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Europe et Union européenne - Page 536

  • L’AQUARIUS : UN MODERNE NÉGRIER

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    L’information passe inaperçue, tant elle est banale. La moitié des 630 migrants de l’Aquarius veulent s’établir en France. C’est l’annonce faite par le gouvernement espagnol le 18 juin après qu’il a accueilli le navire dans le port de Valence, conformément à l’annonce qu’il avait faite quelques jours plus tôt.

    N’en déplaise aux bonnes âmes et autres bien-pensants, professionnels de la compassion, internationaux de la pleurnicherie et spécialistes de l’accueil par les autres, l’Aquariusest un « négrier ». Un navire en provenance des côtes africaines, où il est allé chercher ces personnes qui n’étaient pas en péril au milieu des eaux internationales, mais à proximité immédiate des côtes libyennes. Un navire qui a embarqué des centaines de malheureux, à qui le voyage depuis leur pays natal a dû coûter une fortune qu’ils n’ont pas, à moins qu’ils aient gagé leurs hypothétiques revenus futurs pour rembourser leurs passeurs. Un navire qui a mené jusqu’en Europe de gens qui n’ont rien à y faire, qui ne parlent pas nos langues et qui finiront au mieux assistés sociaux, au pire semi-esclaves au profit d’entrepreneurs sans scrupules.

    C’est d’une véritable traite qu’il s’agit. Cette traite justement dénoncée de nos jours, grâce à laquelle des armateurs peu regardants se sont enrichis, il y a quelques siècles, sur le commerce du bois d’ébène. Ces « migrants » sont le bois d’ébène moderne. Et notre société n’en a pas encore conscience.

    Monsieur Macron a fustigé l’attitude de l’Italie dans cette affaire. En refusant d’accueillir ce bateau dans ses ports, la péninsule a justement rappelé que les associations pro-migrants ne se contentaient pas de secourir les naufragés en passe de se noyer. Elles vont les chercher en Afrique et les transportent en Europe. Les Italiens ont également rappelé que les secours en mer relevaient de la responsabilité des États, et que ces derniers avaient la capacité de les organiser sans avoir recours à des ONG dont les motivations sont beaucoup moins charitables. En réalité, ces navires de passeurs sont les complices des mafias qui organisent, des deux côtés de la Méditerranée, un odieux trafic d’êtres humains.

    Un trafic d’autant plus odieux que ces personnes, qui viennent et resteront en Europe, n’ont rien à y faire. Certaines passeront en France, d’autres en Grande-Bretagne. Là, elles seront alimentées par notre système de solidarité, sans aucune possibilité de travailler, faute de maîtrise de la langue et des compétences élémentaires requises. Parmi elles, quelques islamistes qu’on nous dira modérés s’égailleront dans la nature pour y préparer la subversion de nos nations, ou un attentat qui tirera de nos bon samaritains incrédules quelques larmes de crocodile et une nouvelle extinction de la tour Eiffel.

    La presse unanime a salué la décision espagnole. En réalité, dans cette affaire, tout est communication. Dès lors que nos dirigeants libéraux et démocrates peuvent pointer du doigt l’attitude « scandaleuse » de l’Italie et de son gouvernement « populo-fasciste », pourquoi se priver d’une publicité à bon compte, quitte à piétiner allègrement la volonté des peuples qui n’en peuvent plus ? Et puis, qui se soucie de la volonté des peuples ? Ni les socialistes espagnols, ni le gouvernement français.

    Dans quelques jours personne n’en parlera plus. Et d’autres Aquarius accosteront sur les quais européens, dans l’indifférence la plus totale. Anesthésiés par le foot et la société de consommation, nos compatriotes ont le sommeil lourd. Jusqu’au jour du réveil, qui tarde à venir, mais qu’il faut craindre brutal. Hélas.

    http://www.bvoltaire.fr/laquarius-moderne-negrier/

  • Les graves accusations de Dupont-Aignan

    6a00d8341c715453ef022ad3542976200c-320wi.jpgCe 18 juin, sur l'antenne de Sud Radio, le député de l'Essonne intervenait sur le thème qu'il a clairement adopté, dès le premier jour de l'affaire de l'Aquarius. Celle-ci met évidemment mal à l'aise toute la classe politique conventionnelle de notre continent.

    Les craquements s'observent jusque chez nos cousins germains d'outre-Rhin. Ils ont commencé à se manifester dès le malencontreux "wir schaffen das" de Frau Merkel en août 2015. Mais depuis la constitution de la nouvelle grande coalition, Horst Lorenz Seehofer est parvenu à une transformation considérable de l'équilibre politique. La CSU bavaroise qu'il dirige n'est plus un simple appendice de la démocratie chrétienne. Elle constitue le troisième pilier du gouvernement fédéral à égalité avec la CDU et le SPD. Actuellement ministre de l'Intérieur son dirigeant peut se permettre, et il va jusqu'à mettre en demeure la chancelière de trouver une solution aux désaccords sur la question migratoire.

    La position restrictive de principe adoptée, sur ce sujet, par Dupont-Aignan n'est donc guère originale. Outre le gouvernement italien, tout un bloc géographique semble se dresser. Il va du Land de Bavière à la petite Slovénie en passant par la Hongrie et l'Autriche. C'est donc presqu'une Europe habsbourgeoise qui se dessine. Elle pourrait bien compter de façons significative dans le cadre de l'Europe strasbourgeoise après les élections de 2019. Et tant pis si cela doit déplaire à l'Europe bourgeoise[1].

    À l'antenne Dupont-Aignan reprenait dès lors une rhétorique qui ne détonne plus que dans les colloques et pseudo-débats officiels et artificiels de cette bien-pensance qui ne débat qu'avec elle-même. Selon les vrais sondages, le point de vue de NDA, sur ce point, agrée à quelque 80 % des Français. Il déclarait sans surprise

    Le 11 juin, déjà, il avait salué le refus par le gouvernement italien d'accueillir les 629 migrants de l'Aquarius. "Bravo Matteo Salvini !" avait-il proclamé.

    Le même jour, le parti "les républicains" avait suggéré de son côté de "poser la question de l'immigration de masse"[2]. Cette question se posant depuis quelque 40 ans, il nous semblerait grand temps d'y répondre.

    Restant dans la même logique le président de Debout la France, si le sort des migrants ne peut laisser indifférent, la France ne doit pas en accueillir davantage. "Quand on voit les pauvres migrants qui sont dans ce bateau, tout le monde a une pensée d'humanité mais on est dans du chantage humanitaire inacceptable, qui abouti à un appel d'air sans précédent en Europe", a-t-il affirmé. "Je refuse (de les accueillir), je pense qu'on devrait les renvoyer chez eux. La vraie humanité, c'est de s'occuper des pauvres qui sont dans notre pays, ceux qui n'ont pas de boulot, pas de logement, qu'ils soient Français d'ailleurs ou étrangers réguliers. Je pense qu'il y a urgence à s'occuper des malheureux qui sont sur notre sol, qu'il faut sauver le droit d'asile a-t-il encore insisté.

    On aurait été tenté de dire "rien de nouveau sous le soleil", si l'on ne tenait compte d'une accusation très grave qui mérite d'être creusée.

    Car Nicolas Dupont-Aignan ajoute : "mais là, c'est une immigration économique instrumentalisée par des passeurs et des ONG qui veulent détruire l'Europe",

    "Ces ONG, considère-t-il, sont les complices des passeurs puisqu'elles vont maintenant chercher les migrants à la limite des eaux territoriales libyennes. Ce qu'il faudrait faire, c'est tout simplement sauver ces malheureux, on ne peut pas les laisser se noyer, et les raccompagner immédiatement dans les ports les plus proches de Libye. Si on ne fait pas ça, on va alimenter les mafias qui instrumentalisent la misère humaine", a-t-il ajouté.

    Face à de telles affirmations très graves, ou bien on considère que la député de l'Essonne déraille, et alors pourquoi ne pas le faire bénéficier de la répression de la diffusion de fausses nouvelles prévue par la loi de 1881 ? Ou bien il dit vrai et alors on est en droit d'aller plus loin. On doit alors mettre en cause non seulement ces mafias. Elles ne sont pas inconnues des services de police. Il faut aussi dénoncer ceux qui les épaulent, dans la finance comme dans la classe politique de divers pays, dont deux au moins sont candidats à l'Union européenne.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] On ose à peine la qualifier de luxembourgeoise par respect pour le grand duc et souverain légitime de l'affligeant Juncker.

    [2] Cf. Flash Actu du Figaro http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/11/97001-20180611FILWWW00178-migrants-lr-veut-poser-la-question-de-l-immigration-de-masse.php

    http://www.insolent.fr/

  • L’arnaque des immigrés qui fuient la faim et la guerre

    6a00d83451619c69e2022ad3544abe200c-320wi.pngLa presse ne se rend pas compte de ce qu'elle publie :

    Il n'a pas l'air si mal au Mali, notre immigré clandestin naturalisé ?

    "l’arnaque sur les « Réfugiés qui fuient la faim et la guerre » de s’effondrer, arnaque qui sert de justificatif moral aux militants de l’ONG SOS Méditerranée pour justifier d’aller chercher des réfugiés au large des côtes africaines pour les amener en Europe comme encore dernière avec l’Aquarius.

    6a00d83451619c69e2022ad39a1fb8200b-320wi.pngCar Mamoudou Gassama est le symbole de cette jeunesse africaine qui ne fuit ni la guerre, ni la faim, et qui n’était nullement menacé dans son pays (sinon il ne serait pas revenu samedi accueilli comme un Prince) mais qui entend simplement «tenter l’aventure européenne » comme si chaque être humain était libre de se rendre partout dans le monde, comme si les frontières et les peuples n’existaient plus.

    « Il y a cinq ans, le jeune homme de 22 ans a quitté son Mali natal pour tenter l’aventure européenne. Une aventure démarrée en cascade avec un périlleux voyage en Libye, puis sur la Méditerranée, et une vie de galère dans les camps de migrants en Italie avant de débarquer en France en septembre 2017.»,explique Afrika News.

    A noter qu’il a fallu plusieurs jours pour que les principaux médias mainstream en France ne reprennent l’information, signe que ce retour au pays pour faire la fête doit sérieusement ennuyer ceux qui n’ont que l’argument humanitaire pour justifier l’arrivée de millions d’Africains en Europe."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA MANIPULATION MÉDIATIQUE SUR "LA CRISE DES MIGRANTS"

  • L’Aquarius : terre d’accueil en vue - Journal du Lundi 18 Juin 2018

  • ÉCONOMIE : UN SYSTÈME EN FAILLITE QUI EXCELLE À RETARDER L’INÉLUCTABLE EXPLOSION

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    Marc Rousset

    George Soros (ci-dessus) a déclaré, le mardi 29 mai, lors de la réunion annuelle à Paris du Conseil européen sur les relations étrangères, que « nous pourrions être en train de nous diriger vers une crise financière majeure ».

    Si l’alignement des planètes a été la chance de François Hollande, un dangereux désalignement est en train de s’installer pour l’an II de Macron. Des signes de ralentissement et de fin de cycle semblent apparaître en Europe, tandis que le litre de gazole a grimpé, en France, en un an, de 1,16 euros à 1,48 euros, soit une hausse de 28 %, que les taux d’intérêt remontent, que les sanctions contre la Russie et l’Iran, les débuts de guerre commerciale initiés par Trump ne peuvent que contribuer à un climat économique malsain.

    Les pays émergents affrontent des vents contraires en raison de la hausse des taux d’intérêt et du dollar américain ainsi que de la baisse du prix des matières premières. L’inflation était de 25,5 % en Argentine en avril 2018 et le FMI a été amené à prêter 50 milliards de dollars à l’Argentine pour éviter un défaut de paiement. La Turquie, avec 22 % de sa dette libellée en devises étrangères, est trop dépendante des capitaux externes ; son taux d’inflation est de 40 % et la livre turque a lourdement chuté. Au Brésil, la dette publique a atteint 87 % du PIB alors qu’elle n’était que de 62 % en 2014.

    Selon Greg Jensen, gérant d’actifs de Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, « pour les investisseurs, le danger est déjà présent » et il avertit ses clients que 2019 s’annonce comme une année particulièrement dangereuse en raison de l’augmentation des taux d’intérêt à venir et des stimulations fiscales de Trump qui poussent la Fed américaine à réduire les liquidités disponibles.

    L’analyste Albert Edwards pense que la prochaine récession est pour bientôt en faisant entrer l’économie dans un « âge de glace » pour des décennies. Le 22 août 2018, le marché haussier du S&P 500 aura été le plus long marché haussier de toute l’histoire des États-Unis, et en juillet 2019, le cycle d’expansion économique aura été le plus long depuis la guerre de Sécession. Il est improbable que l’expansion dure plus longtemps. Le niveau d’endettement tous azimuts des consommateurs américains est encore plus élevé qu’en 2008, tandis que le taux d’épargne plonge et que le taux de défaillance de 7,9 % des cartes de crédit pour les petites banques est identique.

    La « prospérité Potemkine » des États-Unis n’est qu’une illusion reposant sur une montagne de dettes provoquée par le laxisme monétaire de la Fed. Albert Edwards prédit une chute de -75 % du S&P 500, qui passerait de 2.670 à 666, donc supérieure au krach de 2008 ! Albert Edwards évoque « l’odeur nauséabonde d’une dette en décomposition » tandis que le « poisson périt toujours par la tête ». Il anticipe un effondrement déflationniste mondial qui « bouleversera le monde financier tel que nous le connaissons, détruira la richesse, les emplois et à peu près tout le reste ».

    Le drame de notre temps, c’est la fameuse pyramide renversée de l’économiste américain John Exter reposant sur la pointe trop fragile du seul actif sûr, l’or, les autres actifs financiers étant beaucoup trop élevés et risqués, la palme revenant à la mauvaise herbe des produits bancaires dérivés.

    Les analystes de la Banque mondiale prédisent, dans leur dernier rapport, « Perspectives mondiales », pour les mêmes raisons qu’évoqué ci-dessus, une nouvelle crise, mais seulement après 2019, et remarquent que les crises financières importantes surviennent régulièrement tous les dix ans environ (1975, 1982, 1991, 2009).

    C’est sans doute la raison pour laquelle la caisse de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’un des trois piliers du régime de la Sécurité sociale en Suisse, vient de décider de convertir son or papier en métal physique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les dirigeants de l’Europe Unie ne sont que des dictateurs

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    Bernard Plouvier

    Notre génialissime Président interpelle assez rudement le gouvernement italien pour une question de sauvetage d’immigrés en Méditerranée. Cela fait du remue-ménage sur les blogs, dans les chaines de TV et de radio. Pourtant les bonnes questions à poser n’ont rien à voir avec l’absence de réserve que devrait avoir un chef d’État vis-à-vis d’un gouvernement souverain étranger. Après tout, les Italiens ont bien d’autres soucis que les humeurs macroniennes.

    En outre, l’arrogance est-elle une bonne méthode en matière de relations internationales ? Lorsque l’on a la première armée de la planète, ou l’économie la plus performante ou encore la plus grosse réserve d’or, c’est jouable, même si cela manque singulièrement d’élégance. Mais le Président de la République française, de quelle supériorité peut-il se targuer pour jouer au gros dur, donneur de leçons ?

    Les bonnes questions à poser sont pourtant d’une criante évidence.

    1 – Pourquoi les Africains et les Moyen-Orientaux viennent-ils envahir notre continent où règne un chômage énorme ? Serait-ce qu’on les a appelés ? Dans ce cas, on aimerait connaître les coupables de ce crime contre les Nations européennes, victimes d’une invasion trop souvent violente, couplée à l’inutile importation de la seule religion qui encourage encore la « guerre sainte », soit un culte d’essence médiévale.

    2 – Pourquoi serions-nous, Européens, victimes de la pression démographique des populations d’Afrique et du Moyen-Orient, incapables d’adapter leurs naissances à leurs capacités d’emplois et de réponses aux besoins alimentaires ?

    3 – Qui est le Souverain dans les Nations d’Europe Unie ? Un coup d’œil jeté sur les premiers paragraphes de toutes les Constitutions européennes nous apprend que l’unique souverain est le corps électoral. D’où la 4et principale question :

    4 – Dans quel pays de l’Europe Unie a-t-on demandé son avis au Peuple Souverain à propos de cette immigration-invasion qui semble tant réjouir notre Président, si l’on en juge par les chiffres de naturalisations durant sa première année de fonction et par sa compassion médiatiquement affichée, au point de provoquer un couac diplomatique ?

    La réponse est simple : ni en France, ni en Allemagne, ni en Espagne, ni en Italie, ni en Belgique, ni etc. On rappelle que le referendum sur le Brexit en Grande-Bretagne s’est joué – tous les commentateurs l’ont reconnu – sur la question de l’immigration d’origine extra-européenne.

    La conclusion s’impose d’elle-même : en prenant une série de décisions capitales qui engage l’avenir des Européens, sans solliciter leur avis, les dirigeants européens – dont on sait déjà qu’ils sont de parfaits démagogues - ne se comportent pas en « démocrates », mais en dictateurs.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Et si l’Europe se construisait sans la France ni l’Allemagne ?

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    Par Julien Dir, contributeur pour Breizh-Info 

    Les élections législatives en Slovénie ont débouché, ce dimanche 3 juin, sur la victoire de la droite « conservatrice » mais surtout anti-immigration. Après l’Italie – qui dispose désormais de Matteo Salvini de la Lega comme ministre de l’intérieur, lequel a promis aux migrants qu’ils allaient bientôt devoir faire leurs valises et partir – après la Hongrie –  qui a vu le triomphe d’Orban – c’est un nouveau pays dont le peuple décide de confier le pouvoir à celui qui entend faire de la lutte pour la préservation de l’identité et contre l’immigration son cheval de bataille principal.

    Et si, finalement, l’Europe des peuples se construisait sans la France et l’Allemagne ? Car ces deux moteurs initiaux de la construction de l’Union Européenne sont aujourd’hui deux nations aux représentants enfermés dans une conception multiculturelle de notre continent, conception que rejettent des masses de plus en plus importantes, d’Ouest en Est.

    Car contrairement à ce que voudrait nous faire croire la pensée médiatique ambiante, ce n’est pas l’euro, l’Union Européenne, ou l’économie qui provoquent ce mouvement de contestation vis à vis de l’oligarchie mondiale. Ou à la marge. Mais bien le refus de l’immigration, et donc de la dissolution d’une civilisation dans un espace au sein duquel l’identité Européenne, blanche et chrétienne serait une identité en danger.

    Ce n’est donc pas l’Europe qui est en danger avec ces nouveaux gouvernements, en Italie, en Pologne, en Slovaquie, en République Tchèque, en Slovénie, en Hongrie. Mais c’est la conception institutionnelle de l’Union Européenne qui a conduit aux crises que nous connaissons aujourd’hui (migratoire, économique, culturelle). Et ce sursaut des peuples, dans toute l’Europe, est aujourd’hui un formidable espoir pour la construction d’un continent fort, puissant, et qui affirme son identité pleinement.

    A Bruxelles, comme en Allemagne et en France, c’est la panique générale. Et le début du chantage à l’argent : ainsi les pays de Visegrad ont été menacés de sanctions économiques par Macron et Merkel pour ne pas « respecter les valeurs de l’Europe » dans une inversion accusatoire dont seule la France arrogante et l’Allemagne ont le secret. En 2021-2027, La Commission européenne, institution non élue, envisage de réduire ses dotations adressées notamment à la Pologne et la Hongrie. En effet, elle considère ces deux pays  « mauvais élève » en matière de démocratie, sans que la presse traditionnelle en France ne s’interroge.

    N’est-ce pas un paradoxe qu’une institution non élue, minoritaire, distribue les bons et les mauvais points de démocratie à des gouvernements élus, suite à de fortes mobilisations électorales. Celles-ci sont largement plus importantes qu’en France où, faut-il le rappeler, l’Assemblée a été élue par une minorité d’électeurs ?

    Du côté des anti-immigration en France, le Rassemblement national, anciennement Front national, semble être comme un boulet pour l’émergence de l’équivalent d’un Fidesz ou d’une Lega. Un boulet, car bien qu’anti-immigration, il s’agit d’un parti qui, dans chaque déclaration de sa présidente, Marine Le Pen, accepte le caractère multiculturel récent du pays, comme si cela constituait une fatalité.

    Ainsi, Marine Le Pen défend Mayotte en tant que Département français, alors qu’il s’agit d’une des portes d’entrée  de l’immigration en Europe. Ce faisant, elle va bien entendu dans le sens opposé à celui d’Orban érigeant un mur pour protéger toute l’Europe des migrants. De même, Marine Le Pen accepte que l’on octroie la nationalité française à Mamoudou Gassama. Elle va ainsi à l’encontre de la vision de bon nombre d’Européens qui estiment qu’il n’y a aucun rapport automatique entre un exploit (surmédiatisé) et l’intégration d’un individu (puis de ses enfants) dans une communauté.

    En Allemagne, à la différence du parti de Marine Le Pen, la contestation et la montée en puissance de l’AFD semblent d’une autre nature. Par contre, ce parti semble encore largement marginal dans toute une partie de l’Allemagne, la reductio ad hitlerum fonctionnant encore dans le pays d’Angela Merkel, pourtant en proie non pas à des colonnes de Waffen SS renaissants de leurs cendres, mais à une immigration incontrôlée et changeant petit à petit le visage de l’Allemagne.

    Dans tous les cas, l’Allemagne et la France, qui ont accepté depuis des décennies d’accueillir, comme la Belgique ou les Pays-Bas, un nombre important d’immigrés, et qui l’acceptent encore aujourd’hui, sont en train de tomber sur un os. Il est constitué par une majorité des pays qui ont adhéré à l’Union Européenne, croyant dans un idéal civilisationnel (notamment après avoir vécu les ravages du communisme destructeur), dans un espace protégé. Mais surtout pas dans un « continent des valeurs universelles » dont la nouvelle Bible serait la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et l’idée que n’importe quel être humain sur terre aurait « le droit » de venir s’installer en Europe.

    Finalement, les élections Européennes de 2019 pourraient constituer – si la mobilisation était au rendez-vous – un moment exceptionnel dans l’histoire de notre continent : celui de la consécration de peuples qui veulent vivre en harmonie tous ensemble sur le même continent, mais qui refusent que des dirigeants à la solde d’une petite oligarchie mondiale tentent de les dissoudre définitivement, puis de les remplacer.

    Après tout, si les peuples qui composent la France et l’Allemagne ne sont pas capables, plus capables, de se réveiller, de changer de logiciels et d’élites, d’autres peuples, à côté d’eux, semblent ne plus avoir envie de les laisser mener le bateau vers un remake glaçant du Titanic. Et si l’avenir de la Grande Europe ne passait finalement plus ni en France, ni en Allemagne ?

    Julien Dir  10/06/2018

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/et-si-leurope-se-construisait-sans-la-france-ni-lallemagne/

  • La guerre de l’Italie aux ONG en Méditerranée

    “Ignace – Message de l’Italie aux bateaux de clandestins” est verrouillé Ignace – Message de l’Italie aux bateaux de clandestins

    Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, lance la guerre contre les ONG humanitaristes et mondialistes :

    « A partir d’aujourd’hui, qu’elles se cherchent d’autres ports. »

    Salvini, sur sa page Facebook, a avisé les ONG Lifeline et Seefuchs qui sont au large de la Libye :

    « Tandis que le bateau Aquarius navigue vers l’Espagne deux autres navires battant pavillon hollandais, écrit le chef de La Ligue, sont arrivées au large des côtes libyennes, dans l’attente de leur chargement d’êtres humains abandonnés par les passeurs. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut pas être complice du business de l’immigration clandestine. Donc ils devront se trouver d’autres ports qui ne soient pas italiens où se diriger. Comme ministre et comme père de famille, je fais cela pour le bien de tous. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/la-guerre-de-litalie-aux-ong-en-mediterranee/93325/

  • De la Baltique à la Sicile : le retour des nations contre l'immigration

    6a00d83451619c69e2022ad39924ac200b-800wi.jpgPascal Décaillet, journaliste de la Tribune de Genève écrit sur son blog :

    "Il y a un homme, dont je parle ici depuis des années, c'est Horst Seehofer, le nouveau ministre fédéral de l'Intérieur, en Allemagne [photo]. J'en parlais lorsque, Ministre-Président de Bavière et chef de la CSU, comme l'avait été le rugissant Franz Josef Strauss, il s'opposait avec virulence à la politique migratoire inconsidérée de Mme Merkel, dont les conséquences sont dévastatrices pour la cohésion sociale allemande.

    Aujourd'hui, Seehofer est aux affaires sur le plan fédéral. Et il n'a aucune intention de faire de la figuration. Sur le plan migratoire, il a ses idées, qui ne sont pas celles de la Chancelière. Et il a des alliés : Sebastian Kurz, le nouveau Chancelier autrichien, 31 ans, et le nouveau gouvernement italien !

    Voilà donc, de la Baltique à la Sicile, un axe Nord-Sud pour pratiquer un contrôle beaucoup plus important des flux migratoires. Et ne pas s'en laisser conter par les directives de Bruxelles. Encore moins, par les leçons de morale totalement déplacées de M. Macron, cet internationaliste arrogant et autocratique, à la pensée abstraite, déracinée.

    De la Baltique à la Sicile, de Flensburg à Palerme, voilà donc un front du refus qui va déterminer la politique migratoire européenne ces prochaines années. M. Orban, en Hongrie, n'est plus seul. Le visage de l'Europe va changer. Les nations reviennent, avec leurs alliances ; le diaphane concept de supranationalité continentale s'évapore. Il était né de la géométrie des esprits, au mépris des réalités.

    Ah, un détail, j'allais oublier : au milieu de l'axe Nord-Sud de ce Saint-Empire, entre l'Allemagne et l'Italie, il y a un petit pays, démocratique, pluriel, attachant : pourriez-vous me rappeler son nom ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html