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Europe et Union européenne - Page 556

  • Theresa May face à la fronde des partisans d’un vrai Brexit, par Olivier Bault

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    Deux jours après que Theresa May eut présenté son nouveau plan pour un Brexit en douceur à ses ministres, celui pour la sortie de l’UE appelé aussi « ministre du Brexit », a annoncé sa démission dimanche peu avant minuit. David Davis, car c’est de lui qu’il s’agit, a expliqué dans sa lettre de démission, rendue publique, qu’il avait déjà accepté pas mal de propositions de Theresa May avec lesquelles il n’était pas d’accord, mais c’était parce qu’il pensait qu’un vrai Brexit restait possible. Un vrai Brexit, c’est un processus qui doit permettre rapidement au Royaume-Uni de recouvrer sa souveraineté, de voter lui-même toutes ses lois et de passer les accords commerciaux qu’il voudra avec n’importe quel autre pays. Mais avec le plan présenté par son Premier ministre vendredi – un plan pour lequel il n’avait pas été consulté, alors qu’il est le principal négociateur pour son pays –, David Davis estime qu’il n’y aura pas de vrai Brexit.

    Il s’agit en effet d’une nouvelle mouture du « nouveau partenariat douanier » déjà proposé par Theresa May (voir Présent du 18 mai), qui est une forme d’union douanière qui ne dit pas son nom pour ne pas choquer la majorité d’électeurs ayant fait le choix de la sortie de l’UE il y a deux ans. Avec le plan de May, le Royaume-Uni, pour préserver la liberté des échanges et l’absence de frontière physique en Irlande, adopterait toutes les règles de l’UE. Le parlement de Westminster pourrait certes refuser certaines règles adoptées à Bruxelles, mais cela impliquera alors une limitation de l’accès au marché européen pour les marchandises britanniques. Dans les faits, cela voudrait aussi dire que Londres doit se conformer aux jugements de la Cour de Justice de l’UE, chose que les partisans du Brexit veulent éviter à tout prix.

    A la suite du ministre du Brexit, deux secrétaires d’Etat ont démissionné, suivis lundi après-midi par le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait, comme David Davis et contrairement à Theresa May, fait campagne pour le Brexit avant le référendum de 2016. Selon Johnson, avec le plan de May le Royaume-Uni se dirige « vers un statut de colonie ».

    Au Parlement, le député conservateur Jacob Rees-Mogg mène la fronde à la tête d’une soixantaine de partisans d’un vrai Brexit et il a déjà annoncé, en ce qui le concerne, qu’il voterait contre le plan de Theresa May. Ne jouissant d’une majorité de quelques voix que grâce au soutien des unionistes nord-irlandais depuis les élections anticipées ratées de 2017, c’est le gouvernement tout entier qui pourrait tomber. Theresa May pourrait alors être remplacée par un autre leader des Tories chargé de mener le pays vers un Brexit « dur », y compris sans accord avec l’UE. Mais le problème, en réalité, c’est que malgré le vote des Britanniques, une majorité du parlement ne veut pas du Brexit, pas plus que Mme May, ou alors, si Brexit il doit y avoir, ils le souhaitent le plus partiel possible. Pour obtenir gain de cause contre la fronde dans son propre parti, le Premier ministre va toutefois devoir se tourner vers l’opposition, ce qui en retour pourrait bien alimenter les rangs des frondeurs Tories et fragiliser encore plus son assise au sein du Parti conservateur. Des frondeurs que viennent de rejoindre deux poids lourds du parti. Un vrai Brexit est encore possible.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 10 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Quand la ministre des Affaires étrangères autrichienne félicite Jean Raspail

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    Source Breizh info cliquez ici

    Jean Raspail, qui fêtait le 4 juillet dernier son anniversaire – 93 ans au compteur – a eu la surprise de recevoir un appel téléphonique de Karin Kneissl, la ministre des Affaires étrangères d’Autriche.

    La nouvelle est donnée par Le Figaro (09/07/18). Madame Kneissl a tenu à féliciter Jean Raspail pour son roman Le Camp des saints, paru en 1973, qui annonce l’invasion soudaine de l’Europe par une masse de migrants. La ministre a également souligné l’intérêt de la préface à la réédition de ce roman, dans laquelle Jean Raspail a créé le concept de « Big Other », cet Autre dominateur.

    Karin Kneissl  a été nommée ministre des Affaires étrangères en décembre 2017 dans le gouvernement présidé par  Sebastian Kurz, en qualité de personnalité indépendante proposée par le FPÖ. Après de brillantes études, cette diplomate a travaillé au ministère des Affaires étrangères avant d’entamer une carrière de journaliste indépendante. Karin Kneissl  s’est fait notamment remarquer par ses prises de positions sur l’immigration.

    « Qu’aujourd’hui la ministre des Affaires étrangères d’Autriche félicite Jean Raspail pour « Le Camp des saints » est révélateur d’un état d’esprit. Les choses bougent en Europe – l’Autriche est à la tête de l’UE jusqu’à la fin de l’année – et ce n’est semble-t-il pas fini… », remarque un observateur avisé de la politique internationale.

    « Et si Raspail, avec Le Camp des Saints, n’était ni un prophète ni un romancier visionnaire, mais simplement un implacable historien de notre futur ? » s’interrogeait déjà Jean Cau lors de la sortie du roman.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'AfD donnée deuxième parti d'Allemagne.

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    Allemagne. Un sondage INSA donne le parti patriotique AfD deuxième parti d'Allemagne à 17,5 % devant les sociaux-démocrates du SPD donnés à 17 % :

    http://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm

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    CDU : démocrates-chrétiens

    CSU : sociaux-chrétiens [bavarois]

    SPD : sociaux-démocrates

    AfD : patriotes

    FDP : libéraux

    die Linke : post-communistes

    Grüne : écologistes

    Sonstige : autres 

  • Pologne : des militants patriotes interrompent la première marche des fiertés à Czestochowa

    La première marche LGBT à se dérouler dans la ville polonaise de Czestochowa a été interrompue par des contre-manifestations organisées par des militants nationalistes, conservateurs et catholiques, malgré la présence de la police qui a ensuite séparé les deux rassemblements.

    https://fr.novopress.info/

     
  • Brexit : des départs quitte ou double – JT TVL 10 juillet 2018

    1) Union Européenne / Brexit : des départs quitte ou double

    Les départs s’enchaînent dans le gouvernement britannique. Après la présentation du projet de Theresa May pour la conduite du Brexit, les ministres David Davis, puis l’illustre Boris Johnson viennent de claquer la porte. Un moment charnière pour la suite.

    2) International / Guerre commerciale mondiale : une nouveauté ?

    L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a sonné comme un coup de tonnerre dans le monde ! Le président américain, réputé protectionniste, est selon de nombreux analyste, parti en guerre économique… et pourtant cette guerre existait déjà avant son arrivée.

    3) Santé / Agents innervants : dangers méconnus

    4) Économie / Le rosé français volé

    Le rosé français usurpé ! Dix millions de bouteilles de vin rosé ibériques ont été vendues comme françaises. Un manque à gagner pour les producteurs nationaux qui nécessitera une vigilance toute particulière pour défendre le secteur.

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/10/24180/brexit-departs-quitte-double-jt-tvl-10-juillet-2018

  • Marche des migrants : ils partirent 25, mais par un prompt renfort, ils se virent 500 en arrivant au port…

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    Ils étaient partis de Vintimille, ex-frontière franco-italienne, le 30 avril dernier. Une sorte de pèlerinage pro-migrants qui se faisait fort de rejoindre Calais, puis Douvres, ce dimanche 8 juillet. Ils y sont parvenus, mais quelques-uns, qui espéraient bien profiter de l’occasion pour filer chez les Grands-Bretons, ont été retenus à Calais.

    Organisée par L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, cette Marche des migrants, longue de 1.400 kilomètres en 60 étapes, ambitionnait de « créer du dialogue avec les citoyens » et de récolter des fonds et des biens de première nécessité pour les migrants. Elle était aussi et surtout une réponse à l’opération des Identitaires de Defend Europe au col de l’Échelle, les No Borders ayant déjà tenté d’en découdre au cours d’un « opération riposte ».

    Le journal La Croix les avait accompagnés sur une étape en région parisienne. Ils étaient 25, alors, à demander l’hospitalité au prieuré Saint-Benoît, à Étiolles (Essonne) : « Chaque jour, des marcheurs parcourent une vingtaine de kilomètres pour réclamer un meilleur accueil des exilés et leur liberté de circulation. Au passage, ils demandent aussi la suppression du délit de solidarité. Selon les jours, ils sont 30 à 50, parfois ralliés par des centaines de sympathisants à l’entrée des grandes villes. Une poignée use ses chaussures depuis le début. Les autres se relaient à leurs côtés, venus pour quelques journées ou même une seule. »

    Entre retraités, grévistes et utopistes du bonheur universel, La Croix repère « une “nomade” de l’engagement humanitaire. De retour d’un an et demi en Colombie, elle marche depuis Lyon et compte bien aller jusqu’à Calais. » Facile, d’être engagé, quand on vit sur le dos des autres !

    Bref, ce petit monde est arrivé à Calais. Et plus si affinités. Et c’est là où ça s’est corsé.

    C’est la préfecture qui communique : « 24 étrangers qui ne disposaient pas des documents administratifs, donc en situation irrégulière, ont été descendus du bus et ont été amenés au centre administratif de rétention (CRA) de Coquelles » par la police aux frontières (PAF). Et là, moi, je compte : 25 au prieuré de Saint-Benoît, 24 retenus par la PAF. Autrement dit, c’est comme Le Cid : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Les amis, dont la troupe avait soudain grossi, sont venus manifester devant les grilles du CRA. Le Monde interroge Anzoumane Sissoko, « du Collectif des sans-papiers de Paris (CSP 75), dont sont membres la plupart des personnes arrêtées. Selon le collectif, seize étaient toujours interrogés, tous originaires d’Afrique. » Le quotidien interroge à Douvres, terminus de la marche, le vice-président de L’Auberge des migrants, François Guennoc.

    « C’est normal qu’ils n’aient pas pu passer. Ce qui nous choque, c’est qu’ils aient été amenés au centre de rétention, alors qu’ils étaient accompagnés par nous et qu’ils s’étaient annoncés », dit-il. « Nous avions prévenu le CSP 75 des risques, qu’ils ont assumés. » Il ajoute que le collectif « avait averti les autorités françaises et anglaises de leur intention [des sans-papiers] d’aller en Angleterre “pour la journée” dans le cadre de cette manifestation ».

    À l’évidence, la PAF n’était pas favorable à l’échange linguistique. Et vous, vous y croyez, aux clandestins qui vont en Angleterre « pour la journée » et rentrent gentiment le soir dormir sur la plage de Calais ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/marche-des-migrants-ils-partirent-25-mais-par-un-prompt-renfort-ils-se-virent-500-en-arrivant-au-port/

  • Nouveau coup dur pour le Brexit – JT TVL Lundi 09 Juillet 2018

    A 9 mois de la sortie de l’Union Européenne pour la Grande Bretagne, le ministre chargé du Brexit, David Davis, claque la porte du gouvernement de Theresa May. Un nouveau camouflet pour une décision populaire qui peine à se réaliser.

    01:55 – Union Européenne / Nouveau coup dur pour le Brexit
    04:09 – Politique / Le roi Macron devant un Congrès clairsemé
    06:24 – International / Erdogan : un sultan constitutionnel
    08:45 – Société / Sanofi : la double peine de la Dépakine
    11:05 – L’actualité en bref
    14:43 – La France de Campagnol

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/09/24136/nouveau-coup-dur-brexit-journal-lundi-09-juillet-2018

  • Angela Merkel et Viktor Orbán : deux conceptions de l’immigration et de la juste méthode pour agir humainement se sont affrontées jeudi à Berlin

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     Après une rencontre jeudi à Berlin entre Angela Merkel et Viktor Orbán, les deux dirigeants se sont opposés en conférence de presse sur la politique à avoir face à l’immigration illégale et sur la bonne manière de répondre humainement à ce problème. Sur le fond, la conclusion de ce sommet entre le Premier ministre hongrois et le chancelier allemand est un constat de désaccord : la Hongrie continuera de refuser de reprendre les immigrants passés par son territoire. Budapest ne se considère en effet pas comme le premier pays d’entrée de ces immigrants arrivés par la route des Balkans en passant par la Grèce, même si les autorités grecques ont manqué à leurs obligations en omettant de les enregistrer. Cependant, a argumenté Viktor Orbán, « Si vous me permettez de dire une phrase sur la solidarité, cela nous blesse quand l’Allemagne nous accuse de manquer de solidarité ». En effet, a-t-il poursuivi, la Hongrie « soulage l’Allemagne d’un immense fardeau » en surveillant sa frontière méridionale avec la Serbie et la Croatie. Cette frontière équipée d’une double clôture avec caméras et senseurs est gardée en permanence par 8.000 hommes armés.

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