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Europe et Union européenne - Page 559

  • L’identité avant la souveraineté

    6a00d83451619c69e2022ad3583526200c-250wi.pngAnalyse de Ligne Droite :

    "Comme le faisait remarquer le grand dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne, il est plus grave pour un peuple de perdre son identité que sa souveraineté : la souveraineté étant de nature politique, on peut toujours la recouvrer un jour, comme le montrent la Russie et les pays de l’ex-pacte de Varsovie. En revanche, si un peuple perd son identité, il disparaît tout simplement. Aussi, pour Ligne droite, l’impératif d’identité doit-il passer avant celui de souveraineté. Et la droite nouvelle doit se positionner clairement, non comme souverainiste, mais comme défenseur de notre identité.

    Notre identité en péril

    Car aujourd’hui notre identité, tant française qu’européenne, est gravement et mortellement menacée. Elle est menacée par l’immigration de peuplement qui provoque une substitution de population en Europe occidentale, accentuée par l’effondrement de la natalité autochtone et par la propagande du Système en faveur du métissage et de la « diversité ». Si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, d’ici une vingtaine d’années les Européens deviendront minoritaires dans un nombre croissant de leurs villes.

    Elle est aussi menacée par le développement de l’islamisation, conséquence de l’immigration. Car l’islam est une religion prosélyte qui contredit les valeurs de notre civilisation et qui s’impose de plus en plus dans l’espace public. Alors même que les prétendus « laïcs » ravivent une attitude intolérante vis-à-vis du catholicisme.

    Notre identité européenne est également menacée au plan culturel par l’américanisme, véhiculé par la publicité et les grandes entreprises mondialisées, ainsi que par le système médiatique. Au surplus, le politiquement correct diabolise de plus en plus notre identité comme notre histoire. Il somme les Européens de se repentir de tous les crimes possibles, y compris celui de vouloir, comme les autres peuples, préserver leur identité, de même qu’il somme les Européens de se plier aux mœurs et aux usages des allogènes. Il véhicule le nihilisme et la haine de soi.

    Le souverainisme, séduisant mais trompeur

    Dans ce contexte, une partie de l’opinion européenne est aujourd’hui tentée par le discours et les solutions souverainistes, qui proposent notamment de s’abstraire de l’Union européenne. Cela s’est déjà traduit par le vote britannique en faveur du Brexit, par la progression des revendications régionalistes indépendantistes (la Catalogne, l’Écosse ou la Corse) et, d’une façon générale, par le vote en faveur des candidats souverainistes. En France, le thème de la sortie de l’euro, qui a notamment été porté par le Front national, se rattache aussi à cette idéologie. Mais si le discours souverainiste séduit, il est malheureusement trompeur.

    Nous vivons en effet dans un âge multipolaire marqué par le retour des grands blocs civilisationnels, économiques et militaires ainsi que par la marginalisation inexorable des Européens qui constituent une part déclinante de l’humanité. En 2100, ils représenteront seulement 10% de la population mondiale, Russie comprise, d’après les projections démographiques moyennes de l’Onu. Face à des nations rassemblant des centaines de millions, sinon des milliards, d’hommes et de femmes, comme la Chine et l’Inde, seuls auront la parole les grands blocs civilisationnels, économiques et militaires. Pas les micro-régions ou les micro-États arc-boutés sur un patriotisme de pacotille ou de restriction. Comme ceux dont rêvent ces régionalistes qui veulent la souveraineté de leur contrée mais ne trouvent rien à redire à l’immigration qui la submerge.

    L’idéologie souverainiste fait croire qu’il serait possible d’inverser le cours de l’histoire et de retrouver les grandes nations européennes des siècles passés, lorsque les Européens étaient plus nombreux que les Africains, mais ce temps ne reviendra pas.

    Le défi est civilisationnel, pas seulement national

    Les migrations de peuplement correspondent en outre à un phénomène civilisationnel et pas seulement national. Car tous les pays du Nord se trouvent confrontés au même défi, celui des migrations croissantes en provenance du Sud. Face à ce défi, comme face à celui qu’annonce le terrorisme islamiste, tous sont irrémédiablement solidaires. Comme ils sont aussi solidaires face aux conséquences économiques et sociales désastreuses de la dérégulation du marché mondial. Or, cette réalité est complètement ignorée par les souverainistes qui refusent de voir que la souveraineté nationale ou régionale dans une Europe impuissante, tiers-mondisée, vassalisée ou islamisée n’existerait tout simplement pas. Ce type de souverainisme incarne chez nous le retour du vieux paradigme de « la France seule », dans un monde qui s’écroulerait autour d’elle. Mais ce patriotisme nostalgique n’est qu’une duperie.

    Seule la puissance garantit l’identité

    La souveraineté ne garantit en effet l’identité que si elle est associée à la puissance. C’est pourquoi l’avenir des Européens ne peut plus résider dans le repli sur leurs petites patries, sortes de futures « réserves indiennes », mais doit au contraire s’affirmer dans la constitution d’une Europe puissance, une Europe cuirassée, seule capable de nous permettre d’exister dans le monde dangereux qui vient. Aujourd’hui, des milliards d’hommes et de femmes se trouvent en concurrence les uns avec les autres et en mouvement les uns contre les autres : dans ce monde-là, la puissance en Europe ne peut plus être seulement régionale ou nationale mais doit devenir continentale. Le souverainisme n’a désormais de sens qu’au plan civilisationnel et continental, c’est-à-dire pour assurer le retour de la puissance, de la liberté et de la prospérité de tous les Européens ainsi que la sauvegarde de leur identité.

    La droite nouvelle dont la France a besoin doit donc se positionner clairement sur cet enjeu majeur en portant ce message simple mais vital : on ne préservera pas notre identité par le retour à la souveraineté de nos petites patries mais on sauvera notre civilisation par la constitution d’une Europe puissance.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'immigration, l'émotionnel et l'Europe

    6a00d8341c715453ef022ad3582252200c-320wi.jpgLa quasi-crise gouvernementale allemande semble donc avoir été surmontée. Madame Merkel paraît s'être pliée aux conditions des partisans d'une politique plus restrictive de l'immigration et de l'asile. Voilà qui pourrait bien annoncer la confirmation d'une poussée continentale qu'il est de bon ton de qualifier de populiste, sans doute parce qu'elle répond au sentiment et à l'opinion des peuples.

    Dans sa chronique politique, en date du 26 juin[1], Guillaume de Thieulloy dénonçait en effet la dictature de l'émotion dans le traitement de l'immigration. Cette critique, certes justifiée dans la plupart des circonstances, n'empêche pas la possibilité d'un retournement des forces émotionnelles.

    Ainsi, trois jours plus tard, dans la nuit du 28 au 29 juin, un accord européen de type chèvre chou était intervenu, largement inattendu et curieusement commenté.

    Certains bons esprits s'étaient préoccupés, en effet, depuis l'élection législative italienne du 4 mars de savoir si l'Italie pouvait sortir de l'Europe. La formation, le 1er juin, du gouvernement de Giuseppe Conte a porté cette hypothèse à un haut degré de scandale et de sottise, pour ne pas parler de ridicule.

    La première question aurait dû consister plutôt à se demander d'abord si l'on peut concevoir une Europe sans l'Italie, sans Rome, sans Florence, sans Venise, etc. L'absurde mène à l'invraisemblable.

    Le questionnement même repose sur le maintien d'une confusion. Depuis la nuit des temps, l'Europe, continent dont les frontières extérieures se situent principalement à l'est, est habitée d'une famille de nations et de peuples apparentés. Elle ne s'est jamais réduite aux fragiles institutions d'un ensemble qui s'appelle, depuis 1993 c'est-à-dire depuis 25 ans, l'Union européenne.

    La chose étant impossible, y compris dans le cadre des institutions actuelles, il a bien fallu tenir compte d'une "autre" émotion, différente de celle des groupuscules subventionnaires que l'on appelle, en langue bois médiatique "les associations".

    Celle du peuple italien paraît sans doute au moins aussi partagée majoritairement par les peuples autrichien, hongrois, polonais, danois, tchèque, slovaque, bulgare, néerlandais et clairement aussi par les Bavarois. J'ai cru comprendre que l'une des causes fondamentales de la victoire du Brexit en Angleterre en 2016 tenait à une émotion du même type. D'importantes minorités la partagent y compris dans les pays bien pensants et bien pourvus.

    On aurait pu se souvenir de l'époque où Chirac et son Premier ministre Jospin en France en communion avec le gouvernement belge avaient envisagé de sanctionner l'Autriche pour avoir mal voté et laissé accéder au pouvoir, en février 2000, après 30 ans de règne social-démocrate, une coalition conservatrice dirigée par Wolfgang Schüssel démocrate-chrétien allié aux libéraux-autrichiens du FPÖ.

    Le professeur moraliste Marc Uyttendaele, s'exprimant dans l'excellent quotidien bruxellois Le Soir rappelait déjà en décembre 2017 "qu’il s’était agi de stigmatiser le réveil de la peste brune en Europe. Louis Michel avait conseillé aux Belges de ne plus aller skier en Autriche. Hervé Hasquin avait suspendu les classes de neige dans ce pays. André Flahaut avait interdit aux militaires de participer à un championnat de ski. Martine Aubry et Laurette Onkelinx avaient refusé de participer aux débats d’un sommet européen quand un ministre autrichien s’exprimait."[2]

    On ne peut s'empêcher de sourire à l'évocation de ces terribles sanctions franco-belges contre la politique de Vienne. Elles demeurèrent minoritaires au sein de l'Union européenne et se traduisirent par un gros plouf. Et, imperturbable, l'auteur de l'article de conclure tristement : "Bien sûr, la réal politique avait fini par prendre le dessus."

    Sauf erreur l'émotion, dont on prétendait et dont on prétend encore se prévaloir à Paris, n'avait guère franchi alors les limites du boulevard périphérique.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. Les 4 Vérités Hebdo édition papier n°1150 daté du 29 juin 2018, éditorial daté du 26.

    [2] cf. Le Soir le 22 décembre 2017

    http://www.insolent.fr/

  • Des oligarques coupés de la réalité, par Guillaume de Thieulloy

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    La crise migratoire « les » rend fous – je veux, bien sûr, parler des oligarques de la caste jacassante qui racontent n’importe quoi.

    Le plus impressionnant, peut-être, tient dans le traitement de l’accord européen du 29 juin.

    À en croire la belle unanimité des médias français, grâce à l’opiniâtreté d’Emmanuel Ma­cron et d’Angela Merkel, la crise migratoire était, pour ainsi dire, résolue.

    En tout cas, l’accord marquait un premier pas dans la « bonne » direction.

    Inutile de dire que, compte tenu de l’orientation des médias politiquement corrects, cette annonce n’était pas vraiment de nature à me rassurer.

    D’autant qu’Emmanuel Macron se félicitait de la victoire de la « coopération européenne ».

    C’était tout simplement faux. L’accord en question marquait, en réalité, le triomphe du groupe de Visegrad, de l’Italie et de l’Autriche – sans parler d’Horst Seehofer, le ministre allemand de l’Intérieur qui est devenu le cauchemar de la chancelière.

    Il n’y a rien, dans l’accord, sur les fameux quotas, rien sur l’obligation d’accueillir les migrants. Tout est sur la base du volontariat. Mieux, les ONG, qui se substituent souvent aux passeurs sont explicitement visées dans le texte de l’accord.

    Le plus vraisemblable, c’est que cet accord ne serve à rien. Mais s’il devait effectivement s’avérer un « bon signal », comme l’a déclaré Mme Merkel, ce serait comme le signal de la fin de l’utopie mondialiste.
    Lentement, la « mondialisation heureuse » s’estompe et l’histoire reprend ses droits.

    Il est frappant, à ce propos, de voir se reconstituer sous nos yeux les vieux empires. L’Autriche, la Hongrie et l’ensemble du groupe de Visegrad, aidés de l’Italie et de la Bavière, reconstituent pratiquement le saint empire, dont l’unité s’est forgée par la lutte contre l’islam (naguère l’empire ottoman, aujourd’hui l’invasion migratoire).

    La Prusse de Merkel, allié traditionnel de la Turquie, tente en vain de freiner cette évolution.

    Le plus absurde est la politique de la France qui continue à soutenir ses adversaires.

    Jadis, les révolutionnaires n’a­vaient rien compris au renversement d’alliance de Louis XV qui, voyant la Prusse menacer, s’était rapproché de l’Autriche, et ils ont consciencieusement détruit ce renversement d’alliance, jusqu’à la funeste bataille de Sadowa qui préparait la naissance d’un nouveau Reich – lequel envahit trois fois la France en moins d’un siècle.

    Aujourd’hui, M. Macron s’obstine à soutenir Mme Merkel, dont les intérêts sont pratiquement contraires aux nôtres, au lieu de soutenir la Hongrie ou l’Autriche, nos alliés naturels.

    Mais, en matière de folie, l’Hi­malaya fut atteint avec le limo­geage de l’ambassadeur de Fra­nce en Hongrie, Éric Fournier.

    L’opération se fit en trois temps, comme une valse autrichienne. Tout d’abord, les trotskistes de Mediapart publièrent une note confidentielle de l’ambassadeur qui justifiait la politique de Viktor Orban.
    On se demande comment l’officine d’Edwy Plenel s’est procuré la note, mais on se doute que celle-ci n’a pas dû plaire à tous ses destinataires.

    Deuxième temps : Emmanuel Macron dénonce les propos de l’ambassadeur, mais s’oppose à toute sanction, pour ne pas créer de « délit d’opinion dans la fonction publique ».

    Avant, troisième temps, de limoger Éric Fournier dès le lendemain ! Si tous les fonctionnaires qui disent ce qu’ils pensent sont ainsi « remerciés », on comprend que les dirigeants vivent dans un monde Potemkine, sans le moindre rapport avec la réalité. La crise migratoire les rend fous, oui, mais, en outre, leur folie les conduits à se couper de plus en plus de la réalité, aggravant encore cette folie.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les 4verites.com

    https://fr.novopress.info/211435/des-oligarques-coupes-de-la-realite-par-guillaume-de-thieulloy/

  • NON, L’IMMIGRATION N’EST PAS UN REMAKE DES ANNÉES 30 !

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    Benoît Hamon en meeting le 1er juillet : « N’avez-vous pas honte ? »

    Tout est bon pour culpabiliser les peuples européens vis-à-vis de l’immigration. Ce fut d’abord Mme Merkel, fille de pasteur, qui donna le la à peu de frais. Sauf que, en réalité, elle n’était que la porte-parole d’un patronat en quête d’une main-d’œuvre docile et bon marché. Puis ce fut au tour de la gauche française cosmopolite et internationaliste de nous seriner que la France est riche (de dettes laissées par elle ?) et qu’en digne héritière de la Révolution, elle se doit d’être généreuse. Et maintenant, c’est au tour des stars médiatiques – de la télé, du cinéma, organisations dites non gouvernementales, mais pas apolitiques – de s’emparer du sujet et de s’épandre sur les plateaux et sur les réseaux sociaux en discours nauséabonds, comparant 2018 à 1930 et à la prise de pouvoir des nazis et autres dictateurs.

    Sauf que tous ces braves gens n’ont pas, apparemment, de problèmes de fin de mois, ni de recherche d’emploi. Or, les réalités s’imposent. Ces migrants ne sont pas des zombies, ni des objets non identifiés, des clichés sur réseaux, mais des êtres en chair et en os avec lesquels il va falloir faire place au milieu de nos millions de chômeurs. Et c’est là que commence la comparaison avec 1930. Dans des pays fragilisés par la dette et le chômage, comment accueillir décemment ces centaines d’arrivants non désirés ? C’est tout l’inverse de 1930. Ce sont les peuples qui se révoltent aujourd’hui contre des systèmes politiques qui prennent des décisions majeures pour l’avenir sans les consulter directement.

    Pourquoi aurions-nous honte de dénoncer une comparaison indécente ? Comment comparer la politique d’Hitler d’extermination envers des minorités présentes et intégrées (juifs, homosexuels, tziganes) et l’élémentaire réflexe de protection des acquis sociaux et culturels ? La comparaison ne tient même pas avec l’immigration polonaise et italienne à une époque où les mines et les chantiers avaient besoin de main-d’œuvre.

    Non, la honte est pour ceux qui essaient, sur la détresse et la misère humaine, d’exploiter leur fonds de commerce politique ou médiatique. La honte est à ceux et celles qui, à travers les médias écoutés en Afrique et au Moyen-Orient, laissent croire aux jeunes que l’Europe les attend à bras ouverts. La honte à tous ceux qui, passeurs et associations complices, utilisent ces désespérés à leurs fins mercantiles. Non, la honte est pour ces pays qui, au lieu de les reconduire humainement, les réduisent en esclavage comme en Libye ou les envoient à la mort dans le désert torride du Sud algérien. La honte, aussi, à ces gouvernements africains qui laissent partir et parfois encouragent leur jeunesse, c’est-à-dire le meilleur d’eux-mêmes, à l’aventure au détriment de l’avenir de leurs nations. Mais la cause, dans tout cela, n’est-il pas le leurre d’un eldorado imaginaire agité frénétiquement par un Occident corrompu par le matérialisme et l’argent ?

    Pourquoi ces bons apôtres ne vont-ils pas culpabiliser les pères qui ne songent pas à l’avenir de leur progéniture, les gouvernements qui n’ont pas de politiques pour les jeunes ? Pourquoi ne créent-ils pas des ONG faisant la guerre aux passeurs et ne vont-ils pas faire la leçon à la Libye et à l’Algérie ?

    Oui, nous avons honte pour ceux qui utilisent la détresse d’autrui comme un outil de marketing idéologique.

    http://www.bvoltaire.fr/non-limmigration-nest-pas-un-remake-des-annees-30/

  • Merkel affaiblie après l’accord européen sur l’immigration, par Olivier Bault

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    Le président français Emmanuel Macron s’est sans doute félicité un peu vite de l’accord obtenu à l’arrachée à l’aube vendredi matin au Conseil européen de Bruxelles. Dès le week-end, l’on s’est aperçu que chacun interprétait différemment les termes (vagues) de l’accord. Ainsi, pour les centres contrôlés – nouveau nom donné aux centres de tri, ou hotspots –, qui pourront être ouverts dans différents pays sur la base du volontariat, les Italiens ont eu la mauvaise surprise d’entendre très vite le président français leur expliquer que, la France n’étant pas un pays de première arrivée, il n’y a pas de raison d’ouvrir de tels centres sur son territoire. Autrement dit, tout reste comme avant, et c’est pourquoi les Italiens n’ont pas l’intention de rouvrir leurs ports désormais interdits aux navires des ONG, et c’est tant mieux !

    De la même manière, Angela Merkel avait, semble-t-il, cru comprendre au cours du sommet – peut-être était-ce la fatigue – que quatorze pays européens, dont les quatre de Visegrád, lui avaient promis qu’ils négocieraient avec elle des accords bilatéraux pour reprendre à l’Allemagne les « migrants » passés par leur territoire. C’est en tout cas ce qu’elle a annoncé dans une lettre expliquant les conclusions du dernier Conseil européen aux partenaires de sa coalition : la CSU, parti frère bavarois de son propre parti CDU, et le SPD social-démocrate. Mais dès que l’information a été reprise dans les médias allemands dimanche, les pays « de l’Est » concernés ont apporté un démenti cinglant à la chancelière.

    Le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, chef de la CSU, avait prévenu Mme Merkel il y a deux semaines, lorsque celle-ci s’était opposée à son plan de refoulement systématique aux frontières de l’Allemagne des immigrants déjà enregistrés dans un autre pays de l’UE : si elle ne revenait pas du Conseil européen avec un accord correct, permettant de lutter efficacement contre l’immigration clandestine à l’intérieur de l’UE, il démissionnerait. Après s’être réuni avec son parti dimanche, le ministre a donc annoncé son intention de démissionner, estimant que l’accord vanté par Macron serait « inefficace ».

    Seehofer n’a toutefois pas été suivi par son parti et ce n’est pas non plus la première fois depuis 2015 qu’il menace la CDU de rupture. Lors d’une réunion entre eux lundi, les leaders de la CDU et de la CSU ont réaffirmé leur volonté de gouverner ensemble. S’en est suivie une réunion « de la dernière chance » entre Seehofer et Merkel lundi soir, à l’issue de laquelle un compromis a été annoncé. Les contrôles à la frontière avec l’Autriche seront renforcés, et les immigrants y seront orientés vers des centres fermés en attendant de vérifier leur statut. Ceux qui auront déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE ou déjà déboutés du droit d’asile seront alors renvoyés en Autriche.

    Les politiques européennes ayant échoué, notamment en raison du refus de Berlin et Paris – malgré les appels en ce sens des ex-pays de l’Est et de l’Autriche – de mettre en place de vraies politiques de lutte contre l’immigration illégale comme l’a fait l’Australie depuis 2013, on s’oriente vers des politiques nationales avec des coopérations intergouvernementales dans le style de celles qui ont conduit à la fermeture de la route des Balkans début 2016. Même Mütti Merkel s’y met, pour conserver son poste…

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 3 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Vidéo • Mathieu Bock-Côté : « L'Islam pose une question fondamentale à l'Europe »

    « Invité des Conversations Tocqueville, le sociologue questionne la place que prend l'Islam dans les démocraties occidentales, et sa capacité à s'intégrer dans nos vies publiques. »

    C'est sous ce titre - évidemment édulcoré - que Le Figaro présente cet entretien avec Mathieu Bock-Côté. 

    Il y tient au contraire en quelques six courtes minutes les propos les plus fermes et les plus lucides sur le problème de l'immigration massive et de l'Islam. Problème qui déchire l'Europe actuellement et la met dans une impasse dont elle se montre bien incapable de sortir.

    On n'est pas forcément d'accord sur tout.  Mais l'on écoutera ces six passionnantes minutes d'analyses de Mathieu Bock-Côté avec toute l'attention qui convient.  Ne s'agit-il pas simplement de notre survie ?  LFAR   • 

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs – JT TVL 3 juillet 2018

    1) Sécurité / Forces de l’ordre au bord de la crise de nerfs

    Terrorisme, criminalité, délinquance, la santé des forces de l’ordre est mise à rude épreuve. Après une immersion de plus de 6 mois au sein des différents services, une commission d’enquête sénatoriale révèle l’état des forces de l’intérieur… Inquiétant.

    2) Union Européenne / Merkel sauve les meubles

    Angela Merkel finit par trouver un accord avec la CSU. Après 15 jours de grandes tensions à cause de la crise migratoire, la chancelière allemande est parvenue à sauver sa place tout en conservant son ministre de l’Intérieur. Chacun a joué sa carte politique.

    3 ) Politique / Européennes : Panique à gauche

    Mélenchon et Hamon dans le même bateau. Chacun de leur côté, les deux chefs de jeunes mouvements vacillent avec la perspective des européennes. Désaccords internes, népotisme et trahisons, les investitures pour la course à Bruxelles en disent long sur l’ambiance.

    4) Société / Youtube : le paradis des pédophiles ?

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/03/23980/forces-ordre-crise-nerfs-jt-tvl-3-juillet-2018

  • Les (vrais) ennemis de l’Europe

    europe-tableau-Delecluze.jpgAngela Merkel a voulu l’immigration torrentielle mais ce choix idéologique s’appuyant sur de fumeuses considérations économiques et démographiques,   est en train de faire imploser la scène politique allemande, fragilisant un des (seuls) piliers de l’Europe bruxelloise. Faute d’avoir obtenu de la chancelière une inflexion très  ferme  de la politique migratoire, les conservateurs de la CSU, alliés aux chrétiens-démocrates de la CDU de Mme Merkel  au sein d’ une brinquebalante coalition  gouvernementale, ont menacé de claquer la porte. Les avancées brandies par Mme Merkel dans la foulée du dernier Conseil européen,  -plateforme de débarquements  des immigrés illégaux sur les côtes africaines  de la Méditerranée dans des pays volontaires , centres d’accueil contrôlés sur le territoire de l’UE- mais aussi l’annonce par la chancelière de l’accord  signé entre  Berlin et  14 pays pour y raccompagner  les immigrés clandestins qui y sont enregistrés,  n’ont pas convaincu   outre mesure.

    Horst Seehofer, dirigeant de la CSU  et ministre de l’Intérieur, en conflit ouvert  avec Angela Merkel depuis son  entrée au gouvernement , a déclaré  dimanche soir  qu’il envisageait   d’abandonner tous ses mandats, signifiant par là qu’il  prenait  la mesure de son incapacité à agir, mais aussi du  ras-le-bol populaire. Une dépêche reuters résume les raisons de cette crise: «La direction de la CSU  qui milite pour un durcissement de la politique migratoire face à la poussée électorale du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) en prévision des élections régionales du mois d’octobre, se réunissait ce dimanche pour arrêter sa position en la matière. Horst Seehofer a déclaré qu’il ne voyait pas d’autre alternative que de renvoyer certains migrants à la frontière allemande, position qui l’a mis en conflit avec Merkel.»

    In extremis, souligne une dépêche de l’Afp,   « Angela Merkel a finalement réussi à préserver sa coalition en concluant lundi soir à l’arraché  un compromis (avec son ministre de l’Intérieur) restreignant fortement la politique migratoire du pays. Le compromis trouvé prévoit l’instauration de  centres de transit  à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. C’est là qu’y seront installés à l’avenir les demandeurs d’asile arrivant dans le pays mais déjà enregistrés dans un autre Etat européen – c’est à dire la quasi-totalité d’entre-eux – en attendant leur expulsion vers le pays d’entrée.»

    Cela suffira-t-il  à désamorcer la bombe à retardement que constituent  les centaines de milliers d’ immigrés peu ou pas assimilables qui campent sur le  sol allemand et quid de l’application concrète de cette mesure?  Les Allemands jugeront bientôt de l’efficacité de ce dispositif,  M Seehofer relayant comme l’AfD  le sentiment très répandu (et très réel) selon lequel  l’immigration a engendré outre-Rhin  une explosion de la  criminalité comme en témoigne une accumulation de faits divers sordides – viols à répétition, vols avec violence de personnes âgées ou fragiles,  meurtres…

    Déjà,  en octobre 2015, Horst Seehofer, soucieux de ne pas laisser à l’AfD le monopole de la contestation, avait  dénoncé  la politique d’invasion migratoire de la chancelière allemande  en présence du chef de l’Etat hongrois,  Viktor Orban. Il avait  même menacé de fermer les frontières de son land de  Bavière en cas de poursuite de cette invasion… Mais les lanceurs  d’alerte et autres dirigeants politiques soucieux  de la vox populi sont toujours dans le collimateur de la gauche morale et des grandes consciences bruxelloises. Sur le site euractiv  l’opposant à Viktor Orban  Gergely Karácsony,  qui a lourdement  échoué  aux législatives d'avril dernier,  la coalition de la gauche obtenant seulement  12 % des voix,   vient de demander  à l’UE « de cesser de financer les politiques eurosceptiques et populistes. »

    « Le fait qu’Orbán calomnie l’Union européenne avec de l’argent qui vient de l’UE, et alors que la Hongrie fait partie de l’UE, est frustrant pour l’opposition europhile » « Il faudrait un système où ce ne sont pas les gouvernements nationaux qui décident de l’utilisation des fonds européens, mais l’UE elle-même » explique doctement ce socialiste hongrois.   Cette demande de mise sous tutelle des mal-pensants  n’est pas nouvelle.  Ils se trouvent même de bonnes âmes pour contester la possibilité même d’autoriser  à siéger nationaux, populistes,  eurosceptiques  du fait de leur hostilité à l’euromondialisme. Le socialiste Martin Schulz, ex président  du parlement européen,  un des principaux initiateurs des persécutions judiciaires que subissent toujours  les députés frontistes,  demandait pareillement qu’il n’y ait pas  d’argent pour « les ennemis de l’Europe».

    Eurocrates qui sont  tenaillés par la peur des réactions populaires, des expressions démocratiques  qu’il s’agit encore et toujours de museler ou d’éviter. Rappelons-nous de  Pierre Moscovici, commissaire aux affaires économiques, qui  déclarait en   septembre 2016, trois mois après le Brexit, «qu’un référendum sur l’Europe est une très mauvaise méthode»… Mais est-il encore possible de hurler au fascisme, au retour des heures les plus sombres, de la peste, de  la guerre,  du choléra, de hurler  à l’assassinat de l’idéal de Jean Monnet, René Cassin  et  Simone Veil quand le rafiot bruxellois est déserté, prend l’eau de toute part?

    Peut-on encore dénoncer  de manière hautaine  la subversion démocratique  quand les peuples ont  résolument tourné  le dos ces derniers mois  aux consignes de Bruxelles, d’Attali, de Soros, de Davos?  M. Macron impressionne-t-il grand monde quand il prend son air méprisant  pour fustiger  la   lèpre nationaliste?  Non,  le roi est nu.  Leçons de maintien  et menaces  n’ont pas empêché ces derniers mois nos voisins  de voter  en  faveur du  Brexit, de porter   au pouvoirs  nationaux-conservateurs, nationaux-populistes en Pologne, en Hongrie,  en Slovaquie, en Slovénie, en Autriche, en  Italie, sur fond de montée en Allemagne de la contestation nationale et de  présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

    Les  ennemis de l’Europe, constate Bruno Gollnisch,  ce  sont  pour les technocrates bruxellois et leur  relais  – et c’est un cas emblématique d’inversion accusatoire -,  tous ceux  qui  veulent introduire de vraies règles  de  protections sociales et  économiques dans la mondialisation , qui rappellent le bienfait des frontières, des souverainetés populaires,   qui entendent préserver  l’identité  ethnique , confessionnelle, culturelle des peuples européens. Serions-nous les seuls  sur la planète à avoir honte de ce que nous sommes, à ne pas vouloir le transmettre à nos enfants,  aux générations futures?.  Ce qui ne veut pas  dire   transformer  l’Europe en camp de concentration, la  fermer au monde,  se complaire dans le  repli  frileux, xénophobe  et mortifère,  comme  le disent caricaturalement les démagogues de la Caste européiste.  Notre vision  du devenir de l’Europe,  des patries libres, nos souhaits  nous cataloguent, paraît-il,   comme  des ennemis du genre humain.  Les adversaires  de l’opposition nationale ont cependant  radicalement échoué à convaincre et à prouver aux   européens que  leur  projet s’inscrit  du côté du bien, du bon, du  beau  et du vrai. 

    https://gollnisch.com/2018/07/03/les-vrais-ennemis-de-leurope/

  • Migrants – Marine Le Pen rappelle que “les ONG sont les complices des passeurs”

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    Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 3 juillet 2018.

    Interrogée notamment sur la crise migratoire qui frappe l’Europe, Marine Le Pen a pointé du doigt la complicité des ONG dans ce drame humain :

    Il faut confisquer les bateaux des ONG qui sont clairement les complices des passeurs. Il faut arraisonner les bateaux de migrants qui partent, les mettre en sécurité et les ramener sur les rives de la Syrie ou de la Libye. De là où ils sont partis.

  • Porter le destin collectif de la nation au-delà des droits et obligations des individus

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    Ligne Droite cliquez ici

    Contrairement à ce qu’on peut penser, la politique ne consiste pas à s’occuper prioritairement de la vie quotidienne des gens, à définir les avantages qu’on se propose de leur accorder et les obligations qu’on prévoit de leur imposer. Car la politique au sens noble du terme ne porte pas d’abord sur le sort des individus mais sur le destin de la communauté qu’ils forment. Aussi Ligne droite estime-t-elle essentiel de remettre la communauté nationale au cœur de la vie politique, qu’il s’agisse du comportement des dirigeants, des objectifs qu’ils poursuivent, des règles qu’ils appliquent à leur action ou de la vision qu’ils doivent porter.

    Des débats politiques tirés vers le bas par les médias

    Il est vrai qu’aujourd’hui l’image des membres de la classe politique étant de plus en plus dégradée par les affaires de corruption qui les frappent et par leur impuissance à résoudre les problèmes, beaucoup d’électeurs ramènent spontanément le débat public au rang trivial d’un échange de services teinté d’envie et de rancœur : « Une fois élu, vous vous servirez, alors si je vote pour vous, à quoi me servirez-vous ?»

    Quant aux médias, qui prétendent se faire les interprètes des électeurs et croient le faire en ramenant tout à des considérations pratiques, ils n’ont cessé de tirer les débats vers le bas. « Concrètement, que proposez-vous à ce monsieur ? » demandent-ils souvent en désignant sur leur plateau un invité quadragénaire qui vient de perdre son emploi à la suite d’une opération de délocalisation. La réalité est que l’homme politique interrogé ne peut rien faire qui change radicalement la situation de son interlocuteur. En revanche, s’il est au pouvoir, il peut s’opposer au libre-échangisme sauvage et instaurer une régulation des échanges commerciaux qui mettrait un terme aux délocalisations et au chômage de masse. En clair, il ne peut rien faire pour l’individu, mais il peut agir sur l’organisation de la société pour qu’elle assure un cadre qui lui soit plus profitable.

    La communauté nationale, une réalité dont les Français et leurs dirigeants doivent reprendre conscience

    Aujourd’hui, tout le monde paraît cependant avoir perdu de vue cette réalité essentielle. Les politiques, comme nos concitoyens, considèrent leur appartenance à la communauté nationale comme une donnée accessoire purement administrative et la plupart des Français vivent au sein de la nation un peu comme des locataires dans leur résidence immobilière. Aussi Ligne droite estime-t-elle primordial que nos compatriotes et leurs dirigeants se préoccupent à nouveau de la communauté qu’ils forment. Il est temps qu’ils reprennent conscience que la nation vient de loin et continuera après eux. Elle est porteuse de valeurs exceptionnelles qui transcendent le temps présent de même qu’elle existe à travers un patrimoine d’une grande richesse hérité de nos ancêtres. Si la France a une existence propre, elle doit continuer à tracer le chemin qui est le sien et c’est à cet impératif que les politiques doivent se consacrer prioritairement.

    Faire vivre la communauté nationale et celle de notre civilisation

    Afin de redonner corps à cette réalité, il faut que le comportement des responsables du pouvoir et tout particulièrement du président de la République soit à la hauteur de la mission qui est la leur d’incarner la communauté. La réserve, la hauteur de vue, la distance, devraient être de rigueur. De même que leurs paroles et leurs actions devraient amener les Français à s’intéresser, au-delà de leurs problèmes quotidiens, à la vie de la nation et de la civilisation auxquelles ils appartiennent. Pour cela, les manifestations publiques, les commémorations symboliques, les fêtes nationales, les discours et les inaugurations devraient être conçus comme des moments de communion collective permettant aux Français de se retrouver autour de leur même appartenance. L’art et l’architecture devraient aussi être mis à contribution pour inscrire la pérennité de la nation dans des œuvres capables de traverser les siècles à l’image de ce qu’ont fait nos prédécesseurs.

    Poursuivre des objectifs au service de la nation et non des individus

    Au-delà de cette dimension affective, ce sont par ailleurs les objectifs de l’action gouvernementale qui doivent être consacrés à la nation et à sa civilisation plus qu’à leurs membres. C’est en effet à ce niveau que les problèmes peuvent trouver des solutions, comme le montre l’exemple du chômeur victime des délocalisations. Vouloir améliorer la situation des Français par des mesures qui les visent directement revient à soigner les symptômes. Si l’on veut s’attaquer aux causes, ce sont des actions portant sur la nation qu’il faut entreprendre.

    Utiliser les règles qui régissent les nations et non celles qui concernent les individus

    Il convient ensuite de prendre conscience que les règles qui s’appliquent au niveau collectif ne sont pas les mêmes que celles qui prévalent à l’échelon individuel. Ainsi, en est-il par exemple de l’immigration. Vu sous l’angle des personnes, il peut paraître légitime au nom de la solidarité humaine d’être accueillant. Quel honnête homme au demeurant refuserait de venir en aide à une personne en difficulté fût-elle étrangère ? Pour autant, sous l’angle national, l’immigration constitue une menace à laquelle il faut faire face car, pour préserver la nation et assurer sa pérennité, il est essentiel de sauvegarder son identité et son intégrité et donc de stopper toute nouvelle immigration. Il y a les droits et les libertés des personnes mais il y a aussi les droits et les libertés des nations et des civilisations qui sont d’un autre ordre et qui doivent s’imposer à ceux qui gouvernent.

    Porter une vision pour notre nation et notre civilisation

    Les dirigeants du pays et plus particulièrement le chef de l’État doivent aussi être porteurs d’une vision pour la nation. Ce dernier doit ainsi expliciter à quel avenir elle peut prétendre et quel projet elle poursuit dans le monde d’aujourd’hui. La droite nouvelle est à cet égard porteuse d’une telle vision. Dans le monde multipolaire, face au choc des civilisations, elle propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance qui lui permette de se protéger à la fois de l’ultralibéralisme économique et du mondialisme migratoire et qui lui rende indépendance et souveraineté.

    Pour Ligne droite, c’est ce projet qui peut redonner sa place à la dimension communautaire de la politique. En rétablissant ainsi la réalité de notre existence collective, la droite nouvelle permettra à la France de retrouver une place et un rôle de tout premier plan et de nourrir de grandes ambitions dont les effets bénéfiques rejailliront sur tous les Français.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/