massif, sur la famille et non sur la promotion systématique des minorités sexuelles qui n’en demandent pas tant !
Le brassage généralisé des hommes, des marchandises et des capitaux n’est pas forcément gage de prospérité ni de bonheur.
Il faut organiser la coopération des nations libres par des programmes précis, chiffrés, dans des domaines concrets dont les citoyens pourraient mesurer et les coûts et les bénéfices.
La révolte des peuples contre ceux qui veulent les contraindre, méprisent leurs identités particulières, bafouent leur volonté, est en marche.
Ici même, nous avons fait tomber les murs des mensonges et de la désinformation qui empêchaient les patriotes de divers pays de communiquer entre eux.
Sur cet univers de mensonges feutrés et d’hypocrisie, les peuples commencent enfin à ouvrir les yeux. Nous avons semé. D’autres récolteront, qui savent que la liberté des nations est la condition du maintien de notre civilisation européenne.
Vive l’alliance des peuples libres dans une Europe des Nations renouvelée !
Dimanche 14 avril, à l’occasion des législatives organisées en Finlande, les sociaux-démocrates (SDP) ont gagné 40 sièges de députés, contre 39 pour le parti des Vrais Finlandais, parti anti-immigration et eurosceptique. « Je ne m’attendais pas à un tel résultat, personne ne s’attendait à cela », a réagi, dimanche, Jussi Halla-aho, président des Vrais Finlandais. Les conservateurs de la Coalition nationale ont récolté 17 % des suffrages, et 38 députés. Les écologistes de la Ligue verte ont rassemblé 11,5 % des voix.
Les sociaux-démocrates signent leur retour sur le devant de la scène politique, quatre ans après leur échec aux législatives de 2015 où le parti a terminé quatrième.
En 2015, le parti des Vrais Finlandais était entré dans le gouvernement de centre-droit, un choix politique qui avait été perçu comme une trahison par ses militants. En 2017, les Vrais Finlandais ont finalement implosé et quitté le gouvernement : une majorité de leurs députés ont fondé Nouvelle Alternative (rebaptisée Réforme bleue par la suite), parti qui est resté au pouvoir, les autres se ralliant à son nouveau président, Jussi Halla-aho. Dimanche, il a plus que doublé son nombre de sièges, passant de 17 à 39.
Comme on ne sait pas comment qualifier l’action de Matteo Salvini et qu’une partie importante du peuple italien la soutient, on le traite de fasciste. L’injure a beaucoup servi, à force, elle s’est banalisée mais elle peut toujours faire de l’effet sur ceux qui ont le nez collé sur l’actualité et ne connaissent pas l’Histoire.
Je n’aurais jamais songé à écrire sur lui s’il n’avait pas récemment donné du corps à ce que je considère comme une démarche réactionnaire cohérente.
Celle que globalement j’appelle de mes vœux.
Rien n’est inscrit pour toujours dans le marbre, le fil du temps n’est pas progressiste par nature, il n’y a aucune honte à regretter, sur certains plans, le passé et la modernité superficielle peut être combattue par le courage politique.
Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur, a en effet tenu sa promesse. Il a rétabli les mentions « père » et « mère » dans les documents administratifs, remplacées pas les expressions « parent 1 » et « parent 2 » par le gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi en 2015.
À ma connaissance, c’est le premier exemple d’une reconquête dans le domaine social et familial. D’une restauration par le bon sens.
Le conservateur aurait pleuré sur aujourd’hui. Le réactionnaire se bat pour faire revenir ce qu’il y avait de meilleur hier. Ce qui aurait mérité de demeurer.
Je ne m’illusionne pas.
Il est tout à fait possible que, demain, une majorité écologico-socialiste-bobo poussée dans son dos par un vent conformiste revienne sur cette heureuse modification. Il est même concevable que pour satisfaire la situation particulière d’une minorité, elle impose l’exigence de celle-ci à la majorité et fasse triompher l’exception qui ne supporte plus de n’être pas la règle.
Mais peu importe.
Aussi détesté que puisse être Matteo Salvini par certains, celui-ci, j’en suis sûr, a ouvert une brèche qui ne sera pas à agrandir par les seuls « populistes ». En l’occurrence, il est d’autant plus à féliciter que le refus d’abandonner ce qui fut bon est infiniment plus difficile à assumer que le mol abandon à l’avenir.
Un Salvini à réaction : a-t-on le droit, dans une France qui a peur de n’être pas à la mode, de l’approuver ?
Les observateurs politiques ont la fâcheuse habitude de se focaliser sur les résultats, parfois élevés, de l’« extrême droite ». Ils oublient de signaler que les Verts connaissent eux aussi de grands succès électoraux dans plusieurs États européens. Il est même possible aux prochaines européennes, la liste Verte conduite en France par le sortant Yannick Jadot dépasse l’estimation des 8 % prévue par les sondages.
Les élections communales et provinciales d’octobre dernier en Belgique ont vu la percée des Verts, remportant trois bourgmestres dans la région de Bruxelles-Capitale au lieu d’un seul. Aux législatives de l’automne 2018 chez le voisin luxembourgeois, ils prennent cinq points, soit 15,13 %, et renforcent leur influence au sein de l’alliance ministérielle tripartite avec les socialistes et les libéraux. Le gouvernement du Grand-Duché compte dorénavant trois ministres et un secrétaire d’État Verts.
Toujours en automne dernier, les élections régionales en Allemagne confirment leur succès : 17,5 % (+ 8,9 points) dans la très conservatrice Bavière, et 19,8 % (+ 8,7 points) en Hesse. En cas de législatives anticipées outre-Rhin, les Grünen deviendraient la deuxième force politique du pays aux dépens de la sociale-démocratie et pourraient s’entendre avec la CDU pour une coalition gouvernementale.
Outre la formidable complaisance du système médiatique, les Verts qui sont souvent des écologistes de pacotille bénéficient du mécontentement latent présent dans l’ensemble des classes sociales. Les électeurs centristes, sociaux-libéraux et progressistes se détournent de leurs formations politiques habituelles, mais ils ne veulent voter ni pour la gauche radicale, ni pour les forces nationales-populaires. Restent les Verts considérés comme une forme convenable de protestation populiste.
Cet engouement extravagant profite par ailleurs des grotesques « grèves scolaires » déclenchées par une adolescente suédoise qui ne cache pas de manger de la malbouffe industrielle… Ces rassemblements contre les dérèglements climatique font penser à cette manifestation organisée, il y a plus de trente ans, par le groupe Jalons à la station de métro Glacière contre le froid. Les participants criaient : « Hiver assassin ! Mitterrand complice ! ». Lycéens et écoliers se donnent une bonne conscience facile et continuent à fumer régulièrement des pétards sans se soucier du gaz carbonique ainsi rejeté. Pauvres jeunes crétins qui sèchent des cours certes idiots au nom de la lutte contre le réchauffement climatique…
Politiquement schizophrènes (pour les souverainetés énergétique et alimentaire et contre les frontières), les Verts, cosmopolites et multiculturalistes, constituent donc une véritable menace pour l’avenir autochtone de la civilisation albo-européenne. Leur montée en puissance confirme en tout cas l’ouverture d’un nouveau cycle politique. Souhaitons que cette imposture soit vite révélée pour que s’affirme enfin un mouvement identitaire enraciné, tenant d’une écologie armée authentique, communautaire et organique.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°120, mise en ligne sur TVLibertés, le 8 avril 2019.
Terrorisme islamique, commerce international, racines chrétiennes, lutte contre l’immigration clandestine, blindage des frontières, en un mot défense des identités nationales et européenne, ce sont les thèmes forts sur lesquels se concentre l’agenda du bloc souverainiste qui vise la conquête du plus grand nombre possible de sièges au futur Parlement européen
« L’Europe du bon sens », la nouvelle plateforme lancée par Matteo Salvini lundi dernier à Milan avec des souverainistes d’autres pays européens, se fonde en grande partie sur ces sujets clés.
Indépendamment des intérêts particuliers de chaque pays, tous les partis européens de facture souverainiste sont d’accord sur l’idée qu’il faut renforcer les frontières dans le cadre d’un plan commun tout en luttant contre l’immigration clandestine. Parce qu’il est clair que si un pays à l’intérieur de l’Europe ferme ses confins, les migrants resteront immanquablement à l’intérieur du pays où ils ont débarqués.
Un autre point du programme sur lequel les souverainistes européens ont trouvé un dénominateur commun est celui de la défense des identités nationales et des racines chrétiennes de l’Europe.
Ces deux thèmes vont de paire avec une autre thématique fondamentale, la lutte contre le terrorisme islamique. L’idée du front souverainiste est que terrorisme islamique et immigration incontrôlée marchent ensemble :
« Le danger pour l’Europe ne vient pas de son passé, mais du terrorisme islamique. » « Avec la Ligue au gouvernement et cette famille en Europe, la Turquie ne rentrera pas dans l’union Européenne » a souligné Matteo Salvini.
Concernant le domaine économique, le bloc souverainiste milite pour la reconquête de certaines compétences laissées à l’Union Européenne et aux institutions internationales, telle l’Organisation Mondiale du Commerce. Salvini en tête, les alliés de « L’Europe du bon sens » ont réitéré l’idée que l’OMC ne peut légiférer de manière ponctuelle et universelle sans respecter les exigences et les sensibilités de chaque pays.
Un programme destiné selon ses auteurs à apporter un peu de bon sens à l’Europe.
La sortie du grand débat n’est pas une marche à l’étoile mais s’apparente à une sortie de route pour Emmanuel macron et son gouvernement. Les radars enregistrent, en effet, un net décrochage de popularité pour le Président et la quasi-totalité des membres du gouvernement.
Selon le dernier sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le chef de l’État recule de cinq points, à 34 %. Les « bons élèves » de la classe, champions de participation dans le grand débat, subissent le même sort que leur maître : François de Rugy (-5, à 24 %), Marlène Schiappa (-4, à 30 %) et Christophe Castaner (-3, à 28 %).
Mais, plus inquiétant pour Emmanuel Macron, même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte. L’intouchable Jean-Yves Le Drian perd deux points, Richard Ferrand, président de l’Assemblée, trois, mais c’est le cas de Jean-Michel Blanquer qui est le plus révélateur : -9 points, à 29 % seulement. Les masques et les mensonges de la réforme du lycée et de la loi sur l’École de la confiance sont en train de tomber. Et pas que dans le monde enseignant. La Macronie n’a plus de piliers.
Les seuls ministres qui résistent un peu sont les personnalités issues des Républicains : Édouard Philippe (+2), Bruno Le Maire (+3) et Gérald Darmanin (+1). Si l’on ajoute à cela la franche remontée de Laurent Wauquiez dans ce sondage : +8, à 36 %, qui semble être crédité du choix d’avoir imposé François-Xavier Bellamy comme tête de liste pour les européennes, ou celle de Marine Le Pen (+5), on se dit qu’un vent de droite se remet à souffler. Mais la droite a déjà connu de tels alignements de planètes, et l’on sait ce qu’il en advint…
Mais la gauche, me direz-vous ? Où est la gauche, pourrait-on crier, comme Patrick Juvet chantait « Où sont les femmes ? » Ce qui est sûr, c’est qu’elle a lâché Emmanuel Macron, qui ne fait plus qu’un petit 18 % dans cet électorat socialiste qui fut pourtant son socle. Le même sondage montre même que, dans un duel Macron-Wauquiez (47/43), la gauche choisirait Laurent Wauquiez !
Dans la situation actuelle, la responsabilité des leaders de droite est immense : une grande partie des électorats de droite et de gauche est orpheline et leur adoption (qui a plutôt ressemblé à un rapt) par Emmanuel Macron n’a pas tenu deux ans.
A l'occasion du colloque de l’Institut Iliade, Europe : l’heure des frontières, qui s'est tenu à Paris le 6 avril, la revue littéraire non conforme Livr’Arbitres a réalisé un hors série regroupant une grande partie des interventions de la journée. Ce numéro hors-série exceptionnel est disponible à la Nouvelle Librairie ou sur le site de la revue cliquez là.