Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 444

  • Fausse nouvelle du jour : “La droite européenne lance la procédure d’exclusion du Hongrois Viktor Orban”

    Fausse nouvelle du jour : “La droite européenne lance la procédure d’exclusion du Hongrois Viktor Orban”

    D’Yves Daoudal :

    Pour la palme de la désinformation du jour il y a trois nommés.

    Le Monde : La droite européenne lance la procédure d’exclusion du Hongrois Viktor Orban

    Le Figaro : La droite européenne lance la procédure d’exclusion d’Orban et son parti

    Le HuffPost : La droite européenne (sans LR) demande l’exclusion d’Orban du PPE

    La désinformation de ces trois titres est tellement énorme qu’il est difficile de les distinguer. Même en tenant compte du fait que dans un titre il faut simplifier à l’excès. On considérera donc qu’en parlant d’« Orban » les uns et les autres entendent le président du parti hongrois Fidesz, c’est-à-dire en fait le parti lui-même (comme le précise Le Figaro). Le problème se situe dans l’expression « la droite européenne ». Car c’est doublement faux, quelle que soit la définition qu’on donne à cette expression. Plusieurs partis européens peuvent se réclamer de la droite européenne, si tant est que le PPE se dise de droite… Car en l’occurrence on désigne ainsi le PPE. Et c’est ici qu’apparaît la plus grosse désinformation. Carle PPE ne lance pas la procédure d’exclusion du Fidesz, encore moins « demande »-t-il son exclusion… de lui-même.

    La vérité est que 12 partis membres du PPE demandent l’exclusion du Fidesz, et que l’« Assemblée politique » du PPE se réunira le 20 mars pour examiner la question.

    Quand on ne connaît pas la situation, on peut penser en effet que 12 partis, c’est, en gros, le PPE lui-même. Sauf que le PPE c’est 51 partis membres, 6 partis associés (de pays non membres de l’UE, dont le parti norvégien qui fait partie des 12 contre Orban), et 19 membres observateurs.

    En ce qui concerne le Parlement européen, puisque c’est essentiellement de quoi il est question, le PPE a 217 députés, et ceux qui demandent l’exclusion du Fidesz sont 32. Parmi eux aucun « poids lourd » (français, allemand, italien, espagnol, polonais), aucun député d’Europe de l’Est à l’exception des 3 « chrétiens-démocrates » lituaniens.

    C’est donc un mensonge de dire que « la droite européenne » demande l’exclusion d’Orban.

    Cette opération permet surtout de voir quels sont les pires partis appartenant au PPE. Les voici dans leur ordre d’importance :

    1 Le parti social démocrate du Portugal (6 députés). Il faut dire qu’on ne voit pas vraiment en quoi un parti social démocrate serait de droite

    – l’Appel chrétien démocrate des Pays-Bas (5 députés).

    – Nouvelle Démocratie de Grèce (5 députés) – pas très nouvelle : c’est le vieux parti de Karamanlis.

    4 Le parti chrétien-social du Luxembourg (3 députés).

    – les Modérés de Suède (3 députés)

    – le parti de la coalition nationale de Finlande (3 députés)

    – les chrétiens-démocrates de Lituanie (3 députés).

    7 Les chrétiens-démocrates flamands de Belgique (2 députés).

    8 Le Centre démocrate humaniste de Belgique (1 député)

    – les chrétiens-démocrates de Suède (1 député)

    – le parti populaire du Portugal (1 député).

    Voilà qui rétablit l’affaire à ses justes proportions. Mais qui remporte la palme ? Je pense que c’est le HuffPost. D’un côté il vend la mèche en précisant que LR ne fait pas partie des demandeurs (pour lancer une pique contre le parti de Wauquiez et Bellamy qui se fait le complice d’Orban), mais ce faisant il veut faire croire qu’en dehors de LR toute la « droite européenne » est unie contre le Fidesz, ce qui est le contraire de la réalité.

    https://www.lesalonbeige.fr/fausse-nouvelle-du-jour-la-droite-europeenne-lance-la-procedure-dexclusion-du-hongrois-viktor-orban/

  • Hijab et préférence de civilisation, par Jean-Yves Le Gallou sur Radio Courtoisie

    Jean-Yves-Le-Gallou-Breizh-Info-Europeen-d-abord-588x330.jpg

    Le 1er mars 2019, Jean-Yves Le Gallou participait au Libre Journal de l’Identité sur Radio Courtoisie. Il y a notamment évoqué son dernier livre Européen d’abord et la polémique sur le hijab.

    Source : Radio Courtoisie

    https://www.polemia.com/hijab-preference-civilisation-jean-yves-le-gallou-radio-courtoisie/

  • Macron et son mensonge européen – Journal du mardi 5 mars 2019

     

    Macron et son mensonge européen

    La grande illusion européenne est repartie. Pour lancer la campagne, Emmanuel Macron a présenté ses projets pour l’UE dans une tribune publiée dans 28 pays

    Viktor Orban : la contre-attaque européenne

    La campagne pour les européennes démarre sur les chapeaux de roue en Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orban, soucieux d’imposer la question migratoire dans le débat, a lancé une campagne choc à l’encontre de Jean-Claude Juncker, le président de la commission européenne sortant.

    Grenoble : mistral sanglant

    Trois jours après la mort de deux jeunes délinquants fuyant la police à scooter, les nuits d’émeutes s’enchaînent à Grenoble. Face aux jets de cocktails molotov et aux tirs de feux d’artifices, les autorités ont bien du mal à faire régner l’ordre.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-et-son-mensonge-europeen-journal-du-mardi-5-mars-2019

  • La lettre d’Emmanuel Micron aux Européens

    macron euro.jpg

    Le billet de Patrick Parment 

    Le sieur Emmanuel Micron est bel et bien entré en campagne pour les élections européennes. Il vient de commettre un texte qui s’adresse aux Européens des 28 pays de l’Union, traduite dans les langues respectives et publiée dans les médias ad hoc. Quoi de nouveau sous le soleil libéral ? Rien.

    Micron pose d’emblée son combat contre le repli nationaliste, entendez par là les mouvements dits populistes qui tiennent désormais la scène politique au sein de l’Union. Des gilets jaunes à l’émergence de droites nationales partout en l’Europe, Micron n’a donc décidément rien compris à la grande lame de fond qui est en train de secouer l’Europe avant, peut-être, de la chambouler. A savoir le refus de l’option libérale qui est en train de détruire nos économies et bien plus grave encore qui porte atteinte à nos identités. Alors, nous faire accroire que Micron serait un homme de culture relève du pur fantasme. Le seul homme de culture que la Ve République ait connu, c’est Georges Pompidou avec un accessit pour François Mitterrand. Sauf que Pompidou avait une vision géopolitique large de la France, là où Mitterrand n’en avait qu’une vision étriquée.

    Alors qu’en est-il de cette vision européenne de Micron ? Rien. Que dalle ! Pas de quoi entraîner les foules peu sentimentales. « Bâtir une renaissance européenne autour de trois dimensions : liberté, protection, progrès » écrit-il. Ça ne veut rien dire. La liberté est perpétuellement bafouée chaque soir à 20h à la téloche, la protection est caduque en matière d’immigration et le progrès est un leurre franc-mac pour gogo socialo-libéral.

    Le reste n’est qu’une liste de bonnes intentions du genre salaire minimum européen, banque pour le climat, régulation des GAFA et mise en œuvre d’une politique de la concurrence pour assumer une préférence européenne face aux Américains et aux Chinois qui nous veulent du mal comme chacun sait.

    Bref, du baratin tant l’essentiel du problème n’est pas là.

    Les gilets jaunes ont pourtant tiré la sonnette d’alarme. Outre un réel désir de démocratie qui passe par une réforme du mode de scrutin et le recours au référendum, les gilets jaunes ont bien fait comprendre qu’ils voulaient une Europe qui protège d’abord les peuples européens et leurs  intérêts. Ce qui n’est pas le cas quand on voit Angela Merkel ouvrir la porte à un million de migrants extra-européens ou la Pologne acheter des avions de combat américains. Quelques exemples parmi bien d’autres.

    S’il ne s’agit pas de quitter le navire Europe, il s’agit en urgence d’en réformer l’administration. Quid de Micron sur le sujet ? Néant. Il faut en finir avec la nomination de pantins à la tête de la Commission du genre Barroso hier et Juncker aujourd’hui. Tant qu’on ne changera pas le mode de fonctionnement de l’Europe, celle-ci demeurera sujette aux vents mauvais du capitalisme boursier dont elle est un magnifique terrain de jeu.

    On comprendra aisément que la lettre de Micron aux Européens, c’est un peu celle du petit Jésus soviétique à la Russie de Vladimir Poutine. 

  • Chez Macron, on ne jure plus que par les « fake news » pour faire campagne

    fake-news-845x475.jpg

    Les « fake news » semblent devenues la préoccupation majeure de l’exécutif et de sa majorité : une loi anti-infox a été votée l’an dernier et l’on apprend, sur les réseaux sociaux, que « La République en marche va lancer un groupe public non partisan sur Facebook pour combattre les fake news. » D’après Le Huffpost, l’idée serait de copier le fonctionnement des groupes Facebook des gilets jaunes afin de sortir de l’entre-soi macroniste et de diffuser ainsi plus largement leur déconstruction des « infox ».

    Les Marcheurs disposent déjà d’une cellule interne qui, via la messagerie cryptée Telegram, centralise et diffuse auprès des militants tous les « décodages » des médias afin qu’ils soient relayés sur les réseaux sociaux. Pour la campagne européenne, une conférence de presse hebdomadaire sera organisée sur les « infox ». À quand, les affiches du type « Ils vous mentent » ou « Le parti de la vérité » ? Le problème est que ces slogans nous ramèneraient aux heures sombres – ou très rouges – de l’Histoire. Vérité et politique n’ont jamais fait bon ménage, et quand la seconde s’est entichée de la première, cela a souvent mal fini.

    Néanmoins, cette focalisation sur le « décodage » par le pouvoir est révélatrice. L’arme politique majeure n’est plus le combat d’idées, de visions, l’affirmation de valeurs et d’un projet, mais le décodage des mensonges, des erreurs, des approximations de l’adversaire pour le disqualifier intellectuellement (il se trompe) et moralement (il ment). La victoire politique à l’heure du macronisme se construit sur trois plans : à l’étage supérieur de la fusée, il s’agit de diaboliser la vision ; à l’étage central, d’accumuler les décodages afin de convaincre l’opinion que cette vision repose sur des « infox » et, à l’étage inférieur, notamment quand les deux premiers n’ont pas atteint leur but, il reste la disqualification de l’adversaire par la Justice (affaire Fillon, Marine Le Pen renvoyée devant un tribunal pour la diffusion d’une photo de Daech).

    On pourrait croire que le combat contre les « fake news » est, de tous, le plus louable. Mais il doit faire, lui aussi, l’objet d’un décodage car il a ses limites et ses partis pris.

    D’abord, il est à sens unique. Ouvrons Le Monde cette semaine : un long article de décodage sur des propos de Marine Le Pen, une enquête fleuve sur sept prétendues « idées reçues » (toutes peu ou prou « de droite »). Non seulement Emmanuel Macron bénéficie d’un temps de parole considérable grâce au grand débat national, mais d’un fact checking inversement proportionnel. Ne pas être décodé signifierait-il que vous êtes la bouche de la vérité ? On comprend que les équipes macronistes soient chargées de relayer les décodages réguliers du Monde : les deux mènent le même combat ! Mais cela jette une suspicion sur ces Décodeurs.

    Ensuite, les résultats des traqueurs de vérité produisent, parfois, plus de doute que de certitude, la vérité sur certains sujets étant compliquée. Ainsi, là où on pouvait attendre un « Vrai/Faux », on voit apparaître des notions intermédiaires. On peut saluer le sens de la nuance des journalistes. Mais aussi, parfois, la mauvaise foi de leur titre : quand les Décodeurs du Monde parlent des huit « erreurs » de Marine Le Pen, l’article préfère n’en classer qu’une sous l’infamie du « faux », les sept autres relevant de catégories floues : « contradictoire », « confus », « trompeur », « en partie vrai ». Ce qui n’est pas tout à fait pareil et autorise le retour au débat… politique.

    Certes, le souci d’exactitude et de vérification dans l’information et la politique est salutaire (et les contributeurs de Boulevard Voltaire y sont aussi soumis, comme l’indique la charte du site). Mais la mode du « décodage » et l’instrumentalisation qui en est faite sont suspectes. Le débat politique ne peut se limiter au jeu des huit erreurs.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/chez-macron-on-ne-jure-plus-que-par-les-fake-news-pour-faire-campagne/

  • Aux Pays-Bas, un djihadiste marocain porte plainte pour discrimination après avoir perdu la nationalité néerlandais

    djihadiste-5c7ceae4240000a7044b65c9-600x400.jpg

    Younes, un Néerlandais d’origine marocaine, a été condamné après avoir tenté de partir en Syrie. Contre toute attente, il porte plainte pour discrimination avec l’appui de son avocat, soutenant que les djihadistes marocains et turcs seraient moins bien traités que les Néerlandais. Le journal néerlandais De Telegraaf raconte que « Younes était fasciné par l’extrémisme islamique depuis l’âge de 16 ans », qu’il est « extrêmement tenace vis-à-vis de ses idées extrêmes ».

    Le journal développe en expliquant qu’ « il avait étudié en profondeur le système d’information, maintenu des contacts avec des combattants, appris l’arabe et savait qu’il se battrait et serait éventuellement impliqué dans des attaques et des horreurs».

    Cette plainte aux allures de mauvaise plaisanterie, est pourtant belle et bien réelle.

    https://fr.novopress.info/213811/aux-pays-bas-un-djihadiste-marocain-porte-plainte-pour-discrimination-apres-avoir-perdu-la-nationalite-neerlandaise/

  • La liberté selon Macron, c’est interdire et bannir

    La liberté selon Macron, c’est interdire et bannir

    Dans son texte plaidant pour l’Union européenne, sans jamais citer les problèmes de l’immigration, de l’islam et du terrorisme (pas d’amalgame svp !), Emmanuel Macron se veut le défenseur de la liberté.

    Il a une conception de la liberté dans la droite ligne de la conception révolutionnaire et robespierriste : pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Nous savons comment cela se termine…

    Ainsi, après avoir proposé l’érection d’une nouvelle usine à gaz avec une Agence européenne de protection des démocraties(sic), il propose d’interdire le financement de certains partis politiques et de bannir d’internet ceux qui pensent différemment.

    Elle n’est pas belle sa démocratie ?

    https://www.lesalonbeige.fr/la-liberte-selon-macron-cest-interdire-et-bannir/

  • Du (mauvais) cinéma

    cinema.jpgIl a beau s’en défendre, depuis le lancement du Grand débat,  Emmanuel Macron  est bien  en campagne pour les élections européennes, Au  moment ou celui-ci achève de s’enliser, il publie pour se relancer et occuper l’espace médiatique une tribune intitulée « Pour une renaissance européenne » (sic) promettant une remise à plat de la construction bruxelloise. Fort ( ?) des ralliements tout récent de Jean-Pierre Raffarin et d’Alain Juppé, M Macron, moderne Louis-Philippe, espère ramener dans ses filets  la bourgeoisie de gauche et  la frange européiste de la bourgeoisie de droite. Diffusée dans les quotidiens à tonalité européiste de 28 pays membres de l’UE, cette missive se veut la réponse bruxelloise au «  repli nationaliste »;   comprendre  au réveil des peuples de notre continent qui  exigent respect de leur identité  et de leur souveraineté, revendications bien  naturelles mais qui effrayent en haut lieu

    Comme il l’avait fait lors de son discours devant les jeunes  agriculteurs lors de son passage au  Salon de l’Agriculture, M. Macron tente dans cette tribune de rattraper par la manche un électorat qui constate chaque jour un peu plus les ravages de la politique initiée par la technostructure bruxelloise. Pour tenter de se démarquer d’un projet dont il est pourtant une assez caricaturale manifestation, il a donc choisi de mettre en avant dans son long plaidoyer eurofédéraste  le thème de la protection, de « l’Europe qui protège » (reprise d’un slogan martelé par  Nicolas Sarkozy en 2008). Mais qui nous protège de quoi ? Mais de tout mon bon monsieur !:  du dérèglement climatique, de l’immigration, de l’agressivité économique des géants américain et chinois… et bien évidemment des méchants russes.

    Dans ce registre, il promet  la création d’une « Agence européenne de protection des démocraties » (on se pince!), pour protéger les élections « contre les cyberattaques et les manipulations» et « (l’interdiction du) financement des partis politiques européens par des puissances étrangères. »  Russie qui décidément obnubile nos « élites » des réseaux mondialistes, atlantistes et /ou de la French American Foundation qui condamnent sans rire de sournoises influences étrangères qui menaceraient l’intégrité notre vie politico-médiatique. A ce sujet,  Le Parisien notait que « Les audiences de la branche française de la chaîne russe d’information internationale Russia Today(…) inquiète autant qu’elle horripile au sommet de l’Etat où l’on ne cesse de formuler des doutes sur les objectifs de ce média, qualifié  d’organe de propagande  pro-russe par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. » Accusation de propagande assez sotte à bien y regarder, puisque cette chaîne se contente plus simplement de donner aussi la parole à des personnalités moins formatées, d’apporter d’autres pistes de réflexions, d’autres éclairages, souvent moins manichéens que ses concurrentes, sur l’actualité nationale et internationale . A suivre M. Griveaux dans ses attaques jugées diffamatoires par le direction de RT, que devrait-on dire des autres chaines d’infos qui ont, elles,  massivement, grossièrement,  fait campagne ne faveur du candidat Macron en 2017 ?

    Propagande qui n’est jamais loin quand l’Union européenne se pique de distribuer des prix, notamment les années d’élections européennes. Le parlement européen et la Fondation du prix international Charlemagne viennent ainsi de décerner le prix de la « Jeune Européenne de l’année 2019 » à Yasmine Ouirhrane. Celui-ci récompense des jeunes de 16 à 30 ans participant à de projets  « qui contribuent à une compréhension mutuelle entre les peuples de différents pays européens. ». Cette jeune étudiante à Science-po Bordeaux, italienne coiffée d’un foulard islamique et de père marocain, a été aussi repérée par des instances onusiennes progressistes, du fait de son combat en faveur des sociétés ouvertes, du multiculturalisme et de la poursuite de l’immigration. La question qui se pose, est bien de savoir si cette jeune femme est représentative de la jeunesse européenne, de ses aspirations ou de la feuille de route des élites mondialistes ? Chacun à la réponse.

    Dans le domaine culturel, constate Bruno Gollnisch, nous retrouvons la même obsession, le même tropisme anti européen avec le prix Lux du Parlement européen qui,  nous est-il  expliqué, «aide à promouvoir le cinéma européen, rendre les films accessibles à un public plus large et encourager le débat sur les valeurs et les questions sociales à travers l’Europe. (…) Les dix films, sélectionnés par le jury du Prix Lux, regroupent aussi bien des films qui ont déjà attiré beaucoup d’attention dans les grands festivals de cinéma que des petites sorties nationales. Ils sont très divers mais ont une chose en commun : ils reflètent les problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées telles que les migrations, les populismes, les nationalismes, la mondialisation, la guerre, la religion et la justice. »

    Lors de sa dernière édition (en novembre dernier) , ce prix Lux a été décerné a Woman at War film de l’islandais Benedikt Erlingsson. Il narre le combat d’une femme seule, Halla, une «terroriste écologique » qui orne son salon de portraits de Nelson Mandela et de Gandhi qui se bat contre l’industrie de l’aluminium qui pollue et défigure une partie de l’Islande et dont la vie sera bouleversée par l’arrivée imprévue dans sa vie d’une jeune orpheline. Un film qui n’est pas sans qualité plastique et d’interprétation.  Mais l’empreinte écologique de l’Islande est elle un problème majeure pour l’UE et notre planète ? Et quitte à parler de pollution, quid des conséquences environnementales d’un tourisme en pleine croissance sur cette île -plus de deux millions de visiteurs par an pour un pays de moins de 340 000 habitants. Quant à l’aluminium  (l’Islande est le 11ème producteur mondial),  ce pays peut-il se passer actuellement de cette autre manne économique ? Mais le propos du réalisateur vient comme de juste à l’appui du discours officiel tendant à accréditer la thèse (contestée et contestable ) selon laquelle le réchauffement est la conséquence de l’activité humaine. «  Ce film nous rappelle les conséquences concrètes du changement climatique », a ainsi déclaré le président du Parlement européen, Antonio Tajani.

    Quant aux deux autres films qui restaient en lice pour ce prix Lux, ils restent dans cette tonalité bien-pensante.  Il s’agissait de « The other side of everything » de Mila Turajlić. Accrochez-vous à votre fauteuil : « Depuis la fenêtre de l’appartement de sa mère, rapporte cineuropa, la réalisatrice a passé dix ans à filmer les évènements se déroulant à l’extérieur du bâtiment situé au cœur de Belgrade (…). Elle capture les conséquences de l’une des nombreuses manifestations dont la ville était le témoin: la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les protestants déambulant dans les rues pour des raisons obscures – pour l’indépendance du Kosovo ou peut-être contre la gay pride… »… ça donne envie…

    L’autre film était  « Styx » de l’allemand Wolfgang Fischer. «  Rike, quarante ans, est médecin urgentiste. Pour ses vacances, elle a planifié un voyage en solitaire pour rejoindre l’île de l’Ascension depuis Gibraltar, une île au nord de Sainte-Hélène ». Au prise avec une violente tempête, elle croisera sur sa route au cours de ce voyage initiatique et symbolique le drame d’un immigration clandestine qui souhaite gagner l’EuropeKolossale finesse de la métaphore…et grande tristesse de voir que c’est ce  cinéma européen qui a les faveurs, mais est-ce bien étonnant des bruxelloisUn cinéma   aux mains (à d’heureuses et notables exceptions près)  des nains, des frileux, des petites âmes, qui devrait être le réceptacle et l’expression de la richesse d’une civilisation à nulle autre pareille, d’une histoire glorieuse,  mais qui refuse ou s’avère incapable de célébrer et/ou de réactualiser nos mythes fondateurs et une vision du monde débarrassée de sa mauvaise quincaillerie progressiste.

    https://gollnisch.com/2019/03/05/du-mauvais-cinema/

  • Bellamy, Wauquiez : cette droite ne peut que perdre ou trahir – Jean-David Cattin (Les Identitaires)

    bellamy2-1021x580-600x341.jpg

    Plutôt Juncker qu’Orban, plutôt du côté d’Emmanuel Macron que de celui de Marine le Pen. C’est ce que François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR aux élections européennes, a confié aux journalistes de l’association Europresse. Depuis le début de la campagne des élections européennes, la tête de liste européenne refuse d’afficher une éventuelle proximité avec la seule droite qui progresse en Europe.

    Selon ses dires, il aurait même trouvé stimulant le projet du candidat Macron. Qui se souvient du lancement d’En Marche à base de guimauve et de bons sentiments saura se faire un avis sur les goûts politiques de Bellamy. Sans compter qu’après la mobilisation inédite des Gilets jaunes et la défiance généralisée à l’égard du gouvernement au sein de la population, une telle déclaration est absurde tactiquement en plus d’être complètement niaise.

    Quand Bellamy dit qu’il veut défendre les frontières extérieures de l’Europe, objectif louable, comment peut-on le croire lorsque dans le même temps il torpille Orban ? Il s’agit pourtant bien du seul homme d’État européen avec Matteo Salvini à avoir concrètement arrêté la déferlante migratoire. Pour se justifier, il déplore les attaques ad hominem qu’aurait subi le président de la Commission. En revanche, le feu roulant pratiqué par toute l’artillerie médiatique et politique européenne depuis des années à l’endroit du président hongrois ne semble pas l’émouvoir.

    Il faut toutefois reconnaitre que l’application des propositions des Républicains sur l’immigration serait un pas dans la bonne direction même si elles sont encore et toujours plus tendres que celles contenues dans le programme du RPR de 1990. Mais qui peut croire qu’un Bellamy ou un Wauquiez auront le courage de les mettre en œuvre une fois élus ? Charles Pasqua avait prévenu : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ». Depuis les renoncements de Nicolas Sarkozy il n’y a plus grand monde pour croire en celles de LR.

    Quand Bellamy dit refuser une alliance avec le Rassemblement national à cause de ses positions philosophico-économiques, c’est qu’il place l’immigration et l’islamisation au second rang, au moins, de ses préoccupations. C’est pourtant à l’heure de l’explosion démographique de l’Afrique la question centrale pour l’avenir de la France et de l’Europe. Soit il ne l’a pas compris, soit il s’en fiche, dans les deux cas il est déjà prêt à trahir les propositions à demi-rigoureuses de LR en la matière.

    Pour la droite, les élections et les candidats se suivent et se ressemblent. Bellamy comme Fillon avant lui n’a pas l’étoffe pour relever le défi majeur que pose l’immigration de masse à la France et à l’Europe.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site deLes Identitaires

  • Allemagne : L’idéologie multiculturelle et le politiquement correct ont favorisé l’implantation des clans criminels arabes

    Dans de plus en plus de villes, les autorités luttent contre la criminalité des clans. Le réseau peut-il également s’étendre au sud de l’Allemagne ? Questions pour un chercheur en migration.

    Monsieur Ghadban, vous êtes né au Liban et, en tant qu’érudit islamique, vous êtes l’un des experts les plus importants en matière de criminalité clanique. Votre lieu de résidence à Berlin est devenu un bastion de la criminalité des clans en Allemagne.

    Qu’est-ce qu’une zone de non droit signifie pour vous ?

    Ghadban : Les zones de non droit sont un vide juridique. Les policiers sont traqués et importunés. Des policières sont victimes d’attouchements. Ils reçoivent des menaces de la part des membres de clans du genre « Nous savons où vous vivez » ou « Nous savons dans quelle école vont vos enfants ». La plupart du temps, les policiers sont impuissants face à cela.

    Depuis quand existe-t-il une menace des clans arabes?

    « Ghadban : Les structures claniques existent en Allemagne depuis 20 ans, mais pendant longtemps elles n’ont pas vraiment été remarquées. Il y a plusieurs raisons à cela.

    D’une part, le phénomène était nouveau. A l’époque, on ne pouvait pas ou on ne voulait pas comprendre le crime clanique – une  criminalité organisée sur une base familiale. D’autre part, il existe une idéologie multiculturelle dans la société : les minorités ethniques ne doivent pas faire l’objet de discrimination. Il a même été désapprouvé de placer le crime par rapport à l’ethnicité. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le politiquement correct.

    […]

    La police veut-elle envoyer un signal ?

    Ghadban : Bien sûr. Le public est maintenant conscient du problème et l’État subit de fortes pressions. C’est pourquoi nous observons de fortes mises en scène d’actions policières. Il convient de noter que la plupart d’entre elles n’ont jamais abouti à des résultats concrets.

    Pourquoi les autorités échouent-elles ?

    Ghadban : Les poursuites contre les crimes des clans sont inadéquates. Je pense en particulier à la réforme législative de 2017 sur la confiscation des avoirs, qui devrait donner à l’État davantage de possibilités de confisquer l’argent des activités criminelles. La loi n’a pas atteint son objectif parce qu’un aspect essentiel, le renversement de la charge de la preuve, ne fonctionne pas. L’État doit encore prouver devant les tribunaux que les fonds sont des biens volés et non l’inverse. Cela doit changer.

    Comment pouvez-vous briser des clans criminels ?

    Ghadban : En les empêchant de faire du profit. Si cela ne rapporte pas aux membres sur le plan financier, la structure du clan se désagrège. L’un des problèmes, cependant, est que dans de nombreux États fédéraux, la police ne dispose d’aucune information sur les structures et l’organisation de la criminalité clanique.

    […]

    Les membres de clan avec des lunettes de soleil à la mode qui collectent l’aide sociale, est-ce un cliché ?

    Ghadban : Non, c’est la réalité. Ils considèrent Hartz IV (NDLR : La loi Hartz IV a fusionné les aides sociales et les indemnités des chômeurs sans emploi depuis en une allocation forfaitaire unique] comme un revenu fixe. Ils génèrent des revenus supplémentaires par la criminalité. Les professions violentes sont particulièrement populaires ; les clans, par exemple, sont entrés très tôt dans l’industrie de la sécurité. Puis ils ont vu à quel point le trafic de drogue est lucratif. Dans leurs quartiers, ils réclament de l’argent pour la protection des magasins et de l’argent aux prostituées, ce que l’on appelle de l’argent de poche. Tout le monde doit payer quelque chose.

    Les critiques vous accusent souvent d’alimenter l’AfD avec vos déclarations. Qu’est-ce que vous en pensez ?

    Ghadban : En tant qu’érudit islamique et chercheur sur les migrations, je fais ces déclarations depuis plus de vingt ans, quand il n’y avait pas d’AfD. Si l’AfD prend en charge certaines choses, je ne peux pas l’empêcher. Je ne suis pas responsable des conclusions qu’il en tire. Cette critique est dangereuse, elle correspond à l’attitude du politiquement correct, qui supprime les opinions libres. Elle empêche une discussion objective des sujets et la laisse aux radicaux.

    Les structures claniques existent-elles aussi dans d’autres cultures ?

    Ghadban : On les retrouve aussi cela chez les Tchétchènes, chez les Albanais et chez les Kosovars. Ce sont des structures familiales qui proviennent de leur pays d’origine et qui ont démontré leur efficacité dans le domaine criminel à l’exemple des Mhallamiye (Liban). Le danger de l’imitation est donc présent.

    Combien y a-t-il de membres de clan en Allemagne aujourd’hui ?

    Ghadban : Selon les estimations de l’Office fédéral de la police criminelle, ce groupe compte aujourd’hui 200 000 membres – et le problème s’aggrave. […] Leur taux de natalité est vraiment astronomiqueLes familles avec douze, quatorze ou seize enfants ne sont pas rares. Le taux de natalité des Mhallamiye est beaucoup plus élevé en Allemagne qu’au Liban.

    Pensez-vous qu’une extension des structures claniques au sud de l’Allemagne soit possible ?

    Ghadban : Grâce à mes contacts, je sais que la concentration de Mhallamiye à Stuttgart augmente. Leur désir d’y fonder leur  propre mosquée en est une preuve. Ils en ont déjà à Berlin, à Essen et à Brême, et même à Malmö en Suède. Cependant, je vois un plus grand danger avec les réfugiés nouvellement arrivés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, qui apportent avec eux des structures claniques et qui profitent des réseaux existants en Allemagne. Grâce aux regroupements familiaux, qui deviennent de plus en plus intenses, ils auront bientôt l’occasion d’établir leurs structures claniques dans d’autres régions également.

    (Traduction Fdesouche)

    Augsburger-allgemeine.de

    http://www.fdesouche.com/1169433-allemagne-lideologie-multiculturelle-et-le-politiquement-correct-ont-favorise-limplantation-des-clans-criminels-arabes