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Europe et Union européenne - Page 560

  • Mensonges d’État sur la faillite grecque et les dépenses publiques

    Les contribuables européens ont versé 289 milliards d’euros de prêts à la Grèce lors de trois plans de sauvetage, la part française s’élevant à 40 milliards d’euros.

    La dette publique grecque s’élève à 180 % de son PIB et le système bancaire est en faillite puisque 98 milliards d’euros, soit 44,9 % des créances bancaires, sont douteuses.

    Le PIB grec a chuté de 23 % entre 2008 et 2017, tandis que le salaire minimum est passé de 794 à 684 euros, que les prix de l’immobilier ont brutalement chuté de 50 %, que les systèmes d’éducation et de santé se sont effrités, que les jeunes ne pensent qu’à quitter le pays, d’où une amélioration apparente d’un taux de chômage de seulement 20 %.

    Les créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI) ont usé d’un subterfuge honteux pour retarder, une fois encore, la faillite inéluctable de la Grèce. Ils ont repoussé de dix ans, à 2032 au lieu de 2022, la date à partir de laquelle la Grèce devra commencer à rembourser sa dette.

    Et que feront les mêmes larrons, de nouveau en 2031, les taux d’intérêt ayant monté entre-temps ? Ils repousseront encore, de nouveau, de dix ans la date de remboursement en affirmant que la Grèce n’est pas en faillite puisqu’elle n’a toujours pas de dette à rembourser ! Les informations sur la Grèce sont un mensonge d’État que l’infosphère, les blogs et les réseaux Internet doivent dénoncer avec force.

    L’Italie, c’est dix fois la Grèce, une situation économique, bancaire et financière catastrophique tandis que, depuis mars 2009, le Dow Jones et l’indice NASDAQ ont progressé respectivement de 300 et de 500 %, soit à un niveau plus élevé, respectivement, de 88 % et 55 % que celui d’avant la crise des « subprimes ». Mais pas un mot dans Le Monde ou Le Figaro pour mettre en garde les lecteurs sur un krach éventuel à venir.

    Nous croulons sous les mensonges d’un système décadent en faillite ! Le déficit public français est de l’ordre de 3 % alors qu’il est, en moyenne, de 0,7 % dans la zone euro. La France, avec 56,4 % des dépenses publiques par rapport à son PIB, est devenue le pays le plus dépensier du monde, alors que le joueur de flûte Macron, pendant sa campagne, s’était engagé à réduire les dépenses publiques d’au minimum 4 points de PIB, soit 100 milliards d’euros.

    La situation est dramatique puisque l’application complète du rapport CAP 22 nous ferait économiser à peine 30 milliards d’euros. La France, face à un déficit public de 59,7 milliards d’euros et de 67 milliards d’euros de sa balance commerciale, a besoin de réformes structurelles pour réduire la dépense publique, retrouver la compétitivité internationale et reprendre des parts de marché qui s’écroulent. Notre niveau de dépenses publiques est de 9 % supérieur à la moyenne dans la zone euro (où il est de 47 %). Le défi des dépenses publiques à réduire est donc, en réalité, de 200 milliards d’euros.

    La Cour des comptes sonne le tocsin pour les dépenses publiques, notre système fiscal est basé sur le foyer et non sur les ressources d’un individu, mais Macron, comme disait Pompidou, ne songe qu’à « emmerder » les Français avec le prélèvement inutile à la source. Le technocrate Macron n’a pas pensé à mensualiser le paiement de l’impôt, ce qui aurait été autrement plus simple et efficace.

    Selon l’Agence France Trésor, chaque augmentation à venir de 1 % des taux d’intérêt augmentera nos remboursements de 2,1 milliards d’euros la première année et de 6,9 milliards d’euros au bout de trois ans.

    Mentez, mentez comme un arracheur de dents jusqu’au jour où tout le monde sait que, comme dans la Pravda de l’URSS, le Système ment ! À la première perte subite de confiance, tout explose !   

    Économiste Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-4.html

  • Européennes : RN et LREM au coude à coude, par Pierre Malpouge

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    9197-20180915.jpgLe scrutin s’annonce serré. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, c’est un duel au sommet qui se profile à l’horizon entre les macronistes et les lepénistes lors des élections européennes de 2019.

    Le Rassemblement national (RN) et La République en marche (LREM) seraient même au coude à coude avec 21,5 % chacun dans les intentions de vote des Français. Quant aux autres partis dits traditionnels, pour eux c’est plutôt « plus dure sera la chute ». Pour tous la tendance est au décrochage de la « cordée » si chère à Emmanuel Macron.

    Ainsi, selon le sondage, Les Républicains (LR) ne totaliseraient que 14 % des intentions de vote. Viennent ensuite les partisans de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon avec 12,5 % d’intentions de vote. Pour les autres, c’est chute libre et même vertigineuse notamment pour le Parti socialiste (PS) qui ne recueille que 4,5 % des voix, idem pour les « amis de Benoît Hamon », ces deux partis étant devancés d’un demi-point par les écologistes (5 %), eux-mêmes devancés par les partisans de Debout la France (6 %) de Nicolas Dupont-Aignan. Quant aux Patriotes de Florian Philippot, ils atteignent péniblement 1,5 % d’intentions de vote. C’est dire si le RN et LREM tiennent le haut du pavé et laissent un grand fossé entre eux et les partis concurrents à la ramasse.

    C’est donc vraisemblablement un duel du genre revanche de la présidentielle qui s’annonce entre Marine Le Pen et les sherpas du macronisme. Un duel entre pro-européens et eurosceptiques dont l’avantage pourrait basculer du côté du Rassemblement national. Et ce d’autant plus que, outre le fait que les macronistes n’ont toujours pas trouvé leur tête de liste (le nom de Daniel Cohn-Bendit circule mais est loin de faire l’unanimité et a du mal à passer auprès des Français qui estiment à 65 % que ce serait un mauvais choix), Emmanuel Macron a du mal à lester son bilan en matière européenne : refus par le Parlement européen des listes transnationales, budget de la zone euro au point mort et, surtout, difficulté de la France à prendre le leadership sur la crise migratoire, massive et incontrôlée qui déferle sur l’Europe.

    C’est justement sur ce dernier point, juste après la question du pouvoir d’achat, que Marine Le Pen a toutes ses chances d’obtenir la première place aux européennes.

    Les pays européens veulent-ils conserver leur identité et leur culture, ou veulent-ils d’une Europe, et donc d’une France, multiculturaliste et communautariste ? Pour une majorité de Français et d’Européens confrontés chaque jour aux faits et gestes des « gentils » « migrants » et autres chances pour la France et leur Europe, n’en déplaise aux bonnes consciences et autres dhimmis au ventre mou, c’est la première option qui est la bonne.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 14 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Groupe PPE, qui a trahi la Hongrie ?

    Comme en 1956, la Hongrie a été trahie par le second parti de gauche qu’est la droite. Alors que le parti du président Viktor Orban siège dans leur groupe parlementaire, les élus des Républicains ne furent qu’une minorité à soutenir le courageux petit pays danubien et à refuser de voter les sanctions iniques de Bruxelles, dignes héritiers de Jacques Chirac, l’homme qui reçut le tyran Nicolae Ceausescu à l’Elysée, qui décora les mercenaires criminels du régime communiste de Valence et qui déclarait en 2000 que Cuba était plus démocratique que l’Autriche. Liste complète des votes des Français du groupe PPE :

    – Les héros : Ils ont voté contre et ils ne sont que 3.

    Angélique DELAHAYE (LR / Massif Central-Centre).

    Nadine MORENO (LR / Est).

    Franck PROUST (LR / Sud-Ouest).

    – Les déserteurs : Partisans de la méthode Asselineau (on ne participe pas aux débats gênants), ils sont 2.

    Renaud MUSELIER (LR / Sud-Est)

    Maurice PONGA (LR / Outre-mer)

    – Les centre-mous : Comme disent nos amis suisses, ils sont ni pour, ni contre, bien au contraire… ils sont 6.

    Michèle ALLIOT-MARIE (LR / Sud-Ouest)

    Arnaud DANJEAN (LR / Est)

    Rachida DATI  (LR / Ile de France)

    Geoffroy DIDIER (LR / Ile de France)

    Brice HORTEFEUX (LR / Massif Central-Centre)

    Philippe JUVIN  (LR / Ile de France)

    – Les zéros : au garde-à-vous devant les mondialistes et leurs diktats. Ils sont les plus nombreux, 9.

    Alain CADEC (LR / Ouest).

    Michel DANTIN (LR / Sud-Est).

    Françoise GROSSETETE (LR / Sud-Est).

    Marc JOULAUD (LR / Ouest).

    Alain LAMASSOURE (DVD / Ile de France).

    Jérôme LAVRILLEUX (DVD / Nord-Ouest).

    Elisabeth MORIN-CHARTIER (DVD / Ouest).

    Anne SANDER (LR / Est).

    Tokia SAÏFI (AGIR / Nord-Ouest).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/groupe-ppe-qui-a-trahi-la-hongrie/98003/

  • Le discours de Viktor Orbán rentrera dans l’Histoire

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    C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.

    Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».

    Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.

    Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.

    Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.

    En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-discours-de-viktor-orban-rentrera-dans-lhistoire/

  • Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l’immigration et “les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens”.

    Matteo Salvini ne se laisse pas démonter et répond calmement :

    Brut FR
     
    @brutofficiel

    "Merde alors !"
    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l'immigration et "les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens"...

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-salvini-remet-a-sa-place-le-ministre-luxembourgeois-des-affaires-etrangeres/

  • Sortie du livre (en français) de Tom Van Grieken, Président du Vlaams belang, "L'avenir entre nos mains, révolte contre les élites"

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    Tom Van Grieken est le jeune et déjà expérimenté Président du Vlaams belang. Jeune, parce qu'il est né en 1986 ; expérimenté, parce que, alors qu'il était étudiant au début des années 2000, il s'est engagé dans les rangs du mouvement nationaliste flamand...

    Dans un premier temps, il milita dans l'organisation de la jeunesse du VB et, très vite, il en devint responsable, ce qui lui permet de se faire remarquer par ses ainés que sont, entre autres, Filip Dewinter, Philip Claeys ou Gerolf Annemans. Puis, après le départ de ce dernier de la présidence du mouvement, en 2015, il lui succéda donnant ainsi au VB une nouvelle image. Il faut dire que depuis quelques années le mouvement historique, créé par Karel Dillen en 1976, se trouvait concurrencé par un parti nationaliste modéré, le NVA de Bart De Wever, et qu'il était indispensable pour lui de rebondir. 

    C'est sans doute cette préoccupation qui guida Tom Van Grieken dans son action et les résultats commencent à venir. Aujourd'hui, le VB revient sur le devant de la scène politique flamande à l'instar de ce qui se passe un peu partout en Europe. Dans quelques semaines, le 14 octobre, se dérouleront les élections et il y a fort à parier, si l'on en croit les pronostiques, que le Vlaams belang remporte quelques beaux succès. 

    Afin de faire connaitre ses projets et d'échapper à toutes les supputations, Tom Van Grieken vient de publier son premier livre, L'avenir entre nos mains, révolte contre les élites (Editions Egmont, Bruxelles). De plus, il a eu la bonne idée de faire éditer une version française de celui-cii qu'il a eu la gentillesse de nous la faire parvenir.

    Dans cet ouvrage, il dénonce sans réserve les raisons ainsi que les responsables de la situation actuelle et il explique sa conception du renouveau inéluctable à ses yeux de la Flandre. L'auteur se veut optimiste tout en étant conscient des difficultés à affronter pour mettre à bas ce Système sclérosé qui nous impose l'immigration de masse, le mondialisme et la dictature de la pensée dominante. Et, justement, face à ce Système, Tom Van Grieken a deux atouts : sa jeunesse et son expérience...

    R.H.

    L'avenir entre nos mains, révolte contre les élites, Tom Van Grieken, Editions Egmont - Bruxelles, 290 pages, 9,99 € cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La montée des populismes, fruit de la crise de 2007 ? DSK n’a (encore) rien compris !

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    L’ex-directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn (2007-2011), a estimé devant l’AFP, lors du dixième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers, que la montée du populisme était un « produit direct de la crise », dont la gestion a favorisé les inégalités, contribuant notamment à l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

    La montée des partis dits « populistes » en Europe et aux État-Unis est devenue la préoccupation majeure de ces démocrates éclairés et de ces parangons du libre-échange international. Le retour des préoccupations identitaires est perçu par ces spécialistes comme un inévitable danger. L’avis du bas peuple – mal instruit, réactionnaire, grossier et renfermé sur lui-même -, ces mondialistes passant leur vie entre deux aéroports s’en fichent pas mal. Pire : si leurs mesures ne sont pas acceptées ou pas efficaces, ils pointent du doigt la réticence du peuple et le manque de pédagogie destiné à les instruire au progrès.

    Alors, oui, peut-être, la crise économique de 2007 est une cause de la montée des populismes, mais il ne faut pas réduire le monde à un simple économisme bourgeois. Les causes de la montée des populismes sont tout autres et englobent un nombre de problématiques beaucoup plus important. En réalité, ces peuples qui ont porté les partis populistes au pouvoir sont bien plus soucieux que ces spécialistes de l’entièreté de leur condition, et non pas seulement de leur condition de consommateur.

    La montée des partis populistes est une réaction au modèle maastrichtien, une réaction à l’immigration massive, une réaction à la perte du pouvoir décisionnel des peuples vis-à-vis d’une Europe de plus en plus fédéraliste et de plus en plus totalitaire.

    L’insécurité culturelle est l’enjeu politique majeur d’aujourd’hui, il suffit de voir le programme et la communication des partis dits populistes arrivés au pouvoir en Europe pour s’en rendre compte. C’est sur l’immigration qu’ils ont été élus, et c’est d’ailleurs l’erreur fatale qu’a commise l’ex-Front national lors de l’élection présidentielle, en estimant que leur base d’électeur voterait quoi qu’il en soit sur leur programme anti-immigration, et qu’il fallait essayer de ratisser large en parlant « insécurité économique ». La vérité est que la copie fut pâle et l’électeur déçu par la faiblesse du projet global sur l’immigration.

    Tous ces éléments montrent bien que l’ancien secrétaire général du FMI se trompe ou, tout du moins, occulte une grande partie de la réalité en parlant de la montée du populisme comme le produit direct de la crise économique de 2007. Le peuple n’est plus perçu que comme une masse d’individus agissant uniquement en fonction de leur statut de consommateur – quel mépris !

    Les élections européennes qui approchent vont être un beau révélateur, l’abstention risque une fois de plus d’être la grande gagnante d’un scrutin qui va ensuite se partager entre, d’un côté, le camp du bien et, de l’autre, le camp du mal. Macron/Merkel contre Salvini/Orbán et les autres. Le 26 mai prochain, la France ne sera peut-être plus la petite dernière de la coalition populiste ; au moins faut-il l’espérer.

    Nicolas Pécari

    http://www.bvoltaire.fr/la-montee-des-populismes-fruit-de-la-crise-de-2007-dsk-na-encore-rien-compris/

  • Le nationalisme c’est la vie

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    Lors de son discours devant le Congrès, le 9 juillet 2018, puis à la réunion des ambassadeurs le 27 août, Emmanuel Macron, qui ne fait que répéter ce qu’on lui a enseigné jadis à Sciences Po – l’école de formatage à la pensée unique-, a déclaré que la « véritable frontière qui traverse l’Europe est celle qui sépare les progressistes des nationalistes ». 
    Tout le système est là. C’est une idéologie qui s’installe dans une optique manichéenne faussée. Il travestit les termes, il appelle progressisme ce qui n’est en réalité qu’un européisme maniaque. Et il désigne l’ennemi : le nationalisme. Autoproclamé nouveau champion de l’Europe ; Emmanuel Macron oppose l’européisme et le nationalisme. L’Europe, c’est le bien, le nationalisme le mal. C’est évidemment de la mauvaise foi surtout si l’on veut bien considérer que l’européisme n’est qu’un succédané de la mondialisation dont on nous rebat les oreilles. On aura compris que Macron est le champion  de la « mondialisation heureuse » contre tous les laissés pour compte de ce système qui est une machine à broyer les peuples. L’erreur ici serait de distinguer la mondialisation qui serait une notion économique désignant le marché mondial et unifié, et le mondialisme qui serait un terme polémique utilisé par quelques extrémistes. C’est naturellement la même chose. Tout est fait pour gommer les références nationales. 
    Qui sont les extrêmes ?
    Selon la doxa en vigueur, le progressisme serait donc l’eurocratie tandis que le nationalisme serait le recours aux « extrêmes » incarnés par MM. Orban, Salvini, Kurtz et quelques autres. À vrai dire c’est un artifice un peu grossier qui consiste à caricaturer ceux qui ont l’insolence de ne pas adhérer aveuglément à une pensée unique éradicatrice des diversités nationales. C’est ainsi qu’un nouvel « axe du mal » est pointé du doigt : les nationalismes. 
    Pourtant ne pourrait-on pas traiter d’extrêmes ceux qui veulent détruire les nations, ceux qui veulent imposer un nouvel empire ; ceux qui ne croient qu’à la finance anonyme et vagabonde ; ceux qui méprisent les peuples au point de traiter de populisme toute action visant à les défendre contre les prédateurs supranationaux ? Ne sont-ils pas extrémistes ceux qui se sont faits les champions d’un dangereux laisser faire, laisser passer qui conduit à nier les identités nationales sacrifiées aux billevesées mondialistes et européistes ? N’est-il pas extrémiste de continuer à entretenir le mythe d’un prétendu couple franco-allemand alors que la chancelière du Reich ne dissimule pas son ambition de rendre l’Europe encore plus allemande et faire de Berlin la capitale  d’une eurocratie confiée à un président allemand de la commission européenne. Progressisme contre nationalisme ? Ce n’est pas seulement une querelle de mots. Si le terme nationaliste est marqué par une connotation dévalorisante, du fait de ses ennemis, il reste que le nationalisme représente la conception la plus achevée du combat pour la nation. 
    Bien entendu, le nationalisme ne peut s’assimiler à une fantasmagorique stratégie d’enfermement,  il n’a jamais entretenu la prétention de tout décider comme si le monde extérieur n’existait pas, ce n’est pas un chauvinisme, un patriotisme exacerbé, encore moins un racisme.
    Un combat d’idées
    De fait la querelle entre les nationalistes et les cosmopolites est un combat d’idées. Or, comme l’écrit Bonald, ce sont les idées et les livres qui font les révolutions et doivent faire les contre-révolutions. L’éternel enjeu consiste à réaffirmer le primat de l’homme, de la civilisation, des forces de la vie contre le nivellement matérialiste, les nuées cosmopolites, les forces de la mort.
    C’est un combat existentiel. Ce qui est en cause est le respect de la diversité des nations, c’est-à-dire celle des civilisations, face à la menace d’un monde globalisé qui serait celui d’une uniformisation synonyme de totalitarisme et de régression. Le dogme d’un libre-échange gagnant-gagnant prédisait l’avènement du meilleur des mondes dans lequel les pauvres deviendraient riches et les riches encore plus prospères. On connait le résultat, en particulier la désindustrialisation due aux délocalisations massives, provoquant le malaise des classes moyennes déclassées. Plus encore, la mondialisation doit être conçue comme un bouleversement des valeurs avec la prédominance sur le Politique de l’économique, c’est-à-dire du Marché, de la finance « anonyme et vagabonde ».
    Finalement, ce qui est en cause n’est pas la capacité matérielle d’agir, c’est le courage en politique. En bref, c’est le caractère, « cette vertu des temps difficiles ». C’est, hélas, cette vertu qui fait le plus souvent défaut, surtout lorsque les partis de l’étranger tiennent le haut du pavé.  Pourtant, il ne faut jamais se résigner à laisser les autres être les seuls acteurs de l’Histoire, jamais  cesser d’imaginer les moyens de faire entendre sa petite musique différente dans le concert des nations. C’est cette conviction qui conduit de nombreux peuples à se réveiller : un peu partout dans le monde, nous assistons au retour des identités et un réveil des peuples  en Europe de l’Est (Hongrie, Autriche…), en Grande-Bretagne avec le Brexit, aux États-Unis, en  Russie, dans beaucoup de pays en développement….
    La nation donne à l’homme sa dignité
    Il s’agit de concevoir les hommes comme appartenant d’abord à une nation. Il faut avoir la conviction d’une unité de destin pour faire quelque chose ensemble. Cela s’appelle l’Histoire. 
    C’est la nation qui donne à l’homme sa dignité en lui permettant d’être non seulement un animal social mais plus encore un animal historique. Par la nation, l’individu périssable et la société périssable défient la mort et le néant.  Dès lors, les idéologies supranationales, celles du renoncement et celles des rêves d’empire (financier, militaire, religieux ou autres), incarnent la mort et c’est bien le nationalisme qui incarne la vie et l’espérance L’indépendance est la seule garantie de la dignité du peuple.  Sauvegardant le citoyen enraciné plutôt que l’individu sans feu ni lieu, la nation relève la valeur de l’homme dans la mesure où elle constitue une communauté de destin dans l’universel. Elle est la condition de l’Histoire. 
    Ainsi, il faut bien en conclure que le nationalisme bien compris est un humanisme. 
  • Européennes: “Face à Macron, Mélenchon donne de la voix et Le Pen rafle les voix”

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    L’éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé ce vendredi que “face à Macron, Mélenchon donne de la voix et Le Pen rafle les voix“, après la publication d’un sondage mettant le Rassemblement national au coude à coude avec LaRem en vue des élections européennes.

    https://fr.novopress.info/211906/europeennes-face-a-macron-melenchon-donne-de-la-voix-et-le-pen-rafle-les-voix/

  • Franco : le « camp du bien » ne s’embarrasse ni de la vérité historique ni de la décence

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    Sylvain Pérignoncontributeur du Cercle Aristote

    Polémia cliquez ici

    Lorsque De Gaulle quitta le pouvoir en 1969 il rendit visite deux chefs d’Etat : l’irlandais Eamon de Valera, l’espagnol Francisco Franco. Deux hommes qui étaient parvenus au pouvoir à l’issue d’une guerre civile. Et qui avaient su faire la paix et entreprendre la réconciliation.
    40 ans plus tard le gouvernement mondialiste espagnol veut déterrer la dépouille du Général Franco et certains en France demandent que lui soit retiré à titre posthume la légion d’honneur. Contributeur du blog du Cercle Aristote, juriste et essayiste Sylvain Pérignon fait le point. Et dénoncent les délires mémoriels du « camp du bien ».
    Polemia.

    L’indécence du camp du Bien

    Les guerres mémorielles menées par le camp du Bien ne s’embarrassent plus ni de la vérité historique, ni de l’honnêteté intellectuelle, ni de la décence commune.

    En témoignent les récents épisodes de l’inlassable combat pour imposer une vision de plus en plus caricaturale de l’histoire espagnole, non seulement de la guerre civile mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler la transition démocratique, après la mort de Franco en 1975.

    On sait que Franco avait été nommé officier de la Légion d’honneur par décret du 22 février 1928, puis commandeur par décret du 26 octobre 1930, au vu de son action décisive lors du débarquement d’Al Hoceima, opération combinée franco-espagnole qui mit fin en septembre 1925 à la guerre du Rif, et qui lui valut d’être promu le plus jeune général d’Europe.

    Il s’est trouvé un militant, fils d’un républicain espagnol, pour demander au grand chancelier de la Légion d’honneur de proposer au président de la République de retirer à Franco la distinction de la Légion d’honneur, et pour ensuite demander au juge administratif de prononcer l’annulation de la décision de refus du grand Chancelier. Par jugement du 16 février 2018, le tribunal administratif de Paris a rappelé que l’article R.135-2 du code de la Légion d’honneur rend possible de retirer à un étranger cette distinction « si celui-ci a commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde ». Mais, sans qu’il soit besoin de statuer sur l’application de cet article, le tribunal a rappelé qu’en tout état de cause un retrait post-mortem de la décoration ne saurait être prononcé en l’absence de dispositions expresses le prévoyant. Il est en effet difficile à un mort de présenter sa défense et de faire ainsi respecter le principe du contradictoire…

    Le général De Gaulle, soutien de Franco ?

    Toutes les tentatives de diabolisation absolue de Franco, pour le réduire à n’être qu’une sorte de Hitler ibérique, se heurtait à un obstacle gênant : la visite que De Gaulle rendit au Caudillo le 8 juin 1970 et la lettre qu’il adressa ensuite à ce dernier, remerciant de son accueil « l’homme qui assume, au plan le plus illustre, l’unité, le progrès et la grandeur de l’Espagne ». On devine les réactions à cette démarche et à ces mots. Il fallait venger l’affront. Claude Sérillon s’y est récemment attelé dans un court roman intitulé Un déjeuner à Madrid, publié aux éditions du Cherche midi.

    Après un prologue relatif au voyage espagnol de De Gaulle, l’auteur invente de toutes pièces un dialogue entre les deux hommes, sur lequel rien n’avais jamais filtré. Mais cette liberté du romancier cache mal un véritable pamphlet qui reprend sans nuances toute la légende noire du franquisme, et se termine par une violente attaque contre De Gaulle : « Le héros était donc faillible. Il n’a pas tenu la distance… De Gaulle a flanché ». Il n’est pas venu à l’idée de Claude Sérillon que De Gaulle, au soir de sa vie, avait pu jeter un regard d’homme d’Etat sur le bilan du franquisme et estimer que celui-ci était globalement positif.

    Déterrer un mort au nom de la concorde nationale ?

    Mais tout ceci n’est que broutille. Le nouveau premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, apparatchik socialiste arrivé au pouvoir par effraction et ne disposant pas d’une incontestable légitimité, a proclamé d’emblée sa volonté de retirer sans délai la dépouille de Franco du mausolée où il repose, et de faire de « El valle de los caidos *» un mémorial des victimes du fascisme. L’église espagnole, responsable de la Basilique Sainte-Croix où est inhumé Franco, a fait courageusement savoir qu’elle s’en lavait les mains.

    La gauche espagnole ne saurait trop conseiller à Pedro Sanchez de ne pas jouer petit bras et de faire incinérer les restes de Franco, les cendres étant dispersées en mer, au-delà des eaux territoriales, afin de ne pas souiller le sol espagnol !

    Cette démarche exemplaire, déterrer un mort pour assurer la concorde nationale, ne devrait pas rester sans inspirer d’autres démarches. Que fait le cercueil de Napoléon, tyran et esclavagiste, sous le dôme de l’hôtel des Invalides ? L’en expulser est le rêve du groupuscule qui s’intitule sobrement « Conseil représentatif des associations noires de France » (CRAN). On pourrait penser également aux tombeaux des rois de France, mais l’exhumation a déjà eu lieu en octobre 1793, lors de manifestations populaires particulièrement festives.

    Pedro Sanchez prévoit également le même sort à la dépouille voisine de celle de Franco, celle de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole **. Apparemment, l’avoir fusillé le 20 novembre 1936 ne suffit pas à la gauche espagnole pour solder les comptes.

    Nous sommes entrés dans une phase de régression intellectuelle

    On imagine aisément ce que sera le « mémorial des victimes du fascisme » où l’on emmènera les écoliers et collégiens apprendre ce qui sera devenu l’histoire officielle de la guerre civile. Franco sera présenté comme un tyran génocidaire, et nul doute que Paul Preston constituera la seule source autorisée en la matière. On mesure l’objectivité de cet « historien » lorsque l’on sait que son œuvre majeure, récemment traduite en Français sous le titre Une guerre d’extermination, s’intitulait, dans sa version originale anglaise The Spanish Holocaust. Inquisition and extermination in Twentieth-Century Spain(HarperCollins, 2012). L’indécence du titre éclaire toute la démarche.

    Mais à quoi bon argumenter, rappeler que l’histoire écrite par les vaincus ne vaut pas mieux que celle écrite par les vainqueurs, évoquer plusieurs décennies de travaux d’historiens soucieux d’impartialité et de rigueur, dont Stanley Payne a donné une synthèse magistrale (***). Nous sommes maintenant dans une phase de régression, qui ne connait plus que l’exorcisme, l’instrumentalisation et la manipulation.

    Cette phase de régression avait été puissamment encouragée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui fit voter en 2007 une « loi sur la mémoire historique » qui, sous couvert de motifs honorables, visait avant tout à discréditer la transition démocratique des années 70, et notamment la loi d’amnistie du 15 octobre 1977. Cette loi de pardon réciproque, adoptée par la quasi-totalité de la classe politique, et qui n’avait pas été remise en cause par les gouvernements socialistes de Felipe Gonzales****, actait le partage des responsabilités s’agissant de la guerre civile et de ses horreurs. Mais elle visait profondément à exclure du champ politique toute instrumentalisation du souvenir et des séquelles de la guerre civile au profit de jeux politiciens. C’est ce qui a été insupportable à la génération des actuels socialistes espagnols, qui veut déterrer la hache de guerre civile, au nom bien évidemment de la réconciliation nationale.

    Sylvain Pérignon
    06/09/2018

    * Sur la construction de cet imposant complexe monumental, de 1940 à 1959, la thèse de doctorat du professeur Alberto Barcena Perez , Los presos del Valle de los Caidos, (Madrid, San Roman, 2015), fait définitivement justice des outrances polémiques décrivant un enfer du travail forcé pour les prisonniers républicains qui y ont contribué. Ces derniers, volontaires pour ce chantier, bénéficiaient du même traitement que les autres travailleurs, et voyaient leur peine réduite dans des proportions particulièrement avantageuses.

    ** [Précision de Javier Portella à la lecture de cet article] : Ce serait fort logique, mais ils en ont déjà assez avec la dépouille de Franco. Pedro Sánchez a en effet déclaré qu’il n’allait pas enlever celle de José Antonio, pour la bonne raison qu’il est, lui, une “victime de la guerre”. Il a seulement menacé de la déplacer hors du grand-autel où elle se trouve à présent. Or, ils n’ont pas les moyens juridiques de le faire, l’agencement intérieur de la Basilique étant évidemment du ressort des seuls moines bénédictins du monastère, lesquels s’y opposent. C’est là, d’ailleurs, une des raisons qui rendent compliquée pour le gouvernement l’exhumation de Franco lui-même.

    *** Stanley Payne, La guerre d’Espagne, l’histoire face à la confusion mémorielle, préfacé par Arnaud Imatz, Les éditions du Cerf, 2010, paru en Espagne en 2006 sous le titre original 40 preguntas fundamentales sobre la guerra civil.

    **** Felipe González, alors Président du gouvernement espagnol, déclarait en 1985 : « Il faut assumer son histoire… Je suis personnellement capable d’affronter l’Histoire de l’Espagne… Franco… est là… Jamais je n’aurais l’idée de renverser une statue de Franco. Jamais ! Je pense que c’est stupide d’aller faire tomber les statues de Franco… Franco fait désormais partie de l’Histoire d’Espagne. Nous ne pouvons pas effacer l’Histoire… J’ai toujours pensé que si quelqu’un croyait que c’était méritoire de renverser Franco de son cheval, il devait le faire de son vivant » (Juan Luis Cebrian, “Entretien avec Felipe González”, El País, Madrid, 17 novembre 1985) . Il a par la suite nettement manifesté son hostilité à la « Loi sur la mémoire historique », y voyant à juste titre une remise en cause de la transition démocratique dont il avait été l’un des acteurs.

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