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Europe et Union européenne - Page 490

  • En Allemagne le salafisme est devenu hégémonique

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    9196-20180914.jpgLe BfV allemand est l’Office fédéral pour la protection de la Constitution, l’équivalent de notre DGSI à nous. Son rapport annuel a été présenté au gouvernement allemand par le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer. A sa lecture, on comprend pourquoi entre madame Merkel et le ministre de l’Intérieur il y a de l’eau dans le gaz. Car ce rapport ne cache rien de l’effrayante montée en puissance du salafisme, sur le territoire allemand.

    Les autorités ont tenté d’en minimiser la valeur, mais les chiffres donnés et les conclusions tirées sur le terrorisme, et plus généralement sur la sécurité à l’intérieur des frontières allemandes, n’ont pas peu contribué à cette révolte populaire contre Merkel, et ceux, à gauche et au centre, qui la soutiennent encore.

    Ce rapport a appris aux Allemands que le nombre de salafistes avait doublé dans le pays en cinq ans. Les salafistes, noyau dur de l’islamisme le plus radical, sont plus de 10 000 à présent, au sein d’une mouvance fanatisée de plus de 25 000 djihadistes, dont 2 000 qui sont des terroristes prêts à passer à l’acte.

    Ce rapport – pour semi-confidentiel qu’il soit – est considéré par les experts internationaux comme l’état des lieux le plus fiable de la situation allemande. Selon ce rapport, il y aurait donc en Allemagne, se considérant comme des guerriers d’Allah, et mandatés à ce titre pour combattre les mécréants par tous moyens, une armée de 25 800 combattants. Ces combattants se répartissent entre les salafistes (10 800 hommes), les fondamentalistes turcs (10 000 militants), un millier de membres du Hezbollah, un millier de Frères musulmans, plus de 300 adeptes du Hamas, sans compter les affiliés d’autres groupes terroristes, dont Al-Quaïda. C’est pourquoi le chiffre de 25 800 est une fourchette très basse, selon les propres aveux du BfV.

    Le salafisme progresse plus vite que les autres organisations, de l’ordre de 20 % par an, et il commence à générer une attractivité sur les autres groupes.

    « Un recours inspiré à la violence »

    Longtemps une distinction a été faite entre salafistes et terroristes. Les salafistes seraient certes des islamistes purs et durs, préférant toutefois le prosélytisme au terrorisme. Mais, note le rapport, cette distinction est de plus en plus artificielle. Officiellement les salafistes ne font pas d’appels à la violence, mais ils affichent une très grande tolérance à l’égard de ceux qui, « ne supportant plus les turpitudes des mécréants, se laissent aller à quelques coupables agissements », du moins coupables aux yeux de la loi desdits mécréants. Ils prônent en fait ce que le rapport du BfV appelle « un recours inspiré à la violence ». Le salafisme, conclut le rapport, « est le principal agent recruteur du djihad. Presque sans exception, toutes les personnes […] qui ont rejoint le djihad ont été en contact avec le courant salafiste ».

    Le rapport souligne encore la place des Tchétchènes dans le salafisme, le cloisonnement de cette communauté désormais tout entière acquise au djihad ; et il établit un lien direct entre la vague antisémite qui secoue actuellement l’Allemagne, et la place du salafisme dans la société allemande, ainsi que la place du Millî Görüs turc, et de ses 10 000 guerriers. Désormais ce sont ces courants-là, les plus durs, qui encadrent l’énorme masse de migrants arrivés récemment en Allemagne, une situation que n’avait pas prévue madame Merkel.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Politique & éco n°182 Populistes de tous les pays, unissez-vous ! Avec Georges Clément

    Olivier Pichon reçoit Georges Clément, chef d’entreprise, écrivain, président du Comité Trump France.

    1.Médine au Bataclan, le point de rupture est atteint
    – Pourquoi le Comité Trump France rejoint le CNRE ? (Conseil national de la Resistance européenne)
    – Les modalités économiques et démographiques du grand remplacement
    – “Si les français acceptent çà ils accepteront tout, une page sera tournée” Renaud Camus
    – Les précédents au bataclan : une mosquée à Ground Zéro, New York.
    – le combat victorieux de Pamela Geller

    2.L’affaire du gang des violeurs pakistanais
    – Le courage de Tommy Robinson
    – L’emprisonnement de T. Robinson et la maladie mentale des Européens
    – La justice contre le peuple
    – L’invraisemblable plainte contre Salvini
    – Quand les juges mettent en cause l’expression démocratique et la souveraineté des peuples et des Etats.
    – Médine au bataclan, une provocation !
    – Les paroles des chansons du rappeur sont les actes commis au Bataclan !
    – Que font les familles des victimes ?
    – Une marque de territoire, le peuple français a-t-il encore sa fierté ?
    – Le désespoir en question

    3. Trump aux côtés des populistes ?
    – Voir clair dans le brouillard médiatique
    – Trump pourra-t-il aider l’Italie à résoudre son endettement
    – Italie : se libérer de la contrainte de la commission européenne
    – Macron va-t-en guerre contre l’Italie ?
    – La question budgétaire aux USA, le budget de la défense en augmentation.
    – Dans la guerre civile froide qui se livre aux USA, Trump ménage les militaires
    – La question de la modernisation de l’arsenal US
    – Les relations avec la Russie de Poutine, problème des sanctions votées par le Congrès
    – La Russie la Turquie et l’Otan
    – La logique du choc et (maintenant) de la guerre des civilisations
    – La figure de McCain et des RINO (Republican in Name Only)
    – CNN, le NY Times, les démocrates : quand les tenants de la société permissive font la morale à Trump
    – La tournée de Steve Banon en Europe, un pôle pour soutenir les populismes en Europe

    Conclusion : la dissolution de la démocratie ne dissout pas le peuple.

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/10/25627/politique-eco-n182-populistes-de-pays-unissez-georges-clement

  • Loi Alimentation et Agriculture : les paysans français bientôt condamnés à la ruine ?

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    De manière frappante et mieux qu’un long discours, certains événements ont le mérite d’éclairer ce qu’est devenue la société. Cette loi, par exemple, intitulée Alimentation et Agriculture, relative aux rapports entre paysans et grande distribution, dont l’Assemblée nationale débat ce mercredi 12 septembre. But de la manœuvre : rééquilibrer la balance en faveur d’un monde agricole écrasé par une concurrence de plus en plus sauvage.

    Comme il se doit, Le Figaro nous prévient : « Ce système d’élaboration des indicateurs de prix se révèle complexe pour certaines filières agricoles de par leurs performances économiques inégales entre différentes exploitations agricoles ainsi que des estimations techniques inconciliables entre producteurs et distributeurs. » Bref, on sait déjà, au-delà du verbiage de circonstance, que ce n’est pas gagné d’avance.

    Pis, en admettant que ce texte voie le jour – ce qui est loin d’être sûr –, les mesures « seront dans un premier temps mises en place sur une période d’essai de deux ans ». C’est-à-dire qu’un Parlement au pouvoir, réduit à sa plus simple expression, met en scène sa propre démission. Nos députés peuvent, d’ailleurs, bien voter ce qu’ils veulent, le droit européen primera toujours sur le droit français.

    Cité par le magazine Process alimentaire, l’avocat Nicolas Gransard, spécialiste du droit de la concurrence, prévient ainsi : « En l’état, il est très difficile de privilégier une production nationale, malgré des caractéristiques positives » par rapport à d’autres produits européens. Toute mesure privilégiant des produits nationaux se heurtera aux lois européennes de libre-échange des marchandises. » Voilà, au moins, qui est clair : l’État français a constitutionnellement organisé son impuissance.

    D’autres maux actuels sont encore ce lobbying forcené de multinationales – grande distribution et chimie – dont il n’est pas besoin d’être grand clerc pour voir ici la marque. Même les journalistes de RTL en convenaient ce matin, c’est dire. Traditionnellement, le pouvoir économique était jadis subordonné au pouvoir politique. C’est désormais l’inverse, en Europe comme aux États-Unis. Elle est bien lointaine, l’époque où la Maison-Blanche avait encore les moyens d’un loi antitrust suivie d’effets tangibles, toute aussi lointaine que celle où le général de Gaulle pouvait affirmer, sans provoquer l’hilarité générale que, « la politique de la France ne saurait se faire à la corbeille ».

    L’infernal binôme plus haut évoqué a donc toute latitude d’empoisonner les sols et les estomacs tout en poussant ce qui demeure de paysannerie à la ruine, quand ce n’est tout bonnement pas au suicide.

    Pourquoi les médias n’alertent-ils pas plus l’opinion publique, objectera-t-on ? Mais parce qu’il s’agit, avec l’industrie du luxe, des plus gros annonceurs, pardi ! Quel patron de presse prendrait le risque de se voir refuser cette manne publicitaire maintenant radios, journaux et télévisions sous perfusion ? Bien sûr, seul un État fort serait à même de faire contrepoids. Mais qui veut encore d’un État fort dans ces élites qui font l’opinion ?

    Les libéraux, qu’ils penchent à droite ou à gauche, estiment que ledit État fait partie du vieux monde et qu’un légitime contrôle des prix nous ramènerait au bolchevisme mitterrandien du 10 mai 1981, tandis que nos écologistes en peau de lapin, sclérosés par leur gauchisme infantile, affirment qu’un tel État serait « fasciste » par nature. Les uns s’en remettent à la sainte concurrence, les autres au « basisme autogéré », telles qu’en ont témoigné leurs nuits de parlote debout. De ces deux engeances, laquelle est la plus nuisible ? On ne sait que choisir…

    Alors, oui, cette triste affaire à l’issue malheureuse quasi annoncée – que cette loi passe ou non, elle aura été préalablement rendue inapplicable dans les faits – est tristement révélatrice de la période. En attendant les grandes jacqueries populistes annoncées ?

    http://www.bvoltaire.fr/loi-alimentation-et-agriculture-les-paysans-francais-bientot-condamnes-a-la-ruine/

  • En politique, la solution passe par la « récupération »

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    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires ♦

    À chaque fait divers dramatique, les voix des bien-pensants s’élèvent pour interdire toute « récupération » sous le prétexte qu’il faudrait laisser les familles des victimes à leur deuil. La décence l’imposerait. C’en est inquiétant de systématicité, en particulier lorsque les victimes sont autochtones. Après les attentats islamistes, après les meurtres au couteau de plusieurs Français, il est des réalités qu’il ne faudrait pas dénoncer, des coupables que l’on ne devrait pas accuser.

    Lorsque la victime est un enfant migrant, les bornes de la décence cessent tout à coup d’exister, tout comme lorsqu’un « jeune » de cité meurt en fuyant un contrôle policier. Dans ces cas-là, la médiatisation est totale, pour ne pas dire totalitaire, la « récupération » par des associations politisées encouragée et relayée et les présumés coupables cloués au pilori. L’émotion doit être à sens unique pour que l’image du « vivre-ensemble » ne subisse aucun dommage.

    À Chemnitz, suite à un énième homicide vraisemblablement commis par des Syriens et Irakiens, plusieurs manifestations spontanées ont eu lieu pour dénoncer les meurtres d’Allemands par des migrants depuis leur arrivée massive dans le pays en 2015. Les médias de toute l’Europe ont encore une fois rivalisé de qualificatifs avilissants pour désigner les participants. Traiter de tous les noms les habitants en colère et inquiets de Chemnitz, voilà quel est le vrai scandale.

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  • Euro : Au bord du précipice

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    Par Antoine DUPERTUIS

    L’écrasante majorité des Français - responsables politiques et dirigeants économiques inclus - croient à tort que l’euro est une monnaie unique. Nous avons relevé cette courte mais intéressante chronique dans la dernière livraison de Royaliste*. Elle informe, explique, instruit. Évite que nos positions en matière européenne se réduisent à des caricatures et à des slogans, comme elles le font trop souvent dans le camp eurosceptique, dont nous sommes  LFAR  

    1685031905.jpgEn réalité, les banques centrales nationales n’ont pas été supprimées. L’euro est un système de monnaies nationales (euro-franc, euro-mark, euro-peseta, etc.), toutes dénommées « euro » et liées entre elles par un taux de change fixe et perpétuel de 1 pour 1. De plus, l’euro n’est pas une créance sur la BCE mais sur l’Eurosystème, qui comprend la BCE et les 19 banques centrales nationales participantes. Cette architecture monétaire s’appuie sur le dispositif Target-2, un système de paiement interne à l’Eurosystème entre banques centrales de la zone euro qui permet aux banques commerciales de transférer des fonds en temps réel par-delà les frontières des Etats membres. Les soldes Target-2 permettent d’identifier les pays créanciers et débiteurs vis-à-vis de tous les autres.

    C’est un baromètre des flux de capitaux internes et de la fragmentation financière au sein de l’Union économique et monétaire. Par exemple, lorsqu’un agent économique italien achète un bien à une contrepartie allemande, la transaction apparait comme une créance de la Banque centrale allemande (Bundesbank) envers l’Eurosystème et comme une dette de la Banque centrale d’Italie. La Banque centrale allemande crée au taux de 1 pour 1, en contrepartie d’une créance en euro-lires détenue dans son bilan (monnaie douteuse), des euro-marks (bonne monnaie) qui seront crédités sur le compte bancaire de la contrepartie allemande.
    Or, les divergences de compétitivité entre les pays de la même zone monétaire provoquent avec Target-2 une dégradation continuelle de la solidité de la Bundesbank par le gonflement important des créances douteuses de cette dernière sur les Banques centrales nationales des pays déficitaires. Par ce mécanisme, la Bundesbank, dont le bilan total n’était que de 250 milliards au début de l’euro, va prochainement détenir une position créditrice vis-à-vis de l’Eurosystème de 1000 milliards d’euros, pendant que l’Italie en est déjà à une position débitrice de plus de 460 milliards d’euros !

    En cas de sortie de la zone euro d’un pays déficitaire, les créances de la Bundesbank sur celui-ci seront exigibles et non remboursables au vu des montants en jeu. Il s’agit d’un risque d’appauvrissement considérable pour l’Allemagne, qui l’emporte nettement sur ses excédents commerciaux. Rien d’étonnant alors à ce que pas moins de 154 économistes allemands de haut niveau, dans une tribune publiée par le Frankfurter Allgemeine Zeitung en mai dernier, aient recommandé une procédure de sortie de l’euro…L’Allemagne, première nation à sortir de cette monnaie funeste ?  

    * 10 - 23 septembre 2018

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/11/euro-au-bord-du-precipice-6083922.html

  • Immigration et insécurité : des Allemands en colère face à une journaliste de gauche

  • Orban face au Parlement européen : David contre Goliath ?

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Chef d’un petit pays européen, Viktor Orban a une nouvelle fois démontré qu’il n’est pas homme à battre en retraite et à s’aplatir devant les grands de ce monde au cours d’un long débat, de près de trois heures, qui s’est tenu hier dans l’hémicycle de Strasbourg en amont d’un rapport voté ce jour. Un vote qui revêt un enjeu majeur justifiant le déplacement du chef de gouvernement hongrois, venu défendre sa politique et à sa vision de l’avenir de l’Europe.

    Quels sont les enjeux de ce rapport ?

    Pour résumer succinctement, il s’agit pour le Parlement européen de dire si l’UE doit agir pour prévenir du « risque de violation grave de ses valeurs » en Hongrie. C’est la première fois que le Parlement fait usage de son droit d’initiative en la matière. La validation du lancement de la procédure dite de l’article 7 se fait selon des règles contraignantes : outre la simple majorité des voix (376), la résolution doit recueillir au moins les deux-tiers des suffrages exprimés. Un résultat d’autant plus difficile à obtenir que le principal groupe politique au Parlement européen, le Parti Populaire Européen (PPE, droite, 218 eurodéputés), accueille en son sein le Fidesz, le parti de Viktor Orban (12 représentants dans l’hémicycle). Si le président du groupe, l’allemand Manfred Weber qui se verrait bien président de la Commission l’année prochaine, s’est montré distant avec la politique d’Orban, il a néanmoins été contraint à l’issue d’une réunion de ses troupes à leur laisser la liberté de vote.

    En attendant le résultat de vote de ce jour, quelles conclusions peut-on déjà tirer du débat de la veille ?

    Loin d’être intimidé, Viktor Orban a pris la parole au début et à la fin du débat sans jamais se conformer au politiquement correct et aux attaques de ses adversaires politiques. Face au rapporteur Sargentini qui accusait le gouvernement hongrois de violer le droit des migrants, celui-ci a répliqué avec fermeté qu’il : « n’accepterait pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations ». Le vote de demain est crucial : il conditionne l’avenir du Fidesz au niveau européen (pourra-t-il rester dans le groupe majoritaire dominé par l’Allemagne de Merkel ?) ; il sera une heure de vérité pour les Républicains et son chef Laurent Wauquiez plus que jamais divisés ; il sera enfin révélateur des fractures existantes au sein même des gouvernements autrichien et italien puisque l’OVP de Sebastian Kurtz ainsi que le Mouvement Cinq Etoiles de Di Maio devraient voter contre la Hongrie, contrairement a la Lega de Salvin et au FPÖ de Strache qui ont réaffirmé leur plein soutien à la politique de Viktor Orban tout comme le RN et l’UKIP.

  • « Populisme » et immigration : ces lois sociologiques immuables

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    La Suède aussi se rebelle contre l’immigration de masse non européenne. Surprise des observateurs. Le populisme serait une réaction universelle ?

    Si les peuples se sont constitués avec des frontières depuis un millier d’années, il doit bien y avoir des raisons. C’est pour limiter les conflits et assurer la paix. On ne transfuse pas des peuples entiers dans des corps sociaux différents. Cela crée des anticorps collectifs. La sociologie a découvert cela mais nos politiques sont ignorants. Ils croient que tout est une question de bonne volonté individuelle. C’est faux.

    On a oublié la leçon du XIXe siècle. La diabolisation des socialistes a échoué dans les banlieues ouvrières. C’est pareil aujourd’hui et il y a des raisons, bien sûr, dans la vie quotidienne des gens (délinquance, insécurité culturelle, etc.) fort bien analysées par le sociologue géographe Christophe Guilluy.

    On peut faire ce que l’on voudra mais on n’empêchera pas les anticorps de se former et de prospérer : l’immigration de masse n’a pas d’avenir, sinon le retour au pays d’origine ou la guerre civile.

    Les Tchèques, en 1945, ont chassé trois millions d’Allemands de leur pays. C’est triste, mais depuis lors, ils vivent en paix. Ils n’ont plus d’affidés d’Hitler chez eux comme le parti allemand de Henlein en 1938. Il ne faut pas en arriver là. Mais il faut redécouvrir les lois de la sociologie. Tout peuple n’est pas compatible avec tel autre. Les USA ? Souvenez-vous de la guerre de Sécession qui opposa deux philosophies et deux styles de vie sur la grave question de l’esclavage !

    Il faut relire les livres d’Histoire. En général, il faut deux ou trois générations pour que la haine ethnique se développe. C’est comme la fièvre. C’est le signe d’une grave maladie. Le ministre de l’Intérieur allemand, le bavarois Horst Seehofer, l’a dit : « Tous les graves problèmes en Allemagne viennent des migrations. » En 1945, l’Allemagne de l’Ouest a accueilli des millions de réfugiés de l’Est, mais c’était des Allemands, donc il n’y a pas eu d’incompatibilité.

    Ces incompatibilités peuvent être religieuses, culturelles, politiques et juridiques, dans les habitudes familiales ou de travail. Peu importe, mais il faut les analyser pour faire une bonne politique. Si les quatre incompatibilités se cumulent, la fièvre sera forte et les conflits inévitables. Aristote y fait déjà allusion dans sa Politique. Nos politiciens incultes connaissent le droit actuel (« les droits de l’homme », « l’État de droit », comme dit madame Merkel) comme nos énarques. Mais ils ignorent l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples. Les erreurs politiques viennent de ces lacunes, d’autant plus que les ignorants au pouvoir se croient supérieurs moralement. Ce sont les pharisiens de la Bible: « Nous sommes les seuls Justes ! » Cet aveuglement mène à la catastrophe que l’on sait « de droite » ou « de gauche ». C’est alors que le populisme surgit du peuple comme solution.

    Le peuple a le sentiment d’une trahison des élites qui ne le protègent plus et faillissent donc à leur mission primordiale. Soit les élites reviennent sur Terre, font preuve d’humilité et réétudient l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples, soit elles seront balayées par les forces de l’Histoire. Qu’elles en prennent bonne note! Il y a des lois sociologiques avec lesquelles on ne badine pas !

    Yvan Blot

    http://www.bvoltaire.fr/populisme-et-immigration-ces-lois-sociologiques-immuables/

  • Résolution bidon du Parlement européen contre la Hongrie

    6a00d83451619c69e2022ad390dc14200d-250wi.jpg448 députés européens ont voté une résolution rédigée par une gauchiste néerlandaise (la « gauche verte » Judith Sargentini) estimant « qu’il existe un risque grave de violation des valeurs fondatrices de l’UE en Hongrie » et demandant le déclenchement de l’article 7 contre la Hongrie. La résolution est valide parce qu’elle a recueilli plus des deux tiers des suffrages exprimés.

    Et après ? Et après rien. Il faut que le Conseil se saisisse de la question, et pour que la procédure continue il doit l’adopter à une majorité des quatre cinquièmes. Et finalement pour que la procédure aboutisse à la sanction finale (suspension du droit de vote du méchant), il faut l’unanimité…

    Se sont particulièrement honorés les cinq députés européens qui ont demandé l’inscription, en annexe du texte, de leur « opinion minoritaire » : Marek Jurek, Beata Gosiewska, Mylène Troszczynski, Auke Zijlstra, Barbara Kappel :

    "La proposition visant à déclencher l’article 7 du traité contre la Hongrie est une mesure visant directement à diviser l’Union européenne et à aggraver la crise dans laquelle elle se trouve. Les différends politiques devraient faire l’objet d’un dialogue et non de sanctions. Passer outre ce principe, c’est agir contre la coopération entre nos pays.

    Mais il convient avant tout de relever que cette proposition ne repose aucunement sur des faits. Dans bien des cas, elle attaque de manière frontale des procédures démocratiques, telles que les modifications de la Constitution et les consultations publiques. Elle accuse la Hongrie pour les solutions que cette dernière a apportées à des problèmes sociaux – tels que l’intégration de la minorité rom – qui affectent de nombreux pays européens et que la Hongrie gère mieux que d’autres.

    La résolution fait abstraction complète de l’intention première de la politique des autorités hongroises : la nécessité d’une reconstruction de la société visant à éliminer les effets d’un demi-siècle de domination soviétique et d’un régime totalitaire de collaboration. La résolution ne prétend pas que cette tâche est accomplie de manière incorrecte ou exagérée, mais elle ne tient aucun compte de sa nécessité. En ce sens, il s’agit d’un acte de mépris à l’égard du peuple hongrois et des motifs qui sous-tendent ses décisions démocratiques.

    Le rapport repose sur l’hypothèse que les Hongrois n’ont pas le droit de prendre des décisions que prennent d’autres États membres de l’Union européenne. Cette hypothèse a été formulée de manière on ne plus directe lors de l’élaboration du rapport («nous ne comparerons pas les lois hongroises avec celles d’autres pays européens»). Pour toutes ces raisons, nous estimons que le présent projet de résolution et, en particulier, la principale proposition qu’il avance, est extrêmement préjudiciable."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les médias français et les manifestations de Chemnitz

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    LE 25 AOÛT 2018, UN ALLEMAND DE 35 ANS EST TUÉ À COUPS DE COUTEAU À CHEMNITZ LORS D’UNE ALTERCATION AVEC DEUX JEUNES ÉTRANGERS, UN SYRIEN ET UN IRAKIEN. À QUELQUES EXCEPTIONS PRÈS, LES MÉDIAS FRANÇAIS ONT COUVERT LES MANIFESTATIONS QUI ONT SUIVI CE MEURTRE ENTRE INCOMPRÉHENSION ET STIGMATISATION. POUR NOMBRE D’ENTRE EUX, NOUS SOMMES EN PRÉSENCE D’UNE COLÈRE ILLÉGITIME.

    À la suite du meurtre d’un jeune allemand dénommé Daniel H., plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Chemnitz, située dans l’est de l’Allemagne. Qui est la victime, quelles sont les circonstances du meurtre, pour quelle raison Daniel H. a-t-il été tué, qui sont les manifestants, pour quelles raisons manifestent-ils ? Voilà quelques questions que se posent – ou ne se posent pas – les médias français. Retour sur les réponses apportées, qui ont abouti à la construction médiatique d’une agitation fomentée par de dangereux extrémistes.

    LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION : LA THÈSE DU HARCÈLEMENT DE RUE DÉMENTIE SANS AUCUN FONDEMENT

    L’Express nous apprend que « la victime était un Allemand d’origine cubaine ». « Deux hommes ont également été blessés dans l’altercation, survenue lors du festival de la ville de Chemnitz ».

    Selon le site Deutsche Welle, « Daniel H., est mort dimanche à l’hôpital, après avoir été poignardé dans la nuit, au cours d’une altercation entre une dizaine de personnes ».

    Les motivations des agresseurs ne sont pas données : pour 20 Minutes, « les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir « sans justification, à plusieurs reprises, porté des coups de couteau » à la victime à la suite d’une « altercation verbale », selon le Parquet ».

    Quasiment tous les titres de presse et sites d’information français accréditent les déclarations de la Police : selon celles-ci, il est totalement exclu que Daniel H. se soit fait agressé après s’être interposé pour mettre fin à un harcèlement de rue exercé par les deux agresseurs.

    Le site d’information Deutsch Welle nous apprend cependant que selon les médias allemands, des « rumeurs » accréditent la thèse du harcèlement de rue comme élément déclencheur de la rixe. Le site d’information RT fait état d’un procès-verbal d’interpellation des 2 agresseurs, authentifié par la Police, qui donnerait des détails sur l’agression elle-même, et pas seulement sur les agresseurs. « Une version non censurée du PV est encore disponible sur les sites de droite extrême », apprend-on à la lecture du site d’information I24. Les éléments contenus dans le procès-verbal « fuité » (une sorte de Chemnitz leak) ne sont pas retranscrits dans les médias mainstream. On n’en saura donc pas plus sur les motivations des agresseurs ni sur les témoignages d’éventuel témoins. La fuite d’un document officiel, qui a abouti selon Libération à la suspension d’un gardien de prison, n’aura donc pas été exploitée par les médias mainstream. L’investigation n’est pas allée plus loin que la dépêche de l’AFP et le communiqué de la Police de Chemnitz. Si aucun élément connu ne permet d’attribuer le meurtre de Daniel H. à une situation de harcèlement de rue qu’il aurait voulu faire cesser, aucun élément ne permet de l’écarter. C’est pourtant ce qui a été fait allègrement. On attendra donc le procès des deux agresseurs pour se forger une opinion.

    QUI SONT LES MANIFESTANTS ? « DE DANGEREUX EXTRÉMISTES »

    Qui sont les manifestants qui se sont rassemblés par milliers contre la violence et la politique migratoire de la chancelière allemande ?

    Pour certains médias, ce sont essentiellement des néo-nazis : pour LCI, nous sommes en présence de « manifestations néo-nazies en Allemagne ». Idem pour le Huffpost, « néo-nazis et pro-migrants se font face à face ».

    La disqualification des manifestants passe plus souvent par leur assimilation à l’extrême droite. Un qualificatif censé faire peur, en particulier en Allemagne. Pour Le Parisien, on assiste à « des affrontements entre l’extrême droite et ses opposants à Chemnitz ». Le Monde évoque « deux rassemblements d’extrême droite », tout comme LCI, etc.

    La présence de hooligans dans les manifestations, qui y trouvent des occasions de se défouler de façon malsaine en marge des cortèges, est par contre couverte de façon discrète dans les médias français. Cette information est pourtant importante : le journal allemand Handelsblatt global nous informe que des hooligans se sont rassemblés après la manifestation du 26 août et ont commencé à traquer des gens de couleur. Violence politisée ou violence gratuite ? Les médias français n’ont aucun doute, il s’agit de militants politiques violents.

    Certains organes de presse et sites d’information présentent certains participants aux manifestations anti-immigration sans leur affubler de connotations négatives. Ils ne sont pas désignés par des termes globalisants (néo nazis, militants d’extrême droite) mais par leur nom, leur âge ou leur profession : Le Monde donne la parole à Margot qui témoigne : « Depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j’hésite à sortir la nuit ». Libération interviewe une électrice de l’AfD : « Tous les gens qui ont manifesté lundi soir n’étaient pas des nazis ». Ces quelques nuances ne suffisent cependant pas à effacer la présentation générale des manifestations comme étant organisées et constituées par des activistes d’« extrême droite ».

    DES CHASSES AUX ÉTRANGERS CONTESTÉES

    Pour de nombreux journaux, de véritables chasses aux migrants ont été menées par certains manifestants. Ce terme est employé par L’ObsLe Monde, etc. Une « chasse aux étrangers » aurait été organisée le 26 août selon Ouest France et l’AFP par des « 800 militants d’extrême droite ».

    Quelques jours plus tard, quelques déclarations viennent tempérer ces affirmations, voire les contredire. Le 1er septembre, selon Junge Freiheit, le bureau du Procureur général de Saxe affirme qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés » lors des manifestations à Chemnitz. « Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le 5 septembre, c’est le Premier ministre de Saxe qui affirme dans l’hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel : « Il n’y a pas eu de chasse à l’homme ni de pogroms à Chemnitz ». Le 7 septembre, RT France nous informe que « le chef du renseignement allemand affirme que les «chasses collectives » à Chemnitz sont une « fausse information» destinée à «détourner l’attention de l’opinion publique ». « Il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre à Chemnitz ». On ne peut être plus clair. On attend les démentis de ceux qui se sont empressés de crier aux pogroms de sinistre mémoire…

    UN COMPTAGE DES MANIFESTANTS APPROXIMATIF

    La manifestation du 1er septembre a été particulièrement importante en nombre de manifestants. Alors que l’agence de presse anglaise Reuters dénombre 6 000 manifestants parmi les anti Merkel, ils sont systématiquement moins dans les médias français : 4 500 pour Sud-OuestFrance 24Le Parisien, etc. L’AFP, qui donne la matière première à ces journaux semble avoir une technique différente de celle de l’agence de presse anglaise pour dénombrer les manifestants. Le comptage des manifestants serait-il sujet à des unités de mesures différentes en France et en Allemagne ?

    UNE CONTEXTUALISATION DES MANIFESTATIONS PLUS QUE LIMITÉE

    A lire les médias mainstream, comme France Info qui met désormais en ligne des reportages en commun avec France 2, l’élément déclencheur des manifestations serait le meurtre de Daniel H. et le ressentiment de certains allemands en raison des aides sociales distribuées aux migrants.

    Pas un mot sur l’amertume de nombreux allemands face au laxisme des autorités qui ne renvoient pas systématiquement les délinquants déboutés du droit d’asile, comme l’agresseur de Daniel H. et le meurtrier de Susanna à Wiesbaden, ce qui avait déjà choqué l’opinion publique allemande en juin.

    Pas un mot non plus sur la longue liste des agressions au couteau d’allemands par des migrants mise en ligne sur le site de l’AfD. Des agressions au couteau recensées également par le site du think tankconservateur Gatestone Institute dès la fin de l’année 2017. Pas un mot non plus sur les autres manifestations anti-immigration organisées dans les autres villes allemandes, passées sous silence en leur temps par les médias français, qui traduisent un rejet de la politique migratoire de Madame Merkel. Nombre de journaux et de commentateurs ont préféré parler d’une spécificité est-allemande, propice à tous les débordements.

    L’EXASPÉRATION DE LA POPULATION PASSÉE SOUS SILENCE

    La couverture médiatique des manifestations à Chemnitz a été marquée par la mise en relief systématique d’éléments périphériques au meurtre de Daniel H. Son contexte et l’explication de l’exaspération d’une partie de la population allemande ont cédé la place à la couverture de violences sporadiques et de la présence de rares nostalgiques du 3e Reich dans les manifestations.

    Il n’en fallait pas plus pour que des personnalités de la gauche allemande, pratiquant un amalgame qu’ils sont si prompts à dénoncer, demandent la mise sous surveillance du parti anti-immigration AFD. Malgré la couverture médiatique si défavorable aux manifestants et aux organisateurs des manifestationsChallenges nous apprend le 7 septembre que « le SPD (est) devancé par l’AfD après les manifestations de Chemnitz, dans un sondage ». Ce qui semble démontrer qu’outre Rhin, les médias mainstream perdent également en influence…

    Article paru sur le site de l’OJIM.