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Europe et Union européenne - Page 491

  • L’identité, clef d’explication principale des bouleversements politiques en Europe – Thierry Dubois (Les Identitaires)

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    Le 28 août, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le Vice-Premier ministre italien, Matteo Salvini, se sont rencontrés à Milan. Issus de deux tendances politiques initialement différentes, ils ont su, face au péril commun à toute l’Europe, se rejoindre sur les thématiques identitaires : « Nous voulons protéger nos frontières. Nous allons lutter contre les politiques pro-immigration d’Emmanuel Macron ».

    Le Président français s’en est immédiatement gobergé : « Salvini et Orban ont raison de me désigner comme leur opposant principal », a-t-il déclaré lors de sa visite au Danemark, pendant laquelle il s’est moqué des « Gaulois réfractaires » et a déclaré que « le vrai Danois n’existe pas ».

    Jamais le clivage n’avait été aussi clair. D’un côté les progressistes, qui prônent l’ouverture en tout (frontières, économie, mœurs…), qui détestent les identités, les peuples et les traditions. De l’autre les populistes, qui ont compris que la parenthèse de l’idéologie du vivre-ensemble s’était refermée. Sont revenues les limites, claires et précises, qui permettent aussi bien de désigner l’ennemi que de savoir qui nous sommes.

    Si Macron accepte avec autant d’empressement ce statut d’opposant principal, c’est parce qu’il est déjà à bout de souffle. En France, il a réussi l’exploit de battre le record d’impopularité de Hollande à la même période. Sur la scène européenne, ses alliés se font bien rares : Merkel, qui a ouvert son pays à plus d’un million de migrants, directement responsable des viols de Cologne, de l’attentat du marché de Noël à Berlin, du meurtre de Chemnitz, et le nouveau Premier ministre espagnol socialiste Pedro Sanchez, qui ne résistera pas bien longtemps à la pression migratoire qui s’intensifie.

    Car le fait est que la ligne pro-immigration est devenue intenable. Dans les pays scandinaves, même la gauche souhaite arrêter les frais. À l’Est, les dirigeants, Orban en tête, sentent le vent tourner et, soit par opportunisme, soit par conviction – qui était auparavant indicible à cause du politiquement correct –, adoptent de plus en plus librement un discours identitaire. Au Sud, le charismatique Salvini a pris la tête du mouvement populiste, porté par le réveil des peuples.

    Outre-Atlantique, c’est Trump qui a été élu, contre 15 autres candidats républicains puis contre Hillary Clinton, sur un programme fermement identitaire, anti-immigration et refusant de céder à la gauche en s’excusant. En Australie, Scott Morrison vient de devenir Premier ministre : il est l’homme qui a mis en place la politique du NO WAY, contre les vagues de clandestins débarquant sur son sol. Son concurrent direct pour le poste n’était autre que le Ministre en poste de l’immigration.

    La semaine dernière encore, le ministre de l’Intérieur allemand a déclaré que « l’immigration était la mère de tous les problèmes ». Hier, c’était le parti des Démocrates Suédois qui réalisait une forte progression en obtenant 17,8 % des voix. L’année qui vient de s’écouler montre que le populisme identitaire n’est pas un accident fait de cas isolés, mais bien une tendance, une lame de fond, qui s’inscrit dans la durée.

    Macron se fait le chef d’un camp qui a déjà perdu. Si l’on ne peut pas dire que l’Histoire a un sens, elle connaît en tout cas des phases, et, comme l’a prédit le géopolitologue Samuel Huntington, le XXe siècle était celui des idéologies, le XXIe sera celui des identités.

    Thierry Dubois

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/211851/lidentite-clef-dexplication-principale-des-bouleversements-politiques-en-europe-thierry-dubois-les-identitaires/

  • Génération Identitaire : stopper l’immigration, c’est possible !, par Caroline Parmentier

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    9194-20180912.jpgLes slogans sur fond de ciel bleu horizon devraient apparaître sur les murs de France et ça va nous faire du bien : « Stopper l’immigration, c’est possible ». « Défendre nos frontières, c’est possible ». « Protéger son peuple, c’est possible ». Génération Identitaire lance sa nouvelle campagne.

    « Les opérations Defend Europe en Méditerranée et dans les Alpes ont été de véritables succès, explique Génération Identitaire. Nous avons fait reculer des gouvernements et avons déstabilisé des ONG pro-migrants : en exposant leur complicité avec les mafias de passeurs, leurs dons ont chuté enrayant leurs possibilités d’action. »

    Avec cette campagne, l’association, dont les jeunes militants ont bloqué avec éclat le point de passage des clandestins au col de l’Echelle dans les Alpes en avril dernier, réclame maintenant des solutions politiques : « Nous avons prouvé qu’avec peu de moyens il était possible d’obtenir des résultats. Notre nouvelle campagne a pour but de montrer aux Français qu’avec une réelle volonté politique, les dangers que sont l’immigration massive, l’islamisation de notre pays ou l’insécurité peuvent être combattus efficacement. »
    Des membres d’ONG qui sont eux-mêmes des passeurs

    Le passeur tunisien Chamseddine Bourassine, chéri des médias, qui avait coordonné l’opération anti-Génération Identitaire (à bord du C-Star) en 2017, est aujourd’hui en prison. Chamseddine Bourassine, grand ami et sauveur de migrants depuis 2008, a été emprisonné pour ses activités illégales. Il a été interpellé par les autorités italiennes après l’arrestation en Grèce de plusieurs membres d’une ONG « sans-frontiériste » pour participation à un réseau criminel d’aide à l’immigration clandestine…

    « En 2017, nous dénoncions la complicité objective des ONG avec les trafiquants d’êtres humains, commente Génération Identitaire, mais avec Bourassine, la réalité dépasse nos soupçons : des membres des ONG sont eux-mêmes des passeurs ! La radicalisation d’une partie de cette mouvance appelle une réaction forte de la part de l’Etat. »

    Génération Identitaire réclame une loi similaire à celle votée en juin 2018 en Hongrie, criminalisant toute forme d’aide aux migrants.

    Enfin qu’on se le dise, traiter Génération Identitaire de « nazis » c’est risquer de se retrouver devant le tribunal. Madjid Messaoudene, conseiller municipal Front de gauche à Saint-Denis (93) et Thomas Portes, porte-parole du Parti communiste du Tarn-et-Garonne, qui s’étaient répandus en ignominies sur Twitter, sont assignés en justice pour « injures publiques » et comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris le 20 septembre prochain.

    « C’est de la diffamation, a prévenu Romain Espino. On ne se laissera pas faire. A chaque fois que nous serons attaqués nous répondrons par voie de justice. » Une condamnation serait « un très mauvais signal », anticipe Madjid Messaoudene.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 7 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211864/generation-identitaire-stopper-limmigration-cest-possible-par-caroline-parmentier/

  • [Vidéo] Entretien avec Matteo Salvini: «A Bruxelles, ils ne comprennent que le langage de l’argent»

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    Le ministre de l’intérieur et vice-président du conseil italien a répondu aux questions de RT France.

    Matteo Salvini revient sur la crise migratoire et l’Europe :

    Je ne suis pas contre l’Europe. Je suis pour une Europe qui fait peu de choses mais qui les fait bien, laissant une liberté de choix dans d’autres domaines aux Etats individuels. Malheureusement, les fonctionnaires de Bruxelles ne comprennent que le langage de l’argent. C’est pourquoi ils ne parlent pas de principes, de valeurs, de solidarité. Ils parlent d’économie.

  • Crise des États et faillite de l'étatisme

    6a00d8341c715453ef022ad38e846f200d-320wi.jpgLe 10e anniversaire de la crise de 2008 donne lieu à d'intéressantes réflexions. Elles méritent d'être croisées avec les satisfecit que les hommes de l'arc-en-ciel social démocrate se sont auto-accordés autour du 20 août. Ce jour correspondait à la date de sortie officielle de l'État grec de la tutelle technocratique imposée en raison du délabrement de ses finances.

    La faillite de Lehman Brothers, en septembre 2008, largement occasionnée par la politique de prêts inconsidérés imposés aux banques américaines par l'État fédéral, conduisit d'ailleurs à la mainmise de la banque centrale de Francfort sur les pays de l'euro-zone, en commençant par le plus fragile.

    Ne chipotons pas ici sur les chiffres et les courbes. Quand on lit par exemple, dans un article recommandable par ailleurs que les contribuables européens ont [auraient] versé 289 milliards d’euros de prêts à la Grèce lors de trois plans de sauvetage, la part française s’élevant à 40 milliards d’euros, on doit quand même se demander quelles sommes ont effectivement été prélevées et au profit de qui. On pourrait parler plutôt de jeux d'écritures au bénéfice du système bancaire ouest-européen d'un côté, et, en regard, de l'appauvrissement radical bien réel d'un peuple.

    Dans la masse intimidante des statistiques diffusées dans ce contexte, une au moins pourrait faire réfléchir. Résumons-en la substance : au début de la crise le revenu moyen du travail des Grecs était évalué à 12 000 euros. Après le passage des magiciens, il est passé à 7 500 euros par an. Valeur qui est demeurée fixe sous Tsipras. Un salaire ordinaire, y compris pour un jeune diplômé, tourne autour de 500 euros par mois. Rappelons à cet égard que ces très faibles rémunérations sont acquises par une population qui travaille plus de 2 000 heures par an, beaucoup plus que leurs homologues allemands (1 850 heures) et français (1 650 heures)[1].

    Peut-on par conséquent, au vu de tels résultats, laisser encenser sans nuances Messieurs Tsipras et Moscovici ? À lire en effet la masse d'approximations publiées autour de l'échéance d'août, promise depuis longtemps à notre admiration, on ne peut que constater une étrange inversion des compliments.

    Ceux qui, en France, applaudissent le gouvernement du gauchiste Tsipras se recrutent maintenant parmi les commentateurs agréés de la droite. Ainsi, dès le 28 juin, un hebdomadaire très apprécié des libéraux proeuropéens comme Le Point, pouvait publier[2] un entretien très flatteur, saluant les choix présentés pour courageux du premier ministre le plus explicitement marxiste de l'Union européenne. N'oublions pas non plus qu'il ne doit sa majorité qu'à l'appui d'un des partis les plus antieuropéens du spectre politique continental.

    Au nombre des laudateurs droitiers paradoxaux du gouvernement de Tsipras, Nicolas Beytout patron de L'Opinion est allé un peu trop loin. Dans un éditorial plus qu'étrange daté du 19 juin, il a cru nécessaire de rendre hommage à celui qu'il vilipendait en 2015. Il écrit désormais dans les termes suivants : "Félicitations, Monsieur Tsipras, vous avez sorti la Grèce des soins intensifs"[3]. Cette dernière expression fera sans doute sourire amèrement quiconque a pu bénéficier de ce type de traitement dans un hôpital de qualité.

    Sur le ton péremptoire qu'on lui connaît, Beytout parle de "l’immense responsabilité des Grecs dans leur propre naufrage". Le mot naufrage contredit quelque peu, dans ce contexte, les communiqués de victoire. Et son écriture eût sonné de manière plus heureuse s'il eût mis plus clairement en cause les dirigeants athéniens. Accuser globalement un peuple en souffrance, en l'identifiant aux politiciens rencontrés dans les cénacles oligarchiques internationaux se situe dans la droite ligne de l'étatisme. L'Europe toujours plus unie, à laquelle prétendent les traités, ne se révèle surtout jusqu'ici qu'un assemblage d'États.

    De plus, ce qui a fait faillite en Grèce doit être regardé comme une flamboyante copie de l'étatisme français. On pourrait à cet égard multiplier les parallélismes, de l'insubmersible Constantin Caramanlis jusqu'aux gens du Pasok. Revenus en 1974 de leur exil largement parisien, après avoir rongé leur frein, ils suivirent en 1982 la même voie de l'étatisme et de la gabegie faussement sociale, tracée par Mitterrand en 1981.

    C'était donc à l'indispensable Pierre Moscovici qu'il appartenait de diffuser la bonne nouvelle le 20 août. Depuis novembre 2014, l'ex ministre des Finances de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, si brillant, de mai 2012 à mai 2014, a été propulsé, on ne le sait peut-être pas assez dans le grand public, représentant français au sein de la commission Juncker qui, paraît-il, gouverne l'Union européenne. Invité de la matinale de France Inter, il annonçait donc à la Ville et au Monde que la Grèce était enfin sortie d’affaire, après huit années de tutelle technocratique. Grâce à lui, les auditeurs de la radio d'État étaient informés de ce "jour historique pour la Grèce", car celle-ci va pouvoir désormais "marcher seule sur ses deux pieds". Et tant pis pour les esprits chagrins qui le soupçonneraient de vivre dans un monde parallèle[4]. On hésitera cependant à tenir pour un chef d'État d'envergure un dirigeant au motif qu'il a su imposer un changement, forcément salutaire, dans les heures d'ouverture des pharmacies etc.

    Certains imaginent répondre aux crises intérieures par des règlements imposés de l'extérieur. Mais ce que les technocrates ne savent peut-être pas prendre en compte c'est le rapport des pays à leur propre réglementation. Ici ou là, les gens l'appliquent de manière fantaisiste sinon poétique. Et cela vaut parfois mieux que de prendre au sérieux des oukases stupides. La question se pose – je sais, je caricature un peu – depuis Dracon et l'affichage des lois en 621. Quant à l'esclavage pour dettes cette horrible institution semblait abolie depuis l'archontat de Solon en 598. 598 avant Jésus-Christ cela va sans dire.

    Allons : ne nous efforçons pas de faire boire un âne qui n'a pas soif. N'essayons pas de rappeler l'Histoire à ceux qui l'ignoreront toujours.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article "Les Français sont ceux qui travaillent le moins d'Europe"
    [2] cf. article "Grèce - Alexis Tsipras : Personne n'y croyait"
    [3] cf. son éditorial de L'Opinion du 19 août 2018
    [4] Telle est, par exemple, la formule d'un économiste gauchiste comme Eric Berr publié sur le site de Mediapart.

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Trente ans d'islamo-terrorisme

    6a00d8341c715453ef022ad3adaa7c200b-320wi.jpgOn passe trop souvent à côté des vrais anniversaires, à force de commémorer ad nauseam les événements les plus anecdotiques. Car il y a 30 ans, en août 1998, apparaissait Al-Qaïda une des deux organisations qui menacent, aujourd'hui encore, l'Europe et l'Occident.

    Rappelons les étapes de son sinistre parcours qui passe par l'incroyable et sanglant exploit de septembre 2001. Les circonstances exactes de sa fondation restent en partie obscures. On sait simplement qu'elle a pris sa source dans leMaktab al-Khadamāt désigné sous le sigle français de BSM, Bureau des services aux moudjahiddines. Cette petite structure réceptionnait depuis 1984 les volontaires arabes accourus en Afghanistan combattre l’occupant soviétique.

    En 1988, dans la banlieue de la ville pakistanaise de Peshawar s'étaient ainsi réunis les trois fondateurs : l’instituteur palestinien Abdallah Azzam (1941-1989) théoricien du groupe, le Saoudien Oussama bin Laden, qu'on ne présente pas. Se trouve déjà probablement présent à leurs côtés le chirurgien égyptien Aymane al-Zawahiri qui succéda à son illustre chef en 2011 après sa liquidation par les Américains. Depuis lors, et malgré toutes ses vicissitudes le mouvement s'est ramifié dans le monde entier, désigné pour tel dans le Maghreb islamique, dans la péninsule arabique, au Sahel, dans le sous-continent indien, etc.

    Un an plus tôt, en 1987, Abdallah Azzam, natif de Cisjordanie et inventeur du djihad international contemporain, avait publié un véritable manifeste sous un titre évocateur : Rejoins la caravane. Il y récuse alors toutes les illusions représentées selon lui par les révolutions militaires ou nationalistes de type nassérien ou baassiste. Après quelque 20 ans d'une lutte marquée par la tragédie palestinienne, il désigne de façon explicite l'occident dans son ensemble comme l'ennemi sous le concept des judéo-croisés.

    Sa rencontre avec Oussama bin Laden, hériter d'une des plus grosses fortunes du proche orient permettra au mouvement encore embryonnaire de prendre son essor.

    Les premiers compagnons avaient tous fréquenté l'école du wahhabisme saoudien, ainsi que les Frères musulmans. Ils se construisirent à la fois dans ce contexte et en rupture aussi bien avec la monarchie wahhabite saoudienne, considérée comme largement pourrie, qu'avec la stratégie élitiste des adeptes de l'Égyptien al-Banna (1906-1949) et de son disciple et continuateur Sayyid Qutb (1906-1966), dont ils n'ont pu, en son temps peuvent que constater l'échec.

    Ce qui les caractérise très vite c'est leur dimension transnationale. Bin Laden, chassé d'Arabie saoudite quittera d'abord la Pakistan pour se réfugier en 1992 au Soudan dirigé depuis le coup d’État de 1989 par le général Omar el-Bachir, dont l’éminence grise est Hassan al-Tourabi. Installé dans une villa rue el-Meshtal, dans le quartier résidentiel de Khartoum, l’émir d’al-Qaïda finance alors et il inspire les djihadistes algériens, égyptiens ou yéménites, ainsi que le gouvernement soudanais englué dans sa guerre sanglante contre les chrétiens du Sud.

    Ce n'est qu'au bout de 10 ans, en 1998, que le mouvement déjà solidement structuré va mettre à profit les guerres de la défunte Yougoslavie pour chercher à implanter une tête de pont en Europe. Il émerge sur les écrans radars de nos agences de presse, il y a exactement 20 ans au gré des attentats qu'il commet à Dar es-Salam et Nairobi. Ses communiqués de revendication interpellent alors le président des États-Unis Clinton pour lui enjoindre de soutenir dans le Kosovo l'organisation sœur, que privilégiaient les islamo-terroristes : l'UÇK dirigée par Hashim Thaçi. Alors affectionné particulièrement de la secrétaire d'État (1997-2000) Madeleine Allbright, ce personnage dirige aujourd'hui le petit État né de l'intervention de l'OTAN en 1999. Il s'agissait de le promouvoir contre le chef de file des Albanais modérés Ibrahim Rugova. Celui-ci ne pouvait plaire aux islamo-terroristes : il cherchait un espace de négociation avec Belgrade et finira même, horresco referens, par se convertir secrètement au catholicisme.

    Impunie, tolérée et peut-être même financée par la CIA – accusation récurrente qui confond sans doute l'époque de son essor avec celle de ses origines pendant la guerre d'Afghanistan – l'organisation Al-Qaïda ne s'est pas contentée de ses exploits d'hier.

    Loin de disparaître avec l'apparition et les crimes de sa rivale État islamique, elle lui a largement survécu et ceci nous démontre que le seul but sérieux de la guerre est celui que définissait Carl von Clausewitz : détruire l'adversaire. La fonction du politique étant de le désigner.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Viktor Orban face au Parlement Européen – Journal du mardi 11 septembre 2018

    Union Européenne / Viktor Orban face au Parlement Européen
    Alors qu’une dynamique anti-immigration est en marche au sein de l’Union Européenne, les prétendus progressistes tentent le tout pour le tout. Un vote est organisé vendredi pour déterminer si la Hongrie de Viktor Orban représente un risque de violations graves des valeurs européennes… Un vote sans précédent !

    Sécurité / Les policiers municipaux bientôt armés ? 
    L’armement obligatoire pour tous les policiers municipaux. C’est ce que préconise un rapport parlementaire remis ce mardi au premier ministre, Edouard Philippe. Un renversement de la règle mais loin d’être une révolution.

    Société / Trop pauvres pour manger frais ? 
    Sois pauvre et mange mal ! Une étude Ipsos Secours Populaire paraît deux jours avant l’annonce du plan pauvreté du gouvernement, une étude qui met en lien pauvreté et mauvaise alimentation mais qui néglige l’aspect culturel de la question.

    Société / Absentéisme record pour les travailleurs français

    L’actualité en bref
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    Lien RuTube :

  • Le réveil de la poudrière balkanique

    6a00d8341c715453ef022ad38db034200d-320wi.jpgEn acceptant, le 25 août à Kiev, le principe de modifications des frontières balkaniques, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton vient d'ouvrir une boîte de Pandore. On doit hélas en redouter les conséquences pour l'Europe entière[1].

    Sa déclaration en réponse à une question conférence de presse porte sur une question apparemment ponctuelle et fort délicate. "Nous n'excluons pas d'adaptations territoriales" a-t-il maladroitement déclaré. Ceci revenait, de la part des Américains, à préempter le résultat des négociations, se déroulant actuellement à Bruxelles, entre la Serbie et le Kosovo. Ce territoire dominé par les Albanais, dirigé par Hassem Thaci, sous une très forte dépendance mafieuse, a été arraché en 1999, par les bombardements de l'OTAN à la souveraineté de Belgrade.

    Rappelons brièvement la situation qui en est résultée. La grande majorité des quelque 1,8 million d’habitants du Kosovo sont des Albanais musulmans mais quelque 120 000 Serbes y vivent encore dans diverses enclaves. Or, au nord de ce qui se veut désormais une république indépendante, il y demeure ainsi un territoire serbe comprenant le nord de la ville de Mitrovica. Cette agglomération de 80 000 habitants est, au sud, majoritairement peuplée d'Albanais. Il y vint environ 65 000 fils de l'Aigle, comme se désigne ce peuple. Mais le nord de la ville est surtout habité par quelque 15 000 Serbes. Elle constitue encore, avec trois autres communes de la région septentrionale du territoire le reliquat de la fiction d'une république multiculturelle indépendante. C'est au nom de cette illusion que les Occidentaux étaient intervenus il y a 20 ans. Ils avaient voté la résolution 1244 du conseil de sécurité et ils avaient envoyé sur place un procurateur international en la personne du bonimenteur Kouchner.

    Grossièrement aujourd'hui, il s'agirait d'échanger la rétrocession à la Serbie du Nord-Kossovo contre l'annexion par les Kosovars de quelques villages frontaliers majoritairement musulmans.

    Ainsi posée, ainsi acceptée par Bolton sous condition d'un accord serbo-albanais satisfaisant les deux parties, la correction des frontières pourrait paraître raisonnable et de bons esprits y voient une fois de plus l'établissement d'un cercle de paix. Rappelons à ce sujet, que ce mot d'ordre, agréable à l'oreille des francs-maçons et des démocrates-chrétiens a toujours été démenti, hélas cruellement, par les faits depuis Wilson, Briand, etc.

    De modeste ambition, son application en cours divise néanmoins les habitants de la petite vallée de Presevo, objet de l'échange.

    Mais ce mince coup de canif dans les frontières que l'on se propose ainsi de rectifier, légitimerait par ricochet une série de projets analogues. D'ampleur infiniment plus importante, leur enjeu dépasserait une fois de plus le terrain balkanique, considéré comme expérimental depuis 1912. Non seulement, située dans le voisinage immédiat, la Macédoslavie basculerait. Les Slaves orthodoxes n'y représentent plus qu'une courte majorité. C'est sur elle que Hashim Thaçi et les réseaux criminels turcs entretiennent des vues prioritaires. Et en Europe occidentale d'autres types de conflagration territoriale ne manqueraient, à l'évidence, se manifester plus rapidement qu'on ne veut l'imaginer.

    Il est encore temps d'enrayer un processus qui pourrait bien avoir été évoqué entre Trump et Poutine lors de leur rencontre du 16 juillet à Helsinki, hypothèse qui nous ramènerait aux pires moments des erreurs diplomatiques occidentales.

    Le 31 juillet, une réunion informelle des ministres européens des Affaires étrangères se tenait à Vienne. Plusieurs responsables ont exprimé leur hostilité. La présidence tournante autrichienne de l'Union, représentée par Mme  Karin Kneissl, craint de voir s’ouvrir la boîte de Pandore des revendications territoriales. Le ministre allemand Heiko Maas a estimé que des discussions sur ce sujet ne sont pas opportunes et "risquent de raviver de vieilles blessures". Tout en jugeant les pourparlers positifs en eux-mêmes, le représentant finlandais Timo Soini met en garde contre le risque résultant de tout échange de territoires. Le Luxembourgeois Asselborn considère qu’un redécoupage entraînerait des effets très négatifs sur d’autres pays. La Grande Bretagne met, elle aussi, en garde contre le risque de déstabilisation.

    Hélas il semble bien que la Commission soutienne le processus …

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Le président actuel du Kosovo Hacem Thaçi, ci-devant chef politique de l'UÇK, théorise et mène la négociation [on lira a ce sujet l'entretien complaisant publié par Le Figaro le 25 juin Hashim Thaci : "La paix entre le Kosovo et la Serbie est inévitable"] son premier ministre la refuse explicitement : le 20 juillet, Ramush Haradinaj, l'ancien chef militaire de l'organisation et des Aigles noirs a ainsi déclaré : toute partition du Kosovo entre zones serbes et albanaises conduirait immanquablement à la guerre. "Pour moi, la division c’est la guerre. Je le dis sans hésiter, il est dangereux d’évoquer une division", avait-il répondu à TV Dukagjini sur l'échange de territoires envisagé entre Belgrade et Pristina. La veille, ce personnage par ailleurs fort dangereux avait déjà promis qu’il n’y aurait "pas de division, d’échanges de territoires ou de modification des frontières".

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Hausse limitée des Démocrates de Suède : la manipulation médiatique

    6a00d83451619c69e2022ad36a4172200c-800wi.pngDécryptée par Réinformation.tv :

    "Voilà un chef de gouvernement socialiste prenant la veste du siècle (- 3 %, le plus mauvais score depuis 1911) qui exulte littéralement, un chef du parti conservateur à la ramasse lui aussi (- 4 %) qui demande la clef du pouvoir, alors que la victoire des démocrates suédois, qui gagnent cinq points et 14 sièges, est présentée comme une défaite et un soulagement.

    Comment et pourquoi ce cirque ? Pourquoi, le « spécialiste des questions étrangères » de BMFM nous l’a expliqué : le parti des démocrates suédois est un parti « d’extrême droite xénophobe ». Il est donc louable que le peuple de Suède en limite la poussée et légitime que l’ensemble des commentateurs, de droite, de gauche ou du centre, s’en réjouissent. La grosse coalition a d’abord investi les médias. Notre système de communication est macronien, la coalition du bien progressiste s’oppose à l’axe du mal populiste.

    Comment établit-il la défaite de l’extrême droite ? Grâce à une mise en scène des événements où les sondages tiennent une bonne place. On raconte d’abord, crescendo, pendant des mois que « l’extrême droite populiste » monte, dans une fièvre européenne : voyez l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie. Ça fait peur. Les sondages montent, eux aussi, régulièrement. Jimmy Akesson, le patron des démocrates suédois, chope la grosse tête ou fait de la méthode Coué. Il voit dans sa poche entre 20 et 30 % des votes. On arrive à 17,6 ou 17,8, et c’est présenté comme une grande victoire du système. La Suède, méritoire, a contenu la montée de l’extrême droite xénophobe.

    Or il y a juste un temps de silence, ou de mensonge, dans cette séquence. Les sondages ont en effet longtemps monté pour les démocrates suédois, puis ont descendu régulièrement dans les dernières semaines de campagne, et cela n’a pas été répercuté. Ces derniers jours, jusque dans la soirée électorale, tous les commentateurs affirmaient que « les derniers sondages » promettaient aux démocrates suédois plus de vingt pour cent et la place de premier parti de Suède. Or c’était faux. Le dernier sondage publié annonçait exactement 17,6 %. Le silence des médias sur la chose a permis de présenter la poussée des démocrates suédois en défaite de l’extrême droite xénophobe.

    L’incertitude des sondeurs a rendu la manipulation facile. Le Figaro le reconnaissait avec une certaine honnêteté, tout en participant à la manœuvre. Dans la journée de dimanche, il donnait encore l’extrême droite à 20 % mais ne lui accordait plus que la deuxième place et conseillait à ses lecteurs de prendre ces enquêtes d’opinion « avec des pincettes, tant les écarts sont vertigineux de l’une à l’autre : près de neuf points séparent la moins favorable pour SD (16,3 %) à la plus optimiste (24,8 %). » Autrement dit, je sais que mes données ne valent rien mais je les transmets pour participer à un mouvement de désinformation. Pour faire peur. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme

    Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme© Odd ANDERSEN Source: AFP
    A Köthen, des manifestants rendent hommage à un jeune Allemand mort après une bagarre avec deux Afghans (image d'illustration).

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé contre l'immigration à Köthen, dans l'est de l'Allemagne où un Allemand de 22 ans est mort dans d'une bagarre avec deux Afghans. Les autorités locales craignent de nouvelles violences.

    Environ 2 500 personnes ont manifesté dans la soirée du 9 septembre à Köthen, dans l'est de Allemagne, à la suite de la mort d'un jeune homme dans une bagarre avec deux Afghans. Une mobilisation qui fait craindre aux autorités une répétition de Chemnitz.

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  • Assurer la préférence nationale et civilisationnelle

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    Pour assurer la survie et l’avenir des communautés dans lesquelles nous sommes enracinés, Ligne droite estime nécessaire de mettre en œuvre le principe de préférence sans lequel aucun groupe, aucune communauté ne peut exister dans la durée. Elle préconise donc la préférence nationale, une mesure juridique qui pourrait assurer en France la priorité aux Français. Mais Ligne droite se prononce aussi pour la préférence civilisationnelle, une politique gouvernementale visant à favoriser toutes les composantes de notre civilisation, culturelle, religieuse, territoriale ou populaire.

    Préférence ou discrimination

    La préférence nationale est sans doute la mesure proposée en son temps par le Front national qui a été le plus critiquée et le plus diabolisée. Pour les penseurs du Système, la préférence n’est en effet qu’une discrimination et chacun sait que, pour le politiquement correct, il n’y a rien de pire. Car, selon eux, la discrimination est de même nature que le racisme. C’est donc le mal absolu.

    Là réside le nœud des antagonismes politiques actuels. Car diaboliser toute discrimination, c’est rendre impossible l’existence des communautés. Une position somme toute logique de la part des penseurs du Système car détruire la nation par le refus de la préférence et l’acceptation de l’immigration est le préalable à la réalisation de leur projet d’un monde globalisé et unifié sans frontières ni souveraineté.

    Pour la préférence nationale

    En revanche, les défenseurs de nos identités, ceux qui sont attachés aux communautés d’enracinement, savent que celles-ci ne sont viables qu’avec le principe de préférence. Une communauté qui n’offrirait rien de plus à ses membres que ce qu’elle donnerait à ceux qui n’en font pas partie n’existerait tout simplement pas. Aussi une nation doit-elle naturellement appliquer la préférence nationale. Ce que faisait autrefois notre pays comme la plupart des nations du monde.

    Ligne droite est donc favorable au rétablissement de la préférence nationale. Une disposition juridique qui devrait donner la priorité aux citoyens français pour l’emploi, le logement social et toute une série d’autres prestations.

    Pour la préférence civilisationnelle

    Mise en œuvre aujourd’hui, cette préférence nationale se trouverait cependant en partie privée de son efficacité par l’effet délétère du code de la nationalité. Ce dernier accorde en effet la citoyenneté de façon quasi automatique à de nombreux individus n’ayant en réalité rien de français, mais qui de ce fait bénéficieraient des avantages de la préférence nationale.

    C’est pourquoi Ligne droite estime aujourd’hui nécessaire d’instaurer, à côté de la préférence nationale, une préférence de civilisation.

    La volonté de favoriser notre civilisation

    De même que la préférence nationale donne la priorité à la nation et à ses membres, la préférence civilisationnelle entend privilégier notre civilisation et tous ceux qui s‘y réfèrent, avec cette difficulté cependant qu’il n’existe pas de critère juridique déterminant l’appartenance à une civilisation. Aussi la préférence civilisationnelle doit-elle s’établir à un autre niveau que la préférence nationale. Elle ne peut pas être mise en place par une simple loi qui introduirait, comme pour la préférence nationale, une obligation juridique s’appliquant mécaniquement. La préférence civilisationnelle doit donc relever de la politique globale du gouvernement avec comme objectif de donner corps à notre civilisation dans la conscience des Français, dans la vie collective de notre pays et dans les initiatives de l’Union européenne. Concrètement, il s’agit donc d’une volonté politique de privilégier systématiquement la civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État.

    Notre civilisation privilégiée dans l’enseignement et la culture

    Ainsi, notre civilisation doit être ouvertement privilégiée dans le monde de l’enseignement et de la culture. Les cours d’histoire notamment doivent porter d’abord sur la France et l’Europe et montrer la réalité de notre civilisation et sa spécificité par rapport aux autres. De même l’enseignement comme les manifestations culturelles devrait familiariser les Français avec les cultures de l’Europe, ses origines et ses traditions. À l’heure du monde multipolaire, la préférence civilisationnelle doit conduire à expliciter et à proclamer la réalité de notre civilisation européenne.

    La priorité au christianisme en France et en Europe

    Pour ce qui est de la dimension religieuse, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité au christianisme. L’État doit certes rester neutre en matière de religion, mais le christianisme n’a pas seulement en Europe une dimension religieuse. Il constitue aussi une importante composante de son identité. Pour avoir façonné les nations d’Europe pendant des siècles, le christianisme ne peut donc pas être mis sur le même plan que l’islam par exemple présent sur notre continent de façon marginale ou récente.

    La préférence aux Européens en Europe

    S’agissant de sa composante humaine, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité aux Européens en Europe. Il convient donc d’élargir la préférence nationale aux ressortissants des pays membres de l’Union européenne. Cette disposition n’est certes pas parfaite puisque dans de nombreux États la nationalité a été donnée comme en France à des individus qui n’adhèrent en rien au pays dont ils ont la carte d’identité. Ligne droite considère néanmoins cette mesure de préférence européenne globalement légitime et bénéfique.

    La priorité à l’occupation européenne du sol européen

    Pour ce qui est de l’aspect territorial, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité à l’occupation européenne du sol européen. Aussi l’immigration de peuplement que connaissent de nombreux pays est-elle à cet égard totalement illégitime. S’apparentant à une forme de colonisation à rebours, l’immigration doit être stoppée.

    Un pôle de puissance pour la civilisation européenne

    Ajoutons que la préférence civilisationnelle doit conduire à l’édification d’une nouvelle union entre les peuples du continent. Une union qui érige l’Europe en un pôle de puissance capable d’incarner, de défendre et de promouvoir notre commune civilisation.

    Face aux menaces qui s’amoncellent sur les peuples européens, Ligne droite considère que la préférence nationale et la préférence civilisationnelle constituent deux outils stratégiques essentiels.

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