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Europe et Union européenne - Page 533

  • Que reste-t-il du printemps de Prague ?

    6a00d8341c715453ef022ad38b2146200d-320wi.jpgC'est dans une indifférence polie que l'occident a tout juste effleuré ce 21 août la commémoration du 50e anniversaire du printemps de Prague, liquidé le 21 août 1968 par les chars du pacte de Varsovie.

    On me pardonnera j'espère de m'en tenir ici aux souvenirs personnels.

    Pour le jeune militant anticommuniste, étudiant en Sciences économiques, qu'était alors votre serviteur, cette expérience était marquée par la personnalité et les idées du concepteur tchèque d'une troisième voie[1], Ota Sik.

    À cet égard on doit rappeler que cette séquence faisait novation. Elle était, certes, conduite politiquement par le dirigeant du parti communiste Alexander Dubcek, arrivé au pouvoir le 5 janvier. Mais il ne s'agissait pas seulement en Tchécoslovaquie d'une volonté d’indépendance nationale de type hongrois, comme celle de l'héroïque Imre Nagy en 1956, ou même yougoslave, à partir de l’expulsion de Tito du Kominform en 1948.

    On admirait beaucoup alors, à Paris, l'ex aventurier des Brigades internationales qui régnait à Belgrade. Certains prenaient au sérieux son programme d'autogestion. Mais, désormais on se trouvait en présence d'une critique bien mieux construite. Le modèle soviétique de planification et de développement extensif à base d'industrie lourde avait définitivement échoué. Peu de Français en semblaient hélas, à cette époque convaincus[2]. Ota Sik en dénonçait l'absolue inadaptation à des pays d'Europe centrale comme le sien. Il n'écrivait pas au nom de ce qu'un Raymond Barre[3] préconisait, la promotion des grandes unités capitalistiques, ce que l'on appelait ordinairement les trusts. Mais au contraire, répudiant en fait le marxisme et l'économie planifiée, il s'agissait de revitaliser et de réhabiliter les petites unités de production. Tel a toujours été, je l'avoue humblement, d'instinct, ma conception indéfectible.

    Il faut ajouter une intéressante leçon apprise par la poignée de militants anticommunistes venus crier, dans la chaude nuit du 21 au 22 août 1968 au Quartier latin, et jusques aux portes de l'ambassade tchèque, leur adhésion à la cause de la Liberté à Prague. Une phalange bien huilée d'apparatchiks du PCF était bel et bien présente, quant à elle, pour détourner la protestation : il ne fallait pas, disaient-ils, se rallier aux mots d'ordre des fascistes.

    Autre étonnant commentaire : celui des gens du pouvoir. Ils venaient de remporter les élections législatives des 23 et 30 juin. Leur plateforme se basait sur le rejet du communisme par les Français. Or, à les entendre, les évènements de Bohème devaient être considérés comme une simple péripétie et les Soviétiques comme d'excellents conservateurs de frontières. Des amis par conséquent. Cela aussi mérite d'être inscrit dans nos mémoires.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Livre publié sous ce titre en Allemagne en 1972 et en France par Gallimard en 1974.

    [2] On doit saluer ici l'exception que représentait la préface de Jules Monnerot à la réédition en 1963 de sa Sociologie du Communisme, dans laquelle il prévoyait la défaite du bloc soviétique et de son économie, telles que l'URSS s'est effectivement effondrée.

    [3] Barre était alors le rédacteur du principal manuel d'Économie politique de 1re et de 2e années en collection Thémis. Valéry Giscard d'Estaing, lorsqu'il l'appellera au gouvernement saluait en lui le meilleur économiste de France.

    http://www.insolent.fr/2018/08/que-reste-t-il-du-printemps-de-prague-.html

  • Un Brexit envers et contre tous ? – Journal du mercredi 22 août 2018

    Union Européenne / Un Brexit envers et contre tous ?
    Alors que les discussions entre Londres et Bruxelles sur le Brexit ont repris mardi, les partisans des deux camps n’en finissent plus de s’affronter. D’un côté, le premier ministre britannique qui plaide pour un Soft Brexit, pendant que d’autres veulent une rupture claire avec la politique de l’UE. Une bataille qui devrait se poursuivre jusqu’à l’accord final de mars prochain.

    Sécurité / Les prisons à la peine

    Économie / La voiture électrique une fausse bonne idée ?
    Révolutionnaire, économique et écologique, la voiture électrique suscite un véritable engouement… mais derrière le concept séduisant, les réalités environnementales et stratégiques semblent plus complexes voire alarmantes.

    L’actualité en bref

    Lien Dailymotion :

     
     
  • Ukraine si russe !

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    La Laure de Kiev, si russe, en effet ...

    1760687294.jpgPar Marc Rousset

    C'est une analyse de la question ukrainienne assez radicale que Marc Rousset nous propose ici. Elle est intéressante, mérite réflexion et sans-doute débat. Est-il si sûr que la Russie veuille actuellement, stricto sensu, « récupérer » l'Ukraine ? Le souhaite-t-elle ? Est-ce sa politique ? Est-ce seulement possible dans le contexte géopolitique mondial ? Cependant, Lafautearousseau a adopté au coeur de la crise ukrainienne une analyse très voisine de celle de Marc Rousset. On pourra s'y reporter*. De toute façon, ce qui doit nous guider ici, en dehors de toute russophobie ou russophilie,  ce sont les seuls intérêts de la France. Or un rapprochement avec la Russie est actuellement dans l'intérêt de la France.   LFAR       

    De retour de Kiev et Odessa, nous pouvons dire que le calme le plus absolu règne en Ukraine, exception faite du sanglant conflit armé dans le Donetsk.

    Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. L’Ukraine est en faillite et ses dirigeants actuels corrompus, arrivés au pouvoir suite au coup d’État de la place Maïdan – derrière lequel était la CIA, comme l’a affirmé Poutine lors de sa longue interview par le célèbre journaliste américain Oliver Stone en 2017, et comme évoqué dans une tribune de Mediapart, toujours en 2017 -, conduisent un pays mécontent dont la majorité des habitants est pro-russe, dans une impasse géopolitique polono-états-unienne.

    Tous les Ukrainiens sans exception parlent et comprennent le russe, qui est la langue dominante dans les grandes villes telles que Kharkiv, Kiev et Odessa. Jusqu’aux invasions tartaro-mongoles du XIIIe siècle, le russe, le biélorusse et l’ukrainien ne formaient qu’une seule langue commune. L’ukrainien, très proche du russe, s’écrit avec le même alphabet cyrillique. En fait, seule la Galicie, très longtemps polonaise ou austro-hongroise, regarde davantage à l’ouest qu’à l’est.

    581917471.pngLa Russie est née avec la Rous’ de Kiev (882-1169) lorsque le prince varègue Oleg, venu de Novgorod, s’empare de Kiev en 882 pour former un des plus grands États d’Europe au Xe siècle, de la Baltique à la mer Noire. La Russie devient chrétienne orthodoxe lors de la conversion, en 988, du prince Vladimir de la Rous’ de Kiev à Kherson, dans le sud de l’Ukraine. Aujourd’hui, l’Ukraine est un pays majoritairement orthodoxe.

    L’Ukraine bascula du côté russe lors de la révolte du cosaque zaporogue Bohdan Khmelnitski contre la domination polonaise lorsqu’il décida de s’allier, en 1654, avec la Russie et lorsqu’en 1709, les 45.000 hommes de Pierre le Grand écrasèrent, à la fameuse bataille de Poltava, les troupes du cosaque zaporogue Mazepa qui s’était allié à l’armée de Charles XII de Suède. Odessa fut fondée par Catherine II à la place d’une forteresse turque conquise par les Russes en 1792.

    Quant à la Crimée, elle a toujours été russe depuis que le khanat de Crimée a été vaincu en 1774 par les troupes russes de Catherine II. Elle a été seulement ukrainienne dans le cadre de l’URSS lorsque Khrouchtchev, en 1954, décida de faire don de la Crimée à l’Ukraine pour fêter les 300 ans du pacte militaire signé par Bohdan Khmelnitski.

    L’Ukraine, nonobstant son origine russe, a donc été sous souveraineté russe durant trois siècles, de 1654 à 1991. Seul l’écroulement de l’URSS a abouti à la création de l’Ukraine, comme État indépendant.

    Gogol, Boulgakov, Prokofiev que tout le monde considère comme des Russes sont, en fait, d’origine ukrainienne. Pour Gogol, qui n’a jamais soutenu une idée patriotique ukrainienne, les cosaques ne sont pas l’expression du patriotisme ukrainien mais de l’esprit russe.

    Face à la Chine en Sibérie, face au monde musulman de l’Asie centrale, du Caucase et de la Turquie, l’Europe de l’Ouest a besoin d’un chien de garde de 200 millions d’habitants à l’Est qui ne peut être qu’une Russie comprenant de nouveau l’Ukraine et la Biélorussie. L’Ukraine, n’en déplaise à la Pologne, à l’OTAN, aux États-Unis et à la pensée unique, est russe et doit redevenir russe !  

    A lire ....1149057401.jpg

    Ukraine : intangibilité des frontières ? Allons donc !

    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/22/ukraine-si-russe-6073800.html

  • Le FMI et l’Espagne d’accord pour ouvrir les frontières de l’Europe aux clandestins

    Ceuta.jpg

    Selon le FMI, présidée par la Française Christine Lagarde, l’Espagne doit accueillir 5,5 millions de migrants avant 2050 pour faire face aux dépence des retraites. Ce vœu de la très globaliste Christine Lagarde ne concerne pas les sans-papiers qui de l’Espagne traversent la frontière franco-espagnole qui n’est pas gardée, j’y suis passée encore récemment. Il s’agit d’une population destinée à l’Espagne seule. On ignore ce que la banquière désire pour la France.

    Ainsi donc selon le FMI de Madame Lagarde l’Espagne doit absorber 5,5 millions de clandestins, pour payer les retraites des Espagnols. On se demande bien comment ces millions de clandestins vont pouvoir payer les retraites des Espagnols alors que l’immigration est un gouffre en terme de coût pour les finances espagnoles comme pour tous les autres pays concernés et tandis que 3,5 millions d’Espagnols sont au chômage dont 34% des jeunes. Comment en rajoutant à ces 34% de jeunes désœuvrés 5,5 millions d’immigrés non triés et pour la plupart sans formation, cela va-t-il permettre au pays de payer plus facilement les retraites de la population autochtone vieillissante ? Pour la très grande bourgeoise Christine Lagarde, la venue de millions de musulmans rentrés sans en avoir fait la demande préalable est la solution car cela va augmenter « le nombre de cotisants au système de retraite».

    Comme l’a déjà rapporté Breitbart London, les autorités estiment que plus de 50 000 Africains sub-sahariens attendent au Maroc pour investir l’Union européenne à partir de l’Espagne.

    Étrange conjoncture entre la fermeture des frontières italiennes et l’ouvertures des frontières espagnoles

    Une Espagne qui opportunément a vu subitement son premier ministre de droite remplacé par un socialiste immigrationniste, précisément au moment où la nouvelle majorité italienne se met à fermer ses frontières à l’invasion musulmane. Une coïncidence que personne, aucun gros médias, ne relève. Une sorte de magouille mondialiste qui rappelle celle du traité de Lisbonne qui avait obtenu des parlementaires ce que les peuples avaient refusé par référendums, c’est-à-dire la constitution européenne. Or c’est un étrange tour de passe-passe de la part des députés espagnols qui a si opportunément -pour le bien de l’immigration clandestine- permis cette permutation de premier ministre espagnol. De même que lorsque la route des Balkans s’était fermée, celle de l’Italie, par voie maritime, s’était ouverte.

    Le secrétaire d’Etat à la sécurité sociale d’Espagne, Octavio Granado, a déclaré que «les immigrés sont plus une opportunité qu’une menace», assurant les électeurs que ce n’est qu’en accueillant les nouveaux arrivants d’Afrique que la nation «pourra maintenir notre style de vie». « Notre système de protection sociale a besoin de millions de contributeurs », a poursuivi Octavio Granado en réponse au Parti populaire qui protestait contre le fait que l’Espagne « ne peut pas absorber des millions d’Africains qui veulent venir en Europe à la recherche d’un avenir meilleur ».

    L’immigration musulmane un désastre civilisationnel

    Sur le plan économique c’est évident que les immigrés, sous-qualifiés, ne sont pas une aubaine mais au contraire une charge pour les pays qui les accueillent, mais sur tous les plans civilisationnels l’arrivés de masse d’immigrés, principalement des hommes jeunes, non choisis par le pays receveur, est une aberration: perte d’identité, menaces religieuses, attentats, occupation des prisons, etc. Une aberration d’autant plus grande que parmi ces gens remontés contre la civilisation chrétienne et soucieux d’imposer leur modèle, se dissimulent quantité d’anciens combattants de l’État islamique et autres groupes de même nature. Une espèce qui, une fois introduite, est automatiquement en expansion.

    Des clandestins qui reculent de moins en moins contre l’escalade de la violence et qui ont a plusieurs reprises employé des engins explosifs et autres armes létales contre la police espagnole dans l’enclave nord-africaine d’Espagne ou des centaines de personnes ont attaqué la frontière à Ceuta [voir photo ci-dessus], en découpant le fil de fer des barrières sensées protéger la frontière espagnole et donc celle de la France et donc les frontières internes des pays de l’Union européenne. Après les appels aux millions d’immigrés » d’Angela Merkel, l’Espagne a pris le relais avec l’appui du FMI par sa présidente. Les oligarques qui ont seuls intérêts à cette politique de brassage et de déracinement des populations ont donc trouvé qui acheter en Espagne pour manipuler les populations et faire baisser les exigences des employés et leurs salaires.

    Pour Le chef de la diplomatie espagnole, « l’Europe a besoin de sang neuf. »

    Josep Borrell, le ministre espagnol des Affaires étrangères a déclaré quant à lui que les Espagnols devraient être reconnaissants aux immigrés qui affluent sans autorisation des régions les plus pauvres et les plus violentes du monde, car « L’évolution démographique de l’Europe montre que si nous ne voulons pas devenir progressivement un continent vieillissant, nous avons besoin de sang neuf, et il ne semble pas que ce nouveau sang provienne de notre capacité de procréer. »

    Impossible d’être plus hypocrite car, et en effet, en Espagne comme dans la plupart des autres pays de l’Union les « mariages » homosexuels sont encouragés; le modèle « gender est partout enseigné aux enfants,  de même que l’avortement qui est considéré comme un droit absolu, de sorte que la procréation et la fondation de familles au sens naturel et chrétien du terme, est fortement ringardisée.

    http://www.medias-presse.info/le-fmi-et-lespagne-daccord-clandestins96732-2/96732/

  • Critiqué par L’Express, Salvini envoie des « bisous aux bien-pensants » français

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    3049872158.jpgRéplique. C’est tout en ironie que le ministre de l’Intérieur italien a répondu à ses détracteurs.

    Matteo Salvini a du répondant. Le ministre de l’Intérieur italien a réagi à la une du dernier numéro du magazine l’Express, où figure son visage, regard noir et mine renfrognée. L’hebdomadaire le présente comme un « populiste, xénophobe », qui « ravit Le Pen »« inquiète Macron » et « fait trembler l’Europe ». Un portrait peu flatteur, que l’Italien ne s’est pas privé de commenter sur Twitter dimanche 19 août.

    L’ironie comme fer de lance

    « En France aussi, ils ne savent plus quoi inventer pour m’attaquer. On leur envoie des bisous aux bien-pensants transalpins ? », lâche-t-il, le tout ponctué d’un petit émoticône envoyant un bisou assorti d’un cœur. Une ironie qui ne fait guère de doute sur la détermination de Matteo Salvini à mener sa politique anti-migratoire, malgré les positions européennes et les unes alarmistes.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Grèce : la tutelle s’achève, l’austérité continue, le drame peut commencer

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    On se souvient que, si la Grèce a pu entrer dans l’euro, c’est en raison des études de complaisance produites, moyennant finance, par Goldman Sachs (La Tribune, 9 mars 1996). En toute impunité. Puis la Grèce nous donne, depuis 2010, un exemple pathétique de l’inanité d’avoir une monnaie forte pour une économie fragile… Depuis 2010, afin d’éviter la contamination de la zone euro, trois plans de redressement comptable et financier ont été imposés à la Grèce, sous la double tutelle de la BCE et du FMI. Moyennant le versement de près de 300 milliards d’euros. À rembourser… Mais à comparer avec les chiffres du budget de 2017 : les recettes fiscales nettes n’ont été que de 18 milliards d’euros et les dépenses n’ont pas dépassé 19 milliards. C’est délibérément que nous n’incluons pas, dans ces chiffres, le produit des privatisations ou les sommes provenant des émissions d’obligations et des prêts. Il est particulièrement sidérant de comparer le montant des rentrées fiscales avec celui de la dette. Or, la Grèce devra rembourser, à partir de 2022, 75 % de cette dette : cela donne une idée de l’Himalaya à franchir. Car il ne reste plus guère de biens à privatiser. Et un éventuel emprunt devrait se faire sur le marché, à des taux fortement dégradés.

    Dans ces conditions, les déclarations des politiciens et les titres des éditos ressemblant à des communiqués de victoire sont surréalistes : « Pour la première fois depuis début 2010, la Grèce se tient debout sur ses deux pieds » (Mário Centeno, ministre des Finances portugais, président du conseil des gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité). Car les séquelles des mesures d’hyper-austérité budgétaire imposées par les bailleurs de fonds, tout en maintenant la Grèce dans les contraintes de l’euro et de l’OMC, lui ont fait perdre un quart de PIB et fait exploser le chômage (27,5 % en 2013 ; 20 % en 2018). Or, la dégradation durable du tissu industriel et la baisse durable du pouvoir d’achat (salariés, chômeurs, fonctionnaires et retraités) font que les conditions d’un rétablissement sont empêchées par cet étau : euro cher et importations sans freins.

    Pour Centeno, la sortie des plans de redressement est le résultat de « l’effort extraordinaire du peuple grec (sic), la bonne coopération avec l’actuel gouvernement grec et les efforts des partenaires européens ». De la grossière propagande, cynique et pas très intelligente. Car l’austérité va continuer, avec un PIB en berne, des dettes colossales (près de 200 % d’un PIB en recul), des dizaines de milliers d’entreprises disparues, un chômage dramatique, la fin du soutien des bailleurs de fond, le face-à-face avec les agences de notation, une Turquie agressive, les migrants.

    Ioánnis Stournáras, gouverneur de la Banque de Grèce, s’est inquiété d’un possible « abandon » de la Grèce par les marchés si celle-ci revient sur les réformes sociales. Les économistes, comme le Pr Nikos Vettas, de l’université d’Athènes, jugent « impératif de générer désormais une très forte croissance, sans quoi les ménages, déjà très affaiblis par dix ans de récession, continueront à souffrir ». Or, l’investissement s’est effondré de 60 % et le chiffre d’affaires des entreprises a décru de 66 %. Les créances douteuses de 98 milliards d’euros (emprunts non recouverts sur les entreprises et les particuliers) font toujours peser un risque sur le système bancaire et, donc, sur l’économie tout entière. Les Grecs n’ont pas oublié que, malgré leur « non » (61,3 %) référendaire de 2015 au nouveau plan des créanciers, Tsípras les a soumis à une diète terrible et, en grande partie, inutile. Quand, passées ses rodomontades, les Grecs se rendront compte qu’ils se retrouvent dans une situation familiale pire qu’en 2015, Gabriel Colletis, professeur d’économie à Toulouse juge, a bon escient, « inévitable un embrasement social ».

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/grece-la-tutelle-sacheve-lausterite-continue-le-drame-peut-commencer/

  • La réalité du Brexit : les salaires augmentent pour les Britanniques

    Intox de juin 2016 de l'un de nos médias :

    "Si les partisans du Brexit ont fait de la conservation des emplois pour les Britanniques l'un des fers de lance de leur campagne, il est toutefois probable que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne s'accompagne de la délocalisation de nombreux postes."

    La réalité de août 2018 : les salaires augmentent pour les Britanniques.

    "Les flux de travailleurs européens vers le Royaume-Uni ont fortement diminué depuis le vote du Brexit en juin 2016. Cette immigration a atteint en 2017 son taux le plus faible depuis 2013, selon l'Institut agréé du personnel et du développement (Chartered Institute of Personnel and Development, CIPD en anglais), cité par l'agence Press Association. [...] Pris de court par la conjoncture actuelle du Royaume-Uni, les employeurs mettent en place des alternatives pour relancer l'emploi. La moitié des entreprises concernées ont choisi d'augmenter les salaires et d'améliorer les avantages sociaux des employés."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le « Royal Wedding », une opération de propagande anti-européenne

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    Par Nicolas Faure, entrepreneur 

    [Rediffusion] Nous publions à nouveau cette analyse exclusive, publiée initialement dans nos colonnes le 20 mai 2018. En effet, ce texte fait partie des articles les plus lus du début d’année 2018. Un intérêt massif qui motive une nouvelle diffusion en cette période estivale pour préparer au mieux la rentrée politique. Bonne lecture et bonnes vacances.
    Polémia

    C’était une évidence. Le mariage princier entre Harry de Galles et Meghan Markle n’était pas seulement une cérémonie religieuse. Aujourd’hui, le caractère multiculturaliste et pro-africain de l’événement est assumé par de nombreux médias. Le Monde ne s’y trompe pas, évoquant l’« identité noire » célébrée par les médias internationaux : « La chorale gospel, la présence d’Oprah Winfrey, le sermon du révérend Michael Bruce Curry : autant de symboles pour revendiquer la culture afro-américaine de Meghan Markle. »

    Des Africains en vedettes

    C’est un élément qui a été remarqué par tous les spectateurs de cet événement mondial. Le mariage entre Harry de Galles et Meghan Markle a mis en valeur de nombreuses personnalités d’origine africaine. Cette métisse afro-européenne avait en effet décidé de donner un ton cosmopolite à cette cérémonie : un choix militant qui s’est matérialisé par la présence de nombreux Africains.

    D’abord, le révérend Curry, primat de l’Eglise épiscopale des Etats-Unis et afro-américain. Il a prononcé un long sermon enflammé – tranchant avec la solennité de cette cérémonie – qui n’aura pas manqué de mettre mal à l’aise de nombreuses personnes dans l’assistance et parmi les téléspectateurs. Dans ce sermon, il a rappelé l’esclavage des Africains par les Européens et a rendu hommage à Martin Luther King.
    Deux autres hommes d’église d’origine africaine étaient en vedettes : Anba Angaelos, archevêque orthodoxe britannico-égyptien, et Rose Hudson-Wilkin, femme prêtre d’origine africaine. Ils ont tous les deux pris la parole lors de la cérémonie.

    Ensuite, une chorale de gospel afro-britannique était présente pour interpréter le tube de l’Afro-Américain Ben E. King « Stand By Me ».


    Enfin, le violoncelliste Sheku Kanneh-Mason, Britannique d’origine africaine, a joué de longues minutes plusieurs œuvres choisies par les mariés.

    L’identité noire célébrée

    Au lendemain du mariage entre Harry et Meghan, c’est Le Monde lui-même qui avoue que la cérémonie avait été pensée comme une opération de propagande multiculturaliste. Reprenant des analyses publiées dans plusieurs médias internationaux prestigieux, Le Monde admet en effet que Meghan a pensé la cérémonie comme un moment de propagande.

    Le Daily Mail ne s’y trompe pas : « Meghan Markle a lancé sa propre mini-révolution en se mariant au prince Harry avec une cérémonie multiculturelle et influencée par les Etats-Unis. Un mariage d’un genre que la famille royale et les millions de téléspectateurs n’avaient jamais vu auparavant. »

    En Grande-Bretagne toujours, la chroniqueuse anti-raciste d’origine africaine Afua Hirsch a vu la cérémonie comme une « célébration de la négritude » et n’a pas manqué de souligner que « Markle a utilisé son mariage pour initier ses nouveaux proches à la négritude ».
    Et de renchérir : « Le choix de Markle était clair et les gens ont répondu. »

    Côté musique, le violoncelliste Sheku Kanneh-Mason avait été « expressément demandé par Meghan Markle » selon Afua Hirsch.
    Sur le choix de la chorale et de la chanson « Stand By Me », la militante note qu’il s’agit d’une « chanson d’amour, oui, mais l’une des premières à avoir été utilisées dans le mouvement pour les droits civiques, devenant un symbole des protestations face aux injustices raciales ».

    Et l’article du Monde de conclure en citant Sarah Lyall dans le New York Times : « Il est clair que la mariée voulait faire ressortir son identité raciale, mettre son patrimoine à l’honneur devant un vaste auditoire. Dans une institution si blanche, dans un pays où il y avait de sérieux problèmes raciaux, c’était un geste marquant. Et ce fut un moment extrêmement symbolique sur la scène mondiale, incluant la possibilité de changer la vision du monde sur la famille royale, et peut-être même la vision de la Grande-Bretagne sur elle-même. »

    Une opération de propagande africaine et donc anti-européenne

    C’est donc un choix délibéré de Meghan Markle que d’avoir donné à cette cérémonie une énorme coloration africaine. Cette métisse, africaine par sa mère Doria Ragland – elle-même métisse puisque seule sa mère était africaine –, a donc choisi d’imprimer sa marque sur la tradition européenne.

    Il s’agissait clairement d’une opération de propagande africaine et donc anti-européenne.
    Plutôt que de se fondre dans le moule européen, Meghan Markle a choisi de faire primer ses origines africaines de manière frontale.

    Malgré le fait qu’elle soit simplement quarteronne, son identité noire a primé sur le reste et Meghan Markle a agi en militante multiculturaliste voulant révolutionner les traditions d’une famille prestigieuse, symbole de l’identité européenne.
    Loin d’être un acte anodin, ce militantisme anti-européen est un symbole de l’accélération dramatique de la guerre totale qui est menée à l’identité européenne.

    Nicolas Faure 20/08/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Mark Jones [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/royal-wedding-propagande-anti-europeenne-rediff/

  • Voilà ! Un terroriste algérien attaque un commissariat en Catalogne ! Accueil, générosité ? Vers une réaction espagnole

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    La galère de Don Juan d'Autriche au Musée Maritime de Barcelone

    L'attaque, hier lundi, du commissariat de police de Cornellà est un échec pour son auteur car il n'a fait ni victimes ni dégâts. Il ne provoque pas non plus cet intense écho médiatique et cette émotion universelle que suscitent les morts et les blessés en grand nombre. Seul le terroriste a été tué. C'est un raté.    

    Mais, un an après presque jour pour jour,  il se voulait clairement une réplique des attentats de Barcelone et Cambrils des 17 et 18 août 2017 qui, eux, avaient  été très meurtriers. (21 morts dont 5 terroristes et 130 blessés) et avaient eu un effet médiatique de grande ampleur. Qu'en avions-nous dit à l'époque ? 

    Des archives de Lafautearousseau nous extrayons cet article écrit peu après ces événements... Sont-ils déjà passés au domaine de l'Histoire  ? Sans-doute mais ils se prolongent aussi dans l'actualité et se renouvelleront probablement pendant de longtemps. De l'histoire en train de s'écrire. Bonne lecture ...  LFAR 

    Barcelone : « No tinc por » [22 août 2017]

    L'attentat de Barcelone - réplique des précédents à travers le monde, sur lesquels tout a déjà été dit - a donné aux médias l'occasion de diffuser leur dispositif de propagande idéologique habituel et, en appui, les images qui correspondent. Ce ne sont que des clichés rebattus.

    Ainsi, l'on n'a pas manqué de présenter Barcelone comme capitale du tourisme, au sens postmoderne - celui de l'homme au bermuda, ainsi nommé par Philippe Murray - et du « festivisme » comme idéal et religion du temps. Barcelone, en somme, ce serait un grand Bataclan, pour fête servile.

    Pour qui est concerné, Barcelone est en effet cela - qui reçoit 8 millions de touristes / an (3 à 4 fois sa population), dans une Espagne dont 20% des ressources proviennent du tourisme. Tourisme de masse, s'entend, qui a opéré dans ce pays, au fil du temps, ses ravages d'une ampleur égale à celle que peuvent produire les armes de destruction massive.

    Mais le Barcelone des touristes et des médias n’est pas la ville réelle. Naguère, au contraire de l’autre, on lui reprochait de n'être qu'une cité populeuse et laborieuse, marquée par le sérieux sans fantaisie du peuple catalan traditionnel. Le panache, le brillant, étaient à Séville ou à Madrid, où s'allument les feux aristocratiques de l'Espagne.  Les Catalans, de leur côté, travailleurs et bourgeois, prétendaient nourrir par leur seul travail le reste de l'Espagne dite paresseuse, exception faite pour les Basques, frères de labeur.

    Cette Barcelone subsiste, bien entendu, mais son peuple a déserté les Ramblas, n'y fait plus son paseo comme au temps jadis. Les Ramblas, à vrai dire, il les a abandonnées au tourisme interlope et à ses trafics. Et, in fine, aux Marocains terroristes qui y ont tué quatorze personnes et blessé cent autres. Principalement des étrangers.

    La réaction populaire ne semble pas avoir été très différente à Barcelone de ce qu'elle est, sous formatage médiatique, partout ailleurs : fleurs, peluches, bougies, pleurs etc.

    Cependant, tout Barcelone et au-delà s’est retrouvé dimanche, pour une Messe solennelle à la Sagrada Familia, autour du roi Philippe VI, de son premier ministre Rajoy, et, nonobstant l'indépendantisme catalan, du très contestable président de la Généralité, Puigdemont. 

    A la Sagrada Familia, donc, l'emblématique et improbable basilique toujours inachevée, imaginée par Antoni Gaudi à la fin du XIXe siècle, produit de sa passion mystique, d'un évangélisme profond et savant, d'un catholicisme ardent et des canons souvent excentriques de l’Art Nouveau.

    Ainsi le terrorisme islamique a-t-il eu d’autres conséquences que prévu : montrer une certaine dissociation entre une Espagne réelle, Catalogne incluse, pas vraiment disparue et celle des inévitables festifs mondialisés, ainsi que leurs fournisseurs en plaisirs vulgaires de tous ordres ; faire apparaître Barcelone pour ce qu’elle est : une grande ville d’Espagne, à coup sûr selon la modalité catalane, mais, qu’elle le veuille ou non, indéniablement espagnole ; enfin, une population confrontée, comme en d’autres temps, à l’agression de l’Islam, dont un imam tapi loin de là, à Ripoll, au fin fond des Pyrénées catalanes, avait préparé son attaque. « No tinc por », je n’ai pas peur, a été le cri de la foule et du roi.   

    Souhaitons donc à la Catalogne, bien qu’elle n’en prenne pas le chemin, de sortir de son tropisme antiespagnol, de calmer son hubris sectaire, de conserver son vieux fond traditionaliste et de mettre un frein à ses inclinations postmodernes naïves, d’ailleurs, et à tout coup, destructrices de ses traditions.

    Souhaitons à l’Espagne de garder son unité. L’Europe d’aujourd’hui est trop affaiblie face aux autres pour se payer le luxe de l’éclatement des grandes nations historiques. Un luxe (si l’on peut dire) dont personne ne profiterait.    

    Souhaitons, enfin, aux Barcelonnais comme à toute l’Espagne, de se souvenir, pour aujourd’hui ou pour demain, qu’au Musée Maritime, sur le port de Barcelone, tout en bas des Ramblas, est magnifiquement présentée la galère de Don Juan d’Autriche, ce jeune infant de 24 ans, qui à Lépante, en 1571, à la tête d’une flotte chrétienne, vainquit les Ottomans.

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Sondage : 65% des jeunes Écossais de 11 à 18 ans veulent que l’immigration « s’arrête » ou au moins « n’augmente pas »

    Une enquête réalisée par Ipsos Mori a révélé que près des deux tiers des jeunes Écossais de 11 à 18 ans estiment que l’immigration devrait être arrêtée ou maintenue à son niveau actuel.

    Plus d’un tiers des adolescents interrogés (35%) estiment que le niveau d’immigration en Écosse devrait rester le même, tandis que 30% déclarent que l’immigration doit être «réduite» ou «complètement arrêtée». 65% des personnes interrogées souhaitent que l’immigration « n’augmente pas ».

    Les points de vue des adolescents sont apparus grâce à une étude commandée par le gouvernement écossais, qui a sollicité leur avis sur l’une des plus grandes questions politiques au Royaume-Uni.

    Cette étude à propos de l’attitude des jeunes face à l’immigration est basée sur des recherches menées par des enquêteurs qui ont parlé à plus de 1 700 élèves du secondaire dans des écoles publiques en Écosse, couvrant une tranche d’âge de 11 à 18 ans.

    Seulement 15% des jeunes interrogés ont déclaré qu’ils pensaient que l’immigration devrait être augmentée, tandis que 20% n’ont pas souhaité répondre.

    Scotsman.com

    http://www.fdesouche.com/1063491-sondage-65-des-jeunes-ecossais-de-11-a-18-ans-veulent-que-limmigration-sarrete-ou-au-moins-naugmente-pas