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Europe et Union européenne - Page 564

  • DE LA DELIQUESCENCE VERS LA DECADENCE ET LE DECLIN.

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    Pieter Kerstens

    Pendant une trentaine d’années, j’ai connu en Espagne les commémorations appelées « Los Moros y Cristianos ». Ces fêtes qui honoraient la date anniversaire des batailles entre Chrétiens et Musulmans se déroulaient chaque année sur les lieux de la délivrance des villes et des villages par les armées espagnoles tout au long de la Reconquista : de la bataille de Covadonga en 711 par le roi Pelayo jusqu’à la reconquête de Grenade à la Noël de 1492, par la reine Isabelle la Catholique et le roi Ferdinand d’Aragon.

    C’est donc en hommage à cette lutte et aux victimes de l’occupant islamiste, que durant des siècles, les municipalités ont organisé ces festivités. Mais vers les années 1980, et la montée de la démocratie totalitaire, les autorités locales et provinciales ont imposé le« politiquement correct », le « vivr’ensemble », le« Touche pas à mon pote !» et autres niaiseries destinées à culpabiliser les hispaniques et à occulter l’invasion musulmane qui occupa la péninsule pendant 8 siècles. Fin donc de ces fêtes populaires.

    La fierté espagnole en a fortement été affectée et c’est tout juste si les Espagnols n’ont pas du se repentir et se flageller pour avoir bouté les envahisseurs hors de leurs terres natales.

    Durant la période de 1980-2000, il en a été de même pour le déboulonnage des statues, le démontage des monuments, le martelage des inscriptions sur les façades, le remplacement des plaques de rues, de places, d’avenues et de boulevards, et forcément in fine, l’interdiction de commémorer le 18 juillet, date historique de l’Appel du Général Francisco Franco Bahamonde en 1936 à combattre l’hydre marxiste et les laquais du Front populaire, admirateurs de Staline, issus des élections de février 36’.

    De ces pages d’Histoire, les socialos-écolos-libéralisés espagnols ne veulent pas entendre parler !

    Et les Inquisiteurs de la Pensée Unique pourchassent sans répits nos camarades phalangistes qui, au nom de la liberté de conviction, exigent le respect des vérités historiques et le débat sur les criminels marxistes !

    Nous vivons une époque de gens sans culture, sans recul, sans profondeur, sans réflexion, qui se vautrent sans retenue dans la sensiblerie la plus vulgaire…et des rassemblements grotesques.

    Des pisses-froid engoncés dans l’aseptisé, la société « citoyenne » ; des bien-pensants bornés, des handicapés des neurones, le cul vissé devant leur télé, sans imagination, imperméables à la beauté, à la métaphore et à la poésie…

    Des ignares qui détestent qu’on leur rappelle que s’élever au-dessus de « l’état sauvage » est un combat difficile, périlleux, permanent et que pouvoir affronter la mort est salutaire, mais que nier son existence est une folie qui conduit à la violence la plus incontrôlée, comme on le constate très régulièrement dans nos banlieues et les transports publics.

    Des émasculés plus prompts à rejoindre les lobbies LGBT, les sectes véganiennes ou les cercles de défense de la mouche Tsé-Tsé, que de se précipiter au secours des ados ou des vieillards agressés par les racailles dans la rue.

    On vit un règne des minorités sectaires et dogmatiques, encensées par le pouvoir médiatico-politique.

    Les charlatans du prêt-à-penser nous imposent les éoliennes (réelle catastrophe en bilan CO2), l’interdiction de la voiture et le colmatage de la couche d’ozone dans l’atmosphère.

    Des tas de gens militent pour l’interdiction de la corrida, et c’est désespérément l’image de notre époque, tout comme ceux qui combattent le gavage des oies et la vente des Foies Gras, réelle merveille gastronomique française depuis des siècles et appréciée dans le monde entier !

    C’est l’une des tares de notre époque : interdire, supprimer, contrôler avec la bonne conscience, avec la certitude de ce que l’on désapprouve, ce que l’on ne comprend pas, et pour quoi faire ?

    Comme à Barcelone : transformer les arènes en Centre Commercial ? Quel progrès, quel symbole ?

    Temple de l’hédonisme pour petits-bourgeois. Ceux qui se drapent dans la défense des animaux et qui ne voient que la bête et le sang, ne comprennent rien. Ils sont hors sujet.

    Des fanatiques dont les sens sont tellement atrophiés qu’ils ne comprennent rien à ce qui se joue dans l’arène. On pourrait les plaindre, s’ils n’avaient pas la certitude inébranlable qu’il faut interdire la corrida.

    Le taureau est la Force, il est la Peur, il est le Courage, il est la nuit, la nature, la chance, le mystère, la vaillance, la malchance, la Vie … la Mort.

    Et la Vie est un combat contre le monde, contre les monstres, contre soi-même.

    Le sang peut couler, la peur existe et la mort guette et n’oublie personne.

    La tuerie des Ramblas à Barcelone en août 2017 est là pour nous le rappeler : l’homme est un tueur.

    Le matador sait tout cela. Il nous offre d’y penser, en mettant sa vie en jeu, avec grâce, intelligence, beauté, panache et désespoir…

    L’argent et le sexe mènent le monde. Le Pouvoir fascine et corrompt. Les salauds, les profiteurs, les charognards, les pervers et les prédateurs sont partout, comme les ignorants, les fainéants et les malfaisants. Anatole France a écrit : «  Le méchant se repose parfois. Le sot jamais. »

    C’est sûrement pour cela que les anti-corridas et les ennemis du Foie Gras sont infatigables. Et quand on additionne les deux, les méchants et les imbéciles, cela fait un sacré paquet et çà montre assez que le monde n’est décidemment pas très hospitalier.

    Les gens, peut-être pas tous, mais la plupart, sont des ordures, bien plus dangereux que n’importe quel taureau. Surtout ceux que le doute n’habite pas. Ceux qui croient dur comme fer en quelque chose, quelque soit leur croyance. Ils finissent par se transformer en Inquisiteurs de la Pensée Unique et en ayatollahs du Politiquement Correct, prêts à en faire baver à leur prochain, à l’exemple des Khmers verts qui nous imposent leurs utopies sectaires, avec un métissage à tous les étages.

    Je préférerais toujours le toréro aux crétins pleins de certitudes étriquées, aux hypocrites qui lancent des anathèmes et qui n’obéissent pas eux-mêmes à leurs règles imbéciles…

    Voyez les pourriticards du Régime !

    Ces donneurs de leçons, ces moralisateurs, religieux, politiques, tous ceux qui font semblant de savoir ce qui est bon pour les autres, ces élus qui se vautrent dans le luxe aux frais du contribuable en faisant des discours sur les sacrifices et la rigueur et qui détournent ou dilapident l’argent des impôts qui augmentent sans cesse…

    Les bons Chrétiens qui font semblant d’être indifférents à l’argent et au sexe, mais qui s’en gavent à la première occasion. Et ces bons Musulmans qui picolent en cachette et vont se taper des putes en Bulgarie ou en Thaïlande. Tous ceux-là ne s’appliquent jamais à eux-mêmes leurs préceptes si convenables et si bénéfiques.

    EUX, ils sont au-dessus ; EUX, méritent mieux ; mieux que « ceux d’en bas », mieux que les « sans-dents ».

    Ah, quelle est belle la société qu’ils nous préparent : sans voitures, sans énergie nucléaire, sans feu de bois dans l’âtre familial, sans livres d’Histoire, sans Foie Gras ni entrecôtes saignantes.

    Une société inodore, incolore, insipide et ….sans convictions, ni liberté d’expression !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'Union européenne est au bord de la dépression

    6a00d83451619c69e201bb09e92900970d-250wi.jpgEt c'est George Soros qui l'affirme. Selon lui, l'idéologie dominante dans le monde est maintenant le nationalisme L'UE est une institution au bord de la dépression. Et la Russie est maintenant la puissance résurgente, basée sur le nationalisme.

    Ce matin il y avait au Parlement européen un débat avec Jüri Ratas, le Premier ministre estonien, sur la présidence estonienne de l’UE qui s’est achevée au 31 décembre. Au début de son allocution, il y avait 30 députés présents. A la fin, 40. Puis, lors de l’allocution de Jean-Claude Juncker, 50. Il n’y en aura pas davantage au cours du débat. Soit 6,7% des députés.

    En juillet dernier, lors du débat suivant la présidence maltaise, Jean-Claude Juncker s’était emporté, en comptant 30 députés :

    « Le Parlement européen est ridicule ! Vraiment ridicule ! je ne viendrai plus jamais à une réunion de ce genre ! »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Censure de l’information : Macron applique à la lettre le programme du Forum de Davos

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    Par Michel Geoffroy, essayiste, contributeur de Polémia 

    Tout le monde sait désormais que lors de ses vœux à la presse, le 3 janvier dernier, le président Macron a annoncé son intention de légiférer (1) pour combattre les « fausse nouvelles » qui seraient selon lui diffusées sur Internet, afin de « protéger la démocratie … en période électorale » car « toutes les paroles ne se valent pas ». Par contre, on a sans doute oublié qu’en prenant cette initiative Emmanuel Macron n’innove nullement : il se borne à appliquer le programme de censure élaboré lors du Forum de Davos de janvier 2017. Retour sur image.


    Qu’est-ce que le Forum de Davos, d’abord ?

    Le « Forum économique mondial » (World Economic Forum) est une fondation à but non lucratif dont le siège se situe à Genève. Elle fut lancée en 1971, par Klaus Schwab, un professeur d’économie à l’Université de Genève, sous le patronage de la Commission européenne et de différentes associations industrielles européennes ; Klaus Schwab entendait diffuser en Europe les pratiques de management en vigueur aux États-Unis.

    Le financement du Forum serait assuré par les quelque 1.000 entreprises membres : principalement des entreprises transnationales réalisant un chiffre d’affaires supérieur à cinq milliards de dollars.

    Davos réunit les représentants du pouvoir économique transnational, des institutions financières internationales, du pouvoir intellectuel et médiatique, des ONG et des représentants autoproclamés de la « société civile ». Fait significatif : les hommes politiques sont en minorité lors des réunions de Davos, car Davos préconise que la « gouvernance » se substitue à la souveraineté des États.

    Ce Forum se place donc sous le signe du mondialisme, de l’argent et du pouvoir.

    La participation à la Réunion annuelle de Davos se fait uniquement sur invitation, mais ses travaux sont largement médiatisés.

    Pour Davos la démocratie est un « risque » qu’il faut « endiguer » !

    Le Forum de Davos de janvier 2017 a, entre autres sujets, justement examiné le rapport Global Risk 2017. Or que lit-on dans ce rapport ?

    Que le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie constituaient des « risques » qu’il fallait « endiguer ». Car, en janvier 2017, les participants avaient évidemment en tête les futures élections, présidentielle en France et législatives en Allemagne et le souci d’éviter tout risque de contagion politique.

    Le rapport affirmait surtout que les campagnes électorales avaient « mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques.

    Les participants au Forum soulignaient alors « le besoin de mieux protéger nos systèmes decontrôle qualité de l’information » et Global Risks 2017 concluait que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (2) ».

    Dommage pour les complotistes : les mondialistes de Davos, on le voit, ne cachent nullement leurs intentions ! Ils reconnaissent, en effet, que, pour empêcher les électeurs de « mal voter », il faut renforcer leurs systèmes de contrôle de l’information…

    Une justification de la censure

    Le rapport Global Risk 2017 reprenait donc à son compte les accusations formulées par Hillary Clinton justifiant sa défaite par… des opérations de désinformation (fausses nouvelles = fake news) conduites en particulier par la Russie.

    Il s’agissait donc d’un classique processus d’inversion accusatoire puisque ce sont bien les médias mainstream – propriété des puissances d’argent – qui en Occident trompent en permanence la population en imposant le politiquement correct et les mensonges d’Etat – et qui, aux Etats-Unis, ont massivement soutenu Hillary Clinton, la candidate du Système, contre Donald Trump. Lequel s’est au contraire appuyé sur les médias alternatifs pour mobiliser ses soutiens malgré le blocus des médias officiels.

    L’idée selon laquelle la population aurait mal voté parce qu’elle aurait été « désinformée » par les fake news russes est bien commode en effet : elle permet de cacher le désamour croissant entre les peuples et l’oligarchie et de dénier toute légitimité aux scrutins où ses candidats se font battre, en affirmant que les eurosceptiques (3) ou que les partisans de Donald Trump, par exemple, sont des manipulateurs qui diffusent des fausses nouvelles, donc des délinquants en puissance.

    Le concept de fake news sert ainsi à mettre en accusation tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie dominante ou des candidats sponsorisés par le Système en accusant ceux qui diffusent une information alternative d’être tout simplement des agents stipendiés de Vladimir Poutine ou d’affreux « complotistes ».

    On voit par exemple cette logique à l’œuvre aujourd’hui dans le dernier sondage IFOP commandité par la Fondation Jean Jaurés et Conspiracy Watch (qui ne sont pas à proprement parler des organisations dissidentes) qui tente manifestement de mettre sur le même plan le conspirationnisme, le révisionnisme et… le refus de l’immigration de peuplement (4) !

    Les fake news servent de prétexte au coup d’Etat post-démocratique permanent

    Davos a donc justifié avec la lutte contre la « désinformation rapide » et les « fake news » le coup d’Etat post-démocratique permanent contre la liberté et la souveraineté des peuples.

    Ce coup d’Etat permanent repose en effet sur l’action conjointe de deux pouvoirs véritablement inconstitutionnels, car placés au-dessus de la légitimité électorale : le pouvoir médiatique et le pouvoir judiciaire (ou gouvernement des juges (5), appelé « Etat de eroit » en novlangue).

    Le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une information et une réalité virtuelle, la réalité à laquelle les oligarques de Davos veulent que l’on croie.

    En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de « l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques » et aussi pour « mieux diagnostiquer la pathologie mentale (6)». Sans doute une démarche désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme, par exemple, que les dissidents politiques souffriraient de « phobies » maladives ou que les terroristes islamistes seraient des « déséquilibrés » ! Il s’agit en clair de mobiliser les neurosciences de mener une guerre cognitive contre les peuples.

    Le pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique du Système et de la politique qu’il conduit. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de la doxa libérale libertaire et cosmopolite.

    Macron, le petit télégraphiste (7) de Davos

    Manifestement Emmanuel Macron, le président élu grâce aux médias mainstream et à l’intrusion des juges dans l’élection présidentielle pour déstabiliser ses concurrents, a bien assimilé la leçon : il met en œuvre avec zèle le programme défini à Davos.

    Car les projets présidentiels auront justement pour effet de confier au juge le pouvoir de se prononcer sur la véracité des informations diffusées dans les médias alternatifs, qui sont la véritable cible de cette initiative.

    Avec les lois mémorielles les magistrats définissaient déjà la vérité historique dans notre pays. Mais avec la future « loi Pravda » de Macron, ils auront en outre le pouvoir de définir quelles informations les Français auront le droit de connaître !

    Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

    Son mentor, Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire l’Express, n’a-t-il pas proposé une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher » et qui « seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution » (8) ? Sa tribune s’intitulait d’ailleurs « Sanctuariser le progrès » : ce qui signifie, en novlangue, « museler le peuple ».

    Au nom de la « démocratie », bien sûr…

    Michel Geoffroy 08/01/2018

    Notes :

    1. « Les plateformes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l’identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus. »
    2. Présent du 20 janvier 2017.
    3. Terme de novlangue pour désigner ceux qui ne se reconnaissent pas dans la politique de l’Europe de Bruxelles.
    4. Enquête réalisée les 19 et 20 décembre 2017.
    5. Alors que normalement la justice n’est pas un pouvoir mais une simple autorité.
    6. Les Echos du 2 février 2015.
    7. En 1980 François Mitterrand avait accusé le président Giscard d’Estaing d’être le « petit télégraphiste » du gouvernement russe à propos de la présence des troupes soviétiques en Afghanistan.
    8. L’Express du 20 juin 2016.

    https://www.polemia.com/censure-de-linformation-macron-applique-a-la-lettre-le-programme-du-forum-de-davos/

  • EN AUTRICHE : LA NATALITÉ PLUTÔT QUE L’IMMIGRATION

    Le gouvernement autrichien dirigé par le néo-conservateur Sebastian Kurz, qui a fait couler beaucoup d’encre en Europe occidentale du fait de son alliance avec le parti d’extrême droite FPÖ, a l’intention de mettre en place, dès le 1er janvier 2019, un bonus familial qui prendra la forme d’une réduction d’impôts pour les familles avec des enfants, dans le but de relancer la natalité.

    Comme toute l’Europe centrale, l’Autriche n’échappe pas à un taux de natalité en berne, avec un indice de fécondité de 1,47 en 2015. Si l’Allemagne veut combler sa natalité déficiente par une immigration soutenue, le gouvernement autrichien a, quant à lui, décidé de ne pas avoir recours à ce moyen mais de relancer la natalité de ses nationaux, et ce, conformément à son programme politique pour lequel il a été élu en automne dernier.

    L’immigration a été l’un des principaux thèmes de la dernière campagne législative (dont le vainqueur devient chef du gouvernement), campagne dont les partis de droite et d’extrême droite recueillirent près de 60 % des voix avec un programme clairement « anti-migrants », dans une Autriche qui a accueilli bien plus que son quota de migrants au plus fort de la crise de 2016-2017. Plus de 90.000 demandes d’asile acceptées sur la période 2015-2017 pour ce petit pays d’à peine 9 millions d’habitants. Devant l’afflux de réfugiés mais aussi de migrants économiques, le précédent gouvernement avait déjà dû mettre en place une série de freins au droit d’asile et déployer des troupes à ses différentes frontières pour endiguer le phénomène.

    Durant les élections, les médias autrichiens avaient largement relayé les différents faits divers relatifs aux réfugiés et migrants, le tout dans un contexte de terrorisme accru. À présent, le nouveau gouvernement a engagé de nouvelles mesures afin que les réfugiés regagnent leurs régions d’origine, en plafonnant leurs aides d’urgence à 520 euros au lieu des 800 auparavant, et compte les rassembler dans des centres spécialisés avec un couvre-feu, mais aussi et surtout en ne faisant rien pour les intégrer, considérant à raison que les réfugiés n’ont pas vocation à demeurer, à présent que Daech est vaincu.

    Les autorités autrichiennes ont donc tout naturellement décidé de relancer la natalité par les allocations, qui prendront ainsi la forme d’un dégrèvement d’impôts de l’ordre de 1.500 euros par enfant de moins de 18 ans, contre 440 euros aujourd’hui, et de 500 euros pour un étudiant post-bac. Concrètement, cette baisse devrait profiter à quelque 700.000 ménages autrichiens, pour un coût total de 1,5 milliard d’euros. Elle représentera une baisse considérable pour de nombreux ménages : une famille avec deux enfants gagnant 2.300 euros par mois se verra ainsi totalement exonérée, et cette même famille avec un revenu de 2.500 euros se verra dégrevée de ses impôts à hauteur de 80 %, et de 55 % pour 3.000 euros.

    Cette nouvelle mesure viendra donner une bouffée d’air à de nombreux ménages modestes, à une époque où les dépenses liées aux enfants ont explosé et que les prestations familiales en la matière n’ont pas suivi cette tendance. Qu’on en juge plutôt : selon l’Institut autrichien de recherche économique, le coût d’un enfant à charge était en moyenne de 5.500 euros en 2013, contre 4.400 en 2006, soit 25 % de hausse (les frais de garderie ont, quant à eux, doublé, pour atteindre 3.661 euros par an par enfant), tandis que les prestations familiales n’ont augmenté que de 11 % sur la même période.

    Soutenir les familles plutôt que les migrants : le bon sens semble s’être réfugié en Autriche !

    http://www.bvoltaire.fr/autriche-natalite-plutot-limmigration/

  • L’Europe vue par le FN et LR: une “porosité” croissante?

    Le  8 janvier, le site atlantico  rappelait qu’ « au mois de décembre dernier, Martin Schulz, chef de file des socialistes allemand, appelait les Etats membres de l’UE à former les Etats-Unis d’Europe en adoptant une constitution commune d’ici 2025. Les pays hostiles à cette idée seraient ainsi automatiquement exclus de l’UE. Selon un sondage réalisé par Yougov Allemagne, cette idée ne recueillerait que peu de soutiens parmi les populations de 7 pays européens (Allemagne 30%, France 28%, Royaume-Uni 10%, Danemark 12%, Suède 13%, Finlande 13%, Norvège 12%).» Invité à réagir à cette enquête, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble, spécialiste de la vie politique européenne, constate l’évidence quand il note que « les chiffres de ce sondage ne sont pas très encourageants pour l’idée d’une fédération européenne (…).  La base de départ d’une conversion fédéraliste de l’opinion européenne semble donc à ce stade très limitée. Et ce n’est là que la vision de l’opinion publique à travers les sondages : si l’on observait l’évolution des forces politiques dans chacun de ces pays, la perspective serait encore plus sombre. Rappelons qu’en Allemagne, les dernières élections ont vu la percée de l’AfD, qui correspond à une poussée radicalement anti-fédéraliste et xénophobe dans l’opinion. De même, en France, les candidats des partis réticents à l’intégration européenne ont recueilli un peu moins de la moitié des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle du printemps 2017. »

    Quel avenir, quelles évolutions possibles et souhaitables pour l‘Union européenne bruxelloise? Christophe Bouillaud, européiste convaincu,  affirme que «la perte de légitimité de l’Union européenne va obliger à bouger. » « Globalement, chacun souhaite rester maître chez soi, et il n’existe pas de grande volonté fédéraliste dans l’opinion. Par contre, l’existence de la zone Euro, mais aussi l’existence d’un grand marché  (…) rendent la fédéralisation souhaitable pour améliorer le sort de tous. Du coup, la question devient celle de la capacité des Européens à supporter encore longtemps cette situation sous-optimale qu’ils ont eux-mêmes créée à partir des traités de l’Acte Unique et de Maastricht. Il faudra bien sortir à un moment donné de ce milieu du gué où nous nous sommes mis depuis un quart de siècle, car cette situation fait désormais de manière bien trop évidente des gagnants et des perdants sans plus aucune légitimité à ces gains et à ces pertes (…). Pourquoi accepter aussi en matière industrielle ces délocalisations qui reviennent simplement, sans aucune imagination, à déshabiller Pierre à l’ouest pour habiller Paul à l’est ?  Rien dans les deux cas, et tout cela ne pourra pas durer éternellement. »

    Cela n’est pas nouveau, certains appellent  donc à la fuite en avant pour justifier une dissolution  encore plus poussée des souverainetés nationales, gage selon eux d’une Europe de Bruxelles qui tiendrait  enfin ses promesses de prospérité et de puissance. Nous retrouvons là  le discours qui était celui des  défenseurs de feu l’Union soviétique qui nous expliquait que si le communisme ne fonctionnait pas c’est qu’il était encore trop timide  et pas assez appliqué dans toute sa rigueur. Une vision de l’Europe qui reste bien un clivage déterminant au sein de partis politiques en pleine recomposition et qui structurera  potentiellement  demain  de nouveaux rapprochements, de nouvelles alliances. Mais aussi qui réactivera de nouveaux anathèmes et autres fatwas lancés par le lobby euromondialiste contre l’opposition patriotique, les tenants d’une Europe des coopérations entre nations libres.

    L’ex ministre Dominique Bussereau, président LR du département de Charente-Maritime,  qui avait  appelé à voter PS pour faire barrage au Front National  – « le FN, c’est tout ce que j’exècre dans la vie politique » affirme-t-il-    a accordé un entretien au  JDD  qui a été publié hier.  Il annonce qu’il ne reprendra pas sa carte d’adhérent d’un parti désormais présidé par Laurent Wauquiez et  fustige la frilosité de LR sur la  question européenne qui découlerait d’une droitisation et  frontisation des espritsqu’il juge intolérable. « Je continuerai à travailler, avec Valérie Pécresse et Libres !, avec Christian Estrosi et la France audacieuse » dit-il mais « après le séisme de 2017 , les partis continuent à faire comme si rien ne s’était passé. Je ne veux pas continuer à jouer la même partition dans l’orchestre du Titanic alors que le naufrage a déjà eu lieu. (…) S’agissant de ma famille politique, nous avions avec Alain Juppé défini nos lignes rouges : aucune porosité avec le Front National, une distanciation avec Sens commun et les idéologies ultraconservatrices, et l’attachement profond, militant, à la construction européenne. Aujourd’hui, je ne peux que constater que les propos tenus par certains porte-parole des Républicains pourraient être ceux du FN (…).  L’UMP, c’était la CDU allemande : un mouvement rassemblant les différentes sensibilités de la droite et du centre. Les Républicains sont devenus la CSU, sa branche conservatrice et droitière (…). Et je ne vois plus d’amour de l’Europe. En revanche, j’entends chez certains, comme Guillaume Peltier, des appels au nationalisme et à se refermer sur nous-mêmes (…)  il n’y a plus de volonté d’être ardemment européen.»

    Pour autant, ce positionnement  de la nouvelle direction de LR que dénonce M. Bussereau, celui  de coller avec les attentes de la très grande majorité de l’électorat de droite, et plus largement des catégories populaires et des classes moyennes, est-il marqué du sceau de la sincérité?  Ou  relève-t-il de la simple tactique pour couvrir un spectre politique le plus large possible, ne pas laisser d’espace à l’opposition nationale? Bruno Gollnisch, à l’instar de Marine, mais aussi de  nombreux Français, à commencer par ceux qui ont été copieusement  cocufiés par la droite (néo) sarkozyste, accueille avec une très  grande circonspection les annonces tonitruantes de M.  Wauquiez et de ses relais, jamais suivies d’effets quand la droite fut au pouvoir 

    Sur le site des inrocks, le politologue Gaël Brustier constate  en tout cas que  « la  ligne Juppé » défendue par M. Bussereau et d’autres au sein de LR,  consiste à « s’aligner sur le centre-droit, libéral et européen. Ce qui représente peu en France en terme d’électorat. Suffisamment pour gêner, mais insuffisant pour construire. Au fond, le juppéisme c’est fait. Ils ont eu Philippe comme Premier ministre. Ils ne peuvent plus aller plus loin. »

    Or, « désormais, le problème de LR n’est pas seulement par rapport au FN (…)  mais aussi par rapport à Emmanuel Macron. Ce dernier n’est pas qu’un centriste libéral au sens classique depuis Maastricht, mais aussi un contestataire possible sur l’euro et la politique économique en Europe. C’est tout à fait nouveau et cela pose davantage de problèmes à LR qu’au FN. Puisque, avec le départ de Florian Philippot, le FN a abandonné sa ligne économique sur la sortie de l’euro qui effrayait certes les milieux économiques mais aussi les milieux populaires » pour « se concentrer sur l’identitaire, l’immigration (…).  De fait, cela favorise des convergences possibles avec LR. Notamment à la base où il y a une pression des élus locaux pour des alliances. »

    « Parallèlement ajoute-t-il, Laurent Wauquiez a fait le constat qu’il y a un énorme électorat qui s’est droitisé. Il faut donc miser sur l’efficacité pour gouverner. Personne ne nie que LR ait les moyens de gouverner. La structure est solide. Mais il y a un doute sur l’aptitude du FN à gouverner – un doute qui est réel, il serait stupide de le nier, mais que l’opposition nationale s’emploiera à lever, c’est aussi un des objectifs principaux de la Refondation! NDLR. Dès lors, on envoie des clins d’œil à l’électorat frontiste pour le ramener à LR (…) Mais entre FN et LR, la ligne eurocritique se rapproche beaucoup. Et ils vont continuer à se rapprocher sous l’impulsion de Wauquiez. Il y a un bloc de droite en France. Avec la porosité croissante, il faut voir où cela va mener. » La réponse à cette question ne tardera pas.

    https://gollnisch.com/2018/01/15/leurope-vue-fn-lr-porosite-croissante/

  • La Pologne critique l’Union européenne responsable de “la désillusion”

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    En plein bras de fer avec les dirigeants européens, le président polonais a lancé un appel aux institutions européennes les invitant à être plus attentives aux besoins des nations membres.

    Andrzej Duda s’est exprimé lors d’uane réception du Nouvel An pour les ambassadeurs étrangers qu’il a accueillis au palais présidentiel dans la capitale, Varsovie :

    Les institutions européennes devraient prendre leur part de responsabilité dans la désillusion qui est apparue à l’égard de l’intégration sociale et devrait en tirer les leçons. C’est le rôle des institutions de l’union de construire une politique européenne harmonieuse et non de stigmatiser, diviser et opposer les nations européennes.

  • Vers un Waterloo des européistes?

    6a00d83451619c69e201bb09e60c68970d-120wi.jpgC'est le sens de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le dernier numéro de Politique Magazine.

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    Bien des choses sont en train de changer en Europe. Chacun veut s’en rendre maître. C’est une lutte de projets.

    Le dernier sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles, le jeudi 14 décembre, s’est déroulé dans une lourde atmosphère. Aucun accord n’en est sorti. Il n’est pas douteux que les sommets suivants s’en ressentiront. Le Conseil des chefs d’ État et de gouvernement qui était le lieu habituel des discussions et des compromis, dominé par les principaux États qui s’assuraient une sorte d’hégémonie, Allemagne, France principalement, se transforme en lieu d’affrontements. L’actualité médiatique en a fait peu état. Ce dernier Conseil de l’année 2017 fut, pourtant, révélateur de la profonde disharmonie qui, maintenant, caractérise l’Union européenne : elle devient, chaque jour davantage, une désunion.

    La querelle migratoire

    Les Vingt-Sept se sont disputés sur la question migratoire puisque tel était l’ordre du jour. L’Allemagne de Merkel est, une fois encore, à l’origine des désaccords. On se souvient comment les décisions du gouvernement allemand, en 2015, avaient aggravé le problème des flux migratoires, en provoquant des surplus d’arrivées massives, incontrôlées et incontrôlables, de migrants, qualifiés , à l’époque, de Syriens. Il ne s’agissait pas seulement d’ouvrir les frontières, il fallait encore accueillir, « relocaliser », surtout répartir les migrants par pays et par quotas.

    C’était pour la chancelière Merkel « la solution » qu’elle prétendait apporter et surtout imposer par voie européenne et communautaire, avec l’appui de Juncker, à tous les pays de l’Union, sans même, d’ailleurs, les consulter. Les résultats sont connus. Les flots devinrent ininterrompus, se frayant tous les passages possibles maritimes et terrestres en colonnes continues. Chaque pays n’avait plus qu’à essayer de faire front pour échapper à la submersion. L’Allemagne et les pays du Nord en ont, d’ailleurs, subi les conséquences ; les Allemands ont de quoi s’en souvenir : les incidents de Cologne restent gravés dans leur mémoire.

    Merkel tenta de régler, seule encore, et souverainement – financièrement aussi à coups de milliards – au nom de l’Europe – Hollande n’existant pas –, avec la Turquie cette question des frontières.  

    La Turquie, bien évidemment, en profita et en profite, d’ailleurs, encore pour exercer son chantage ; Erdogan mène sa politique sans scrupule et menace, une Europe qui avait décidé fort imprudemment de l’accueillir en son sein ; l’Allemagne en a su quelque chose, insultée qu’elle fut par le Sultan !

    Et maintenant qu’Erdogan se hisse au rang de haut représentant des intérêts musulmans, il est à prévoir que ses exigences seront de plus en plus implacables.

    Réalités et idéologies

    Sur tout le pourtour de la Méditerranée le même genre de pression se fait sentir sur l’Europe, alimentée en outre par les migrations de plus en plus importantes et organisées venues d’au-delà du Maghreb, du Sahel, voire de l’Afrique profonde. Macron voudrait, lui aussi, résoudre le problème à la source ; louables intentions, mais encore faudrait-il avoir une politique africaine dont il a déclaré qu’il ne voulait plus, pour mieux rompre, paraît-il, avec le passé, remettant l’avenir, là aussi, à une Europe future qui n’existe pas et qui, elle-même, n’en veut pas.

    Alors que faire ?  Verrouiller l’Europe ? Mais où et comment ? Aucune troupe, aucune flotte n’y suffirait et, d’ailleurs, il s’agit plutôt de sauver tant de malheureux livrés aux hasards de la mer !  Laisser le contrôle à la Turquie qui abuse de sa situation, et à la Libye où les passeurs et les modernes négriers ont installé des marchés d’esclaves ?  

     Merkel a trop usé de sa position dominante pour faire avaliser par l’Europe les dispositions qu’elle avait cru devoir prendre au nom de tous : un système de répartition qui était censé résorber naturellement  les flux migratoires. Les pays de l’Europe centrale ne s’y sont pas pliés. La Commission présidée par l’inénarrable Juncker,  n’hésita pas à traduire devant  la Cour de justice de l’U.E. les pays récalcitrants, Hongrie, Pologne, Tchéquie, au motif qu’ils n’ont pas rempli leur quota ! Inutile de souligner que de telles procédures ne laissent pas de créer des tensions dans la prétendue « Union » européenne qui, en tant qu’entité supranationale, passe son temps à faire la guerre sociale, économique, politique, non aux ennemis extérieurs, mais à ses propres membres qui n’entrent pas dans son idéologie.

    C’est ainsi qu’à peine 32.000 réfugiés ont été, selon l’expression consacrée « relocalisés » sur les 160.000 qui avaient été sélectionnés – en quelque sorte ! – pour être répartis dans l’année 2016 ! Alors, aujourd’hui…

    Et voilà que ce sommet de décembre se réunissait, dans de telles circonstances, pour reprendre et réexaminer le même problème mais en imposant toujours la même « solution », cette fois-ci de manière définitive et non plus provisoire devant la certitude que, de toutes façons, la crise migratoire n’était plus en soi « une crise », mais un « phénomène permanent » et « régulier » auquel il convenait d’apporter en conséquence des « règles permanentes » !. C’est ce qui se pense dans les hautes sphères des stratégies mondiales et mondialistes. Sur cette ligne se retrouvaient en principe Bruxelles, Berlin et Paris.

    Le refus des peuples

    Mais les peuples rechignent de plus en plus !

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    Paula Corbulon

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  • Les migrants : des «envahisseurs musulmans», selon le Premier ministre hongrois

    Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe. 
    Dans un entretien au journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans»
    «Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban. 
    «Sociétés parallèles»
    Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre hongrois a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles»
    Viktor Orban a aussi estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables : la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie. «Ce sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre. 
    Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban. 
    Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet. Il avait déjà notamment qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme»
    Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest. 
    La Hongrie n'infléchit pourtant pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, et ce malgré les mises en garde de la Commission européenne.

  • Anvers (Flandre) Filip Dewinter lance une nouvelle campagne :

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    Filip Dewinter, porte-parole de Vlaams belang à Anvers, a lancé une nouvelle campagne sur la capitale flamande : "Les nouveaux arrivants ? Nous les faisons nous-même..."

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    Source Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/