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Europe et Union européenne - Page 487

  • Allemagne : Les violences contre les migrants, un mensonge des médias ?

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    Arnaud Dotézac, géopolitologue, décrypte la fracture politique grandissante en Allemagne et notamment les déclarations contradictoires sur des violences contre des migrants lors de manifestations à Chemnitz et Köthen.

  • Ce sera eux ou nous

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgSans trop de risque d’être contredit, le site euractiv expliquait hier à ses lecteurs que  «les  thèmes du Conseil européen informel »  qui débutera à Salzbourg (Autriche)  jeudi (Brexit, sécurité intérieure et immigration)   «  risquent d’entraîner des discussions animées. » D’autant est-il avancé que « le rôle de la présidence autrichienne, dont le gouvernement comprend des membres d’extrême-droite (comprendre les ministres issus du mouvement d’opposition nationale FPÖ, allié du RN, NDLR)   semble ambigu » (sic).  Et la journaliste Aline Robert  de rapporter que «lors d’un conseil affaires générales la semaine dernière à Vienne, des réunions qui se font d’ordinaire à huis clos, le ministre de l’intérieur italien a posté sur Facebook une vidéo dans laquelle il tient des propos racistes et xénophobes. Matteo Salvini a ainsi évoqué le fait que l’Italie ne voulait pas avoir recours  aux esclaves africains » et préférait développer sa natalité plutôt que d’accepter des migrants sur son territoire. Une sortie qui a exaspéré Jean Asselborn, le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois. Lequel lui a rappelé que des dizaines de milliers d’Italiens étaient venus chercher du travail au Luxembourg pour nourrir leurs enfants dans le passé.  Et merde alors  a conclu le ministre…»

    En réalité constate Bruno Gollnisch,  notre camarade Salvini  a  tout simplement exposé  une  vision du devenir de son pays et de notre continent largement partagée par les Européens, il est vrai à l’opposé de celle de M. Asselborn  qui expliquait alors que l’Europe avait besoin de  plus d’immigration pour pallier à sa faiblesse démographique. « J’ai une perspective complètement différente » a répondu le ministre de l’Intérieur italien. « Je pense être au gouvernement, payé par mes concitoyens, pour aider nos jeunes à recommencer à faire des enfants (…) et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine.En Italie, nous ressentons l’exigence d’aider nos enfants à faire d’autres enfants. Et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus. » C’est cela que les incultes, les terroristes intellectuels, les idéologues mondialistes   conspuent sous le terme de racisme. Certes Jean Asselborn tonnait déjà  en septembre 2016  contre « ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l’indépendance de la justice, (lesquels)  devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l’UE..».

    Sans surprise également, l’article d’euractiv rapporte les propos entendus « dans  l’entourage d’Emmanuel Macron » qui assène sans crainte du ridicule que « Matteo Salvini fait preuve de déni de réalité en affirmant comme il l’a fait récemment qu’il vaut mieux que les migrants n’arrivent pas en Europe. La réalité, c’est que les migrants arrivent, donc il faut gérer le sujet.  »  Et bien parlons-en! car  si les migrants arrivent c’est bien justement parce que le sujet n’est pas géré correctement,  que les pompes aspirantes de cette immigration-là ne sont pas démantelées;  ce que la Ligue, le gouvernement hongrois, le RN en France proposent  en formulant  un certain nombre de mesures  concrètes, pratiques, rapidement  réalisables.

    Marine le disait dans son discours de Fréjus dimanche, « Jamais dans l’histoire des hommes, nous n’avons vu de société qui organise ainsi une submersion irréversible et d’une ampleur non-maîtrisable qui, à terme, fera disparaître, par dilution ou substitution, sa culture et son mode de vie. » Mais en France comme ailleurs au sein de la prison  bruxelloise, ce sont les lanceurs d’alerte, les vigies,  qui sont poursuivis, pourchassés, persécutés, tapés au portefeuille. Hier, c’est Jean-Marie Le Pen qui était mis en examen, pour diffamation publique  à caractère raciste suite à  une plainte déposée par  l’officine  SOS racisme. Il est reproché au Menhir d’ avoir déclaré sur l’antenne de RTL en  2009  que « 90 % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d’origine immigrée.» Son avocat Me Frédéric Joachim, a  constaté que la France  «va de plus en plus vers une dictature de la pensée unique. On peut s’inquiéter pour le pluralisme. C’est étonnant que depuis neuf ans la justice n’ait rien de plus urgent que de poursuivre les propos de Jean-Marie Le Pen ».

    Une procédure rendue possible par la levée en juin 2017  de l’immunité de l’ex président du FN par le parlement européen  suite à à la demande de la « justice » française. Il faut dire que tout refus de penser dans les clous,  de débiter le catéchisme obligatoire progressiste sur les joies ineffables du vivre-ensemble  condamne les dissidents ,  les réfractaires, les hommes libres à se voir cataloguer dans le camp des nostalgiques des années brunes.

    Le site sputnik s’en faisait l’écho, le Président grec Prokopis Pavlopoulos, membre du parti «conservateur» Nouvelle Démocratie, affilié au parlement européen au Parti Populaire Européen (PPE), a hurlé lui aussi au loup la semaine dernière à Riga (Lettonie) lors du sommet du groupe Arraiolos qui rassemble  les  présidents de pays de l’UE  qui ne représentent pas leurs Etats au sein du Conseil européen. Dans un style que ne renierait pas BHL,  les éditorialistes de L’Humanité ou  le porte-plume de M Macron,  M.  Pavlopoulos  a scandé que « toutes ces formes de populisme et de néonazisme cachées derrière le prétendu patriotisme ne visent qu’à faire renaître des cauchemars passés qui ont détruit l’Europe et presque l’ensemble du monde. C’est pourquoi nous devons lutter pour que ces forces ne gagnent pas et que la construction européenne soit achevée. »

    Une bouillie verbale qui a dû  ravir son compatriote d’extrême gauche,   Dimitris Papadimoulis,  un des vice-président du parlement  européen , qui siège au sein du groupe  GUE/NGL, lequel   se signala notamment lorsqu’il présida  les débats  organisés pour  la levée de l’immunité de Marine Le Pen. Marine  avait été  visée par la police de la pensée pour avoir eu l’audace de diffuser des images des atrocités commises  par les racailles de l‘Etat islamique (EI) afin  de protester contre ceux  qui, comme Jean-Jacques Bourdin, Mourad Boudjellal, Patrick Bruel, Renaud Dély,  Gilles Kepel ou Emmanuel Macron,  avaient dressé un  «parallèle ignoble » entre l’EI  et le FN .

    Le 10 septembre rapportait  euractiv ,  M Papadimoulis exhortait  lui aussi  à l’union sacrée contre les défenseurs des identités, des libertés, des souverainetés nationales: « Tous les démocrates européens (sic)  devraient se réveiller, comme à Chemnitz avec l’antiracisme, et chercher la convergence sur des objectifs à la fois politiques et sociaux. » « En termes de démocratie, les alliances doivent s’élargir, non seulement avec Emmanuel Macron, mais aussi avec les démocrates néolibéraux et les modérés du Parti populaire européen. » « Au niveau européen, Emmanuel Macron pourrait faire partie d’un effort de convergence plus large pour former une majorité capable de promouvoir certaines idées d’approfondissement démocratique de l’unification européenne (…)  L’Europe a vécu le drame fasciste et nazi il y a presque 80 ans (…) l’Histoire se répète, ne soyons pas aveugles.»

    L’Histoire se répète en effet, les mêmes causes produisent les mêmes effets,  et elle est impitoyable pour les peuples  et les nations qui renoncent à se défendre, perdent leur armature  intellectuelle et morale,  renoncent à leur génie propre,  confient  à d’autres la maîtrise de leur destin. La première guerre mondiale et encore plus la seconde ont fait comprendre la nécessité d’établir une entente, des coopérations, des échanges, des   dialogues réguliers entre nations européennes pour garantir la paix sur notre continent.  Mais certainement pas de laisser nos nations dépérir  pour obéir aux injonctions d’idéologues qui combattent l’essence même de ce qu’est la civilisation européenne.

    En 1916, à Verdun, la terrible guerre civile européenne atteignait les sommets de l’horreur. Un siècle plus tard le taux de naissance des populations originaires du continent africain  en Île-de-France dépassait les 72%, conséquence directe d’une politique  mondialiste d’effacement du peuple français.  Est-ce pour en arriver là que nos poilus ont fait le sacrifice  de leur vie ? D’un génocide l’autre ?   les Français, les Européens  refusent  leur mort programmée, leur disparition  plus ou moins  douce  par substitution. Alors oui, n’en déplaisent aux pleureuses progressistes, aux  totalitaristes sournois,   cette question VITALE sera bien au cœur des élections européennes de mai prochain. Ce sera eux ou nous.

    https://gollnisch.com/2018/09/19/ce-sera-eux-ou-nous/

  • Rassemblement National : Petite trésorerie et gros sondages, par Caroline Parmentier

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    9199-20180919.jpgMarine Le Pen peut-elle arriver tout en haut de la vague populiste aux prochaines européennes, si tant est qu’elle parvienne à sortir du tunnel du fisc et de la justice (et du choix de la tête de liste) ou bien court-elle le risque de rater le spot ?

    Les européennes sont traditionnellement une bonne élection pour le Front national. On a vite oublié qu’en 2014 le FN de Marine Le Pen était arrivé en tête de tous les partis (devenant ainsi le premier parti de France) avec 25 % des voix devant l’UMP (20,6 %) et le PS loin derrière (14 %). LREM n’était même pas une petite étincelle dans les yeux de son futur ministre de papa, Emmanuel Macron.

    Le FN envoie alors 24 députés au Parlement européen parmi lesquels Marine et Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch, Florian Philippot, Louis Aliot, Nicolas Bay, Marie-Christine Arnautu, Aymeric Chauprade… Ça semble remonter à des siècles, tant il y a eu de bouleversements et de séismes au mouvement national depuis, là aussi on a l’habitude.

    Quatre ans après, partout en Europe, en Hongrie, en Pologne, en Autriche, en Italie, les nationalismes gagnent du terrain et sont devenus une force politique majeure. Parfois ils accèdent directement au pouvoir. Si le pouvoir a changé de mains en France (de tête plus exactement) la situation elle, n’a pas changé. Rien n’a été fait pour inverser le processus de l’invasion migratoire, de l’islamisation, de la menace terroriste, de l’insécurité et des coups de couteau hebdomadaires. Après avoir été à l’avant-garde de ce mouvement depuis des années, le mouvement national pourrait-il paradoxalement rater le train du populisme ? Selon le directeur du département Opinion de l’Ifop, Jérôme Fourquet, « la montée des populismes européens n’est pas une garantie de victoire pour le RN : « L’effet domino d’un pays à l’autre n’existe pas. Chaque élection nationale est liée à un contexte propre, d’autant plus qu’il n’existe pas véritablement d’homogénéité entre tous ces partis. Il n’y a pas d’internationale nationaliste. »

    Autre handicap de taille, la situation financière du parti, après la saisie en juin de deux millions d’euros de subventions publiques décidée par les juges d’instruction qui enquêtent sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires. Le RN espère une annulation en appel mercredi prochain, le 26 septembre, mais en attendant, il est asphyxié. « Petite trésorerie, gros sondages », commente le trésorier, Wallerand de Saint Just, qui s’inquiète de n’avoir aucune « visibilité » sur l’avenir financier.

    Dans le dernier sondage Odoxa, le Rassemblement national arrive en deuxième position, avec 21 % des voix, pour le scrutin des élections européennes du 26 mai prochain, au coude à coude avec La République en marche. Galvanisée par ces prévisions, Marine Le Pen était à l’offensive lors de son discours de rentrée à Fréjus dimanche. Elle que les commentateurs et éditoriaux s’accordaient à dire démonétisée, définitivement finie après le débat de l’entre-deux-tours, reste le principal adversaire d’un Emmanuel Macron en perte de vitesse, très loin devant un Mélenchon que l’on nous a longtemps vendu en chef de l’opposition. Et si c’est Daniel Cohn-Bendit qui prend la tête de la liste LREM comme il l’avait laissé entendre au moment de la démission d’Hulot et comme le réclame 55 % des sympathisants macronistes dans ce même sondage, ce n’est pas 21 % que fera le RN mais dix ou vingt points de plus.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 18 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211947/rassemblement-national-petite-tresorerie-et-gros-sondages-par-caroline-parmentier/

  • Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

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    Par Ferenc Almássy, responsable du Visegrád Post à Budapest 

    Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point. Polémia

    L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

    Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

    Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

    Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

    Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

    Voyons, point par point, ce qu’il en est.

    Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

    La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

    Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

    Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

    Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

    Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

    Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

    L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

    Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

    Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

    Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

    C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

    Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

    Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

    Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

    Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

    Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

    En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

    Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

    Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

    Ferenc Almássy 17/09/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/europe-est-fonds-europe-multinationales/

  • Européennes : Thierry Mariani en position éligible sur la liste RN

    Européennes : Thierry Mariani en position éligible sur la liste RN

    Lu ici :

    Au Rassemblement national, on considère que c’est acté. Thierry Mariani, ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy et ex-député LR battu aux législatives de 2017, figurera en position éligible sur la liste RN pour les élections européennes de mai 2019. L’aboutissement de négociations en cours depuis plusieurs mois. Mais Marine Le Pen attend le moment le plus favorable pour mettre en scène ce ralliement. […] Contacté par Marianne, Thierry Mariani s’emploie d’ailleurs à temporiser : « Il y a des discussions, des propositions… » […]

    Chez Les Républicains, dont Thierry Mariani est toujours membre, on cherche à relativiser. « Il n’a plus de mandat. Le RN peut le présenter comme une prise de guerre, mais c’est plutôt une action sociale pour aider un chômeur ! », ricane un président de région LR. Il n’empêche : un coup de chaud s’annonce pour le patron du parti, Laurent Wauquiez, qui a refusé jusqu’ici de sanctionner Mariani. « S’il y a le moindre début de commencement d’alliance, il ne fera plus partie des Républicains », assurait-il solennellement en avril.

    Un pas de plus vers l’union des droites ?

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-thierry-mariani-en-position-eligible-sur-la-liste-rn/

  • Révélations sur qui organise le vol de centaines de milliards d’euros aux peuples de l’UE

    Jean-Claude #Juncker, actuellement président de la Commission européenne, se retrouve en première ligne dans un scandale d’États à multiples facettes…
    Le vol est estimé à 1000 milliards pour les 28 États de l’UE
    https://www.franceculture.fr/emission…
    Des hommes courageux se lèvent pour faire cesser cela.
    Parmi eux, Franck Coustet, qui lui, va beaucoup plus loin…
    Le témoignage qui va suivre a déjà été censuré par YouTube (sa chaîne a été fermée le 23 janvier 2018)
    Comprenez que c’est comme cela que Juncker est « tenu » pour cautionner les détournements des milliards aux dépens des populations…
    Écoutons à présent le témoignage de Raphaël Halet, pour la France…
    Merci de relayer la vidéo, et surtout de la télécharger pour la placer sur d’autres sites…
    https://www.patriote.info/videos/union-europeenne/revelations-sur-qui-organise-le-vol-de-centaines-de-milliards-deuros-aux-peuples-de-lue/

  • Sanctions contre la Hongrie : le système a peur…

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    Jean-François Touzé
    Secrétaire national du Parti de la France
    En votant le 12 septembre (448 voix pour, 197 contre) pour l'ouverture d’une procédure pouvant, en vertu de l'article 7 du règlement de l'Union, déboucher, si elle allait jusqu’à son terme, sur des sanctions contre la Hongrie, le Parlement européen a voulu faire la démonstration de sa détermination à lutter contre ce qu’Emmanuel Macron qualifiait récemment de lèpre nationaliste et de crispation populiste, et que la députée Vert Judith Sargentini, rapporteur du texte, a décrit comme un « risque systémique contre les valeurs de l'UE ». Autrement dit, la volonté des peuples européens à résister à la submersion migratoire et à demeurer ce qu’ils sont chez eux, droit inaliénable volontiers reconnu, voire prôné, par l’ONU quand il s'applique à telle ou telle peuplade aborigène (« Droits des peuples autochtones »), mais fermement condamné quand il est revendiqué par les nations historiques européennes.
    En réalité, les députés « progressistes » de gauche et d’extrême gauche comme ceux du centre et d'une bonne partie de la prétendue droite n'ont fait la démonstration que de leur couardise et de leur fuite en avant sur la route fatale de l’immigrationnisme. Il est aussi permis de voir dans ce vote la marque d'un début de panique, grande peur des bien-pensants de tous bords face à la montée de la vague des résistances nationales.
    Cette procédure dont les chances d'aboutir sont heureusement quasiment nulles malgré l'appui insistant de la Commission de Bruxelles, n'a, en effet, pu être adopté que grâce à la complicité de la pseudo-droite européenne regroupée au sein du très mal nommé Parti Populaire Européen (PPE) auquel appartient pourtant le Fidesz hongrois de Victor Orban.
    Au cours de son intervention, solennelle et déterminée, devant les eurodéputés, ce dernier n’a pas cherché à convaincre son auditoire, dont il estimait que l'opinion était « déjà faite ». Combattif et véhément, il a dénoncé une « vengeance » de ses opposants et martelé qu'il ne céderait à aucun « chantage ». « Je n'accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations ».
    Si ces forces pro immigration qu'évoquait Victor Orban, ont engagé le combat contre l'axe de la résistance qui se dessine en Europe et que la rencontre Orban/Salvini vient d'illustrer de manière emblématique, c'est que l'enjeu des prochaines élections européennes est pour eux vital : il s'agit pour les eurocrates immigrationnistes et mondialistes d'empêcher la diffusion salutaire de la substance réactive chimique naturelle qui pousse les peuples à ne pas mourir, et de dissuader d'autres pays de suivre les traces de la Hongrie, de l'Italie et de l'Autriche.
    Il y va, en effet, de la survie du Système. Un Système qu'il nous faut abattre avant qu'il ne soit trop tard.
    Le Parti de la France, incarnation politique de la vraie Droite nationale française, héritier de tant de combats menés pour les libertés, l'identité nationale et les valeurs civilisationnelles, s'inscrit dans ce grand renouveau populaire qui, de Rome à Berlin, de Stockholm à Vienne, de Budapest à Amsterdam, s’organise et peut demain embraser l'ensemble du continent dans le grand feu du réveil européen.
    Et nous, nous ne céderons rien.
    NDLR : Sur la Hongrie, lire le livre de Jean-Claude Rolinat, La Hongrie, sentinelle de l'Europe

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  • Le 26 septembre, à Hambourg, un clocher deviendra officiellement minaret…

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    C'est plus qu'un fait de société que Gabrielle Cluzel commente ici avec talent, humour et lucidité. C'est un fait de civilisation. Une civilisation qui se désagrège. [Boulevard Voltaire, 11.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    3153493209.jpgLe 26 septembre prochain, à Hambourg, une église deviendra officiellement mosquée : la mosquée Al-Nour.

    C’est ce que rapporte Die Welt, évoquant « cinq ans de travaux, et une entreprise qui a coûté plus de cinq millions d’euros, dont un million en provenance des États du Golfe ». Évidemment.

    Die Welt nous explique qu’extérieurement, le bâtiment, classé, n’a pas été modifié. À l’exception d’un « détail » : sur le clocher, devenu minaret, la croix a été remplacée par le mot « Allah », en lettres d’or. Naturellement.

    À l’intérieur, cela va sans dire, l’autel et l’orgue ont disparu. « Une niche de prière, le mihrab, a fait son apparition sur un mur latéral, orientée vers La Mecque », décrivait déjà Courrier international en 2015, dans un article intitulé : « Transformer une église en mosquée, l’exemple de Hambourg. »

    Le journaliste allemand évoque « une transformation étonnante ». Ou pas. Tout cela, au contraire, ne coule-t-il pas de source ?

    On sait ce qu’il en est de la pratique religieuse chrétienne en Allemagne, et de la transmission de la foi dans les pays d’Europe où le protestantisme – éthéré, désincarné, intellectualiste, relativiste, bref, tout le contraire de l’islam – a longtemps dominé : « Les catholiques y sont devenus protestants, et les protestants, athées », me disait un évêque allemand, en boutade, il y a quelques mois. Voire plus, si affinités ? C’est bien, en tout cas, une église luthérienne qui a cédé ses bâtiments. Faute d’effectifs, elle n’était plus utilisée.

    Mais, mes chéris, cela nous pend au nez, à nous autres pays latins qui nous croyons peut-être plus malins. Oui, même l’Italie, qui roule aujourd’hui virilement les biceps, mais n’a plus de bambini.

    Dans l’introduction de son dernier livre, Destin français, Éric Zemmour rapporte cette saillie d’un professeur d’histoire dans le film Le Déclin de l’empire américain, lors de son cours inaugural : « Il y a trois choses importantes, en Histoire. Premièrement, le nombre, deuxièmement, le nombre. Troisièmement, le nombre. »

    Nombre de catholiques pratiquants : en chute libre. Nombre de musulmans pratiquants : en hausse constante. Nombre d’églises de village : gigantesque. Mais elles sont, la plupart du temps, fermées ; un brave prêtre, dépassé, les dessert en même temps que cinquante autres clochers, y célébrant la messe quand il peut, c’est-à-dire, peu ou prou, toutes les années bissextiles. Nombre, enfin, d’indifférents : se voulant bienveillants, ils s’interrogent avec un pragmatisme ingénu et cynique. Pourquoi le malheur des uns ne ferait-il pas le bonheur des autres, et comment cette immense offre en déshérence ne finirait-elle pas par rencontrer cette forte demande en pleine croissance ? Ce n’est même pas idéologique, simplement arithmétique !

    Dans son dernier livre, Éric Zemmour cite aussi André Malraux : « Une civilisation, c’est tout ce qui s’agrège autour d’une religion. ». C’est donc aussi tout ce qui se désagrège en même temps qu’elle. Cela mérite que nous y réfléchissions, non ? Je ne sais si, dans l’au-delà, on conserve les amitiés d’ici-bas. Mais si Malraux, justement, croise encore son illustre comparse, il pourra le lui dire : Colombey-les-Deux-Mosquées n’est plus seulement un bon mot qui fait rire parce qu’il est vraiment gros.  

     Ecrivain, journaliste Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/16/societe-6084937.html